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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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La Grande Galerie, comme on la nommait au XVIIeme siècle, servait quotidiennement de lieu de passage, d’attente et de rencontres, fréquenté par les courtisans et le public des visiteurs.
Après la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-treize mètres le succès politique, économique et artistique de la France. Succès politique : les trente compositions de la voûte peinte par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-huit premières années de son gouvernement personnel, depuis 1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’antique. Prospérité économique : par leurs dimensions et par leur nombre, les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des miroirs, alors objets de grand luxe. Réussite artistique : les pilastres de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un modèle nouveau dit de « l’ordre français » ; créé par Le Brun à la demande de Colbert, il présente des emblèmes nationaux : une fleur de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs français.
Miroirs de la galerie des glaces
La Grande Galerie servait quotidiennement de lieu de passage, d’attente et de rencontres, fréquenté par les courtisans et le public des visiteurs. Elle ne fut le cadre de cérémonies qu’exceptionnellement, lorsque les souverains voulurent donner le plus grand éclat à des réceptions diplomatiques ou à des divertissements (bals ou jeux) offerts à l’occasion de mariages princiers. Le trône était alors installé sur une estrade tout au bout de la galerie, du côté du salon de la Paix dont l’arcade était fermée. Cependant la mise en scène du pouvoir atteint rarement un tel degré d’ostentation: ainsi le doge de Gênes en 1685 et les ambassadeurs de Siam (1686), de Perse (1715), de l’Empire ottoman (1742) eurent-ils à traverser toute la galerie, sous les yeux de la Cour massée de chaque côté sur des gradins ! Il y eut aussi les fêtes du mariage du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV en 1697, du fils de Louis XV en 1745 et enfin le bal masqué pour le mariage de Marie-Antoinette et du Dauphin, futur Louis XVI, en mai 1770… C’est également ici que fut signé le 28 juin 1919 le traité de Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale. Depuis, les présidents de la République continuent à y recevoir les hôtes officiels de la France.
La Galerie des Glaces a été restaurée en 2007 grâce au mécénat de compétences de la société Vinci, Grand Mécène du Ministère de la Culture et de la Communication.
Chef-d’œuvre de Versailles, la galerie des Glaces mesure 73 m de long, 10,50 m de large et 12,30 m de haut. Ses 17 fenêtres, ouvrant sur le jardin, répondent à 17 arcades ornées de miroirs