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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Histoire -

Publié à 08:14 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins la garenne lemot
Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Histoire -

 

Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot

 

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

 

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.

 

À l'origine, le terrain dit « bois de la Garenne » est une réserve de chasse appartenant aux seigneurs de Clisson . Le site se trouve sur un terrain granitique, alors couvert de landes et d'environ quatre cents chênes.

 

Pendant la Révolution française, lors des guerres de Vendée, la vallée de Clisson est ravagée. Contre la levée en masse de trois cent mille hommes par la Convention en 1793, le district de Clisson entre en insurrection. Après des combats entre Vendéens et Républicains, les « Mayençais » de Jean-Baptiste Kléber mettent le feu au château de Clisson et à un bon nombre de maisons. En janvier 1794, les colonnes infernales finissent de détruire Clisson, l'église et les maisons du bourg de Gétigné notamment . La population de la ville utilise d'ailleurs les chênes de la garenne vers 1796 pour se construire des abris en attendant la reconstruction de leur maison . C'est dans ce contexte de reconstruction de la vallée que l'arrivée de François-Frédéric Lemot change la destinée du domaine.

 

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En 1805, François-Frédéric Lemot, sculpteur d'origine lyonnaise, est attiré à Clisson par François Cacault (1743-1805), diplomate et ancien député de la Loire-inférieure. Celui-ci, avec son frère Pierre (1744-1810) qui est artiste peintre, y ont fondé un musée avec les nombreuses collections d'œuvres d'art accumulées pendant leurs séjours en Italie. Ils souhaitent tous deux en faire un lieu d'accueil pour les artistes. En fonction un temps à Rome, François Cacault a, en effet, eu l'occasion de fréquenter les artistes pensionnaires à l'Académie de France à Rome dont Lemot, prix de Rome de sculpture en 1790. En s'installant à Clisson, les artistes autour de Cacault tentent d'y retrouver les paysages de la Toscane, dans les coteaux dominant la Sèvre. D'après Lemot, Nicolas Poussin se serait inspiré de la vallée de la Sèvre pour peindre les paysages de son tableau Diogène jetant son écuelle, actuellement conservé au musée du Louvre .

 

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Cette légende est fausse mais reste une invitation pour les artistes à parcourir la région. Le sculpteur, dès son arrivée en 1805 avec d'autres artistes, y est frappé par la ressemblance avec l'Italie :

 

« En arrivant à Clisson, je fus tellement surpris et frappé du grand caractère du paysage que je me crus transporté en Italie. Je ne pouvais assez contempler la richesse et la variété de ses tableaux admirables, où la nature semblait déployer toute sa magnificence pittoresque. Le bois de la Garenne surtout, me retenait sans cesse par la beauté de sa végétation de ses rochers, de ses cascades, l'étendu de ses points de vue, et la nuit me surprenait toujours le crayon à la main dans ces promenades solitaires ».

 

François-Frédéric Lemot, (notice historique sur la ville et le château de Clisson - 1812 -)

 

Lemot acquiert cette propriété de la Garenne dès le 26 juin 1805 et réalise aussitôt les dessins préparatoires de son projet de domaine. Il l'aménage sans interruption jusqu'à sa mort en 1827. Les inspirations sont toujours italiennes ; Lemot veut recréer la campagne de Toscane, du Latium et d'Ombrie. Le sculpteur veut donner au site un air de Tivoli. Il fait appel à l'architecte nantais Mathurin Crucy, lui aussi grand prix de Rome en 1774, pour mettre en plan ses dessins. L'ensemble du projet est suivi sur place par le régisseur clissonnais du domaine, Joseph Gautret (1771-1855) qui réside dans la maison du jardinier. La correspondance entre les deux hommes permet de mieux connaître les étapes de l'aménagement du domaine[8],[V 2]. La propriété représente une surface totale de vingt-cinq hectares dont le parc n'est que le centre : le baron Lemot est un véritable propriétaire terrien, possédant de nombreuses métairies. Ses propriétés sont d'ailleurs élevées au rang de Majorat la veille de sa mort .

 

Le parc est aménagé à partir de 1806 ; Lemot y fait planter 280 arbres suivis d'un millier de peupliers l'année suivante aux abords de la Sèvre et sur les îles de la rivière. Gautret et ses employés consacrent 360 journées de travail à cette tâche ainsi qu'à l'élimination des broussailles et autres ronces. Le régisseur se procure même des furets pour éliminer les lapins de la garenne. Au même moment, trois allées sont tracées, convergeant vers la terrasse et le futur emplacement de la villa. Les petits sentiers sont bordés de lilas et noisetiers. Lemot réclame une végétation très dense sur la majeure partie du parc afin de ménager des effets de surprises. Un potager, aujourd'hui disparu, est tracé et enclos entre 1807 et 1808 : tout autour d'un bassin, une pépinière d'une surface de trois hectares est plantée dans le but de faire parvenir à maturité les différentes espèces avant leur plantation dans le parc . Sur les berges de la Sèvre, le terrain est nivelé à partir de septembre 1806 et une prairie y est aménagée. Entre 1807 et 1809, deux cents peupliers sont plantés le long des berges ainsi que sur les petites îles de même qu'une centaine de saules .

 

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Plan du Parc

 

Gautret emploie jusqu'à treize personnes pour l'entretien du parc. Les graines sont transportées depuis Nantes ou Paris. Pour le choix des arbres sont privilégiées les espèces locales, accompagnées d'arbustes pour créer des fourrés. On trouve aussi de nombreux pins qui sont plantés jusque sur les coteaux de l'autre côté de la Sèvre, entre l'obélisque et le château de Clisson, à partir de 1809. Lemot déclare en effet : « Je veux multiplier beaucoup cet arbre dans le parc et dans le pays, ce qui lui donnera tout à fait l'aspect de l'Italie » (7 mars 1809). Des rosiers sont installés à partir de 1814. À partir de cette même date, des vignes sont également plantées : tout d'abord des vignes de chasselas sur des piliers en brique sur le chemin de l'entrée principale formant une treille . Puis quatre mille pieds de vigne sont installés sur le versant ensoleillé du coteau en 1827. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir s'implanter des espèces d'arbres exotiques.

 

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La maison du Jardinier

 

Les bâtiments sont construits dans des styles d'inspiration italienne. La maison du jardinier est construite de 1811 à 1815 par Crucy. Celui-ci dessine des plans pour une villa dont la construction commence en 1816. Les travaux et plans sont repris par l'architecte parisien Pierre-Louis van Cleemputte (1758-1834) en 1824, mais François-Frédéric Lemot n'en voit jamais la fin. Les fabriques du jardin sont construites par Crucy et Lemot entre 1818 et 1823. À sa mort, Lemot est enterré dans le temple de l'amitié, ancienne chapelle funéraire aménagée dans le cimetière de la ville de Clisson, en face du château, de l'autre côté de la Sèvre.

 

Le fils de François-Frédéric Lemot, Barthélémy (1810-1883), décide de s'installer à Clisson en 1841 et devient plusieurs fois maire de la ville jusqu'en 1881. Il achève l'aménagement de villa, mais fait également construire le belvédère, l'escalier monumental, la galerie des illustres, la colonnade en pierre fermant la cour et la glacière. En tant que premier magistrat de la commune, il promeut le style italianisant dans la construction de plusieurs édifices publics.

 

Le domaine sert dans les années 1950 et 1960 de centre d'accueil sous le nom « Le Joyeux Nid » à destination d'enfants en difficulté confiés par l'aide sociale à l'enfance. Il reste la propriété des descendants du sculpteur jusqu'en 1968, date à laquelle le domaine est vendu au conseil général de la Loire-Atlantique. Le domaine commence alors à faire l'objet de mesures de protections au titre des monuments historiques. En 1969, la villa et le temple de Vesta sont inscrits, auxquels s'ajoutent la colonne d'Henri IV et le parc qui l'entoure en 1986. Par arrêté du 14 mars 1988, l'ensemble du parc et ses fabriques, l'extérieur de la villa et de la maison du jardinier sont classés au titre des monuments historiques, ainsi que les extérieurs du temple de l'Amitié et l'obélisque sur la rive gauche. En 2000, la maison du portier, dernier bâtiment non protégé, est classée.

 

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Le domaine voit s'installer le Fonds régional d'art contemporain (FRAC) des Pays de la Loire en 1988 et ce jusqu'en 1994, date de son déménagement à Nantes . En 1990, une exposition documentaire sur l'histoire du domaine et sur l'architecture à l'italienne est aménagée à demeure à la maison du jardinier. Dans le même bâtiment, le centre d'étude sur le patrimoine et l'italianité en architecture (CÉPIA), organise alors des colloques, universités d'été sur site et réalise des publications dans le domaine de l'architecture et du patrimoine.

Commentaires (5)

Mivesoda
Hello Mimi
Un beau soleil ce matin , une belle journée en perspective, j’espère qu’il en sera de même pour toi et que tu pourras en profiter.
Gros bisous depuis ma Bretagne .
Douces pensées de Toinette

http://toimichel.centerblog.net


dede
Bonsoir Mimi, très beau sujet que tu nous fais partager .
Aujourd'hui , très belle journée et qui dit beau temps dit balade , demain la météo nous annonce la même journée avec des températures de 20 ° .
Les travaux de jardinage vont reprendre , j'ai encore toute ma haies de cyprès a tailler , mais je crois que je vais déléguer ce travail au fiston , je viens de me faire une séance ostéopathie , je voudrais pas gâcher le résultat.
A nos âges on récupère moins bien MDR !!!!!
Je te souhaite une bonne soirée.
Bisous.
Amitiés.

http://dedecoxanniedeuch.centerblog.net


tom-pouce
bonjour ma chere mimi
c'est avec ma petite barque et poussé par le vent que je debarque chez toi avant d'aller faire mes amplettes sur le marché pour prendre de tes nouvelles journalieres en esperant bien sur que tout vas bien pour toi et que tu as de belle choses de prevue pour ton week end si le temps le permet aussi je viens te souhaiter une tres belle journéee et t'envois un panier remplis de gros bisous
ton ami poupa

http://tom-pouce.centerblog.net


coeurdelouve
Coucou c'est moi coeurdelouve
Je te souhaite un bon dimanche.
Moi je vais encore profiter de cette journée avec ma fille et mes petites filles.
Bisous
http://mondouxrefuge.centerblog.net


tom-pouce
bonjour ma chere mimi
c'est avec une belle tempete qui regne sur la bretagne en ce jour de la fete des grand-meres que je passe dans ton bel univers prendre de tes nouvelles qui je l'espere sont bonnes moi je vais bien ormis ce temps pourrie qui gache cette journé je viens te souhaiter un tres bon dimanche et je t'envois de gros bisous ton ami ..poupa

http://tom-pouce.centerblog.net


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