Pour vous ...

à demain....

Publié à 20:47 par acoeuretacris

 

 

Bonne et douce nuit à tous...

à demain... gros bisous à tous...

Bonjour à tous...

Publié à 12:08 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

Un petit coucou !!!

j'ai retrouvé ma connexion... oufff !!!

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me voilà de nouveau parmi vous.....

je vous fais de...

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A vous tous.....

Publié à 09:43 par acoeuretacris
A vous tous.....

Merci de votre gentillesse et de votre fidélité....

Je passerai dans vos blogs vous faire un petit coucou

lorsque j'aurai récupéré ma connexion sur le pc de

bureau....

Je vous souhaite une bonne et douce journée...

avec le soleil si possible....

je n'ai pu hier, mais si aujourd'hui mon portable le veut

bien, je mettrai quelques articles....

à très bientot....

gros bisous à tous...

à demain....

Publié à 18:54 par acoeuretacris
 
 
Ecrits vains 
 
  
Auteur : Thérèse Chenevière
   

 
Je suis écrits vains
sans rancoeur ni haine
du sang bouillant dans les veines
tel est mon destin.
 
Je suis écrits tôt
le matin après le dodo
l'esprit frais et dispo
plus facile de trouver ses mots.
 
 
Je suis écrits durs
sans concessions ni fioritures
pas vraiment la dent dure
j'aime l'écriture.
 
Je suis écritoire
pour chanter la victoire
de la vie pleine d'espoir
qui aime s'émouvoir.
 
Je suis juste écrits
pour effacer de ma vie
les pleurs les cris
et même le mot oubli....
 

 

 

 

   

Bonjour, bonne journée à tous....

Publié à 08:11 par acoeuretacris

Hirondelle

 

Hirondelle qui vient de la nue orageuse
Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi.
Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ?
Écoute, je voudrais m’en aller avec toi,

Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages,
Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts,
Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges,
Vers les astres errants qui roulent dans les airs.

Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer, quand de tes ailes
Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts
Des forêts et des vents tu réponds des tourelles,
Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers.

Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t’aime !
Je ne sais quel écho par toi m’est apporté
Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême,
Il me faut, comme à toi, l’air et la liberté.

Louise Michel

 

coucou tout le monde....

j'espère que vous avez passé un bon week end

sous le soleil...

et que vous etes en forme pour cette nouvelle semaine qui commence...

 

Bonne soirée, à Lundi...

Publié à 18:07 par acoeuretacris

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Je vous souhaite de passer une bonne et douce nuit...

je pars demain pour deux jours

rejoindre mes filles et mes loulous

au Pays Basque...

Surement un des derniers week end de l'année...

il doit faire beau, il faut en profiter!!!!

je vous dis donc à Lundi

profitez à fond du soleil

et du week end...

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Bonne journée à tous...

Publié à 09:33 par acoeuretacris

   

 

Pluie

 

Ce nuage est bien noir : - sur le ciel il se roule,
Comme sur les galets de la côte une houle.
L'ouragan l'éperonne, il s'avance à grands pas.
- A le voir ainsi fait, on dirait, n'est-ce pas ?
Un beau cheval arabe, à la crinière brune,
Qui court et fait voler les sables de la dune.
Je crois qu'il va pleuvoir : - la bise ouvre ses flancs,
Et par la déchirure il sort des éclairs blancs.
Rentrons. - Au bord des toits la frêle girouette
D'une minute à l'autre en grinçant pirouette,
Le martinet, sentant l'orage, près du sol
Afin de l'éviter rabat son léger vol ;
- Des arbres du jardin les cimes tremblent toutes.
La pluie ! - Oh ! voyez donc comme les larges gouttes
Glissent de feuille en feuille et passent à travers
La tonnelle fleurie et les frais arceaux verts !
Des marches du perron en longues cascatelles,
Voyez comme l'eau tombe, et de blanches dentelles
Borde les frontons gris ! - Dans les chemins sablés,
Les ruisseaux en torrents subitement gonflés
Avec leurs flots boueux mêlés de coquillages
Entraînent sans pitié les fleurs et les feuillages ;
Tout est perdu : - Jasmins aux pétales nacrés,
Belles-de-nuit fuyant l'astre aux rayons dorés,
Volubilis chargés de cloches et de vrilles,
Roses de tous pays et de toutes famines,
Douces filles de Juin, frais et riant trésor !
La mouche que l'orage arrête en son essor,
Le faucheux aux longs pieds et la fourmi se noient
Dans cet autre océan dont les vagues tournoient.
- Que faire de soi-même et du temps, quand il pleut
Comme pour un nouveau déluge, et qu'on ne peut
Aller voir ses amis et qu'il faut qu'on demeure ?
Les uns prennent un livre en main afin que l'heure
Hâte son pas boiteux, et dans l'éternité
Plonge sans peser trop sur leur oisiveté ;
Les autres gravement font de la politique,
Sur l'ouvrage du jour exercent leur critique ;
Ceux-ci causent entre eux de chiens et de chevaux,
De femmes à la mode et d'opéras nouveaux ;
Ceux-là du coin de l'oeil se mirent dans la glace,
Débitent des fadeurs, des bons mots à la glace,
Ou, du binocle armés, regardent un tableau.
- Moi, j'écoute le son de l'eau tombant dans l'eau.

 

Théophile Gautier

 

je vous souhaite une excellente journée

bisous..

 

6000 visites... merci à tous...

Publié à 08:10 par acoeuretacris




une jolie surprise ce matin au réveil....
le cap des 6 000 visites est  franchi...
merci de votre fidélité...
qui me donne envie de continuer...
à poster des articles, qui j'espère...
continueront de vous intéresser...
gros bisous à tous...

Un grand grand merci...

bonne journée...

 

à demain....

Publié à 17:23 par acoeuretacris
 
 
 
 
Je t'offre un soleil

Je t'offre un soleil
dans mes mains nues
quelques touches de brume
un dé de pluie
et la ligne bleue des collines sans guirlande
sans papier cadeau
je t'offre un monde
avec mon coeur
 
Luce Guilbaud  
 
je vous souhaite une bonne et douce nuit... à demain...
bisous à tous...
 
  

Bonne journée à tous...

Publié à 08:25 par acoeuretacris
Bonne journée à tous...

L'école

L'école était au bord du monde,
L'école était au bord du temps.
Au dedans, c'était plein de rondes ;
Au dehors, plein de pigeons blancs.
On y racontait des histoires
Si merveilleuses qu'aujourd'hui,
Dès que je commence à y croire,
Je ne sais plus bien où j'en suis.
Des fleurs y grimpaient aux fenêtres
Comme on n'en trouve nulle part,
Et, dans la cour gonflée de hêtres,
Il pleuvait de l'or en miroirs.
Sur les tableaux d'un noir profond,
Voguaient de grandes majuscules
Où, de l'aube au soir, nous glissions
Vers de nouvelles péninsules.
L'école était au bord du monde,
L'école était au bord du temps.
Ah ! que n'y suis-je encor dedans
Pour voir, au dehors, les colombes.

Maurice Carême ("La flûte au verger")

 

Bonne rentrée à tous nos petits écoliers...

gros bisous à tous