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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Paysage de garrigue (photo El Pantera)
En botanique, la garrigue (de l'occitan garriga) désigne une formation végétale caractéristique des régions méditerranéennes, proche du maquis. Selon l'École agronomique de Montpellier, la garrigue est au calcaire ce que le maquis est aux terrains siliceux. L'École agronomique de Toulouse associe le terme de garrigue à l'étagement de végétation.
Photo Hugo Soria
Le terme garrigue vient de la racine pré-indoeuropéenne "garigou": kar (ou gar, kal, gal), qui signifie « pierre » ou « rocher », et par extension « abri de pierre, maison, forteresse, village ». Cette racine a donné les mots guarric en celte et garric en occitan, c'est-à-dire « l'arbre du rocher », terme qui désigne le chêne kermès. Les mots Gard, Carcassonne, karst, calanque, chalet, clapier, crau en dérivent également.
Chêne Kermès (Photo Javier martin)
Cette formation, qui s'établit dans les massifs calcaires en terrain sec et filtrant, résulte en général de la dégradation de la forêt de chênes verts, qui passe progressivement à des peuplements de pins d'Alep, puis à la garrigue.
En France, elle occupe environ 400 000 hectares, principalement en Provence et dans le Languedoc.
La garrigue n'a pas toujours été ce « désert » aride livré aux promeneurs que nous voyons. Autrefois elle était le lieu d'une importante activité.
Sans parler des nombreux vestiges préhistoriques et médiévaux (mégalithes, châteaux forts, cavernes fortifiées par les camisards, ermitages...), des troupeaux de chèvres ou de moutons y paissaient, des verriers alimentèrent leurs fours avec son bois dès le Moyen Âge, des bouscatiers y coupaient puis brûlaient le bois pour livrer les villes en charbon, des chaufourniers y bâtirent leurs fours à chaux près des zones les plus boisées, des ruscaïres (écorceurs) y prélevaient plusieurs types d'écorces à destination des tanneurs, des équipes entières de ramasseurs y récoltaient la lavande sauvage, l'aspic, et la ramenaient pour la distiller, une foule de petits propriétaires y défrichait un arpent pour y planter des oliviers ou de la vigne, l'épierrait et y construisirent des terrasses et ces cabanes en pierre sèche que l'on appelle communément (surtout dans le Gard) capitelles...
Capitelle dans le département du Gard,(photo Hugo Soria)
Toute cette ancienne activité a périclité avec l'avènement de la révolution industrielle puis l'exode rural. Le défrichement par l'homme et les troupeaux a progressivement cessé, la végétation regagnant du terrain, de nombreux chemins se sont refermés et la plupart des constructions de pierre sèche échappent désormais au regard.
On y trouve plusieurs espèces végétales dont :
L'aphyllanthe de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis), ou œillet bleu de Montpellier
L'Arbousier ou Arbousier commun (Arbutus unedo)
L'asphodèle
L’Ajonc de Provence ou Ajonc à petites fleurs (Ulex parviflorus)
Le ciste cotonneux (Cistus albidus)
Le Fragon faux houx ou Fragon épineux (Ruscus aculeatus) encore appelé Petit-houx
Le chèvrefeuille
Le Genêt épineux ou Genêt scorpion (Genista scorpius)
L’Arbre au mastic, ou Pistachier lentisque (Pistacia lentiscus)
La salsepareille (Smilax aspera)
Le jasmin ligneux, ou jasmin jaune (Jasminum fruticans)
L'Ophrys jaune (Ophrys lutea)
Le Romarin ou Romarin officinal (Rosmarinus officinalis)
Le thym
Vue sur Gérardmer et le Hohneck (au fond) depuis Le Tholy, illustrant trois types de végétation rencontrés à l'étage montagnard : forêt, prairie et haute chaume.
La végétation naturelle de l'étage montagnard est la forêt de type hêtraie-sapinière. Sans intervention humaine, la forêt recouvrirait l'ensemble des montagnes à l'exception des sommets les plus hauts et les plus exposés aux intempéries. Les espaces ouverts comme les prairies ont été créés par l'homme pour l'agriculture et l'élevage. Les seuls espaces naturellement dégagés sont les hautes chaumes qui ont cependant été étendues par l'homme en défrichant la végétation rabougrie. Ces prairies d'altitude contiennent des plantes adaptées aux conditions difficiles.
Hêtraie-sapinière en automne. Les sapins restent verts tandis que le feuillage des hêtres prend des teintes orangées. Le Tholy, Vosges.
Les autres peuplements forestiers sont caractéristiques de conditions écologiques particulières : aulnaie, aulnaie-frênaie et frênaie-érablière dans les vallées, érablière sur éboulis, pessière (forêt peuplée d'épicéas) des cirques glaciaires et des zones tourbeuses, boulaie dans les milieux ouverts.
Une pessière
-La Hêtraie-sapinière
Comme son nom l'indique, la hêtraie-sapinière est principalement constituée de hêtres (Fagus sylvatica) et de sapins (Abies alba). Le sapin pectiné ou sapin blanc (Abies alba) est l'arbre emblématique des Hautes-Vosges ; il est d'ailleurs parfois appelé sapin des Vosges . La prédominance du sapin ou du hêtre dépend de l'altitude, de la composition du sol et de l'humidité mais aussi souvent de la gestion de la forêt par l'homme. On rencontre également d'autres arbres, essentiellement des épicéas (Picea abies) mais aussi des pins sylvestres (Pinus sylvestris). À partir de 1 000 mètres environ, le sapin régresse en faveur des hêtres et des érables sycomores .
Sapins pectinés (Abies alba), Le Tholy, Vosges
L'épicéa est concurrencé par les sapins et les hêtres ; il ne prend leur place que dans quelques pessières naturelles sur les parois rocheuses des versants froids. Son abondance ailleurs s'explique par des plantations par l'homme.
Bois d'épicéas
Dans les sous-bois de la hêtraie-sapinière, si le sol est riche, le tapis végétal est formé de fétuques des bois (Festuca altissima).
Sur les sols acides les plus pauvres, le tapis végétal est formé majoritairement de :
Canches flexueuses (Deschampsia flexuosa)
myrtilles communes (Vaccinium myrtillus)
luzules blanchâtres (Luzula luzuloides)
Dans ces sols, on trouve :
la digitale pourpre (Digitalis purpurea)
la prénanthe pourpre (Prenanthes purpurea)
La digitale pourpre est une fleur très répandue, elle envahit les coupes forestières, les lisières et les bords des chemins. Elle atteint environ un mètre de haut et forme une grappe de fleurs roses aux taches rouge foncé bordées de blanc qui se tournent vers la lumière.
Les espaces dégagés sont également colonisés par l'épilobe en épi (Chamerion angustifolium).
Il apparaît en grand nombre après les coupes de bois, puis se raréfie à mesure que la forêt se referme.
Ces espaces ouverts sont fréquemment occupés par le genêt à balais (Cytisus scoparius) qui est un arbuste à fleurs jaunes très courant.
On trouve des arbustes comme le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia).
Dans certaines zones dégagées, on trouve des genévriers (Juniperus communis).
On y trouve plusieurs espèces d'orchidées du genreOrchis :
- L'orchis pourpre (Orchis purpurea)
- L'orchis moucheron (Gymnadenia conopsea)
- L'orchis guerrier ou orchis militaire (Orchis militaris) qui est très rare
- L' Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis)
- L'Orchis pourpre (Orchis purpurea)
- L'orchis bouc (Himantoglossum hircinum) à l'odeur fétide
- L'orchis bouffon (Anacamptis morio, syn. Orchis morio)
- L'orchis singe (Orchis simia)
On trouve également des orchidées du genreOphrys dont les fleurs ont la particularité d'imiter la forme et l'odeur d'insectes femelles par des phéromones sexuelles ce qui attire les mâles de l'espèce d'insecte correspondante qui vont ainsi polliniser les fleurs :
- L'ophrys abeille (Ophrys apifera)
- L'ophrys mouche (Ophrys insectifera)
- L'ophryslitigieux ou ophrys petite araignée (Ophrys araneola)
- L'ophrys araignée (Ophrys sphegodes)
- L'ophrys bourdon (Ophrys fuciflora) la plus courante
On trouve aussi d'autres fleurs comme :
- L'oeillet des Chartreux (Dianthus carthusianorum)
- L'anémone pulsatille (Pulsatilla vulgaris)
- La corydale à bulbe plein (Corydalis solida)
Vigne dans les collines alsaciennes, Hunawihr, Haut-Rhin.
- Les collines calcaires alsaciennes
Des collines de calcaires durs peu altérés sont situées en Alsace à l'abri du massif vosgien ; elles dépassent rarement les 400 mètres et dominent le vignoble alsacien.
Les conditions ensoleillées et les faibles précipitations favorisent le développement de landes et de pelouses calcaires.
Dans les parties les plus chaudes et arides des collines calcaires, on trouve :
Le Chêne pubescent (Quercus pubescens)
Dans les sous-bois et en lisière des forêts de chênes pubescents, on trouve des orchidées forestières du genre Cephalanthera :
La Céphalanthère à grandes fleurs (Cephalanthera damasonium)
La céphalanthère à longues feuilles (Cephalanthera longifolia)
la céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra)
On y trouve aussi :
la Fraxinelle (Dictamnus albus) (plante rare)
Dans ces collines, on trouve également des arbrisseaux comme :
l'aubépine monogyne (Crataegus monogyna)
le prunellier (Prunus spinosa)
Pour la viticulture, des essences exotiques ont été plantées à la place de la chênaie naturelle juste au-dessus des vignes :
le châtaignier européen (Castanea sativa) qui est une espèce spontanée autour de la mer Méditerranée
le robinier faux-acacia américain (Robinia pseudoacacia)
Leur bois imputrescible est utilisé pour fabriquer les poteaux et piquets de vigne et le robinier est particulièrement utilisé pour les manches d'outils.
Les pelouses sont composées de brome dressé (Bromus erectus) et de fétuque ovine (Festuca ovina).
brome dressé (Bromus erectus)
fétuque ovine (Festuca ovina)
Forêt de hêtres (Fagus sylvatica) des Vosges du Nord.
Dans les collines, les peuplements forestiers varient surtout en fonction de l’alimentation en eau, des populations de départ et de la richesse chimique des sols. Le type de végétation forestière le plus répandu est la chênaie-hêtraie.
- La chênaie-Hêtraie
L'étage collinéen est occupé par la chênaie-hêtraie. Sur le versant occidental plus humide, c'est le hêtre (Fagus sylvatica) qui domine. En revanche, le versant alsacien plus sec favorise le développement du chêne rouvre ou chêne sessile (Quercus petraea). Dans les sols riches, on trouve :
Le chêne pédonculé (Quercus robur)
L'Érable sycomore (Acer pseudoplatanus)
L'érable champêtre (Acer campestre)
Le charme commun (Carpinus betulus)
On trouve aussi des arbustes comme :
Le houx (Ilex aquifolium)
Le chêne rouvre (Quercus petraea)
Le pin sylvestre (Pinus sylvestris)
Le bouleau verruqueux (Betula pendula)
Ces arbustes sont les essences forestières les plus adaptées sur les sols pauvres en éléments minéraux.
Dans les sous-bois, on trouve différentes plantes comme :
la céphalanthère à feuilles étroites (Cephalanthera longifolia)
le gaillet odorant ou aspérule odorante (Galium odoratum)
le sceau de Salomon multiflore (Polygonatum multiflorum)
la violette des bois (Viola reichenbachiana)
La flore du massif des Vosges se répartit entre un étage collinéen et un étage montagnard. L'étage collinéen s'étend jusqu'à 500 mètres d'altitude environ. Au-dessus de 500 mètres se situe l'étage montagnard, dont le point culminant est le Grand Ballon, à 1 424 mètres. Les différentes conditions environnementales (altitude, climat, topographie, types de sol, etc.) sont à l'origine d'une végétation variée. Du fait de l'orientation nord-sud de la zone montagneuse, il existe un contraste marqué entre l'est et l'ouest, les vents d'ouest apportant les précipitations qui tombent en abondance sur le versant lorrain et les sommets, alors que le versant alsacien est plus sec.
Le massif vosgien est recouvert de forêts à 60 %. À moins de 500 mètres, la forêt est de type chênaie-hêtraie. Entre 500 et 1 000 mètres, la chênaie-hêtraie cède la place à la hêtraie-sapinière. Au-delà de 1 000 mètres, le sapin disparaît et laisse la place à la hêtraie d'altitude, composée d'arbres de plus en plus chétifs à mesure qu'on gagne en altitude, et qui finit par être remplacée, à partir de 1 200 mètres environ, par des landes appelées localement « hautes chaumes ».
Haute chaume du Batteriekopf, parc naturel régional des Ballons des Vosges, Haut-Rhin.
Répartition de la flore
Le massif vosgien est principalement recouvert de forêt ; celles-ci couvrent 548 530 ha soit 60 % de sa superficie. Les essences principales les plus importantes en surface sont :
- Le sapin pectiné (Abies alba) (24 % du total)
(Une hêtraie en mai (BØgeskov i maj), tableau de Peter Christian Skovgaard.)
- le hêtre (Fagus sylvatica) (24 %)
- l’épicéa commun (Picea abies) (20 %).
Parmi les autres arbres forestiers,
- le chêne rouvre (Quercus petraea) (8 %)
- le pin sylvestre (Pinus sylvestris) (11%)
sont les plus fréquents sur l’ensemble du massif vosgien
Afrique du Sud
Le sud du continent africain est un lieu de passage d'espèces migratrices. La vie sauvage tente de s'y perpétuer malgré des ressources souvent insuffisantes et une cohabitation avec l'homme de moins en moins évidente.
(Ushuaïa Nature)
En quête d'eau et de pâturages plus verts, les zèbres empruntent la même route, de plus en plus asséchée chaque année.
(Ushuaïa nature)
Alors qu'ils étaient 200 000 au siècle dernier, les zèbres ne sont plus que 20 000 à chevaucher ces grandes étendues pour fuir la sécheresse et trouver de quoi se nourrir. Ce déclin est dû en partie à leur isolement, mais aussi au braconnage et à la sécheresse qui sévit de plus en plus dans la région.
(Ushuaïa Nature)
Proies des otaries, des phoques et des requins, les manchots souffrent également et de plus en pus de la pression de l'homme et de la pollution qui ont fait décliner l'espèce, classée aujourd'hui vulnérable par l'UCIN.
Le Soudan
(Ushaïa Nature)
Au Soudan, Histoire et nature se mêlent pour offrir un spectacle unique. Les pyramides, mais aussi le Nil viennent rappeler le poids de l'histoire. Frontalier avec l'Egypte, le Soudan vit aussi au rythme du Nil, et les populations, tributaires de l'agriculture, voient ce fleuve légendaire s'épuiser peu à peu, ce qui est très inquiétant pour leur survie.
(Ushuaïa Nature)
Les pyramides noires de la nécropole royale de Méroé symbolisent la grandeur passée des rois nubiens. Aujourd'hui, la sécheresse extrême, de plus en plus violente et le vent continuent d'éroder peu à peu ces vestiges du passé.
(Ushuaïa Nature)
Aujourd'hui, le site de Méroé souffre de plus en plus de l'avancée du désert qui recouvre peu à peu de sable les monuments.
(Ushuaïa Nature)
Les rives du Nil ont de tout temps été la source de nourriture et de vie des populations soudanaises et égyptiennes, depuis des siècles. Aujourd'hui, lorsqu'on s'éloigne du ruban vert, de plus en plus fin, que forme l'oasis le long du Nil, le désert reprend rapidement ses droits.
L'Arctique
(Ushuaïa Nature)
Au printemps, la banquise fond. Poussés par les courants marins, les blocs de glace vont peu à peu rejoindre l'océan puis disparaître. Cet état de fait est connu depuis de nombreuses années, mais toutes les initiatives prises pour l'instant n'ont pas résolu ce problème, au contraire : la fonte des glaces s'accélère de plus en plus.
(Ushuaïa Nature)
Sous les rayons du soleil, la banquise se fissure et se fracture libérant peu à peu les eaux figées depuis des mois sous la glace.
(Ushuaïa Nature)
Les Inuitschassaient le morse pour sa peau, sa viande, son huile, ses défenses et ses os. Au cours du XIXe siècle, l'arrivée des occidentaux et la chasse intensive qui s'en est suivie pour répondre à une forte demande d'ivoire et d'huile de morse ont réduit les populations, désormais cantonnées dans les eaux les plus nordiques de l'Atlantique et du Pacifique.
(Ushuaïa Nature)
Lorsque l'océan reprend ses droits sur la glace, une faune nombreuse revient bientôt à la surface et profitera comme il se doit du printemps arctique.
(Ushuaïa Nature)
Le narvalest une espèce de baleine vivant dans les eaux froides de l'Arctique, et se déplaçant exclusivement en groupe. La population de narvals est estimée à environ 30 000 individus. L'espèce est aujourd'hui protégée et sa chasse très limitée.
Inde
(Ushuaïa Nature)
Vestige du fort de Bandhavgarh, la statue de Vishnou trône aujourd'hui au cœur de l'ancien territoire de chasse des maharajas de Rewa, où un nombre considérable de tigres furent tués. Depuis 1968, ce domaine de 448 km² est considéré comme la plus grande réserve protégée de tigres de l'Inde.
(Ushuaïa Nature)
Le tigre est un des plus grands emblèmes de l'Asie, pourtant sa chasse intensive a décimé l'espèce. Fauve énigmatique et fascinant, le tigre du Bengale, panthera tigris tigris, parcourt en solitaire de vastes territoires de chasse dans les forêts asiatiques.
(Ushuaïa Nature)
Inutile de rappeler combien l'espèce est menacée. Le tigre a vu passer ses effectifs de plus de 40 000 individus en Inde il y a un siècle, à moins de 2 000 dans les années 1970, avant qu'Indira Gandhi en personne ne déclare l'espèce protégée, en 1973. On compte aujourd'hui entre 3 000 et 4 500 individus.
(Ushuaïa Nature)
Avec son corps massif comme enfermé dans une cuirasse, le rhinocéros indien unicorne est l'un des plus gros mammifères du continent asiatique. Le mâle adulte pèse en moyenne 1,8 tonnes. Lorsqu'il charge, il peut atteindre une vitesse de 40 km/h.
(Ushuaïa Nature)
Comme plusieurs espèces menacées dans le monde, le rhinocéros fait l'objet d'un programme d'élevage européen. Convoités pour leurs cornes, les rhinocéros d'Asie sont en voie d'extinction, il en resterait environ 2 400 en Inde.
La Fonte des glaces au Groënland
Plusieurs paradis terrestres, ainsi que leurs habitants, sont aujourd'hui menacés à cause des activités humaines.
(Hushuaïa Nature)
La calotte glaciaire ne cesse de se fissurer et de craquer pour laisser peu à peu place aux eaux libres. C'est à cause du réchauffementplanétaire que la banquise se disloque sous les rayons du soleil, provoquant la dérive d'énormes blocs de glace : les icebergs.
Ours Polaire (Ushuaïa Nature)
Le roi de l'Arctique risque malheureusement de voir un tiers de ses effectifs - on compte actuellement 25 000 ours polaires - disparaître au cours des prochaines décennies. En effet, la fonte des glaces empêche l'ours de constituer suffisamment de réserves pour l'hiver.
Fonte des glaces, vue du ciel (Ushuaia Nature)
Au retour du printemps, les blocs de glace qui forment l'inlandsis, l'immense calotte glaciaire au Groenland, amorcent leur dérive dans un incroyable chaos.
Arche de neige (Unshuaïa Nature)
Nicolas Hulot est l'instigateur de ces reportages sur ces sites naturels menacés : "Excepté l'émotion purement esthétique, on doit prendre conscience que la terre est un tout régit par des mécanismes sophistiqués mais aussi vulnérables et que, à l'avenir, l'homme devrait avoir une plus grande humilité face à la nature"
Escalade des Icebergs (Ushuaïa Nature)
L'escalade d'un iceberg est une expérience exceptionnelle, mais qui devient de plus en plus aléatoire et difficile à pratiquer à cause du réchauffementgénéral des températures.
Les Galapagos
(Ushuaïa Nature)
Pas moins de cinquante volcans sculptent les reliefs de ce territoire bordé à l'est par la Cordillère des Andes et à l'ouest par la forêt amazonienne. C'est ici que Darwin mit au point sa théorie sur l'évolution, et c'est ici que vivent des espèces animales n'existant nulle part ailleurs.
Le crabe à pattes rouges (Ushuaïa Nature)
Le crabe à pattes rouges fait partie des 120 espèces de l'archipel des Galápagos, lieu de diversité biologique unique au monde.
(Ushuaïa Nature)
L'archipel des Galápagos est composé de 5 grandes îles, 14 moyennes et de 42 îlots. Né des mouvements volcaniques de points chauds, l'archipel des Galápagos recèle des trésors naturels que l'on a peu coutume d'observer sur la planète.
Iguane marin (Ushuaïa Nature)
L'iguane marin est classé vulnérable sur la liste rouge de l'UICN. En 2001, le naufrage du pétrolier Jessica a causé la perte d'une grande partie de la population de l'archipel, empoisonnée aux hydrocarbures. Comme tout l'écosystème des Galápagos, les iguanes sont également menacés par l'intensification du tourisme sur le site.
(Ushuaïa Nature)
Les îles Galápagos sont une série de volcans nés du mouvement des plaques terrestres Cocos et Nazcas. Cette région où foisonne la vie a inspiré Darwin, et est encore aujourd'hui un site d'observation animalière de premier plan.
(Ushuaîa Nature)
La petite île de Bartolomé est formée de coulées de lave sur lesquelles poussent des cactus. Sur ces îles vivent également 14 espèces de pinsons, descendant toutes d'un même ancêtre, et qui illustrent la théorie de l'évolution.
Le désert de Danakil
(Ushuaïa Nature)
L'assortiment des couleurs de ces mares d'acide, jaunes, vertes, blanches et brunes rendent le paysage totalement féerique. Pourtant les populations y vivant, ainsi que certaines espèces animales, se trouvent menacées.
(Ushuaïa Nature)
Le loup d'Abyssinie est une espèce en danger protégée par l'UICN, l'Union Internationale de la Conservation de la Nature. De petite taille et de couleur rousse, cet élégant animal pourrait facilement être confondu avec un renard.
(Ushuaïa Nature)
Le loup d'Abyssinie est une espèce endémique vivant sur les hauts plateaux éthiopiens entre 3 000 et 4 500 mètres d'altitude. En 2003, une épidémie de rage, transmise par des chiens errants, a décimé plus de 75 % de la population des loups d'Abyssinie. Il faut maintenant continuer les campagnes de vaccination et de prévention auprès des populations alentours, pour sauver cette espèce menacée.
Caravanes de sel (Ushuaïa Nature)
Les populations dans cette partie de l'Ethiopie vivent du commerce du sel. En effet, sur le lac Assal, les caravanes chargées de sel parcourent des kilomètres pour rejoindre les villes dans lesquelles sera vendue leur précieuse marchandise.
(Ushuaïa nature)
Travaillant par plus de cinquante degrés, les Afars, qui vivent du commerce du sel, sont un peuple vivant dans l'anonymat le plus complet, depuis des millénaires. Il est important que les scientifiques parlent de ces peuples, qui font partie intégrante de la culture mondiale.
Pour préserver les espèces végétales menacées et permettre leur conservation, la France a établi une liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire mais également des fleurs protégées par région. Il est donc interdit de les détruire, couper, mutiler et arracher. La cueillette, le colportage, la vente ou encore l'achat de ces fleurs est formellement interdit. Si jamais vous croisez quelques-unes de ces espèces lors d'une balade, profitez de cette chance pour les contempler à l'état sauvage.
L'ancolie des Alpes
Cette plante endémique des Alpes est une fleur toxique mais son élégance et sa couleur en font une fleur très agréable à regarder.
L'hibiscus columnaris
Cette fleur se trouve sur un petit arbre à plusieurs troncs. Sa corolle campanulée est d'un jaune vif, puis devient au fur et à mesure, d'un rouge éclatant. Vous ne pourrez l'observer qu'à l'île Maurice ou à la Réunion.
La cirse des montagnes
Vous pourrez rencontrer ce grand cirse dans les aunaies subalpines. Vous le reconnaîtrez à sa grande taille et à ses fleurs entourées de bractées crochues et visqueuses.
Le Lys martagon
Cette plante bulbeuse est protégée dans certains endroits où elle se fait plus rare, comme en Auvergne ou en basse Provence. Si elle a fière allure, son odeur est peu agréable.
La gentiane ligure
C'est une espèce encore mal connue. Ses fleurs sont composées de cinq pétales formant une corolle bleue. Elle est endémique des Alpes Maritimes.
Le foetidia mauritiania
Cette fleur se reconnaît à ses quatre sépales persistants et ses étamines nombreuses. L'arbre sur lequel on peut la trouver est aussi appelé bois puant car il contient une huile résineuse fétide, qui sent tellement mauvais qu'elle repousse les insectes.
Le Panicaut des Alpes
Le panicaut des Alpes, également appelé chardon bleu est une plante qui pousse uniquement dans une terre calcaire. Vous pourrez l'admirer aux mois de juillet et d'août.
La colchique de Corse
Cette espèce est très proche de la colchique alpine. C'est une fleur miniature qu'on repère grâce à sa couleur émeraude.
La Cytise d'ardoino
Cette fleur est non seulement protégée en France mais est également considérée comme rare dans le monde. Elle est endémique à la région des Alpes-Maritimes.
Le cryptorus elatus
Vous ne trouverez cette plante qu'entre 400 et 1 200 mètres d'altitude. Ses pétales sont blancs, mais son cœur peut être rouge, jaune ou orange. Cette plante de la famille des orchidées n'a aucune odeur.
L'orchidée sauvage
Cette fleur est devenue rare et on la trouve surtout dans les réserves naturelles.
L'aster des Pyrénées
Cette plante herbacée fut la cible de nombreux collectionneurs aux XIXe et XXe siècles, qui contribuèrent largement à sa raréfaction.
Le sabot de Venus
Cette fleur jaune fait partie de la famille des orchidées. Sa tige peut atteindre les 60 cm. En général, elle ne produit qu'une seule fleur que vous pourrez admirer entre mai et juillet.
L'ochrosia borbonica
C'est une espèce endémique de l'île Maurice et de la Réunion communément appelée Bois jaune. Elle rappelle la fleur du frangipanier mais en plus petite, et sent divinement bon.
L'androsace cylindrique
Vous ne trouverez cette fleur que dans la rocaille des Pyrénées. Beaucoup d'Androsaces figurent sur la liste des fleurs protégées en France.