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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Un jour... une histoire... 24 janvier 1848

Publié à 09:38 par acoeuretacris Tags : un jour 24 janvier
Un jour... une histoire... 24 janvier 1848

 

Arrowtown

 

24 janvier 1848

Découverte de l'or en Californie
 
 
 
Le 24 janvier 1848, en Californie, un charpentier du nom de James Marshall découvre des pépites d'or mélangées à des cailloux alors qu'il travaille à la réparation d'un moulin à eau.

Son patron, Johann Augustus Sutter, un Suisse né en 1803 dans le duché de Bade, a connu des fortunes diverses. Employé dans une usine de sel jusqu'à la faillite de celle-ci, il quitte l'Europe et s'établit aux États-Unis, abandonnant sa femme et ses cinq enfants.

Il obtient une concession de 900 km2 dans la vallée du Sacramento, non loin de San Francisco, l'appelle «Nouvelle Helvétie» et y bâtit un fortin, Sutter's Fort, pour se protéger des Indiens. Le sort commence à lui sourire lorsque survient la découverte de Marshall...

 

Une guerre opportune
 

Sutter rédige une lettre dans son fort quand son ouvrier, hors d'haleine, lui amène le fruit de sa découverte : quelques grains de métal jaunâtre dans un chiffon. Il ouvre une encyclopédie à la lettre G (comme Gold, Or), teste les échantillons et conclut enfin : «De l'or !» Instantanément, le bruit se répand dans la région et les prospecteurs affluent tant et si vite que la propriété de Sutter est ravagée et lui-même ruiné. Il mourra en 1880 avec tout juste une pension de l'État de Californie. C'est la première victime de la ruée vers l'or !...

La Californie, à cette époque, compte à peine 15.000 Blancs. Elle fait encore partie du Mexique, lequel est devenu indépendant en 1821 au terme d'une longue lutte de libération émaillée par les aventures légendaires de Zorro, héros californien !

En février 1848, soit un mois après la découverte de l'or, le Mexique est contraint, au terme d'une guerre rapide autant qu'inique, de signer avec les États-Unis le traité de Guadalupe Hidalgo par lequel il cède à son puissant voisin la Californie ainsi que tous les territoires situés au nord du rio Grande, en échange de seulement 15 millions de dollars. Et dès le mois suivant, l'American Journal of Science publie une lettre selon laquelle «de l'or a été découvert dans la rivière Sacramento... et tout laisse prévoir qu'il s'agit de quantités importantes».

 

Ruée vers l'or
 
 

En décembre 1848, le président américain James K. Polk confirme très officiellement la présence d'or en Californie. La découverte entraîne une ruée du monde entier. Beaucoup d'aventuriers et de colons du Middle West traversent le continent américain dans les chariots à bâche popularisés par les westerns. Les prospecteurs d'Europe contournent l'Amérique en bateau par le sud, en franchissant le cap Horn ; c'est la voie la moins chère... mais aussi la plus longue. Les notables, militaires et fonctionnaires préfèrent quant à eux la route de Panamá, en dépit de l'obligation de traverser l'isthme en voiture ou à cheval. Les difficultés de liaison vont redonner du crédit à l'idée de relier par un canal l'Altlantique et le Pacifique.

 

Et les Français dans tout ça ?

 

Environ 30.000 Français participent à la ruée vers l'or. On les surnomme «Keskidees» (déformation de «Qu'est-ce qu'ils disent ?») en raison de leur difficulté à comprendre la langue anglaise. Parmi eux des ouvriers au chômage, des nobles ruinés et d'anciens révolutionnaires des journées de Février et Juin 1848. Le gouvernement français organise même une loterie au bénéfice de 5.000 misérables dont il est trop heureux de débarrasser le pays.

 

La Californie étant encore dépourvue d'administration, les terrains et l'or qu'ils recèlent appartiennent au premier arrivant. Des villes généralement éphémères se multiplient dans la vallée du Sacramento. Les prospecteurs ne tardent pas à déchanter quand ils découvrent les conditions très éprouvantes de leur travail : de longues journées de labeur en plein soleil pour trouver quelques pépites. Bien peu s'enrichissent... Les seuls qui tirent profit de la ruée vers l'or sont les tenanciers de lupanars et de casinos ainsi que les camelots.

Les tonnages qui sortent de terre n'en sont pas moins conséquents : pas moins de 752 tonnes dans les neuf premières années, soit presque autant qu'au Brésil pendant tout le XVIIIe siècle.

 

 

Le mythe californien
 

À la fin de l'année 1848, on compte environ 4.000 orpailleurs dans les divers sites de prospection californiens et le territoire compte déjà 90.000 habitants. Les Mexicains et les Indiens, respectivement au nombre de 20.000 et 10.000, se retrouvent en minorité. L'année suivante, le nombre des orpailleurs se monte à 40.000 ; en 1850, ils sont 60.000 et en 1860 plus de 100.000.

La Californie devient dès 1849 un État de plein droit au sein des États-Unis d'Amérique. Dès 1851, elle frappe fièrement ses propres monnaies.

Aujourd'hui, l'or de Sutter est épuisé, mais la Californie continue de séduire tous les audacieux du monde entier. Berceau de l'électronique, elle produit plus de richesses que n'en ont jamais découvertes les anciens orpailleurs.

 

Triomphe de l'étalon-or

 

La découverte de l'or en Californie est précédée d'autres découvertes en Sibérie et suivie de nouvelles dans le désert du Nevada, en Australie ainsi qu'en Afrique australe, enfin sur les bords de la rivière Klondike, à la frontière entre le Canada et l'Alaska (29 ans après l'achat de ce territoire par les États-Unis à la Russie).

 

 

Au cours du XIXe siècle, la planète aura ainsi produit plus de 12.000 tonnes d'or, soit 6 fois plus qu'au XVIIIe siècle, 12 fois plus qu'au XVIIe et... 13 fois plus qu'au XVIe siècle en dépit de la découverte du Nouveau Monde (chiffres publiés par René Sédillot).

Cette abondance d'or entraîne l'éviction progressive du bimétallisme or-argent dans les échanges monétaires et porte un coup très dur à la tentative d'Union monétaire lancée par Napoléon III sous le nom d' Union latine.

Ainsi, en 1871, lorsque l'empire d'Allemagne crée le mark, sa nouvelle monnaie, il la gage exclusivement sur ses réserves d'or.

Commentaires (5)

KOUKLA
MA PETITE BALADE SUR TON JOLI BLOG POUR TE SOUHAITER UNE DOUCE JOURNEE .BISOUS DU DIMANCHE

http://POMMEREINETTE.centerblog.net


chezmaminou
merci de m'avoir visiter
bon dimanche je passes te souhaiter
puisqu'il pleut aujourd'hui, c'est au chaud que l'on va rester
je t'envoie d'énormes baisers d'amitiés
http://chezmaminou.centerblog.net


mumu
bonjour ma ptite Mimi,je vais bien à part ces rhumatismes qui m'empêchent de dormir ,vivement le printemps ,pourtant j'aime l'hiver mais si c'est pour souffrir ,je l'enlève du calendrier.Passe un bon dimanche en famille et gros bisouuuuuuuuuuuuuuuuuus.Ton amie.Mumu.
http://mamatus.centerblog.net


dinelou
Dans cette verte contrée, qui laisse percer le soleil,
A travers ces vallées, comme autant de merveilles,
Une jeune fée erre seule, son âme en tourments,
Elle s'inquiète, elle attend, des nouvelles patiemment.

Lorsqu'elle voit arriver, au loin, dans la prairie,
Une femme vêtue, d'une belle cuirasse,
La jeune fée s'approche, son coeur s'alourdit.
La messagère du coeur laisse la lettre et s'efface.

La jeune messagère, continue son chemin,
A travers le monde, sur son fier destrier.
Elle arrive dans un lieu, paysage escarpé.
Un endroit merveilleux, fait de glace en son ****.

Elle pénètre le château pour porter son message,
Elle pénètre dans un monde qui va laisser des traces.
La princesse des lieux, lui livre quelques pages,
La jeune messagère livre sa lettre et passe.

Et voilà qu'elle repart, à travers la prairie,
Elle entre dans la forêt aux couleurs enchantées,
Milles merveilles vrillent son coeur, déjà bien animé.
Elle repartira ivre de ces jolies magies.

Le seigneur des nains, accueille la demoiselle,
Avec beaucoup d'entrain, il attend des nouvelles.
La jeune femme s'exécute et lui donne son courrier,
Et enfin, elle repart, sur son fier destrier.

Mais sa monture a soif, elle s'arrête un instant,
Au bord de ce lac, qui luit au firmament...
Et oui, il fait nuit, elle s'accorde une pause,
Pour que son cheval et elle, à l'abri se reposent.

Lorsque la lune se couche et laisse place au soleil,
La jeune femme se révèle, bien plus belle qu'une rose.
De sa si pure beauté, une âme s'émerveille,
Mais elle ne la voit pas, elle pense à autre chose.

Elle repart à la hâte, vers sa nouvelle destination,
Elle continue à penser à ce qui la tracasse.
Elle traverse les montagnes et les marais aux lions,
Pour arriver enfin, chez les elfes à Orface.

Elle y rencontre le roi, qui non content de la voir,
Lui propose simplement de s'arrêter pour boire.
Et lorsqu'elle pénètre à l'abri des regards,
Dans l'immense château, elle croisa son regard.

L'elfe de ses yeux verts, dévisegea la belle,
La messagère et lui, ne savait quoi se dire,
Leurs âmes et leurs coeurs, à l'abri s'alanguirent.
Et sans se dire un mot, il savait qu'c'était elle.

Quelques jours plus tard, les deux amants s'enfuirent,
Pour vivre paisiblement leur plus belle idylle.
Leurs coeurs et leurs corps, se mêlent sur cette île,
Celle où le seul grand amour, n'en fini pas d'guérir...

petite lecture du soir kiss bonne nuit!
http://dinelou.centerblog.net


lesplusbeaucheval
coucou je té fait quelque chose de mal que tu n'est pas venu ou tu ma oublier
bonne soirée bisous
http://lesplusbeaucheval.centerblog.net


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