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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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1er octobre 1949
Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong proclame l'avènement de la République populaire de Chine. Le 1er octobre est depuis lors devenu fête nationale en Chine populaire.
La prise de pouvoir des communistes et de leur chef Mao Zedong (Mao Tsé-toung dans l'ancienne graphie chinoise) met fin à une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise.
La Chine dans ses frontières actuelles
Cette carte montre la Chine dans ses frontières actuelles, avec les provinces héritées d'une Histoire bimillénaire (noter que l'île de Taiwan conserve un gouvernement rival de celui de Pékin). Les noms de lieux sont conformes à la graphie moderne adoptée par le gouvernement chinois (à l'exception de quelques noms depuis longtemps francisés comme Pékin).
Le 1er octobre 1949, à Pékin, du balcon de la Cité Interdite des anciens empereurs, Mao Zedong proclame l'avènement de la République populaire de Chine. C'est pour le pays la fin d'un siècle et demi d'humiliations et de traités inégaux ; c'est aussi la fin d'une longue guerre civile, ponctuée par la Longue Marche et la terrible invasion japonaise... Ce n'est pas pour autant la fin des difficultés intérieures !
Une interminable guerre civile
Pendant plus de vingt ans se sont opposés les frères ennemis de la République, Mao Zedong, leader du Parti communiste chinois, et Tchang Kaï-chek, chef du parti nationaliste Kuomintang. Ce parti, créé par le fondateur de la République, Sun Yat-sen, a été victime de l'usure du pouvoir et s'est corrompu. Battu, Tchang Kaï-chek se réfugie à Taïwan (l'île de Formose) sous la protection de la flotte américaine.
C'est ainsi que Mao Zedong (55 ans) accède le 1er octobre 1949 à la présidence d'une Chine presque totalement réunifiée. Son fidèle Zhou Enlai (Chou En-lai dans l'ancienne graphie) devient le chef du gouvernement.
Mao en 1949
La stabilité retrouvée fait penser à un changement de dynastie comme il s'en produit en Chine tous les trois siècles après une longue période d'anarchie. Mais cette stabilité n'est que de façade. Les exécutions des opposants politiques et les tensions nées de la confiscation des terres font des victimes par millions.
Empereur communiste
En 1956, Mao, pour tenter d'apaiser les revendications, encourage chacun à critiquer les défauts du régime. Il lance la « campagne des Cent-Fleurs ».
L'ampleur des critiques et la révolte concomitante des Hongrois contre l'oppression soviétique ne manquent pas d'inquiéter les dirigeants chinois. Ils changent de visage et lancent une féroce campagne «antidroitière» avant d'inaugurer en 1958 le «Grand Bond en avant». Cette entreprise folle se donne pour but de rattrapper le niveau de la Grande-Bretagne par la mise en oeuvre de toutes les ressources productives du pays ! L'effet est des plus dramatiques avec d'épouvantables famines qui font plusieurs dizaines de millions de victimes.
En 1960, les communistes chinois se brouillent avec le «Grand Frère» soviétique. La rupture et le retrait brutal des experts soviétiques occasionnent une nouvelle récession et entraînent les deux pays au bord de la guerre. Dans une ultime tentative pour sauver son pouvoir, le président Mao, surnommé le «Grand Timonier», lance en 1966 les jeunes à l'assaut des institutions politiques. C'est la « Révolution culturelle », une nouvelle source de drames.
La mort de Mao en 1976 et l'avènement de dirigeants plus pragmatiques, sous la conduite de Deng Xiaoping (Teng Siao-P'ing dans l'ancienne graphie), le «petit timonier», va introduire dans le pays l'espoir d'un mieux-être matériel. Le Parti communiste n'en continuera pas moins de tenir solidement les rênes du pouvoir. La libéralisation politique n'est pas d'actualité.