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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Outre le lièvre, l’ordre des lagomorphes (de lago qui signifie « lièvre » en grec, et de morphê, « forme »)comprend également les lapins et les pikas.
Le lièvre et ses cousins sont parmi les espèces les plus fécondes. C’est une nécessité vitale pour eux car ils représentent le gibier favori des chasseurs.
On comptabilise actuellement 32 espèces de lièvres. Les plus répandues sont le lièvre d’Europe (Lepus europaeus) et le lièvre américain (Lepus americanus).
Bien que les lièvres soient originaires des zones tempérées, ils ont su s’adapter à tous les types d’habitats.
Le lièvre arctique (Lepus arcticus) survit dans un environnement très inhospitalier.
L’histoire du lièvre
Les lagomorphes ne sont pas des rongeurs. Le lièvre fait partie de la famille des Léporidés (Leporidae). On pense que cette famille est apparue en Asie, même si c’est en Amérique du Nord que les léporidés ont vécu l’essentiel de leurs phases évolutives, notamment pendant l’Oligocène et au début du Miocène.
C’est au Nouveau Monde que furent découverts des restes fossiles d’animaux appartenant au genre Palaeolagus, présentant une structure osseuse très semblable à celle des lagomorphes actuels, à l’exception des membres postérieurs plus courts.
Le lièvre n'est pas un rongeur. Image Eschipul
Le genre Lepus est assez récent. C’est seulement au quaternaire que le développement des capacités des lièvres et des lapins en matière de course et de saut s’est perfectionné.
La répartition mondiale des lièvres a été influencée par l’homme qui a introduit de nombreuses espèces sur tous les continents.
Le lièvre a également bénéficié de l’agriculture moderne et du déboisement. Au début de la période post-glaciaire, le lièvre d’Europe était limité aux steppes d’Europe orientale et d’Asie. Aujourd’hui, il occupe l’Europe entière.
Portrait du lièvre
Le lièvre est le plus grand des lagomorphes. Le lièvre d’Europe mesure jusqu’à 80 cm pour un poids de 6,5 kg maximum.
Le lièvre arctique peut peser plus de 6 kg. Le lièvre américain ne dépasse pas les 2 kg pour les plus gros spécimens.
Les espèces du bassin méditerranéen sont les plus petites.
Le lièvre est le plus grand des lagomorphes. Image Striatic
Le lièvre mâle est appelé bouquin. La femelle est appelée hase et les petits levrauts.
Cri: le lièvre vagit.
Les lièvres, comme les lapins, sont digitigrades. Ils marchent en s’appuyant sur les doigts, la plante du pied ne reposant pas sur le sol.
Les pattes antérieures possèdent 4 doigts et les pattes postérieures 5 doigts.
Les pieds sont entièrement recouverts de poils.
Lièvre variable. Lepus timidus. Image Polandeze .
Le lièvre est le meilleur sprinter. Lorsqu’il court, il se plie en deux et fait passer ses longues pattes postérieures devant les antérieures.
Cela lui permet de faire des bonds de 2 m et d’atteindre une vitesse record de près de 80 km/h.
Il est deux fois plus rapide que le lapin.
Ses oreilles qui peuvent mesurer jusqu’à 15 cm sont très mobiles pour capter tous les bruits. L’ouïe est très développée.
Le nez possède des narines qui peuvent être ouvertes ou fermées par un repli de peau ce qui donne l’impression que le nez remue.
L’odorat est très fin.
Un sillon nu en forme de Y part du nez et rejoint la lèvre supérieure. Ce dessin est à l’origine du terme « bec-de-lièvre ».
Lièvre d'Europe. Lepus europaeus.
La proéminence des yeux et leur position très élevée sur le crâne assurent une excellente couverture visuelle.
Les lagomorphes sont munis de longues incisives dont la croissance est continue.
Le pelage du lièvre est soyeux. Sa robe est brun-roux avec le bout du nez brun-foncé à noir.
Certaines espèces nordiques, appelées lièvres variables, muent en hiver. Entièrement blanc, le pelage permet alors de se camoufler dans la neige.
C’est le cas du lièvre américain ou du lièvre arctique ainsi que de certaines espèces d’Europe du Nord.
Lièvre arctique au pelage d'été. Image Giladr
Excepté l’extrémité des oreilles qui reste noire, le lièvre devient blanc au bout d’environ 80 jours.
Ce phénomène d’homochromie (ou mimétisme des couleurs) aide le lièvre à survivre pendant l’hiver.
Il se fond mieux dans son environnement et garde une température interne idéale. En effet, le blanc réfléchit la chaleur solaire et prévient l’augmentation de la transpiration.
Au printemps, en quelques 60 jours, le lièvre retrouve sa livrée habituelle qui est beaucoup moins fournie.
Habitat du lièvre et alimentation
Le lièvre apprécie la steppe boisée ou désertique. En montagne, il affectionne les fourrés et les clairières.
On ne le rencontre guère dans les grandes forêts et il ne monte jamais au-dessus de 1 600 m.
Le lièvre apprécie les zones découvertes. Image Eschipul
Le lièvre est un casanier qui dispose d’un territoire qu’il entretient et inspecte régulièrement.
Il dispose de plusieurs gîtes qui sont souvent de simples dépressions que l’animal a approfondit.
Pour se reposer, le lièvre s’y installe en s’aplatissant à même le sol.
On dit que le lièvre « fait la motte ».
Les oreilles rabattues sur le dos, il se fond dans le paysage.
Lièvre qui se repose, oreilles rabattues sur le dos. Image Bill Burris
Quelques espèces creusent des terriers sous les climats moins tempérés ; c’est le cas du lièvre de Californie qui s’abrite des fortes chaleurs.
De même, dans la toundra arctique, les lièvres creusent des tunnels dans la neige durcie.
Lièvre de Californie. Lepus californicus. Image Wolfpix
A la tombée de la nuit, les lièvres rejoignent une zone d’alimentation appelée « zone de gagnage ».
C’est le seul moment où les lièvres de tous les sexes se côtoient.
Végétariens, les lièvres peuvent faire pas mal de dégâts dans les cultures maraîchères.
Une fois rassasié, chacun repart vers son gîte en empruntant le même chemin qu’à l’aller.
Les passages répétés ou « coulées » sont bien sûr surveillés par les chasseurs.
Mode de vie
Les lièvres sont plutôt solitaires. Ils comptent sur leur intelligence et leur vélocité pour semer les prédateurs et els chasseurs.
Il vit le plus souvent à découvert mais cela ne le rend pas plus vulnérable pour autant. En effet, le lièvre sait déjouer les menaces en combinant ruse et agilité.
Lièvre américain. Lepus americanus. Image Carly & Art
Avantagé par une ouïe très fine, il détermine son gîte en tenant compte du vent. L’endroit choisi sera fréquemment exposé à une brise légère qui lui apporte les moindres bruits.
Une autre stratégie consiste à brouiller les pistes qui mènent au gîte. Ainsi, le lièvre rentre rarement dans son terrier en ligne droite.
Pour le rejoindre, il exécute d’abord quelques sauts puis fait demi-tour et suit sa propre trace à l’envers.
Il recommence plusieurs fois avant d’atteindre son terrier d’un seul bond.
Lièvre . Image jtkerb
Le lièvre conserve ainsi l’avantage et peut fuir avant que le prédateur ne comprenne le manège.
Ce comportement semble inné et les jeunes levrauts le maîtrisent très tôt.
Bon nageur, le lièvre n’hésite pas à plonger dans un ruisseau car il sait que les chiens ne pourront plus suivre sa trace.
Les signes olfactifs jouent un grand rôle dans la communication des lagomorphes. Ils marquent leur territoire et pistent les femelles.
Le lièvre possède des glandes spéciales dites "pigmentaires". Image Susan E Adams
A cet effet, lièvres et lapins sont pourvus de glandes odoriférantes autour de l’anus. Le lièvre dispose d’autre part de glandes spéciales, dites « pigmentaires ».
Il s‘agit de deux gouttières étroites prolongeant les commissures de la bouche jusqu’aux joues.
Cet organe sert au marquage du territoire et parfume son propriétaire. Vous avez certainement déjà observé un lièvre qui se frotte les joues de ses pattes antérieures. Il active en fait la sécrétion odorante et en oint tout son corps.
Chaque individu possède sa propre odeur.
Reproduction
Durant la période des accouplements, les lièvres se livrent à de longs ballets violents pour déterminer l’ordre d’accès aux femelles.
Le mâle vainqueur courtise la hase selon un rituel élaboré, nécessaire à l’ovulation de cette dernière.
Lièvre d'Europe. Image Marco Hebing
A l’aube, les deux partenaires se font face au centre d’un groupe de bouquins qui les observent attentivement. Ils commencent par échanger leurs odeurs.
Se dressant alors sur leurs pattes de derrière, tous deux se mettent à pédaler avec celles de devant, sans cependant que les animaux se touchent.
La femelle seule décidera du moment de l’accouplement. Tant qu’elle n’est pas prête, elle maintient son partenaire à distance. Enfin consenti, le coït lui-même ne dure pas plus de 30 secondes.
La hase repousse ensuite son partenaire qui va chercher une nouvelle partenaire.
Lièvre américain en hiver
La période des accouplements dépend de la zone géographique. Cependant, les accouplements les plus nombreux ont lieu au mois de mars. La population des lièvres connaît donc un « baby-boom » au début de l’été.
La durée de la gestion varie de 30 à 42 jours selon le climat. Dans les régions froides, la gestation est plus courte afin que les bébés naissent avant l’hiver.
La saison des amours est décalée en conséquence. Par exemple, elle est très longe pour le lièvre d’Europe (de janvier à septembre) alors qu’elle se situe principalement en avril et mai pour le lièvre arctique.
Lièvre américain. Image Carly & Art
Le nombre de portées par an est directement lié au climat. Les lièvres du bassin méditerranéen peuvent avoir jusqu’à 4 portées par an de 2 ou 3 levrauts.
Les espèces qui habitent sous des climats moins cléments n’ont qu’une ou deux portées par an comptant 4 à 5 levrauts.
Lièvre d'Europe.
La fécondité des lagomorphes est liée à plusieurs spécificités physiologiques. Certaines espèces comme le lièvre d’Europe sont en mesure de concevoir une portée avant que la précédente ne soit à terme.
Ce phénomène s’appelle la superfoetation. La femelle, en fin de gestation, peut être saillie quatre jours avant la naissance de la première portée.
Entre les 36e et 40e jours après la première saillie, elle porte ses petits répartis entre les deux utérus : dans le premier, les levrauts prêts à naître, dans le second, ceux qui naîtront cinq semaines plus tard.
Le lièvre est solitaire sauf au moment de la reproduction. Image Treehouse 1977
La femelle s’occupe seule des petits. Ils naissent et vivent dans le gîte en terrain découvert. Mais, ils sont dépourvus d’odeur à la naissance.
Dès la fin de la mise bas, la mère s’éloigne du gîte, évitant ainsi de les imprégner de sa propre odeur et de révéler leur présence aux prédateurs.
Lièvre d'Europe dans la neige.
Les jeunes sont très débrouillards et plus développés à la naissance que chez les lapins. Ils sont poilus et ont les yeux ouverts. Ils sont sevrés dès l’âge d’un mois.
Ils restent ensemble les 2 ou 3 premiers jours puis se séparent dans différents gîtes. Chaque soir, ils viennent sur le lieu de leur naissance pour y recevoir la tétée qui dure moins de 5 minutes.
Le lièvre peut atteindre une vitesse de près de 80 km/h. Image L.J
Au bout d’un mois, les levrauts partent, chacun de leur côté, à la recherche d’un territoire. C’est à ce moment là qu’ils sont les plus vulnérables.
Les trois-quarts des jeunes meurent dans l’année, victimes des prédateurs, des maladies ou du climat.
Dans leur environnement naturel, la plupart des lièvres ne vivent pas plus d’un an bien que leur longévité soit d’environ 5 ans.
Le lièvre et l’homme
La myxomatose est sans effet sur les lièvres. Par contre, ils sont sensibles à de nombreuses maladies bactériennes comme la tularémie ou la pasteurellose.
L’hépatite est transmissible des lapins aux lièvres.
Le lièvre est souvent intoxiqué par les pesticides. Image Wolfpix
Vivant à découvert, les lièvres sont particulièrement touchés par les pesticides. Environ 15% des levrauts meurent intoxiqués.
Lors d’hivers rigoureux, les adultes sont affaiblis et l’usage intensif des pesticides cause une très forte mortalité.
La période de chasse en Europe a été très réduite ces dernières années car les populations ne cessent de décliner.
Dans les années 1970, 3 millions de lièvres étaient légalement tués. On est passé à 1,5 millions dans les années 1980.
Au cours de la saison de chasse de 1998/1999, le nombre s’est élevé à environ 900 000.
Slogan anti-chasse au lièvre qui peut se traduire par "N'êtes vous pas fatigué du même menu ? Elargissez un peu votre horizon !" image Jim Brickett
La fécondité des lièvres ne compense plus le taux de mortalité des jeunes.
En Amérique du Nord, on a constaté que la population fluctue de manière très importante et parfois de manière dramatique, selon le climat et la nourriture disponible ou les épidémies.
D’une manière globale, les populations sont très fragiles et doivent rester sous surveillance.
coucou
mignion robin des bois et le lievre lol
demain begnade comme tu sait
je t'adore ma mimi
tres tres tres tres tres tres fort
ma mimi
big bisous
http://lesplusbeaucheval.centerblog.net
voila un autre message a ne pas poster ou si tu veut on s'en fous lol
demain retours a 18h55 donc pas d'ordi et msn sauf si tu vien plus tard
mais sinon je comprend
mais sms si tu veut du moin 1 lol
jtm
http://lesplusbeaucheval.centerblog.net
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Un grand merci pour cette rubrique qui m'aura beacoup aidé pour mes DM de biologie/écologie! =) et en plus, s'en est interressant...!
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