Lama
Le cama est un hybride né de l’accouplement d’un dromadaire (Camelus dromedarius) et d’un lama (Lama glama) ou d’un guanaco (Lama guanicoe). Le premier cama est né le 14 janvier 1998 au Camel Reproduction Centre, dans le désert d’Arabie à Dubaï. Baptisé Rama, ce premier cama avait pour père un dromadaire et pour mère un guanaco d’Amérique du Sud dont descend le lama domestique.
Portrait du cama
Le cama présente des oreilles courtes et une longue queue garnie de poils comme le dromadaire. Il ne possède aucune bosse. Sa robe est beige ou sable.
Cet hybride a hérité des pieds du lama. En effet, dromadaire et chameau ont un large et unique coussinet plantaire alors que la patte du lama est munie de deux coussinets plus petits et de deux solides onglons.
Lamas. (dinosoria)
A l’âge adulte, la taille est intermédiaire entre le dromadaire et le lama. Le cama est plus proche du lama que du dromadaire tant par la taille que par l’aspect physique.
A ce jour, 4 camas sont nés par insémination artificielle. Les hybrides sont fertiles et sexuellement mûrs vers 4 ans.
Rama, le premier cama
Ce projet a été mené par le professeur Julian A. Skidmore et financé par le prince héritier de Dubaï et le ministre de la Défense des Emirats arabes unis.
Il est à souligner que Julian A. Skidmore est également à l’origine du premier clonage d’un dromadaire. Injaz est née le 8 avril 2009.
Ce projet a été financé dans le seul but de cloner des champions qui ne sont plus en âge de se reproduire. En effet, de nombreuses courses de dromadaires sont organisées dans cette région.
A chacun de méditer sur l’aspect déontologique.
Injaz et sa mère
Le père de Rama pesait 450 kg alors que sa mère ne pesait que 75 kg. Cet écart de poids a obligé les scientifiques à utiliser l’insémination artificielle.
Ce problème de rapport de taille et de poids est à l’origine de la rareté du tigron, un hybride né d’un tigre mâle et d’une lionne
A la naissance Rama n’était pas plus gros qu’un veau. C’était un mâle.
L’objectif est de créer un camélidé plus robuste qu’un lama et plus docile qu’un dromadaire, réputé pour son caractère bien trempé.
Il s’agit donc ni plus, ni moins que de créer une bête de somme sur mesure.
Dromadaires dans le désert.
Rama a plutôt été une déception du point de vue comportemental. C’est souvent le cas chez les hybrides.
Bien qu’il s’agisse de deux camélidés, leur adaptation à leur environnement respectif est très différente.
Il en résulte des conflits entre les caractéristiques héritées des deux parents.
Le dromadaire vit au Proche-Orient tandis que le lama et le guanaco vivent en Amérique du Sud.
Guanaco. Image fainmen
Le dromadaire est adapté au désert et aux chaleurs extrêmes tandis que le lama et le guanaco sont adaptés à l’altitude.
Les trois espèces ont un point commun. Dans leur environnement naturel, elles souffrent d’un manque d’eau et sont passées maîtres dans l’art de la gestion des ressources.
L’hybridation entre camélidés
Cette hybridation est pratiquée entre le chameau de Bactriane (Camelus bactrianus) et le dromadaire.
Cette pratique est même plutôt courante dans les pays où les deux espèces cohabitent.
Chameau. Image Tambako the Jaguar
Là encore il s’agit pour l’homme d’obtenir un animal réunissant les qualités des deux espèces à savoir la robustesse du chameau et la grande productivité laitière du dromadaire.
Les hybrides sont fertiles.
bonsoir mimi, aujourd'hui on a eu une belle journée gros bisous et bonne nuit
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