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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Parcs et jardins -

Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Fin -

Publié à 10:40 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins la garenne lemot fin
Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Fin -

 

- Fabriques situées sur l'autre rive de la Sèvre  -

(Une fabrique de jardin est une construction à vocation ornementale)

 

Le parc, par l'orientation de la pente, est entièrement tourné vers l'autre rive de la Sèvre : cette rive gauche était donc un lieu privilégié pour y aménager d'autres fabriques qui puissent répondre aux perspectives du domaine.

 

- L'obélisque, dessiné par Crucy, devait être installé à l'origine dans l'enceinte du château de Clisson. C'est l'architecte nantais qui convainc Lemot de l'installer de l'autre côté du parc, toujours sur l'autre rive, pour en renforcer la perspective. Une fois le terrain situé sur la commune de Cugand, en Vendée, acquis en 1814, l'édifice y est construit en 1815 dans des proportions lui permettant d'être vue depuis la villa.

 

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Château de Clisson vu de la Garenne Lemot

 

- Le temple de l'Amitié est une ancienne chapelle funéraire appelée « église Saint-Gilles » située dans le cimetière de Clisson. Lemot l'acquiert en 1808 et y fait ajouter en 1812 un portique dorique sur la façade donnant sur la vallée et sur la villa du domaine. L'objectif est alors d'en faire un temple qui devait recevoir la dépouille des frères Cacault. Il n'est achevé qu'en 1824. Lemot seul y est finalement inhumé à sa mort en 1827.

 

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Le Temple de l'Amitié

 

- La colonne Henri-IV est une colonne surmontée d'un buste du roi de France. Il s'agit d'une des dernières fabriques réalisées par Lemot qui sculpte sans doute lui-même le buste. Il est en effet aussi célèbre pour avoir sculpté la statue équestre du même roi située sur le pont Neuf à Paris. Elle est destinée à procurer une perspective à la terrasse de la villa, c'est aussi un symbole de l'adhésion de Lemot au régime de la Restauration.

 

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Colonne Henri IV

 

Pour Lemot, les ruines du château de Clisson constituent une fabrique du parc à part entière. Elles peuvent être observées par les visiteurs du parc depuis la terrasse de la villa. C'est pourquoi, il se rend propriétaire des vestiges qu'il consolide plus qu'il ne les restaure. C'est un des premiers exemples en France d'intégration de ruines médiévales pittoresques dans un parc à fabriques, pratique courante en Angleterre depuis le début du XVIIIe siècle.

 

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Le château de Clisson

 

- Un espace naturel entretenu

 

-Un parc aménagé et planté

 

Sous l'apparence d'une nature sauvage et pittoresque, les espèces florales ont fait l'objet d'un choix minutieux au début du XIXe siècle. Les espèces d'arbres sont tout d'abord choisies en fonction des préconisations des traités de jardinages de l'époque : l'acacia, l'aulne, le bouleau, le châtaignier, le cèdre, le charme, le chêne, l'épicéa, l'érable, le frêne, l'if, le marronnier, le mélèze, le noyer, l'orme, le peuplier, le platane, le saule, le tilleul, le vernis du Japon, le sorbier, le poirier et le pommier ou le merisier.

 

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Lemot sélectionne aussi des pins dans le but de renforcer l'aspect de paysage d'Italie : pin maritime, pin parasol et pin sylvestre. À ces arbres, sont ajoutés des arbustes dans le but de renforcer la densité des massifs : le troène, le houx, le noisetier, ainsi que des lilas, rosiers et genêts.

 

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Le jardin est lui-même aménagé pour la promenade et la contemplation de points de vue. Deux parties principales peuvent être distinguées. La partie haute du parc est organisée en trois allées principales et convergeant toutes vers la villa et son esplanade. La première se dirige vers l'ouest et l'une des entrées du parc en face de la route de Cholet. Au centre du rond-point où elle aboutit se trouve l'ancienne glacière du parc. La seconde, située dans l'axe de la villa rejoint le potager, la troisième, orientée vers le nord-est, s'achève au cirque de Diane au centre duquel se trouve d'ailleurs une statue de Faustine. La partie basse du parc est organisée à partir de l'entrée depuis la ville de Clisson et l'ancien hôpital Saint-Antoine, où se trouve la maison du portier. Après un passage sous une treille de vigne vierge, l'allée serpente le long de la vallée de la Sèvre à travers les arbres et les fourrés, entre espaces successivement ouverts et fermés, tout en ménageant des points de vue sur les principales fabriques du jardin. Elle permet de remonter jusqu'au rond-point de Diane en passant par la dernière fabrique la plus orientale du parc, le temple de Vesta.

 

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La treille de l'entrée du parc après sa restauration

 

Le domaine est compris dans la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2 (2e génération) « Vallée de la Sèvre de Nantes à Clisson » dont elle constitue l'extrémité sud. Cette ZNIEFF, dont l'inventaire a commencé en 1989 et s'est achevé en 2005, comprend des habitats naturels déterminants composés, outre des eaux courantes de la rivière, de forêts caducifoliées, de fourrés alluviaux et de végétations du bord des eaux. Dans ces milieux, il a été constaté la présence de trois espèces de faunes protégées et quatre spécimens rares ou menacés, ainsi que sept espèces de flore protégées et dix-sept spécimens rares ou menacés.

 

Les spécimens de faune rares et protégés sont trois espèces de poissons : la lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis), l'anguille européenne (Anguilla anguilla) et le grand brochet (Esox lucius) ainsi qu'une espèce de serpent : la couleuvre vipérine (Natrix maura).

 

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Couleuvre vipérine

 

Parmi les spécimens de flore déterminants, on note la présence d'une fougère, l'ophioglosse commun (Ophioglossum vulgatum).

 

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Ophioglosse

 

On y trouve aussi :

 

- sept monocotylédones :

 

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la laîche bleuâtre (Carex depauperata)

 

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l'orchis verdâtre (Coeloglossum viride)

 

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la luzule des bois (Luzula sylvatica)

 

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l'orchis punaise (Orchis coriophora)

 

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l'orchis à fleurs lâches (Orchis laxiflora)

 

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l'orchis brûlé (Orchis ustulata)

 

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le scirpe à trois angles (Schoenoplectus triqueter)

 

- des dicotylédones :

 

 

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la cardamine impatiente (Cardamine impatiens)

 

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la cératophylle submergé (Ceratophyllum submersum)

 

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la corydale à bulbe plein (Corydalis solida)

 

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l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides)

 

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le myosotis des bois (Myosotis sylvatica)

 

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l'orobanche du lierre (Orobanche hederae)

 

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la véronique à feuilles de thym (Veronica acinifolia)

 

Chaque année, la villa Lemot accueille des expositions d'art contemporain. Dans le cadre d'un programme d'échange avec l'Académie des beaux-arts, le domaine accueille chaque année depuis 1993 une exposition présentant le travail des artistes installés en résidence à la Casa de Velazquez à Madrid, résidence organisée en partenariat avec l'Académie. Après deux ans de résidence en Espagne, de jeunes artistes présentent chaque année à la villa le résultat de leurs travaux dans les domaines de la photographie, la peinture, la vidéo et le dessin.

 

Un centre de documentation consacré à l'art, à l'architecture et au paysage est également à la disposition du public, situé dans la maison du Jardinier. À la belle saison, une programmation culturelle est proposée dans le parc : danse, spectacles, concerts, cinéma en plein air sont organisés de mai à septembre dans le cadre d'une programmation départementale intitulée « Les beaux jours ».

Parcs et jardins - Le jardin des plantes de Paris -

Publié à 08:23 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins jardin des planes de paris
Parcs et jardins - Le jardin des plantes de Paris -

 

Le Jardin des plantes de Paris est un jardin botanique ouvert au public, situé dans le Ve arrondissement de Paris, entre la mosquée de Paris, le campus de Jussieu et la Seine. Il appartient au Muséum national d'histoire naturelle et est, à ce titre, un campus.

 

Placé sous le patronage de Buffon jusqu'en 1788, il s'étend sur une superficie de 23,5 hectares.

 

Les attractions du jardin

 

- La perspective

 

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La grande galerie de l'évolution vue du Jardin des plantes

 

Une grande perspective (500 m de long pour 3 ha) s'étend de la grande galerie de l'évolution à la place Valhubert, près des quais de Seine. Ses parterres à la française sont bordés de rideaux de platanes. À partir du mois d'avril, les parterres sont fleuris. Les collections de fleurs changent régulièrement, totalisant près de mille plantes cultivées.

 

La perspective se divise en deux esplanades : l'esplanade Milne-Edwards, du nom du directeur du Muséum de 1890 à 1900, qui se trouve face à la Galerie, et l'esplanade Lamarck, du côté de la Seine. L'esplanade Milne-Edward recouvre la zoothèque située en sous-sol, qui regroupe des centaines de milliers d'animaux naturalisés, insectes, poissons, reptiles ou mammifères. Face à la Galerie, en tête de cette esplanade, se trouve une statue en bronze de Buffon, œuvre de Jean Carlus (1908).

 

- Les grandes serres

 

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Les grandes serres après les rénovations de 2010.

 

Quatre serres à armature métallique sont alignées le long de la perspective. Après cinq ans de travaux, 1 300 m² de verreries démontées et huit millions d'euros investis, les serres du Jardin des plantes accueillent de nouveau le public depuis juin 2010. Elles offrent aux visiteurs :

 

- un jardin d'hiver (750 m²), à climat chaud et humide (22 °C). De style Art déco, la serre est l'œuvre de l'architecte René Berger (1937). Elle comprend un ruisseau, des ficus, des palmiers, des bananiers, des plantes grimpantes et épiphytes...

 

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Plantes épiphytes dans la serre d'hiver du Jardin des Plantes de Paris.

 

- une serre dite mexicaine, œuvre de Rohault de Fleury (1834–1836), précurseur de l'architecture métallique en France. Elle regroupe des espèces caractéristiques des milieux arides d'Amérique, Afrique méridionale et Madagascar : cactus, euphorbes, agaves, avocatiers, caféiers, poivriers...

 

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- une serre australienne et néo-calédonienne, également dessinée par Rohault de Fleury...

 

- une serre dite paléobotanique qui présente les étapes du développement de la flore depuis l'apparition des plantes terrestres, il y a 430 millions d'années.

 

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Serre paleobotanique

 

- Les jardins spécialisés

 

Située le long de la Galerie de Minéralogie, la roseraie a pour but d'étudier et de présenter au public les différentes sous-espèces de roses, classées de manière raisonnée. Elle comprend 170 variétés de roses européennes, plantées le long de l'allée Haüy (du nom de l'abbé Haüy, pionnier de la minéralogie), qui longe la galerie de botanique et de géologie. Elle est ornée de deux statues, L'Amour prisonnier de Félix Sanzel et Venus genitrix de Charles Dupaty.

 

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La roseraie

 

Une École de Botanique et un jardin écologique s'alignent entre les serres et la Seine : la première présente les végétaux par familles et permet d'appréhender leurs caractéristiques, le second est un milieu composite de la région parisienne, où l'on observe les populations végétales et animales dans leur évolution naturelle.

 

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Bassins de l'école de botanique

 

Regroupant 4 500 variétés d'arbustes et de plantes, l'école de botanique a été créée par le botaniste André Thouin au XVIIIe siècle. Elle vise à présenter de manière raisonnée au public et aux botanistes les espèces susceptibles de vivre en plein air en Europe. Elle comprend également des arbres historiques. Plusieurs cours hebdomadaires y sont dispensés par les jardiniers du Muséum.

 

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L'école de botanique

 

Entre l'école de botanique et la ménagerie, le jardin alpin, créé en 1931 (à la place d'une pépinière), vise à étudier les plantes arbustives et herbacées des milieux montagnards du monde entier (Himalaya, Alpes, Corse). Il compte plus de 2 000 plantes sur deux zones reliées par un passage souterrain. Ce jardin comporte un pistachier mâle à partir duquel le botaniste Sébastien Vaillant mit en évidence la sexualité des végétaux au XVIIIe siècle.

 

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Le jardin alpin

 

- La ménagerie

 

La ménagerie est le second plus ancien parc zoologique du monde. Elle fut créée en 1793 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, par le transfert des animaux de la ménagerie royale de Versailles et les ménageries privées et foraines. Lors de la commune de Paris, les animaux furent mangés par les Parisiens assiégés.

 

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Peintres animaliers au Jardin des plantes en 1902.
Magazine L'Illustration (août 1902).

 

Au cours de son histoire, elle a présenté d'innombrables espèces animales, dont la première girafe présentée en France (1827), des éléphants, des ours bruns et blancs, des phoques.

 

Beaucoup de constructions, parfois sophistiquées pour l'époque, ont été édifiées à cet effet au XIXe et au début du XXe siècle, succédant aux enclos et cages sommaires du début : rotonde, fosses aux ours, singeries, fauveries, maisons des rapaces et des reptiles, faisanderies. La plus vaste d'entre elles est sans doute la grande volière édifiée en 1888 par Alphonse Milne-Edwards pour l'Exposition universelle de 1889 et toujours utilisée.

 

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Rotonde ouest

 

Au milieu du XXe siècle, la ménagerie est entrée dans une période de déclin, éclipsée par des parcs zoologiques plus modernes (zoo de Vincennes, parc de Thoiry), puis contestée par les mouvements anti-zoos, alors que pratiquement aucune rénovation ne pouvait être entreprise, faute de moyens (c'était aussi l'époque où la Grande galerie de Zoologie, aujourd'hui de l'Évolution, a dû fermer parce qu'il pleuvait à travers sa verrière). Les animaux vivaient dans des installations généralement mal entretenues, souvent dégradées et exiguës.

 

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La fauverie du jardin des plantes

 

C'est à partir des années 1980 qu'une politique de réhabilitation de la ménagerie a été mise en place, avec plusieurs rénovations successives (Volières à Rapaces, Rotonde, Maison des Reptiles, etc.), et une nette préférence accordée à la présentation d'espèces de petite et moyenne taille, généralement peu connues et/ou menacées d'extinction.

 

Les plus grandes espèces (éléphant, girafe, lion, tigre, gorille, chimpanzé, ours), impossibles à maintenir correctement dans des installations de petite taille et impossibles à agrandir au centre de Paris, ont progressivement quitté la ménagerie dans les années 1970 à 2000.

 

Actuellement, elle héberge 1 100 animaux, mammifères, reptiles et oiseaux, sur 5,5 hectares. Elle s'est spécialisée dans plusieurs groupes d'animaux :

 

- chez les mammifères :

 

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Le cheval de Przewalski

 

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L'orang-outan

 

Plusieurs espèces de caprins :

 

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La chèvre des montagnes rocheuses

 

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Le takin

 

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Le bharal

 

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Le bouquetin d'Ethiopie

 

des petits carnivores, des rongeurs et des cercopithèques.

 

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Cercopithèque

 

- Chez les oiseaux :

 

les vautours et les rapaces nocturnes sont bien représentés, de même que les faisans et certains échassiers :

 

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Spatule

 

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Ibis

 

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Agami

 

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Kagou huppé (très rare)

 

- de nombreux reptiles(dont des tortues géantes de plus de 100 ans), des batraciens et des insectes sont élevés dans la maison des reptiles et le vivarium (construit par souscription grâce à René Jeannel).

 

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Le vivarium

Parcs et jardins - Parc floral de la Source-

Publié à 08:57 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins parc floral de la source
Parcs et jardins - Parc floral de la Source-

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Le parc floral de la Source est un jardin français situé au Sud de la Loire, dans le quartier de La Source de la ville d'Orléans, le département du Loiret et la région Centre.

 

Le parc a été créé en 1963 par l’architecte et urbaniste français Louis Arretche , il constitue avec 109 182 visiteurs en 2010, le lieu le plus visité du Loiret.

 

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La rivière Loiret prend sa source au cœur du parc.

 

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La source du Loiret

 

Le site a obtenu le label « Jardin remarquable » du ministère de la Culture et du conseil national des parcs et jardin.

 

Le parc floral de la Source s'étend sur 35 hectares à une altitude de 100 mètres environ. Il épouse la forme d’un site naturel et est composé d’espaces où se juxtaposent les mondes végétal, minéral et animal.

 

Sa situation géographique singulière, à la lisière entre le coteau de Sologne et la plaine du Val de Loire, donne à son paysage un relief particulier.

 

En son centre, après un parcours souterrain de plusieurs kilomètres, émerge la source du Loiret, résurgence karstique de la Loire.

 

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Au rythme des saisons se succèdent les floraisons, d’abord dans les sous-bois puis dans les jardins ou le long des allées, renouvelant ainsi continuellement la physionomie du domaine.

 

Le terrain aurait été cédé en 510 aux moines de l'abbaye Saint-Mesmin de Micy par Clovis Ier. À partir de 1427, il appartient successivement à différents seigneurs et familles nobles.

 

Les premiers grands travaux du jardin, aménagé en jardin à la française, datent du début du XVIIIe siècle siècle.

Dans les années 1720, une glacière, une galerie bibliothèque, des statues, des bas-reliefs, une terrasse sont intégrés au jardin.

 

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En 1959, la ville et le département acquièrent les 410 hectares du domaines ; 35 hectares sont réservés pour créer le parc, le reste permettant de créer le quartier de La Source afin de faire renaître l'université d'Orléans.

 

Le jardin voit le jour en 1963 et devient un parc de détente ainsi qu'une vitrine de l'activité horticole du département.

 

Le parc floral comprend deux grandes parties :

 

le plateau de Sologne et la plaine du Val de Loire.

 

- Le plateau de Sologne

 

Le plateau est le domaine d'une forêt semi-naturelle de charmes et de chênes.

 

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Il se raccorde à la plaine en contrebas par un coteau qui correspond à une ancienne terrasse fluviale de la Loire. Il comprend des enclos animaliers accueillant des espèces comme l'alpaga et le mouton d'Ouessant.

 

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- La Plaine du Val de Loire

 

La plaine du Val de Loire a une vocation horticole et florale. Elle accueille le jardin d'iris, la roseraie du Miroir, la vallée des vivaces, le jardin de la Source, la serre aux papillons exotiques, le potager extraordinaire, le jardin des dahlias. On y trouve également des volières présentant des oiseaux de divers continents. On peut également observer la source du Loiret qui donne son nom au département.

 

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Jardin d'iris

 

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Roseraie du miroir

 

Le parc possède plusieurs jardins parmi lesquels le jardin de la source (fougères et rhododendrons), la roseraie, la serre aux papillons et son jardin tropical, le jardin de dahlias et le jardin de rocaille et ses prairies fleuries.

 

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Un papillon de la serre

 

Le jardin d’iris présente une collection d'environ 900 variétés, classée collection nationale végétale spécialisée depuis 1996 .

 

Une volière abrite des perroquets et des oiseaux exotiques.

 

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La grande volière

 

Différents jeux pour enfants sont disponibles.

 

D'avril à octobre 1967, les Floralies internationales d'Orléans accueillirent 2 300 000 visiteurs. Le budget global était de plus d'un milliard de francs . D'avril à octobre 1967, Orléans devint la capitale mondiale de l'horticulture : 330 exposants, 700 producteurs venus de 11 pays, 13 000 m² de serres construites spécialement abritèrent des expositions successives sur 35 hectares. Outre l'horticulture, les Floralies comportaient plusieurs attractions dont la reconstitution d'un village gaulois ainsi qu'un temple antique qui ont été détruits par la suite.

 

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L'entrée du village gaulois

 

Autres manifestations : en 1996, voyage en chrysanthèmes et la ronde des fougères ; en 1998, la fête de l'iris ; en 1999, jardins du monde (30e salon du chrysanthème) et le salon international du dahlia et des fruits d’automne ; en 2000, 200 000 bulbes en fleur; en 2001, le parc de tous les enchantements et le monde des nains-ventés ; en 2003, chrysanthèmes recup’art ; en 2006, festival des oiseaux exotiques et orchidées ; en 2007, le festival de l'iris.

Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Suite -

Publié à 09:16 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins la garenne lemot suite
Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Suite -

 

Façade nord-ouest de la villa

 

La villa Lemot

 

Le bâtiment est édifié par l'architecte Pierre-Louis van Cleemputte (1758-1834), après plusieurs projets de Mathurin Crucy . Sa construction est prévue dès l'origine du projet, mais les travaux ne commencent qu'en 1824 . Son architecture est de style néo-palladien. Composée d'un corps de bâtiment principal et de deux ailes en retour, la façade au sud-ouest s'ouvre par une loggia sur la vallée de la Sèvre et sur quelques fabriques situées en face, de l'autre côté de la rivière. Barthélemy Lemot fait ajouter au bâtiment un belvédère en son sommet, ainsi qu'une colonnade en hémicycle donnant sur les trois allées d'accès à la villa. En 1872, il confie à l'architecte Lenoir d'achever la loggia. Ce n'est que vers 1930 que l'ancienne allée du potager, en face de la villa, est élargie en grande allée d'accès, avec des statues de Diane, d'Hippomène et d'Atalante, ainsi que des cratères de fleurs.

 

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Façade sud-est de la villa

 

À l'intérieur, Barthélémy Lemot fait aussi réaliser, vers 1866, l'aménagement de la galerie des illustres au premier étage de la villa. Celle-ci comprend des représentations en médaillon de son père ainsi que de sept autres artistes, amis de François-Frédéric : Claude Dejoux, sculpteur, professeur de Lemot, Charles Percier l'architecte, François Gérard le peintre, André Galle, sculpteur, François-Joseph Talma, le tragédien, François Adrien Boieldieu, compositeur et Antoine-Jean Gros lui-aussi peintre. Ces médaillons sont réalisés à partir de portraits de David d'Angers. La galerie comporte aussi une série de quatre bustes allégoriques datant du XVIIe siècle représentant les saisons, œuvres d'Alessandro Rondoni ainsi qu'un moulage en bronze du Jugement de Salomon, œuvre prix de Rome de Lemot en 1790.

 

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Galerie des Illustres

 

Centre de gravité du parc, la villa commande plusieurs points de vue sur différentes fabriques et monuments environnants : l'obélisque à l'antique à l'est, la statue de Henri IV et le temple de l'Amitié au sud, et le château de Clisson à l'ouest.

 

Les maisons du Jardinier et du Portier

 

La maison du jardinier est le premier bâtiment construit dans le domaine, et ce, dans un style italianisant. Après un premier projet en 1808, Crucy dessine les plans inspirés directement de l'architecture rurale toscane en 1809. Deux inspirations s'y distinguent : les murs crénelés et la tour du pigeonnier rappellent les castelli de cette région d'Italie. Par contre, le pavillon d'entrée agrémenté d'une galerie d'arcades surmonté d'une loggia est directement inspiré de la casa colonica. Il s'agit d'un nouveau type de modèle architectural défini dans le cadre d'une réforme agraire lancée dans les campagnes toscanes, dans les années 1770, pour reloger les paysans dont les terres venaient d'être redistribuées. Crucy et Lemot souhaitent ainsi proposer un modèle de réforme agraire déjà éprouvé dans un contexte de reconstruction des campagnes environnantes . Les travaux commencent en 1811 pour s'achever en 1815 . C'est le moellon qui est utilisé pour le gros œuvre, mais le caractère italien rural est rendu par l'apport de la brique chantignolle, de forme allongée (dix-sept centimètres de long pour deux centimètres d'épaisseur). Les toits, plats, sont couverts de tuile rouge, et la présence de serliennes et baies en plein cintre utilisant la brique donnent à l'ensemble son caractère mérodional . La maison est complétée par une grange, deux remises et un pigeonnier. C'est surtout dans ce bâtiment qu'a logé Lemot, la villa étant à peine achevée à sa mort.

 

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La maison du jardinier

 

La maison du portier est construite en 1817 à proximité des berges de la Sèvre. Située à l'une des entrées du parc, elle présente, par ses baies géminées , ses fenêtres en arc surbaissé à l'étage et l'escalier extérieur sous un auvent, une évocation des maisons rurales de l'Ombrie.

 

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La maison du portier

 

Les fabriques - (Une fabrique de jardin est une construction à vocation ornementale)

 

Fabriques dans l'enceinte du parc

 

Chaque fabrique du parc est inspirée directement de la littérature, d'un épisode de l'antiquité mais aussi de l'histoire nationale ou locale, sur le modèle des parcs du XVIIIe siècle comme celui d'Ermenonville.

 

-Le temple de Vesta est la plus grande fabrique du parc, due sans doute à des plans de Crucy, modifiés par Cleemputte et Lemot. Construit de l'été 1819 à juillet 1822, c'est une allusion directe au temple de Vesta de Tivoli. Prenant la forme d'un tholos, de plan circulaire donc, elle est composée de dix-huit colonnes à chapiteaux doriques, et non corinthiens comme son modèle italien. Les fûts des colonnes ont été taillés dans un granit local mais les chapiteaux et les bases ont été sculptés à Paris. La cella centrale comporte une porte et trois fenêtres. Elle devait contenir en son centre une statue de marbre qui n'a jamais été réalisée. Par contre, les murs entre les fenêtres comportaient des bustes en plâtre et des statuettes en terre cuite qui ont aujourd'hui disparu. Lemot souhaitait qu'un bassin aménagé derrière le temple permette d'alimenter une cascade passant sous la fabrique et dévalant jusqu'à la Sèvre, afin d'imiter toujours les jardins de Tivoli. Ce projet n'est pas mené à bien. Seul subsiste un passage voûté dans le soubassement en pierre.

 

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- La grotte d'Héloïse est aménagée dans le coteau face à la Sèvre. Elle constitue une allusion directe à Héloïse d'Argenteuil, maîtresse de Pierre Abélard, ce dernier étant né au Pallet, non loin de là. Dans cette grotte aménagée et transformée, une dédicace d'Antoine Peccot, neveu de Crucy, y est gravé en 1813 : « Héloïse peut-être erra sur le rivage ». En effet, selon Abélard lui-même, la future abbesse serait venue au village natal de son amant pour accoucher d'Astrolabe. Lemot tente ainsi de faire croire qu'elle l'aurait fait sur les rives de la Sèvre, dans l'actuel parc. L'allusion marque aussi l'intérêt des débuts du romantisme pour le Moyen Âge.

 

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- Le rocher Rousseau contient le poème de l'Anglais William Shenstone déjà gravé dans la grotte de la fontaine du parc d'Ermenonville. Ce dernier parc, l'un des plus célèbres parcs à fabriques du XVIIIe siècle en France, est un modèle à suivre pour Lemot. Seul le premier vers change : « Ô limpide fontaine » est remplacé par « Ô limpide rivière », allusion à la Sèvre située à quelques mètres de là .

 

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- Le rocher Delille supporte depuis 1815 le vers du poète Jacques Delille, tiré de son ouvrage Les Jardins : « Sa masse indestructible a fatigué le tems ». Cette citation est elle-aussi déjà présente sur un rocher du parc de Mortefontaine, autre célèbre parc à fabriques du XVIIIe siècle situé toujours à proximité de la forêt d'Ermenonville. Au pied de ce rocher, à proximité du chemin qui y serpente, se trouve la statue d'un sénateur romain.

 

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- L'édicule à l'antique est dessiné par Crucy, prenant la forme d'un oratoire rural, tel un laraire antique. Comportant une niche circulaire d'un côté et une niche en hémicycle de l'autre, il était destiné à recevoir une statue de Cérès. Cette statue est aujourd'hui située dans l'allée centrale. Il est construit en pierres et en brique.

 

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- Le tombeau à l'antique est dessiné lui-aussi par Crucy. Sculpté par un tailleur de pierre local, il reprend la forme du tombeau de Jean-Jacques Rousseau sur l'île des Peupliers à Ermenonville. Il comportait l'inscription peinte et in Arcadia Ego aujourd'hui effacée. On retrouve aussi ce tombeau dans les peintures de Hubert Robert et cette inscription gravée sur une sépulture dans un tableau intitulé de la même manière signé de Nicolas Poussin. C'est une allusion à Virgile évoquant la fragilité du monde.

 

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- La colonne de Madrid serait un réemploi d'un élément architectural du château de Madrid. Ce château de la Renaissance est construit à Neuilly-sur-Seine par François Ier et détruit à la fin du XVIIIe siècle. Aucune trace dans les archives ne permet de confirmer cette hypothèse. Cela constitue néanmoins là encore un hommage à l'histoire de France et particulièrement à la période de la Renaissance.

 

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- La borne miliaire est érigée en 1813. Selon Lemot, la voie romaine entre Nantes et Poitiers traversait le domaine, ce qui s'est révélé en réalité fantaisiste. Cependant, cette borne se voulait un moyen de rappeler le passage de ce chemin dans le parc, le long de la rivière. De l'autre côté du chemin, un montoir en pierre a été aménagé, sur le modèle des sièges antiques servant aux cavaliers romains à monter sur leur cheval.

 

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- Le bain de Diane est un enrochement naturel aménagé en 1815 dans le lit de la rivière qui se veut le lieu de repos de la déesse romaine de la chasse. Pour cela, Lemot s'est inspiré des rives du lac de Nemi près de Rome, et des Métamorphoses d'Ovide. L'effet sauvage des lieux est renforcé par les bosquets de charmes plantés tout autour.

 

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- Le moulin de Plessard est racheté par Lemot en 1823 qui le laisse alors simplement dans son état initial, à cheval sur la rivière. Il est reconstruit dans le style italien entre 1851 et 1854 par son fils et Paul Méchinaud, architecte local. Le bâtiment est encore agrandi en 1901.

Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Histoire -

Publié à 08:14 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins la garenne lemot
Parcs et jardins - La Garenne Lemot - Histoire -

 

Vue de l'allée d'accès à la villa Lemot

 

Le domaine de la Garenne Lemot est un parc situé sur les communes de Gétigné et Clisson en Loire-Atlantique et de Cugand en Vendée. Il a été créé par le sculpteur François-Frédéric Lemot au début du XIXe siècle. L'ensemble se veut un hommage aux paysages et à l'architecture de l'Italie. Le domaine se compose d'une villa néo-palladienne surplombant la vallée de la Sèvre nantaise ainsi que des bois et des jardins où sont érigés des fabriques et des statues rappelant le style Antique ainsi que les maisons du jardinier et du portier de style italianisant.

 

Le conseil général de la Loire-Atlantique achète le domaine à la famille Lemot en 1968. Il est inscrit au titre des monuments historiques l'année suivante, et classé par étapes depuis 1988. Aujourd'hui, c'est un lieu de promenade et un centre culturel où sont régulièrement organisés des expositions d'art contemporain et des spectacles.

 

À l'origine, le terrain dit « bois de la Garenne » est une réserve de chasse appartenant aux seigneurs de Clisson . Le site se trouve sur un terrain granitique, alors couvert de landes et d'environ quatre cents chênes.

 

Pendant la Révolution française, lors des guerres de Vendée, la vallée de Clisson est ravagée. Contre la levée en masse de trois cent mille hommes par la Convention en 1793, le district de Clisson entre en insurrection. Après des combats entre Vendéens et Républicains, les « Mayençais » de Jean-Baptiste Kléber mettent le feu au château de Clisson et à un bon nombre de maisons. En janvier 1794, les colonnes infernales finissent de détruire Clisson, l'église et les maisons du bourg de Gétigné notamment . La population de la ville utilise d'ailleurs les chênes de la garenne vers 1796 pour se construire des abris en attendant la reconstruction de leur maison . C'est dans ce contexte de reconstruction de la vallée que l'arrivée de François-Frédéric Lemot change la destinée du domaine.

 

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En 1805, François-Frédéric Lemot, sculpteur d'origine lyonnaise, est attiré à Clisson par François Cacault (1743-1805), diplomate et ancien député de la Loire-inférieure. Celui-ci, avec son frère Pierre (1744-1810) qui est artiste peintre, y ont fondé un musée avec les nombreuses collections d'œuvres d'art accumulées pendant leurs séjours en Italie. Ils souhaitent tous deux en faire un lieu d'accueil pour les artistes. En fonction un temps à Rome, François Cacault a, en effet, eu l'occasion de fréquenter les artistes pensionnaires à l'Académie de France à Rome dont Lemot, prix de Rome de sculpture en 1790. En s'installant à Clisson, les artistes autour de Cacault tentent d'y retrouver les paysages de la Toscane, dans les coteaux dominant la Sèvre. D'après Lemot, Nicolas Poussin se serait inspiré de la vallée de la Sèvre pour peindre les paysages de son tableau Diogène jetant son écuelle, actuellement conservé au musée du Louvre .

 

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Cette légende est fausse mais reste une invitation pour les artistes à parcourir la région. Le sculpteur, dès son arrivée en 1805 avec d'autres artistes, y est frappé par la ressemblance avec l'Italie :

 

« En arrivant à Clisson, je fus tellement surpris et frappé du grand caractère du paysage que je me crus transporté en Italie. Je ne pouvais assez contempler la richesse et la variété de ses tableaux admirables, où la nature semblait déployer toute sa magnificence pittoresque. Le bois de la Garenne surtout, me retenait sans cesse par la beauté de sa végétation de ses rochers, de ses cascades, l'étendu de ses points de vue, et la nuit me surprenait toujours le crayon à la main dans ces promenades solitaires ».

 

François-Frédéric Lemot, (notice historique sur la ville et le château de Clisson - 1812 -)

 

Lemot acquiert cette propriété de la Garenne dès le 26 juin 1805 et réalise aussitôt les dessins préparatoires de son projet de domaine. Il l'aménage sans interruption jusqu'à sa mort en 1827. Les inspirations sont toujours italiennes ; Lemot veut recréer la campagne de Toscane, du Latium et d'Ombrie. Le sculpteur veut donner au site un air de Tivoli. Il fait appel à l'architecte nantais Mathurin Crucy, lui aussi grand prix de Rome en 1774, pour mettre en plan ses dessins. L'ensemble du projet est suivi sur place par le régisseur clissonnais du domaine, Joseph Gautret (1771-1855) qui réside dans la maison du jardinier. La correspondance entre les deux hommes permet de mieux connaître les étapes de l'aménagement du domaine[8],[V 2]. La propriété représente une surface totale de vingt-cinq hectares dont le parc n'est que le centre : le baron Lemot est un véritable propriétaire terrien, possédant de nombreuses métairies. Ses propriétés sont d'ailleurs élevées au rang de Majorat la veille de sa mort .

 

Le parc est aménagé à partir de 1806 ; Lemot y fait planter 280 arbres suivis d'un millier de peupliers l'année suivante aux abords de la Sèvre et sur les îles de la rivière. Gautret et ses employés consacrent 360 journées de travail à cette tâche ainsi qu'à l'élimination des broussailles et autres ronces. Le régisseur se procure même des furets pour éliminer les lapins de la garenne. Au même moment, trois allées sont tracées, convergeant vers la terrasse et le futur emplacement de la villa. Les petits sentiers sont bordés de lilas et noisetiers. Lemot réclame une végétation très dense sur la majeure partie du parc afin de ménager des effets de surprises. Un potager, aujourd'hui disparu, est tracé et enclos entre 1807 et 1808 : tout autour d'un bassin, une pépinière d'une surface de trois hectares est plantée dans le but de faire parvenir à maturité les différentes espèces avant leur plantation dans le parc . Sur les berges de la Sèvre, le terrain est nivelé à partir de septembre 1806 et une prairie y est aménagée. Entre 1807 et 1809, deux cents peupliers sont plantés le long des berges ainsi que sur les petites îles de même qu'une centaine de saules .

 

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Plan du Parc

 

Gautret emploie jusqu'à treize personnes pour l'entretien du parc. Les graines sont transportées depuis Nantes ou Paris. Pour le choix des arbres sont privilégiées les espèces locales, accompagnées d'arbustes pour créer des fourrés. On trouve aussi de nombreux pins qui sont plantés jusque sur les coteaux de l'autre côté de la Sèvre, entre l'obélisque et le château de Clisson, à partir de 1809. Lemot déclare en effet : « Je veux multiplier beaucoup cet arbre dans le parc et dans le pays, ce qui lui donnera tout à fait l'aspect de l'Italie » (7 mars 1809). Des rosiers sont installés à partir de 1814. À partir de cette même date, des vignes sont également plantées : tout d'abord des vignes de chasselas sur des piliers en brique sur le chemin de l'entrée principale formant une treille . Puis quatre mille pieds de vigne sont installés sur le versant ensoleillé du coteau en 1827. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour voir s'implanter des espèces d'arbres exotiques.

 

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La maison du Jardinier

 

Les bâtiments sont construits dans des styles d'inspiration italienne. La maison du jardinier est construite de 1811 à 1815 par Crucy. Celui-ci dessine des plans pour une villa dont la construction commence en 1816. Les travaux et plans sont repris par l'architecte parisien Pierre-Louis van Cleemputte (1758-1834) en 1824, mais François-Frédéric Lemot n'en voit jamais la fin. Les fabriques du jardin sont construites par Crucy et Lemot entre 1818 et 1823. À sa mort, Lemot est enterré dans le temple de l'amitié, ancienne chapelle funéraire aménagée dans le cimetière de la ville de Clisson, en face du château, de l'autre côté de la Sèvre.

 

Le fils de François-Frédéric Lemot, Barthélémy (1810-1883), décide de s'installer à Clisson en 1841 et devient plusieurs fois maire de la ville jusqu'en 1881. Il achève l'aménagement de villa, mais fait également construire le belvédère, l'escalier monumental, la galerie des illustres, la colonnade en pierre fermant la cour et la glacière. En tant que premier magistrat de la commune, il promeut le style italianisant dans la construction de plusieurs édifices publics.

 

Le domaine sert dans les années 1950 et 1960 de centre d'accueil sous le nom « Le Joyeux Nid » à destination d'enfants en difficulté confiés par l'aide sociale à l'enfance. Il reste la propriété des descendants du sculpteur jusqu'en 1968, date à laquelle le domaine est vendu au conseil général de la Loire-Atlantique. Le domaine commence alors à faire l'objet de mesures de protections au titre des monuments historiques. En 1969, la villa et le temple de Vesta sont inscrits, auxquels s'ajoutent la colonne d'Henri IV et le parc qui l'entoure en 1986. Par arrêté du 14 mars 1988, l'ensemble du parc et ses fabriques, l'extérieur de la villa et de la maison du jardinier sont classés au titre des monuments historiques, ainsi que les extérieurs du temple de l'Amitié et l'obélisque sur la rive gauche. En 2000, la maison du portier, dernier bâtiment non protégé, est classée.

 

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Le domaine voit s'installer le Fonds régional d'art contemporain (FRAC) des Pays de la Loire en 1988 et ce jusqu'en 1994, date de son déménagement à Nantes . En 1990, une exposition documentaire sur l'histoire du domaine et sur l'architecture à l'italienne est aménagée à demeure à la maison du jardinier. Dans le même bâtiment, le centre d'étude sur le patrimoine et l'italianité en architecture (CÉPIA), organise alors des colloques, universités d'été sur site et réalise des publications dans le domaine de l'architecture et du patrimoine.

Parcs et jardins - La Chatonnière -

Publié à 10:51 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins la Chatonnière
Parcs et jardins - La Chatonnière -

 

Les Jardins de la Chatonnière se situent à Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire). Ils sont au nombre de 11 et ont été créés entre 1995 et 2007 par Béatrice de Andia et plantés puis entretenus par son jardinier Ahmed Azéroual.

 

Lovés dans le creux d'un vallon secret de la vallée de l'Indre, à l'écart de la route reliant Langeais à Azay-le-Rideau les sept tours du Château Renaissance de la Chatonnière sont surplombées de onze jardins en terrasses.

 

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Géométriques ou sauvages, bleus, saumon ou blancs, parfumés et féminins, ces jardins symbolisent le long d'un parcours initiatique, l'Elégance, l'Abondance, l'Intelligence, les Sciences, les Romances, les Luxuriances, les Fragances, le Silences, l'Invraissemblance, les Sens et le Jardin de la France: la Touraine.

 

Les différents jardins

 

- Au sud du castel dans un salon de verdure surplombé de hauts tilleuls er d'ifs en cône, le Jardin de l'Elégance (créé en 1996) se présente raffiné, orné de statues, de vases, de bosquets et de points de vue. Ses glacières, ses labyrinthes et ses parterres fleuris alternent selon les saisons un parterre de narcisses en mars, de tulipes en avril, de roses en mai de dahlias en été et d'un million de cyclamens en automne.

 

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- Caché de toutes parts, protégé de vents du nord par un coteau embaumé de mille rosiers couleur feu, le Jardin de l'Abondance (créé en 2000) découvre ses plantes potagères entre buis taillés. Fraises, poireaux, aubergines, basilic, ciboulette, persil, tomates, céleris, choux blancs et rouges, blettes rouges et poivrons rouges s'inscrivent dans une feuille de rosier dont les nervures sont des allées.

 

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- À l'aplomb, le Jardin de l'Intelligence, jardin à la française entouré de pergolas recouvertes de roses rouges et de clématites bleues présente quatre carrés bleus et rouges, chamarrés de savantes arabesques.

 

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- Entouré d'un cloître aux arcades soulignées d'osiers tressés vivants, le Jardin de Sciences (créé en 2003) est un damier de 80 carreaux alternants gazon et plantes aromatiques médicinales utilisées au Moyen Âge.

 

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- Inspiré du Songe de Polyphile le Jardin des Romances (créé en 2002) est constitué d'un collier de trente chambres d'amour rondes dont les parois fragiles sont des jalousies en osier vivant tressé et les dômes des coupoles de rosiers multicolores. Au centre de cet anneau magique se cache un labyrinthe inspiré d'un dessin viking.

 

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- Reliant le point de vue qui surplombe le jardin des Romances au Croissant des Fragrances, sur un ruban de 200 m 400 roses anglaises de David Austin, forment le Jardin des Luxuriances (créé en 2008). À l'ombre des tilleuls les roses doubles et parfumées foisonnent de beauté et rivalisent avec les roses françaises des autres jardins.

 

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- À flanc de falaise, derrière le château qu'il domine et qu'il nimbe, le Croissant des Fragrances (créé en 1999) est tapissé de mille rosiers couleur de feu que couronne une pergola où grimpent des roses d'or.

 

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- À l'aplomb des caves troglodytes, le Jardin de l'Invraisemblance (créé en 2007) jouit d'une vue incomparable sur le Château de la Chatonnière et ses jardins, un bouquet de fleurs à l'échelle du paysage. Les alcôves parfumées incitent à la méditation.

 

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- Au cœur du manoir, dans un espace scandé de cyprès entourant des carrés de gazon et de buis ornés de vases royaux, le Jardin du Silence (créé en 1997), avec son vieux puits et son colombier, est à la fois gracieux et sévère.

 

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- À l'ouest, au pied des tours médiévales, axé autour d'un bassin, le Jardins des Sens (créé en 1997), planté avec l'exhubérance des mixed borders anglaises s'insère dans un dessin de buis. Couverts de cent cinquante variétés de vivaces muticolores, ses massifs concentriques sont surmontés d'un nuage blanc de rosiers-tiges qui comblent les sens : la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et le goût.

 

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- Recouvrant les collines et les mamelons qui montent jusqu'à l'horizon le Jardin de la France (créé en 2001) est un jardin sauvage, hommage à la Touraine. Paré d'un océan de six hectares de coquelicots et de bleuets, le vent fait vibrer le vallon en des vagues gracieuses qui alternent selon les saisons avec des cosmos roses et blancs.

 

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Parcs et jardins - Le keukenhof -

Publié à 10:55 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins le Keukenhof
Parcs et jardins - Le keukenhof -

 

Le Château du Keukenhof

 

Le Keukenhof est un parc floral situé au nord-ouest de Lisse, en Hollande méridionale, aux Pays-Bas. Il est ouvert chaque année de la mi-mars à la mi-mai.

 

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Sur les 32 hectares du parc, les sociétés florales de la région exposent au printemps (de mars à mai) leurs bulbes en fleurs, et notamment les tulipes. Connu internationalement, le parc est chaque année fréquenté par des milliers de touristes des Pays-Bas et d'ailleurs (850000 visiteurs en 2009).

 

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C'est au cours du XVe siècle que le parc, partie du domaine du Château de Teylingen, servit de jardin-potager à la comtesse Jacoba de Bavière. Elle trouvait là les ingrédients pour sa cuisine, ce qui explique l'origine de l'appellation (Keukenhof : le domaine de la cuisine).

 

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En 1840, le parc fut redessiné par les architectes Zochter et fils, qui avaient également conçu le Vondelpark d'Amsterdam. En 1949, la propriété fut transformée pour accueillir les expositions de fleurs à bulbes, à l'initiative du maire de Lisse de l'époque, W.J.H. Lambooy.

 

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Les bulbes sont fournis gratuitement par les exposants. Les architectes du parc imaginent les massifs environ un an à l'avance et les jardiniers plantent les bulbes (à la main) entre octobre et décembre.

 

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Près de chaque massif, une pancarte donne les coordonnées de l'exposant auprès duquel les fleurs présentées peuvent être achetées. À la fin de la saison, les bulbes sont déterrés pour pouvoir être réutilisés l'année suivante.

 

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Le parc est entouré de champs de tulipes, de jacinthes, de narcisses, de jonquilles… Plusieurs pavillons présentent des expositions de fleurs (tulipes, orchidées dans le pavillon Beatrix).

 

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Un moulin datant de 1892 (initialement moulin de polder à Groningue, il y fut déplacé en 1957) permet d'avoir un joli point de vue sur les champs alentours.

 

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Parcs et jardins - Jardin botanique Haute Bretagne -

Publié à 10:51 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins Botanique haute bretagne
Parcs et jardins - Jardin botanique Haute Bretagne -

 

Le jardin botanique de Haute-Bretagne ou anciennement parc floral de Haute-Bretagne, est un parc privé ouvert au public d’une superficie de vingt-cinq hectares, situé en Ille-et-Vilaine, à dix kilomètres au nord de la cité médiévale de Fougères. Le parc fait partie du domaine de la Foltière au milieu duquel s’érige le château de la Foltière, achevé en 1830.

 

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Le jardin botanique de Haute-Bretagne se situe sur la commune du Châtellier, à dix kilomètres de Fougères entre Rennes et le Mont Saint-Michel, à proximité de l’autoroute des Estuaires A84.

 

Le jardin botanique de Haute-Bretagne est crée en 1847 autour du château de la Foltière. L’édifice est un ancien manoir qui fut le quartier général du Comte Joseph de Puisaye, lequel tenta de soulever les départements de l’Ouest pendant la Révolution française. En 1826, le domaine de la Foltière est racheté par la famille Frontin des Buffards qui l’aménage en construisant l’actuel château et un parc romantique à l’anglaise.

 

Après avoir été abandonné une grande partie du XXe siècle, le domaine de la Foltière et son parc ont bénéficié d’une restauration à partir de 1995 sous l’impulsion de son nouveau propriétaire, Monsieur Jouno, qui a racheté le Domaine en 1994 . La restauration a permis la création de seize jardins thématiques liés à l’inspiration poétique, l’histoire des jardins ou les souvenirs de voyages. Depuis, huit jardins thématiques ont été dessinés, ce qui porte leur nombre au total à vingt-quatre jardins.

 

Les jardins thématiques sont de styles français, anglais, botaniques ou contemporains. Chaque jardin manifeste sa propre ambiance et a été dessiné pour s’adapter à la topographie du domaine de la Foltière. L’environnement du parc est très vallonné et boisé et ses contours sont délimités par une barrière d’arbres.

Les vingt quatre jardins du jardin botanique sont regroupés autour de trois thèmes dominants : l’Arcadie, les jardins romantiques et les jardins du crépuscule.

 

- L'arcadie

 

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* L’allée des perles blanches.

 

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* Le jardin des mille et une nuits

 

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* La cité antique

 

* La cité de Knossos

 

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* Le bosquet de bambous

 

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* Le jardin secret

 

* L'allée des roses anciennes

 

* Le jardin de Dionysos

 

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* Le jardin de l'Olympe

 

* Le labyrinthe des Robinsons

 

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* Le jardin préhistorique

 

- Les jardins romantiques

 

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* Le jardin du Soleil Levant

 

* Le bois décisif

 

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* Le jardin des parfums exotiques

 

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*La source bleue

 

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* L'antre des carnivores

 

* Le jardin des quatre saisons

 

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* L'allée des roses modernes

 

- Les jardins du crépuscule

 

* Le reposoir de l'harmonie du soir

 

* Le jardin des rêveries d'un soir d'été

 

* Le jardin de la lune rousse

 

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* Le jardin du soleil couchant

 

* Le jardin du vieux chêne

 

Le jardin botanique de Haute-Bretagne regroupe des milliers d’espèces végétales sur un domaine de vingt-cinq hectares. On y recense des arbres fruitiers, des plantes vivaces, des arbres remarquables, des arbres d’alignement. Plus de 7 000 taxons ont été recensés dans le parc. En mars, le climat est favorable à la floraison de certaines plantes comme les camélias, les magnolias campbellii, les daphnés ou les narcisses.

 

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En avril, ce sont les jacinthes des bois ou les azalées qui fleurissent à leur tour.

 

Une riche collection de plantes de terre acide est implantée. Particulièrement bien adaptée, cette collection comprend principalement rhododendrons, érables du Japon, camélias, embothriums, magnolias, kalmias, ou des hydrangeas.

 

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Des espaces sont dédiés aux enfants, à l’image du parc préhistorique, du labyrinthe des Robinsons ou du grand pont suspendu.

Parcs et jardins - parc du Thabor - Aménagement (2) -

Publié à 10:33 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins thabor aménagement 2
Parcs et jardins - parc du Thabor - Aménagement (2) -

 

L'orangerie et les serres

 

En 1807, l’orangerie et deux serres chaudes furent construites, mais ces dernières furent remplacées presque soixante ans plus tard (en 1862 et 1863) par les serres conçues par Martenot.

 

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Plans des serres conçues par Jean Baptiste Martenot

 

Deux projets plus onéreux proposés par Leroy en 1844 et Aristide Tourneux en 1851 furent successivement rejetés par la ville.

 

Les serres de verre et d’acier de Martenot s’inspirent largement des serres du jardin botanique de Bordeaux.

 

Trois pavillons à pans coupés appelés palmerium, surmontés d’un balcon et d’une coupole couronnée d’une lanterne sont reliés par des petites serres galeries, les palegonium.

 

Le 17 juillet 1944, les serres de Martenot sont touchées par les bombardements : de nouvelles de facture plus classique et se voulant intégrées aux bâtiments de l’orangerie furent construites après la guerre par Georges Lefort.

 

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Les serres contenaient des plantes tropicales qui ont désormais presque totalement disparues en raison de problèmes budgétaires (les locaux devaient être chauffés à 25 °C) et physiosanitaires : il ne reste à présent qu’une collection de cactées dans le pavillon ouest.

 

L’orangerie est constituée de deux bâtiments qui encadrent les serres à l’est et à l’ouest. L’orangerie, percée de fenêtres de tous les côtés sauf au nord, est décorée par des bas-reliefs et des inscriptions commémorant les grands noms de la botanique et de l’horticulture : le fronton est orné de noms de botanistes ; Linné et De Jussieu sont représentés sur la partie ouest et La Quintinie et Le Nôtre sur la partie est. De nos jours, les 85 m2 de l’orangerie ouest servent de salle d’exposition et une étude pour utiliser les serres presque vides de la même façon est en cours.

 

Le jardin botanique et la roseraie

 

Lors de l’aménagement du parc par Denis Bühler, le jardin botanique qui se trouvait à l’ouest de l’orangerie est déplacé à l’est du parc. La construction du jardin botanique est longue, notamment parce que le conseil municipal et les apothicaires de Rennes sont assez peu motivés par sa mise en place. De plus, le conservateur-professeur du jardin des plantes et Denis Bühler sont en désaccord sur la représentation de la classification botanique dans le jardin des plantes : c’est finalement le maire Robinot de Saint-Cyr qui trancha en faveur de la représentation circulaire que proposait le conservateur.

 

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Une allée du jardin botanique

 

Le jardin botanique est organisé de manière circulaire en onze plates-bandes où poussent plus de 3 000 espèces. Son organisation obéit à la classification de Candolle, comme au parc de la Tête d'Or : ces deux parcs restent les seuls témoignages de ce genre de présentation botanique.

 

Afin de comprendre cette organisation, le visiteur devrait parcourir le jardin botanique en partant des acotylédones (champignons, mousses et fougères), puis en remontant vers le centre du cercle en tournant dans le sens horaire jusqu’au angiospermes. Ainsi, les plantes deviennent de plus en plus imposantes, et on passe des herbes aux arbustes.

 

Chaque plante est identifiée avec un petit panneau rappelant sa classification scientifique. Un code de couleur permet d’identifier les plantes selon leur propriété principale : rouge pour les plantes officinales, blanc pour les plantes alimentaires, jaune pour les plantes à utilisation industrielle, noir pour les plantes toxiques et enfin vert pour le reste des plantes.

 

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La roseraie est riche de nombreuses variétés de rosiers tige, demi-tige, grimpant ou buisson. Une grande partie des rosiers grimpants sont présentés sur le mur nord séparant le jardin de la rue de la Palestine, mais aussi sur des tonnelles et des pergolas. Dans le Carré des nouveautés, une exposition de rosiers ayant été créée durant les dix années précédentes se trouve autour de la statue La Pensée, copie du Louvre ou de Versailles. On y trouve notamment la 'rose de Rennes' créée par Michel Adam, lauréate du prix de la Rose 1995 décerné par l’AJJH34. La roseraie commémore le bicentenaire de la Révolution par la plantation d’un rosier "Révolution française".

 

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Un Carré des roses anciennes inauguré en 1990 au sud du jardin botanique permet de découvrir les premières variétés de rosiers « thé » et leurs hybrides. Des pas japonais permettent d’accéder au Jeune savoyard pleurant sa marmotte, une statue réalisée en 1835 par Julien Gourdel, mais aussi d’entrer au cœur de la roseraie ancienne. Au nord-est du jardin botanique, on trouve une exposition de dahlias.

 

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L'exposition des dalhias fleurit pendant la fin de l'été

 

Le jardin paysager

 

Le jardin paysager se divise sommairement en deux zones : tout d’abord le jardin imaginé par Denis Bühler, offrant de plus grands espaces gazonné et aménageant des ouvertures permettant la création de paysages pittoresques, puis celui de l’ingénieur Blin, plus confiné. Toutefois, le jardin paysager reste le lieu de l’idéalisation de la nature.

 

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les grandes ouvertures du jardin de Denis Buhler

 

La volière imaginée par Martenot et située vers l’ouest du parc, dans le prolongement du jardin français, est constituée d’un premier niveau circulaire de cages pour oiseaux exotiques surmonté en sa partie centrale d’un pigeonnier. Un peu plus au sud, la troisième statue de Charles Lenoir, Le Repos de Diane, disparaît sous les arbres et les arbustes.

 

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Le jardin paysager abrite de nombreuses espèces d’arbres, et notamment des séquoias qui sont en quelque sorte la signature des frères Bühler. On en retrouve notamment au parc de la Tête d'Or, au parc Borély à Marseille et sur le plateau des poètes à Béziers.

 

La partie la plus élaborée du parc paysager est la mosaïculture représentant le blason de Rennes encadré par deux hermines. Il s’agit de la seule partie de l'enceinte du parc largement ouverte à l’extérieur, grâce à une longue grille, afin que les passants et automobilistes parcourant la rue de Paris puissent l'apprécier.

 

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Le blason de Rennes

 

Peu de modifications furent apportées aux plans initiaux de Bühler. La partie dite des Catherinettes fut créée au début du XXe siècle, notamment pour satisfaire la bourgeoisie du quartier du square de La Motte qui réclamait une ouverture sur le Thabor. Elle s’étend de l’ancien jardin paysager des frères Bühler à l’entrée de la rue de Paris.

 

Divers aménagements et fabriques sont installés dans cette partie romantique du parc : une fausse rivière, que le visiteur peut enjamber par de petits ponts, aboutit sur une haute cascade romantique. Une grotte ainsi qu’une ménagerie y sont aménagées.

 

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La fontaine monumentale conçue par Charles Millardet en 1829 pour l’aménagement du square de La Motte est démontée et installée à l’entrée de la rue de Paris en 1901. Il s’agit d’un grand escalier séparé par un palier : en partie haute, il est divisé en trois parties par des fontaines en escalier et suit un plan semi-circulaire ; en partie basse, l’escalier, désormais rectiligne, est séparé en deux parties par une grosse fontaine à plusieurs vasques. L’alimentation en eau de la fontaine est assurée par le réseau urbain de Rennes.

 

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La cascade est bordée de rochers issus de la forêt de Saint-Aubin, bien que lors de la construction des Catherinettes, des rochers de forme pittoresque furent fabriqués à l'aide de ciment. La cascade est une copie en miniature de celle du Bois de Boulogne. Lors de la conception de la fausse rivière qui se termine en cascade, les eaux sont directement amenées par une conduite, puis rejetées dans la Vilaine ; ce n’est qu’à partir des travaux menés en 1984 qu’un circuit fermé de recyclage permet de remonter l’eau de la cascade à l’entrée de la rivière. La cascade ne fonctionne cependant pas et reste vide d'eau depuis de nombreuses années.

 

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La ménagerie fut aménagée en 1930 au sud-est des Catherinettes9. Elle abritait à l’origine des daims, des mouflons et quelques oiseaux comme des canards et des oies de Guinée, mais plusieurs plaintes du voisinage, du vandalisme et aussi une nourriture inadaptée aux espèces présentes conduisirent à la transformation de la ménagerie en simple enclos à canards en 1978.

 

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En 1968, l’aire de jeu pour les enfants est installée au sud-est du parc paysager. Elle contient actuellement plusieurs toboggans et balançoires mis en valeur par de vastes entourages circulaires de pierre. Une pelouse située à côté de l’aire de jeu est autorisée au public à la fin du XXe siècle, à l’inverse des autres pelouses, toujours interdites. Une déviation de certaines allées est réalisée en 2010 autour du cèdre près de la ménagerie, afin d'en préserver les racines. Un monument en hommage au poète breton Glenmor agrémente la jonction entre le jardin anglais, l’enfer et le boulingrin le 27 juin 1998.

 

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Parcs et jardins - parc du Thabor - Aménagement (1) -

Publié à 11:21 par acoeuretacris Tags : parcs et jardins thabor aménagement 1
Parcs et jardins - parc du Thabor - Aménagement (1) -

 

Les 10 ha 62 a du jardin public du Thabor sont constitués du carré Du Guesclin et l’Enfer à l’ouest - d’un jardin à la française en face de l’orangerie au nord, d’un important jardin paysager au centre et au sud, et enfin d’un jardin botanique et d’une roseraie à l’est.

 

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- Le carré Du Guesclin (en bleu)

- L'Enfer (en rouge)

- Les jardins à la française (en rose)

-Le jardin botanique et la roseraie (en jaune)

- Le jardin paysager de Denis Buhler (en vert clair)

- Les catherinettes (en vert foncé)

 

Le carré Du Guesclin

 

Le carré Du Guesclin fut aménagé en boulingrin en 1825. Il s’agit d’une pelouse de forme trapézoïdale avec une promenade bordée de marronniers. Sur le petit côté, un arc en pierre mettant en valeur une colonne de Juillet permet de surplomber le boulingrin, de cet observatoire, l’observateur a l’impression que le carré du Guesclin est de forme parallélépipédique.

 

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Le carré Du Guesclin vu de l'arc en pierre

 

Une statue de Bertrand du Guesclin est érigée dès la création du boulingrin au centre de celui-ci. Réalisée par Dominique Molknecht, elle n’est pas appréciée de ses contemporains. Elle est déplacée en 1938 à l’ouest du boulingrin puis détruite par des vandales en 1946.

 

Une colonne de Juillet, réalisée par Jean-Baptiste Barré, est élevée en 1835 à la mémoire de deux rennais, Louis Vaneau, polytechnicien, et Papu, chirurgien et fils d’un dentiste, morts à Paris en 1830 lors des Trois Glorieuses. La colonne Vanneau-Papu doit son érection au poète Hippolyte Lucas qui se chargea d’émouvoir la population sur le sort des deux rennais. La première pierre fut posée le 1er mai 1831 sur les plans de l’architecte communal Charles Millardet. Bien que solennellement érigée en 1835, durant la Troisième République la colonne était jugée inesthétique. Ce monument est constitué d’un socle ainsi que d’une colonne surmontée d’une petite statue représentant la Liberté.

 

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Les terrasses, le long de Notre-Dame en Saint-Melaine, sont bordées de mosaïques de fleurs. À partir de 1950, ces mosaïques étaient à thèmes et pouvaient représenter des personnages de bandes dessinées (Astérix, les Schtroumpfs...) ou les fables de La Fontaine. Cela demandait un important soutien financier pour la ville de Rennes, et depuis 1975, les massifs floraux représentent des motifs plus simples.

 

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vue du portail d'entrée place Saint-Melaine et des mosaïcultures sur la terrasse

 

Le carré Du Guesclin est bordé dès l’origine d’une allée de marronniers, régulièrement replantée pour des conditions de sécurité (chutes d’arbres) et esthétiques (uniformité des allées). L’allée nord fut d’abord plantée de marronniers, renouvelés en 1877 puis remplacés en 1950 par des érables laciniés et enfin replanté de marronniers en 1983. L’allée sud n’a été renouvelée que deux fois vers 1920 puis en 2005. Ce dernier renouvellement a fait l’objet de diagnostics phytosanitaires puis d’une expertise qui mit en évidence vingt-sept marronniers dangereux (troncs nécrosés ou encore menacés par des champignons lignivores par exemple) et une quinzaine d’autres qui le deviendraient à court terme. La direction des Jardins a donc décidé d’effectuer l’abattage et l’arrachage des souches, en une seule fois, de la totalité des arbres, de transplanter les arbres pouvant être récupérés et enfin de replanter de nouveaux arbres.

 

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Le carré Du Guesclin à sa plus grande extrémité

 

L'Enfer

 

Derrière le carré Du Guesclin, on trouve l’Enfer, un vaste terrain creusé longitudinalement sur l’axe nord-sud. Le nom d’« Enfer » viendrait des querelles entre les moines bénédictins et l’évêque : les moines possédaient l’Enfer et l’évêque le terrain jouxtant (appelé par opposition le « Paradis »), or ces premiers faisaient du bateau sur leur parcelle, ce qui irritait l’évêque qui aurait dit « cet endroit là, c’est l’enfer ! »

 

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Après l’incendie qui ravagea Rennes en 1720, la ville projette de construire un grand réservoir d’eau, afin de disposer de réserves suffisantes pour éteindre un hypothétique incendie. Elle obtint l’autorisation des moines d’excaver le site, leur paya une redevance pour que le trou ne soit pas comblé, mais n’y construisit jamais le réservoir. Les moines l'entretinrent et y firent du bateau. Après la Révolution, l’« Enfer » est drainé ; il devint au XIXe siècle le lieu où se déroulait les duels.

 

On trouvait dans l’Enfer un arbre âgé de plusieurs siècles, le chêne de Saint-Melaine, qui selon la légende aurait connu le saint en personne. Il ne restait plus qu’une branche vivante en 1980 et l'arbre a été arraché le 5 janvier 1981.

 

L’Enfer accueille à présent un « espachien » où le visiteur peut laisser son chien en liberté. En face de l’Enfer, une place très arborée abrite un manège pour enfants. Différents modèles furent construits depuis le premier installé en 1906. Un bassin à bateaux, carré d'une vingtaine de mètres carrés, se trouvait à côté et fut détruit en 1982.

 

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Le manège se trouvant en face de l'Enfer

 

Une promenade en surplomb est aménagée sur le pourtour de l’espachien. On y trouve notamment un baby-foot, une table de tennis de table en pierre et deux sculptures réalisées entre 1889 et 1895 par les étudiants des Beaux-Arts de Rennes qui se font face sur le côté est de la promenade :

 

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Promenade est de l'Enfer,

on aperçoit le baby-foot.

 

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L’amour prenant un papillon sur une rose, copie d’une statue L’amour prenant un papillon se trouvant au musée du Louvre, commencée par Antoine-Denis Chaudet et terminée par Pierre Cartellier au début du XIXe siècle.

 

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Le Tireur d’épine, copie d’une statue du Louvre ou de Versailles.

 

Les jardins à la française

 

Les jardins à la française furent conçus par Denis Bühler à la demande explicite du maire de la ville. Il s’agit du seul jardin à la française créé par ce paysagiste, et du seul parc du XIXe siècle à posséder une partie à la française.

 

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Vue sur un bassin et le kiosque du jardin à la française

 

Le jardin à la française respecte les préceptes de Le Nôtre : on y retrouve chapeaux de gendarme, parterres de broderie et bassins. Il est constitué de quatre massifs qui s’organisent symétriquement autour de deux bassins de forme ovale. Les motifs formés sont toujours de forme ronde, ovale ou elliptique, et présentent un grand choix dans les variétés florales. Au sud du kiosque se trouve un petit jardin à l'italienne. La ville de Rennes s’attache à garder intacte la disposition imaginée par Bühler : seules quelques modifications d’ordre technique sont entreprises en 1982 avec l’installation d’un arrosage automatique et la mise en place d’un système de recyclage des eaux des bassins.

 

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Un cèdre du Liban, dit cèdre de Jussieu, était auparavant présent sur le rond-point au centre du jardin. La légende raconte que c’est De Jussieu qui aurait ramené d’Égypte trois jeunes plants cachés dans son chapeau. Il en aurait offert un au jardin du Thabor, un au jardin des plantes à Paris et le dernier au parc de la Tête d'Or à Lyon. En réalité, c’est le professeur Degland, alors directeur du jardin botanique, qui en acheta six plants en 1830 avec ses deniers personnels et l’un d’entre eux fut implanté dans le jardin. Le 12 mars 1967, le cèdre de Jussieu est arraché par une tempête malgré ses dimensions impressionnantes (4,45 m de circonférence pour 29 m de haut) ; il sera remplacé par un cèdre bleu de l'Atlas.

 

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En plus du parc floral, la partie française se démarque aussi par sa décoration et sa mise en valeur par des fabriques, des statues et par le mobilier urbain. Dans un premier lieu, les bancs publics ne l’étaient pas : il fallait payer un droit d'usage, et ce n’est qu’à partir de 1938 que la ville de Rennes rachète l’ensemble des fauteuils, chaises et bancs à la société parisienne qui en avait la gestion et décide de les rendre gratuits.

 

Le kiosque à musique, stratégiquement placé dans l’alignement des massifs du jardin français, sur sa partie est, est construit par Martenot en 1875. Celui-ci entreprit des voyages avant de concevoir le kiosque, notamment demanda des conseils en matière d’acoustique, et s’inspira très largement du kiosque du bois de Boulogne. Les parties en fonte commençant à rouiller et à casser, une expertise concernant l’état de conservation du kiosque et des travaux à mettre en œuvre est en cours : le montant des travaux s'élèveraient à 800 000 euros. Au début du XXe siècle, le kiosque recevait les musiciens militaires de la garnison. En juin 2010, le kiosque est démonté pour être restauré par six entreprises différentes pendant six mois pour un coût total de 460 000 euros.

 

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