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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Jeux Olympiques
Origines, histoire
Attribuée aux dieux et aux héros grecs, la création des Jeux olympiques relève de plusieurs légendes, dont celle qui conte qu’Héraclès, après avoir détourné le fleuve Alphée, aurait organisé avec ses quatre frères une course dont il couronna le vainqueur d’une branche d’olivier.
Origine des Jeux olympiques
La création officielle des Jeux remonterait à 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d’Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l’origine.
C’est d’ailleurs à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de jeux Olympiques consécutifs).
L'Héraïon, sanctuaire d'Héra édifié vers 600 avant J.-C. à Olympie, en Élide (Péloponnèse). (Kutxa)
En 884 avant J.-C. des guerres ravagent le petit royaume d’Élide, ou se situe Olympie, le « pays des sources », située dans une plaine de l’ouest du Péloponnèse.
Élide, est désemparé devant ces conflits permanents et va consulter la pythie de Delphes. Celle-ci lui déclare que la colère des dieux ne pourra être calmée qu’à la condition que des jeux Olympiques soient organisés. De retour à Olympie, Iphitos réussit à convaincre Lycurgue, le puissant chef de l’armée de Sparte, d’autoriser la tenue des Jeux.
Jeune femme spartiate s'entraînant à la course. Les Lacédémoniennes étaient aussi sportives que les garçons, contrairement aux jeunes filles grecques (Vers 550-520 avant notre ère, British Museum, Londres) . (Mary Harrsch)
Olympie devient alors un territoire neutre, interdit à toute armée pendant la durée des Jeux, et dans le même temps un territoire sacré, reconnu comme tel par toutes les cités grecques. C’est ainsi que les jeux Olympiques prennent vie, par la création d’une institution sportive avec ses lois et ses règles.
Le cadre des jeux Olympiques antiques
Olympie est un sanctuaire dépendant de la ville d’Élis, ou seuls résident les prêtres chargés des cultes. Ceux-ci gardent les temples et les trésors car l’enceinte sacrée qui protège le bois sacré, l’Altis, renferme plus de 3 000 statues et de nombreuses richesses, dont la célèbre statue chryséléphantine (en or et en ivoire) de Zeus, l’une des Sept Merveilles du monde, œuvre de Phidias, le fameux sculpteur.
Tête de Zeus trouvée à Olympie (Vers 490 av. notre ère. Musée archéologique d'Athènes). (Kutxa)
Toutes les cités grecques ou colonisées par les Grecs participent à ces compétitions qui symbolisent l’unité de la nation hellénique. La trêve olympique fait déposer les armes aux combattants, qui se retrouvent dans l’hippodrome et le stade. Seuls les citoyens grecs sont admis à concourir ; en revanche les esclaves, les « barbares » (étrangers) et les condamnés sont exclus de la compétition.
L’organisation des Jeux olympiques
Les Jeux débutent avec le sacrifice de bœufs aux cornes dorés au temple de Zeus. Leurs entrailles sont brûlées à l’encens sur l’autel.
Arrivés devant la statue de Zeus, les athlètes se prosternent et prêtent serment de lutter loyalement. La flamme, allumée par des jeunes filles vierges, va brûler durant les cinq journées que durent les Jeux.
Les concurrents sont nus.
Médaillon ornant le fond d'une coupe attique. Il s'agit ici d'un haltérophile ou d'un personnage s'entraînant au saut (510 av. notre ère, Musée du Louvre, Paris) . (Mary Harrsch)
Il y a des épreuves réservées aux enfants et aux adolescents, qui s’affrontent à la course à pied, à la lutte et au pugilat.
Les épreuves réservées aux adultes comprennent trois courses à pied, la lutte, le pugilat.
C’est le quatrième jour qu’ont lieu les courses de chars, les courses à cheval, le pentathlon (course, saut, lutte, javelot, disque) et la course en armes.
Amphore à couvercle. L'image, des lanceurs de disque et de javelot, est enfermée dans un tableau délimité par une frise (Ve siècle avant notre ère, Musée du Louvre, Paris). (Wallyg)
La clôture des Jeux donne lieu à la remise des couronnes de feuilles d’olivier coupées avec une faucille d’or dans le bois sacré, l’Altis, qui aurait été planté, raconte la légende, par Héraclès lui-même. Les athlètes primés reçoivent en outre un bandeau en laine rouge pour les cheveux. Une palme, symbole de la victoire, sera plus tard ajoutée à ces attributs. Les cérémonies s’achèvent par un sacrifice à Zeus.
Le héros reçoit une pension exempte d’impôts et on élève dans sa ville une statue à son effigie dans un lieu public.
Le premier marathon de l'histoire
En 490 avant notre ère, la plage de Marathon est baignée d'une eau sanglante. Les Perses sont vaincus et plus de 6 000 soldats gisent sur le rivage. Les Grecs ont seulement perdu 200 hommes. Les hoplites victorieux chargent Philippidès de couvrir au pas de course les 40 kilomètes qui séparent Marathon d'Athènes pour annoncer la victoire.
Le coureur de Marathon annonçant la victoire. ( Musée du Louvre, Paris) . (Wallyg)
Ayant délivré son message, Philippidès s'écroule, mort d'épuisement. L'épreuve sportive du marathon (42,195 kilomètres), introduite aux Jeux olympiques en 1896, rend hommage à cet exploit.
Dérives et fin des jeux Olympiques de la Grèce antique
Les jeux Olympiques de l’Antiquité grecque ne furent pas le « paradis perdu » que l’on évoque souvent.
Il y eut des tricheurs ; des mécènes ne craignirent pas d’acheter des écuries avant les épreuves et de prendre des étrangers dans les équipes de leurs cités ; des athlètes également tentèrent de se doper, notamment en mangeant à l’excès de la viande ou en buvant des philtres. Autant de faits qui ne sont pas sans évoquer la triste réalité de notre sport moderne.
Athlètes s'entraînant au jeu de balle. Les entraînements se tenaient dans une partie du gymnase appelée la palestre (Vers 510 avant notre ère, Musée archéologique d'Athènes). (Kutxa)
La fameuse trêve olympique, elle-même, ne fut pas toujours respectée :
Athlètes luttant (Vers 510 avant notre ère, Musée archéologique d'Athènes) . (Kutxa)
La décadence des Jeux Olympiques commença donc avec des affaires de corruption. Plus tard, la civilisation grecque subit les influences de ses colonisateurs macédoniens puis romains jusque dans le programme olympique : les combats de gladiateurs, la lutte contre les fauves apparaissent et la durée des Jeux s’allonge, allant jusqu’à six mois.
Dédiés aux dieux multiples de la religion grecque, les Jeux ne résisteront pas au dieu unique des chrétiens.
C’est l’empereur Théodose Ier, converti au christianisme et fortement influencé par saint Ambroise, évêque de Milan, qui décidera de les interdire purement et simplement en l’an 392 de notre ère.
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