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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Guerre de cent ans - Batailles - Azincourt -

Publié à 15:58 par acoeuretacris Tags : guerre de cent ans bataille azincourt
Guerre de cent ans - Batailles - Azincourt -

 

En 1337, prétextant de ses droits à la couronne de France en tant que descendant direct de Philippe IV le Bel par sa mère Isabelle de France, le roi d’Angleterre Edouard III rompait l’hommage lige prêté pour la Guyenne au roi de France Philippe VI , premier souverain de la branche de Valois, dont il contestait la légitimité. Les hostilités engagées peu après entre la France et l’Angleterre devaient se prolonger, avec des intermèdes de paix, jusqu’en 1451, d’où l’appellation de Guerre de Cent Ans.

 

Azincourt

 

 

Village de l’Artois.

Bataille célèbre perdue par les Français devant les Anglais, le 25 octobre 1415. Henri V d’Angleterre, qui vient de prendre Harfleur, mais fuit vers Calais devant la menace de forces françaises supérieures en nombre, a passé la nuit à Maisoncelle en Artois. L’armée française cherche à lui cou­per la retraite en se postant près d’Azin­court, entre deux bois touchant l’un à Azincourt, l’autre à Tramecourt. La terre est grasse et imprégnée de pluie, la place est étroite pour une armée qu’on évalue à une quarantaine de milliers d’hommes, dont beau­coup sont à cheval. Car l’élite de la chevale­rie française est là, avec les plus grands feuda­taires du royaume et plusieurs princes du sang. Le commandement est assumé par le connétable d’Albret, assisté de Boucicaut et d’Antoine, duc de Brabant. Hélas t dès le départ les Français ne songent qu’à agir à leur guise ou à suivre leurs seigneurs parti­culiers. Tous se bousculent pour occuper le premier rang. Lorsque les Anglais les attaquent avec leurs archers, ils sont inca­pables de se servir de leurs bras. En outre, ils s’enlisent dans la boue avec leurs arme­ments trop lourds. Les derniers rangs ne sont pas à même de venir en aide aux premiers. Ayant déchargé leurs arcs et tué beaucoup de monde, les Anglais se servent de leurs épées et de leurs haches. Une charge de cavalerie achève le travail. Dépourvue de commande­ment, l’arrière-garde française, après avoir fait mine de résister, s’enfuit. Les Anglais renoncent à poursuivre les fuyards : ils ont déjà tant de prisonniers depuis le début de la bataille, qu’ils ont dit en massacrer la plupart pour surveiller le reste.

 

 

Parmi les morts, 6 000 ou 7 000 environ du côté français, on trouve le connétable, le duc d’Alençon, le duc de Brabant, le duc de Bar, le comte de Nevers ; parmi les captifs, le duc de Bourbon et surtout Charles, duc d’Orléans, premier prince du sang. Les conséquences d’Azincourt sont considérables invasion d’une France déjà affaiblie par la querelle des Armagnacs et des Bourguignons ; disparition d’une très grande partie de sa noblesse et de beaucoup de ses soldats ; fin de l’utilisation excessive et maladroite des armements lourds par une certaine chevale­rie présomptueuse et indisciplinée.