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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Crécy
A Crécy-en-ponthieu, ville de la Somme. Le 26 août 1346, Philippe VI essuie près de cette localité une sanglante défaite devant les troupes d’Édouard III d’Angleterre.
L’armée anglaise s’est solidement retranchée au haut des pentes avoisinant Crécy, afin de faire face à l’armée française, forte de 50 000 hommes, qui la suit depuis la vallée de la Seine. Les hommes de pied de Philippe VI sont épuisés par leur marche forcée. Envoyé en reconnaissance près de l’armée anglaise, le capitaine Le Moine de Bâle constate que celle-ci manque de vivres et conseille à son roi d’attendre au lendemain. Peut-être, estime-t-il que les Anglais pressés par la faim seront contraints de quitter leur position de force. Mais son avis n’est pas suivi. La cavalerie française brûle d’en découdre et Philippe n’ose pas l’en empêcher.
Les Anglais possèdent des canons qui auraient fait à cette occasion leur première apparition publique en Occident. Mais ce sont leurs archers qui accomplissent toute la besogne. Les charges de la cavalerie française se brisent toutes contre des murs de flèches meurtrières ; les archers et arbalétriers du camp français, génois pour la plupart, et excellents, ne peuvent intervenir efficacement. Le roi de Bohême, Jean de Luxembourg l’Aveugle, qui a fait lier son cheval à celui de son écuyer pour être plus sûr de trouver les Anglais au bout de sa lance, est tué en un lieu où s’élève maintenant la « croix du roi de Bohême ».
1 500 chevaliers français, plusieurs milliers de gens de pied connaissent le même sort, car les Anglais ne prennent pas à rançon. Philippe VI a eu deux chevaux tués sous lui quand le comte de Hainaut finit par le convaincre. de quitter le champ de bataille. C’est la première grande bataille de la guerre de Cent Ans. Elle n’entraînera pas autant de catastrophes que Poitiers ou Azincourt, mais la prise de Calais, tête de pont d’une valeur inestimable, en est la conséquence directe.
Combat des Trente
A la mort du duc de Bretagne, Jean III (le 30 avril 1341), faute d’héritier direct, deux compétiteurs se présentèrent pour recueillir sa succession : Jean de Bretagne, comte de Montfort et Charles de Blois. Bientôt, la Bretagne se trouva partagée en deux camps. La France ayant prit le parti de Charles de Blois, l’Angleterre se déclara pour Jean de Montfort, et alors commença la guerre de succession de Bretagne qui ne devait se terminer qu’au traité de Guérande, en 1364, par le triomphe de Jean de Montfort.Dès le début de la lutte, Ploërmel fut soumis par Jean de Montfort. Josselin, au contraire, resta fidèle à Charles de Blois ; de sorte qu’en 1351 une garnison anglaise, commandée par Bembro, sévissait à Ploërmel et qu’une garnison bretonne, commandée par Jean de Beaumanoir, occupait Josselin.
Indigné d’un pareil état de choses, Beaumanoir s’en fut trouver Bembro : "Il faut en finir avec cette façon de tourmenter de la sorte le peuple [...]. Que Dieu soit juge entre nous ! Que chacun de nous choisisse trente champions pour soutenir sa cause.On verra de quel côté est le droit...". Puis on convient du nombre de combattants : trente de chaque bord ; du lieu de la rencontre : le chêne de Mie-Voie, à moitié route entre Ploërmel et Josselin ; et enfin de la date : le samedi 26 mars 1351.
Beaumanoir choisit d’abord neuf chevaliers, puis vingt écuyers, tous des meilleures familles de Bretagne. Dans le camp adverse il en allait autrement. Bembro n’avait pu trouver trente champions anglais. Il s’était vu obligé d’y adjoindre six aventuriers allemands et quatre bretons du parti de Montfort. Après avoir parlementé quelque temps sur le terrain, les deux troupes reculèrent chacun de leur côté, mais en faisant face, de manière à laisser entre elles un espace libre. Puis à un signal donné, elles se ruèrent l’une sur l’autre. Les Bretons, dans cette journée, ne perdirent semble-t-il que trois des leurs : Jean Rousset, Geoffroy Moëlon et Geoffroy Poulart. Du côté des Anglais, il y aurait eu, selon Froissart, une douzaine de morts, dont le chef Bembro.
Telle fut la bataille des Trente, qui eut un retentissement considérable en Bretagne, et même en France et en Angleterre.
En 1337, prétextant de ses droits à la couronne de France en tant que descendant direct de Philippe IV le Bel par sa mère Isabelle de France, le roi d’Angleterre Edouard III rompait l’hommage lige prêté pour la Guyenne au roi de France Philippe VI , premier souverain de la branche de Valois, dont il contestait la légitimité. Les hostilités engagées peu après entre la France et l’Angleterre devaient se prolonger, avec des intermèdes de paix, jusqu’en 1451, d’où l’appellation de Guerre de Cent Ans.
Azincourt
Village de l’Artois.
Bataille célèbre perdue par les Français devant les Anglais, le 25 octobre 1415. Henri V d’Angleterre, qui vient de prendre Harfleur, mais fuit vers Calais devant la menace de forces françaises supérieures en nombre, a passé la nuit à Maisoncelle en Artois. L’armée française cherche à lui couper la retraite en se postant près d’Azincourt, entre deux bois touchant l’un à Azincourt, l’autre à Tramecourt. La terre est grasse et imprégnée de pluie, la place est étroite pour une armée qu’on évalue à une quarantaine de milliers d’hommes, dont beaucoup sont à cheval. Car l’élite de la chevalerie française est là, avec les plus grands feudataires du royaume et plusieurs princes du sang. Le commandement est assumé par le connétable d’Albret, assisté de Boucicaut et d’Antoine, duc de Brabant. Hélas t dès le départ les Français ne songent qu’à agir à leur guise ou à suivre leurs seigneurs particuliers. Tous se bousculent pour occuper le premier rang. Lorsque les Anglais les attaquent avec leurs archers, ils sont incapables de se servir de leurs bras. En outre, ils s’enlisent dans la boue avec leurs armements trop lourds. Les derniers rangs ne sont pas à même de venir en aide aux premiers. Ayant déchargé leurs arcs et tué beaucoup de monde, les Anglais se servent de leurs épées et de leurs haches. Une charge de cavalerie achève le travail. Dépourvue de commandement, l’arrière-garde française, après avoir fait mine de résister, s’enfuit. Les Anglais renoncent à poursuivre les fuyards : ils ont déjà tant de prisonniers depuis le début de la bataille, qu’ils ont dit en massacrer la plupart pour surveiller le reste.
Parmi les morts, 6 000 ou 7 000 environ du côté français, on trouve le connétable, le duc d’Alençon, le duc de Brabant, le duc de Bar, le comte de Nevers ; parmi les captifs, le duc de Bourbon et surtout Charles, duc d’Orléans, premier prince du sang. Les conséquences d’Azincourt sont considérables invasion d’une France déjà affaiblie par la querelle des Armagnacs et des Bourguignons ; disparition d’une très grande partie de sa noblesse et de beaucoup de ses soldats ; fin de l’utilisation excessive et maladroite des armements lourds par une certaine chevalerie présomptueuse et indisciplinée.