Acteurs - Louis de Funès -

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Acteurs - Louis de Funès -

 

Louis de Funès, acteur aux films cultes


Louis de Funès est né Louis Germain David de Funès de Galarza, le 31 juillet 1914 à Courbevoie en France. L'acteur, scénariste et réalisateur français est décédé le 27 janvier 1983 à Nantes. Louis est le troisième enfant de Carlos Luis de Funès de Galarza et de Léonor Soto Reguera, un couple arrivé d'Espagne dix ans plus tôt, en 1904, après que son père avait enlevé sa mère parce que la famille de celle-ci s'opposait à leur union. Son père, un personnage un peu fantasque qu'il a peu connu, s'improvise négociant en perles et en bijoux.


Sa mère, très présente, lui donne ses premières leçons depiano à l'âge de 5 ans. C'est un enfant turbulent et peu assidu à l'école. À 16 ans, il entre à l'École Professionnelle de la Fourrure puis à 18 ans, il s'inscrit à l'École Technique de Photographie et de Cinéma (devenue Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière), mais n'y reste pas longtemps. Il enchaîne les petits boulots, dessinateur industriel, aide comptable ou étalagiste, mais il finit toujours par se faire renvoyer. En 1936, il épouse sa première femme, Germaine Louise Élodie Carroyer. Un enfant naît de cette union, mais le couple se sépare très vite. Quelques années plus tard, il épouse Jeanne Barthélemy qui sera sa deuxième et dernière épouse. Elle lui donnera, en 1944, un deuxième fils, Patrick, et en 1949 un troisième fils, Olivier, qui tiendra quelques rôles au côté de son père au cinéma comme au théâtre. Jeanne est la nièce de la comtesse de Maupassant et demeure dans le château de Clermont au Cellier, dans lequel Louis est resté jusqu'à sa mort en 1983. L'année de son mariage, il met à profit les leçons de piano de sa mère et se fait engager comme pianiste de bar, où il touche un cachet de misère.


Il s'inscrit au Cours Simon, en 1942 et commence à faire de la figuration dans des films et à jouer des seconds rôles au théâtre. En 1953, la pièce « Ah ! les belles bacchantes »,de Robert Dhéry, lui vaut un grand succès et contribue à le faire connaître pendant les deux années de représentations. Il entame alors une longue carrière théâtrale. Il débute réellement sa carrière au cinéma dans l'adaptation de « Ah ! Les belles bacchantes»,


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puis dans Le « Mouton à cinq pattes » d'Henri Verneuil face à Fernandel


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et dans « Poisson d'avril » de Gilles Grangier face à Bourvil.


En 1956, il joue l'épicier Jambier dans « La Traversée de Paris » de Claude Autant-Lara, face à Jean Gabin et Bourvil : une prestation de quelques minutes.


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En 1957, Maurice Regamey lui offre son premier rôle principal dans « Comme un cheveu sur la soupe ». Son interprétation lui vaut le Grand Prix du Rire.


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La même année, il est la tête d'affiche de « Ni vu... Ni connu... » d'Yves Robert,


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puis en 1958 dans « Taxi, Roulotte et Corrida » d'André Hunebelle. En 1959, il débute « Oscar » une pièce de Claude Magnier avec Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo. En 1963, il retrouve la tête d'affiche au cinéma avec « Pouic-Pouic »,un film adapté de la pièce qu'il avait écrite en 1952 En 1967,


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Louis sera à nouveau la tête d'affiche dans l'adaptation cinématographique de la pièce « Oscar », réalisée par Édouard Molinaro.


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Jean Girault le choisit pour la série des Gendarmes.« Le Gendarme de Saint-Tropez »,avec Michel Galabru rencontre un succès considérable.


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Puis, il triomphe dans « Fantômas » face à Jean Marais.


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En 1964, il tourne « Le Corniaud », de Gérard Oury, où il partage l'affiche avec Bourvil.


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En 1966, c'est « La Grande Vadrouille », toujours réalisé par Gérard Oury et de nouveau avec Bourvil.


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Pendant vingt ans ce film a détenu le record du plus grand nombre de places de cinéma vendues en France. Le réalisateur affectionne Louis de Funès et le fait jouer dans « La Folie des grandeurs » avec Yves Montand.


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En 1975, il est victime de deux infarctus consécutifs et doit ralentir son rythme de travail et renoncer définitivement à sa carrière. Déterminé, Il prend toutefois le risque tourner « L'Aile ou la cuisse » au côté de Coluche,


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puis « La Zizanie » avec Annie Girardot en 1978


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et « Le Gendarme et les extra-terrestres » en 1979.


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En 1980, il adapte « L'Avare » au cinéma, puis tourne « La Soupe aux choux »,


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en compagnie de Jean Carmet et de Jacques Villeret. « Le Gendarme et les gendarmettes » est son dernier film.


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Le 27 janvier 1983, il est victime d'un nouvel infarctus, qui lui est fatal. Il est enterré au cimetière du Cellier le 29 janvier 1983. Les vidéos de Louis de Funès sont aujourd'hui des classiques du cinéma français. A noter que l'artiste a reçu assez peu de distinctions. Toutefois, trois ans avant sa mort, Jerry Lewis lui a remis un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière et la France l'a fait chevalier de la Légion d'honneur.

Un jour... une histoire... 1er juillet 1751

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Un jour... une histoire... 1er juillet 1751

 

Diderot

 

1er juillet 1751

Naissance tumultueuse de l'Encyclopédie
 
 

Le 1er juillet 1751 paraît le premier volume de l'Encyclopédie, précédé du Discours préliminaire de d'Alembert. C'est le début d'une aventure éditoriale sans précédent qui va bousculer les idées reçues en France et dans toute l'Europe.

 

La diffusion de l'Encyclopédie est favorisée par le fait qu'en ce «siècle des Lumières», l'on parle français dans toutes les cours et tous les salons européens, de Saint-Pétersbourg à Lisbonne.

 

Un projet révolutionnaire

 

Le projet est né six ans plus tôt du désir par le libraire Le Breton de traduire la Cyclopaedia de l'Anglais Ephraïm Chambers, un dictionnaire illustré des sciences et des arts publié en 1728.

 

Chardin, les Sciences et les Arts,

Musée Jacquemart-Henri (Paris)

 

Le libraire soumet son idée à Denis Diderot (32 ans). Ce mauvais garçon, «philosophe» quand même, envisage non plus une simple traduction mais un «tableau général des efforts de l'esprit humain dans tous les genres et dans tous les siècles» !... D'où son titre, Encyclopédie, néologisme forgé d'après une expression grecque qui désigne les sciences destinées à être enseignées.

 

Diderot s'associe les services de son ami, le mathématicien et philosophe Jean Le Rond d'Alembert. En octobre 1750, il expose son projet dans un Prospectus en vue d'attirer des souscripteurs. Pas moins de 2.000 répondent à l'appel et paient chacun 280 livres soit l'équivalent du revenu annuel d'un ouvrier. Les plus grands esprits du temps acceptent aussi de contribuer à l'oeuvre éditoriale.

 

L'influente marquise de Pompadour, maîtresse du roi Louis XV, accorde par ailleurs sa protection à Diderot. Celle-ci s'avèrera très vite indispensable dans l'atmosphère survoltée des salons mondains...

 

D'Alembert, un bâtard comblé par la fortune

 

Jean Le Rond d'Alembert, principal auteur de l'Encyclopédie aux côtés de Diderot, est le fils naturel du chevalier des Touches et d'une dame de la haute aristocratie, Madame de Tencin.

 

D'Alembert (portrait de Lusurier)

 

Abandonné à sa naissance le 11 novembre 1717 sur les marches de l'église Saint-Jean Le Rond (d'où son nom), il reçoit néanmoins une excellente éducation grâce aux subsides de son père naturel et devient un savant et un penseur très estimé que l'on s'arrache dans les salons mondains de Paris, ceux de Madame Geoffrin, de Madame du Deffand et de Julie de Lespinasse, qu'il aimera sans espoir jusqu'à sa mort.

 

Dans les salons où l'on badine sur la «philosophie», d'Alembert croise les grands esprits de son temps et peut à son aise recruter parmi eux les rédacteurs de l'Encyclopédie.

 

Premières attaques contre l'Encyclopédie

 

Le succès de l'Encyclopédie est immédiat en France mais aussi dans toute l'Europe des Lumières. Son tirage s'élève rapidement à 4200 exemplaires, ce qui est beaucoup compte tenu du coût et de l'ampleur de l'oeuvre.

 

Les premiers ennuis débutent avec un article sur la Genèse et la création du monde rédigé par un ecclésiastique quelque peu libre penseur, l'abbé de Prades.

 

Les Jésuites qui publient le Journal de Trévoux jugent ce texte hérétique et obtiennent d'un évêque qu'il condamne au feu, en février 1752, les deux tomes de l'Encyclopédie déjà parus.

 

 

La Marquise de Pompadour par François Boucher

 

Mme de Pompadour et le directeur de la Librairie, Malesherbes, en fait responsable de la censure, interviennent pour faire lever l'interdiction et autoriser la parution des cinq tomes suivants. Cela n'empêche pas la poursuite des attaques de toutes parts contre l'Encyclopédie.

 

Les aléas de la censure

 

Le temps se couvre à nouveau à partir de 1757 et de l'attentat d'un déséquilibré, Damiens, contre le roi.

 

Les dévots montent à l'assaut des Encyclopédistes, coupables de critiquer la religion catholique... Les Jésuites, atteints dans leur prestige en matière d'éducation, sont parmi leurs plus virulents adversaires.

 

Chardin, les Sciences et les Arts,

Musée Jacquemart-Henri (Paris)

 

De façon plus inattendue, Jean-Jacques Rousseau, se brouille avec Diderot et s'en prend à l'Encyclopédie en raison de l'article Genève dans lequel d'Alembert critique les moeurs austères de la cité calviniste. Il publie sa Lettre à d'Alembert sur les spectacles.

 

Le 8 mars 1759, sur un fallacieux prétexte, le Conseil d'État interdit la vente de l'Encyclopédie et exige le remboursement des 4.000 souscripteurs !

 

Malesherbes intervient à nouveau pour éviter la ruine à Diderot mais il ne peut autoriser la poursuite des publications.

 

D'Alembert, découragé, renonce à poursuivre l'entreprise. Les dix derniers tomes sont publiés clandestinement par Diderot en 1765 et les derniers volumes de planches illustrées sont enfin publiées sans la participation de Diderot en 1772.

 

L'Encyclopédie, page de titre de l'émission de 1751

 

Au total, en trente ans, auront été publiés 28 volumes comprenant 11 volumes de planches et un millier d'articles auxquels ont participé environ 200 auteurs, y compris les plus réputés de leur temps : Voltaire, Montesquieu, Rousseau, Condorcet, Quesnay, Turgot, Marmontel, Helvétius, le baron d'Holbach...

 

 

 

 

 

Ephéméride du... 1er juillet

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Ephéméride du... 1er juillet

Pamela Anderson

Les saints à fêter

AARON, CALAIS, COME ET DAMIEN, CYBAR, FLOREZ, GALL, GOULVEN, LUNAIRE, REINE, ROMBAUD, SERVAN, SIMEON, THIERRY

Ils sont nés ce jour là

1804 Amandine Aurore Lucile Dupin, alias George Sand, écrivain : La mare au diable...

1872 Louis Blériot, ingénieur de l'Ecole Centrale, fabricant de phares, fabricant d'avions, record de vol avec le Blériot VIII (14 km en 11 mn 20 s entre Toury et Artenay (31/10/1908)). Il réussit, le 25 Juillet 1909 la première traversée de la Manche en avion. Il réalisa ensuite de nombreux avions pour l'armée (Spad), pour des traversées de l'Atlantique (Blériot 110), des records, des hydravions, ...

1914 Christl Cranz, skieuse allemande,
* Championne Olympique du Combiné en 1936
* Championne du monde du Slalom en 1934, 1937, 1938, 1939
* Championne du monde du Combiné en 1934, 1935, 1937, 1938, 1939
* Championne du monde de la descente en 1935, 1937, 1939

1916 Iosef Shklovski, astronome.

1921 Sir Seretse Khama, avocat, petit-fils du roi tribal Khama III, premier président du Botswana, roi de Bangwato.

1930 Gonzalo Sánchez de Lozada, dit Goni, président de la Bolivie.

1934 Sidney Pollack, acteur, producteur et réalisateur : Propriété interdite, On achève bien les chevaux, Jérémiah Johnson, Les trois jours du Condor, Out of Africa...

1934 Claude Langman alias Claude Berri, réalisateur "Le vieil Homme et l'enfant", "Tess", "Tchao pantin", "Manon des sources", "Uranus", "Germinal", ...

1941 John Bennett Bani, président de la République de Vanuatu.

1942 Geneviève Bujold, actrice : Kamouraska, ...

1944 Sophie DAREL, actrice

1951 Fred Schneider du groupe B 52's

1952 Daniel Edward Aykroyd, dit Dan Aykroyd, acteur, producteur, scénariste, chanteur. Il est l'un des deux Blues Brother (avec John Belushi).
* Acteur: 1941, Les Blues Brothers, Un fauteuil pour deux, S.O.S. Fantômes, Série noire pour une nuit blanche, Caddyshack II (Razzie Award du pire second rôle masculin), J'ai épousé une extra-terrestre, S.O.S. Fantômes II, Miss Daisy et son chauffeur, Nothing But Trouble (Razzie Award du pire second rôle masculin), Les Experts, Blues Brothers 2000, Pearl Harbor, Évolution, ...
* Scénariste : Les Blues Brothers, S.O.S. Fantômes, Nothing But Trouble, Blues Brothers 2000, ...
* Réalisateur : Nothing But Trouble

1961 Diana Spencer, Diana Frances Mountbatten-Windsor, dite Lady Di, princesse anglaise. L'une des plus célèbres et aimées de toutes les princesses anglaises.

1961 Carl Lewis, athlète :
* Champion olympique du 100 m : 1984 et 1988
* Champion olympique du 200 m : 1984
* Champion olympique du Saut en longueur : 1984, 1988, 1992 et 1996
* Champion olympique Relais 4 x 100 m : 1984 et 1992
* Champion du monde du 100 m : 1983, 1987, 1991
* Champion du monde du Saut en longueur : 1983, 1987
* Champion du monde du Relais 4 x 100 m : 1983, 1987 et 1991
* Record du monde : 9,86 sur 100 m le 25 Août 1991 à Tokyo

1966 Stéphane Caron, nageur : 33 titres de champion de France (14 championnats d'été, 19 championnats d'hiver)

1967 Pamela Anderson, actrice aux faux seins, célèbre pour "Alerte à Malibu", pour la vidéo porno tournée par et avec mari et ses frasques diverses et variées.

Ils ont disparu ce jour là

1277 al-malik az.-z.a-hir rukn ad-di-n baybars al-bunduqda-ri-, dit Baybars, sultan mamelouk d'Egypte de 1260 à 1277.
Il avait sauvé le monde musulman et l'Egypte de l'invasion mongole des descendants de Gengis Khan en 1260 en remportant la victoire d'Aïn Jalout, repris de nombreuses places aux derniers chevaliers croisés d'orient, dont le célèbre Krak des chevaliers en Syrie.

1881 Henri Sainte-Claire Deville, chimiste (principalement connu pour ces travaux sur l'aluminium), professeur à la faculté des sciences de Besançon (où il met au point un procédé d'analyse de l'eau), maître de conférence à l'École normale supérieure à Paris, auteur ("mémoire sur la fabrication du sodium et de l'aluminium", ...), ...

1912 Harriet Quimby, aviatrice,
* première américaine à obtenir son brevet de pilote, le 02 août 1911 (Brevet N°37).
* première femme parvenant à traverser la Manche en solo, sur un « Blériot » le 16 Avril 1912.

1925 Erik Alfred Leslie Satie, dit Erik Satie, compositeur.

1961 Louis-Ferdinand Céline, romancier (Voyage au bout de la nuit, Mort à crédit, D'un château l'autre...).

1964 Pierre Monteux, chef d'orchestre.

1965 Pietro Bianchi, champion olympique de gymnastique au concours général par équipe en 1912.

1971 Sir William Lawrence Bragg, prix Nobel de Physique en 1915 avec son père.
* La loi de Bragg est une loi empirique, relative à la diffraction des rayons X, qui s'exprime sous la forme 2d sin n = nW, où d est la distance entre deux plans atomiques du cristal, W la longueur d'onde de la lumière incidente, n l'angle d'incidence du faisceau lumineux et n un ordre de diffraction (n = 0, ± 1, ± 2, …).
* La courbe d'ionisation spécifique de Bragg représente la variation du nombre de paires d'ions créées par une particule lourde le long de sa trajectoire, en fonction de sa distance de pénétration dans un milieu donné.

1974 Juan Perón, Secrétaire d'État au Travail et à la Prévoyance sociale, ministre de la Guerre, vice-président, président d'Argentine ... et époux de celle qui va devenir président d'Argentine : María Eva Duarte de Perón.

1976 Peter Bischoff, champion olympique en Yachting, classe Star en 1936

2000 Walter Matthau, acteur de théâtre (Anne of a Thousand Days, ...) de cinéma (L'homme du Kentucky, La Grande Combine (Oscar du second rôle),...).

Quelques évènements

-023 L'empereur Auguste est nommé tribun à vie.

0069 Les légions d'Orient proclament Vespasien empereur alors que Vitellius porte déjà le titre à Rome.

0251 Les Goths l'emportent sur les les romains lors de la bataille d'Abrittus.

1097 Bataille de Dorylée. Les chevaliers de la 1° croisade remportent en Anatolie (actuelle Turquie) une victoire décisive sur les troupes turques et arabes commandées par le sultant turc seldjoukide de Rum, Kilidj Arslan Ier. Cette victoire ouvre aux croisés la route d'Antioche et de la Terre sainte.

1618 Couronnement de Ferdinand II, roi de Hongrie à l'église Saint Martin de Pressburg (Bratislava).

1751 En France, parution du premier volume de l'Encyclopédie.

1810 Un incendie à Paris, France, dans un hôtel particulier de Cité d'Antin tue 100 personnes.

1810 Louis Bonaparte, roi de Hollande, abdique sous la pression de Napoléon qui annexe la Hollande à la France.

1847 Mise en vente du premier timbre poste autocollant aux U.S.A.

1847 Karl Ludwig Hencke découvre l'astéroïde (6) Hébé

1858 On commence à frapper les premières pièces de 0,01$, 0,05$, 0,10$ et 0,25$

1862 Loi sur la création d'une liaison ferroviaire transcontinentale, aux U.S.A.

1863 Durant la "Guerre de Sécession" américaine, début de la bataille de Gettysburg, Pennsylvanie qui voit la victoire des Nordistes sur les Sudistes. L'avancée du général Robert Lee est stoppée.

1867 Fondation du Dominion du Canada qui deviendra La confédération du Canada.

1867 John A. Macdonald devient premier ministre du Canada

1884 Viktor Knorre découvre l'astéroïde (238) Hypatia

1898 L’Angleterre, qui occupe Hong Kong depuis 1842, loue l’île et 135 îlots à la Chine pour 99 ans.

1901 Promulgation de la loi sur les as­so­cia­tions à but non lucratif. Toute association doit être déclarée. La loi exclut les activités religieuses ; aucune congréga­tion reli­gieuse ne peut se for­mer sans au­torisation parlementaire préalable (article 13).

1903 Le premier Tour de France cycliste est parti. Il sera gagné par Maurice Garin.

1904 Ouverture par Theodore Roosevelt, président des U.S.A. des III èmes Jeux Olympiques de St Louis. 687 athlètes (dont 6 femmes) issus de 13 pays vont s'affronter dans 14 sports, dans 94 épreuves.
Etats-Unis, donc racisme oblige, les hommes de couleur (afro-américains ou indiens), n'ont pas le droit de participer à toutes les épreuves des Jeux Olympiques. On leur organise spécialement pour eux des "Jeux Anthropologiques".

1905 Einstein publie la théorie de la relativité restreinte. (démonstration : Une personne dans un wagon entièrement transparent, tient dans sa main un objet quelconque. Une autre personne se place à côté du chemin de fer. Lorsque le train passe devant l'observateur qui est au sol, la personne qui est dans le wagon laisse tomber l'objet. La personne qui est dans le train a vu l'objet tomber verticalement, à ses pieds, alors que celle qui est à l'extérieur a vu tomber l'objet verticalement ET latéralement (puisque le train se déplaçait horizontalement). Si nous faisons un tracé du mouvement, il y a d'un côté un trait vertical (dans le train) et de l'autre côté une diagonale. Concernant la relativité du temps, une expérience similaire a été faite : deux chronomètres très précis et rigoureusement identiques sont enclenchés au même instant. Tandis qu'un reste sur Terre, l'autre fait le tour du monde à bord d'un avion à 10 000 mètres d'altitude. A l'arrivée, le cadran du chronomètre "voyageur" affiche quelques centaines de nanosecondes de moins que l'autre (qui est du coup plus "vieux"). Donc le temps passe plus vite sur Terre qu'en altitude ! Pour Einstein, la seule valeur absolue est la vitesse de la lumière.

1907 Publication "D'Arsène Lupin, gentleman cambrioleur", de Maurice Leblanc.

1907 L'armée américaine a créé sa première unité d'aviation.

1908 Découverte de diamants dans le Sud-Ouest africain, qui affecterait le monopole éxércé par les anglais, dans ce domaine.

1908 Le SOS en morse code est adopté internationalement comme signal de détresse.

1912 L'Assemblée nationale en France, déclare le Maroc, protectorat français.

1912 L'équipe de football d'Allemagne écrase celle de Russie 16 à 0.

1916 L'offensive anglaise contre les Allemands sur la Somme est arrétée. Les Anglais essuient les plus lourdes pertes de la guerre.

1918 A Chillwell, Grande Bretagne, une explosion survient dans une fabrique d'explosifs et tue 134 personnes.

1921 Fondation du parti communiste en Chine. Mao Tse-Toung est parmi les fondateurs.

1933 Grigoriy Nikolaevich Neujmin découvre l'astéroïde (1590) Tsiolkovskaja

1940 Le gouvernement du Maréchal Pétain s'installe à Vichy, pour collaborer avec l'occupant nazi.

1944 Début de la conférence de Bretton Woods, New Hampshire, USA. Cette conférence monétaire internationale de Bretton Woods à laquelle participent 44 pays dont la France représentée par Pierre Mendès France, créée 2 institutions internationales : le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ou Banque mondiale et instaure comme monnaie de référence le dollar dont la valeur est définie sur celle de l'or.

1946 Inauguration de la ligne régulière d'Air France Paris-New York en DC-4.

1949 Droits de l'Homme :
Convention sur le droit d’organisation et de négociation collective (OIT) :
«Les travailleurs doivent bénéficier d’une protection adéquate contre tous actes de discrimination tendant à porter atteinte à la liberté syndicale en matière d’emploi».

1951 Juan Manuel Fangio gagne le Grand Prix d'Europe à Reims.

1955 Jacqueline Auriol amène à 1087 km/h le record du monde féminin de vitesse en aviation.

1956 Jean-Paul Belmondo, déçu par les résultats du concours du Conservatoire de Paris mais porté en triomphe par ses camarades, fait un bras d'honneur au jury.

1960 John Thomas porte le record du monde de saut en hauteur à 2,22 m.

1960 Proclamation d'indépendance du Ghana qui devient une république.

1960 La Somalie britannique s’unit à la Somalie italienne : l’indépendance de la Somalie est proclamée (fête nationale).

1960 Les Indiens du Canada obtiennent le droit de vote aux élections fédérales

1962 Proclamation d'indépendance du Ruanda ancienne colonie belge..

1962 Proclamation d'indépendance du Burundi ancienne colonie belge..

1962 Référendum sur l'indépendance de l'Algérie. Résultat : indépendance.

1965 Entrée en vigueur du Code canadien du travail

1966 Comme De Gaulle l’a annoncé le 7 mars, « la France quitte le commandement intégré de l’OTAN » et demande aux Etats-Unis d'évacuer leurs bases situées sur le territoire français

1966 Début de la télévision en couleur au Canada

1966 Création de la BNP (Banque Nationale de Paris).

1967 La CECA, la CEE et EURATOM fusionnent pour devenir les « Communautés européennes » (CE).

1968 Création de l'union douanière ... en supprimant les droits de douane à l'importation et à l'exportation entre les pays membres de la CE.

1968 Signature du traité de Non-Prolifération Nucléaire par 61 pays.

1968 Réalisation de l'Union douanière des six pays de la CEE (France, Italie, RFA, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas).

1973 En France, le port de la ceinture devient obligatoire, hors agglomération, aux places avant des véhicules mis en circulation depuis le 1er

1973 En France, le port du casque devient obligatoire pour tous les usagers de motocyclettes en et hors agglomération et pour les conducteurs de vélomoteurs, hors agglomération.

1975 Felix Aguilar Observatory découvre l'astéroïde (2680) Mateo

1975 Anders Garderud bat le record du monde du 3 000 m steeple en 8'09"8.

1975 Mise en service de la carte orange sur les lignes de métro, d'autobus du RER, de la SNCF et des autocars de l'APTR.

1977 Marlies Oelsner bat le record du monde du 100 m en 10"88.

1979 Jean-Pierre Jabouille remporte le Grand Prix de France de Formule 1 sur une Renault Turbo.

1979 Simone Veil est présidente du Parlement Européen.

1980 Pologne, des grèves bloquent le pays. Bientôt naitra Solidarnosc.

1980 Le « Ô Canada » devient officiellement l’hymne national du Canada

1982 En France, La T.V.A. passe de 17,6 % à 18,6 %.

1984 Première diffusion de la série "Agence tous risques" en France.

1987 L'Acte unique européen, signé entre en vigueur.

1989 Création de "
MCM", chaîne de télévision thématique nationale privée monégasque en langue française.

1992 A Besançon, France, un homme tue 7 personnes dans son entreprise.

1992 En France, instauration du permis à points.

1993 Le général Philippe Morillon en a marre de voir ses casques bleus servir d'assiettes d'argile pour le tir aux pigeons en Bosnie. Il refuse d'être encore le chef des cibles à Sniper, il est remplacé par le belge Briquemont.

1993 Gian Luigi Ferri tue huit personnes dans le cabinet d'avocats Pettit & Martin à San Francisco, USA, avant de se suicider.

1994 Adoption par le Conseil de Sécurité de l'ONU d'une résolution établissant une Commission d'experts chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'homme au Rwanda (en anglais).

1994 Le chef de l'OLP, Yasser Arafat, revient en terre palestinienne après 27 ans d'exil pour former à Gaza une structure autonome, l'Autorité Nationale Palestinienne, avec un gouvernement.

1997 Après 156 ans de présence coloniale britannique Hong Kong réintègre la Chine ; Tung Chee-hwa devient le président de la région autonome spéciale de Hong Kong.

1999 Un accident au téléphérique du pic de Bure, France, fait 20 morts lorsque la benne se décroche et fait une chute de 80 mètres environ.

2000 Début de la Gay Pride Mondiale à Rome, malgré la colère du Vatican.

2000 Inauguration et mise en service du pont-tunnel de l'Oeresund qui relie la Suède et le Danemark.

2000 Les îles de Niijima et Kozushima, au Japon, subissent un séisme de magnitude de 6,4 sur l'échelle ouverte de Richter.

2000 Début du Tour de France, dont on apprendra par la suite que près de la moitié des engagés ont utilisés des produits dopants grâce à des ordonnances dont on se demande si elle ne sont pas "de courtoisie".

2001 O. Menendez porte le record du monde féminin du lancé de javelot à 71 m 52.

2001 Osleidys Menéndez porte le record du monde féminin du lancé du javelot à 71 m 54

2002 A Thimpu, le Bhoutan (202e au classement de la FIFA) qui reçoit, bat 4 à 0, Montserrat (203e et dernier du classement de la Fifa) en match officiel présenté comme une "toute petite" finale de football.
Rendons hommage à Wangyel Dorji pour ses trois butes marqués et à Dinesh Chetteri pour le quatrième.
Le Bhoutan, n'a qu'un seul terrain de football et essaie d'oublier un catastrophique 0 à 20 contre le Koweït.
Montserrat n'a plus de terrain depuis qu'une éruption volcanique a recouvert le seul terrain de l'île de cendres.

2002 Entrée en vigueur de la Cour pénale internationale sensée lutter contre les auteurs de génocide, de crime de guerre et de crime contre l'humanité.
Les individus qui se rendent coupables de l'un des crimes énoncés dans le Statut sont passibles de poursuites devant la Cour. Le Statut de Rome créant la Cour pénale internationale a été adopté le 17 juillet 1998 par 120 pays participant à la Conférence diplomatique des plénipotentiaires des Nations Unies sur l'établissement d'une Cour pénale international ; plusieurs pays, non des moindres comme USA, Chine et Russie, ne sont pas signataires.

2002 ESSO décide d'assigner en justice Greenpeace pour le détournement de son logo inscrit avec des sigles dollards à la place des deux "S" sur le site internet de l'association écologiste.

2002 Le chien Malouk, un berger malinois de 6 ans, est décoré à Saint-Denis, France, pour acte de courage et de dévouement. Malouk appartient à une équipe cyno-technique des pompiers de Paris et avait sauvé en juillet 2001 un adolescent tombé au fond d'une excavation à plusieurs mètres de profondeur.

2002 Le Danemark préside l'Union Européenne pour six mois.

2002 Les américains inventent ... la poubelle ! La Maison Blanche met à la disposition des contribuables américains un site internet afin de dénoncer l'utilisation abusive des dollars publics via une poubelle virtuelle ("wastebasket"). non seulement, ils reconnaissent ne pas maîtriser leur dépenses mais aussi qu'ils ne savent même pas où part l'argent !

2002 Les cinq juges de la deuxième chambre de la Cour suprême du Chili clôturent, pour raison de santé , la procédure judiciaire engagée contre l'ex-dictateur Augusto Pinochet pour les crimes commis, sur ses ordres, par le commando militaire de la Caravane de la mort en 1973.

2002 Quelque part dans le ciel allemand, près d'Ueberlingen, une colission entre un Tupolev Tu-154 de la Bashkirian Airlines et un Boeing 757 de la société DHL tue 52 enfants, 5 accompagnateurs et 12 membres d'équipage d'une part et les 2 pilotes du Boeing d'autre part. Le Tupolev avait été affrété pour transporter les enfants des ministres et des responsables de l'administration présidentielle de la république du Bachkortostan vers l'Espagne pour un séjour dans le cadre d'un voyage touristique organisé par l'UNESCO.

2002 Réouverture de la baignade dans le lac de Dornach, Allemagne. L'interdiction visait à protéger les baigneurs d'une ... tortue géante. Carnivore, "Dornie" comme l'on baptisé les allemends, ce mâle représentant de l'espèce la plus grosse des tortues aurait pu blesser les baigneurs au bras ou à la jambe avec ses puissantes mâchoires. Il vient de prendre sa retraite à l'institut zoologique de l'université de Munich, où l'attendaient plusieurs femelles de la même espèce.

Bonjour et bonne journée...

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Bonjour et bonne journée...

 

"La nature humaine n'est ni bonne ni mauvaise,
mais ouverte vers une continuelle transformation et transcendance.
Elle n'a qu'une chose à faire, se découvrir elle-même."


(Marylin Ferguson, Les enfants du verseau.)

 

Sport et Olympisme - Jeux Olympiques. De 1900 à 2008 -

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Sport et Olympisme - Jeux Olympiques. De 1900 à 2008 -

 

Jeux Olympiques

De 1900 à 2008

 

(2ème partie) 1964 à 2008

 

Tokyo, du 10 au 24 octobre 1964

 

Le Japon est le premier pays asiatique à accueillir les Jeux. La ville de Tokyo, désignée pour les organiser en 1940, n’avait pu le faire pour cause de guerre.

 

L'Américain Bob Hayes remporte le 100 m et égale le record du monde en 10 secondes (Süddeutscher Verlag, Munich)

 

L’athlète le plus décoré de ces Jeux est le nageur américain Don Schollander, avec quatre médailles d’or. Deux sports font leur apparition : le volley-ball et le judo, art martial inventé par les Japonais.

 

Mexico, du 12 au 27 octobre 1968

 

La politique marque ces Jeux qui se terminent par le triomphe des athlètes de couleur. C’est pour souligner cette étape importante que deux sprinters noirs américains, Smith et Carlos, lèvent leur poing ganté de noir et baissent les yeux devant le drapeau américain pendant l’exécution de l’hymne, six mois après l’assassinat de Martin Luther King.

 

Le saut historique de l'Américain Bob Beamon à 8,90 m en longueur (Süddeutscher Verlag, Munich)

 

Les Jeux sont mis en péril avant même leur ouverture par la répression de la révolte des étudiants mexicains, qui fait près de 300 morts sur la place des Trois-Pouvoirs, à Mexico. Ils vont d’ailleurs se faire l’écho des problèmes du monde.

Les Jeux se sont déroulés à plus de 2 000 m d’altitude. Cette donnée favorisera les coureurs des hauts plateaux africains dans les courses de fond et de demi-fond.

 

Munich, 26 août au 10 septembre 1972

 

Ces Jeux sont endeuillés par une prise d’otages perpétrée par un commando du mouvement palestinien « Septembre noir » dans le village olympique. Onze membres de l’équipe israélienne sont tués.
Le groupe armé s’est introduit dans le village olympique et a investi les appartements occupés par la délégation israélienne.
9 membres de la délégation sont alors pris en otage tandis que deux autres membres sont tués.

 

Le drapeau olympique a été mis en berne après la tragédie (Deutsche Press Agentur)

 

Les Palestiniens lancent un ultimatum : »remise en liberté de 200 résistants palestiniens emprisonnés en Israël. Cet ultimatum est rejeté par Tel-Aviv.
C’est à l’aérodrome de Fürstenfeldbruck que la fusillade éclate de manière intempestive, ce qui va déclencher un massacre.

Suspendus pendant 34 heures, les Jeux de la XXe olympiade reprennent finalement leur cours après qu’une cérémonie religieuse a été célébrée dans le stade.

 

Guy Drut termine deuxième au 110 m haies (Harenberg Kommunikation, Dortmund)

 

L'Allemande de l'Ouest, Ulrike Meyfath, remporte la médaille d'or avec un saut à 1,92 m (Bertelsmann, Reinhardt, Gütersich)

 

Le nageur américain Mark Spitz remporte sept médailles d'or lors des jeux Olympiques en 1972 (Keystone-Sygma)

 

Montréal, du 17 juillet au 1er août 1976

 

Les Chinois de Formose se retirent des Jeux, ne pouvant défiler sous la bannière « République de Chine », suivis par presque toute l’Afrique, qui quitte ceux-ci après que le C.I.O. a refusé d’en exclure la Nouvelle-Zélande, accusée d’entretenir, par ses rugbymen, des relations sportives avec l’Afrique du Sud.


Ces Jeux sont marqués par la jeune gymnaste roumaine de 14 ans Nadia Comaneci, qui, obtient la note maximale à sept reprises.

 

Nadia Comaneci . (Eye2eye)

 

Moscou, du 19 juillet au 3 août 1980

 

Pour protester contre l’intervention soviétique en Afghanistan, les Américains appellent au boycott des Jeux. Certains pays les suivent. D’autres, comme la France, s’y rendent en défilant non pas derrière leur drapeau national, mais derrière la pancarte de leur Comité national olympique.

 

Propagande chorégraphique exécutée sur les gradins du stade de Moscou (Sven, Simon)

 

Ces Jeux, qui, pour la première fois, se déroulent dans un pays du monde communiste, sont l’occasion pour les nations du bloc de l’Est d’accumuler les titres olympiques, le boycott des États-Unis et de quelques autres grands pays sportifs amplifiant encore le phénomène.

 

Los Angeles, du 25 juillet au 9 août 1984

Cette fois, ce sont les athlètes de l’Est (à l’exception des Roumains) qui ne sont pas là, estimant que leur sécurité n’est pas correctement assurée.
Néanmoins, on va assister à des exploits extraordinaires. Carl Lewis, qui réédite l’exploit de Jesse Owens à Berlin (100 m, 200 m, longueur et relais), est la figure emblématique de ces Jeux. Cet athlète, considéré par beaucoup comme l’un des grands sportifs du siècle avec Mohammed Ali et Pelé, effectue la première levée d’une récolte de 9 médailles d’or, qui durera 12 ans.

 

 

Séoul, du 17 septembre au 2 octobre 1988

 

Après trois commémorations olympiques successives ternies par les boycotts massifs, les Jeux de Séoul s’annoncent sous de meilleurs auspices.

Pourtant c’est l’image de Ben Johnson privé de son titre du 100 m et exclu du village olympique pour s’être dopé qui vient d’abord à l’esprit quand on évoque ces Jeux.

 

Record du monde pulvérisé par Ben Johson grâce au dopage. (DPMS)

 

L’U.R.S.S. et la R.D.A. en tant que telles participent pour la dernière fois aux Jeux : en 19 participations (Jeux d’été ou d’hiver), la première a gagné plus de 1 200 médailles ; la seconde, en 11 participations, en a gagné plus de 550 ! La France, en plus de 40 participations, n’en n’a guère plus de 600.

 

Barcelone, du 23 juillet au 9 août 1992

 

La législation de l’apartheid ayant été officiellement abolie par le président De Klerk, l’Afrique du Sud fait son retour.
Le tour d’honneur effectué main dans la main par les deux lauréates du 10 000 m, la Noire éthiopienne Derartu Tulu et la Blanche sud-africaine Elena Meyer, donne à cet événement une dimension symbolique forte, qui transporte le stade d’émotion.

 

 

Atlanta, du 19 juillet au 9 août 1996

 

Les Jeux du centenaire sont endeuillés par un attentat le 27 juillet. Dans le parc du centenaire, une bombe artisanale a explosé au milieu des spectateurs qui assistaient à un concert, tuant deux personnes. La piste de l’extrême droite locale a été privilégiée.

Ils consacrent également l’union du sport-spectacle et de l’argent : l’amateurisme, principe de base de l’olympisme, est définitivement mis aux oubliettes et la sponsorisation est maintenant la règle souveraine.

 

Marie-José Pérec remporte le 200 m et le 400 m (Haslin Temp sport)

 

Les judokas français médaillés aux jeux Olympiques en 1996. De gauche à droite : Christophe Gagliano, Marie-Claire Restoux, Djamel Bouras, David Douillet, Christine Cicot et Stéphane Traineau (Gromik / Sipa)

 

Sydney, du 15 septembre au 1er octobre 2000

 

 

 

« Ces Jeux ont été les plus réussis de l’histoire olympique moderne. » C’est à peu près dans ces termes que Juan Antonio Samaranch a clôturé cette ultime célébration olympique du XXe siècle.

 

Coucher de soleil à Sydney.

 

Aux nostalgiques des rendez-vous d’autrefois d’une jeunesse mondiale enthousiaste et désintéressée, qui lui reprochaient ses choix, le président du C.I.O. a opposé que ses décisions ne lui furent dictées que par la nécessité de sauver les Jeux d'une mort certaine en les adaptant aux réalités du monde contemporain.

 

Le Néerlandais Pieter van den Hoogenband a dominé le sprint en natation aux Jeux de Sydney en remportant le 100 m et le 200 m nage libre . Photo prise après les jeux olympiques. (Sagiciel)

 

Les Jeux sont donc définitivement devenus un spectacle commercial, comme le sont les autres grands rendez-vous planétaires sportifs, tels que le Mondial de football ou le Tour de France cycliste ; les athlètes qui s’y affrontent sont des professionnels, qui reçoivent de l’argent pour leurs médailles et par le biais de la sponsorisation.

 

Cérémonie de clotûre à Sydney. (Robert A. Whitehead, USAF, October 2000)

 

 Athènes, du 13 au 29 août 2004

 

Ces XXVe Jeux d’été ont consacré la suprématie des États-Unis et l’ascension de la Chine, dont la capitale sera la ville hôtesse des Jeux en 2008.

 

Laure Manaudou , championne olympique du 400 m nage libre aux J.O de 2004. (Sagiciel)

 

La Chine a, dans tous les sens du terme, pris ses marques pour 2008. Le pays le plus peuplé de la Terre avait envoyé à Athènes 407 athlètes, dont 323 disputaient leurs premiers Jeux. LaChine s’est classée au 2e rang au palmarès des médailles, à trois médailles d’or seulement des Etats-Unis.

 

Pékin, du 8 au 24 Août 2008

 

Les Jeux de la XXIXe Olympiade se dérouleront à Pékin du 8 au 24 Août 2008. L'emblème des J.O. a été baptisé "Pékin en dansant". 38 sites doivent accueillir les épreuves sportives dont 14 ont été construits spécialement pour l'occasion.

 

L'emblème des J.O de Pekin. (Liutao)

 

Ces jeux sont les plus chers de l'histoire. La Chine a investi 40 milliards de dollars dans une compétition qui devient un véritable symbole de leur puissance.

 

Sport et Olympisme - Jeux Olympiques. De 1900 à 2008 -

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Sport et Olympisme - Jeux Olympiques. De 1900 à 2008   -

 

Jeux Olympiques

De 1900 à 2008

 

(1ère partie) 1900 à 1960

 

Les révolutionnaires français de 1789 après ceux des États-Unis d’Amérique avaient déjà rêvé de rétablir les Jeux olympiques.
À l’occasion du rapport de la Convention de la loi qui instaurait le nouveau calendrier, le Montagnard Gilbert Romme annonça : « les jeux publics que vous instituerez rapprocheront la première année de notre ère de l’olympiade des Grecs ; nous vous proposons de l’appeler l’olympiade française et la dernière année l’olympique [...]. Des exercices gymniques figureront ce jour solennel. »

C’est ainsi qu’au Champs-de-Mars le 22 septembre 1796, eut lieu devant 350 000 personnes la première « olympiade de la République » comprenant des courses de chars et à cheval, des joutes sur la Seine et la première course chronométrée de l’histoire !

Depuis leur création, les Jeux olympiques ont été marqués de grands exploits sportifs mais également de plusieurs tragédies.

Le 8 août 2008, se déroula la cérémonie d'ouverture des Jeux de la XXIXe Olympiade à Pekin, en Chine.

 

Paris, du 14 mai au 28 octobre 1900

 

Ces IIe Jeux ont lieu dans le cadre de l’Exposition universelle. Leur organisation a soulevé de nombreux problèmes. Par exemple, les athlètes ont été obligés de creuser eux-mêmes les fosses de saut.

Notons également la médiocrité des récompenses et le retard dans la remise des médailles aux vainqueurs (ce ne sera fait qu’en 1912 !). Des anecdotes plutôt comiques marquent ces Jeux comme le refus des Américains de participer au saut à la perche le dimanche, jour du Seigneur, ou encore la présence d’un arbre sur la trajectoire des lancers du disque et du marteau.

 

Epreuve de tir à l'arc à Vincennes dans le cadre des éliminatoires (domaine public)

 

A retenir les performances étonnantes de l’Américain Ray Ewry aux différentes épreuves de sauts sans élan, notamment en longueur où il réussit un bond de 3,50 m. Il sera baptisé l’homme-caoutchouc.

Les Français prennent la seconde place au cricket et à la lutte à la corde et s’approprient l’or au croquet, autant de disciplines aujourd’hui disparues des programmes olympiques.

 

Saint Louis, du 1er au 29 octobre 1904

 

Lors de l’épreuve du marathon, le premier arrivé, l’Américain Fred Lorz, a parcouru sept kilomètres de la course en voiture après avoir été pris de crampes et avalé du cognac ! Il ne sera pas déclaré vainqueur.

 

Les premières et dernières épreuves du saut du tonneau . (domaine public)

 

Ces Jeux ont également été discrédités par la tenue de « Journées anthropologiques ». Cette appellation savante cache une initiative scandaleuse qui « expose » au public comme dans un zoo des Pygmées, des Kafirs africains, des Ainous japonais, des Patagons, des Moros et des Igorots des Philippines, ainsi que des Sioux, des Turcs et des Syriens.

Pour la première fois, six femmes ont participé aux épreuves.

 

Londres, du 20 avril au 30 octobre 1908

 

A l’issue des épreuves, Pierre de Coubertin déclare : »L’important dans la vie, ce n’est point le triomphe, mais le combat ; répandre ce précepte, c’est préparer une humanité plus vaillante, plus forte, donc plus généreuse. »
Cette phrase, qui résume si bien l’idéal olympique, donne le ton à des Jeux dont on a dit qu’ils mirent définitivement sur les rails l’aventure olympique.

 

Tir à l'arc pour les femmes. Les participantes sont rares en 1908 . (domaine public)

 

Le stade olympique compote pour la première fois une piscine en son centre et, à l’extérieur, une piste cycliste.
Un peu plus de 2 000 sportifs y sont présents pour le premier défilé de l’histoire des Jeux modernes.

Dorando Pietri va passer à la postérité. Cet Italien bouleverse les 70 000 spectateurs : arrivé en tête dans le stade, titubant, il tombe par cinq fois avant d’être relevé par des spectateurs dont l’écrivain Sir Arthur Conan Doyle, pour franchir quasi mourant la ligne d’arrivée. Il est néanmoins disqualifié au profit de l’Américain Hayes pour avoir été aidé.

 

Course du marathon. L'Italien Pietri est disqualifié. (domaine public)

 

La reine, qui a assisté au drame, s’en émeut, et lui offre une coupe en or.

Depuis 1908, la distance du marathon est très exactement établie à 42,195 km, celle-là même qui sépare le château de Windsor et le stade de White City, à Londres, qui fut le parcours de cette édition.

 

Stockholm, du 5 au 22 juillet 1912

 

Les îles Hawaii font découvrir au monde une nouvelle façon de nager, le crawl, pratiquée par le jeune Duke Kahanamoku.

 

Ouverture des jeux olympiques de 1912. (domaine public)

 

Un seul scandale fait fausse note dans ces Jeux : James Thorpe, le descendant du fameux Aigle Noir de la tribu des Sioux, doit rendre ses deux médailles d’or sous le prétexte qu’il a touché quelques dollars au base-ball.
La Première Guerre mondiale va casser net l’ascension des Jeux olympiques.

 

Anvers, du 20 août au 12 septembre 1920

 

L’Allemagne et l’Autriche sont écartées à la suite de la guerre ainsi que l’U.R.S.S.

Pour la première fois, un concurrent prête le serment olympique à haute voix, et l’on hisse le drapeau aux anneaux entrelacés.

 

Frank Foss, recordman du monde du saut à la perche (Kharbine Tapabor, Paris)

 

Les jeux Olympiques d’Anvers seront marqués par des performances exceptionnelles : en escrime, l’Italien Nedo Nadi remporte cinq médailles d’or ; en athlétisme, les Finlandais récoltent autant de médailles que les États-Unis ; le Britannique Albert Hill réalise le prestigieux doublé du demi-fond (800 m et 1 500 m) ; Mais, pour les Français, le plus bel exploit est la victoire de Joseph Guillemot sur 5 000 m.

 

Paris, du 3 mai au 27 juillet 1924

 

Le vainqueur inattendu du 100 m, Abrahams, deviendra plus tard le héros du film les Chariots de feu.

 

Les athlètes finlandais Ville Ritola (en tête), Paavo Nurmi (au centre) et le Suédois Edvin Vide, lors de la finale du 10 000 m des jeux Olympiques de Paris en 1924. (Allsport / Vandystadt)

 

Charles Rigoulot remporte la médaille d’or des poids et haltères avant de devenir « l’homme le plus fort du monde ».

Autant de mythes vivants qui prennent le visage de Nurmi, « l'homme au chronomètre » ou celui de Johnny Weissmuller, le nageur play-boy, futur Tarzan des écrans du cinéma.

 

Amsterdam, du 28 juillet au 12 août 1928

 

 

Ces Jeux marquent l’autorisation officielle pour les femmes de pénétrer dans l’arène.

 

Los Angeles, du 30 juillet au 14 août 1932

 

 

Ces Jeux ont vu l’introduction du chronométrage automatique, de la caméra, de la photo-finish et l’apparition d’un podium pour les vainqueurs avec les hymnes nationaux.

Les vedettes de Hollywood comme Gary Cooper, Buster Keaton et les Marx Brothers se fondirent parmi les 105 000 spectateurs, chiffre record pour l’époque.

 

Berlin, du 2 au 16 août 1936

 

Dans l’histoire olympique moderne, la tenue des Jeux à Berlin, capitale de l’Allemagne nazie, marque un tournant pour la paix et la démocratie dans le monde. Hitler a voulu les Jeux de la XIe olympiade pour pouvoir les utiliser dans le cadre de la propagande en faveur de son régime.
Lors du défilé des athlètes, le salut adressé à la tribune où est installé Hitler, indique nettement les orientations politiques des pays.
L’équipe représentant la France fut sévèrement critiquée pour avoir choisi le salut nazi au lieu du salut olympique.

 

Hitler inaugure les Jeux de Berlin (domaine public)

 

Ces Jeux voient apparaître le porteur du flambeau allumé à Olympie et transporté jusqu’au site des Jeux.

Vingt-cinq écrans de télévision sont installés dans les théâtres de la ville afin de permettre à la population de suivre les épreuves. Pour la première fois, le programme comprend des tournois de handball et de basket-ball pour les hommes.

La figure emblématique de ces Jeux demeurera sans conteste, et bien au-delà de 1936, celle du sprinter noir américain Jesse Owens, qui remporte quatre médailles d’or, en sprint (100 m, 200 m, 4 t 100 m) et au saut en longueur.

 

Jesse Owens en 1936.

 

Hitler, furieux de la défaite de l’allemand Luz Long face à Owens, quitta la tribune officielle pour éviter de serrer la main d’un homme de couleur.

 

Hitler à la tribune officielle.

 

Côté français, on notera les victoires acquises en cyclisme et dans le tournoi de boxe, auquel le célèbre volcanologue Haroun Tazieff, alors sélectionné dans l’équipe belge, avait refusé de prendre part.

Pour la seconde fois, les Jeux seront interrompus à cause de la Seconde Guerre mondiale.

 

Londres, du 29 juillet au 14 août 1948

 

L’U.R.S.S., l’Allemagne et le Japon sont absents de ces Jeux.

Signe des temps qui changent, la figure dominante en est une femme, Fanny Blankers-Koen, surnommée « la Hollandaise volante », qui glane en athlétisme les titres olympiques du 100 m, du 200 m, du 80 m haies et celui du relais 4 fois 100 m !

 

 

Elle n’est pas la seule à hisser le sport féminin en haut de l’affiche, car la Française Micheline Ostermeyer, musicienne virtuose, premier prix du conservatoire de piano, gagne le titre suprême au lancer du disque et au lancer du poids.

Ces Jeux révèlent de nouveaux champions qui s’affrontent sur les longues distances, comme Alain Mimoun (second) et Emil Zatopek (premier) sur 10 000 mètres

 

Helsinki, du 19 juillet au 3 août 1952

 

Emil Zatopek, grimaçant, suivi comme son ombre par son éternel second Alain Mimoun, tous les deux débouchant du dernier virage de la finale du 5 000 m, devant l’Allemand Schade et le Britannique Chataway, qui va s’effondrer en heurtant la lice, constitue l’image emblématique de ces Jeux, qui voient le coureur tchèque réaliser l’exploit encore inégalé de remporter les trois épreuves reines du fond : le 5 000 m, le 10 000 m et le marathon.

 

L'athlète tchèque Emil Zátopek (médaille d'or, à gauche) et le Français Alain Mimoun (médaille d'argent) après la finale du 5 000 m des jeux Olympiques d'Helsinki (Finlande) en 1952.  (Keystone)

 

En fleuret, Christian d'Oriola gagne face à l'Italien Spallino (Keystone)

 

  Melbourne, du 22 novembre au 8 décembre 1956

 

 

Les Jeux de la XVIe olympiade sont célébrés dans l’hémisphère Sud pour la première fois de l’histoire olympique moderne.

 

Rome, du 25 août au 11 septembre 1960

 

Les Jeux de la XVIIe olympiade sont les derniers à accepter la présence de l’Afrique du Sud sous régime d’apartheid. L’exclusion de ce pays durera 32 ans.

Les Jeux de Rome sont grandioses et révèlent des athlètes hors du commun : Wilma Rudolph, baptisée « la gazelle noire », qui remporte trois médailles d’or en sprint ;

 

Trois médailles d'or pour la Gazelle noire (Süddeutscher Verlag, Munich)

 

Le boxeur Cassius Clay, qui est passé ensuite professionnel, marquant la boxe sous le nouveau nom de Mohammed Ali.
C’est également le réveil de l’Afrique avec l’Éthiopien Abebe Bikila, le vainqueur aux pieds nus du marathon.

 

Abebe Bikila (US Air Force Art Collection, West point)

 

 

Sport et Olympisme - Création des Jeux Olympiques modernes -

Publié à 16:13 par acoeuretacris Tags : sport Création des Jeux Olympiques modernes
Sport et Olympisme - Création des Jeux Olympiques modernes -

 

Jeux Olympiques

Création des Jeux olympiques modernes

 

Dans l’esprit de Pierre de Coubertin, l’olympisme, mot dont il est l’inventeur, n’est pas le culte du sport pour le sport. Homme de paix, il voit dans les jeux Olympiques une perspective d’entraide et de progrès pour l’humanité. Il écrit : « L’homme sera libre, l’enfant doit l’être aussi, il s’agit de lui apprendre seulement à user de sa liberté et à en comprendre l’importance. »
En 1894, au congrès de la Sorbonne, Pierre de Coubertin réussit à faire triompher sa grande idée : le rétablissement des jeux Olympiques. Le C.I.O. s’organise avec des personnalités de sept pays seulement.
Le Comité adopte sur sa proposition la devise de son ami Didon : Citius, Altius, Fortius. Malgré les difficultés, Coubertin obtient que les premiers jeux Olympiques modernes soient organisés à Athènes en 1896.

 

Création des jeux olympiques modernes

 

Le Comité international olympique a été créé le 23 juin 1894 à l’Université de la Sorbonne, Paris, à l’issue d’un congrès convoqué par Pierre de Coubertin : « Le Congrès international de Paris pour le rétablissement des jeux Olympiques. ». Un des principes fondateurs du C.I.O. est de contribuer à bâtir un monde pacifique et meilleur en éduquant la jeunesse par le moyen du sport pratiqué sans discrimination d’aucune sorte et dans l’esprit olympique qui exige la compréhension mutuelle, l’esprit d’amitié, la solidarité et le fair-play.

Les langues officielles du mouvement olympique sont l’anglais et le français.

 

Stade olympique à Athènes fin du 19e siècle. (domaine public)

 

La devise olympique« Citius, Altius, Fortius » (Plus vite, plus haut, plus fort) a été employée pour la première fois par le père Henri Didon le 7 mars 1891 à Arcueil lors de la cérémonie de clôture des compétitions athlétiques du collège Albert-le-Grand dont il était le prieur et en présence de son ami le baron de Coubertin, qui l’adopta ensuite.

 

Géo André prêtant le serment olympique lors de l'ouverture des Jeux en 1924 à Paris ( Kharbine Tapabor, Paris)

 

Approuvé par le C.I.O. à Tokyo en 1958, l’hymne olympique est l’œuvre du compositeur grec Spiros Samaras, qui le créa en 1896 pour les J.O. d’Athènes et sur des paroles de Costis Palamas.

 

La flamme Olympique est allumée à Olympie sous l’autorité du C.I.O. Un flambeau ou une torche sont utilisés pour la transporter. C’est en 1928 que la flamme olympique a brûlé pour la première fois dans une vasque pendant toute la durée des jeux.

 

La Flamme olympique, Jeux olympiques de Berlin en 1936 (domaine public)

 

Le drapeau des Jeux Olympiques a été conçu par Pierre de Coubertin en 1913 et hissé pour la première fois aux Jeux d'Anvers, en 1920.

 

Les cinq anneaux entrelacés représentent l'union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier. Les six couleurs (fond blanc y compris) reprennent les couleurs des drapeaux de toutes les nations.

 

Hymne Olympique

 

Un hymne olympique composé par Spyros Samaras (musique) et Kostis Palamas (paroles) fut joué pour la première fois lors des Jeux de la Ie Olympiade à Athènes en 1896. Par la suite, différentes compositions musicales agrémentèrent les cérémonies d'ouvertures jusqu'aux Jeux de Rome en 1960, date à laquelle la composition de Samaras/Palamas devint l'hymne olympique officiel. (décision prise par la Session du CIO en 1958)

 

Les jeux Olympiques d’hiver

 

Les premières épreuves de sports d’hiver sont apparues en 1908 aux jeux Olympiques de Londres avec le patinage artistique !

 

Cérémonie d'ouverture à Salt Lake City en 2002. (De Braird)

 

La demande de Jeux spécifiques hivernaux s’était exprimée très tôt, juste après la rénovation des Jeux par le baron de Coubertin, à la demande des membres du C.I.O. français, canadiens et suisses, mais les pays scandinaves s'y étaient opposés, craignant une concurrence avec les jeux Nordiques qu’ils organisaient déjà tous les quatre ans en Suède.

 

Athènes, du 6 au 14 avril 1896

 

Au total, 245 concurrents représentant 14 pays prennent part à ces premiers Jeux.

 

Départ de la finale du 100 m des premiers jeux Olympiques rénovés, à Athènes, en 1896. Le futur vainqueur, l’Américain Thomas Burke, est le seul à partir en posant les deux mains à terre. (domaine public)

 

Le marathon, qui n’a jamais été jusqu’alors une épreuve disputée en compétition. Il vient commémorer l’exploit réalisé par un soldat venu annoncer, au prix de sa vie, au peuple athénien la victoire des armées helléniques, à Marathon, contre les Perses.

Sport et Olympisme - Jeux olympiques de l'Antiquité -

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Jeux Olympiques

Origines, histoire

 

Attribuée aux dieux et aux héros grecs, la création des Jeux olympiques relève de plusieurs légendes, dont celle qui conte qu’Héraclès, après avoir détourné le fleuve Alphée, aurait organisé avec ses quatre frères une course dont il couronna le vainqueur d’une branche d’olivier.

 

Origine des Jeux olympiques

 

La création officielle des Jeux remonterait à 776 avant J.-C., date à laquelle un certain Koroïbos aurait remporté la course du stade (192,27 m, soit 600 fois la longueur du pied d’Héraclès), épreuve à laquelle se réduisaient les Jeux à l’origine.
C’est d’ailleurs à partir de cette date que les Grecs ont compté le temps en olympiades (périodes de quatre années séparant la célébration de jeux Olympiques consécutifs).

 

L'Héraïon, sanctuaire d'Héra édifié vers 600 avant J.-C. à Olympie, en Élide (Péloponnèse). (Kutxa)

 

En 884 avant J.-C. des guerres ravagent le petit royaume d’Élide, ou se situe Olympie, le « pays des sources », située dans une plaine de l’ouest du Péloponnèse.
Élide, est désemparé devant ces conflits permanents et va consulter la pythie de Delphes. Celle-ci lui déclare que la colère des dieux ne pourra être calmée qu’à la condition que des jeux Olympiques soient organisés. De retour à Olympie, Iphitos réussit à convaincre Lycurgue, le puissant chef de l’armée de Sparte, d’autoriser la tenue des Jeux.

 

Jeune femme spartiate s'entraînant à la course. Les Lacédémoniennes étaient aussi sportives que les garçons, contrairement aux jeunes filles grecques (Vers 550-520 avant notre ère, British Museum, Londres) . (Mary Harrsch)

 

Olympie devient alors un territoire neutre, interdit à toute armée pendant la durée des Jeux, et dans le même temps un territoire sacré, reconnu comme tel par toutes les cités grecques. C’est ainsi que les jeux Olympiques prennent vie, par la création d’une institution sportive avec ses lois et ses règles.

 

Le cadre des jeux Olympiques antiques

 

Olympie est un sanctuaire dépendant de la ville d’Élis, ou seuls résident les prêtres chargés des cultes. Ceux-ci gardent les temples et les trésors car l’enceinte sacrée qui protège le bois sacré, l’Altis, renferme plus de 3 000 statues et de nombreuses richesses, dont la célèbre statue chryséléphantine (en or et en ivoire) de Zeus, l’une des Sept Merveilles du monde, œuvre de Phidias, le fameux sculpteur.

 

Tête de Zeus trouvée à Olympie (Vers 490 av. notre ère. Musée archéologique d'Athènes). (Kutxa)

 

Toutes les cités grecques ou colonisées par les Grecs participent à ces compétitions qui symbolisent l’unité de la nation hellénique. La trêve olympique fait déposer les armes aux combattants, qui se retrouvent dans l’hippodrome et le stade. Seuls les citoyens grecs sont admis à concourir ; en revanche les esclaves, les « barbares » (étrangers) et les condamnés sont exclus de la compétition.

 

L’organisation des Jeux olympiques

 

Les Jeux débutent avec le sacrifice de bœufs aux cornes dorés au temple de Zeus. Leurs entrailles sont brûlées à l’encens sur l’autel.
Arrivés devant la statue de Zeus, les athlètes se prosternent et prêtent serment de lutter loyalement. La flamme, allumée par des jeunes filles vierges, va brûler durant les cinq journées que durent les Jeux.
Les concurrents sont nus.

 

Médaillon ornant le fond d'une coupe attique. Il s'agit ici d'un haltérophile ou d'un personnage s'entraînant au saut (510 av. notre ère, Musée du Louvre, Paris) . (Mary Harrsch)

 

Il y a des épreuves réservées aux enfants et aux adolescents, qui s’affrontent à la course à pied, à la lutte et au pugilat.

Les épreuves réservées aux adultes comprennent trois courses à pied, la lutte, le pugilat.

C’est le quatrième jour qu’ont lieu les courses de chars, les courses à cheval, le pentathlon (course, saut, lutte, javelot, disque) et la course en armes.

 

Amphore à couvercle. L'image, des lanceurs de disque et de javelot, est enfermée dans un tableau délimité par une frise (Ve siècle avant notre ère, Musée du Louvre, Paris). (Wallyg)

 

La clôture des Jeux donne lieu à la remise des couronnes de feuilles d’olivier coupées avec une faucille d’or dans le bois sacré, l’Altis, qui aurait été planté, raconte la légende, par Héraclès lui-même. Les athlètes primés reçoivent en outre un bandeau en laine rouge pour les cheveux. Une palme, symbole de la victoire, sera plus tard ajoutée à ces attributs. Les cérémonies s’achèvent par un sacrifice à Zeus.
Le héros reçoit une pension exempte d’impôts et on élève dans sa ville une statue à son effigie dans un lieu public.

 

Le premier marathon de l'histoire

 

En 490 avant notre ère, la plage de Marathon est baignée d'une eau sanglante. Les Perses sont vaincus et plus de 6 000 soldats gisent sur le rivage. Les Grecs ont seulement perdu 200 hommes. Les hoplites victorieux chargent Philippidès de couvrir au pas de course les 40 kilomètes qui séparent Marathon d'Athènes pour annoncer la victoire.

 

Le coureur de Marathon annonçant la victoire. ( Musée du Louvre, Paris) . (Wallyg)

 

Ayant délivré son message, Philippidès s'écroule, mort d'épuisement. L'épreuve sportive du marathon (42,195 kilomètres), introduite aux Jeux olympiques en 1896, rend hommage à cet exploit.

 

Dérives et fin des jeux Olympiques de la Grèce antique

 

Les jeux Olympiques de l’Antiquité grecque ne furent pas le « paradis perdu » que l’on évoque souvent.

Il y eut des tricheurs ; des mécènes ne craignirent pas d’acheter des écuries avant les épreuves et de prendre des étrangers dans les équipes de leurs cités ; des athlètes également tentèrent de se doper, notamment en mangeant à l’excès de la viande ou en buvant des philtres. Autant de faits qui ne sont pas sans évoquer la triste réalité de notre sport moderne.

 

Athlètes s'entraînant au jeu de balle. Les entraînements se tenaient dans une partie du gymnase appelée la palestre (Vers 510 avant notre ère, Musée archéologique d'Athènes). (Kutxa)

 

La fameuse trêve olympique, elle-même, ne fut pas toujours respectée :

 

  •   En 420 avant J.-C., les Éléens interdisent aux Lacédémoniens de participer aux Jeux et tentent d’exercer un chantage politique, si bien que l’on craint une intervention armée pendant les Jeux
  •   En 364 avant J.-C., les Arcadiens s’emparent d’Olympie et prennent la place des Éléens pour organiser les Jeux. Ces derniers se présentent alors en armes pendant la célébration des Jeux

 

Athlètes luttant (Vers 510 avant notre ère, Musée archéologique d'Athènes) . (Kutxa)

 

La décadence des Jeux Olympiques commença donc avec des affaires de corruption. Plus tard, la civilisation grecque subit les influences de ses colonisateurs macédoniens puis romains jusque dans le programme olympique : les combats de gladiateurs, la lutte contre les fauves apparaissent et la durée des Jeux s’allonge, allant jusqu’à six mois.

Dédiés aux dieux multiples de la religion grecque, les Jeux ne résisteront pas au dieu unique des chrétiens.
C’est l’empereur Théodose Ier, converti au christianisme et fortement influencé par saint Ambroise, évêque de Milan, qui décidera de les interdire purement et simplement en l’an 392 de notre ère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sport et Olympisme - Olympie - A la gloire des jeux -

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Olympie

A la gloire des Jeux Olympiques

 

Aujourd'hui, les ruines d'Olympie offrent un témoignage à la gloire des jeux olympiques antiques. La cité d’Olympie s'insère dans la vallée fertile du Péloponnèse. Dès le VII siècle avant notre ère, cette ville verra la consécration, tous les quatre ans, de la plus grande fête du monde hellénique : les jeux panhelléniques.

Les jeux Olympiques étaient alors une fête dédiée en l’honneur de Zeus, le plus puissant des dieux.
Olympie est un site qui a été choisi par les dieux et non par l’homme selon la mythologie grecque.
D'après la légende, Zeus lui-même aurait participé à la création des jeux après avoir affronté son père, Cronos, pour obtenir la suprématie.

Apollon y aurait vaincu Arès, le dieu de la guerre, à la lutte, et Hermès à la course. Olympie devint donc un centre de compétition sportive entre les dieux, soumis à une réglementation établie par le héros Héraclès (Hercule).
Bien que célébrant les combats des dieux, dès cette lointaine époque, les jeux olympiques symbolisaient le désir de paix entre les peuples.
Même si elle n'est jamais parvenue à être une ville véritable, Olympie renferme un des plus spectaculaires ensembles de monuments de l'Antiquité grecque.

 

La création des jeux panhelléniques

 

C’est en 776 av. J.-C. que sont fondés les jeux Olympiques, voulus par Pélops, fils de Tantale et roi du Péloponnèse.
Les jeux qui, à compter de cette date, se tiendront tous les quatre ans le premier jour de pleine lune suivant le solstice d'été, deviennent la clé de voûte du calendrier suivi dans tout le monde grec.

Au début, les athlètes ne se défient qu'à la course. Puis, au fil des ans, les jeux Olympiques durent jusqu'à cinq jours et les disciplines sportives se diversifient pour inclure le pugilat, la lutte, le lancer du disque et du javelot, le concours de sauts, le pentathlon, diverses compétitions équestres et le pancrace.

 

Le pancrace représenté sur un vase (British Museum). (Jerry Nouse)

 

Le pancrace est une sorte de pugilat mêlé de lutte, technique de combat adoptée par Thésée pour vaincre le Minotaure. Mais, pendant près de 1500 ans, les événements qui se tiennent à Olympie ne sont pas simplement sportifs.

 

Le symbole des jeux olympiques

 

La victoire aux jeux panhelléniques est, pour l'athlète, l'objectif suprême. Cette victoire en fait pour un instant l'égal des dieux. De plus, le vainqueur fait la fierté et la gloire de sa ville d'origine. Et, paradoxalement sans doute, les jeux Olympiques ont toujours été un symbole de paix et d'union entre les cités grecques.

La mémoire de ces jeux nous est parvenue par les sculptures et les décorations des précieux vases attiques ainsi que par les nombreux tableaux et poèmes consacrés aux athlètes par des générations d'artistes.

 

Lutteurs représentés sur ce bas-relief, 500 avant notre ère environ. Musée National Archéologique d'Athènes. (Jerry Nouse)

 

Les jeux Olympiques sont la plus importante compétition sportive du monde ancien.

Les spectateurs aussi viennent de tout le monde grec. Cette affluence fait d'Olympie un carrefour politique et culturel.

 

Olympie aujourd'hui. (Neil Carey)

 

La participation aux jeux n'était pas ouverte à toute la population grecque, mais seulement aux membres des oligarchies qui, de ce fait, représentaient leur patrie d'origine.

Les athlètes subventionnaient leur voyage et leur séjour, et payaient aussi le prix de l'immortalisation de leur victoire.

Exaltant les vertus nobles par excellence, comme la force, la puissance, le sang-froid et l'adresse, les jeux et leurs participants ont largement inspiré les artistes.

Le nom des vainqueurs était inscrit sur des listes (on en connaît une seule, mise à jour en 217 après J.-C. par Sextus Julius l'Africain).
Leur ville d'origine leur assurait alors une rente à vie, des offrandes et les honneurs. Le prix en lui-même était symbolique : une couronne d'olivier et le droit de participer aux cérémonies religieuses en l'honneur de Zeus.

 

Entrée du stade. (Alun Salt)

 

Malgré une réelle volonté de compétition pacifique entre les meilleurs athlètes du monde, les jeux sont toujours aujourd’hui bien souvent le reflet de rivalités internationales et ce depuis la création des Olympiades. La Grèce antique ne forma jamais un État unifié. Les querelles entre ses cités-États empêchaient une cohésion politique durable.

Conflits et guerres permanentes ne trouvaient un répit que pendant ce bref laps de temps.

 

L’histoire d’Olympie

 

A l'origine, les Grecs nomment le site l'Altis, le bois sacré. Cette terre est protégée des dieux. Régulièrement, les peuples de l'Elide s'y rencontrent lors de grandes fêtes et de concours, suspendant pendant un bref laps de temps leurs hostilités. De caractère initiatique, le culte de Zeus s'accompagne de compétions sportives.

Le premier espace sportif date probablement du Vle siècle avant J.-C. : les gradins avec des sièges en terre battue suivaient la pente du sol. Sur la tribune prenaient place les organisateurs des jeux, les Hellanodices, face à un autel de marbre occupé par la prêtresse de Déméter, déesse de la terre, de l’agriculture et du blé.

 

Vestiges du grand gymnase d'Olympie. (Neil Carey)

 

Avec le temps, l'importance de ce sanctuaire et de la ville voisine s'est accrue. Le site a pris le nom d'Olympie.
La tradition situe en 776 avant J.-C. le premier cycle de rites sacrés et d'épreuves sportives célébrés sous le nom de jeux Olympiques.

À partir du Xe siècle av. J.-C., alors que la civilisation mycénienne prospère, la ville est consacrée au culte de Zeus.

Les jeux Olympiques survivent à la conquête romaine de la Grèce jusqu'en 393 apr. J.-C., date à laquelle ils sont abolis par l'empereur Théodose qui les considère comme un exemple de dépravation et de paganisme manifeste. Olympie est mise à sac par les Barbares et ensevelie par deux tremblements de terre.
Au VIe siècle, des tremblements de terre provoquèrent des inondations qui déposèrent jusqu'à 5 m de boue alluviale sur Olympie.

 

Ruines d'Olympie avec vue sur l'entrée du stade. (Peuplier)

 

L'expédition archéologique allemande conduite par Ernst Curtius dans le Péloponnèse a mis au jour, en 1875, les somptueuses ruines d'Olympie. Le baron Pierre de Coubertin a, quant à lui, fait revivre les Jeux. Le 6 avril 1896, cet aristocrate parisien organise à Athènes les nouveaux jeux Olympiques, qui durent 10 jours, avec la participation de 13 pays et 245 athlètes. Ce 6 avril reste la date d'anniversaire du sport moderne.

 

Préparation et organisation des jeux Olympiques

 

Les jeux étaient, à l'époque classique, placés sous la responsabilité des Éléens. Plusieurs mois à l'avance, des ambassadeurs appelés spondophores parcouraient la Grèce, les colonies d'Égypte et de Crimée pour annoncer le jour d'ouverture des jeux. Une assemblée de magistrats éléens choisissait les juges, ou hellanodices: ces derniers sélectionnaient les concurrents, supervisaient leur entraînement, organisaient les compétitions et surveillaient les épreuves.

 

Partie du Philipéion, un sanctuaire destiné à la célébration des héros macédoniens. (Alun Salt)

 

Des enquêtes rigoureuses étaient menées sur les athlètes et l'histoire de leur famille: ne pouvaient participer aux épreuves que les hommes et les adolescents libres, de pure ascendance grecque.
Cette discrimination fut suspendue pour les Romains au IIe siècle av. J.-C., lorsque Rome affirma son hégémonie sur le monde grec.
La compétition était formellement interdite aux femmes, à l'exception des courses de chars. En effet, les vainqueurs n'étant pas les auriges (conducteurs) mais les propriétaires de l'attelage, les femmes propriétaires pouvaient donc gagner une course.

Barbares, esclaves et jeunes filles étaient acceptés parmi les spectateurs, mais pas les femmes mariées.
La première journée était consacrée à des sacrifices et au serment olympique prêté par les participants. Le sacrifice fait sur l'autel de Zeus Horkios, le protecteur des serments, avait un caractère particulièrement solennel.

 

Partie de l'atelier de Phidias qui réalisa la statue de Zeus. (Neil Carey)

 

Devant la statue de Zeus, on tuait et on dépeçait un sanglier. Les participants juraient, sur les membres de l'animal, ne pas tricher, ne jamais avoir commis de crime et être aptes à concourir selon les règlements en vigueur.

 

Les principales épreuves

 

Les principales épreuves étaient les courses de chars, les courses hippiques, la lutte, le pugilat, le pancrace, les courses à pied et le pentathlon. Hormis les courses de chars, toutes les épreuves se pratiquaient totalement nu.

Dans la compétition olympique antique, il n'y avait aucun sport d'équipe.

Les courses de chars et les courses hippiques se déroulaient dans l'hippodrome, une arène de 706 m qui longeait le sud du stade principal.
Les chevaux s'élançaient dans le vacarme des trompettes dès que tombait la corde marquant la ligne de départ. On ne sait pas exactement quelle distance parcouraient les coureurs; ils montaient à cru, avec des rênes mais sans étriers. Un cheval pouvait remporter l'épreuve même s'il jetait à bas son cavalier: ce fut le cas de la jument Aura, dont le jockey tomba en début de course mais qui fut néanmoins la première à franchir la ligne d'arrivée.

 

Le temple dorique de Zeus n'est plus aujourd'hui qu'un tas de ruines. (Alun Salt)

 

Les courses de chars étaient périlleuses: les auriges dirigeaient des attelages de quatre chevaux (plus tard réduits à deux) à l'aide d'un fouet, sur environ 14 km de piste bordée d'ornières, ce qui rendait la compétition très éprouvante. Les accidents étaient fréquents, et il fallait faire preuve d'une extraordinaire dextérité pour négocier, à cette vitesse, des virages serrés, éviter les chars accidentés et les adversaires à terre. Quarante à cinquante attelages s'alignaient parfois derrière la ligne de départ.

 

Il reste peu de choses de la superbe cité d'Olympie. (Neil Carey)

 

Le pancrace était l'une des épreuves les plus brutales. Tous les coups étaient permis, sauf mordre ou mettre les doigts dans les yeux de son rival. Les adversaires ensanglantés se roulaient dans la boue (on arrosait le sol d'eau) en se battant, un spectacle déconseillé aux âmes sensibles... II fallait forcer l'adversaire à reconnaître sa défaite. Tuer était mal vu: une épreuve de force qui se terminait par la mort de l'un des combattants était synonyme de honte pour le vainqueur.

L'épreuve la plus caractéristique était le pentathlon, qui incluait cinq disciplines: la course, le saut en longueur, le lancer de disque, le lancer de javelot et la lutte. Le pentathlon exaltait particulièrement la plastique des athlètes.
Le disque était une pierre ronde ou une plaque de bronze.

 

Olympie au printemps. (Ivan Zuber)

 

Après la conquête romaine au milieu du IIe siècle av. J.-C., l'organisation des jeux connut quelques modifications. En 65, l'empereur Néron voulut même que la musique et le théâtre soient inscrits comme disciplines olympiques. Il désira participer à l'épreuve de course de chars, avec un équipage de dix chevaux. Il versa à terre, mais réclama cependant la couronne de la victoire. L'année suivante, il se suicida, et ces 211es olympiades disparurent des tablettes.

 

Les chefs d’œuvre d’Olympie

 

L'édifice le plus important est le temple de Zeus. Conçu en 470 av. J.-C., en marbre précieux, le gigantesque temple de Zeus a été financé par le butin de guerre que la ville d'Elis avait raflé à Pise.

Ce temple dominait tous les autres de sa masse imposante. Edifié par Libon d'Elis, de style dorique, périptère, c'est-à-dire entouré d'une colonnade, il était entièrement en pierre, avec des tuiles de marbre pentélique.
Ses dimensions, 28 m sur 64 pour une hauteur de 20 m, en font le plus grand de tout le Péloponnèse.

 

Ruines du temple de Zeus. (Peuplier)

 

Des groupes de reliefs remarquablement conservés qui ornaient les deux frontons étaient consacrés à la mythologie.
Ses métopes, sculptées en bas relief, représentent les Douze Travaux d’Hercule.

La cella abrite une des sept merveilles du monde : la statue de Zeus. Cette statue de Phidias est recouverte d’ivoire et d’or.
Haute de 12 m, elle représente le dieu assis sur un trône, un sceptre dans la main gauche et l'effigie de Nikè, la Victoire ailée, dans la main droite.

 

Sculpture ornementale sur le temple de Zeus

 

À côté du temple se tient l'olivier sacré dont le feuillage sert à tresser les couronnes qui ornent la tête des vainqueurs.

Parmi les autres édifices religieux, on distingue le temple d'Héra datant du VIIe siècle av. J.-C. environ, et les trésors, de petits temples construits par les diverses villes qui participent aux Jeux.

 

Reconstitution 3d de la statue de Zeus

 

Parmi les édifices sportifs, le stade pouvant accueillir 45 000 spectateurs revêt une importance particulière. Il est surmonté de deux plates-formes de pierre, l'une tournée vers le sud pour les hellanodices, les juges de compétition, et l'autre vers le nord sur laquelle se tient l'autel de la prêtresse de Déméter.

On peut également admirer les vestiges de la palestre, du gymnase et du Philippeion, sanctuaire voulu par Philippe II en 338 av. J.-C. et terminé par Alexandre le Grand à la gloire des athlètes macédoniens.

Le prytanée et le bouleutérion ont été construits par la suite. Dans le prytanée était conservé le feu sacré devenue la flamme éternelle, sur lequel veillaient les prêtres.
Dans le bouleutérion siégeait le conseil. Avant les compétitions, tous les athlètes y prêtaient serment.

Un jour... une histoire... 29 juin

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Un jour... une histoire... 29 juin

 

29 juin 1776

Fondation de San Francisco
 
 

Le 29 juin 1776, deux Pères franciscains venus du Mexique voisin célébrent la messe au fond d'une magnifique baie de la côte californienne... Cela se passe cinq jours avant la déclaration d'Indépendance des futurs États-Unis d'Amérique !

 

À cet endroit s'élève aujourd'hui l'une des plus belles cités américaines.

 

Les Franciscains en Californie
 

La ville de San Francisco doit donc sa naissance... et son nom à l'ordre religieux des franciscains, fondé par Saint François d'Assise.

 

Né en 1713 à Majorque (Baléares), le père Junipero Serra fonde une mission à San Barnabé, près de Monterey, au nord de la colonie de Nouvelle-Espagne (l'actuel Mexique). De là, il lance des expéditions vers la Californie, encore inexplorée et à l'écart de la civilisation occidentale. En quelques années, sous son impulsion, les franciscains fondent en Californie 21 missions.

 

Le 15 décembre 1774, le vice-roi de Nouvelle-Espagne, Bucareli, adresse au Père Junipero Serra une lettre où il l'invite à rejoindre une expédition vers une baie d'importance stratégique, en Californie centrale, sous le commandement du capitaine de marine Juan Bautista de Anza.

 

Un premier camp militaire est établi en ce lieu et les Pères Palou et Cambon y célèbrent la messe pour la première fois devant une modeste cabane, la mission Dolorès. Le lieu reçoit le nom de San Francisco en l'honneur de saint François d'Assise, fondateur de l'ordre des franciscains. Ainsi naît la future métropole de Californie centrale.

 

La découverte de l'or allait lui assurer à partir de 1848 un très rapide essor, à peine interrompu par le séisme de 1906.

 

La Mission Dolorès aujourd'hui

 

Des étrangers venus du Nord
 

Tandis que les franciscains espagnols multipliaient leurs missions en Californie du sud, les Russes, venus de la presqu'île du Kamtchatka, à l'extrémité nord du continent asiatique, mettaient le pied en Amérique à la suite de Béring pour étendre leurs territoires de chasse à la fourrure.

 

Les Russes font une telle hécatombe de visons, castors et autres loutres qu'il leur faut pousser toujours plus avant, n'hésitant pas à hiverner sur place dans des conditions fort hostiles.

 

Le vice-roi du Mexique s'inquiète de ces empiètements en terre espagnole et donne l'ordre de se montrer inflexible avec ces entreprenants schismatiques russes.... En réalité, les intérêts des Russes et des Espagnols sont suffisamment compatibles pour que chaque partie en reste aux démonstrations sans conséquence.

 

Dans les premières années du XIXe siècle, les trappeurs russes venus d'Asie s'assurent de nouveaux terrains de chasse et fondent Fort Ross, au nord de San Francisco, où ils laissent une petite colonie assistée d'Inuits ou Esquimaux d'Alaska.

 

Mais en décembre 1841, désespérant de l'appui du tsar qui avait d'autres soucis en tête, leurs successeurs en sont réduits à brader leur comptoir à John Sutter, un colon d'origine suisse qui a fait fortune dans le négoce à Sacramento et va accéder à la célébrité mondiale en découvrant de l'or sur ses terres.

 

Rapprochement amoureux hispano-russe

 

Le 5 avril 1806, le Juno, un petit bâtiment russe se présente devant le fort de San Francisco commandé par le capitaine Arguello. À son bord, le grand chambellan Nicolas Petrovitch Rezanov, ministre plénipotentiaire du tsar et artisan de la colonisation russe en Amérique.

 

Le Russe demande des secours après un hivernage désastreux au poste de Sitka (Alaska), trois mille kilomètres plus au nord. Le capitaine qui n'est pas mauvais bougre ne laisse pas d'être ému par l'état d'épuisement de ces hommes courageux et leur offre une généreuse hospitalité dans son poste avancé en attendant des instructions.

 

La garnison s'ennuie ferme et les officiers s'occupent comme tous les officiers du monde - en jouant aux cartes, en buvant et en courant les filles. Ces dernières sont particulièrement rares, sans compter que pères et maris ont l'oeil au grain... Pourtant, six semaines plus tard, Nicolas Petrovitch Rezanov rassemble le courage qui n'appartient qu'aux jeunes prétendants et s'enhardit à demander au capitaine espagnol médusé la main de sa fille aînée - Señorina Concepcion...

 

Les fiançailles sont célébrées aussitôt sous les vivas de l'équipage en attendant l'autorisation du pape et du roi d'Espagne (le Russe est orthodoxe, la fiancée catholique). Le Juno appareille à nouveau le 21 mai, ses cales bien approvisionnées en matériel et nourriture. Hélas, de retour à Saint-Pétersbourg, Rezanov meurt d'une pneumonie. Il ne se trouvera personne après lui pour porter le rêve d'une colonisation russe en Amérique.