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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Les ouvriers qui fabriquent des sabots sont appelés sabotiers. La fabrication portait le nom de sabotage autrefois. Encore au siècle des Lumières, des sabotiers travaillent au sein des forêts à proximité des coupes et vivent dans des huttes ou loges où sont installés leurs modestes ateliers. Ces cabanes rudimentaires disposent parfois d'ouvertures au sommet ou de facilité d'éclairage. Cette sommaire industrie forestière disparaît avec le désenclavement routier : les sabotiers s'installent dans les villages voisins ou migrent vers les villes.
À partir de 1854, le terme de saboterie s'impose pour désigner les modes de fabrications artisanales ou industrielles des sabots. La mécanisation des saboteries intervient après la Grande Guerre.
Dans les Ardennes belges
Les sabotiers ardennais étaient autrefois spécialisés : les planeurs façonnaient l'extérieur du sabot et les creuseurs réalisaient l'intérieur. Le bois était toujours travaillé vert. Le retrait ou rétraction du bois comptait pour la pointure. Le maintien du sabot se faisait avec une lanière, ou bride, généralement en cuir.
Une première ébauche grossière était donnée par le sabotier, ou, plus fréquemment, par de jeunes apprentis. Ce travail était réalisé à la hachette de sabotier et à l'herminette, outil à lame recourbée et à manche court.
Dès ce moment, on déterminait le sabot droit du gauche (écorce vers le haut du sabot). Le cœur était soigneusement enlevé pour éviter que le sabot ne se fendille en séchant. Sur l'établi du "planeur", le sabot prenait forme grâce au paroir, plutôt appelé plane en Belgique. Il s'agit d'une grande lame amovible permettant de finaliser l'ébauche. Le talon était fignolé à l'aide d'une talonnière puis l'extérieur du sabot était lissé au racloir, généralement un morceau de vieille lame de scie dont on aiguisait le dos.
Paroir
Puis venait l'intérieur, réalisé par le creuseur. Après avoir calé les sabots sur son établi, nommé cotche en wallon, il se servait, pour évider le sabot, d'une gouge, puis d'une vrille (ou amorçoir, ou encore tarrière) et de cuillers de différentes tailles. Pour dégager la semelle sur sa face intérieure et pour l'aplanir, il utilisait le boutoir. Les ruines et la grateresse permettaient de parfaire les contours intérieurs. La pointure était vérifiée à l'aide d'une jauge. Dans certains lieux, le séchage sur un séchoir à claies suspendu sur un feu de copeaux donnait la couleur au sabot. Ailleurs, pour les sabots de cérémonie, on utilisait une teinture. Le fleuriste réalisait la finition de ces sabots (appelée fleurissage) à l'aide de rainettes. Les dessins ou motifs étaient appelés fleurs, même s'ils représentaient tout autre chose. Puis venait éventuellement le vernissage. À deux, les sabotiers fabriquaient normalement par jour 25 paires de sabots préalablement ébauchés et non fleuris.
Outils du creuseur
En Ardenne, la fabrication de sabots commença au début du XIXe siècle, initiée très probablement par des déserteurs français fuyant la conscription napoléonienne. Cette activité se développa considérablement au cours de ce siècle et au début du siècle suivant. À titre d'exemple, en 1910, année de la production maximale en temps de paix, 70% des hommes adultes du village de Porcheresse fabriquaient des sabots, à temps plein ou à temps partiel. Après la première guerre mondiale, les premières machines apparurent dans la région. Elles se perfectionnèrent progressivement, mais ne furent utilisées que dans peu d'endroits, comme Awenne. Au final, on utilisait généralement des machines à copier : un sabot terminé était placé d'un côté de la machine ; le sabotier en suivait les contours avec une tige métallique. Cette tige était couplée à une fraise qui reproduisait sur une pièce de bois, grossièrement tournée au préalable, les formes du sabot utilisé comme modèle.
Machine à copier
Haut-perche dans l'Orne
Louis-François Pinagot né en 1798 et mort en 1876 est un modeste sabotier de la Haute-Fresne, près de la forêt de Bellême, dont l'historien Alain Corbin a tenté de reconstituer la vie. Faisant appel aux experts des trois petits musées du sabot perchois, l'auteur a décrit l'état de l'art sabotier vers 1840.
Les sabotiers du canton de Bellême travaillent un bois vert. L'essence la plus demandée par le marché est le hêtre, accessoirement le bouleau. Le sabotier Pinagot tire l'ébauche d'un sabot d'une bille ou pelote de hêtre. Le tronc est divisé en quartier au moyen d'un coin, large de 12 à 15 cm et de faible épaisseur. Le cœur du bois est évité pour que le sabot ne se fende en séchant. Le sabotier a deux établis qui se font face dans sa loge. Cette loge ou atelier à son domicile villageois est éclairée et toujours chauffée par un feu de bois de copeaux afin de fumer les sabots. Le premier établi sert à ébaucher et à parer l'extérieur du sabot, le second établi permet de l'immobiliser pendant le creusage.
Trois temps, celui du tailleur, du creuseur et du pareur, représentés ici par le même artisan, pour la fabrication des lourds sabots couverts, à coussins ou à brides couvrantes se distinguent traditionnellement :
1. Taille : bûcher consiste à donner à la bûche l'apparence d'un sabot. En neuf coups de doloire sur le billot, avec les gestes mesurés d'un maître sabotier, l'extérieur est dégrossi et la semelle relevée. Les cambrures sont esquissées avec l'herminette (l'assot) à lame courbe et à tranchant perpendiculaire à l'axe du manche.
Doloire
2. Creusement, étape toujours délicate : le sabot ébauché est fixé à la creuse du second établi. La vrille (vreille) débute le trou dans la partie découverte. Puis un trou oblique est percée dans la partie couverte. Les deux cavités sont agrandies par des cuillères tranchantes, puis réunies en faisant éclater le bois des interstices. Le creusement de l'avant du sabot est amorcé jusqu'atteindre le pointure à un pouce en retrait. La rouanne, lame métallique courte et recourbée, encastrée dans un manche en bois, assure la première finition par un râclage de l'intérieur du sabot.
Rouanne
3. Parage : À l'aide d'un paroir, longue lame munie d'un crochet de fer à l'extrémité opposée au manche qui est fixé par un anneau à l'établi, la semelle est dressée, les bords façonnés, ainsi que le dessus et le talon. Une paire de sabot est assemblée. Une paire de sabot est formée et marqué d'un même signe identifiant. La finition gomme les aspérités extérieures au paroir, intérieures à la rouanne, puis un arrondissement des angles encore saillants est mené au dégageoir. La décoration peut être sommaire, avec un marqueur identitaire enjolivé, pour des sabots d'usage quotidien ou compliquée à l'envi. Une percette forant un trou permet d'assembler la paire avec un lien.
Paroir
La durée du séchage à l'abri du vent, des courants d'air ou des chocs thermiques dans la loge perpétuellement chauffée est estimée entre trois à cinq mois. Des sabots peuvent perdre la moitié de leur masse et réduire en volume et en dimension. mais cette perte dimensionnelle est estimée préalablement par le maître sabotier.
Dans les montagnes vosgiennes
Le sabotier est encore souvent durant l'entre-deux-guerres essentiellement un paysan en bonne saison et un sabotier en morte saison agricole, ainsi les cultivateurs-sabotiers Sonrel de Coinches et de Saint-Léonard. Les outils affûtés avec minutie à la meule et ses procédés artisanaux le prouvent. Quatre opérations sont distinguées traditionnellement dans la vallée de la Haute Meurthe : obtention de la prime ébauche, le façonnage de l'ébauche, l'évidage et la finition intérieure et extérieure du sabot, opération de plus en plus précise et fines, en dehors de la décoration et du perçage, de l'assemblage par paires et de la mise en rang à la baguette.
1. Le sabotier (lo sabotié) choisit les parties des troncs allant jusqu'aux premières branches. Celles-ci sont coupées en portions cylindriques, de façon à ce que la hauteur corresponde à une longueur ou pointure de sabots, soit 20-35 cm. Ces blocs ou rondelles sont mesurés en pouces ou en fractions de pouces, puis classés. Les blocs sont divisés en quartiers avec des coins et une masse. Les quartiers sont d'abord taillés avec la hachette du sabotier (enne hetca) sur un bloc de bois très épais et massif, le billot (lo butca), qui est maintenu par des dispositifs de câlage à l'aide de trois pieds si l'effet d'inertie de sa taille et son enfoncement n'est pas suffisant.
2. La forme se dégage de façon grossière car la hachette a un taillant large. L'emploi de l'herminette (enne hwé) donne une ébauche aux contours réguliers. Le façonnage externe est réalisée ensuite au paroir (lo pyan), qui est un sabre ou une grande lame coupante fixée à une extrémité par un anneau sur l'établi nommé la chèvre (lè tchieve) et muni à l'autre extrémité d'une poignée de manœuvre. L'herminette permet de réaliser les premières incisions sur la semelle, elle préfigure le talon, et amorce la cavité sur le dos.
3. L'évidage est réalisé sur un autre établi évidé en son milieu (l'encoche, lo foroé). Il est possible d'y coincer avec des coins de chênes les deux sabots ébauchés. Le sabot droit se place à gauche, le sabot gauche à droite. Les parties supérieures de l'ébauche sont creusées en deux endroits avec la tarière (li uvyo). Les trous sont aggrandis avec la gouge (la cuillère, lè los). La percée vers l'avant est réalisée avec la tarière, puis agrandies par des cuillères de calibres différents. La cavité arrière est creusée puis façonnée avec un outil adapté le boutoir (le botoé). Le logement de l'avant-pied est creusé avec finesse par la rouanne.
4. Les arêtes vives sont abattues au débordoir, véritable double rasoir, parfois confectionné de bric et de broc avec deux vieux rasoirs. L'extérieur est lissé au racloir, qui n'est souvent qu'un morceau d'une vieille faux. Des couteaux aux tailles variées permettent de rajouter des fioritures décoratives.
Debordoir
Chaque paire de sabot est unie par un bout de fil de fer car chaque sabot est percé sur le côté interne d'un petit trou à l'aide d'une percette.
Finissage: Le sabot terminé était séché semelle vers la haut, en été au soleil, durant une pleine journée ou semelle vers le bas, en hiver sur le four. La plupart des sabots sont noircis avec du noir à sabots. L'ultime conditionnement est la mise en paquet, assemblage d'une douzaine ou d'une dizaine de paires de sabots à l'aide d'une longue baguette de bois. Facilement rangeables dans un appentis, les paires de sabots sont livrées aux marchands, distribuées au colporteurs ou vendues par le sabotier.
merci ma mimi je le fais avec bonheur pour toute les mamans
bon apres midi ma douce amie de coeur a tantot
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passe une bonne soiree mimi je te fais de gros bisous
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c'est vraiment un art de faire des sabots comme ca, il faut aimer travailler dans le bois
bonne soirée ma superbe mimi
ma journée s'est tres bien passer avec du beau soleil mais l'orage est annoncer
enorme bisous ma douce
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Kikoo
Je passe te souhaiter une bonne journée
Gros bisous
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Coucou Mimi
Me voila de retour après un excellent week end auprès de mes filles et mes petits enfants.
Ces quelques jours avec eux n'était que du bonheur.
Non le poême n'est pas de moi , je ne suis pas assez douée pour écrire des poêmes hihi.
Je te souhaite un bon mardi.
Bisous.
****************#***************** BONJOUR
???
jê †ê §ðµhåï†ê µñê ßðññê jðµrñêê
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**** ************####**************sur cette petite
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** *** ***********#****##**********et douce note musicale
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*** *************#*****#**********je passe te souhaitér
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* ***************#####************une bonne et agreable journèe
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*** *************#******##********et toute mes pensèes
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********#####**#****************pour quelle ne soit que douceur
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****##**********#*************** et bonheur
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*** *** #********#**************** une cargaison de note d 'amitiè
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********#####****************** sur une partition de tendresse
*************BISOUS***********
http://chouky39.centerblog.net
hello c est en cette journee ou le temps est ien gris ici je dirais meme sous la pluie que je viens pour te souhaiter une merveilleuse journee je te fais de gros bisous
http://cheznefertiti.centerblog.net
Par hasard sur ton blog. cet article m'intéresse beaucoup car pendant l'exode, à Lusanger nous avions à proximité un sabotier et avec ma soeur nous passions beaucoup de temps à le regarder travailler. Il avait une machine à copier.
On nous avait acheté des sabots avec une lanière en cuir sur le dessus. On mettait des chaussons à l'intérieur, et, à l'école, on retirait nos sabots en entrant et nous étions tous en chaussons.
http://mimi1931f.centerblog.net
COUCOU MIMI..........PETITE VISITE AMICALE SUR TON JOLI BLOG.BISOUS DU LUNDI
http://pommereinette.centerblog.net
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