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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Aujourd’hui, les marsupiaux sont l’emblème de l’Australie. Sur les 332 espèces de marsupiaux actuels, la plupart vivent sur le continent australien. Le reste des espèces est réparti entre l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord.
L’origine exacte des marsupiaux est encore méconnue mais plusieurs découvertes ont permis d’améliorer nos connaissances sur cette origine ainsi que sur les voies migratoires des premiers mammifères marsupiaux.
Caractéristiques des marsupiaux
Un marsupial est un mammifère qui se distingue du mammifère placentaire par plusieurs caractéristiques :
Bébé kangourou dans la poche maternelle. Image Subhash Chandra
Les poches marsupiales différent énormément d’une espèce à l’autre. Elles peuvent être hermétiques comme chez le yapock, constituées de simples replis de peau, ou inexistantes. Dans ce cas, c’est dans une touffe de poils que les petits sont élevés.
Apparition des marsupiaux
En réalité, pour le moment, nul ne sait quand les marsupiaux sont apparus. Tout ce que nous pouvons en dire, c’est que les plus anciens fossiles datent du Crétacé inférieur.
Marsupiaux et Placentaires cohabitaient déjà à cette époque.
Diprotodon est un marsupial végétarien qui ressemble au wombat. Il vivait en Australie et s'est éteint au cours du Pléistocène.
Selon un rapport publié dans le Bulletin of the American Museum of Natural History, n°285, un fossile de marsupial a été mis au jour dans l’Utah. Ce fossile de Kokopellia est vieux de 100 millions d’années.
Mais, en Chine, en 2000, un fossile vieux de 125 millions d’années a été identifié comme étant un marsupial. Baptisé Sinodelphys szalayi, ce marsupial arboricole est le plus vieux fossile de marsupial connu.
Il vivait au Crétacé inférieur. Il mesurait environ 15 centimètres de long et pesait 30 grammes. Cette découverte a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature en décembre 2003.
Sinodelphys szalayi.
C’est dans la même région qu’avaient été découverts les fossiles d'Eomaia, l'un des plus anciens mammifères placentaires connus, et qui vivait à la même époque.
Ces fossiles chinois nous permettent de savoir que la séparation entre Placentaires et Marsupiaux s’est produite en plein milieu du règne absolu des dinosaures.
Il reste à découvrir les fossiles du chaînon intermédiaire pour connaître la date exacte de cette divergence.
En 2009, une découverte très importante a été faite en Europe. En effet, un fossile de marsupial a été découvert en Charente-Maritime (France). Ce marsupial baptisé Arcantiodelphys marchandi est vieux de 99 millions d’années.
Nous devons cette découverte à une équipe du Muséum national d’Histoire naturelle, du CNRS et de l’Université de Rennes 1.
Cette découverte remet non seulement en cause l’origine des marsupiaux mais également les voies migratoires qui leur ont permis de coloniser différents continents.
Lycopsis longirostris fait partie des Borhyaenidae, une famille de marsupiaux sud-américains prédateurs présents tout au long du tertiaire. Image Ghedoghedo.
Il n’existe plus aucun marsupial en Europe de nos jours. Jusqu’à présent, l’Europe n’était jamais mentionnée dans l’histoire et l’évolution des marsupiaux. Il est vrai que les fossiles se font extrêmement rares.
La découverte effectuée en France prouve que l’origine des marsupiaux est beaucoup plus complexe que nous le pensions. Jusqu’à présent, les scientifiques penchaient pour une origine nord-américaine. Mais, les quelques dents récoltées en France montrent que des marsupiaux étaient présents en Europe et sur le continent américain à la même époque.
Sthenurus est un genre éteint de kangourou australien qui pouvait mesurer jusqu'à 3 m de haut. Image Nobu Tamura
Pour compliquer un peu plus le tableau, l’Asie est également en bonne place concernant le berceau originaire puisqu’elle détient le plus vieux fossile.
Si les marsupiaux sont actuellement majoritaires en Australie, il semble par contre, qu’ils ont colonisé ce continent plus tardivement.
Les plus anciens fossiles datent du début du Cénozoïque, soit peu après la grande extinction de la fin du Crétacé.
Voies migratoires de colonisation
Les Placentaires et les Marsupiaux étaient assez communs en Amérique du Sud, au début du Paléocène.
Des études d’ADN ont confirmé que l’opossum austral d’Argentine et du Chili, seul représentant actuel des microbiothériidés, est plus proche des marsupiaux australiens que des autres marsupiaux d’Amérique du Sud.
Avec les fossiles trouvés sur la péninsule Antarctique, ces résultats confortent la théorie selon laquelle les Marsupiaux se sont répandus, il y a 65 à 100 millions d’années, depuis l’Amérique du Sud jusqu’en Australie via l’Antarctique, alors que ces continents étaient réunis.
Thylacoleo ou lion marsupial vivait en Australie au Pléistocène. (Thylacoleo carnifex).
Les Marsupiaux ont prospéré en Australie, mais ont disparu de l’Antarctique, qui s’est détaché et a dérivé vers le sud.
Au Crétacé inférieur, l’Europe et l’Amérique du Nord constituaient la zone euraméricaine avec une faune assez homogène.
Au cours du Crétacé supérieur, l’élévation du niveau des mers a isolé l’Europe de l’Amérique du Nord. Cet isolement de l’Europe a conduit à une évolution endémique des espèces à partir essentiellement des formes euraméricaines.
Il est encore trop tôt pour réécrire l’histoire des Marsupiaux mais il semble évident que l’Europe a bel et bien joué un rôle. Nous savons que l’isolement de l’Europe a débuté il y a plus de 110 millions d’années.
Bébé wombat de 8 semaines. Image Percita
Ce qui nous ramène à l’échange euro-asiatique qui s’est produit au Crétacé inférieur. Durant le Barrémien (116-114 millions d’années), le niveau des mers a beaucoup baissé. Les espèces euraméricaines et mésoasiatiques, isolées depuis 50 millions d’années, se sont alors rencontrées sur l’ancien emplacement de la mer ouralienne.
L’étude de cet événement géographique d’une grande importance est assez récente. Mais peut-être qu’on peut envisager, grâce à la découverte française de 2009, une autre voie migratoire des Marsupiaux qui se serait effectuée d’Asie en Europe.
Femelle koala et son petit. Image Yvonne in Willowick Ohio
L’origine asiatique des Marsupiaux n’est pas confirmée mais il est possible qu’ils aient gagné l’Europe et l'Amérique du Nord avant de s'établir en Amérique du Sud et en Australie
Pourquoi les Marsupiaux ont-ils supplanté les Placentaires en Australie ?
Cette question peut sembler étrange car en principe, on a tendance à dire que les Placentaires ont éliminé les Marsupiaux sur la plupart des continents du fait d’un mode de reproduction considéré comme plus efficace.
En fait, le débat reste largement ouvert.
En Australie, on a longtemps pensé que les Marsupiaux ont pu s’y développer faute de concurrence des Placentaires.
Kangourou, emblème de l'Australie. Image safaris
Pourtant, les Placentaires ont bien cohabité avec les Marsupiaux au début de l’Eocène. Mike Archer et ses collègues de l’université de New South Wales ont mis au jour dans un gisement australien, situé à Tingamarra, une dent de Placentaire datée de – 55 millions d’années.
On ignore pourquoi ces premiers Placentaires se sont éteints en Australie alors que les Marsupiaux s’y sont largement développés.
Phalanger-renard qui vit en Australie (Trichosurus vulpecula). Image wollombi
Sur le continent américain, c’est la tendance inverse qui s’est produite. De nombreuses espèces de Marsupiaux se sont éteintes tandis que les Placentaires ont peu à peu occupé l’ensemble des niches écologiques. Là encore, la théorie la plus communément admise est que les grands carnivores ont supplanté les grands marsupiaux carnivores.
En Amérique du Sud, seuls les petits marsupiaux omnivores auraient pu survivre à l’invasion.
Thylacosmilus, un marsupial carnivore, a vécu du Miocène au début du Pléistocène en Amérique du Sud. Ce borhyénoïde ressemble aux félins à dents de sabre mais sans lien de parenté. Image Claire Houck. Unforth
La théorie est plausible mais non totalement confirmée. Certes, la voie placentaire présente de sérieux avantages mais aussi des inconvénients. Toute gestation démarrée doit être menée à terme quelles que soient les conditions extérieures. La protection des jeunes, quand il y en a une, demande beaucoup d’énergie et donc de ressources alimentaires.
Par contre, les nouveau-nés placentaires se développent beaucoup plus vite et donc la reproduction s’effectue à un rythme plus rapide.
La colonisation actuelle des Marsupiaux
Les Marsupiaux se répartissent entre le continent américain et l’Australie. Tous les Marsupiaux sont classés dans l’infraclasse des Metatheria (Syn : Marsupialia). Les espèces sont réparties en 7 genres.
En Amérique du Sud et en Amérique Centrale, on trouve :
En Amérique du Nord, il n’existe qu’une seule espèce de mammifère marsupial, l’opossum de Virginie (Didelphis virginiana).
Opossum de Virginie. Image Jess, Beemouse Labs
De nombreuses espèces vivent en Australie, en Tasmanie et en Nouvelle-Guinée:
Le koala est arboricole mais il est lourd et peu agile ce qui ne l’empêche pas d’être adapté à son environnement. Déjà au pléistocène, le koala (Phascolarctos cinereus) dormait paisiblement dans les feuillages.
C’est probablement au milieu du Tertiaire, vers 35 millions d’années avant notre ère, qu’une branche de marsupiaux donna naissance aux koalas.
A la fin de cette période, il en existait au moins cinq espèces, notamment Phascolarctos stirtoni, un koala vingt fois plus gros que celui que l’on connaît.
Au cours du pléistocène, la faune australienne était très diversifiée et surprenante.
Parmi les prédateurs, on connaît par leurs fossiles le lion marsupial (Thylacoleo carnifex), le loup de Tasmanie ou le varan géant (Megalania prisca).
Parmi les herbivores, il y a eu des marsupiaux de la taille d’une petite voiture comme le diprotodon optatum, un wombat géant ou le kangourou géant (Sthenurus stirlingi).
Actuellement, le koala est le mammifère le plus représentatif de la faune d’Australie avec le kangourou.
Portrait du Koala
Le koala fait partie des Marsupiaux et de l'ordre des Diprotodontia . Il vit dans les forêts d’eucalyptus situées sur le long des côtes australiennes. On le trouve essentiellement dans les Etats de la Nouvelle-Galles du Sud et de Victoria.
Le nom scientifique du koala signifie « ours à poche gris cendré ». Cette appellation tient seulement à une similitude avec l’ourson.
Le koala est le seul représentant de sa famille, les Phascolarctidae, car il est unique en son genre.
Les plus grands koalas font 82 cm de long. Le poids maximum d’un mâle est de 15 kg. La femelle est plus petite que le mâle.
Squelette d'un koala. (Elisabeth Smith)
Le koala est le seul marsupial arboricole dépourvu de queue. A l’image du kangourou et du wallaby, ce marsupial est un diprotodonte qui se caractérise par la présence d’une seule paire d’incisives à la mâchoire inférieure. Les incisives inférieures poussent vers l'avant et rejoignent les incisives supérieures pour permettre aux marsupiaux d'arracher les végétaux.
Crâne d'un koala. (Elisabeth Smith)
Les pattes antérieures comportent cinq doigts dont deux opposables. Cela lui permet de s’agripper fermement aux branches. Les mains sont pourvues de longues griffes et d’épais coussinets rugueux.
Image Different
Sur les pattes postérieures, les 2e et 3e orteils sont soudés entre eux, formant une sorte de peigne très utile pour la toilette. Le pouce n’a pas de griffes.
Dessins d'Elisabeth Smith
Le nez est dépourvu de poils. L’odorat du koala est très fin et lui permet de sélectionner les feuilles d’eucalyptus jugées consommables.
En liberté, un koala vit entre 15 et 20 ans.
Le cri du koala n’est pas très agréable à entendre. Il ressemble au grincement d’une scie. On a répertorié 8 sortes de cris.
Par exemple, une série de grondements correspond à un mâle dérangé par un autre. En cas de combat, les cris se transforment en puissantes vociférations.
Les koalas souffrent de nombreuses affections. Parmi ces pathologies, il y a la conjonctivite qui peut mener à la cécité.
Image Schani
Ils attrapent également des pneumonies et ont des problèmes intestinaux. Un seul micro-organisme est responsable de ces problèmes : Chlamydia psittaci.
La vie sociale du koala
Vivant seul ou en groupes, le koala dort dans les fourches des arbres ou sur des branches basses. Il passe 18 h à dormir par jour.
C’est un animal paisible qui possède peu de moyens de défense.
A force d’être en contact avec l’eucalyptus, il finit par en avoir la même odeur.
A la nuit venue, le koala s’éveille. Indolent après une si longue sieste, il doit se restaurer. Il sélectionne alors avec soin chaque feuille qu’il expertise avant de se décider à la manger ou non.
Il ne descend à terre que si les ressources de l’arbre sont épuisées. A terre, il est maladroit et très exposé aux prédateurs.
Il évolue en se dandinant maladroitement sur ses quatre pattes, tantôt marchant, tantôt progressant par petits sauts.
Malgré tout, il peut si nécessaire parcourir d’assez longues distances.
Image M Kuhn
Il nage très bien et longtemps s'il le faut, ce qui lui permet de s'échapper des zones inondées. Les koalas sont particulièrement sédentaires et ne quittent jamais leur territoire.
D’ailleurs, les forêts d'eucalyptus qui servent de réserve ne sont pas clôturées.
Des études scientifiques conduites sur l’île Kangaroo, sur une population d’environ un millier de koalas, ont confirmé que cet animal préfère la solitude.
Seulement 11% de cet effectif formaient des couples.
Dans les populations qui ont développé un embryon de vie communautaire, chaque individu s’installant dans un arbre, maintient avec ses congénères une intense communication visuelle et vocale.
L’instinct territorial du koala se traduit alors par un système hiérarchique, avec des rapports de dominant à dominé.
C’est notamment le cas à l’approche du rut. Si le territoire commun n’offre plus assez de ressources, le mâle dominant quitte son arbre pour chercher un autre domaine. Il est suivi, quelques jours plus tard, par les autres membres du groupe.
Alimentation du koala
Son régime alimentaire est très particulier. Il se compose de 500 grammes 1 kg de feuilles d’eucalyptus par jour.
Au cours de certaines périodes de l’année, les feuilles d’eucalyptus contiennent des substances nocives. L’estomac du koala est capable de neutraliser ce poison. Cependant, le koala ne peut neutraliser l'effet toxique de l'acide cyanhydrique. Pour éviter de s'empoisonner, il apprend très tôt à éviter les jeunes pousses tendres de certains eucalyptus.
Il complète ce régime alimentaire avec de la terre qui lui apporte calcium et autres minéraux.
Il dispose d’un très long intestin (caecum) qui lui permet de digérer les feuilles épaisses.
Les koalas ne consomment que 50 à 60 espèces d'eucalyptus parmi les 600 variétés recensées en Australie. Chaque individu prefère nettement deux ou trois espèces selon la région où il vit. C’est pourquoi, il est très difficile de le garder en captivité.
Image Johncarney
Le koala ne boit pratiquement jamais. Ce sont les feuilles d'eucalyptus qui lui apportent le liquide.
C’est de cette particularité que lui vient son nom qui signifie dans la langue des Aborigènes australiens : "sans eau" ou »l’animal qui ne boit pas ».
Reproduction du koala
Le territoire d’un mâle, 2 à 3 hectares en moyenne, chevauche celui de plusieurs femelles. Les bagarres entre sexes sont fréquentes.
La saison des amours marque la trêve entre mâles et femelles territoriaux.
Des combats très violents peuvent avoir lieu entre les mâles pendant cette période.
La période de reproduction s’étend durant le printemps austral.
Les étreintes sont brèves, 30 secondes à 2 minutes. Cet accouplement hâtif est parfois très violent. Si la femelle n'est pas pleinement consentante, le mâle la couvre sans cérémonie, s'agrippant avec ses dents à la nuque de sa partenaire.
La gestation dure au maximum 35 jours. La femelle n’engendre qu’un seul petit par an, en principe entre octobre et avril.
Image Natmandu
Le minuscule koala ne pèse que 0,5 gramme à la naissance. Il rampe avec difficulté dans la fourrure de sa mère à la recherche d’une mamelle située dans la poche marsupiale.
Il séjourne dans cette poche pendant plus de 5 mois, fermement attaché au mamelon de sa mère.
A six mois, il possède une fourrure abondante et s’aventure de temps en temps dans les branches avec sa mère.
A 8 ou 9 mois, il quitte définitivement la poche et s’installe sur le dos de maman.
Le lien entre mère et petit est très fort et le jeune ne quitte le giron maternel qu’une fois sevré et éduqué, vers un an environ.
Image Johncarrey
Le mâle a, quant à lui, un petit harem de femelles sur lequel il règne avec beaucoup d’âpreté.
Il chasse d’ailleurs les petits sevrés dès que la femelle est à nouveau fécondable. Le jeune vit alors seul jusqu'à sa maturité, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'il soit à son tour capable de trouver une compagne ou un compagnon (vers 3 à 4 ans pour les mâles, 2 ou 3 ans pour les femelles).
Faut-il tuer les koalas australiens ?
En avril 2004, un débat a été amorcé sur la surpopulation des koalas de l’île Kangaroo. Trop nombreux, ils sont affamés.
Pour trouver de quoi survivre, ils dévastent la végétation de ce site très touristique.
David Paton, professeur d’écologie à l’Université d’Adélaïde, en Australie, a estimé qu’il fallait en éliminer les deux tiers ce qui reviendrait à tuer 20 000 de ces marsupiaux sur 30 000.
La Fondation australienne pour les koalas (AKF) a bien sûr aussitôt réagi en s’opposant violement à cette solution radicale.
L’AKF dénonce la mauvaise gestion des ressources naturelles de l’île. L’agriculture, l’exploitation du bois, les incendies, les maladies, ont réduit l’habitat naturel des koalas. La densité de ces animaux est donc un faux problème, selon la Fondation.
Introduit tardivement sur l’île Kangaroo, les petits marsupiaux ont prospéré. Sont-ils trop nombreux aujourd’hui ?
L’Etat de l’Australie Méridionale, dont dépend l’île Kangaroo, a déjà fait savoir qu’il préférait une solution de stérilisation et de réimplantation à celle de l’élimination pure et simple.
D'autant plus que le koala est inscrit sur la liste rouge de l'IUCN en tant qu'espèce en grand danger d'extinction. Il serait donc vraiment aberrant de tuer des individus à cause d'une surpopulation plutôt que de les réimplanter dans les zones où l'espèce est en grand déclin.