Animaux - Oiseaux -

Animaux - Oiseaux - le Kiwi -

Publié à 17:48 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux kiwi
Animaux - Oiseaux - le Kiwi -
Nettement différent des autres oiseaux inaptes au vol, le kiwi (Genre Apteryx) fait partie des rares oiseaux ayant un bon odorat. Forestier et nocturne, le kiwi n’a pour seule défense que sa discrétion.

Le kiwi est l’emblème national de la Nouvelle-Zélande et a donné son nom au fruit.

Parmi les différentes espèces de kiwis, certaines sont très menacées d’extinction.

Les différentes espèces

Jusqu’en 1995, on comptabilisait trois espèces de kiwis. Mais, une recherche génétique, débutée dans les années 1980, a modifié la classification.

Aujourd’hui, le nombre d’espèces est passé à cinq. Cela pourrait encore changer dans les années à venir car l’étude génétique continue.

Miss Rogue

Les cinq espèces de kiwis sont :
  • Kiwi austral (Apteryx australis)
  • Kiwi brun de l'île du nord (Apteryx mantelli)
  • Kiwi d'Okarito (Apteryx rowi)
  • Kiwi d'Owen (Apteryx owenii)
  • Kiwi roa (Apteryx haastii)

 

Portrait du kiwi

Cet oiseau est totalement sans défense. Sa survie ne dépend que de la volonté humaine.

Le kiwi fait partie d’un groupe d’oiseaux, les Ratites, qui sont inaptes au vol. Ces oiseaux dits " coureurs " possèdent un sternum plat qui est dépourvu de l'arête proéminente qui orne le bréchet des oiseaux volants.
Le ratite le plus connu est l’autruche.

Les kiwis sont classés dans la famille des Apterygidae.
Le kiwi ne se rencontre à l’état sauvage qu’en Nouvelle-Zélande.


Petit animal forestier, il fuit la lumière pour fouiller discrètement le sol des forêts de son long bec effilé. Doté d’un excellent odorat, le kiwi détecte les invertébrés dont il se nourrit à l’aide de ses narines, situées à l’extrémité de son long bec.

Les narines sont très sensibles. Leur menu est essentiellement composé d’insectes, de vers et d’invertébrés. Il est complété par quelques baies tombées sur le sol.

Kiwi brun de l'île du nord (Apteryx mantelli)

Ces oiseaux possèdent des ailes vestigiales et sont dépourvus de queue. Les kiwis sont de tailles plutôt moyennes et ne dépassent pas 65 cm. La femelle est plus grande que le mâle.
Pendant la journée, les kiwis restent cachés dans des trous ou des terriers qu'ils creusent avec leurs pattes puissantes.

Reproduction du Kiwi

Les kiwis vivent généralement en couples monogames. La femelle pond un œuf qui est souvent couvé par son partenaire  pendant 2 ou 3 mois.

Le kiwi est le seul ratite dont on puisse retrouver les nids ailleurs que dans des endroits découverts : sous des racines, des touffes d’herbe ou des rochers.

Miss Rogue .

Pendant les premiers jours qui suivent l’éclosion, les petits ne quittent pas le nid et y sont nourris par leur père.
Celui-ci doit redoubler d’attention car le développement des jeunes kiwis est lent. Ils n’atteignent la maturité sexuelle qu’à l’âge de 5 ou 6 ans.

Ils peuvent espérer vivre environ 30 ans.

L’activité humaine : un vrai fléau pour le Kiwi

Les prédateurs carnivores n’étant arrivé dans cette île qu’avec la colonisation des colons européens, le sol fut longtemps aussi sûr que les arbres.

Les oiseaux purent développer des mœurs terrestres et, à l’arrivée de l’homme, des espèces géantes aptères y vivaient : le Dinornis maximus devait mesurer plus de 4,50 mètres de haut.
Emblème de la Nouvelle-Zélande, totalement protégé par la loi, le kiwi reste pourtant très menacé par l’extension des activités humaines.

Il a beaucoup souffert de l’introduction, au milieu du 19e siècle, de prédateurs comme les félins et les mustélidés. Il a également souffert du déboisement intensif.

Même si les grandes espèces de kiwis (Apteryx australis et Apteryx haastii) voient leur habitat reculer, leur survie n’est pas vraiment menacée. Quelques populations arrivent à survivre dans des biotopes transformés en grandes réserves forestières.
En revanche, l’espèce la plus vulnérable, le petit kiwi tacheté (Apteryx owenii) aurait disparu sans l’introduction réussie de quelques individus dans la petite île de Kapiti. Il y réside maintenant la seule population viable de l’espèce, soit seulement 1 000 oiseaux environ.

Classification

Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Struthioniformes
Famille: Apterygidae
Genre: Apteryx

Animaux - Oiseaux - Le casoar -

Publié à 17:31 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux casoar
Animaux - Oiseaux - Le casoar -
Essentiellement frugivore, le casoar est reconnaissable à la crête osseuse qui surmonte son crâne. C’est un appendice utile pour se frayer un passage à travers la végétation.
Il existe trois espèces de casoars:

  • Casoar à casque (Casuarius casuarius)
  • Casoar de Bennett (Casuarius bennetti)
  • Casoar unicaronculé (Casuarius unappendiculatus)

 

Le casoar à casque est le plus imposant des trois espèces. Ces oiseaux vivent en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est de l'Australie.

Portrait du casoar

Le casoar est un ratite c’est-à-dire un oiseau inapte au vol. Les trois espèces vivent dans les milieux forestiers d’Australie et de Nouvelle-Guinée. Leur biotope comprend la forêt pluviale et la savane boisée. Ils peuvent vivre jusqu'à 3 000 m d'altitude.

Casoar. image DocBudie (OFF/Super Busy)

Cet oiseau ne possède que des ailes réduites à l’état de moignon. Les pattes sont munies de trois doigts, dont un porteur d’une griffe acérée.

Peu connu, cet animal vit discrètement dans les forêts tropicales. L’une de ces espèces, le casoar à casque (Casuarius casuarius) arbore un casque corné.

Ce casque est moins développé chez les deux autres espèces.

Casoar à casque. image Coda

Tout en étant les plus gros animaux de Nouvelle-Guinée, les casoars se laissent rarement approcher. De ce fait, leur mode de vie est mal connu, d’autant plus que leur élevage est difficile.

Le casoar a tout de l’animal préhistorique. Son cou est dépourvu de plumes, son crâne est recouvert d’une calotte de peau rigide tandis que ses pattes sont recouvertes de sortes d’écailles.

Le casoar à casque mesure 1,70 m de haut pour un poids qui peut atteindre 70 kg. Ses plumes noires sont quasiment réduites à une tige cornée au niveau de ses ailes très petites. C'est un excellent coureur qui peut faire des pointes à 50 km/h.

Casoar à casque. Casuarius casuarius bicarunculatus. image Takomabibelot

Il possède deux lobes de peau nue sur le devant du cou. S'il se sent menacé, il peut faire des bonds impressionnants et attaquer l'adversaire avec l'ongle qu'il porte au doigt interne de ses pattes. Cette "griffe" mesure une dizaine de centimètres et est très acérée.

Mode de vie et reproduction

D’après les observations, ils semblent quitter leur solitude pour constituer des couples lorsque arrive la période de reproduction. Ils privilégient alors le couple à la vie de groupe. Le reste de l’année, le casoar est un solitaire.

Au cours de la parade nuptiale, le mâle danse autour de la femelle en faisant vibrer sa gorge. C'est la femelle qui choisit son partenaire.

Le casoar est un oiseau solitaire. image Cyron

La femelle abandonne sa ponte dans une dépression garnie de feuilles. C'est le mâle qui couve la portée de 4 à 8 œufs pendant sept semaines.

A la naissance, les poussins possèdent un duvet beige rayé de brun.

Le père s’occupe seul de leur éducation pendant près d’un an.

Le casoar et l'homme

Le casoar à casque est réputé comme dangereux quand il se sent menacé. On prétend qu’il peut tuer un homme d’un seul coup de sa griffe acérée. Agile, il fonce tête baissée à travers les buissons épineux et les lianes, son casque lui ouvrant le chemin.

Discret, le casoar est une espèce menacée. image Boaz Wibowo

Les plumes et la chair du casoar sont très appréciées des indigènes. L'oiseau est chassé mais également élevé dans les villages pour être mangé.

La destruction de son habitat a fait reculer les populations. Aujourd'hui, les trois espèces sont classées comme espèces menacées.

Classification

Règne: Animalia
Embranchement: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Struthioniformes
Famille: Casuariidae

Animaux - Oiseaux - L'alouette des champs -

Publié à 16:55 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux alouette
Animaux - Oiseaux - L'alouette des champs -
Identification :

L'alouette des champs a les parties supérieures brunes, intensément striées de brun noirâtre. La calotte est légèrement plus foncée, contrastant avec le sourcil blanchâtre.

Les parties inférieures sont blanches, excepté la poitrine chamois clair striée de brun foncé. La gorge est jaunâtre, finement striée de foncé. La queue est presque noire, avec les rectrices externes tachetées de blanc. Les ailes présentent des liserés clairs.

La tête possède de longues plumes sur le sommet de la calotte, formant une crête qui se hérisse à certains moments. Les yeux sont brun foncé. Le bec est relativement court et de couleur corne.

Mythologie - Symboles

Les légions romaines qui étaient essentiellement composées de gaulois avaient pour signe distinctif des ailes d'alouettes pour décorer leurs casques. Notre emblème, le coq gaulois, ne fut choisi qu'à la révolution française.


L' Alouette des champs grisolle, tire-lire, turlute. L'alouette des champs mâle a un chant complexe. Le chant est émis en vol. Quand l'alouette des champs chante au sol, le chant est plus calme et plus court.

Le chant de l'alouette des champs est unique. Sa qualité, sa variété et sa longueur ont inspiré de nombreux artistes, fascinés par ses merveilleuses variations.

L'alouette des champs vit dans les campagnes ouvertes, les zones cultivées, les marais, les prairies et les dunes. Elle évite les zones boisées, mais on peut la trouver aux lisières des forêts et aussi à moyenne et haute altitude dans les zones ouvertes, de 1000 à 2700 mètres.

Comportements

L'alouette des champs vit sur le sol. Pour se nourrir, elle fouille sur le sol, cherchant sa nourriture à vue, un peu accroupie, et avançant au fur et à mesure.

Son plumage la rend presque invisible au sol.
Le mâle chante au-dessus ou sur son territoire, à environ 50 à 60 mètres du nid. Le chant est utilisé pour défendre le territoire et pour renforcer les liens entre les partenaires.

Les couples se forment en février. A ce moment-là, les mâles commencent leurs vols nuptiaux, s'élevant du sol en spirale et en chantant fortement. Une fois à bonne hauteur, le mâle descend en spirale, alternant battements d'ailes et glissés, toujours en chantant. Quand il arrive à une hauteur moindre, laisse tomber sur le sol comme une pierre. Là, il effectue encore d'autres parades, marchant autour de la femelle avec la crête dressée, les ailes abaissées et la queue déployée en éventail.
L'alouette des champs est territoriale pendant la saison de reproduction.

L'alouette des champs vole à basse altitude au-dessus de la campagne. Sur de longues distances, le vol devient ondulant, mais l'alouette a aussi un vol direct puissant.

L'alouette des champs niche sur le sol dans une dépression peu profonde. La femelle construit le nid avec de l'herbe et des tiges sèches.

Le nid est tapissé de matériaux fins et de crins ou de poils.
La femelle dépose 3 à 5 oeufs. L'incubation dure environ 11 jours assurée par la femelle, tandis que le mâle continue à chanter et à voler au-dessus du territoire.

Les poussins sont nourris par les deux parents et grandissent vite. Ils abandonnent le nid à l'âge d'environ 9 à 10 jours et restent dans la végétation environnante. Ils s'envolent 10 jours plus tard, à l'âge de trois semaines.


L'alouette des champs se nourrit d'insectes et de larves, de vers de terre, et de graines et semences diverses.
Les populations d'alouettes des champs sont menacées par la perte de l'habitat, avec les changements dans les pratiques agricoles et la perte des campagnes ouvertes.

Animaux - Oiseaux - Le Dodo - (espèce éteinte)

Publié à 18:15 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux dodo
Animaux - Oiseaux - Le Dodo - (espèce éteinte)

Le dodo ( espèce éteinte)

Raphus cucullatus, plus communément appelé Dodo, était un pigeon terrestre géant. Ce grand oiseau dont le vrai nom est dronte, incapable de voler, a été découvert par les explorateurs européens sur l’île Maurice en 1598.


Frappés par la gaucherie de cet oiseau, ils le baptisèrent « doudo », ce qui signifie « nigaud » en portugais (doido aujourd’hui).


De la taille d’un gros dindon, le Dodo prospérait sur l’île volcanique encore inhabitée où il n’avait aucun prédateur naturel.


Malheureusement pour le Dodo, cette tranquillité prit fin avec l’arrivée de l’homme et de ses animaux domestiques.


Qui était le Dodo ?


Malgré toutes les incertitudes entourant le Dodo, une chose est certaine cet oiseau était endémique à Maurice (ou République de Maurice). État insulaire d’Afrique australe, Maurice est située dans l’océan Indien, à l’est de Madagascar et au nord-est de l’île de La Réunion.


maurice-13d3027.jpg


L'île Maurice. image Khayal


De nombreuses controverses existent sur cet oiseau, tant au niveau de sa classification, de son mode de vie ou même de sa physiologie.


Cela peut sembler étrange concernant un animal autant chassé, si chassé d’ailleurs qu’il a disparu.

Entre les histoires colportées par les marins, les assemblages plus ou moins hétéroclites présentés comme des reconstitutions et les dessins assez fantaisistes, le dodo est presque devenu un mythe qui conserve une grande part de son mystère.


Officiellement, le dodo est classé dans l’ordre des Columbiformes, auquel appartiennent les pigeons.
La physionomie des pigeons a peu changé depuis que ces oiseaux sont apparus au Crétacé supérieur ou au début du Tertiaire.


Les gros columbiformes ont évolué sur des îles tropicales, où ils n’avaient pas de prédateurs, notamment au Pléistocène.



A cette époque, plusieurs espèces de grande taille, souvent incapables de voler, peuplaient les îles Mascareignes de l’océan Indien.


Parmi les espèces d'oiseaux des Mascareignes, seul le solitaire de Rodrigues est apparenté au dodo.

En 2002, des analyses ADN ont apporté de nouvelles informations sur la classification. Le Dodo et le solitaire de Rodrigues ont été classées dans une famille spécifique : les Raphidae.


Portrait du Dodo


Là encore, l’apparence exacte de cet oiseau est incertaine. En effet, les rapports qui datent du XVIe et XVIIe siècle se contredisent.


C’est d’autant plus surprenant que quelques Dodos, capturés vivants, ont été transportés en Europe au XVIIe siècle.


Ils n’ont malheureusement pas survécus mais quelques dessins avaient été alors exécutés.


dodo2-13d3094.jpg


Dessin du naturaliste Miscellany en 1793. image Kevinzim


Les restes se sont très mal fossilisés. Jusqu’à récemment, nous ne possédions aucun squelette entier.
C'est le professeur George Clark, maître d'école à Mahébourg, qui, en 1865, découvrit les premiers squelettes de Dodos dans un lieu-dit «Mare aux Songes». Les fossiles furent envoyés à Londres, où Richard Owen, conservateur du musée d'Histoire naturelle, tenta la première reconstitution d'un squelette de Dodo entier.


Les différentes reconstitutions ont donc été faites à partir de fragments. Ce n’est qu’en octobre 2005, qu’une équipe a pu mettre au jour de nombreux ossements appartenant à des individus d’âges différents ainsi qu’un squelette complet.


Ces individus sont morts lors d’une inondation subite.


dodo4-13d30b7.jpg


Squelette reconstitué du Dodo. image Veracious Jess


Le Dodo était recouvert d’un duvet doux.


Son poids était d’une vingtaine de kilos pour une taille d’environ 70 cm de haut. On peut supposer que certains mâles adultes étaient encore plus massifs.


Il possédait une grosse tête dont les côtés étaient dépourvus de plumes et coiffée d’un capuchon noir.

Son bec crochu était massif et puissant et sa queue recourbée et touffue. Ses ailes étaient minuscules.
Il possédait une démarche maladroite, se dandinant sur des pieds aux orteils courtauds. Ses puissantes pattes à quatre doigts tendraient à démontrer que c’était un bon coureur.


Mais là encore, les rapports divergent.



Quel était son cri ? Nous l’ignorons. Etait-il stupide comme son sobriquet le laisse penser ? C’est fort peu probable.

Les oiseaux sont des animaux intelligents et nul doute que le Dodo, malgré une apparence un peu cartoon, n’était ni paresseux, ni idiot.


Un animal qui n’a rien à craindre peut se permettre une certaine indolence.


dodo-13d3102.jpg

Reconstitution d’un Dodo (Oxford University Museum of Natural History). image Ballista


Des légendes ont également fait recettes concernant une espèce de Dodo blanc. En réalité, il ne s’agissait que d’individus albinos.


Concernant son mode de vie, nous ne savons presque rien. Quelques œufs fossilisés ne nous apprennent pas grand-chose non plus sur sa reproduction.


Existait-il une parade de séduction ? Sur quels types de relations, la société des Dodos était-elle basée ?
Autant de points d’interrogation.



Le Dodo se nourrissait de plantes basses, de graines et de fruits tombés des arbres.
En 1993, S.A. Temple prétendit qu’il y avait une symbiose entre le Dodo et un arbre, le tambalacoque.
Selon lui, la graine de cet arbre avait besoin du Dodo pour germer. L’extinction du Dodo aurait donc causé la disparition de cet arbre.


Cette théorie a été largement réfutée puisqu’il a été prouvé que l’arbre, bien que rare, existait toujours après la disparition du Dodo.


L’extinction du Dodo


A partir du XVIe siècle, l’île Maurice devint un lieu d’escale pour les navires au long cours. Après des mois de privation et de rationnement, les marins aspiraient à manger de la viande fraîche.


Le Dodo était donc une proie facile. Selon les premiers rapports, sa viande était dure et amère.



Lorsque l’île devint une colonie hollandaise en 1644, l’extermination du Dodo fut inévitable. Mais, il faut souligner qu’un ouvrage de Thomas Herbert écrit en 1634 mentionne le fait que la population de Dodos est déjà en déclin.





dodo3-13d3149.jpg

Daveypea


Cependant, il est certain que l’homme a largement contribué à cette extinction. Les adultes étaient tués et les petits étaient victimes des rats, des chiens, des singes et des cochons, tous introduits par les colons.
La destruction de leur habitat a été le coup fatal. Si l’on considère que cette espèce endémique était déjà vulnérable, la moindre modification de leur environnement a causé leur perte.


En 1680, les pionniers et leurs animaux occupaient la totalité de l’île Maurice.


untitled-13d317d.png

Le Dodo est devenu aujourd'hui l'emblème de Maurice, dommage que ce soit à titre posthume. image Jvhemert


Moins d’un siècle après avoir été découvert, le Dodo avait déjà disparu. Son extinction fut si rapide que l’on en vint, au XIXe siècle, à douter qu’il ait jamais existé.

Pour convaincre les scientifiques que le Dodo n’était pas un animal de légende, il fallut qu’un colon établi à Maurice exhibe, en 1865, des fossiles du volatile.

Animaux - Oiseaux - Le Toucan -

Publié à 17:55 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux toucan
Animaux - Oiseaux - Le Toucan -
Le toucan fait partie des plus beaux oiseaux du monde. Intelligent, le toucan s’apprivoise facilement.

Parmi les 41 espèces de toucans, le toucan toco (Ramphastos toco) est le plus connu. Il est vrai que les couleurs splendides et le bec impressionnant de ce toucan en ont fait la star de nombreuses campagnes publicitaires.

Portrait du toucan

Comme tous les toucans, le toucan toco possède un énorme bec. Le sien mesure environ 23 cm de long. Bien qu’impressionnant, ce bec est léger car creux.

Ce bec, jaune orangé à l’extrémité noire, a plusieurs fonctions. Il sert de moyen d’intimidation lors des joutes entre mâles.

image Swh

Il aide également l’oiseau à atteindre les fruits, lui permet d’arracher le bois ou de fouiller la boue pour trouver des insectes.

Toucan toco. image Daph Chloe

Malgré ses couleurs, le toucan se confond facilement dans son environnement : la forêt tropicale d’Amérique du Sud.

Endormi, il passe totalement inaperçu. Il tourne la tête, place son bec sur son dos et le recouvre avec sa longue queue.

image Bruno Girin

Le toucan se nourrit de fruits, de graines, d’insectes, d’araignées, parfois de lézards et d’œufs. Il attrape sa nourriture avec le bout du bec, la projette en l’air d’un coup de tête puis la happe.
Il est pourvu d’une fine langue qui est terminée par une sorte de pinceau à l’aide duquel il manipule la nourriture.
Cet oiseau mesure entre 60 et 65 cm.

Mode de vie et reproduction du toucan

C’est un oiseau très bruyant qui ne reste jamais en place bien longtemps. Il lance en permanence des cris aigus ou graves.

Son cri sonore et insistant est dans certaines traditions tribales associé au diable.

Toucan à bec caréné (Rhamphastos sulfuratus) au bec à 5 couleurs

Il vit en groupes d’une douzaine d’individus. C’est un oiseau qui n’est pas très doué pour le vol. Il se laisse plutôt planer.
Toujours en mouvement, il est réputé pour être le clown des forêts tropicales. Il organise des batailles de « sabre » avec son grand bec entre congénères ou des batailles de fruits qu’il jette. Quand il est fatigué de jouer, il se vautre dans les feuilles humides.

image Squeaky Marmot

Lors de la parade nuptiale, le mâle et la femelle se lancent des baies à l’aide de leur bec. Le couple s’unit pour plusieurs années.

Le nid est situé dans le trou d’un tronc d’arbre ou dans un nid laissé vacant.

Une fois par an, la femelle pond 2 à 4 œufs qui sont couvés une quinzaine de jours par les deux parents.

Les oisillons quittent le nid vers l’âge de 8 semaines. Son espérance de vie en liberté est d’environ 12 ans.
Cet oiseau sédentaire est menacé par la déforestation qui détruit son habitat.

*******************************************

Classification

Règne: Animalia

Embranchement: Chordata

Classe: Aves

Ordre: Piciformes

Famille: Ramphastidae

Genre: Ramphastos

Espèce: R. toco

Animaux - Oiseaux - L'Albatros hurleur -

Publié à 14:39 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux albatros
Animaux - Oiseaux - L'Albatros hurleur -

 

 

 

Albatros hurleur. imageTullis

 


Parmi tous les albatros, l’albatros hurleur (Diomedea exulans), détient le record de la plus large envergure. Baudelaire écrivait concernant cet albatros : « Ses ailes de géant l’empêchent de marcher ».
Oiseau exclusivement marin, l’albatros hurleur passe près de 95% de sa vie en mer. Il ne revient sur la terre ferme que pour se reproduire.


Portrait de l’albatros hurleur


Cet albatros est blanc avec le bout des ailes et la queue noirs, uniquement à l’âge adulte. Il possède un bec rose avec l’extrémité jaune et crochue. Le plumage évolue avec l’âge. Les juvéniles, tout d’abord brun foncés, deviennent de plus en plus blanc en vieillissant.
Ses pattes sont grises et les pieds sont palmés.

 

600px-Albatros_hurleur03.jpg


L’envergure atteint 3,50 m pour un poids qui varie de 6 à 12 kg. Les femelles sont plus petites que les mâles.


La majeure partie de l’année, il plane en solitaire au-dessus des vastes océans australs. Il peut parcourir près de 500 km par jour.
Cet albatros plane en permanence. Ses ailes fines subissent un faible frottement, et elles se bloquent en position planeur, afin d’économiser de l’énergie.


L’albatros a besoin du vent pour décoller et, une fois dans les airs, il peut planer des heures durant à plus de 70 km/h, se reposant seulement de temps en temps la nuit.


L’albatros hurleur est principalement présent tout autour de l’Antarctique.

 

 

antarctique-391.jpg


Ce chasseur de haute mer se nourrit de seiches, de calamars, de poissons et de crustacés. Il les capture uniquement à la surface de l’eau.


Malheureusement, il plonge également en piqué, attiré par les appâts des filins de pêche au thon.
Il ne noie en restant accroché aux hameçons. Ils sont ainsi des milliers à mourir chaque année, pris au piège.


La reproduction de l’albatros hurleur


Pendant la période de reproduction, les albatros se rassemblent sur les îles subantarctiques. Ils y effectuent leur parade sexuelle en dansant et poussant des grognements.
Les couples se forment au sein de cette colonie temporaire. Cet albatros possède une game complexe de parades nuptiales.


Le mâle ouvre sa queue en éventail et déploie ses ailes. Il dresse la tête et étire le cou, la pointe de son bec souvent cachée dans les plumes de ses ailes en émettant divers sons.
Certaines parades nuptiales peuvent réunir jusqu’à 8 mâles.


Chaque couple construit un nid de boue parfaitement rond sur une haute falaise. Mâle et femelle couvent à tour de rôle un œuf unique et veillent sur leur petit pendant 9 mois après une incubation de 80 jours.

 

 

albatros-femelle-poussin.jpg


L’oisillon est capable de se débrouiller vers 5 semaines mais il ne prendra son premier envol que vers 9 mois.


Si tout va bien, le petit pourra espérer une longévité d’environ 80 ans.


Le taux de reproduction est faible. En effet, la maturité sexuelle n’intervient que vers 10 ans en moyenne. De plus, le couple qui est uni toute sa vie ne se reproduit que tous les deux ans.


Une reproduction très faible liée au fort taux de mortalité à cause des bateaux de pêche aboutit à une diminution inexorable de l’espèce.


Classification


Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Ciconiiformes
Famille Procellariidae
Sous-famille Diomedeinae
Genre Diomedea

Animaux - Oiseaux - L'Aigle couronné -

Publié à 14:33 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux aigle couronne
Animaux - Oiseaux - L'Aigle couronné -

 

Femelle et son oisillon


L’aigle couronné (Stephanoaetus coronatus) est le maître absolu des airs dans le sud de l’Afrique. Aucun animal, singe ou antilope, ne peut lui échapper. L'aigle couronné possède une force surprenante.


Aigle Couronné: Un chasseur invisible


L’aigle couronné chasse à l’affût. Invisible, cet aigle se cache dans les forêts et les savanes boisées d’Afrique méridionale.
Son envergure qui atteint les 2 m fait de lui un des prédateurs les plus efficaces d’Afrique.


Il peut clouer au sol un chimpanzé adulte sans problème. Pourtant, l'aigle couronné ne pèse pas plus de 5 kg.
Mais, sa technique fait preuve d’une grande ruse. Il se tient immobile dans les feuillages. Quand il repère une proie, il plonge du sommet d’un arbre et, de ses serres puissantes, cloue la victime au sol. Quand il s’agit d’un singe, l'aigle évite soigneusement de recevoir un coup ou de se faire mordre.


Tenace, il ne desserre pas son étreinte tant que la proie n’est pas morte. Si le singe est très agressif, il l’assomme en le projetant violemment au sol.


Ses proies favorites, à part les primates, sont les jeunes antilopes, les damans et les oiseaux.


Dès que la victime a succombé, l’aigle couronné l’emporte dans son immense nid d’1,80 m de large pour 2 m de haut.
Là, il peut dévorer son repas sans être importuné.


On peut se demander comment cet oiseau de proie arrive à tuer ses victimes avec autant de facilités.


En fait, il connaît l’endroit précis où il doit planter ses serres : sur la poitrine et la tête. Il vise très bien et ne rate jamais son coup. Il peut tuer des proies pesant plus de 20 kg. Son seul problème à ce moment là est de transporter son encombrant repas. Etant dans l’incapacité de le soulever, il le dépèce sur place et cache les morceaux en se constituant un « garde-manger ».


Taille : 81 à 99 cm pour une envergure de 1,80 m à 2 m
Distribution : Afrique méridionale sauf Mozambique et Tanzanie


Reproduction de l'Aigle Couronné


C’est dans son immense nid que la femelle pond, en octobre- novembre, un ou deux œufs blancs marqués de traces rougeâtres.

L’incubation est de 48 jours. Dès l’âge de 4 mois, les aiglons peuvent prendre leur envol.


La période de reproduction est l’occasion pour les aigles couronnés d’exprimer leur talent de chanteur. Mâles et femelles s’interpellent dans une charmante cacophonie.


Les aigles couronnés peuvent vivre jusqu’à 15 ans. Les nids sont réutilisés par plusieurs couples pendant des décennies.


L’aigle couronné n’est pas chassé. C’est le déboisement de son habitat qui met en péril sa survie.


Classification


Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Classe: Aves
Ordre: Falconiformes
Famille: Accipitridae
Genre: Stephanoaetus
Espèce: S. coronatus

Animaux - Oiseaux - le nandou -

Publié à 14:19 par acoeuretacris Tags : oiseaux animaux nandou
Animaux - Oiseaux - le nandou -

Groupe de Nandous en Amérique du Sud. By Morti Riuvallon

Oiseau inapte au vol, le nandou vit en Amérique du Sud. Ce continent n’accueille que deux espèces de ratites, le nandou d’Amérique (Rhea americana) et le nandou de Darwin (Pterocnemia pennata). Les nandous sont plus petits que l’autruche mais ont des ailes plus grandes.
Des recherches les rapprochent des tinamous, oiseaux d’Amérique centrale et du sud qui sont peu aptes au vol.

Cependant, l’autruche, qui vit en Afrique, est le parent actuel le plus étroit des nandous.

Portrait du Nandou d’Amérique

Le nandou d’Amérique est le plus grand des nandous.  On retrouve cet oiseau  aptère, pouvant mesurer 1,50 m de haut, jusque sur les hauts plateaux des Andes, à 4 000 mètres d’altitude.
Son aire de répartition comprend principalement l’Est et le sud-est de l’Amérique du Sud.

Un nandou pèse en moyenne 23 kg.

Les sens du nandou d’Amérique sont toujours en alerte. Vif et attentif, cet oiseau élégant est toujours prêt à prendre la fuite.

Champion de la course à pied, 1,50 mètre par foulée, le nandou tire son nom du cri qu’il pousse, émission répétée des sons « nan-dou ». Leurs pattes puissantes supportent leur poids quand ils courent, mais des dépôts de chair sur leurs pieds absorbent les chocs. Les trois doigts sont adaptés à la course.


Les nandous savent parfaitement nager.

En dehors de la période de reproduction, les mâles sont solitaires. Les femelles vivent en petits groupes.
Les juvéniles se rassemblent et restent en groupe jusqu’à l’âge de deux ans, âge de la maturité sexuelle.

Ce n’est qu’après la nidification que se formeront des bandes plus grandes de  plusieurs dizaines d’oiseaux.
Ces groupes éclateront en petits noyaux dès la prochaine saison de reproduction.

Le nandou est omnivore. Son menu se compose essentiellement de végétaux et de fruits. Il le complète avec des graines, des insectes, des petits oiseaux, des amphibiens et des petits reptiles (lézards, serpents).

Reproduction

Selon les régions, la saison de reproduction s’étale entre août et janvier. Ce sont les mâles qui font le premier pas en approchant d’un groupe de femelles.

Le mâle, chargé de préparer le nid au sol, joue les sages-femmes en ramassant avec son aile l’œuf fraîchement pondu par la femelle et en le faisant rouler du bout du bec jusqu’au nid. Chaque femelle va ainsi pondre un œuf à la fois pendant une période de 7 à 10 jours.
Lui seul se charge de l’incubation, s’isolant soigneusement pour couver. Il peut couver de 10 à  60 œufs.


La couvaison dure environ 40 jours.


A l’éclosion, c’est également lui qui assume seul l’éducation des petits nandous.

C’est un père très attentif qui les abrite sous ses ailes pour les protéger de la pluie ou du soleil. Les poussins, qui consomment surtout des insectes pendant les premiers jours, imitent progressivement leur père dans le choix de son menu végétal.

Le nandou mâle défend farouchement ses rejetons contre les intrus. Les jeunes atteignent leur taille adulte à 6 mois et sont matures vers 2 à 3 ans.

Le nandou et l’homme

Chassés en raison des dégâts qu’ils occasionnent aux cultures, les nandous d’Amérique ne survivent plus que dans des zones reculées. Leur exportation est désormais contrôlée.

Leurs plumes servent à confectionner des chiffons et la peau est employée dans l’industrie du cuir.
La viande et les œufs sont consommés par les populations locales.

Le nandou est aujourd’hui une espèce menacée.

Classification

Règne: Animalia
Phylum: Chordata
Classe: Aves
Sous-classe: Neornithes
Ordre: Struthioniformes
Famille: Rheidae
Genre: Rhea
Espèce: Rhea americana