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Parcs, réserves..Parc Djerba Explore-Ferme aux crocodiles

Publié à 14:48 par acoeuretacris Tags : ferme aux crocodiles 2 réserves parcs
Parcs, réserves..Parc Djerba Explore-Ferme aux crocodiles

 

La ferme aux crocodiles

2ème partie

 


Naissance de crocodiles et nurserie

 


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Bébé crocodile d'environ 6 mois né à la ferme.


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Cinq mois après l'accouplement entre le mâle et la femelle, cette dernière enfouit entre 20 et 80 oeufs dans le sable et au soleil et les recouvre. A la ferme, les oeufs sont collectés dans les bassins avant d'être mis en couveuse à la nurserie.


La nurserie dispose d'une fenêtre vitrée qui permet ainsi aux visiteurs de voir les nouveaux nés à la ferme installés dans un aquarium.

 


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Après trois mois d'incubation, les bébés naissent seuls en cassant de l'intérieur la coquille de l'oeuf. La mère est alors alertée par les cris poussés par les bébés et vient ainsi les aider à se dégager du sable et de l'oeuf. Elle les transporte ensuite délicatement dans sa bouche vers la rivière où les bébés nagent instinctivement.


En milieu naturel en moyenne sur cent petits crocodiles à peine cinq atteignent l'âge adulte. A la naissance les petits pèsent en moyenne un demi kilo et mesurent 12 cm pour atteindre dès la première année les 30 cm.

 


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La maman crocodile est très protectrice et surveille très attentivement pendant des semaines l'évolution des bébés.

 


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Les bébés crocodiles se nourrissent essentiellement d'insectes, de vers, de larve ou d'escargots, plus ils grandissent plus leurs proies sont importantes, ils vont rapidement croquer quelques grenouilles et petits poissons.

 


Le nourrissage des crocodiles

 


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Chaque après-midi, un nourrissage est organisé sur un groupe de crocodiles. Il leur est alors servi du poulet cru.

 


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Le nourrissage est l'occasion d'un rassemblement impressionnant de crocodiles qui viennent alors prendre leur ration.

 


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Le crocodile est un terrible prédateur, dans la nature, il peut rester plusieurs mois sans manger. Sa mâchoire est extrêmement puissante, ses dents servent à attraper mais pas à couper, ils avalent donc ses proies par morceaux entiers. L'estomac fait ensuite tout le travail de mastication.

 


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En moyenne, le crocodile mange une fois par semaine, mais il est vite rassasié. Il est carnassier, et mange tous types de proies: les singes, les gnous, les zèbres, les antilopes mais aussi les oiseaux et les poissons.

 


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Au parc le nourrissage permet en moyenne à chacun des crocodiles de manger une à deux cuisses de poulet cru par semaine.

 


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Le nourrissage est l'occasion exceptionnelle de regroupement en masse de crocodiles sur les berges des bassins tout près des visiteurs.

 


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C'est aussi l'occasion de quelques rivalités et dominations. Malgré une vie en groupe particulièrement importante au sein du parc, très rares sont les bagarres.

Parcs, réserves..Parc Djerba Explore-Ferme aux crocodiles

Publié à 14:14 par acoeuretacris Tags : parcs réserves ferme aux crocodiles 1
Parcs, réserves..Parc Djerba Explore-Ferme aux crocodiles

 

La ferme aux crocodiles


1ère partie

 


Un imposant fortin évoquant l’architecture du désert marque l’entrée du parc animalier. C’est au son de musique africaine qu’on se laisse guider vers les bassins et la serre tropicale où nagent – ou plutôt paressent au soleil– 400 crocodiles du Nil, ramenés de Madagascar. Le crocodile du Nil est l'une des plus grandes espèces de crocodiliens, elle peut atteindre, pour certains mâles, jusqu’à 7 mètres pour un poids de près d’une tonne. Sa morphologie en fait l’une des espèces les plus redoutables.


Visite de la ferme aux crocodiles


L’imposant fortin évoquant l’architecture du désert marque l’entrée du parc animalier.

 


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Des terrasses du fortin s'offre une vue générale sur la ferme avec les différents bassins, la serre et le parcours de visite.

 


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Plusieurs passerelles surplombent les bassins permettant ainsi au public de découvrir l'environnement et le mode de vie du crocodile.

 


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Les bassins disposent de berges richement plantées de palmiers, papyrus et autres plantes exotiques.

 


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Les berges situées au bord du parcours de visite sont, tout au long de la journée, occupées par de nombreux crocodiles.

 


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La serre tropicale permet au public de garder, lors des journées d'hiver froides, un contact avec le crocodile.

 


Le crocodile du Nil

 


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L’espèce présente dans la ferme aux crocodiles est le crocodile du Nil, aussi surnommé la terreur du fleuve. Il s’agit de l’une des deux plus grandes espèces de crocodiliens au monde, il peut atteindre jusqu’à 7 mètres de long et peser une tonne. Le crocodile est un des premiers animal à avoir marché sur la terre, il y a de cela plus de 200 millions d’années. Il est aujourd’hui le plus grand et le plus gros reptile du monde.

 


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Le crocodile doit réguler la température de son corps grâce à la température de l’air. En été, il se réchauffe au soleil et se rafraîchit dans l’eau. A chaque saison il utilise son environnement à la fois terrestre et marin pour réguler sa température corporelle. Ici le crocodile baille.

 


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Le crocodile du Nil est parfaitement adapté au milieu aquatique, il est capable de sentir, voir et écouter tout en étant quasi totalement immergé grâce à ses sens placés à l’extrémité de son museau pour les narines et au sommet de la tête pour les yeux et les oreilles.

 


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Le crocodile du Nil vit en groupe sans réelle difficulté. Adulte, vers l’âge de douze ans, il se sépare alors de son groupe familial et recherche un nouveau territoire.

 


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Le crocodile peut vivre jusqu'à 70 ans et grandit toute sa vie. dans l'eau, ses pattes sont plaquées le long du corps et sa queue puissante lui sert à la fois de propulseur et de nageoire, il peut atteindre les 25 km/h.

 


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Sur terre, le crocodile est capable de ramper, de marcher mais aussi de sauter, il peut être alors très rapide mais sur une très courte distance et durée. Ses pattes sont parfaitement adaptées au milieu aquatique et terrestre, à l'avant elles comptent 5 doigts griffus et à l'arrière 4 doigts palmés.

 


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Le crocodile paresse longtemps au soleil et souvent avec la gueule ouverte, c'est pour lui un moyen de réchauffer ou de refroidir son corps grâce à sa bouche tapissée de vaisseaux sanguins permettant ainsi d'envoyer au corps du sang chaud ou froid.

Parcs, réserves... Réserve de Bali Barat -

Publié à 16:29 par acoeuretacris Tags : bali barat réserves parcs
Parcs, réserves... Réserve de Bali Barat -

 

L’Indonésie compte plus de 17 500 îles. Elles s’égrènent le long de l’Equateur. Bali est l’une des plus petites îles. Cependant, Bali est l’une des plus importantes destinations touristiques. Il est vrai que Bali propose l’un des meilleurs sites de plongée sous-marine.


Un tiers des innombrables espèces animales et végétales que l’on trouve en Indonésie sont endémiques aux îles.


Le gouvernement Indonésien a décidé de protéger son patrimoine. De ce fait, il existe de nombreux parcs protégés en Indonésie.
A Bali, le parc national est Bali Barat.


Découverte de l’Indonésie


L’Indonésie est un pays immense par sa taille. Ses îles s’étendent sur un arc de cercle de 4 800 km le long de l’Equateur et couvrent trois fuseaux horaires.


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Au sud-est de Java, Le Gunung ljen est un volcan en pleine activité. Photo des eaux du cratère. image  Flydime


La moitié occidentale fait partie de l’Asie, tandis que les îles situées à l’est se trouvent en Australasie.
De ce fait, la faune et la flore de Sumatra, Bornéo, Java et Bali ressemblent à celles du continent asiatique.


Par contre, celles d’Irian Jaya et des îles voisines ont des points communs avec l’Australie.


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Tigre de Sumatra. Image Himmel-R


Sulawesi est la plus grande île du pays.


Les océans environnants des îles jouent un rôle économique considérable. Outre les poissons, on y exploite des réserves de pétrole et de gaz.


L’importance des océans se reflète dans le nom poétique que les Indonésiens donnent à leur pays : Tanah Air Kita « Notre Terre et nos Mers ».


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Île de Siberut, au large de Sumatra. Les habitants y gardent leur style de vie traditionnel. image A.www.viajar


Bien qu’en zone tropicale, il ne fait pas particulièrement chaud en Indonésie. A Jakarta, la capitale, les températures maximales diurnes varient entre 31°C et 35°C et tombent la nuit jusqu’à 22°C.


Il règne une forte humidité et l’absence de vent renforce cette fausse impression de chaleur.


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Plage à l'ouest de Jakarta. Image Tee Je


En Indonésie, les influences bouddhistes, hindoues, musulmanes et chrétiennes se sont mêlées aux croyances locales. Partout, règne une grande tolérance de culte.


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Temples de Prambanan à côté de Jakarta. Image Stuck in Customs


L’Indonésie séduit par les découvertes et les rencontres que l’on y fait.


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Bali. Lac de Kintamani. Image Bram & Vera


La plupart des parcs nationaux ne disposent que de structures assez limitées dans leur confort. Cependant, cet aspect spartiate est largement compensé par la beauté des lieux. C’est également le seul moyen de réellement découvrir l’Indonésie et ses populations.


Bali et le parc national de Bali Barat


Le paysage typique de Bali se compose de rizières en terrasses, d’un sommet volcanique et de cocotiers.


Bali n'a que deux saisons :


  • Saison sèche : de mai à novembre-décembre
  • Saison pluvieuse : de janvier à avril. En général, le mois de juillet est le plus frais et le plus sec de l'année, alors qu'en janvier la pluviosité atteint son maximum

 

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Bali. Tanah Lot. Image Bram & Vera


Les hordes de touristes affluent à Bali en mai, septembre ou octobre.


Les 19 000 hectares de Bali Barat sont exceptionnels par leur nature sauvage. Le parc couvre une bonne partie de l’extrémité ouest de Bali.


On y trouve un des endroits les plus recherchés en Indonésie pour la plongée.


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Parc National de Bali Barat. BImage izamber


Les randonnées, le trekking y sont proposés.


Le parc abrite la dernière population sauvage d’un des oiseaux les plus rares du monde, l’étourneau de Rotschild.
C’est l’oiseau le plus célèbre de Bali.


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Bali. Etourneau de Rotschild. image Michael McDonough


L’île de Menjangan, à une demi-heure de la côte, est bordée de récifs coralliens avec un à-pic de 30 à 40 m.


C’est le meilleur site de Bali pour la plongée sous-marine. Les platiers coralliens abritent de nombreux poissons colorés tels que le poisson-perroquet et six espèces de poissons-clowns. Tout ce petit monde vit en symbiose avec les anémones géantes.


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Un poisson perroquet


L’un des lieux de plongée les plus connus est l’épave de l’Anker où le squelette en bois d’un navire du 19e siècle abrite des bancs de poissons : poissons-clowns, poissons-papillons, arbalétriers et demoiselles vertes.


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La fleur de lotus est caractéristique des jardins de Bali. image Autan


Les zones dégagées de broussailles sont des bons endroits pour observer en octobre la migration annuelle des oiseaux de proie.
A Bali, on observe également des tantales blancs, des cigognes épiscopales et des petits marabouts.


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Temple de Bali. Image Slinky 2000


A l’intérieur du parc, un guide est nécessaire et il faut avoir l’expérience du trekking et être prêt à passer la nuit dehors.
Les sentiers sont rares et la marche assez épuisante.


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Promenade en éléphant à Bali. Image Del-linquent


Plus besoin de visa pour les Français, les Belges et les Suisses, à condition que le séjour ne dépasse pas 30 jours et que le passeport soit encore valide 6 mois à compter de la date de retour.

 

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Danseuse traditionnelle de Bali. image Bram & Vera


Aucun vaccin n'est obligatoire pour les touristes européens, mais il est vivement recommandé de se faire vacciner contre la fièvre typhoïde et les hépatites A et B.


L'unité monétaire locale est la roupie indonésienne ou rupiah.


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Coucher de soleil à Bali. image Bram & Vera

Parcs, réserves... le parc marin de Wakatobi -

Publié à 15:55 par acoeuretacris Tags : wakatobi parcs réserves
Parcs, réserves...  le parc marin de Wakatobi -

 

 

Réserve naturelle en Indonésie : le parc marin de Wakatobi


Il y a quelques années, L’Indonésie a décidé que Wakatobi deviendrait un parc marin national.
Cette réserve naturelle englobe un groupe d’îles qui font partie de l’archipel de Tukang Besi. Cet archipel se situe au sud-est de la péninsule de Sulawesi.


Les quatre îles principales sont Wangi-wangi, Kaledupa, Tomia et Binongko.


Ces petites îles bordées de récifs renferment de véritables merveilles. Les amoureux des fonds sous-marins peuvent y découvrir de multiples espèces aux couleurs chatoyantes.


La faune marine


La faune et la flore de ces îles sont particulièrement riches. Le versant récifal de Kaledupa est peuplé d’un nombre impressionnant d’anémones de mer et de superbes poissons clowns qui vivent en symbiose.


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Mais, on peut également croiser des espèces de tailles importantes comme le Napoléon géant de près de 2 m de long.


Avec un peu de patience, on peut admirer des orques ou des requins baleine. Le requin corail est un des habitant permanent de ces eaux. Il ne menace en rien la sécurité des plongeurs.


Pour se nourrir, ce requin fait le mort ; les petits poissons des récifs, trompés par sa ruse, ne lui échappent pas.
Ce requin se caractérise par l’extrémité supérieure de ses nageoires dorsales et caudale blanche. Mais, il ne faut pas le confondre avec le requin à pointes blanches.


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Requin corail


Avec ses 2 m de long, il se glisse sans problème entre les fentes et les crevasses du récif. Il peut rester tout à fait immobile, posé sur le fond.
Ce requin est surtout actif la nuit. Il n’est pas dangereux pour l’homme.


La tortue verte et la tortue à écailles se rencontrent souvent dans ses eaux. La tortue verte qui est une tortue marine doit son nom à la teinte verdâtre de sa graisse et non à la couleur de ses écailles.


Maladroite sur terre quand elle revient sur les plages pour pondre, elle est d’une grâce féerique dans l’eau.


La tortue à écailles est plus petite que la tortue verte bien qu’en vieillissant, elle lui ressemble beaucoup. On la surnomme également tortue imbriquée. Ce nom lui vient des écailles de la dossière qui sont imbriquées les unes sous les autres, comme les ardoises d’un toit.


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image Olivier Cochard-Labbé


Bien que la raie manta soit un poisson des grands fonds, on peut la croiser près des sites de plongée, non loin du rivage.
C’est une créature à l’élégance impressionnante. Elle se nourrit de plancton et doit nager constamment en faisant onduler avec grâce ses nageoires pectorales.


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Raie manta - image Jon Hanson


Malgré sa taille énorme et sa bouche démesurée, le « diable de mer », son surnom, se nourrit de petits organismes marins.
Elle ne représente donc aucun danger pour nous.


On prétend que ce sont « ses cornes » qui encadrent sa bouche, qui lui on valut son surnom. En fait, de nombreuses légendes courent à son sujet.


Les marins ont longtemps cru qu’elle pouvait entraîner les navires au fond de l’océan. Aux îles Tuamotu, on raconte qu’elle empêche les pêcheurs de nacre de remonter à la surface en s’étalant au-dessus d’eux.


Si un tel accident s’est déjà produit, c’est vraiment le fait du hasard car la raie manta est totalement inoffensive.
Il est vrai que son envergure de 7 m pour un poids d’environ 2 tonnes en fait l’un des poissons les plus gros des océans.


 

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Anthéas


Une autre créature également appelée « diable des mers » mais beaucoup plus petite peut, elle, par contre provoquer de douloureuses blessures avec son aiguillon venimeux.


De même, il faut se méfier des poissons de la famille des Scorpénidés comme la rascasse, également appelée scorpion de mer. C’est un poisson redoutable au corps couvert d’épines et de lambeaux de peau. Ses aiguillons venimeux sont très dangereux. Le venin est aussi toxique que celui de la vipère. Mais, il n’est pas mortel.


Il est dangereux pour les plongeurs car il passe inaperçu sur le récif grâce à son camouflage.


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Une rascasse


Dans les eaux indonésiennes, si vous êtes en bateau, vous pouvez observer le dauphin commun ou le dauphin tacheté.


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Dauphin commun


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Dauphins tachetés


Mais, parmi les mammifères marins, c’est le dugong que l’on rencontre près des îles de Tukang Besi.


Avec le lamantin, le dugong est le seul mammifère marin à être herbivore. Il vit en petits groupes près des eaux côtières.
Baptisé « vache de mer » par les pêcheurs, il se déplace lentement à moins de 10 km/h. Leurs chants cristallins portent à plusieurs kilomètres et l’on est toujours émerveillé de voir des mères tenir leurs petits dans leurs nageoires.


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Traqué par les pêcheurs, le dugong est une proie facile et vulnérable. Il a failli être exterminé. Aujourd’hui, il est menacé par la pollution et les filets dans lesquels il périt noyé.
La population de dugongs décline dangereusement car son taux de reproduction est faible. Son commerce est strictement réglementé ce qui ne l’empêche pas d’être sérieusement menacé de disparition.


La faune terrestre


Les associations écologiques s’occupent également de la protection de la faune terrestre et des oiseaux.
L’île de Buton est particulièrement intéressante car elle abrite d’importantes espèces d’oiseaux dont la corneille de Célèbes, le maléo, le martin chasseur oreillard ou le guêpier de Célèbes.


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Un guêpier de Célèbes


Plus de 150 espèces ont déjà été recensées.


Parmi les mammifères, citons également deux espèces très rares et uniques de Sulawesi : le tarsier et l’anoa.


L’anoa de Célèbes fait partie des plus petits bovins du monde avec moins de un mètre au garrot.


 

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Anoas


Le tarsier est un singe primitif, descendant direct des prosimiens. Il ne pèse pas plus de 130 grammes. Avec ses 12 cm, il bondit de branche en branche en faisant des bonds de plus de 2 mètres.


Ses yeux, bien placés sur le devant de la tête, apprécient parfaitement les distances (vision stéréoscopique).


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Tarsier


Au crépuscule, il part à la recherche de criquets, de lézards, d’oiseaux ou même de serpents.
Ses doigts sont terminés par des pelotes (des ventouses) très pratiques, pour s’accrocher aux branches.
Grâce à sa queue rugueuse, qui l’aide également à sa maintenir, il reste agrippé aux arbres à la verticale, même en plein sommeil.

 

Le climat de ces îles est chaud et humide. Les précipitations sont faibles, surtout de décembre à mars.
La meilleure période pour la plongée se situe de septembre à décembre.

 

Vous pourrez y pratiquer la plongée autonome ou en apnée. Les passionnés d’ornithologie seront aux anges à Buton.
On peut également participer à des projets de conservation.


L’hébergement est possible dans des « éco-lodges » ou hébergement chez l’habitant.

Parcs, réserves... Le zoo de la palmyre -

Publié à 14:10 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves...  Le zoo de la palmyre -
Zoo de la Palmyre : la vie sauvage tout près des plages

Entre Bordeaux et La Rochelle, au bord du littoral de Charente-Maritime, vous pourrez découvrir le plus important parc zoologique de France. La Palmyre est le fruit de la passion du maître des lieux pour les animaux. Après plusieurs voyages en Afrique au cours desquels il a constitué un petit cheptel, Claude Caillé a ouvert les portes du parc en 1967. Sa superficie couvrait alors 3 hectares. Très vite, il s'agrandit pour atteindre sa superficie actuelle de 14 hectares sur lesquels 1 600 animaux vivent paisiblement.

Désormais, des animaux sauvages issus des cinq continents peuvent être observés à loisir : tigres de Sibérie, panthères, gibbons ou suricates devraient fasciner petits et grands. Les reptiles (caimans, crocodiles, iguanes...) sont également présents pour apporter leur dose de frisson.

tigre

Le zoo de la Palmyre souhaite présenter ses hôtes de manière ludique ; il n'a pas pour autant négligé une approche éthique de sa tâche. La protection d'espèces rares ou en voie de disparition fait en effet partie intégrante du projet des propriétaires. Leur souci pour le bien-être des animaux se reflète dans l'aménagement de l'espace : les équipements ont été étudiés pour restituer au mieux l'habitat naturel des animaux ; les nombreuses naissances dont le zoo peut se vanter chaque année confirment la qualité des soins apportés par l'équipe du zoo. Qui plus est, des partenariats ont été développés avec plusieurs programmes de conservation, en particulier pour les lémuriens et les primates d'Afrique de l'Ouest, et des opérations de réintroduction d'animaux dans leur milieu naturel ont été menées.

gibbons


Le zoo est une entreprise où de nombreux corps de métiers coordonnent leurs compétences. Des soigneurs animaliers au directeur, en passant par les jardiniers, l’électricien, les secrétaires, en tout une cinquantaine de personnes travaillent toute l’année pour faire du zoo un établissement renommé. A partir d’avril près de 45 employés saisonniers arrivent en renfort pour ouvrir les différents commerces et points restauration du parc.

Suricates



Le zoo de La Palmyre héberge 1600 animaux.
Il accueille entre 700 000 et 800 000 visiteurs par an. Du 1er janvier au 31 décembre,
16000 € sont nécessaires chaque jour au fonctionnement du parc.

Quelques animaux du zoo

Le bison d'Amérique
(Bison bison)


Il existe deux espèces : Le bison d'Amérique et le bison d'Europe qui a lui aussi été presque complètement exterminé. Grâce aux efforts de conservation, la population de bison d'Amérique est aujourd'hui de 60 000 têtes. Ces animaux vivent en partie en captivité ou sont directement issus du cheptel captif.

Le Cercopithèque diane de Roloway
(Cercopithecus diana roloway)


Le zoo de La Palmyre soutient un programme de sauvegarde des primates d'Afrique de l'Ouest appelé WAPCA. Le cercopithèque diane, qui bénéficie de ce programme, fait partie des espèces sur lesquelles pèse une grande menace à cause de la déforestation et de la chasse excessive.

Le Chimpanzé
(Pan troglodytes)


Les chimpanzés passent une partie de leur temps dans les arbres où ils fabriquent des nids pour y dormir et l'autre partie sur le sol. Ils communiquent par gestes et par un large éventail de vocalisations.

L'Eléphant
(Elephas maximus)

On considère souvent l'éléphant d'Asie et celui d'Afrique comme deux animaux très semblables mais en réalité ils sont très différents l'un de l'autre par leur anatomie. La différence la plus facile à identifier reste la taille des oreilles, grandes chez l'éléphant d'Afrique, petites chez l'éléphant d'Asie.

Le gibbon à mains blanches
(Hylobates lar)


Les appels ou chansons des gibbons évoquent parfois les chants primitifs. Leurs vocalisations varient d'une espèce à l'autre. Chaque groupe marque son district d'habitation par ses chants très sonores. Le mâle lance en solo un chorus matinal qui rappelle les sirènes de police new yorkaises.

La girafe
(Girafa camelopardalis)


Vers 1500 avant J.C, les égyptiens possédaient déjà des girafes en captivité. Ils croyaient alors que cet animal descendait d'un croisement entre une femelle chameau et une panthère mâle, d'où sont nom scientifique camelo (chameau) pardalis (panthère).

Le gorille
(Gorilla gorilla gorilla)


Les jeunes mâles sont appelés " dos noirs ". Vers l'âge de 9 / 10 ans, qui correspond à l'âge de la puberté, le dos des mâles commence à se parsemer de poils blancs. On les appelle les " dos argentés " vers 13 / 14 ans.

Le guépard
(Acinonyx jubatus)


Pour la sauvegarde de cette espèce menacée, des programmes d'élevage ont été mis en place. Le zoo de La Palmyre y participe très activement.

L'hippopotame
(Hippopotamus amphibius)


Dans certaines régions, les hippopotames sont menacés par les hommes. Les uns les tuent parce qu'ils détériorent les champs cultivés et, depuis que les éléphants sont protégés, les braconniers les chassent pour la qualité de leur ivoire.

Le jaguar
(Panthera onca)

C'est un solitaire, coureur rapide sur courte distance, capable de grimper aux arbres et bon nageur.

Le kangourou
(Macropus rufus)


La naissance a lieu environ 33 jours après la fécondation. L'embryon quitte alors le ventre maternel. Il est dépourvu de poils, pèse de 0,75 à 1 gramme et ressemble à un ver. Il réussit néanmoins à se frayer un chemin à travers la fourrure de sa mère pour gagner la poche marsupiale. Là, il se saisit d'un tétin qu'il ne lâche plus. Il continue ainsi son développement à l'intérieur de la poche pendant plusieurs mois.

Le lemur aux yeux turquoises
(Eulemur macaco flavifrons)


Les petits naissent avec le même pelage brun roux que leur mère. Les mâles prennent leur couleur noire à l'âge de 6 semaine

Le tamarin empereur
(Sanguinus imperator)


Le zoologiste suisse Goeldi a donné le nom d'empereur a cette espèce en référence aux longues moustaches de l'empereur Wilhelm II d'Allemagne.

Le ara bleu et jaune
(Ara ararauna)


Le ara bleu et jaune vit en couple. Au milieu des colonies d'oiseaux, on peut facilement identifier les partenaires, posés l'un contre l'autre sur la même branche.

Le calao bicorne
(Buceros bicornis)


Le calao à casque plat est présent sur les îles des Philippines où son habitat naturel est progressivement détruit. Sur certaines grandes îles, la réduction de la couverture forestière atteint 70 %. Il est aussi chassé pour sa chair, consommée par les populations locales et pour ses plumes qui servent à fabriquer des coiffes traditionnelles.

L'ibis rouge
(Eudocimus ruber)


C'est son alimentation à base de crabe et autres invertébrés marins riches en caroténoïdes qui lui donne sa belle couleur flamboyante.

Le caïman à lunettes
(Caïman sclerops)


Le caïman à lunettes édifie des nids-monticules d'une hauteur de 40 cm à 1 mètre et d'un diamètre de 1,50 à 2 mètres où les femelles pondent. Ces nids sont bâtis avec de la terre et des débris végétaux sur les rives, les levées de terre autour des marais

L'iguane vert
(Iguana iguana)


Sous les tropiques, la viande d'iguane est consommée par une partie de la population indigène. Les œufs d'iguane sont vendus bouillis plus de deux fois plus cher que les œufs de poules.

Le python molure
Python molurus bivittatus)


Leur odorat est extrêmement développé. En plus de leurs narines, ils possèdent un organe appelé l'organe de Jacobson, situé dans le toit du palais et dont le rôle est d'analyser les particules odorantes recueillies par la langue.

La tortue géante d'Aldabra
(Dipsochelys elephantina)

Parcs, réserves... Les Galapagos

Publié à 15:41 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... Les Galapagos
Les îles Galápagos

Il y a plusieurs millions d’années, des volcans surgissent de l’océan Pacifique pour donner naissance aux Galápagos. A cette époque, seule la lave recouvre les îles.

Ces îles sont surtout connues pour la richesse de leur faune dont la tortue géante des Galápagos ou l’iguane marin.

L’histoire des îles Galápagos

Situé à 800 km des côtes de l’Amérique du Sud, non loin de l’Equateur, l’archipel des Galápagos comporte 13 îles principales, 7 îles secondaires et une centaine d’îlots et d’écueils sur un total de 8 000 km².

L’archipel est constitué de magma et de lave d’origine volcanique et compte encore plusieurs volcans actifs.
On peut observer le magma incandescent sortir des flancs du volcan qui se dresse à proximité de Punta Espinosa, dans l’île de Fernandina.

Lave qui forme un paysage lunaire à proximité de Punta Espinosa. Image Arkntina

Découvertes 300 ans avant la venue de Darwin par l’évêque de Panamá Tomás de Berlanga, les îles Galápagos ont connu de nombreuses vicissitudes.

A l’origine, ces îles étaient désertes. Parmi toutes les îles du Pacifique, beaucoup appartiennent à des arcs insulaires volcaniques. L’archipel des Galápagos a été généré par le point chaud situé sous la plaque Nazca, au large de l’Equateur.

L'île de Bartolomé qui est la plus jeune de l'archipel . image mcescobar1

Les îles Galápagos abritent une faune et une flore endémiques venues du continent sud-américain il y a des millions d’années. Faune et flore auraient été entraînées par les courants marins comme le courant de Humboldt ou le célèbre El Niño.

Au fil du temps, la faune se diversifia d’une île à l’autre.

Le petit cratère qui se dresse sur Santiago. Image Kath B

Au 17e et 18e siècle, elles servirent de refuge à des pirates et à des boucaniers qui s’y ravitaillaient en eau et en tortues géantes. Ces dernières étaient embarquées sur les navires pour servir de réserves de nourriture.

Les espagnols, remarquant la ressemblance entre la carapace retroussée à l’avant de la tortue géante et la selle de leur monture, ont appelé les îles "galápagos", ce qui signifie à la fois tortue et selle en espagnol.
Avec l’arrivée des chasseurs de baleines, la faune des îles fut massacrée de plus belle.

Quand les Galápagos ont été annexées par l’Equateur en 1832, le gouvernement de Quito a lancé un plan de colonisation.

L’île compte actuellement près de 18 000 habitants, concentrés surtout dans la capitale, Puerto Baquerizo Moreno

Arche de Darwin . Image Refractor

En 1959, 97% de la superficie des îles ont reçu le statut de parc national. En 1986, on a créé une réserve marine pour protéger la faune côtière.

Les deux parcs sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les Galápagos constituent un véritable laboratoire de recherches car une majorité de la faune et de la flore y a évolué de façon indépendante ce qui a produit un taux d’endémisme unique au monde.

Cormoran des Galápagos. Image mcescobar1

On a décrit plus de 300 espèces de poissons, 1 600 espèces d’insectes et 650 de mollusques. Parmi les oiseaux marins, on compte des espèces endémiques comme le cormoran des Galápagos inapte au vol, un albatros, 3 fous et deux mouettes.

Une rencontre insolite. Image mcescobar1

Il existe de nombreux reptiles, à part les iguanes, comme les geckos ou les lézards de la lave.

Les pinsons de Darwin

En 1835, Charles Darwin participe à une expédition scientifique à bord du Beagle. En escale aux îles Galápagos, il découvre 13 espèces distinctes de pinsons, toutes proches de celles d’Amérique du Sud.

Darwin imagine alors un scénario :

Il y a fort longtemps, quelques pinsons partent du continent et atteignent l’archipel. Là, ils prolifèrent.
Devenant de plus en plus nombreux, chacun doit s’adapter pour survivre : les oiseaux pourvus d’un gros bec cassent les graines les plus dures, ceux au bec long et fin préfèrent manger des insectes.

Au fil du temps, les pinsons finissent par ne plus avoir la même alimentation et ne fréquentent plus les mêmes endroits.

Peu à peu, ils donnent naissance à de nouvelles espèces à partir d’un ancêtre commun.

C’est à partir de ses observations que Darwin écrira sa théorie de l’évolution 24 ans après dans l’Origine des espèces.

Un avenir plutôt sombre

Depuis que l’homme a découvert les îles Galápagos, la faune et la flore ont été mises en danger.

L’iguane marin est confronté à la menace du pétrole. Depuis que le pétrolier Jessica s’est échoué en 2001, la mortalité s’est accrue chez les iguanes marins.

Iguane marin . Image Arkntina

La présence humaine provoque de nombreux dégâts. Par exemple, en 1976, un groupe de chiens errants a attaqué une colonie de 500 iguanes terrestres et les a entièrement décimés.

De 1990 à 2000, les braconniers ont tué au minimum 120 tortues géantes.

Tortue géante des Galápagos . Image bmann

L’ensemble de la faune ne survit que grâce à un fragile équilibre. Le tourisme grandissant devient vraiment envahissant et met en péril cet équilibre.

De plus, la politique du gouvernement équatorien n’arrange rien. En effet, depuis les années 1980, il encourage activement le peuplement des îles.
Avec une population qui augmente de 8% par an, l’avenir de la faune est bien sombre.

La tortue géante des Galápagos (Geochelone nigra)

On estime que l’on a tué plus de 100 000 tortues géantes. Il n’en resterait qu’environ 15 000. Animal paisible venu du fond des âges, la tortue géante pullulait autrefois sur les îles.

La tortue géante reste toute sa vie dans la même carapace car celle-ci est composée de plaques osseuses recouvertes d’écailles qui grandissent tous les ans.

La tortue géante des Galápagos est également appelée « tortue éléphantine » en raison de ses énormes pattes.
Ses pieds épais, non palmés, munis de griffes la distinguent des tortues de mer.

Tortue géante

Dépourvue de dent, cette tortue possède un bec tranchant qui lui permet de couper les végétaux et les fruits.

Grâce à l’isolement de l’archipel, les tortues géantes ont pu atteindre un poids de 250 kg et vivre plus de 100 ans.
Bien qu’elles soient cataloguées comme une espèce unique, on compte 14 sous-espèces sur les îles et îlots dont 3 semblent éteintes.

Les tortues géantes vivent sur les coulées de lave qui constituent un terrain chaud et sec. Comme elles ont besoin de boire beaucoup, elles parcourent de grandes distances afin de gagner les sources d’eau fraîche situées dans les montagnes à l’intérieur des terres.

Elles ont d’ailleurs dessiné de véritables sentiers qui sillonnent les îles et qu’elles utilisent depuis des temps immémoriaux.

Tortues géantes des Galapagos. Image The Rik

Elles demeurent près des points d’eau 3 ou 4 jours, profitant de l’eau et de l’abondante végétation.
En octobre, elles descendent sur les côtes pour pondre. Les œufs sont enterrés et l’éclosion a lieu de 80 à 100 jours plus tard.

Outre les rats, cochons, chiens et chats apportés par l’homme, les jeunes tortues craignent également la buse des Galápagos, le seul prédateur naturel à l’origine.

Image The Rik

L’iguane terrestre des Galápagos (Conolophus subcristatus)

Peu farouches, les iguanes terrestres des Galápagos ont été victimes de la civilisation. L’homme a longtemps chassé cet iguane pour sa chair.

Ce grand lézard de 1,20 m est aujourd’hui menacé de disparition. Il n’en reste que quelques milliers sur 2 ou 3 îles de l’archipel.

Cet iguane gîte dans un terrier qu’il creuse dans le sable sous les rochers, parfois jusqu’à 2 m de profondeur.
Son ennemi naturel est la buse.

Iguane Terrestre. Image Max xx

Ce reptile est végétarien. Il apprécie surtout les feuilles d’acacias et les cactus dont il consomme également les piquants.

On connaît mal la reproduction de cet iguane. Cependant, on a observé des combats rituels entre mâles.
Les adversaires tentent d’abord de s’intimider en levant la gueule et en hochant la tête.

Iguane terrestre. Image Ole Begemann

La femelle pond de 7 à 10 œufs qu’elle enfouit ensuite dans le sol.

L’iguane marin (Amblyrhynchus cristatus)

Cet animal d’1 m 20, maladroit sur terre, rappelle les grands reptiles de la préhistoire. C’est le seul lézard marin du monde.

Cet iguane a quelque chose d’assez monstrueux avec ses pattes tordues et la crête de piquants qui hérisse son dos.
Pourtant, il est tout à fait pacifique et passe la journée à se dorer au soleil sur les rochers.

Iguane marin. Image Arkntina

L’iguane marin se débarrasse des excédents de sel grâce à des glandes nasales particulières qui lui permettent de rejeter le sel par la bouche.

Il vit en symbiose avec les crabes rouges des rochers, qui se nourrissent des tiques qui pullulent sur sa peau.

Il se nourrit d’algues du littoral. C’est un bon nageur qui peut rester plus d’une demi-heure sous l’eau. En général, il nage près de la surface, ne s’aventurant guère au-delà de 10 m de profondeur.

Après son repas, il revient s’entasser au milieu de ses congénères sur les rochers.

Iguanes marins. Image Arkntina

Au moment des amours, chaque mâle délimite un tout petit territoire et constitue un harem de quelques femelles.

Les combats entre mâles sont rares et jamais violents. Ils se contentent de se repousser à coups de tête.
Après l’accouplement, ce sont les femelles qui se battent pour le meilleur emplacement destiné à recevoir la ponte.

Elles creusent dans le sable un tunnel de plus de 50 cm de long, au fond duquel elles déposent 2 ou 3 œufs.
Environ 110 jours plus tard, des petits iguanes d’environ 20 cm sortent du sable. Ce sont des proies faciles pour les buses et les goélands.

Le moindre écueil des Galápagos abrite des iguanes marins. On estime qu’ils sont entre 200 000 et 300 000 en tout.

Lion de mer des Galápagos (Zalophus wollebaeki)

Très semblable à l’otarie ou lion de mer de Californie, cette otarie est également appelée lion de mer.
Cette dénomination évite une confusion avec une autre otarie qui vit également sur l’archipel, l’otarie à fourrure des Galápagos (Arctocephalus galapagoensis).

Endémique à l’archipel, cette petite otarie y est
relativement nombreuse. Elle vit en colonies qui se réunissent sur la sable ou les rochers.

Lion de mer. Image mcescobar1

Polygame, le mâle ne constitue pas pour autant les importants harems des otaries à fourrure. Les femelles sont libres de quitter le groupe et d’y revenir ou non.

Le mâle défend un territoire qui peut mesurer jusqu’à 100 m de long. Il patrouille dans l’eau ou sur le sable, interdisant l’accès aux concurrents. Il veille également sur les jeunes qui ne se méfient pas encore des requins.

Image wayfaring stranger

Cette otarie se nourrit essentiellement de sardines. Elle vit sur cet archipel grâce aux effets rafraîchissants du courant de Humboldt.

Les manchots et lions de mer ressentent les effets d’El Nino. Durant le cycle de 1997-1998, la population des principales colonies a diminué de 48%.

Parcs, réserves... Le parc national des volcans d’Hawaï

Publié à 13:58 par acoeuretacris Tags : réseves parcs
Parcs, réserves... Le parc national des volcans d’Hawaï
Hawaï


Kilauea

Les Volcans d’Hawaï

Parmi les volcans, le Kilauea est considéré comme l'un des plus dangereux. Ce volcan, toujours actif, constitue une menace permanente.

Parmi les volcans les plus actifs de la planète, le Mauna Loa est également en bonne position avec une quarantaine d’éruptions depuis la seconde moitié du 19e siècle. Cependant, ce volcan d’Hawaï est largement dépassé par son voisin, le Kilauea qui a connu des éruptions continues depuis le début du 20e siècle.

Ces deux volcans font partie du parc national d’Hawaï, fondé en 1916.

Hawaï

Les îles hawaïennes s’étendent sur 2 000 km à travers l’océan Pacifique, depuis l’île d’Hawaï elle-même jusqu’à l’île de Kure.

Le Mauna Loa et le Kilauea sont les plus connus des cinq grands volcans qu’abrite l’île d’Hawaï.

Littoral qui s'étend en dessous du Kilauea. Image Sarah Kim

Pendant longtemps, les volcans d’Hawaï demeurèrent une énigme pour les géologues. Pourquoi se dressaient-ils là, si loin des continents ?

Aujourd’hui, nous savons que la lave provient d’un point chaud, situé à presque 300 kilomètres en dessous de la surface de la Terre.

Le matériau fondu est projeté vers le haut et atteint la surface à travers un « tuyau » fixe qui traverse les deux manteaux épais et semi-liquides, puis la croûte terrestre solide, relativement plus fine.

Le cratère Pu'u O'o le long de la zone de rift est du Kilauea est l'une des fissures les plus actives de ces dernières années. Image Steve Navarro

Lorsque le magma atteint les fonds marins, il forme un volcan sous-marin sur la plaque océanique.

Etant donné que celle-ci se déplace d’environ 10 cm par an vers le nord-ouest, le volcan s’écarte lentement du point chaud en même temps qu’il s’élève sur l’île. La connexion finit par être rompue et la coulée de lave devient inactive.

Coulée de lave du Kilauea. Image David Dagalvan

Le mouvement actuel de la plaque pacifique est estimé à 9 cm par an. L’apparition d’un nouvel édifice sous-marin, appelé Loih au sud-est d’Hawaï, indique que la plaque est toujours en mouvement et que le point chaud est toujours actif.

Paysage surnaturel près du Kilauea. Image Shchukin

Seuls quelques volcans actifs dans le monde ont été formés et se sont éteints de cette manière. C’est le cas du Loihi, enfoui sous la mer à 30 km, et qui donnera naissance à une nouvelle île dans 200 000 ans environ.
Lorsque James Cook débarqua à Hawaï en 1778, il découvrit un pays inconnu peuplé par les Polynésiens depuis des millénaires.

Hawaï a beaucoup changé depuis 1778

Les éruptions de type hawaïen sont rarement du type explosif. Elles se caractérisent par un flux continu de lave qui s’échappe souvent d’un flanc du volcan.
Au cours des millénaires, ces flux de magma fluides ont déposé les couches de lave qui ont créé l’incroyable paysage volcanique de l’île d’Hawaï.

Un flux continu de lave

Les laves de l’île de Kure ont environ 27,7 millions d’années. Mais, la plupart des laves de l’île d’Hawaï ont moins de 400 000 ans.

Le volcan du Mauna Loa

Le botaniste Archibald Menzies a été le premier à atteindre le sommet de ce volcan. Il évalua sa hauteur à 4 134 mètres.

Depuis, l’observatoire fondé en 1912, par la Commission géologique des Etats-Unis, a établi que le volcan occupant la moitié sud-ouest de l’île d’Hawaï, culmine à 4 169 mètres.

La caldera du Mauna Loa. Image Paxsimius

Mais, si l’on considère que la base du volcan se trouve à 5 000 mètres au fond de la mer et que le fond de la dépression née de sa poussée se situe 8 000 mètres plus bas, on obtient une hauteur totale de 17 000 mètres, presque deux fois l’Everest.

Cratère Halemq'uma'u. Image Jon Caves

On peut donc considérer que le Mauna Loa est la plus haute montagne du monde. C’est également la plus volumineuse :

  • 80 000 kilomètres cubes de roches volcaniques pour une superficie émergée de 5 271 kilomètres carrés

 

Mauna Loa couvre près de la moitié de l’île d’Hawaï.
La dernière éruption du Mauna Loa en 1984 a failli engloutir Hilo, la plus grande ville de l’île, sous la lave.
En raison de son altitude, le Mauna Loa attire d’abondantes précipitations qui arrosent la forêt subtropicale. De larges fougères aux allures d’arbres confèrent à la végétation une allure primitive, un genre « Jurassic Park ».

Image Spartanjoe

Le Kilauea

La première éruption du 20e siècle du Kilauea s’est produite en 1907, pour reprendre en 1983. L’éruption actuelle ne donne toujours aucun signe de vouloir s’arrêter.

L’éruption permanente du Kilauea est une attraction touristique depuis 1840. La lave qui jaillit sans interruption du volcan se jette dans l’océan Pacifique en produisant de grands jets de vapeur.

La lave du Kilauea tombe dans la mer du haut d'une falaise. Image Hawaiian Sea

L’origine du Kilauea remonte à une période comprise entre il y a 300 000 et 600 000 ans.

Eruption permanente du Kilauea. Image Casch 52

Le Kilauea qui s’élève à 1 248 mètres est un volcan hyperactif orné d’un cratère ovale. Au fond, on distingue un autre cratère appelé Halemaumau qui, selon la légende locale, est la demeure de la déesse du feu Pele.

Les Polynésiens érigèrent un temple de pierre en son honneur et, dans le lac bouillonnant qui occupait autrefois le cratère, des hommes étaient sacrifiés.

Image Matt Searle

En 1983, les coulées de lave percèrent un nouveau trou à une vingtaine de kilomètres du cratère du Kilauea.
Au cours de cette période de constante éruption, les coulées ont recouvert plus de 100 km² et détruit plus de 200 maisons.

Eruption du Kilauea en 1974. National Park Service. Image Image Editor

La dernière éruption importante a eu lieu en 2003.
Il arrive souvent que la surface d’une coulée de lave se refroidisse suffisamment pour qu’une croûte se forme. La surface ressemble à une tôle ondulée qui est appelée pahoéhoé. Les laves de type pahoéhoé donnent naissance à des formes tortueuses.

Coulée de lave refroidie. Image Eagleapex

Les coulées de lave dont la surface se brise en blocs sont appelées « aa ».

Le parc national des volcans d’Hawaï

Créé pour protéger le paysage façonné en 70 millions d’années d’évolution géologique, le parc est le refuge de nombreuses espèces animales et végétales. Il se situe sur la plus grande île de l’archipel.

L’Akaka Falls est l’une des plus majestueuses cascades d’Hawaï. Elle fait un saut de 135 mètres dans un précipice tapissé de mousse.

Akaka Falls . Image Prob 1 t

Les îles Hawaï ont été conquises par la vie en plusieurs étapes, distantes entre elles de plusieurs millénaires.
Véhiculées de temps en temps par l’océan, par les vents et surtout par les oiseaux, les nombreuses espèces endémiques ont pu s’épanouir.

Les derniers arrivés sont les hommes, venus en plusieurs vagues, probablement des îles Marquises.
L’unique mammifère indigène d’Hawaï est Lasiurus cinereus, la chauve-souris la plus répandue en Amérique.

Lasiurus cinereus. Image Jumpingspider

Les oiseaux sont pour la plupart endémiques à l’île et très menacés. Parmi les espèces, on trouve notamment, l’akepa (Loxops coccineus) ou loxopse d’Hawaï, le pétrel d’Hawaï (Pterodroma phaeopygia) ou l’ixi (Vestiaria coccinea).
Mais, les espèces introduites par l’homme, comme le cochon sauvage, la chèvre, le chat ou le chien ont détruit une grande partie des plantes indigènes et de la faune animale.

Par exemple, l’haleakala (Argyroxiphium sandwicense subsp. macrocephalum) est une des plantes les plus caractéristiques d’Hawaï mais est menacée comme 90% des plantes à fleurs endémiques par les espèces introduites.

Haleakala. Image Kuma Sawa

Les mangoustes, elles, ont décimé les reptiles.
La bernache néné (Branta sandvicensis), la dernière espèce d’oie sauvage d’Hawaï, a été élevée au rang de symbole de la protection de la nature hawaïenne.

Branta sandvicensis. Image Photos of Nature's Calm

Sa survie dépend du programme de repeuplement mis en place depuis les années 1970.

Parcs, réserves... - La Grande Barrière de Corail -

Publié à 12:45 par acoeuretacris Tags : parcs réserves barriere de corail
Parcs, réserves... - La Grande Barrière de Corail -
Récifs de corail. La Grande Barrière de Corail

Sans le corail, un animal bien étrange, nous n’aurions pas le plaisir d’admirer la Grande Barrière de corail australienne ou la barrière de Belize dans les Caraïbes.

De même, un atoll qui est un anneau de récifs coralliens n'existe que grâce au corail.

Toutes ces merveilles qui rendent nos fonds marins si variés et colorés sont actuellement en grand danger.

Qu’est ce qu’un récif de corail ?

Les récifs coralliens sont des structures résistantes, bâties à partir des débris des petits organismes marins.
La majeure partie d’un récif corallien est composée d’un bloc calcaire provenant du squelette et des fragments de coquilles des animaux morts ayant vécu sur le récif.

Grande barrière de corail en Australie. Image Neko Fever

Une faune, très diversifiée, vit dans la couche superficielle du récif. Quand ces animaux meurent, leurs squelettes et débris solides vont consolider le socle et participer à la croissance du récif.

La formation des récifs

Les organismes bâtisseurs de récifs sont les coraux durs. Les constructeurs de récifs sécrètent un squelette sous forme d’aragonite, un minéral contenant 98%à 99% de carbonate de calcium.

Le jeune polype produit une base calcaire, sorte de calice servant de fondation. Les coraux forment, en s’accumulant, de vastes ensembles : les récifs.

La beauté du corail. Image Sam and Ian

D’autres animaux participent à l’édification comme les mollusques. Les poissons qui broutent la surface du récif produisent le sable qui vient combler les interstices.

Le tout est cimenté par des algues et des bryozoaires qui donnent au récif sa solidité.

Les récifs ne peuvent pas se former n’importe où. La salinité, la température, la limpidité, l’oxygénation et la luminosité de l’eau doivent remplir certaines conditions.

Image Mike Canavan

Ainsi, la teneur en sel de l’eau doit être inférieure à 35% (Mer Baltique, Mer Noire). Cependant, certains coraux sont très à l’aise dans les 40% de la Mer Rouge.

La température ambiante idéale et de 25 à 29°C et ne doit pas en tout cas descendre en dessous de 18°C.

Récif corallien à Wakatobi. Image Jenny Huang

La limpidité de l’eau est importante car d’elle dépend l’éclairage solaire indispensable aux zooxanthelles.
Ce sont des algues qui vivent en symbiose avec ces coraux. Elles pullulent dans leurs tissus. Elles transforment par photosynthèse le dioxyde de carbone produit par la respiration des polypes.
Ces algues fournissent à leurs hôtes leur oxygène et une partie de leur alimentation.

C’est ainsi que les coraux élaborent le carbonate de calcium dont est fait leur squelette. Les algues sont donc indispensables à la croissance et à la réparation des coraux.

Les îles Palau sont formées par des structures coralliennes bâties sur une ride sous-marine. Image The.Voyager

De ce fait, on ne rencontre les récifs coralliens que dans les eaux claires. De plus, ces récifs ne se trouvent jamais en profondeur, généralement pas au-delà de 30 m, très rarement jusqu’à 50 m.

Les différents types de récifs

Darwin a classé les récifs en trois types :
  • Récif frangeant
  • Récif-barrière
  • Atoll
Le récif frangeantse forme parallèlement à la côte, entre 50 à 500 m au large. Ce récif prolonge donc le littoral d’une terre ou d’une île tropicale.


C’est le plus répandu des récifs.


La crête récifale est l’endroit où déferlent les vagues. A l’avant de cette crête se développent des éperons séparés par des brèches. C’est dans cette zone que la vie se développe le plus activement.

Des coraux durs et des éponges se développent à la surface de cet éperon qui marque le front d'un récif frangeant . Image JDB99

Le récif-barrièrese forme à de 1 à 5 Km du littoral. Il se développe généralement sur les côtes orientales des continents en raison des courants chauds.

C’est donc un cordon corallien parallèle au rivage dont il est séparé par un lagon.

Les plus grands récifs barrières sont ceux de la Grande barrière australienne et ceux de la barrière de Belize dans les Caraïbes.

Il en existe également de plus petits autour de certaines îles volcaniques.

La Grande Barrière de corail. Image Charlton b

L’atoll est un anneau de récifs coralliens ceinturant un lagon peu profond. Ces récifs circulaires se situent en plein océan.

Leur formation serait due à l’action combinée d’une montée des eaux et à l’enfoncement de l’île. L’atoll n’apparaît que lorsque le sommet du volcan est totalement submergé.

Atoll de Baka. Image En Syn

Les atolls sont nombreux dans le Pacifique et l’Océan Indien, notamment aux Maldives.

La grande barrière de corail australienne

Immense barrière, ce récif couvre une surface de 230 000 Km² et s’étend sur 2 300 Km, à l’est de l’Australie, le long de la côte du Queensland.

Les récifs représentent une bande de 20 Km de large. Il y a des dizaines de milliers d’années que les coraux ont commencé à s’y accumuler.

La Grande Barrière est la plus grande construction érigée par des êtres vivants.

La Grande Barrière de corail change chaque jour. La partie émergée des récifs meurt, celle immergée continue sa progression.

La Grande Barrière . Image Juanpg

Masse d’environ 2 900 récifs, englobant 300 îles, elle offre un spectacle sous-marin extraordinaire.

Des formes de vies incroyablement variées y résident : herbes aquatiques, éponges, mollusques, tortues, d’innombrables poissons aux couleurs éclatantes qui se mêlent à toutes sortes de coraux.

Image Stuangravy

Les baleines des mers australes et les tortues marines apprécient la protection de ces reliefs et viennent y donner naissance.

Depuis 1981, la Grande Barrière est inscrite au nombre des sites naturels patrimoines de l’humanité.

Menaces contre les récifs

Si l’activité humaine constitue une menace évidente, les récifs sont soumis à d’autres agressions.
La vie dans les récifs n’est pas un long fleuve tranquille. L’harmonie ne règne pas toujours dans cet univers où on lutte pour la vie.

Grande barrière d'Australie. Image Celeste 33

L’étoile noire ou couronne d'épines est une étoile de mer, mangeuse de corail. L’Acanthaster planci opère en groupe et peut détruire un récif entier.

Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion.

L'étoile noire est une tueuse de corail. Image Rae A

Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.

Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.
De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure toute entière.

Parmi les poissons, le poisson-perroquet est le pire ennemi des coraux. Sa puissante mâchoire racle le squelette du corail en quête d’algues vertes.

Poisson-perroquet. Image Underwater tourist

Les gros poissons-coffres arrachent également des fragments de squelette avec leurs dents. Enfin, les poissons-papillons s’attaquent aux tentacules des coraux dès qu’ils se déploient.

Les récifs coralliens sont fragiles et particulièrement sensibles à l’activité humaine. On déplore actuellement la destruction de 20% des récifs coralliens. Si rien n’est fait rapidement, c’est 40% de ces merveilles qui disparaîtront dans moins de 30 ans.

Poisson-clown dans la grande barrière de corail d'Australie. Image Marina Topolina

Certains récifs souffrent de la surpêche et de prélèvements inconsidérés. Ils sont les victimes de la pollution des eaux du monde entier et le tourisme grandissant sur les côtes n’arrange rien car cela a augmenté considérablement le rejet des eaux usées.

Le réchauffement de la planète constitue un autre danger. Quand la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C.

Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.

Parcs, réserves... - La Baie d'Along -

Publié à 11:59 par acoeuretacris Tags : parcs réserves
Parcs, réserves... - La Baie d'Along  -
La Baie d’Along
Littéralement Along signifie « les Dragons descendant dans la mer ». Selon les archéologues, les cavernes de cette splendide baie renferment les vestiges des premiers campements humains de l'actuel Vietnam, vieux de 25 000 ans.


Voici un certain temps, déjà, que la baie d'Along n'est plus un désert touristique. Aujourd'hui, tous les circuits de découverte du nord du Viêt Nam passent par le dédale de ses îlots tropicaux.

La légende du Dragon

 

Selon une vieille légende du nord du Viêt Nam, un dragon gigantesque descendit un beau jour des montagnes pour prêter main forte aux Vietnamiens qui luttaient contre l'ennemi sur le rivage. Il anéantit l'assaillant à coups de queue furieux qui tailladèrent la roche, laissant derrière lui un champ de ruines jonché de rochers fracassés. Harassée, la créature mythique plongea ensuite dans la mer, faisant monter le niveau des eaux tant et si bien qu'elles engloutirent toute la région, à l'exception des plus hauts sommets.


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Baie d'Along. Image Sigkyrre

 

Cette histoire est enracinée dans la tradition populaire et aujourd'hui encore les pêcheurs parlent d'une gigantesque créature marine qui parfois refait surface.

 

L’histoire géologique d’Along

 

En dehors de toute légende, l'histoire géologique d'Along commence il y a 500 millions d'années par des processus d'orogenèse et des mouvements tectoniques. Puis, entre le carbonifère et le permien (soit entre 350 et 240 millions d'années environ), la région est occupée par une mer, au fond de laquelle se trouve un lit de grès de 1000 mètres d'épaisseur.

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Baie d'Along. Image Toby Forage

 

Sur 20 millions d'années, entre le miocène et le pléistocène, d'intenses processus d'érosion sur ce qui est devenu une vaste plaine côtière ont donné naissance aux formations rocheuses de schiste et de grès qui affleurent aujourd'hui dans la baie.

 

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Trafic important dans la baie d'Along. Image John Brennan

 

Elles sont apparues au terme de la dernière glaciation, il y a 10 000 ans, lorsque la mer a de nouveau envahi la région.

Caractéristiques de la baie d’Along

 

Les paysages spectaculaires de la baie d'Along sont l'œuvre d'une myriade de minuscules gouttes d'eau. En s'infiltrant dans le sol, l'eau devient légèrement acide à mesure qu'elle se charge de gaz carbonique. Elle attaque alors la roche soluble et la burine, au fil du temps, de profonds sillons. Dans toutes les régions du monde où des roches solubles sont ainsi soumises aux précipitations, les eaux acides façonnent un type de relief dit karstique.

 

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Longue de 300 m, baptisée "Grotte du Tunnel" par les Français, Quang Han est la plus longue grotte d'Along . Image Kkinjo

En s'engouffrant dans ce type de relief, voici quelque 6 000 ans, la mer métamorphosa une plaine parsemée de pitons karstiques en un univers aquatique féerique: la baie d'Along. Depuis, au pied des pics, vagues et pholades poursuivent leur travail d'érosion.

 

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Marché flottant sur la baie . Image Oneillci

 

A l'âge de la pierre, il est probable que les hommes de la culture de Cai Beo pouvaient encore évoluer à pied parmi les pics rocheux. Puis la plaine côtière disparut sous les eaux et la région fut investie par les pêcheurs, qui s'installèrent dans les cavernes. Au cours des millénaires suivants, ces abris naturels attirèrent des pirates et des contrebandiers.

 

La biodiversité d’Along

 

La biodiversité d'Along peut être divisée en trois grands écosystèmes : la forêt tropicale, l'habitat côtier et l'habitat marin.

 

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Grotte de la baie d'Along. Image Kkinjo

 

Les pics des 1969 îles s'étendent sur 1500 kilomètres carrés. Hauts en moyenne de 50 à 200 mètres, 989 d'entre eux ont reçu un nom pittoresque s'inspirant de leur morphologie, évoquant des coqs au combat, un couple de cygnes ou un visage humain. Bon nombre d'îles renferment des grottes et des cavités souterraines qui constituent l'habitat d'espèces extrêmement rares.

 

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Ilot sur la baie d'Along. Image Doopits

 

À l'abri des pitons rocheux, au pied des îlots, se développe une lisière de palétuviers, tandis que les versants et les sommets sont tapissés d'arbres à feuillage persistant. Le bois de l'une de ces essences présente la particularité de réagir aux substances toxiques. C'est pourquoi il servait jadis à fabriquer les baguettes utilisées par les souverains vietnamiens pour porter la nourriture à leur bouche.

 

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Coucher de soleil sur la baie d'Along. Image John Brennan

 

Les îlots karstiques de la baie d'Along sont couverts d'une végétation étonnamment luxuriante de buissons bas, tandis que de hauts arbres s'enracinent dans les crevasses. En outre, les falaises abruptes et invincibles des pitons rocheux, qui découragent les bipèdes, accueillent une faune et une flore rares.

 

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Image Toby Forage

 

C'est dans les forêts de la baie d'Along que vit le gibbon noir, véritable acrobate qui escalade sans effort les arbres géants et les parois rocheuses les plus abruptes. Les pitons karstiques abritent une grande diversité de singes, dont des espèces rares comme le gibbon à bonnet, ainsi qu'un singe à nez retroussé et le rhinopithèque à pied noir. Les innombrables récifs disséminés dans la baie accueillent les oiseaux migrateurs le temps d'une halte pendant leur long voyage. La richesse biologique de la baie reste en grande partie cachée aux visiteurs qui l'explorent en jonque. Même si, çà et là, un dauphin ou une tortue de mer pointent le bout de leur nez à la surface, même si l'on aperçoit parfois la silhouette caractéristique d'un aileron de requin, la vie sous-marine se joue presque exclusivement hors de la vue de l'homme, sur les flancs rocheux des pics karstiques. Grottes, renfoncements et récifs offrent une multitude de niches écologiques.

 

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Le Calao rhinocéros (Buceros rhinoceros) niche dans les grottes de la baie d'Along. Image Antoine Hubert

 

On estime à un millier le nombre d'espèces de poissons qui s'ébattent dans les eaux de la baie. Celles-ci abriteraient aussi, dit-on, un serpent de mer noir de 30 m de long - une créature de légende, tout comme le dragon qui façonna la baie d'Along.

 

La baie d’Along est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Parcs, réserves... - Le krakatoa -

Publié à 16:00 par acoeuretacris Tags : réserves parcs
Parcs, réserves... - Le krakatoa -
Proche de la côte ouest de Java, se trouve l’île de Krakatoa. Cette île est devenue célèbre après l’éruption du volcan, le Perbuatan, en 1883 d’une exceptionnelle violence.


Aujourd’hui, le Krakatoa fait partie d’un parc national protégé.


Bien que le cataclysme du 19e siècle ait provoqué la mort de milliers de personnes, cette éruption a permis aux scientifiques de collecter de nombreuses informations sur les conséquences d’une éruption de cette ampleur.


La colère du volcan a également permis d’assurer la survie du rhinocéros de Java.

L’éruption du Krakatoa


Le 27 août 1883, le Perbuatan, volcan sur l’île de Krakatoa, dans le détroit de la Sonde, est secoué par une éruption d’une rare violence.


L’éruption est suivie d’un tsunami gigantesque. La catastrophe provoque la mort de milliers de personnes, non pas dans l’île qui est déserte, mais sur la mer et sur les rivages proches de Java et Sumatra.

Jusqu’à cette journée fatidique, Krakatoa était une île qui mesurait 9 Km de long sur 5 Km de large. Elle était couverte d’une végétation luxuriante typique des régions tropicales humides.

On considérait que le volcan était éteint. Les premiers signes de reprise d’activité apparurent en mai et s’intensifièrent pour atteindre leur intensité maximale les 26 et 27 août.

Eruption du Krakatoa commencée en 1997 et qui se poursuit toujours. Image Flydime

Une première explosion énorme projeta 20 km3 de rochers dans l’atmosphère et forma un immense trou béant au fond de la mer.


Des millions de litres d’eau s’y engouffrèrent, provoquant une deuxième explosion gigantesque. On entendit la déflagration à Brisbane à 4 000 Km de là.


Un énorme tsunami balaya les côtes faisant 36 000 morts. Il parcourut des milliers de kilomètres avant de perdre de sa force. On le signala jusqu’à San Francisco.

Gunung Batok. Image Michael Day

A Merak, la vague de 46 m déferla sur la ville ; quand elle se retira, rien n’indiquait que l’endroit ait jamais été habité. A Teluk Betung, grand port de la région de Sumatra, l’eau monta à 22 m, nivelant tout.

Une oscillation anormale des eaux a été enregistrée jusque dans le golfe de Gascogne et dans la Manche, à 18 000 Km du lieu de la catastrophe.

Les conséquences de l’éruption

Le panache de cendres volcaniques monta à 40 Km dans l’atmosphère et répandit suffisamment de particules pour abaisser la température moyenne mondiale de 0,25°C l’année suivante.

L’éruption fut à l’origine des couchers de soleil flamboyants, puis rouge lie-de-vin, notamment en Grande-Bretagne.


Dans plusieurs villes des Etats-Unis, des lueurs rougeoyantes furent prises pour des incendies et l’on fit appel aux pompiers.


Ces phénomènes se manifestèrent pendant environ trois ans. (Citation le Krakatoa, Mémoire de l'Humanité sous le direction de Nadeije Laneyrie-Dagen, maître de conférence à l'université de Lille-III)

On en connaît aujourd’hui la raison. Les particules de lave pulvérisées montées dans la stratosphère accomplissent plusieurs fois le tour du globe et provoquent ces étranges diffractions de la lumière.

Eruption de l'Anak Krakatoa . Image dhitterrz

Mais, l’éruption a eu des effets bénéfiques sur l’environnement local. Un an seulement après le cataclysme, de l’herbe pointait sur les bouts d’îlots épargnés. Deux ans plus tard, 26 espèces de plantes y poussaient et en 1924, ces fragments de terre étaient recouverts d’une forêt dense.

Les régions proches comme Lampung, infertiles avant l’éruption, devinrent très fertiles. Cela attira une population importante.

A Java, plus de 100 millions de personnes vivent sous la menace constante d’une trentaine de volcans. Mais la richesse des terres permet jusqu’à trois récoltes de riz annuelles.

L’enfant du Krakatoa

Cette terrible éruption a donné naissance à un nouveau cône, Anak Krakatoa (le fils de Krakatoa), actif depuis1930.

Anak Krakatoa . Image Java Tourism

Depuis, 35 éruptions se sont succédées, la dernière ayant eu lieu en 1997 et ont progressivement fait grandir l’île.
Aujourd’hui, haut de 181 mètres sur 2 Km de diamètre, Arak Krakatoa offre d’exceptionnelles possibilités d’étude aux géologues et aux botanistes.

Le parc national d’Ujung Kulon

Le parc occupe 76 000 ha, à la pointe ouest de Java, couverts de forêts, de plaines et de mangroves. Il inclut l’île de Krakatoa.

Ce parc abrite la dernière population de rhinocéros de Java. Cette espèce a bénéficié de l’éruption de 1883. En effet, elle permit à une population d’y vivre dans une relative sécurité alors que ces rhinocéros avaient déjà disparu depuis 1934 du reste de Java.

Java. Ujung Kulon . Image chatfly

En dehors du rhinocéros, le parc est le refuge de nombreuses espèces gravement menacées. L’accès à cette région est d’ailleurs rigoureusement réglementé.
La plupart des mammifères présents sont soumis à une étroite surveillance :

Le léopard qui est devenu le plus grand prédateur du parc, le dhole, le gibbon argenté endémique à la région ou le macaque cynomolgus.

Java. Gibbon argenté. Image Lip Kee

Les pâturages, sur la côte est, constituent des réservoirs de faune. Parmi les bantengs et les paons, des sangliers fouillent le sol à la recherche de racines.
L’avifaune est très riche avec 270 espèces répertoriées dont 3 espèces de cigognes.

Volcan Ijen à l'est de Java . Image Flydime

Le climat est favorable aux reptiles. Au moins neuf espèces cohabitent dont les crocodiles ou d’énormes pythons réticulés.

Tous les végétaux et tous les animaux présents sur l’île de Krakatoa ont dû franchir les 44 Km de mer qui séparent ces îlots de l’île principale. Les végétaux ont été apportés par les vents, les courants marins et les oiseaux.

Aujourd’hui, plus de 400 espèces de plantes poussent dans les îles.

Ijen. Ce volcan situé sur l'île de Java se présente sous la forme d'une caldeira, la caldeira de Kendeng. Image Flydime

Les récifs coralliens qui bordent la côte d’Ujung Kulon sont constitués à 90% par des coraux du genre Acropora et Pocillopora, tandis que la mer est peuplée de poissons pélagiques et d’espèces récifales; une diversité qui fait de ces eaux côtières l’habitat marin le plus riche des îles de la Sonde.