Champignons -

Champignons-Chapeau blanc - Agaric auguste -

Publié à 18:41 par acoeuretacris Tags : champignons agaric auguste
Champignons-Chapeau blanc - Agaric auguste -
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 
  

 Nom usuel : Agaric auguste

 

 

de 10 à 25 cm, convexe puis étalé, blanc cassé couvert d'écailles jaunâtres à fauve

 

Chapeau : de 10 à 20 cm et plus, d'abord globuleux à trapézoïdal devenant convexe puis s'étalant, à marge lisse mais ourlée par la cuticule en vieillissant, de couleur blanc cassé à crème couvert d'écailles jaunâtres à fauve ou brun ochracé

 

Lames : fines et assez serrées, arquées, de couleur gris rosâtre devenant brunes avec l'âge

 

Anneau : ample, évasé, floconneux, de même couleur que le pied mais disparaissant parfois partiellement à maturité

 

Pied : cylindrique légèrement clavé, de 2 à 3 cm de diamètre pour 10 à 20 cm de haut, floconneux à squamuleux sous l'anneau et blanc au-dessus, devenant brunâtre pâle à partir de la base sur la fin

 

Exhalaison : le plus souvent d'amandes amères, parfois de bergamote, plus rarement anisée

 

Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne

 

Biotopes : dans les bois aérés de feuillus et/ou de conifères mais le plus souvent sous les feuillus, préférant les stations aérées, notamment les lisières des forêts

 

Confusions : possible avec l'agaric des forêts mais qui vient le plus souvent sous conifères et l'agaric des pelouses dont l'habitat typique est également différent

 

Famille : agaricacées

 

Nom scientifique : agaricus augustus

 

 

 

 

 

Synonymes : latin : agaricus subrufescens

 

La chair est blanche et tend à devenir jaune pâle à roussâtre pâle à la coupe. L'agaric auguste est un champignon de grande taille dont la chair jaunit sous la pression des doigts ... ou en vieillissant. Son port ... auguste et sa taille respectable en font une espèce prisée par les amateurs car il est considéré comme très bon comestible.

 

Champignons- Chapeau blanc - tricholome colombette -

Publié à 18:29 par acoeuretacris Tags : champignons tricholome colombette
Champignons- Chapeau blanc - tricholome colombette -
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 
  

 Nom usuel : tricholome colombette

 

 

de 5 à 10 cm, d'un blanc pur parfois nuancé de rose ou de bleu, bombé et soyeux, souvent penché

 

Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique devenant convexe puis s'étalant, à marge légèrement enroulée à lisse, onduleuse, d'un blanc pur parfois nuancé de rose ou de bleu, bombé et soyeux, souvent penché

 

Lames : adnées, irrégulières, relativement serrées et de couleur blanche

 

Anneau : néant

 

Pied : robuste, de même couleur que le chapeau mais parfois aussi nuancé de rose ou de bleu

 

Exhalaison : faiblement farineuse

 

Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne

 

Biotopes : principalement en bois de feuillus mais surtout de chênes, parfois aussi sous les conifères, appréciant les sols sablonneux et acides

 

Confusions : possible avec l'amanite vireuse mais aussi avec le clitopile petite prune un comestible, ainsi qu'avec le clitocybe nébuleux et l'entolome livide

 

Famille : tricholomatacées

 

Nom scientifique : tricholoma columbetta

 

 

 

 

La chair et les spores sont blancs. Ce champignon n'est pas très courant et se développe en groupes de quelques individus mais aussi parfois isolément. Il est considéré comme un bon comestible mais la ressemblance possible avec l'amanite vireuse doit inciter à la plus grande prudence. Une des caractéristiques les plus visibles se situe au niveau des lames : chez le tricholome colombette elles sont adnées et non libres.

 

 comestible

Champignons- Chapeau blanc - Bolet Satan -

Publié à 18:05 par acoeuretacris Tags : champignons bolet satan
Champignons- Chapeau blanc - Bolet Satan -
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 
  

 Nom usuel : Bolet Satan

 

 

de 10 à 30 cm, hémisphérique puis convexe, blanc sale à grisâtre ou chamois-gris

 

Chapeau : de 10 à 30 cm, hémisphérique finement tomenteux puis convexe irrégulier et glabre à étalé, plus ou moins bosselé, à marge lisse, de couleur blanc sale à grisâtre ou chamois-gris , parfois nuancé de jaunâtre, rosâtre et/ou verdâtre

 

Lames : néant : tubes de couleur jaune puis orange à rouge vif virant au bleu au toucher

 

Anneau : néant

 

Pied : trapu et très ventru (jusqu'à 10 cm de diamètre) de couleur rouge virant à l'orange puis au jaune vers le sommet, couvert d'un fin réseau rouge, souvent jaune verdâtre à la base

 

Exhalaison : d'abort discrète puis désagréable, fétide

 

Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'au début de l'automne

 

Biotopes : bois clairs de feuillus (chênes, châtaigners, hêtres, et) mais principalement en lisières et clairières de ceux-ci, au bord de chemins les longeant lorsqu'il sont bien exposés, le plus souvent en plein soleil, appréciant les sols calcaires

 

Confusions : possible avec le bolet à pied rouge, dont le chapeau est plus foncé, également avec le bolet blafard lui aussi plus foncé de chapeau, le bolet rouge et jaune ainsi que lebolet à beau pied

 

Famille : boletacées

 

Nom scientifique : boletus satanas

 

 

 

La chair est blanchâtre à jaunâtre mais bleuit à la coupe et les spores sont brun verdâtres. Comme beaucoup de bolets, il est très rapidement véreux. Rare en Bretagne, plus fréquent dans le Sud, il reste toutefois peu courant. Ce champignon généralement solitaire est un toxique sévère à l'état cru, provoquant de sérieuses gastro-entérites pouvant durer plusieurs jours. Il est comestible pour certains, après une longue cuisson ... Pour d'autres, quelques troubles digestifs ont, malgré tout, été observés : il est donc préférable de l'éviter.

 

  toxique

Champignons-Chapeau blanc-tricholome de la Saint-Georges

Publié à 17:38 par acoeuretacris Tags : champignons tricholome Saint Georges
Champignons-Chapeau blanc-tricholome de la Saint-Georges

 

Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 

 

Nom usuel : tricholome de la Saint-Georges

 

  

 

de 5 à 15 cm, épais, convexe, lisse, blanc, crème ou gris fauve, parfois tacheté, à marge enroulée

 

Chapeau : de 5 à 10 cm mais pouvant aller jusqu'à 15 cm, hémisphérique devenant convexe souvent irrégulier et bosselé puis s'étant en vieillissant, à marge enroulée, épais, mat à finement velouté, de couleur blanche à crème ou gris fauve, parfois teinté d'ocre clair

 

Lames : adnées à échancrées, fines et serrées, de couleur blanche ou crème

 

Anneau : néant

 

Pied : court (de 4 à 7 cm), épais et blanc

 

Exhalaison : farine fraîche

 

Période de cueillette : quoique parfois présent dès la mi-mars, c'est principalement d'avril à juin qu'il se montre, parfois aussi un peu plus tard

 

Biotopes : on le trouve dans les taillis, les lisières de forêt, les haies, les prairies en friche, les bois aérés, souvent au voisinage des frênes et des ormes - appréciant la présence des rosacées, il est également présent sous les aubépines et les pruneliers bordant les ruisseaux, appréciant la mousse et se cachant le plus souvent sous la végétation basse - préférant les biotopes ombragés, c'est surtout en exposition nord à nord-ouest qu'on peut le trouver

 

Confusions : inocybe de Patouillard plus élancé et à odeur fruitée mais mortel ( ! ) et entolome livide lui ressemble aussi mais pousse normalement plus tard dans la saison

 

Famille : tricholomatacées

 

Nom scientifique : calocybe gambosa

 

 

 

 

Synonymes : mousseron de printemps, mousseron vrai
latin : calocybe georgii, tricholoma gambosa, tricholoma georgii, lyophyllum georgii

 

Le mousseron se développe toujours en groupes de plusieurs individus. Ces derniers sont le plus souvent de taille modeste. Il est dès lors judicieux de le laisser se développer pendant quelques jours lorsqu'on le découvre : il "tient" bien et ses voisins plus petits seront alors prêts à être dégustés. Cet excellent comestible est l'un des premiers fruits de la saison pour le "chasseur" de champignons. Certains ne l'apprécient toutefois pas car sa saveur est surtout liée au biotope dans lequel il se développe : la mousse, d'où son surnom.

 

   comestible

 

Souvent caché sous le lierre rampant, il se complaît dans la mousse fraîche

 

 

Champignons-Chapeau blanc-inocybe de Patouillard

Publié à 14:10 par acoeuretacris Tags : champignons inocybe de Patouillard
Champignons-Chapeau blanc-inocybe de Patouillard
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche 
 

 Nom usuel : inocybe de Patouillard

 
 
 
 
 
de 3 à 7 cm conique, fibrilleux, mamelonné, fendillé, allant du blanc au jaune voire au brun vermillon 
 
 
 
Chapeau : de 3 à 7 cm, conique à campanulé, mamelonné, à marge irrégulière souvent fendillée, radialement fibrilleux, de couleur allant du blanc au jaune paille voire au brun vermillon 
 
 
Lames : libres et serrées, de couleur d'abord blanche puis devenant ocre, se tachant de rouge vermillon 
Anneau : néant 
 
 
Pied : cylindrique et strié, généralement profondément enterré, blanc, se tachant également de rouge vermillon 
 
 
Exhalaison : faiblement fruitée puis s'intensifiant, devenant plutôt terreuse sur la fin 
 
 
Période de cueillette : à partir du mois de mai et jusqu'au milieu de l'été 
 
 
Biotopes: bois aérés de feuillus, surtout de hêtres, en lisière et clairière de ceux-ci, également présent dans les parcs, notamment sous les tilleuls, préférant les sols calcaires 
 
 
Confusions: possible avec le tricholome de la Saint-Georges et l'entolome en bouclier 
 
 
Famille: cortinariacées 
 
 
Nom scientifique : inocybe patouillardii 
 
 
 
 
 
 
 
 
La chair est blanche, rosissant légèrement dans le pied à la cassure, et les spores sont brunes. Très toxique car contenant de la muscarine, voire mortel quand il est mangé en grande quantité, il peut être confondu avec l'entolome en bouclier et le tricholome de la Saint-Georges. Les caractères de différenciation essentiels sont l'odeur de farine des comestibles et la tendance au rougissement de l'inocybe de Patouillard. Afin de s'en assurer, le frottement soutenu de sa surface permettra généralement de s'en assurer: elle deviendra rougeâtre. Les symptômes d'un empoisonnement se produisent généralement de 30 minutes à 2 heures après la dégustation : transpiration abondante, vomissements, diarhées et salivation précèderont un ralentissement cardiaque pouvant être fatal s'il n'y a pas intervention rapide d'un médecin. L'injection d'atropine dans les plus brefs délais sera souvent le remède permettant le rétablissement de l'intoxiqué. 
 
 
(mortel) 

Champignons-Chapeau blanc-amanite vireuse

Publié à 12:05 par acoeuretacris Tags : champignons amanite vireuse
Champignons-Chapeau blanc-amanite vireuse

 Identification de champignons à chapeau de couleur blanche

 

Nom usuel : amanite vireuse  

 
 
 
 
de 5 à 10 cm, hémisphérique à campanulé puis convexe s'aplanissant, souvent mamelonné au centre, satiné lorsqu'il fait sec, à marge lisse, de couleur blanche à blanchâtre ou crème 
 
 
 
Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique à campanulé puis convexe s'aplanissant, souvent mamelonné au centre, satiné lorsqu'il fait sec, à marge lisse, de couleur blanche à blanchâtre ou crème 
 
Lames : libres, fines et étroites, de couleur blanche 
 
Anneau : fragile, blanc, mince, situé très haut sur le pied, tombant puis disparaissant avec l'âge 
 
Pied : élancé, pelucheux, pouvant atteindre 15 cm, inséré dans une volve blanche engainante, de couleur blanche 
 
Exhalaison : inodore à l'état jeune mais exhalant une odeur vireuse en prenant de l'âge 
 
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'au milieu de l'automne, parfois plus tard 
 
Biotopes : bois de feuillus (hêtres, bouleaux), parfois sous les conifères, appréciant les lieux humides et les sols acides 
 
Confusions : possible avec de nombreuses autres espèces, citées dans la fiche de l'amanite phalloïde 
 
Famille : amanitacées 
 
Nom scientifique : amanita virosa 
 
 
 
 
 
 
 
La chair est blanche et molle. Ce champignon est l'un des plus dangereux : il peut être confondu par les amateurs avec bon nombre de champignons comestibles, notamment les agarics. Au même titre que pour l'amanite phalloïde, il est indispensable d'apprendre à bien le reconnaître. L'élément essentiel à garder en mémoire est que tout champignon blanc présentant des lames de la même couleur doit être manipulé et considéré avec la plus grande prudence ! 
 
 
(mortel) 

Champignons-Chapeau blanc-clitocybe

Publié à 11:27 par acoeuretacris Tags : champignons clitocybe
Champignons-Chapeau blanc-clitocybe

 Identification de champignons à chapeau de couleur blanche

 

Nom usuel : clitocybe des résineux

 

 
 
 
de 2 à 6 cm, blanc brillant, satiné, convexe puis aplati et ombiliqué, marge incurvée et ondulée 
 
 
Chapeau : de 3 à 7 cm, convexe puis aplati et ombiliqué, blanc brillant se tachant de zones blanchâtres à crème en vieillissant, satiné, à marge incurvée et ondulée prenant également une couleur crème à pleine maturité 
 
Lames : légèrement décurrentes, serrées, de couleur blanche 
 
Anneau : néant 
 
Pied : souvent courbé, parfois grêle, blanchâtre, ochracé vers la base, tendant à roussir avec l'âge 
 
Exhalaison : farineuse à humique en vieillissant 
 
Période de cueillette : à partir du milieu de l'été et jusqu'à l'automne 
 
Biotopes : humus et litières des bois de conifères, parfois dans les prés les bordant 
 
Confusions : clitopile petite prune, clitocybe des feuillus, clitocybe blanc et certains hygrophores blancs 
 
Famille : tricholomatacées, clitocybées 
 
Nom scientifique : clitocybe pityophila 
 
 
 
 
 
 
 
Synonymes : faux meunier
latin : clitocybe cerussata
 
 
 
Ce champignon se développant en groupes fait partie des clitocybes dits "blancs" dont deux espèces sont répertoriées : celle-ci et le clitocybe des feuillus dont le biotope se cantonne aux bois de feuillus. La chair est blanche. Toxique, il peut être confondu avec la clitopile petite prune (ou meunier) qui est un excellent comestible ... C'est pourquoi on le surnomme parfois "faux meunier". La seule différence ne se marque qu'à pleine maturité : la clitopile petite prune possède alors des lames de couleur rose. 
 
 
-(Toxique) 

Champignons - Milieux propices -

Publié à 10:49 par acoeuretacris Tags : lieux champignons
Champignons - Milieux propices -
Les milieux propices aux champignons

Les forêts, bois et taillis

Le milieu le plus favorable à la cueillette est, sans conteste, la forêt et ses abords immédiats. Mais, déjà, le plus petit bosquet peut abriter des champignons. Un bois très ordinaire, pour peu qu'il contienne les essences d'arbre favorables, peut donc parfaitement faire l'affaire ! Feuillus et conifères réunis dans un même milieu offrent la possibilité d'une très grande diversité : cèpes, russules, clitocybes, morilles et autres chanterelles y trouvent refuge, parmi d'autres espèces encore.

Certaines espèces apprécient néanmoins des conditions particulières Les cèpes se développent très bien sous les chênes et les châtaigners. Vous n'en trouverez toutefois pas sous des arbres jeunes : il leur faut des protecteurs de 10 à 15 ans au moins ... Les épicéas et sapins de Vancouver leur conviennent aussi. Les bolets exigent de la lumière, une circulation d'air suffisante et peu de végétation concurrente.

Cèpes

Deux règles sont à observer pour ne pas (en principe) revenir bredouille : toujours commencer par prospecter les abords des sentiers, les éclaircies ou clairières et, ensuite seulement mais avec prudence, pénétrer dans le sous-bois, de préférence dans les zones difficilement accessibles : elles sont souvent délaissées. Les fouillis de ronce recèlent fréquemment de véritables trésors ! Les zones bien démarquées telles que surfaces herbues, mousses ou dépressions plus humides doivent être visitées.

C'est parfois derrière une souche anodine que peut se cacher un trésor : un coup d'oeil circulaire ne suffit pas à véritablement sonder tous les recoins de la forêt ! La prospection d'un bois ne doit pas être à sens unique ! Il arrive bien souvent en revenant sur ses pas que l'on découvre des champignons invisibles à l'aller, soit parce que la lumière ne les mettait pas en valeur, soit parce qu'ils étaient cachés derrière une branche morte, une fougère ou quelques ronces enchevêtrées.

Un conseil : si les zones prospectées bordent des champs cultivés, ayez à l'esprit que si un déversement ou une pulvérisation récente de fongicides, de pesticides ou de désherbants a été effectué, le milieu est défavorable car il peut être à l'origine de sérieux troubles intestinaux ! La phytopharmacie agricole est dangereuse !

Les herbus : prés, jachères, parcs et pelouses

Les jardins, parcs et autres surfaces herbues font également partie d'un milieu où, si la variété est moins grande, la cueillette est plus aisée. Les champignons, s'il y en a, se voient facilement de loin et les agarics et rosés se remarqueront à la blancheur de leurs rassemblements tandis que les coulemelles ornées de leur grand chapeau en forme de parasol ne passeront pas inaperçues.

Un conseil : si vous envisagez de prospecter des prairies entretenues, informez-vous afin de vous assurer qu'aucune pulvarisation récente d'engrais ou d'un produit chimique quelconque n'a été effectuée ! Certaines indigestions sérieuses ont pour origine un oubli de ce genre !

Certains milieux naturels ... ne le sont plus aujourd'hui, en raison de l'utilisation abusive des produits chimiques destinés à l'exploitation à outrance d'une nature qui a parfois du mal à se régénérer, tant les agressions sont répétitives. Il en est ainsi des prés pâturés qui, essentiellement en plaine, ont bien souvent vu disparaître des familles de champignons que l'on ne trouve plus aujourd'hui que dans quelques régions préservées de l'agriculture et de l'élevage intensif. Les hygrophores aux couleurs chatoyantes qui cotoyaient auparavant les fleurs des champs et quelques clavaires ne se font plus remarquer qu'en de rares endroits ou dans les parcs et pelouses non traités aux produits chimiques. Ils ont laissé la place à quelques espèces moins exigeantes dont il faut toutefois se méfier en raison de ce qui précède. Les agarics s'y développent toujours en bandes nombreuses à la belle saison, cotoyant parfois les lépiotes, les panéoles, certains coprins et quelques autres encore. Les beaux paniers de rosés des prés ou de coulemelles n'y sont pas rares ... et les indigestions causées par la phytopharmacie en sont parfois le corollaire pour les mycophages imprudents.

Les biotopes humides : marais et tourbières


Si ces biotopes ne sont pas les plus intéressants pour les mycophages, ils le sont toutefois pour les mycologues et autres passionnés du monde des champignons.

On y trouve en effet les espèces particulières associées aux sphaignes et aux arbres dont c'est le milieu favorable : saules, bouleaux et aulnes, pins et épicéas mais aussi leurs souches et troncs en décomposition. L'humidité y règne en maître, le champignon aussi.

Cortinaires, russules, lactaires, hébélomes mais aussi quelques espèces de bolets s'y disputent le terrain, qu'il soit acide ou alcalin, appréciant les sols tourbeux et la litière des feuilles. Les coprins, crépidotes, galères, marasmes, mycènes et autres psathyrelles, ou encore entolomes, collybies, hypholomes, pholiotes que l'on ne trouve pas ailleurs s'y donnent rendez-vous. Certains hygrocybes y ont trouvé refuge, paraissant parfois flotter tels des nénuphars sur les places inondées. Les variétés y sont abondantes, tant en plaine qu'en altitude.

Les places à feu

Il s'agit le plus souvent d'anciennes parcelles défrichées où le bois non exploitable, les ronces, les fougères et les brousailles en général ont été brûlés sur place.  Pratiquement toute la végétation y a été détruite ... en surface. Le sous-sol recèle, en effet, les ingrédients nécessaires à une récupération rapide des lieux par le monde végétal : débris ligneux, racines mais aussi mycélium. L'action du feu aura enrichi la surface du sol par les cendres s'imprégnant dans la couche superficielle, créant ainsi un milieu favorable à l'apparition d'espèces particulières. Après quelques mois de repos, la terre devenue plus alcaline se couvrira d'abord de mousses d'où émergeront ensuite les premiers champignons, parmi lesquels la pholiote charbonnière, la bien nommée. Plus tard, quelques espèces prendront l'habitude de s'y développer, parmi lesquelles les pézizes mais surtout (pour le mycophage !) une espèce convoitée : le coprin chevelu.


Les fumiers et composts

A l'instar du précédent, ce biotope est peu courant ou de superficie réduite et voit se succéder différentes espèces au cours de sa décomposition. Elles sont surtout composées de petits champignons, essentiellement des moisissures, mais aussi d'individus susceptibles d'intéresser le mycophage, du moins au stade ultime d'une matière riche en fertilisants naturels. Comme pour les places à feu, les pézizes apparaîtront d'abord puis seront suivies plus tard par certains coprins mais aussi par les panéoles, les inévitables saprophytes des excréments d'animaux.

Ce milieu très riche est souvent proche, à la fin du stade de décomposition, de celui qui se vend dans les commerces spécialisés sous forme de bûches compactes de fumier seché contenant du mycélium d'une espèce bien connue, le fameux "champignon de Paris".

Les milieux maritimes : dunes et landes

La particularité de ces milieux pauvres, acides, balayés par les vents et soumis à l'action saline des embruns, est d'accueillir des espèces peu courantes. L'amateur de beaux paniers ne s'y aventurera pas : il n'y a généralement pas de quoi se remplir une dent creuse ...

Le mycologue y trouvera toutefois quelques champignons pouvant enrichir son herbier, des spécimens souvent considérés comme rares ... parce que peu recherchés.

Champignons - biologie -

Publié à 14:14 par acoeuretacris Tags : champignons biologie
Champignons - biologie -

Qu'est-ce qu'un champignon ?


Posée ainsi, la question peut paraître ridicule.


Il faut néanmoins savoir qu'il s'agit avant tout d'une moisissure avec tous les avantages et les inconvénients qui en découlent : mets délicieux, médicament, nettoyeur de milieu, parasite destructeur ou poison.


La planète recèlerait près d'un million et demi d'espèces ! Parmi celles-ci, il en en existe à peine quelques 5000 qui sont réellement répertoriées et beaucoup d'autres sont encore très peu connues : considérées dans le passé comme espèces comestibles, quelques-unes d'entre-elles se voient même passer dans la catégorie des toxiques. Comme quoi rien n'est jamais définitif, moins encore dans la connaissance de la nature qui nous réservera longtemps bien des surprises !


A l'instar des coquillages, le champignon accumule généralement les toxines du milieu où il vit. C'est pourquoi l'on signale ici et là des empoisonnements, heureusement souvent bénins, en des endroits où certains polluants ont été déversés, accidentellement ou non. L'exemple du nuage toxique de Tchernobyl en est l'illustration : l'Est et le Nord-Est de la France ont, près de 20 ans après l'accident, le triste privilège d'une teneur en radio-activité au-delà de la moyenne dans les champignons que l'on y récolte...quoique heureusement dans des limites très inférieures à celles d'autres pays plus proches du réacteur qui sont dans une situation réellement dramatique : le poison radio-actif y est nettement plus présent, parfois dans des proportions dangereuses !


Les métaux lourds, les engrais, pesticides et fongicides sont autant de matières absorbées et par conséquent transmises à ceux qui les dégustent !


C'est pourquoi il est déconseillé de ramasser des spécimens sur les bords de route (gaz d'échappement contenant du plomb), sur d'anciens dépotoirs ou terrains vagues, sur des sites industriels, dans des prés récemment traités.


Heureusement, dans un milieu sain, ce qui était auparavant considéré comme une plante, mais désormais classé dans une catégorie bien distincte, produit également des substances opposées : l'exemple de la pénicilline en est la preuve et grâce à cela, bien des vies sont régulièrement sauvées. Nombre d'antibiotiques ont été conçus grâce à ces moississures et certaines levures sont utilisées comme source de vitamines.


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La fermentation est une des caractéristiques du champignon et l'industrie agro-alimentaire en bénéficie largement. L'élaboration du pain, des fromages, des yaourts, des boissons fermentées (vin, bière, etc.) en est tributaire.


Et l'on découvre encore aujourd'hui de nouvelles applications dans l'étude des champignons microscopiques largement étudiés en biotechnologie.


Biologie du champignon


Le champignon est un parfait éboueur, se nourrissant des matières organiques qu'il trouve dans le sol par l'intermédiaire du mycélium, produisant un humus dont bénéficie l'arbre sous lequel il se développe.


La spore est la base du champignon. Elle peut être considérée comme l'équivalent de la graine d'une plante.


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Mycelium


Dans des conditions favorables, cette spore va germer et produire un filament microscopique qui va se développer. Généralement, celui-ci va rencontrer un autre filament émis par une autre spore, provoquant une sorte d'accouplement mais qui n'a rien de vraiment reproductif si ce n'est que se soudant l'un à l'autre, ils produiront un troisième filament. Celui-ci va se ramifier considérablement, formant une véritable toile formée de nombreux et fins autres filaments, près de la surface du sol, le même phénomène se produisant sous l'écorce des arbres morts. Il s'agit là du mycélium (dit secondaire) que l'on peut observer à l'automne en soulevant la couche des feuilles en décomposition.



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mycelium


Blanche, cette toile ressemblant à un feutrage va, selon certaines conditions, atmosphériques, de milieu, de substances particulièrement favorables, etc, s'agglomérer pour former une sorte de petite pelote. C'est à partir de cette pelote que va se former progressivement notre champignon. Celui-ci va à son tour produire des spores, sous le chapeau. Ce dernier peut être constitué de lamelles, de plis, de tubes ou d'aiguillons. Cette partie reproductrice de spores s'appelle l'hyménium. Ceci étant valable pour les champignons à pied ; les autres produisent les mêmes spores à l'intérieur (comme les vesses) ou au fond de la coupe (pour les pézizes). Une fois émises, les spores vont germer et finir ainsi le cycle. D'une consistance très fine, elles sont presque invisibles à l'oeil nu. C'est en écrasant une vesse, par exemple, que l'on peut les observer : le fin nuage farineux qui s'en dégage est constitué d'un nombre considérable de celles-ci, plusieurs millions de "graines" mais rares sont celles qui permettront la reproduction de l'espèce. Heureusement d'ailleurs sinon nous en serions envahis !


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Le champignon n'est, somme toute, que l'appareil reproducteur, d'une durée de vie très courte, d'un système très élaboré dont la partie essentielle est cachée dans le sol ou d'autres supports, tels que de vieilles souches, des végétaux en décomposition, du fumier, etc.


Son développement, pour arriver à l'érection tant convoitée, dépend d'une série de facteurs très divers : la chaleur, l'humidité, la lumière et, curieusement, pour les cèpes et bolets notamment, le choc thermique provoqué par une différence importante de température entre la nuit et le jour : une forme de stress ...


Cette érection marquera le départ d'une course frénétique entre les différents concurrents cherchant à s'approprier une nourriture qui, pour certains, telle cette limace des bois, constitue un mets de choix !


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limace des bois


Les insectes, quant à eux, se réserveront le terrain non pas en mangeant le délicieux fruit mais en y pondant afin d'assurer la nourriture à leur progéniture ...


Si vous n'arrivez pas avant eux, ce sera trop tard pour vous : ils seront déjà à table ou auront littéralement squatté ce qu'ils considèrent comme leur garde-manger ...


Du début du développement hors sol jusqu'à la maturité (c'est-à-dire à l'état d'être récolté), il faut en moyenne 1 à 5 jours. Inutile de se précipiter dès leur éclosion : ils acquièrent l'essentiel de leurs qualités gustatives à l'état adulte. Avant cela, ils sont trop petits et difficilement reconnaissables pour certains ; après, ils abritent le plus souvent des larves d'insectes et deviennent impropres à la consommation.

Champignons - Lexique mycologique -

Publié à 11:50 par acoeuretacris Tags : champignons lexique myco
Champignons - Lexique mycologique -

M à Z

 

******************

 

M

 

mamelonné: pourvu d'un mamelon (chapeau)

marcescent : qui se dessèche sans pourrir

marge : bord du chapeau, bord d'un bulbe quand celui-ci est net et forme un angle

marginé : limité par un bourrelet anguleux (pour un bulbe) ; arête bordée d'une autre couleur que celle des faces (pour une lame)

marginelle: extrême bord du chapeau

méchuleux: orné de petites mèches

membraneux : très mince et de consistance un peu papyracée

micacé: finement orné de particules plus ou moins brillantes ayant l'aspect du mica

mixte: tout à la fois ascendant et descendant (anneau)

moiré: chatoyant, présentant l'aspect de la moire

mordoré: de couleur rappelant celle de l'encre séchée

moucheté: finement orné de petites taches squamuliformes

muqueux : fortement visqueux

mycélium : partie végétative des champignons constituée de fins filaments

mycorhize : relation symbiotique entre un champignon et une plante autotrophe

myrorhizique : ayant rapport aux mycorhizes, contractant des mycorhizes

 

N

 

napiforme: en forme de tubercule de navet (volve et bulbe)

neutrophile: appréciant les endroits neutres (par rapport au pH du substrat)

nitrophile: appréciant les endroits riches en matière azotée

 

O

 

obèse : très fortement ventru (pied)

obtus : à extrémité arrondie (pour le chapeau, le mamelon)

ombiliqué: présentant une dépression assez nettement délimitée et assez étroite (chapeau)

ondulé: formant des ondulations (marge)

orbiculaire : bien rond et régulier (chapeau)

ovoïde : en forme d'œuf (chapeau)

 

P

 

papillé : orné de petites aspérités dures

papyracé: de consistance rappelant le papier

parasite : qui vit aux dépens d'un organisme vivant, en lui portant préjudice

pectiné : assez profondément sillonné

pélargonié: évoquant les feuilles de pelargonium zonale (géranium)

pelucheux : orné de peluches

pentu: descendant du bord du chapeau vers le pied en ligne droite (pour une lame)

péristome: excroissance conique s'ouvrant pour laisser échapper les spores (géastres)

persistant : ne disparaissant pas avec l'âge (anneau, cortine, etc)

pétaloïde: en forme de pétale, plus ou moins spatulé

phalloïde: en forme de phallus

piléé: pourvue d'un chapeau

piriforme: en forme de poire

pliciforme : en forme de pli

polymorphe : d'aspect variable

pore: extrémité des tubes chez les bolets et polypores, les ouvrant à l'air libre

poré : muni d'un pore (spore) ou de pores (hyménophore)

précoce: se développant tôt en saison

primordium: désigne le sporophore au moment où il commence à sortir du substrat

pruine: fine poussière plus ou moins farineuse, mêlée de minuscules gouttelettes de rosée

pruineux: couvert de pruine

pseudocollarié : lames libres et dont l'arête rejoint le chapeau à une certaine distance du pied, laissant un espace circulaire autour de celui-ci

pubescent : très finement et courtement poilu

pulvérulent: comme couvert de poussière

pulviné: en forme de coussin

purpurin: de couleur pourpre

 

R

 

raboteux: couvert de mèches grossières lui donnant un aspect rugueux

radicant: plus ou moins profondément enfoncé dans le substrat par une sorte de racine

raphanoïde: odeur rappelant celle du radis

rayé: orné de rayures nettes (pied)

récurvé : retroussé (marge, anneau)

réfléchi : récurvé (marge)

réseau: ensemble de lignes entrecroisées formant un maillage en surface (pied)

résupiné: attaché par le dessus du chapeau ou entièrement appliqué sur le support

réticulé: muni d'un réticule (chapeau, pied, spore)

retroussé : réfléchi, récurvé (marge)

reviviscent: retrouvant sa forme initiale en présence d'eau, après dessiccation

révoluté : se dit d'une marge enroulée à l'envers

rhizine : organe de fixation des thalles foliacés, simple ou ramifiée, formée d'un faisceau d'hyphes ± soudées et recouvertes d'une gaine mucilagineuse facilitant l'adhésion au substrat

rhizoïde : petit filament mycélien situé à la base de certains sporophores

rhizomorphe : agglomération de filaments mycéliens imitant des racines

ridé : orné de rides

ridulé: finement ridé

rimeux : orné de fines fibrilles radiales en surface (chapeau)

rivuleux: garni de craquelures irrégulières (chapeau)

rond de sorcières : développement de champignons créant une forme circulaire

rudéral: chemin, allée, zone de décombres, terrain vague, endroit riche en matières azotées par l'action humaine

rugueux : à surface irrégulière et assez rêche au toucher

ruguleux : finement rugueux

 

S

 

sablé: grossièrement parsemé de furfurations assez épaisses

sanie : liquide mou ou matière visqueuse exsudée

satiné: soyeux à brillant

scabre: rugueux

sciaphile: se développant dans les endroits sombres

scrobicule: fossette

scrobiculé: orné de scrobicules

serrulé: en dents de scie (lames)

sessile: greffé directement sur le support, sans pied

silicicole : appréciant les endroits siliceux

sillonné : parcouru de fins sillons

sinueux: ondulé, sinué

soralies: ensemble de sorédies

sorédies: granules élaborés par le thalle lichénique, constitués d'hyphes fongiques et d'algues généralement non concolores au thalle permettant la reproduction végétative des lichens en disséminant les deux partenaires de la symbiose

soyeux : présentant l'aspect de la soie, brillant, orné de très fines fibrilles serrées (chapeau)

spatulé: en forme de spatule (chapeau)

sphagnicole : se développant parmi les sphaignes

sphaigne : mousse particulière des tourbières acides

spongieux: ayant la consistance d'une éponge et souvent la propriété de retenir une certaine quantité d'eau

spore: élément reproducteur des champignons, équivalent de la graine pour les végétaux

sporée: dessin obtenu par sporulation et constitué de millions de spores

sporophore: appareil portant les cellules reproductrices des champignons et sur lequel sont produites les spores

squame: excoriation de la chair superficielle, en forme d'écaille volumineuse

squameux: orné de squames

squamule: petite squame

squamuleux : orné de squamules

squarreux: à squames fortement retroussées

stercoral: ayant rapport aux excréments

stipité : muni d'un pied

strié: orné de stries, généralement sans relief par opposition aux rides

strigueux : orné de poils raides

striolé : légèrement strié

sub- : préfixe signifiant "presque" ou "faiblement"

substrat : servant de support au champignon : terre, fumier, bois, humus, sable, etc

supère : descendant (pour un anneau) ; tourné vers le haut (pour l'hyménium)

sylvatique : se développant dans les forêts

 

 

T

 

tardif: qui se développe tard en saison

terricole: se développant sur la terre

tesselé: craquelures formant un dessin tel une mosaïque ou un vernis fissuré

thalle : appareil végétatif des végétaux inférieurs, où l'on ne peut distinguer ni racine, ni tige, ni feuilles

thermophile: appréciant les endroits chauds

tigrure: dessin rappelant celui de la fourrure des tigres

tomenteux: orné de poils très fins plus courts que sous l'adjectif "velouté"

tourbière : zone dans laquelle la décomposition des végétaux produit la tourbe

translucide: laissant passer la lumière mais sans être transparente

trichoïde : filaments mycéliens formant une touffe à la base du pied

tronconique : en forme de tronc de cône (chapeau)

tube: élément de l'hyménophore des bolets et des polypores

tuberculeux : orné de tubercules

tubuleux: muni de tubes

turbiné : en forme de toupie

 

U

 

ubiquiste : poussant dans des endroits très variés, sur le plan géographique ou écologique

umboné : pourvu d'un mamelon (chapeau)

unciné : possédant une dent de décurrence (lame)

 

V

 

vallécule : cavité circulaire ceinturant le sommet du pied et le séparant de l'hyménophore ou du chapeau

vélaire: relatif au voile

velouté : ayant l'aspect du velours

ventru: renflé (pour le pied) ; fortement convexe (pour l'arête d'une lame)

vergeté : présentant des vergetures plus sombres que le fond (chapeau)

vergeture : sorte de strie large ou à relief très faible

vernal : qui se développe au printemps

vernissé: donnant l'apparence d'être recouvert de vernis

verruqueux: orné de petites verrues (chapeau)

versicolore : de plusieurs couleurs ou de couleur variable selon les individus

villeux: courtement et densément poilu

vireuse: odeur nauséeuse, fétide ou rappelant celle des sclérodermes

viscidule: légèrement visqueux

visqueux: fortement lubrifié, glissant entre les doigts

voile général : enveloppe englobant l'ensemble d'un champignon au premier stade de développement

voile partiel : structure réunissant la marge et le pied et protégeant l’hyménophore juvénile, laissant souvent un anneau ou une cortine

volve : manifestation du voile quand celui-ci est membraneux (base du pied)

volviforme: en forme de volve

 

 

Z

 

zébré : pourvu de zébrures de deux couleurs

zoné: présentant des zones distinctes (souvent concentriques) de couleurs et/ou de relief (chapeau)