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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Grâce à son altitude élevée, le plateau reçoit bien plus d'eau que les plaines désertiques environnantes. Son climat est en outre plus frais et une flore très spécifique peut ainsi s'y développer.
Les sommets du parc sont recouverts par :
Le sapin du Colorado - Photo Dave Powell
L'épicéa d'Engelmann -
Le pin de Bristlecone - Photo Loren Reinhold
Dans la forêt de moyenne altitude, on trouve :
Le pin jaune - Photo Jodie Wilson
L'épicéa bleu - Photo Raymond Shobe - (Vue du sentier Navajo loop trail dans le parc national de Bryce Canyon)
La forêt des zones les plus basses du parc est composée de :
Pins à pignons - Photo Toiyab
Genévriers des Rocheuses -
chënes Gambelii - Photo Cory Maylett
On y trouve aussi des cactus et des yuccas.
Yuccas - Photo Tomas Castelazo
Parmi les autres espèces représentatives, on trouve :
Le sapin de Douglas
Le pin flexible - Photo Doug -
Le peuplier faux tremble - Photo Stan Shebs
La potentille frutescente - photo ugraland
De nombreuses fleurs, parfois endémiques, peuplent le parc :
Le pinceau indien de Bryce Canyon - Photo Stan Shebs
Le lin de Lewis - Photo Kurt Stüber
Le penstemon - Photo Stan Shebs
L'iris du Missouri - Photo Walter Siegmund
Le zigadène élégant - Photo Scott
L'ancolie - Photo Stan Shebs
Le vélar - Walter Siegmund
Présent dans le parc, le « pinceau indien du Wyoming » est la fleur emblème de l'État du Wyoming depuis le 31 janvier 1917.
Photo Moondigger
Les oiseaux
Parmi les 175 espèces d'oiseaux présentes, on trouve :
Le condor de Californie -
Le grand corbeau - Photo Tiziano Lombardi
Le faucon pélerin - Photo Teddy Llovet
La buse à queue rousse - Photo Mongo
Le colibri à queue large - Photo DickDaniels
Le Colibri à gorge noire (mâle) -
La moucherolle à ventre roux - Photo Kevin Cole
L'hirondelle à face blanche
La mésange de Gambel - Photo Greg7
La sitelle à poitrine blanche - Photo Mdf
Le casse-noix d'Amérique - Photo Steven Pavlov
Le geai de steller - Photo Walter Siegmund
Certaines espèces ne font que passer dans le parc, d'autres y nichent seulement à la belle saison tandis que d'autres peu nombreux y restent toute l'année.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA - Photo Huebi
Le parc national se trouve à l'ouest du plateau du Colorado, à la limite des déserts froids d'Amérique du Nord et de la cordillère occidentale des montagnes boisées du nord-ouest qui forment deux écorégions distinctes selon l'Agence de protection de l'environnement des États-Unis, le Colorado Plateaus et la Wasatch and Uinta Mountains, plus humide, qui permet une flore plus verte et haute. Les écorégions du WWF sont plus vastes et moins précises : il situe le parc dans l'écorégion Plateau de broussailles du Colorado.
Photo R.Blauert
Selon le National Park Service, le parc national est un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les scientifiques. Grâce à une dénivellation de près de 700 mètres, il présente trois types de couverture forestière distinctes dépendant du climat. Cette variété de biotopes permet une riche biodiversité composée de plus de 100 espèces d'oiseaux, de dizaines de mammifères et de milliers de plantes. À Bryce Canyon vivent trois espèces d'animaux répertoriées comme espèces menacées. Il s'agit du Chien de prairie de l'Utah, du Condor de Californie et du Moucherolle des saules.
Chien de prairie de l'Utah -
Condor de Californie - Photo Scott Frier
Moucherolle des saules - Photo Big iron
La faune
- Les mammifères :
Le parc abrite 59 espèces de mammifères dont :
Le cerf hemione - Photo Benjamin Zingg
Le puma - Photo Luis Miguel Bugallo Sánchez
L'écureuil terrestre doré - Photo User:Ke4roh
Le bassarys rusé -
La souris sylvestre - Photo lil' big world
Le coyote - Photo JustinJohnsen
Le chien de prairie de l'Utah - Photo Chin tin tin
Ce dernier n'est présent que dans le sud-ouest de l'Utah.
L'ours noir -
L'Ours noir, bien que très rare dans le parc, est toutefois présent.
la vue panoramique du Bryce Point dans Bryce Canyon, Utah, États-Unis - Photo Tobi 87
Le parc national de Bryce Canyon (anglais : Bryce Canyon National Park) est un parc national américain situé au sud de l'Utah aux États-Unis.
D'une superficie de 145 km², le parc est renommé pour ses formations géologiques composées de roches colorées aux formes coniques et âgées de dizaines de millions d'années. Le parc est constitué de zones élevées et semi-arides, et présente un ensemble d'immenses amphithéâtres naturels parsemés de nombreux hoodoos produits par l'érosion du plateau de Paunsaugunt.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA, trois hoodoos sous la lumière matinale -
L'occupation humaine de la région remonte à une dizaine de milliers d'années mais aucune preuve archéologique n'indique pourtant que l'Homme y vit en permanence. Les régions environnantes du parc sont habitées par des peuplades précolombiennes entre le IIe siècle et le XIIe siècle, puis par des Amérindiens Païutes qui y limitent leurs activités à la chasse et la cueillette.
Les premiers explorateurs européens parviennent au sud de l'Utah à la fin du XVIIIe siècle et les premiers colons, des mormons, s'y installent à la fin du XIXe siècle. Suite au travail que le charpentier Ebenezer Bryce effectue dans la région, cette petite communauté nomme le lieu Bryce Canyon. Il s'agit cependant d'un amphithéâtre naturel et non d'un canyon. En 1928, Bryce Canyon et sa région environnante deviennent un parc national. Les membres du personnel du National Park Service ont depuis pour mission de protéger les richesses du parc tout en accueillant et en sensibilisant le million de touristes qui visitent le parc chaque année.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA - Photo Tobias Alt
Situé au sud-ouest de l'État de l'Utah, le parc s'étend sur les territoires des comtés de Garfield et de Kane. Les métropoles les plus proches sont Las Vegas à 350 km au sud-ouest, Salt Lake City à 400 km au nord, et Denver à plus de 800 km au nord-est. Malgré son isolement, le parc est toutefois facilement accessible grâce à la route touristique américaine Utah State Route 12. D’une superficie totale de 145 km², le parc s’étend sur environ 30 km du nord au sud, alors que sa largeur varie entre 2 et 10 km.
Carte du parc national de Bryce Canyon.
Le parc se situe en altitude, son point culminant étant à 2 778 mètres et le plus bas, au niveau du ruisseau Yellow Creek, à 2 018 mètres d'altitude.
Toute la région appartient à la partie occidentale du plateau du Colorado, célèbre pour ses roches rougeâtres soumises à l’érosion, et présentes dans tous les parcs nationaux des environs. Bryce Canyon appartient plus particulièrement au sous-plateau de Paunsaugunt, qui s'étend sur une région de 40 km sur 16 km. Plusieurs amphithéâtres naturels y sont creusés par l'érosion. Le plus grand d'entre eux, Bryce Canyon, mesure près de 20 km de long sur 5 km de large, pour une profondeur maximale d'environ 250 m. Un chemin longe le bord supérieur de l'amphithéâtre et plusieurs postes d'observation, dénommés Sunrise Point, Sunset Point, Inspiration Point et Bryce Point, y sont présents.
Vue matinale de Bryce Canyon à partir du lieu-dit Sunrise Viewpoint -Photo
Christian Mehlführer
Le côté occidental du parc appartient au bassin hydrographique de la rivière Sevier. Celle-ci s'écoule en bordure du parc avant de se jeter plus au nord dans le lac Sevier qui est endoréique (les eaux qui entrent dans le lac n'en ressortent que par évaporation). Ce dernier, comme le Grand Lac Salé d'ailleurs, sont des vestiges de l'immense lac Bonneville. Cela signifie également que la partie occidentale du parc appartient au Grand Bassin.
La rivière Paria et les ruisseaux de l'est du parc appartiennent quant à eux au bassin du fleuve Colorado. Les eaux sortent du parc à l'est, traversent la forêt nationale de Dixie avant de rejoindre ce fleuve. Ce dernier, qui prend sa source dans les montagnes Rocheuses, s'écoule en direction du sud-ouest pour terminer sa course dans le golfe de Californie au Mexique, après avoir parcouru près de 2 250 km.
Parc national de Bryce Canyon, Utah, USA : Rivière Paria - Photo Fundenburg
L'histoire géologique de la région est marquée par de nombreux dépôts de sédiments du début du Crétacé jusqu'à la fin du Paléogène (c'est-à-dire de 130 à 40 Ma). L'érosion de ces dépôts a ensuite créé au fil des années des hoodoos et d'autres structures géologiques.
Les roches de Bryce Canyon sont plus jeunes que celles du parc national de Zion, elles-mêmes plus jeunes que celles du Grand Canyon. La formation géologique de Bryce Canyon est ainsi la plus récente formation géologique de ce que l'on nomme le Grand Staircase, une immense suite de strates sédimentaires qui va jusqu'au Grand Canyon.
Le Grand Canyon - Photo Tenji
À la fin du Crétacé, la région aujourd'hui aride est recouverte par une mer intérieure peu profonde reliant le golfe du Mexique à l'océan Arctique. Au fil du temps, le niveau de la mer varie et la région est tantôt immergée et tantôt émergée. Les couches géologiques de la région sont ainsi une succession de couches de dépôts sédimentaires marins et de dépôts de poussières. Bien plus tard, la mer se retire totalement et laisse place à des plaines régulièrement inondées. Les plaines sont traversées par des rivières et parsemées de lacs qui recouvrent à nouveau le sol de dépôts qui sont à l'origine de la création de nombreuses formations géologiques.
Dans le parc, l'érosion du plateau de Paunsaugunt entraîne la formation de différentes structures géologiques appelées murailles, arches et hoodoos. La couche géologique qui constitue la partie supérieure du plateau, la formation de Claron, est composée de roches sédimentaires et calcaires assez friables.
Les bords du plateau s'érodent au fil du temps et forment des avancées de plus en plus étroites en forme de murs. Ces murs naturels commencent alors à se perforer au niveau de leurs points les plus faibles et des arches apparaissent. Avec le temps, elles s'agrandissent avant de se briser. Il ne reste plus alors que des piliers que l'on appelle hoodoos.
Hoodos -
Dans le parc, les arches peuvent avoir un diamètre variant entre 1 et 19 mètres. Ce type d'ouverture se forme dans la roche lorsque les précipitations y entrent, occupent davantage de volume lorsque l'eau se transforme en glace en cas de gel, et font ainsi exploser la roche par endroits. Dans le parc, ce phénomène de gel et de dégel peut se produire jusqu'à 200 fois chaque année.
Arche naturelle dans le parc national de Bryce Canyon - Photo dchousegrooves
Les hoodoos ont des hauteurs variant de 1,5 à 45 mètres, ce qui reste toutefois bien inférieur à l'arche du Rainbow Bridge également située dans la région. La variation de l'épaisseur des hoodoos sur toute leur hauteur est très fluctuante, ce qui les différencie d'une simple colonne et leur donne des formes très variées. Certains d'entre eux ont été baptisés comme par exemple le « Marteau de Thor », la « Reine Victoria », ou « E.T. ».
Le marteau de Thor, une formation dans le parc National du Bryce Canyon. Sud-Ouest de l'Utah, États Unis d'Amérique. - Photo Luca Galuzzi
Les roches de la formation de Claron, dans lesquelles se forment les hoodoos, datent du Paléocène ou de l'Éocène (40 à 60 millions d'années). Elles sont essentiellement composées de calcaires mais aussi d'un peu de sables et d'argiles, car elles sont issues de dépôts de sédiments qui se sont accumulés au fond de lacs peu profonds et aujourd'hui disparus. Leurs colorations proviennent des différents minéraux inclus dans ceux-ci. La roche, en grande partie calcaire, est également érodée par l'acidité des eaux pluviales. Les hoodoos ont une meilleure résistance à l'érosion par rapport à la roche qui les entoure parce qu'ils disposent d'une fine couche supérieure de protection contenant du magnésium plus résistant aux intempéries. On estime que l'érosion du plateau se fait à un rythme de 0,6 à 1,3 mètre tous les 100 ans, ce qui signifie que de nouveaux hoodoos pourraient encore se former pendant environ trois millions d’années.
Les rochers aux Oiseaux, en anglais Bird Rocks, sont un archipel inhabité du Canada, au Québec, situé dans le golfe du Saint-Laurent au large des îles de la Madeleine. Ces îles et la zone maritime environnante constituent un refuge d’oiseaux migrateurs sous le nom de refuge d’oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux, propriété de la Garde côtière canadienne, qui accueille une importante colonie de fous de Bassan.
Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins.
Les rochers aux Oiseaux sont un archipel constitué du rocher aux Oiseaux proprement dit et des rochers aux Margaulx. Cet archipel et la zone maritime qui l'entoure constituent un refuge d'oiseaux migrateurs connu sous le nom de « refuge d'oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux ». Leurs noms proviennent du nombre important d'oiseaux qui y nidifient et notamment les Fous de Bassan, appelés « margaulx » au moment de leur découverte en 1534.
En anglais, l'archipel est appelé Bird Rocks, l'île principale Bird Rock et la réserve ornithologique Rochers-aux-Oiseaux Migratory Bird Sanctuary.
Les rochers aux Oiseaux sont situés dans l'Est du Canada et du Québec, dans le golfe du Saint-Laurent, à 32 kilomètres au nord-est de la pointe septentrionale des îles de la Madeleine. L'île Brion est située à l'ouest et Terre-Neuve à l'est. Cette zone maritime est fréquentée par les navires empruntant le détroit de Cabot entre le golfe du Saint-Laurent et l'océan Atlantique.
Administrativement, les rochers aux Oiseaux font partie de la municipalité locale de Grosse-Île dans la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, une des régions administratives qui composent le Québec.
Les rochers aux Oiseaux sont composés d'une île, le rocher aux Oiseaux, et de trois rochers situés à un peu plus d'un kilomètre au nord-ouest, les rochers aux Margaulx. Le rocher aux Oiseaux est une petite île grossièrement circulaire de moins de 300 mètres de diamètre et de quatre hectares (0,04 km2) de superficie. L'île est composée d'un plateau horizontal entièrement cerné de falaises de trente mètres d'altitude. Sous l'effet de l'érosion maritime, ces falaises reculent, ayant fait perdre la moitié de sa superficie à l'île en 150 ans. Cette érosion n'est pas freinée par la roche relativement tendre composée de grès rouge et de siltstones du Permien qui forment le sous-sol du rocher aux Oiseaux et des rochers aux Margaulx.
Vue des rochers aux Oiseaux depuis l'île Brion avec le rocher aux Oiseaux(à droite) et le rocher aux Margaulx (à gauche).
Les rochers aux Oiseaux abritent l'une des six colonies de Fous de Bassan (Morus bassanus) les plus importantes d'Amérique du Nord avec 17 % des individus de cette espèce sur ce continent ainsi qu'une importante colonie de Mouettes tridactyles (Rissa tridactyla) avec 1 % de la population de l'océan Atlantique Ouest.
Mouette tridactyle
En plus de ces deux espèces, des Petits Pingouins (Alca torda), des Guillemots de Troïl (Uria aalge), des Guillemots de Brünnich (Uria lomvia) et des Macareux moine (Fratercula arctica) se rencontrent en nombre important.
Guillemots de Troïl
Il est aussi possible d'y retrouver le Guillemot à miroir (Cepphus grylle), le Goéland hudsonien (Larus smithsonianus), le Goéland marin (Larus marinus) et l'Océanite cul-blanc (Oceanodroma leucorhoa). Parmi les espèces ne nidifiant plus sur les îles se trouve le Grand Pingouin (Pinguinus impennis), une espèce disparue.
Oceanite cul-blanc
En plus de l'avifaune, le bas des falaises du rocher aux Oiseaux accueille des mammifères marins, tels le Phoque commun et le Phoque gris.
Jeune phoque gris
Les eaux peu profondes entourant les rochers accueillent peu de Cétacés. Il est rarement visité par le Marsouin commun (Phocoena phocoena), le Dauphin à flancs blancs (Lagenorhynchus acutus), le Globicéphale noir (Globicephala melas) et le Petit Rorqual (Balaenoptera acutorostrata).
Globicéphale noir
Les eaux entourant les îles de la Madeleine possèdent un millier d'espèces d'invertébrés et une centaine d'espèces de poissons. Seulement quelques-unes sont exploitées par l'homme, soit le Homard d'Amérique (Homarus americanus), le Crabe des neiges (Chionoecetes opilio), la Sébaste (Sebastes sp.), la Morue franche (Gadus morhua), la Plie canadienne (Hippoglossoides platessoides), le Maquereau commun (Scomber scombrus), le Hareng atlantique (Clupea harengus) et le Pétoncle géant (Placopecten magellanicus).
Crabe des neiges
La géologie et le climat de l'archipel ne permettent pas un développement important de la végétation. Les rochers aux Margaulx sont totalement dépourvus de végétaux, alors que le rocher aux Oiseaux est recouvert de plantes herbacées sur 70 % de sa superficie, le reste étant dénué de végétation3. La flore du rocher aux Oiseaux est très pauvre, avec seulement une vingtaine d'espèces. Les espèces les plus communes sont l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), la Bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), l'Orge à crinière (Hordeum jubatum) et le Plantain maritime (Plantago maritima).
Achillée millefeuille
Une centaine d'espèces d'algues et des herbiers de laminaires se retrouvent dans les eaux en-dessous de douze mètres de profondeur.
Le parc, vu depuis la tour d'observation de Skekarsbo
Le parc national de Färnebofjärden (en suédois Färnebofjärdens nationalpark) est un parc national suédois traversé par le fleuve Dalälven, à environ 140 km au nord de Stockholm. Il couvre 10 100 ha dont 4 110 aquatiques, à la frontière entre les comtés d'Uppsala, de Västmanland, de Dalécarlie et de Gävleborg.
Après le retrait de l'inlandsis qui recouvrait la région lors de la dernière glaciation, le fleuve se trouva détourné par un esker et arriva dans une plaine uniquement coupée par les crêtes d'autres eskers, où il forma une succession de rapides et des baies étendues (appelés fjärd) qu'il inonde lors des crues de printemps. Cette hydrographie particulière, jointe à la proximité de la limite biologique entre le nord et le sud, a favorisé le développement d'une faune et flore d'une grande diversité. Le parc possède ainsi des forêts de conifères, des forêts mixtes, ainsi que des forêts de feuillus dont certaines très anciennes, épargnées par l'industrie forestière du fait de leur inaccessibilité.
Forêt mixte (constituée à la fois de feuillus et de conifères)
Ces forêts constituent le milieu idéal pour de nombreuses espèces, en particulier d'oiseaux, avec des densités très importantes de pics, de chouettes et de hiboux.
Pic vert
Si la présence des hommes fut relativement discrète depuis l'âge de la pierre, principalement concentrée sur les eskers, le développement des activités minières (en particulier de fer) ont profondément affecté la région. Les forêts furent exploitées afin d'alimenter les forges qui s'implantèrent le long du fleuve pour utiliser son énergie. Une des plus importantes était celle de Gysinge, fondée en 1668 et située à proximité immédiate du parc. En 1975, c'est en réaction à une menace d'abattage massif d'une vaste forêt que l'élan pour la création du parc national prit naissance, pour aboutir à son ouverture en 1998. Le parc fut ensuite intégré au réseau Natura 2000 et porté sur la liste de la convention de Ramsar sur les zones humides.
Le parc et ses environs sont des destinations touristiques importantes. Le fleuve est son mode de découverte privilégié, quelques sentiers de randonnée permettant d'autres explorations. Le parc est également apprécié par les pêcheurs.
Le parc national est situé dans les communes de Sala, de Heby, d'Avesta et de Sandviken. Il couvre une section du Bas-Dalälven, qui est depuis au moins le Moyen Âge la frontière entre le Svealand et le Norrland. Ainsi, le parc national est situé à cheval sur les comtés de Västmanland, Dalécarlie, Uppsala et Gävleborg. L'entrée principale du parc, à Gysinge, est située à 77 km d'Uppsala et donc environ 140 km de Stockholm.
Carte du parc
Le parc comprend l'essentiel du fjärd Färnebofjärden et des zones que le fleuve inonde lors de ses grandes crues, ainsi qu'une partie des plaines environnantes. Il couvre ainsi une superficie de 10 100 ha dont 4 110 ha aquatiques.
Le relief du parc est plutôt plat, avec une altitude allant de 56 à 75 m au-dessus de la mer. Certains endroits sont cependant relativement vallonnés, tels que Torrösundet, Langvindsjön et les vallées de la Tian et de la Storan. Par ailleurs, le parc est traversé par la crête Enköpingsasen, d'une hauteur maximale de 18 m, sillonnant la région sur 300 km entre Trosa au sud et Bollnäs au nord.
Cette crête traverse le fleuve et y crée par exemple l'île de Sandön et la péninsule d'Ista.
Forêt de conifères sur l'île de Mattön, au nord-est du parc
Le fleuve a largement inondé cette zone plate et irrégulière, créant une mosaïque d'eau, de terre et de marécages. Le parc compte ainsi de nombreuses baies (Östaviken, Andersboviken, Edsviken, etc.) ainsi que de plus de 200 îles et îlots, les plus grandes îles étant Mattön, Torrön, Ängsön, Vedön, Rosön et Västerön.
Vallée de la rivière Very
Vu sa taille, le parc se retrouve dans deux écorégions de niveaux III de la commission de coopération environnementale. La première, celle des calottes glaciaires Ellesmere et Devon comprend sa partie haute, située à plus de 1 000 m d'altitude ; elle fait partie de l'écozone de la cordillère Arctique. La seconde écorégion, la chaîne Ellesmere et collines Eureka, comprend les régions basses du parc ; elle fait partie de l'écozone de la toundra.
Cordillère arctique
On trouve dans le parc national quatre espèces qui sont sur les listes du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. La seule espèce en voie de disparition est le caribou de Peary (Rangifer tarandus pearyi), une sous-espèce du caribou.
Caribous de Peary
Le bryum de Porsild (Mielichhoferia macrocarpa), une mousse, est quant à lui considéré comme menacé.
Le statut de l'ours blanc (Ursus maritimus) et du narval (Monodon monoceros) est estimé préoccupant.
Narval
Les faibles précipitations dans le parc, la courte saison végétative, la présence d'un pergélisol et de calottes glaciaires rendent le paysage désertique.
On y trouve tout de même 154 espèces de plantes vasculaires, 44 espèces de lichens et 193 espèces de mousses et hépatiques.
Le pavot arctique (Papaver radicatum)
et la saxifrage à feuilles opposées (Saxifraga oppositifolia)
sont les plantes les plus abondantes dans les prés, situés dans les basses terres du lac Hazen, du fjord Tanquary et de la baie Lady Franklin.
On y trouve aussi le saule arctique (Salix arctica), qui est la plante la plus haute du parc, bien qu'elle pousse au ras du sol.
Le parc sert d'habitat à quelques espèces de mammifères. Parmi les ongulés, on trouve le caribou (Rangifer tarandus) et le bœuf musqué (Ovibos moschatus).
Boeufs musqués
Les carnivores du parc sont l'ours blanc (Ursus maritimus), le loup (Canus lupus), le renard arctique (Vulpes lagopus) et l'hermine (Mustela erminea).
Renard arctique
Les petits mammifères sont essentiellement représentés par le lièvre arctique (Lepus arcticus) et le lemming variable (Dicrostonyx groenlandicus).
Lièvre arctique
Les mammifères marins qui fréquentent le parc sont le narval (Monodon monoceros), le béluga (Delphinapterus leucas), la baleine boréale (Balaena mysticetus), l'épaulard (Orcinus orca), le phoque annelé (Pusa hispida), le phoque barbu (Erignathus barbatus), le phoque du Groenland (Pagophilus groenlandicus), le phoque commun (Phoca vitulina), le phoque à capuchon (Cystophora cristata) et le morse (Odobenus rosmarus).
Baleine boréale
Seulement 34 espèces d'oiseaux ont fait l'objet d'observations confirmées, mais seulement 21 de ces espèces y nichent.
Parmi celles-ci, on trouve près des rivages le labbe à longue queue (Stercorarius longicaudus), la sterne arctique (Sterne paradisaea), le tournepierre à collier (Arenaria interpres),
(Tournepierre à collier)
le bécasseau maubèche (Calidris canutus), le bécasseau de Baird (Calidris bairdii), le bécasseau violet (Calidris maritime), le bécasseau sanderling (Crocethia alba), le pluvier grand-gravelot (Claradrius hiaticula),
(Pluvier grand-gravelot)
la grue du Canada (Phalaropus fulicarus), le plongeon catmarin (Gavia stellata), l'oie des neiges (Chen caerulescens), la bernache cravant (Branta bernicla), le harelde kakawi (Clangula hyemalis), l'eider à tête grise (Somateria spectabilis),
(Harelde Kakawi)
le guillemot à miroir (Cepphus grille), le mergule nain (Alle alle), le guillemot de Brünnich (Uria lomvia), le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus), le goéland arctique (Larus glaucoides),
(Mergule nain)
la mouette blanche (Pagophila eburnean), la mouette de Sabine (Xema sabini), la mouette tridactyle (Rissa tridactyla) et le fulmar boréal (Fulmaris glacialis).
(Fulmar arctique)
Deux rapaces fréquentent le parc : le faucon gerfaut (Falco rusticolus) et le harfang des neiges (Bubo scandiacus).
(Faucon gerfaut)
(Harfang des neiges)
Enfin, on trouve parmi les passereaux le bruant des neiges (Plectrophenax nivalis), le bruant lapon (Calcarius lapponicus), le sizerin blanchâtre (Acanthis hornemanni), le traquet motteux (Oenanthe oenanthe), le grand corbeau (Corvus corax) et le lagopède alpin (Lagopus mutus).
(Sizerin blanchâtre)
La localisation nordique du parc fait en sorte que l'on ne trouve qu'une seule espèce de poisson d'eau douce, l'omble chevalier (Salvelinus alpinus).
(Omble chevalier)
Le parc est situé dans le Nord de l'île d'Ellesmere, au sein de la région de Qikiqtaaluk, à environ 2 000 km au nord de Iqaluit. Il comprend les monts Grant Land, la vallée du lac Hazen ainsi que le plateau Hazen. Avec ses 37 775 km2, il s'agit du second plus vaste parc national du Canada après Wood Buffalo. Le parc ne recouvre néanmoins que 19 % de la superficie l'île. De cette superficie, 2 342 km2 sont située en milieu marin.
Carte du parc
Le parc est situé dans la cordillère Arctique, une chaîne de montagnes qui s'étend du Nord de l'île d'Ellesmere aux monts Torngat, sur la frontière entre le Québec et le Labrador.
Monts Torngat
Il se divise en trois régions. À l'extrême nord-ouest, on retrouve les monts Grant Land, qui recouvrent 65 % de sa superficie et comprennent de nombreuses chaîne de montagnes alignées du nord-est au sud-ouest, à savoir la chaîne Osborn, la chaîne Garfield, la chaîne United States, la chaîne British Empire et finalement les monts Challenger.
Chaîne Osborn
Le mont Barbeau, qui culmine à 2 616 m d'altitude, le plus haut sommet de la cordillère et du territoire, se trouve au sein de la chaîne British Empire. À partir d'une altitude de 1 100 m, cette partie du parc est recouverte par des calottes glaciaires.
Mont Barbeau
La seconde partie est le bassin du lac Hazen, qui couvre 3 500 km2. C'est la région la plus basse du parc avec une altitude ne dépassant pas 300 m. Au centre du bassin, on retrouve le lac Hazen, qui a une superficie de 540 km2, situé à une altitude de 159 m.
Lac Hazen
Finalement, au sud, on rencontre le plateau Hazen, qui occupe 9 250 km2. L'altitude de celui-ci va de 300 m près du lac Hazen à 1 300 m au fond du fjord Archer et à 800 m près du passage Robeson. La partie sud du plateau est découpée par d'imposantes vallées glaciaires. La grande majorité du plateau est libre de glace, à l'exception de deux calottes glaciaires situées aux points les plus élevés au sud-est.
Les glaciers et calottes glaciaires recouvrent 36 % du parc national Quttinirpaaq. Leur épaisseur peut atteindre 900 m, et ils sont surplombés par quelques nunataks de plus de 2 500 m de hauteur. L'alimentation du lac provient principalement de la fonte des glaciers.
Nunataks (« montagne » ou « monticule entièrement recouvert de glace durcie »)
À l'ouest du parc, on retrouve de nombreuses barrières de glace qui résultent du démantèlement de la barrière d'Ellesmere au cours du XXe siècle en six ensembles distincts. On estime que plus de 90 % de cette barrière a fondu au cours du dernier siècle. En 2002, la barrière de Ward Hunt, la plus grande de l'Arctique, se fissure, ce qui vidange un lac de 3 milliards de m3 d'eau douce dans l'océan Arctique. Ce lac renfermait un écosystème arctique rare, qui disparaît avant d'avoir pu être étudié. Un morceau de 8 km2 de glace se détache de cette barrière en 2008.
Ward Hunt
Le climat du parc est polaire. Les étés y sont courts et frais, les hivers longs froids et secs. La température y est de -30 °C en hiver et de 2 °C en été. La région reçoit à peu près la même quantité de précipitations que le Sahara. Le parc étant situé au-delà du cercle polaire Arctique, il subit la nuit polaire du mois de novembre à celui de février, et bénéficie du jour polaire de mai à août.
Bien que situé dans l'extrême Arctique et donc dans un milieu qui semble inhospitalier, le territoire du parc a quand même été occupé à plusieurs occasions. La première culture est celle des Paléo-Esquimaux de la tradition Indépendance I, qui occupent le territoire entre 2 500 et 1 000 ans av. J.-C. Ils subsistent grâce à la chasse aux caribous et aux bœufs musqués. Le site de Rivendell, situé au nord du lac Hazen, présente la transition entre les cultures Indépendance I et II.
Caribous
Les Paléo-Esquimaux de la tradition Indépendance II occupent ensuite le territoire entre 1 000 ans et 500 ans av. J.-C.. Puis vient la culture Dorset, que l'on situe entre 700 ap. J.-C. et 1300. La culture Thulé lui succède et ses membres, contrairement aux Dorsetiens, optent pour la chasse à la baleine et aux autres mammifères marins. Ils sont aussi linguistiquement et physiquement distincts des peuples qui les ont précédés. Ils abandonnent la région à la suite du refroidissement du petit âge glaciaire. Ils sont les ancêtres des Inuits actuels.
Le Parc national des Pyrénées, ou encore le parc national des Pyrénées occidentales, est l'un des dix Parcs nationaux de France situé au sud du pays dans la partie occidentale du massif montagneux des Pyrénées, à cheval sur les départements des Hautes-Pyrénées (région Midi-Pyrénées) et des Pyrénées-
Créé en 1967, d'une superficie de 50 000 ha, adossé à la frontière franco-espagnole, il comprend d'ouest en est, la haute vallée d'Aspe, la réserve du Pic du Midi d'Ossau, le pic du Balaïtous et le massif du Vignemale, les cirques de Gavarnie et de Troumouse et se termine au pic de Néouvielle au nord-est de Gavarnie. La région de Cauterets en constitue le centre géographique.Atlantiques (région Aquitaine).
Le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu lui est adjacent au sud côté espagnol, ainsi que la réserve naturelle du Néouvielle à l'est côté français. Il fait partie de l'appellation Pyrénées-Mont Perdu qui désigne le vaste ensemble montagneux transfrontalier, entre la France et l'Espagne, inscrit depuis 1997 sur la liste du « patrimoine mondial » de l'UNESCO au titre des paysages naturels et des paysages culturels.
Le parc a pour but, par une règlementation stricte, de préserver la beauté des sites et de protéger les espèces végétales et animales menacées de disparition. Autour du parc, une zone de 160 000 ha est destinée à bénéficier d'investissements d'ordre économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
Vallée d'Aspe
Le territoire du parc national des Pyrénées, d'une superficie de 45 707 ha, s'étire de la haute vallée d'Aspe à l'ouest jusqu'à la haute vallée d'Aure à l'est. 60% de sa superficie s'étend dans les Hautes-Pyrénées. Il communique sur plus de 100 km avec le parc national espagnol d'Ordesa et du Mont-Perdu et avec des réserves naturelles comme celle de Néouvielle (2 313 ha). Une zone périphérique de 206 352 ha, englobant 86 communes, au règlement moins contraignant, le prolonge et le protège.
Vallée d'Aure
Le parc des Pyrénées possède 230 lacs d'altitude. Les plus hauts sommets des Pyrénées françaises sont situés dans le parc.
Le parc de Pyrénées est l'un des plus riches de l'Hexagone par la variété de la flore (12% d'espèces endémiques) et de sa faune. Il abrite 150 espèces végétales, 1 000 espèces de coléoptères, 300 espèces de papillons, des isards - le symbole du parc -,
Isards
de nombreux rapaces menacés de disparition comme les gypaètes, les percnoptères d'Égypte, les aigles royaux.
Percnoptère d'Egypte
La population de vautours fauves et de marmottes (introduites à partir des Alpes) est en croissance. Il abrite un mammifère aquatique unique au monde, le desman des Pyrénées, quasiment impossible à observer directement. On y trouve des lynx, des genettes, et les derniers ours bruns de lignée pyrénéenne.
Desman des Pyrénées
Ces ultimes ours des Pyrénées (des mâles) évoluent dans les vallées d'Aspe et d'Ossau. En Pyrénées centrales, trois ours de Slovénie ont été réintroduits - deux femelles en 1996 et un mâle en 1997 - qui se sont bien acclimatés en dépit de la disparition d'une des ourses suitées tuée par un chasseur lors d'une battue en 1997. On peut craindre cependant que ces relâches ne suffisent pas à préserver l'ours des Pyrénées de l'extinction définitive, car, en dessous de trente individus, on se trouve en présence d'une population sub-critique. De plus, l'ours ne fait pas l'unanimité dans la population locale et il est accusé de faire des dégâts dans les troupeaux.
Ours des Pyrénées
Le parc est créé par le décret n°67-265 du 23 mars 1967. En 2007, le nombre de visiteurs dans la zone centrale du parc est estimé à près de 820 000, toutefois ce nombre est en forte baisse sur la période 2004-2007.
En 2008, son siège devient la Villa Fould. Construite en 1850, cette noble bâtisse de briques, pierres et bois fut la demeure d'Achille Fould, grand homme politique du second empire, ministre des finances puis ministre d'Etat aux côtés de Napoléon III. Elle est située au centre de Tarbes au sein du Parc Paul Chastelain.
Villa Fould, siège du Parc National des Pyrénées
La faune
La Basse Ardèche se trouve à la limite nord des paysages typiquement méditerranéens. Plusieurs espèces animales se trouvent donc en limite de leur aire de répartition, certaines sont vulnérables et rares à l'échelle nationale, voire européenne. La faune, comme la flore, a besoin de certaines conditions de vie et est caractéristique aux quatre grands milieux.
Pelouses, garrigue et forêt
Les invertébrés
Les pelouses sèches abritent beaucoup d'espèces d'invertébrés, à commencer par des herbivores comme les criquets, des nectarivores comme les abeilles et de nombreuses espèces de papillons, dont l'emblématique moro-sphinx qui ressemble à un oiseau-mouche, ou des détritivores comme les mille-pattes diplopodes.
Moro-sphyx
Viennent ensuite les carnivores qui se nourrissent des premiers, dont les mantes religieuses, les sauterelles, les araignées, les mille-pattes chilopodes (dont la scutigère, si commune dans les maisons) et quelques rares scorpions.
Mante religieuse
Les fourrés plus ou moins denses de la garrigue sont favorables à de nombreux insectes : sauterelles, papillons (flambé, citron de Provence, gazé…), coléoptères, fourmis et autres araignées sont des maillons essentiels de la chaîne alimentaire.
Papillon gaze
Dans la chênaie verte se cachent beaucoup d'arthropodes du sol et d'insectes saproxylophages, dépendant des vieux arbres et bois morts : la larve du grand capricorne se développe dans les vieux troncs de chênes et d'autres minuscules insectes sous les écorces et les feuilles (collemboles, cloportes…). Espèces emblématiques de la zone méditerranéenne, les cigales (16 espèces en France) pondent leurs œufs dans les branches sèches à la fin de l'été et les larves rejoignent le sol à l'automne, après l'éclosion, où elles restent plusieurs années.
Cigale
Les vertébrés
Les milieux ouverts que constituent les pelouses sèches servent de terrain de chasse pour de nombreuses espèces de vertébrés. Elles repartent ensuite très vite s'abriter dans les rochers, terriers ou fourrés qu'elles affectionnent. Des lapins de Garenne, peu abondants, peuplent encore quelques sites.
Lapin de garenne
La garrigue est donc très propice aux cachettes, sa proximité avec les milieux ouverts en fait un habitat de choix pour les reptiles : des lézards de murailles, très communs, et lézards verts aux couleurs "flashantes" au très rare lézard ocellé. Des couleuvres (à échelon, d'esculape, de Montpellier) se réchauffent au soleil, faisant toutes concurrence à la vipère aspic, plutôt rare sur le site. Tous s’enfuient au moindre bruit. Dans quelques fourrés plus humides se trouve l'orvet, lézard sans pattes tout à fait inoffensif.
Lézard ocellé
Beaucoup d'oiseaux des milieux ouverts apprécient la garrigue imbriquée de végétation plus basse, ils y trouvent des perchoirs d'où ils peuvent surveiller leur territoire de chasse : les fauvettes méditerranéennes (fauvette pitchou, fauvette mélanocéphale, fauvette passerinette), le pie-grièche écorcheur, qui empale ses proies (gros insectes comme libellules, mantes religieuses, et oisillons, mulots…) sur les épines des buissons, la pie-grièche à tête rousse, plus rare…
Pie grièche écorcheur
Quant aux guêpiers d'Europe, oiseaux migrateurs aux couleurs vives, ils nichent dans des talus sableux et chassent en vol, principalement des hyménoptères (guêpes, bourdons…) et quelques libellules. Le circaète Jean-le-Blanc cercle volontiers au-dessus de ces mosaïques de végétation plus ou moins dense à la recherche de ses proies préférées : serpents et lézards.
Guêpier d'Europe
Adaptée pour grimper aux troncs et aux branches, la couleuvre d'Esculape est le seul reptile à vraiment se plaire dans la chênaie verte.
Couleuvre d'Esculape
Les oiseaux y sont souvent très craintifs : de nombreux pics verts, des pics épeiches, le très bruyant geai des chênes, des pouillots, des mésanges et quelques rapaces comme le circaète Jean-le-Blanc nichant à la cime d'un grand arbre, l'épervier, bien présent, ou la chouette hulotte dans les cavités des troncs. Sans oublier des oiseaux plus communs, présents en nombre, ils profitent du retour de la chênaie verte, de sa fraîcheur et de sa tranquillité : la fauvette à tête noire, le pinson des arbres, le tout petit troglodyte mignon, la grive musicienne, le pigeon ramier…
Pouillot
La présence des mammifères est souvent trahie par leurs traces, des plus gros, le sanglier puis le blaireau, aux plus petits, les musaraignes, en passant par les mulots et autres micromammifères et leur prédateur, le renard, mais aussi les chauves-souris, l'écureuil, la genette…
Blaireau
Rivière, sources et berges
Les invertébrés
De nombreux insectes et autres invertébrés (araignées…) vivent parmi les plantes herbacées des bancs de galets : certains s'en nourrissent, d'autres s'y reposent. Ils sont les proies de nombreux oiseaux, grenouilles et poissons et participent à la chaîne alimentaire.
Dans les gorges, la microfaune invertébrée benthique (qui vit sur le fond) est très diversifiée et tous les groupes taxonomiques sont présents dans la rivière. Près de 150 espèces peuvent ainsi être recensées parmi les olichètes ("vers"), les planaires ("vers plats"), les crustacées (gammares), les mollusques (moules et escargots d'eau douce) et les larves d'insectes, qu'elles soient de plécoptère, d'odonates (libellules), de diptères (mouches, moustiques…), de trichoptères (dans un fourreau) ou d'éphéméroptères, etc. Grâce à ses caractéristiques, l’Ardèche accueille des espèces de torrents dans les zones rapides et des espèces de rivière calme dans les zones lentes.
Planaire
Les vertébrés
Dans le parcours des gorges, l'Ardèche appartient à la zone à barbeau, ce qui veut dire que les poissons caractéristiques des conditions écologiques des gorges (eaux vives) dominent : goujon, spirlin, chevaine, barbeau fluviatile, blageon…
Chevaine
Mais les zones plus profondes et calmes favorisent aussi d'autres espèces comme la carpe, la perche, le sandre, le gardon, l'ablette et la brême. Certains poissons sont liés aux conditions particulières de l'Ardèche dans les gorges et à ses affluents les plus méridionaux, tronçons où la température atteint facilement 25-28°C en été : le blageon, le barbeau méridional. Les migrateurs reviennent peu à peu : l'alose feinte du Rhône, l'anguille.
Carpe
Les amphibiens se manifestent souvent bruyamment : la grenouilles verte est la plus visible au bord de l'eau, mais des rainettes méridionales, des crapauds communs et des crapauds calamites s'entendent aussi en des lieux moins humides. Plus discrets, quelques tritons palmés et salamandres tachetées se montrent lors de leur migration vers l'eau au moment de leur reproduction.
Triton palmé
Les reptiles, essentiellement des lézards, sont présents autour de la rivière, se chauffant sur la roche, mais un serpent est complètement inféodé à l'eau : la couleuvre vipérine, capable de rester de longues minutes sous l'eau pour chasser les poissons. Sa ressemblance avec la vipère en fait une victime des nageurs apeurés alors qu'elle est tout à fait inoffensive pour l'homme, comme toutes les couleuvres.
Couleuvre vipérine
Les oiseaux inféodés au milieu aquatique sont peu nombreux et accompagnés par d'autres plus communs, présents dans la chênaie verte mitoyenne. Le martin-pêcheur se perche dans la ripisylve pour chasser à l'affût, tandis qu'il niche dans des trous creusés dans les berges abruptes. Le loriot au chant fort s'entend aussi dans les arbres où ils nichent. Le cincle plongeur marche au fond de l'eau pour chercher les larves d'insectes et autres invertébrés qui composent son menu. Les bergeronnettes, grises et des ruisseaux, restent quant à elles sur les galets pour débusquer les insectes, tout en hochant la queue. Le grand cormoran hiverne dans les gorges et quelques hérons cendrés s'y sont installés.
Cingle plongeur
Le castor, mammifère rongeur, a toujours vécu dans les gorges de l'Ardèche, s'accommodant du courant violent et des falaises en installant sa famille dans les anfractuosités des rives rocheuses, il est donc devenu troglodyte. Il se délecte des branches et même des troncs des arbres de la ripisylve (saules, peupliers, frêne), et "s’attaque" parfois au chêne vert et au buis ! La loutre fréquente les Gorges depuis peu : elle marque son territoire par ses épreintes (crottes), observées régulièrement depuis 2004.
loutre
Falaises et pentes rocheuses
Rares sont les espèces qui survivent dans ce milieu difficile : quelques invertébrés méconnus et des lézards aventureux. Sur les vires de grandes dimensions où la végétation s'impose, la présence de la genette et de la fouine est repérable par les crottoirs.
Genette
Les espèces reines de ce milieu, inaccessible à l'homme et à la plupart des prédateurs, sont les oiseaux, souvent farouches, où ils trouvent la quiétude nécessaire à leur reproduction.
Les choucas des tours, bien visibles et bruyants, se déplacent en groupe, comme les martinets à ventre blanc qui rasent les falaises en criant, surtout en fin de journée.
Choucas des tours
Plus discrètes, les hirondelles de rochers chassent les insectes en vol toute la journée, parfois en compagnie d'hirondelles de fenêtres. Le tichodrome échelette hiverne dans les gorges tandis que le vautour percnoptère, charognard et migrateur, revient d'Afrique à partir de mars pour se reproduire. Visible toute l’année, l’aigle de bonelli, espèce emblématique, plane au-dessus des falaises et des plateaux, parfois houspillé par les choucas et les quelques grands corbeaux encore présents. Moins menacé, le faucon pèlerin est revenu nicher dans la réserve. La nuit, le hibou grand-duc chasse et chante.
Aigle de bonelli
Grottes et cavités
La faune cavernicole s'est adaptée aux conditions particulières des grottes et ne pourrait pas vivre en-dehors. S'y trouvent essentiellement des invertébrés, certains ayant perdu leur couleur ou/et la vue, inutiles dans un monde sans lumière. Une exception parmi les vertébrés, le protée, amphibien devenu blanc, a gardé ses branchies larvaires et vit exclusivement dans l'eau souterraine.
Protée
D'autres espèces trouvent dans les grottes un abri provisoire et n'habitent que celles dont l'accès est relativement facile : elles y hivernent souvent (crapaud, serpents, criquets…).
Les chauves-souris, ou chiroptères, sont les hôtes les plus connus du monde souterrain. 21 espèces ont été dénombrées dans les gorges, toutes strictement protégées par la loi française. Le relief escarpé des gorges, avec d'innombrables grottes, et la proximité de l'eau grâce à la rivière semblent être les conditions idéales pour ces animaux nocturnes, pourtant très vulnérables au dérangement.