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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
et c'est parti pour une nouvelle semaine...
en espérant que pour tous elle soit belle...
bonne journée....
J'espère que vous avez passé un bon week end...
je vous souhaite une bonne soirée
et une douce nuit
A demain
Je vous souhaite une belle et douce nuit...
ainsi qu'un excellent week end...
je pars demain au Pays Basque pour deux jours
avec ma petite famille...
Un village... autrefois (Alphonse Lamartine)
(Harmonies poétiques et religieuses.)
Je sais sur la colline
Une blanche maison,
Un rocher la domine
Un buisson d’aubépine
Est tout son horizon
Là, jamais ne s’élève
Bruit qui fasse penser
Jusqu’à ce qu’il s’achève
On peut mener son rêve
Et le recommencer
Le clocher du village
Surmonte ce séjour
Sa voix comme un hommage
Monte au premier nuage
Que clore le jour !
Aux sons que l’écho roule
Le long des églantiers,
Vous voyez l’humble foule
Qui serpente et s’écoule
Dans les pieux sentiers :
C’est la pauvre orpheline
Pour qui le jour est court,
Qui déroule et termine
Pendant qu’elle chemine
Son fuseau déjà lourd ;
C’est l’aveugle que guide
Le mur accoutumé
Le mendiant timide
Et dont la main dévide
Son rosaire enfumé :
C’est l’enfant qui caresse
En passant chaque fleur ;
Le vieillard qui se presse
L’enfance et la vieillesse
Sont amis du Seigneur !
Ou quelque pauvre veuve
Aux longs rayons du soir
Sur une pierre neuve,
Signe de son épreuve,
S’agenouiller, s’asseoir
Plus d’une fleur nuance
Ce voile du sommeil ;
Là tout fut innocence
Là tout parle d’espérance
Et appelle le réveil .
Paix et mélancolie
Veillent, là près des morts,
Et l’âme recueillie
Des vagues de la vie
Croit y toucher les bords.
INSOMNIE
Tristan Corbière
Insomnie, impalpable Bête !
N'as-tu d'amour que dans la tête ?
Pour venir te pâmer à voir,
Sous ton mauvais oeil, l'homme mordre
Ses draps, et dans l'ennui se tordre !...
Sous ton oeil de diamant noir.
Dis : pourquoi, durant la nuit blanche,
Pluvieuse comme un dimanche,
Venir nous lécher comme un chien :
Espérance ou Regret qui veille.
A notre palpitante oreille
Parler bas... et ne dire rien ?
Pourquoi, sur notre gorge aride,
Toujours pencher ta coupe vide
Et nous laisser le cou tendu,
Tantales, soiffeurs de chimère :
- Philtre amoureux ou lie amère
Fraîche rosée ou plomb fondu ! -
Insomnie, es-tu donc pas belle ?...
Eh pourquoi, lubrique pucelle,
Nous étreindre entre tes genoux ?
Pourquoi râler sur notre bouche,
Pourquoi défaire notre couche,
Et... ne pas coucher avec nous ?
Pourquoi, Belle-de-nuit impure,
Ce masque noir sur ta figure ?...
- Pour intriguer les songes d'or ?...
N'es-tu pas l'amour dans l'espace,
Souffle de Messaline lasse,
Mais pas rassasiée encor !
Insomnie, es-tu l'Hystérie...
Es-tu l'orgue de barbarie
Qui moud l'Hosannah des Élus ?...
- Ou n'es-tu pas l'éternel plectre,
Sur les nerfs des damnés-de-lettre,
Raclant leurs vers - qu'eux seuls ont lus.
Insomnie, es-tu l'âne en peine
De Buridan - ou le phalène
De l'enfer ? - Ton baiser de feu
Laisse un goût froidi de fer rouge...
Oh ! viens te poser dans mon bouge ! ...
Nous dormirons ensemble un peu.
http://corinele.centerblog.net/
Cadeau collectif de Corinne....
Merci pour tout ce que tu nous offres
si gentiment...
gros bisous....
Le pouvoir des mots
Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots.
Un participant lève la main :
- Ce n'est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur ! que je vais me sentir mieux, ni parce que je dis malheur, malheur, malheur ! que je me sentirai moins bien : ce ne sont que des mots, les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir...
L'orateur :
- Taisez-vous espèce d'idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit !
Le participant, comme paralysé, change de couleur et s'apprête à faire une répartie cinglante :
- Pour qui vous prenez-vous espèce de...
L'orateur lève la main :
- Je vous prie de m'excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d'accepter mes excuses les plus humbles.
Le participant se calme.
L'assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle.
L'orateur :
- Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez :
- Quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère.
- D'autres mots vous ont calmé.
- Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ?
pour vos visites....
que votre nuit soit douce...
à demain....
Gros bisous...
Ecoute moi, le vent....
Ecoute moi le vent,
Je fais ma confidence à un rayon de lune,
A une pierre qui brille .
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
De crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.
Ecoute moi le vent,
Entends là mon silence,
Le battement de mon cœur
Sur l’oreiller en flamme de mes secrets gardés.
Que diras-tu le vent,
Si je souris aux anges et n’ose m’en vanter ?
Que penseras-tu encore
De ce soudain mélange que chemine le rêve à la réalité ?
Un soir, dans la tempête où la force faisait rage,
Quand la foudre blessée retombait sur la terre,
Un soir où ces tonnerres mettent à cœur et à sang
Leur ouvrage dans les fleurs,
Quand la terre devient femme serpent
Et rampe dans la nuit,
J’allais à quatre pattes sur le dos des collines
En courant de terreur et le temps s’allongeait,
Lors je croyais pleurer.
Maintenant je comprends que tout venait du ciel.
Je lisais dans le noir et je n’en savais rien,
Mes mains contaient l’espoir, ma bouche hurlait de faim.
Mais j’ai creusé la souche où mon pied s’était pris,
Puis sans faire la fine mouche,
J’ai mordu dans la nuit.
Comme un guerrier de cuivre, mon corps en se levant
S’est tourné vers le ciel,
Là, mon regard a vu la naissance d’un matin
A l’étoile qui s’attarde, avant de s’évanouir.
Le vent, écoute moi,
Entends la confidence que je fais à la lune
Et à la pierre qui brille.
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
Par crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.
(Lydia Pavot)
je vous souhaite une belle et douce nuit...
gros bisous...
je vous dis à demain soir...
demain mercredi... journée des enfants...
que je vais passer auprès de mes petits loups !!!
La cruche fissurée
Un vendeur d’eau se rend chaque matin à la rivière, remplit ses deux cruches et part vers la ville distribuer l’eau à ses clients. Fissurée, une des cruches perd son eau. Toute neuve, l’autre rapporte plus d’argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
Un matin, elle décide de se confier à son patron :
- Tu sais, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l’argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonne mes faiblesses.
Le lendemain, en route vers la rivière, le patron interpelle sa cruche fissurée :
- Regarde sur le bord de la route !
- C’est joli, et plein de fleurs !
- C’est grâce à toi, réplique le patron. C’est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J’ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long du chemin. Et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour. Ne l’oublie jamais : nous sommes tous un peu fissurés mais, si nous le lui demandons, Dieu sait faire des merveilles avec nos faiblesses.