animaux années 50 antiquité arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour bonsoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Nom usuel : Agaric auguste
de 10 à 25 cm, convexe puis étalé, blanc cassé couvert d'écailles jaunâtres à fauve
Chapeau : de 10 à 20 cm et plus, d'abord globuleux à trapézoïdal devenant convexe puis s'étalant, à marge lisse mais ourlée par la cuticule en vieillissant, de couleur blanc cassé à crème couvert d'écailles jaunâtres à fauve ou brun ochracé
Lames : fines et assez serrées, arquées, de couleur gris rosâtre devenant brunes avec l'âge
Anneau : ample, évasé, floconneux, de même couleur que le pied mais disparaissant parfois partiellement à maturité
Pied : cylindrique légèrement clavé, de 2 à 3 cm de diamètre pour 10 à 20 cm de haut, floconneux à squamuleux sous l'anneau et blanc au-dessus, devenant brunâtre pâle à partir de la base sur la fin
Exhalaison : le plus souvent d'amandes amères, parfois de bergamote, plus rarement anisée
Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : dans les bois aérés de feuillus et/ou de conifères mais le plus souvent sous les feuillus, préférant les stations aérées, notamment les lisières des forêts
Confusions : possible avec l'agaric des forêts mais qui vient le plus souvent sous conifères et l'agaric des pelouses dont l'habitat typique est également différent
Famille : agaricacées
Nom scientifique : agaricus augustus
Synonymes : latin : agaricus subrufescens
La chair est blanche et tend à devenir jaune pâle à roussâtre pâle à la coupe. L'agaric auguste est un champignon de grande taille dont la chair jaunit sous la pression des doigts ... ou en vieillissant. Son port ... auguste et sa taille respectable en font une espèce prisée par les amateurs car il est considéré comme très bon comestible.
Nom usuel : tricholome colombette
de 5 à 10 cm, d'un blanc pur parfois nuancé de rose ou de bleu, bombé et soyeux, souvent penché
Chapeau : de 5 à 10 cm, hémisphérique devenant convexe puis s'étalant, à marge légèrement enroulée à lisse, onduleuse, d'un blanc pur parfois nuancé de rose ou de bleu, bombé et soyeux, souvent penché
Lames : adnées, irrégulières, relativement serrées et de couleur blanche
Anneau : néant
Pied : robuste, de même couleur que le chapeau mais parfois aussi nuancé de rose ou de bleu
Exhalaison : faiblement farineuse
Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'à la fin de l'automne
Biotopes : principalement en bois de feuillus mais surtout de chênes, parfois aussi sous les conifères, appréciant les sols sablonneux et acides
Confusions : possible avec l'amanite vireuse mais aussi avec le clitopile petite prune un comestible, ainsi qu'avec le clitocybe nébuleux et l'entolome livide
Famille : tricholomatacées
Nom scientifique : tricholoma columbetta
La chair et les spores sont blancs. Ce champignon n'est pas très courant et se développe en groupes de quelques individus mais aussi parfois isolément. Il est considéré comme un bon comestible mais la ressemblance possible avec l'amanite vireuse doit inciter à la plus grande prudence. Une des caractéristiques les plus visibles se situe au niveau des lames : chez le tricholome colombette elles sont adnées et non libres.
Nom usuel : Bolet Satan
de 10 à 30 cm, hémisphérique puis convexe, blanc sale à grisâtre ou chamois-gris
Chapeau : de 10 à 30 cm, hémisphérique finement tomenteux puis convexe irrégulier et glabre à étalé, plus ou moins bosselé, à marge lisse, de couleur blanc sale à grisâtre ou chamois-gris , parfois nuancé de jaunâtre, rosâtre et/ou verdâtre
Lames : néant : tubes de couleur jaune puis orange à rouge vif virant au bleu au toucher
Anneau : néant
Pied : trapu et très ventru (jusqu'à 10 cm de diamètre) de couleur rouge virant à l'orange puis au jaune vers le sommet, couvert d'un fin réseau rouge, souvent jaune verdâtre à la base
Exhalaison : d'abort discrète puis désagréable, fétide
Période de cueillette : à partir du début de l'été et jusqu'au début de l'automne
Biotopes : bois clairs de feuillus (chênes, châtaigners, hêtres, et) mais principalement en lisières et clairières de ceux-ci, au bord de chemins les longeant lorsqu'il sont bien exposés, le plus souvent en plein soleil, appréciant les sols calcaires
Confusions : possible avec le bolet à pied rouge, dont le chapeau est plus foncé, également avec le bolet blafard lui aussi plus foncé de chapeau, le bolet rouge et jaune ainsi que lebolet à beau pied
Famille : boletacées
Nom scientifique : boletus satanas
La chair est blanchâtre à jaunâtre mais bleuit à la coupe et les spores sont brun verdâtres. Comme beaucoup de bolets, il est très rapidement véreux. Rare en Bretagne, plus fréquent dans le Sud, il reste toutefois peu courant. Ce champignon généralement solitaire est un toxique sévère à l'état cru, provoquant de sérieuses gastro-entérites pouvant durer plusieurs jours. Il est comestible pour certains, après une longue cuisson ... Pour d'autres, quelques troubles digestifs ont, malgré tout, été observés : il est donc préférable de l'éviter.
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche
Nom usuel : tricholome de la Saint-Georges
de 5 à 15 cm, épais, convexe, lisse, blanc, crème ou gris fauve, parfois tacheté, à marge enroulée
Chapeau : de 5 à 10 cm mais pouvant aller jusqu'à 15 cm, hémisphérique devenant convexe souvent irrégulier et bosselé puis s'étant en vieillissant, à marge enroulée, épais, mat à finement velouté, de couleur blanche à crème ou gris fauve, parfois teinté d'ocre clair
Lames : adnées à échancrées, fines et serrées, de couleur blanche ou crème
Anneau : néant
Pied : court (de 4 à 7 cm), épais et blanc
Exhalaison : farine fraîche
Période de cueillette : quoique parfois présent dès la mi-mars, c'est principalement d'avril à juin qu'il se montre, parfois aussi un peu plus tard
Biotopes : on le trouve dans les taillis, les lisières de forêt, les haies, les prairies en friche, les bois aérés, souvent au voisinage des frênes et des ormes - appréciant la présence des rosacées, il est également présent sous les aubépines et les pruneliers bordant les ruisseaux, appréciant la mousse et se cachant le plus souvent sous la végétation basse - préférant les biotopes ombragés, c'est surtout en exposition nord à nord-ouest qu'on peut le trouver
Confusions : inocybe de Patouillard plus élancé et à odeur fruitée mais mortel ( ! ) et entolome livide lui ressemble aussi mais pousse normalement plus tard dans la saison
Famille : tricholomatacées
Nom scientifique : calocybe gambosa
Synonymes : mousseron de printemps, mousseron vrai
latin : calocybe georgii, tricholoma gambosa, tricholoma georgii, lyophyllum georgii
Le mousseron se développe toujours en groupes de plusieurs individus. Ces derniers sont le plus souvent de taille modeste. Il est dès lors judicieux de le laisser se développer pendant quelques jours lorsqu'on le découvre : il "tient" bien et ses voisins plus petits seront alors prêts à être dégustés. Cet excellent comestible est l'un des premiers fruits de la saison pour le "chasseur" de champignons. Certains ne l'apprécient toutefois pas car sa saveur est surtout liée au biotope dans lequel il se développe : la mousse, d'où son surnom.
Souvent caché sous le lierre rampant, il se complaît dans la mousse fraîche
Nom usuel : inocybe de Patouillard
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche
Nom usuel : amanite vireuse
Identification de champignons à chapeau de couleur blanche
Nom usuel : clitocybe des résineux
Qu'est-ce qu'un champignon ?
Posée ainsi, la question peut paraître ridicule.
Il faut néanmoins savoir qu'il s'agit avant tout d'une moisissure avec tous les avantages et les inconvénients qui en découlent : mets délicieux, médicament, nettoyeur de milieu, parasite destructeur ou poison.
La planète recèlerait près d'un million et demi d'espèces ! Parmi celles-ci, il en en existe à peine quelques 5000 qui sont réellement répertoriées et beaucoup d'autres sont encore très peu connues : considérées dans le passé comme espèces comestibles, quelques-unes d'entre-elles se voient même passer dans la catégorie des toxiques. Comme quoi rien n'est jamais définitif, moins encore dans la connaissance de la nature qui nous réservera longtemps bien des surprises !
A l'instar des coquillages, le champignon accumule généralement les toxines du milieu où il vit. C'est pourquoi l'on signale ici et là des empoisonnements, heureusement souvent bénins, en des endroits où certains polluants ont été déversés, accidentellement ou non. L'exemple du nuage toxique de Tchernobyl en est l'illustration : l'Est et le Nord-Est de la France ont, près de 20 ans après l'accident, le triste privilège d'une teneur en radio-activité au-delà de la moyenne dans les champignons que l'on y récolte...quoique heureusement dans des limites très inférieures à celles d'autres pays plus proches du réacteur qui sont dans une situation réellement dramatique : le poison radio-actif y est nettement plus présent, parfois dans des proportions dangereuses !
Les métaux lourds, les engrais, pesticides et fongicides sont autant de matières absorbées et par conséquent transmises à ceux qui les dégustent !
C'est pourquoi il est déconseillé de ramasser des spécimens sur les bords de route (gaz d'échappement contenant du plomb), sur d'anciens dépotoirs ou terrains vagues, sur des sites industriels, dans des prés récemment traités.
Heureusement, dans un milieu sain, ce qui était auparavant considéré comme une plante, mais désormais classé dans une catégorie bien distincte, produit également des substances opposées : l'exemple de la pénicilline en est la preuve et grâce à cela, bien des vies sont régulièrement sauvées. Nombre d'antibiotiques ont été conçus grâce à ces moississures et certaines levures sont utilisées comme source de vitamines.
La fermentation est une des caractéristiques du champignon et l'industrie agro-alimentaire en bénéficie largement. L'élaboration du pain, des fromages, des yaourts, des boissons fermentées (vin, bière, etc.) en est tributaire.
Et l'on découvre encore aujourd'hui de nouvelles applications dans l'étude des champignons microscopiques largement étudiés en biotechnologie.
Biologie du champignon
Le champignon est un parfait éboueur, se nourrissant des matières organiques qu'il trouve dans le sol par l'intermédiaire du mycélium, produisant un humus dont bénéficie l'arbre sous lequel il se développe.
La spore est la base du champignon. Elle peut être considérée comme l'équivalent de la graine d'une plante.
Mycelium
Dans des conditions favorables, cette spore va germer et produire un filament microscopique qui va se développer. Généralement, celui-ci va rencontrer un autre filament émis par une autre spore, provoquant une sorte d'accouplement mais qui n'a rien de vraiment reproductif si ce n'est que se soudant l'un à l'autre, ils produiront un troisième filament. Celui-ci va se ramifier considérablement, formant une véritable toile formée de nombreux et fins autres filaments, près de la surface du sol, le même phénomène se produisant sous l'écorce des arbres morts. Il s'agit là du mycélium (dit secondaire) que l'on peut observer à l'automne en soulevant la couche des feuilles en décomposition.
mycelium
Blanche, cette toile ressemblant à un feutrage va, selon certaines conditions, atmosphériques, de milieu, de substances particulièrement favorables, etc, s'agglomérer pour former une sorte de petite pelote. C'est à partir de cette pelote que va se former progressivement notre champignon. Celui-ci va à son tour produire des spores, sous le chapeau. Ce dernier peut être constitué de lamelles, de plis, de tubes ou d'aiguillons. Cette partie reproductrice de spores s'appelle l'hyménium. Ceci étant valable pour les champignons à pied ; les autres produisent les mêmes spores à l'intérieur (comme les vesses) ou au fond de la coupe (pour les pézizes). Une fois émises, les spores vont germer et finir ainsi le cycle. D'une consistance très fine, elles sont presque invisibles à l'oeil nu. C'est en écrasant une vesse, par exemple, que l'on peut les observer : le fin nuage farineux qui s'en dégage est constitué d'un nombre considérable de celles-ci, plusieurs millions de "graines" mais rares sont celles qui permettront la reproduction de l'espèce. Heureusement d'ailleurs sinon nous en serions envahis !
Le champignon n'est, somme toute, que l'appareil reproducteur, d'une durée de vie très courte, d'un système très élaboré dont la partie essentielle est cachée dans le sol ou d'autres supports, tels que de vieilles souches, des végétaux en décomposition, du fumier, etc.
Son développement, pour arriver à l'érection tant convoitée, dépend d'une série de facteurs très divers : la chaleur, l'humidité, la lumière et, curieusement, pour les cèpes et bolets notamment, le choc thermique provoqué par une différence importante de température entre la nuit et le jour : une forme de stress ...
Cette érection marquera le départ d'une course frénétique entre les différents concurrents cherchant à s'approprier une nourriture qui, pour certains, telle cette limace des bois, constitue un mets de choix !
limace des bois
Les insectes, quant à eux, se réserveront le terrain non pas en mangeant le délicieux fruit mais en y pondant afin d'assurer la nourriture à leur progéniture ...
Si vous n'arrivez pas avant eux, ce sera trop tard pour vous : ils seront déjà à table ou auront littéralement squatté ce qu'ils considèrent comme leur garde-manger ...
Du début du développement hors sol jusqu'à la maturité (c'est-à-dire à l'état d'être récolté), il faut en moyenne 1 à 5 jours. Inutile de se précipiter dès leur éclosion : ils acquièrent l'essentiel de leurs qualités gustatives à l'état adulte. Avant cela, ils sont trop petits et difficilement reconnaissables pour certains ; après, ils abritent le plus souvent des larves d'insectes et deviennent impropres à la consommation.
M à Z
******************
M
mamelonné: pourvu d'un mamelon (chapeau)
marcescent : qui se dessèche sans pourrir
marge : bord du chapeau, bord d'un bulbe quand celui-ci est net et forme un angle
marginé : limité par un bourrelet anguleux (pour un bulbe) ; arête bordée d'une autre couleur que celle des faces (pour une lame)
marginelle: extrême bord du chapeau
méchuleux: orné de petites mèches
membraneux : très mince et de consistance un peu papyracée
micacé: finement orné de particules plus ou moins brillantes ayant l'aspect du mica
mixte: tout à la fois ascendant et descendant (anneau)
moiré: chatoyant, présentant l'aspect de la moire
mordoré: de couleur rappelant celle de l'encre séchée
moucheté: finement orné de petites taches squamuliformes
muqueux : fortement visqueux
mycélium : partie végétative des champignons constituée de fins filaments
mycorhize : relation symbiotique entre un champignon et une plante autotrophe
myrorhizique : ayant rapport aux mycorhizes, contractant des mycorhizes
N
napiforme: en forme de tubercule de navet (volve et bulbe)
neutrophile: appréciant les endroits neutres (par rapport au pH du substrat)
nitrophile: appréciant les endroits riches en matière azotée
O
obèse : très fortement ventru (pied)
obtus : à extrémité arrondie (pour le chapeau, le mamelon)
ombiliqué: présentant une dépression assez nettement délimitée et assez étroite (chapeau)
ondulé: formant des ondulations (marge)
orbiculaire : bien rond et régulier (chapeau)
ovoïde : en forme d'œuf (chapeau)
P
papillé : orné de petites aspérités dures
papyracé: de consistance rappelant le papier
parasite : qui vit aux dépens d'un organisme vivant, en lui portant préjudice
pectiné : assez profondément sillonné
pélargonié: évoquant les feuilles de pelargonium zonale (géranium)
pelucheux : orné de peluches
pentu: descendant du bord du chapeau vers le pied en ligne droite (pour une lame)
péristome: excroissance conique s'ouvrant pour laisser échapper les spores (géastres)
persistant : ne disparaissant pas avec l'âge (anneau, cortine, etc)
pétaloïde: en forme de pétale, plus ou moins spatulé
phalloïde: en forme de phallus
piléé: pourvue d'un chapeau
piriforme: en forme de poire
pliciforme : en forme de pli
polymorphe : d'aspect variable
pore: extrémité des tubes chez les bolets et polypores, les ouvrant à l'air libre
poré : muni d'un pore (spore) ou de pores (hyménophore)
précoce: se développant tôt en saison
primordium: désigne le sporophore au moment où il commence à sortir du substrat
pruine: fine poussière plus ou moins farineuse, mêlée de minuscules gouttelettes de rosée
pruineux: couvert de pruine
pseudocollarié : lames libres et dont l'arête rejoint le chapeau à une certaine distance du pied, laissant un espace circulaire autour de celui-ci
pubescent : très finement et courtement poilu
pulvérulent: comme couvert de poussière
pulviné: en forme de coussin
purpurin: de couleur pourpre
R
raboteux: couvert de mèches grossières lui donnant un aspect rugueux
radicant: plus ou moins profondément enfoncé dans le substrat par une sorte de racine
raphanoïde: odeur rappelant celle du radis
rayé: orné de rayures nettes (pied)
récurvé : retroussé (marge, anneau)
réfléchi : récurvé (marge)
réseau: ensemble de lignes entrecroisées formant un maillage en surface (pied)
résupiné: attaché par le dessus du chapeau ou entièrement appliqué sur le support
réticulé: muni d'un réticule (chapeau, pied, spore)
retroussé : réfléchi, récurvé (marge)
reviviscent: retrouvant sa forme initiale en présence d'eau, après dessiccation
révoluté : se dit d'une marge enroulée à l'envers
rhizine : organe de fixation des thalles foliacés, simple ou ramifiée, formée d'un faisceau d'hyphes ± soudées et recouvertes d'une gaine mucilagineuse facilitant l'adhésion au substrat
rhizoïde : petit filament mycélien situé à la base de certains sporophores
rhizomorphe : agglomération de filaments mycéliens imitant des racines
ridé : orné de rides
ridulé: finement ridé
rimeux : orné de fines fibrilles radiales en surface (chapeau)
rivuleux: garni de craquelures irrégulières (chapeau)
rond de sorcières : développement de champignons créant une forme circulaire
rudéral: chemin, allée, zone de décombres, terrain vague, endroit riche en matières azotées par l'action humaine
rugueux : à surface irrégulière et assez rêche au toucher
ruguleux : finement rugueux
S
sablé: grossièrement parsemé de furfurations assez épaisses
sanie : liquide mou ou matière visqueuse exsudée
satiné: soyeux à brillant
scabre: rugueux
sciaphile: se développant dans les endroits sombres
scrobicule: fossette
scrobiculé: orné de scrobicules
serrulé: en dents de scie (lames)
sessile: greffé directement sur le support, sans pied
silicicole : appréciant les endroits siliceux
sillonné : parcouru de fins sillons
sinueux: ondulé, sinué
soralies: ensemble de sorédies
sorédies: granules élaborés par le thalle lichénique, constitués d'hyphes fongiques et d'algues généralement non concolores au thalle permettant la reproduction végétative des lichens en disséminant les deux partenaires de la symbiose
soyeux : présentant l'aspect de la soie, brillant, orné de très fines fibrilles serrées (chapeau)
spatulé: en forme de spatule (chapeau)
sphagnicole : se développant parmi les sphaignes
sphaigne : mousse particulière des tourbières acides
spongieux: ayant la consistance d'une éponge et souvent la propriété de retenir une certaine quantité d'eau
spore: élément reproducteur des champignons, équivalent de la graine pour les végétaux
sporée: dessin obtenu par sporulation et constitué de millions de spores
sporophore: appareil portant les cellules reproductrices des champignons et sur lequel sont produites les spores
squame: excoriation de la chair superficielle, en forme d'écaille volumineuse
squameux: orné de squames
squamule: petite squame
squamuleux : orné de squamules
squarreux: à squames fortement retroussées
stercoral: ayant rapport aux excréments
stipité : muni d'un pied
strié: orné de stries, généralement sans relief par opposition aux rides
strigueux : orné de poils raides
striolé : légèrement strié
sub- : préfixe signifiant "presque" ou "faiblement"
substrat : servant de support au champignon : terre, fumier, bois, humus, sable, etc
supère : descendant (pour un anneau) ; tourné vers le haut (pour l'hyménium)
sylvatique : se développant dans les forêts
T
tardif: qui se développe tard en saison
terricole: se développant sur la terre
tesselé: craquelures formant un dessin tel une mosaïque ou un vernis fissuré
thalle : appareil végétatif des végétaux inférieurs, où l'on ne peut distinguer ni racine, ni tige, ni feuilles
thermophile: appréciant les endroits chauds
tigrure: dessin rappelant celui de la fourrure des tigres
tomenteux: orné de poils très fins plus courts que sous l'adjectif "velouté"
tourbière : zone dans laquelle la décomposition des végétaux produit la tourbe
translucide: laissant passer la lumière mais sans être transparente
trichoïde : filaments mycéliens formant une touffe à la base du pied
tronconique : en forme de tronc de cône (chapeau)
tube: élément de l'hyménophore des bolets et des polypores
tuberculeux : orné de tubercules
tubuleux: muni de tubes
turbiné : en forme de toupie
U
ubiquiste : poussant dans des endroits très variés, sur le plan géographique ou écologique
umboné : pourvu d'un mamelon (chapeau)
unciné : possédant une dent de décurrence (lame)
V
vallécule : cavité circulaire ceinturant le sommet du pied et le séparant de l'hyménophore ou du chapeau
vélaire: relatif au voile
velouté : ayant l'aspect du velours
ventru: renflé (pour le pied) ; fortement convexe (pour l'arête d'une lame)
vergeté : présentant des vergetures plus sombres que le fond (chapeau)
vergeture : sorte de strie large ou à relief très faible
vernal : qui se développe au printemps
vernissé: donnant l'apparence d'être recouvert de vernis
verruqueux: orné de petites verrues (chapeau)
versicolore : de plusieurs couleurs ou de couleur variable selon les individus
villeux: courtement et densément poilu
vireuse: odeur nauséeuse, fétide ou rappelant celle des sclérodermes
viscidule: légèrement visqueux
visqueux: fortement lubrifié, glissant entre les doigts
voile général : enveloppe englobant l'ensemble d'un champignon au premier stade de développement
voile partiel : structure réunissant la marge et le pied et protégeant l’hyménophore juvénile, laissant souvent un anneau ou une cortine
volve : manifestation du voile quand celui-ci est membraneux (base du pied)
volviforme: en forme de volve
Z
zébré : pourvu de zébrures de deux couleurs
zoné: présentant des zones distinctes (souvent concentriques) de couleurs et/ou de relief (chapeau)