>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
18 février 1859
La présence française au Viêt-nam remonte au XVIIe siècle et à l'époque du roi Louis XIII, avec l'arrivée des premiers missionnaires. Ces derniers, des jésuites, s'implantent dans la péninsule pour la simple raison que c'est la seule partie de l'Asie encore disponible (les missionnaires espagnols et portugais sont déjà très présents dans les autres parties de l'Extrême-Orient).
Les Vietnamiens se montrent réceptifs à la christianisation et dès 1658, on compte dans le pays pas moins de 300.000 catholiques. Le père jésuite Alexandre de Rhodes donne aux Vietnamiens un alphabet inspiré de l'alphabet romain, le quoc ngu, en remplacement des idéogrammes chinois.
Beaucoup plus tard, le 28 novembre 1787, soit à la veille de la Révolution française, Monseigneur Pigneaux de Béhaine, évêque in partibus d'Adran, fait signer au roi Louis XVI un «petit traité de Versailles» par lequel la France s'engage à soutenir un prince local, Nguyên Anh.
En échange, elle obtient le monopole du commerce extérieur et deux ports, Tourane et Poulo-Condor. Ces modestes établissements apparaissent comme l'amorce d'une revanche sur les Britanniques qui tiennent les Indes voisines.
Monseigneur Pigneaux de Béhaine, devenu vicaire apostolique de Cochinchine, se voue corps et âme à son pays d'adoption. Il modernise la flotte de son protecteur, le prince Nguyên Anh, et fait venir trois navires et un corps de troupe pour le soutenir. Cela lui vaut de belles funérailles de la part des Vietnamiens lorsqu'il meurt, en 1799.
En 1801, Nguyên Anh est chassé par une révolte et se réfugie à Bangkok. Mais il reconquiert son trône avec l'appui des jésuites français, de leurs «engagés volontaires» et de leur flotte. L'année suivante, il se proclame empereur de l'ensemble du pays sous le nom de Gia Long. Huê est confirmée comme capitale de ce que l'on nomme désormais Viêt-nam.
La lune de miel entre Français et Vietnamiens ne dure pas.
Après la mort de Gia Long en 1820, ses successeurs adoptent une politique isolationniste et en viennent à persécuter les catholiques. Louis-Philippe 1er prend prétexte de ces persécutions pour bombarder Da Nang en 1847. Et lorsque surviennent de nouveaux massacres de chrétiens à l'initiative de l'empereur Tu Duc, l'empereur Napoléon III en profite pour lancer une entreprise de conquête.
Le corps expéditionnaire français s'empare d'abord du port de Tourane, aujourd'hui Da Nang. Mais il se heurte à l'hostilité de la population et renonce à marcher sur la capitale de l'Annam, Hué. C'est ainsi que l'amiral Rigault de Genouilly se retourne vers le sud et occupe Saigon. Pour la France, c'est l'amorce d'une colonisation fructueuse de près d'un siècle.
Par le traité de Saigon du 5 juin 1862, les Français imposent à l'empereur du Viêt-nam la cession de Saigon et de la Cochinchine, le grenier à riz du Viêt-nam. Ils obtiennent aussi une indemnité, des facilités commerciales et des garanties pour les chrétiens.
Le Viêt-nam devient un protectorat de fait et certains, en France, y voient l'amorce d'un nouvel empire colonial et une base de départ vers la Chine. Peu après, le 11 août 1863, le gouvernement de Napoléon III instaure un protectorat sur le Cambodge voisin et finalement annexe toute la Cochinchine (le sud du Viêt-nam) en 1867.
À Paris, certains responsables songent à utiliser la Cochinchine comme base de départ pour une implantation commerciale et, qui sait ..., militaire en Chine du sud.
coucou
mimi
passe une bonne journée
sous la plui ou le soleil
pour moi
gros bisous
http://lesplusbeaucheval.centerblog.net
Ecrire un commentaire