On en apprend tous les jours

On en apprend tous les jours - Pourquoi les cormorans...

Publié à 14:27 par acoeuretacris Tags : on en apprend
On en apprend tous les jours - Pourquoi les cormorans...

Le grand cormoran, dont la population a explosé en France, attrape plus d'un demi-kilo de poisson par jour.

 

Pourquoi les cormorans sont-ils devenus un fléau ?

 

De part son statut d'oiseau protégé, le cormoran prolifère. Exploitations piscicoles, fleuves et rivières souffrent de l'appétit de ce «corbeau de mer».

 

Il y a quarante ans, ils étaient au bord de la disparition dans nos pays. Aujourd'hui, ils sont presque devenus un fléau, provoquant depuis plusieurs années la colère des pisciculteurs et des pêcheurs, inquiétant les responsables d'aéroports, mobilisant les députés français et européens, des dizaines d'équipes de recherche de par le monde, suscitant des plans d'action et de lutte, des réunions de toutes sortes... Les cormorans sont devenus une «cause». Peut-être moins médiatiques que les loups ou les ours, ces oiseaux illustrent parfaitement la difficulté des relations entre l'homme, et ses activités, et la faune sauvage. Et leur pullulation menace de plus certaines espèces rares de poissons.

 

 

Le cormoran n'a pas, en général, dans nos esprits, une image trop négative. Pourtant, il était parti du mauvais pied. Ainsi, à bord de l'Arche de Noé, il est puni par le patriarche pour mauvaise conduite. Qui lui retire donc la petite glande productrice d'une substance qui, chez les autres oiseaux, imperméabilise le plumage. Noé lui donne également une couleur noire. D'où sans doute son nom. Car cormoran veut dire «corbeau de mer». Ce qui n'est pas trop encourageant. Même La Fontaine le brocarde dans la fable Les Poissons et le Cormoran où il apparaît sous un jour très fourbe.

 

Pourtant, c'est un bel oiseau aux performances étonnantes. Il existe en Europe trois espèces de ces oiseaux : le grand cormoran, le cormoran pygmée et le cormoran huppé. D'une envergure de 1,30 à 1,50 m, le grand cormoran (Phalacrocorax carbo sinensis) est une sorte d'oie qui pèse en moyenne de 2 à 2,5 kg (avec des pointes à 5 kg), mesure de 80 cm à 1,10 m. Il a besoin de quelque 750 grammes de poisson par jour qu'il va chercher en plongeant sous la surface de l'eau. Ses courtes pattes palmées, parfaites pour la plongée, son bec très puissant, muni d'un crochet, et son cou en S, très souple, en font de très bons pêcheurs.

 

 

Ils nichent en colonie, pêchent le plus souvent en bande et se regroupent dans des dortoirs. Seuls l'Amérique du Sud et l'Antarctique leur sont étrangers. Les grands cormorans d'Europe du Nord migrent vers le sud en septembre et octobre et repartent de février à la mi-avril pour la nidification d'été. Mais ceux d'Europe de l'Ouest sont beaucoup plus sédentaires.

 

Un oiseau protégé

 

Pourquoi le grand cormoran est-il devenu un sujet polémique ? Il n'a pourtant pas été réintroduit. Il y a une quarantaine d'années, il y avait en France moins de 1 000  cormorans. Aujourd'hui, leur population a explosé pour atteindre les quelque 90 000 à 100 000 individus. Ce qui représentait quelques dizaines d'oiseaux dans un département est aujourd'hui multiplié par 60  ou plus. C'est que, depuis 1979, ils bénéficient au niveau européen du statut d'animaux protégés. Et que les aménagements de nouveaux plans d'eau, soit pour la pisciculture, soit pour les loisirs, ont multiplié les écosystèmes où ils se sentent bien.

Ce qui fait qu'aujourd'hui, ils sont nombreux à se mettre à table dans les exploitations piscicoles ou à se servir dans les fleuves et rivières. Perches, carpes, truites, saumons, jusqu'aux brochets, le cormoran ne se refuse rien. À raison de plus d'un demi-kilo par volatile et par jour, la pêche est vite «miraculeuse». Et de nombreuses zones françaises souffrent de cette surpêche. Même sur la Loire, dernier fleuve sauvage d'Europe, les cormorans font des ravages. Les zones humides, sauvages, la Brenne, la Sologne, la Dombes ou la Brière, ne sont pas épargnées.

 

 

Depuis quelques années, tout en conservant leur statut protégé, certaines autorisations de chasse avec quotas ont été instaurées. Ainsi, en France, un peu plus de 32 000 «têtes» sont autorisées à être tirées chaque année. Dans le département de l'Ain par exemple, le quota de la chasse au cormoran est fixé à 4 100 volatiles pendant, grosso modo, la période d'ouverture de la chasse au gibier d'eau. Mais les chasseurs ne sont, d'une part, pas intéressés par ce gibier qui ne se cuisine pas, et d'autre part trouveraient presque leurs adversaires un peu trop malins. De la même façon, les mesures d'«effarouchement» (comme les pétards) ne sont que partiellement efficaces et sont vite «comprises» par ces pas si bêtes «corbeaux de mer».

La chasse au cormoran est une mesure qui émeut les défenseurs des animaux et qui, techniquement, semble inefficace. Tous les pays qui l'ont essayée, en Europe comme en Amérique du Nord, le reconnaissent. Des quotas de chasse ne changent rien ou presque. Au Danemark, l'une des zones essentielles de nidification des cormorans migrateurs, on tente de s'attaquer au problème à la base. En détruisant les œufs dans les nids. Les résultats sembleraient encourageants mais restent à petite échelle tant la «logistique» à mettre en œuvre est importante. Les poissons n'ont qu'à bien se tenir car les cormorans ont encore de beaux jours devant eux.

 

 

 

On en apprend tous les jours - Pourquoi des mirages...

Publié à 14:21 par acoeuretacris Tags : on en apprend les mirages
On en apprend tous les jours - Pourquoi des mirages...

Pourquoi y a-t-il des mirages ailleurs que dans le désert ?

 

Qui furent les premiers à en rendre compte ? À les voir de leurs yeux et à y croire. À transmettre l'expérience de ces «visions» via les premiers textes des copistes… Les Croisés en route pour Jérusalem ont vu, dans le golfe de Messine, des «châteaux dans le ciel», au-dessus de la mer, loin devant leurs bateaux. C'était au XIIe ou au XIIIe siècle. Et à cette époque, on ne connaissait pas les lois de la physique et de l'optique. Donc, la seule solution était celle d'une intervention «divine». C'était, du point de vue des marins, une intervention de la fée Morgane. Dans la légende du roi Arthur, cette fée, élève de Merlin l'Enchanteur, avait le pouvoir de soulever les flots et de diriger les vents pour construire des châteaux dans le ciel. Les mirages aperçus par les marins portèrent donc ce nom. Et si nous partageons avec l'anglais, l'américain, le russe ou le roumain, le mot «mirage», à moitié avec l'italien (mirragio), en espagnol par exemple, on parle de «fata morgana».

 

 

Les mirages ne seraient donc qu'illusions ? Non, ces phénomènes étranges ne sont pas à proprement parler des illusions d'optique. Nos yeux et notre cerveau voient réellement le mirage. On peut d'ailleurs le photographier. Un mirage, et il y en a de nombreux types différents, est avant tout le résultat de la déviation des rayons lumineux dans l'atmosphère sous certaines conditions. Dans un milieu homogène, les rayons lumineux se propagent en ligne droite. Mais quand ils passent de l'air à, par exemple, l'eau, ils sont déviés. Le fait de passer d'un air chaud à un air froid va avoir la même influence et va légèrement dévier les rayons lumineux qui y voyagent.

 

Voir derrière l'horizon

L'apparition de mirages n'est pas réservée aux déserts, même s'ils y sont souvent très spectaculaires. Sur la route des vacances, il devrait être facile de voir l'un des plus simples qui appartient à la catégorie des mirages «chauds». Le soleil chauffe la route et l'air qui est directement en contact avec l'asphalte va être beaucoup plus chaud que trois mètres au-dessus. L'important gradient de température va entraîner un changement d'indice de réfraction de l'air. Certains rayons vont donc être déviés, comme tordus vers le haut, et donneront l'impression d'avoir été réfléchis comme par une glace. D'où l'impression d'une flaque d'eau. En fonction des turbulences atmosphériques, cette flaque d'eau apparente pourra plus ou moins «trembloter». Elle va bien sûr reculer au fur et à mesure que l'on va s'en approcher. Mais elle va se rapprocher si l'observateur se baisse. En outre, cette flaque contiendra le plus souvent des images inversées d'objets.

C'est ce qui se passe dans le désert quand on aperçoit au loin des palmiers (bien réels) avec une étendue d'eau devant eux où ils se reflètent (l'eau et le reflet sont virtuels). De même lorsque l'on aperçoit en plein désert une île se reflétant dans une grande étendue d'eau. L'eau et le reflet vont progressivement se réduire puis disparaître au fur et à mesure que l'on se rapprochera de ce qui n'est qu'une simple colline.

 

 

S'il y a des mirages «chauds», il y a aussi des mirages «froids». Ce genre d'image apparaît lorsque la couche d'air près du sol est plus froide que les couches supérieures. Ces phénomènes intéressent évidemment les pays froids et sont spectaculaires au printemps. Certains rayons lumineux vont être «courbés» vers le bas. Ce qui fait que le mirage sera non plus en dessous de l'objet reflété, mais au-dessus, semblant flotter dans le ciel. Ce type de mirage permet de voir des objets situés derrière l'horizon. Ainsi, un marin pourrait «voir» une image de son port d'arrivée avant qu'il ne soit réellement visible.

 

 

Il existe d'autres mirages. Il y a bien sûr la fameuse série d'avions de chasse expérimentaux qui, dans les années 1950, s'est brièvement appelée «Mystère». Leur successeur, l'insaisissable Mirage III, le plus rapide chasseur de sa génération, porte bien son nom. Notamment pour ses adversaires… Il y a aussi beaucoup de mirages à Las Vegas. La société qui possède les plus prestigieux hôtels-casinos de la ville s'appelle MGM Mirage et l'un de ses établissements, The Mirage. On n'a aucun mal à comprendre quels sont les mirages qui habitent les yeux des joueurs.

On en apprend tous les jours-Histoire de la Coccinelle-

Publié à 16:11 par acoeuretacris
On en apprend tous les jours-Histoire de la Coccinelle-

La Coccinelle a été conçue par Porsche à la demande d’Hitler

 

1936 - 26 février

 

Lancement de la coccinelle
Adolf Hitler inaugure l'usine qui va fabriquer la Volkswagen (la voiture du peuple) à Fallersleben, en Basse-Saxe. La voiture imaginée par le constructeur Ferdinand Porsche est prévue en trois versions : limousine, décapotable et cabriolet. La "Volkswagen" sera commercialisée à partir de 1938 et connaîtra un succès fulgurant.

 

1957 - 7 novembre

 

La trabant sort des usines de la RDA

 
La première Trabant sort des usines de la RDA et doit répondre à des critères similaires à ceux de la Coccinelle ou de la 2CV en Europe de l’ouest. Première automobile dotée d’une carrosserie en plastique, elle sera paradoxalement réputée autant pour sa longévité que pour ses pannes à répétition. Le premier modèle a pour combustible du mélange dans un moteur de 500 cm3 d’à peine 20 chevaux réels. Pourtant, seule la chute du mur aura raison d’elle puisqu’elle sera produite jusqu’en 1991.

1978 - 19 janvier

Dernière coccinelle européenne

 

 La 16 200 000ème Coccinelle sort des usinesVolkswagen de Wolfsburg en Allemagne. Elle sera la dernière à être fabriquée en Europe. Laproduction, selon le modèle original, continuera au Mexique et au Brésil. Au total, ce sont près de 20 millions d'exemplaires qui ont été vendus depuis sa création en 1938. En janvier 1998, une version modernisée de la "Cox" qui fera son apparitionaux Etats-Unis: la New Beetle

On en apprend... Comment nomme t-on les ouragans ?

Publié à 10:10 par acoeuretacris
On en apprend... Comment nomme t-on les ouragans ?
Les météorologistes attribuent des prénoms aux ouragans pour
faciliter la communication entre et et avec le public.

Tous les 6 ans, l'organisation météorologique mondiale conçoit
une liste de prénom commençant par chaque lettre de l'alphabet.

Le premier de chaque année commence par A, le second par B, etc...

Le cyclone "Gustav" qui a frappé le continent américain début
septembre 2008 était donc le septième de 2008, suivi par les ouragans "Hanna" et "Ike".

Il est à noter que les noms des ouragans meurtriers ne sont plus
jamais utilisés.

On en apprend tous les jours.. - Les femmes toujours interdites de pantalon !

Publié à 11:31 par acoeuretacris
On en apprend tous les jours.. - Les femmes toujours interdites de pantalon !
Aujourd'hui, les Françaises n'ont toujours pas le droit de pourter
le pantalon !

A de rares exceptions :

Ces dames, sur un vélo, celles qui tirent une bicyclette ou qui sont
à cheval peuvent, par dérogation, poter cet accoutrement.

Pour le reste, la loi du 26 Brumaire an IX de la République qui pose
que toute femme désireuse de s'habiller en homme doit demander
l'autorisation à la préfecture n'a toujours pas été abrogée !

Une femme en jean dans le métro est donc hors la loi.

En 2003, des députés avaient suggéré de voter un nouveau texte.

"Pour adapter le droit à l'évolution des moeurs, la désuétude est parfois plus
efficace que l'intervention législative", avait plaidé la ministre déléguée
à la parité en 2003, Nicole Ameline.

Le saviez vous ???????

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Le saviez vous ???????
Saviez-vous que... ?

1. Si vous criez pendant 8 ans, 7 mois et 6 jours, vous produirez assez d'énergie
de son pour chauffer une tasse de café.
(Ça n'a pas l'air de t’intéresser ! Moi non plus !)


2. Si tu pètes continuellement pendant 6 ans et 9 mois, assez de gaz
est produit pour créer l'énergie d'une bombe atomique.
(Ah, là c'est mieux!)

3. Le cœur humain crée assez de pression quand il pompe le sang
dans le corps pour gicler du sang à 30 pieds. (Oh mon Dieu!)

4. L'orgasme d'un cochon dure 30 minutes.
(Dans ma prochaine vie, je veux être un cochon.)

5. Vous dépensez 150 calories par heure en vous cognant la tête
sur un mur. (Je n'en reviens toujours pas pour le cochon.)

6. La fourmi peut soulever 50 fois son poids, tirer 30 fois son
poids et tombe toujours sur son côté droit lorsqu'elle est intoxiquée.
(Ben moi, je tombe dans mon lit quand je suis intoxiquée !)

7. Un cafard vivra 9 jours sans sa tête avant de mourir de faim.
(Dégueulasse!)

8. Le mâle de la mante religieuse ne peut pas s'accoupler
pendant que sa tête est attachée à son corps. La femelle initie le sexe en
arrachant la tête du mâle.
(" Chéri, ce soir, c’est le soir… ! AAAAH... ")

9. Certains lions s'accouplent 50 fois par jour.
(Dans ma prochaine vie, je veux toujours être un cochon...
la qualité est mieux que la quantité!)

10. Les papillons goûtent avec leurs pieds.
(Yark! J'ai vraiment pas vraiment besoin de savoir ça.)

11. Les éléphants sont les seuls animaux qui ne peuvent pas sauter.
(OK, c'est une bonne chose ça… pour eux !)

12. L'urine de chat brille sous un " blacklight ". (Ah bon !)

13. L’œil d'une autruche est plus gros que son cerveau.
(Je connais des gens comme ça !)

14. L'étoile de mer n'a pas de cerveau .
(Je connais des gens comme ça, aussi !)

15. Les ours polaires sont gauchers.
(Comment est-ce qu'ils ont trouvé ça? Ils lui ont donné un crayon?)

16. Les humains et les dauphins sont les seules espèces animales à
avoir du sexe pour le plaisir.

(Et le cochon, lui ? C’est lui qui m’intéresse !)

La mer méditerranée... un ancien desert de sel ?

Publié à 12:00 par acoeuretacris
La mer méditerranée... un ancien desert de sel ?
La Méditerranée, la plus étendue des mers intérieures, occupe une longue dépression qui s’est formée entre l’Europe et l’Afrique il y a des dizaines de millions d’années.
Mais, il y a 6 millions d’années environ la Méditerranée s’est asséchée. A la place de cette vaste étendue d’eau est alors apparu un désert de sel, situé à quelque 3 000 m au-dessous de l’Atlantique.
Pendant les 300 000 années qui suivirent la Méditerranée s’inonda et s’assécha successivement.

69 fleuves se jettent dans la Méditerranée dont notamment le Nil, le Rhône, le Pô et l’Ebre. Bien que les fleuves y déversent un énorme volume d’eau douce, la Méditerranée perd par évaporation une quantité trois fois plus importante.
Ce qui explique sa très forte salinité.

Histoire géologique de la Méditerranée

Les Grecs, premiers géographes de la Méditerranée, la nomment « Mer intérieure » ou e par hemin Thalassa, soit « Notre mer », que reprennent les Romains avec Mare Nostrum.
Le terme « Méditerranée », soit « entouré de terres » ou « milieu des terres », naît au Ve siècle pour la différencier de l’Atlantique.

C’est un forage effectué dans les fonds méditerranéens par un navire-laboratoire américain, le Glomar Challenger, qui permit de mieux connaître l’histoire géologique de cette mer. En 1970, ce navire entreprit de sonder les sédiments tendres qui tapissent le plancher de la mer, à 1 800 m de profondeur.

Sous une couche sédimentaire de 180 m, les chercheurs découvrirent une chose tout à fait inhabituelle : un lit de gravier.

Ils effectuèrent de nouveaux forages qui permirent des découvertes plus extraordinaires encore : des roches appelées évaporites par les géologues et qui signalent l’emplacement de mers asséchées.

Ce qui avait donc été le cas de la Méditerranée.

Suite au dernier assèchement de la mer, une remontée du niveau de la mer permit aux eaux atlantiques d’y pénétrer à nouveau.
Aujourd’hui, la Méditerranée communique avec l’océan Atlantique à l’ouest, par le détroit de Gibraltar, un étroit goulet de 13 km de large et de 320 m de profondeur.

Elle est également reliée à la mer Rouge par le canal de Suez, au sud-est.

Il y a 6 millions d’années environ, le détroit de Gibraltar s’est refermé. La mer Méditerranée
s’est retrouvée coupée de l’océan.
Il a suffi d’environ un millier d’années pour l’assécher totalement et la transformer en un canyon gigantesque et torride : une sorte de Vallée de la Mort.

Il y a 100 ans, dans le midi de la France, on a découvert une gorge profonde, enfouie sous les sédiments.
Cette entaille façonnée dans le granit semble bien avoir été creusée par un ancien cours d’eau. Or, elle se trouvait à plusieurs dizaines de mètres au-dessous du niveau de la Méditerranée.

Il existe une autre gorge tout à fait semblable à l’autre bout de la Méditerranée, sous le lit du Nil. Elle avait d’ailleurs intrigué les savants soviétiques du barrage d’Assouan.
La seule explication possible est que ces gorges ont été creusées par des fleuves qui se jetaient autrefois dans la Méditerranée, à une époque où le niveau de la mer était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui.

Ainsi, tout d’abord la Méditerranée s’est transformée en désert avec, ça et là, des lacs d’eau salée.
Puis, au bout d’un million d’années, elle a retrouvé sa vocation primitive, car le « bouchon » a sauté dans le détroit de Gibraltar et les eaux de l’Atlantique se sont ruées dans la brèche. Ses eaux cascadèrent dans le bassin méditerranéen.
Ce fut la « chute » la plus extraordinaire que le monde ait jamais connue : comme si un robinet gigantesque avait été ouvert pour remplir une baignoire profonde de 3 000 m.

On estime que 40 000 km3 de liquide se ruèrent dans le goulet, formant un torrent gigantesque.
Mais, il fallut quand même plus de 100 ans pour remplir le bassin jusqu’au niveau que nous lui connaissons.
D’immenses territoires furent engloutis. Seuls émergèrent quelques sommets montagneux, formant des îles comme Malte ou la Sardaigne.

Zones sismiques

A la fin du Trias, le supercontinent appelé Pangée atteignit sa taille maximale, à l’occasion du rassemblement des 12 plaques tectoniques principales.
Le grand océan unique qui existait alors émit une langue sur son bord oriental, formant la mer nommée Téthys.

Au Jurassique, la Pangée a commencé à se disloquer. L’Afrique du Nord s’est écartée de l’Amérique du Nord, donnant la partie nord de l’océan Atlantique.

Au Crétacé, la Pangée se divisa en deux continents, la Laurasie au nord et le Gondwana au sud. Ces continents étaient eux-mêmes en train de se disloquer pour former les continents actuels.
Durant cette période, les mers n’ont cessé de monter continuellement, et ont atteint des niveaux records et jamais égalés.

La mer Méditerranée est en fait un vestige de la mer Thétys. A la rencontre de plusieurs plaques tectoniques, cette mer est une zone de forts séismes.
L’activité volcanique y est importante avec des volcans actifs comme l’Etna, le Vésuve ou le Stromboli.

Actuellement, les fonds marins continuent à évoluer du fait du contact entre la plaque africaine et la plaque eurasienne.
Plusieurs pays sont particulièrement concernés par les risques de tremblement de terre. Le premier est la Turquie qui se situe à la rencontre de cinq plaques tectoniques. Elle subit de fréquents séismes qui font de nombreuses victimes.

L’Anatolie a particulièrement été touchée en août 1999 avec un nombre de victimes estimé entre 17 000 et 45 000.
Le Portugal a connu un très important tremblement de terre en 1755.


C:untitled.gif




Géographie

Publié à 12:00 par acoeuretacris
Géographie
C:UsersmichèleDesktoparton2170.gif


La Seine ne coule pas à Paris !

C’est le scoop du siècle !!! Géographiquement parlant, ce n’est pas la Seine qui coule à Paris, c’est l’Yonne ! Jean-Joseph Julaud, auteur de « La Géographie française pour les Nuls », aux Editions First, explique cette vérité si longtemps dissimulée : lorsqu’il y a confluence de deux fleuves, la section qui réunit les deux cours d’eau porte le nom de celui dont le débit moyen est le plus important. Or, à l’endroit où la Seine et l’Yonne se croisent, à Montereau-Fault-Yonne, en Seine et Marne (77), c’est l’Yonne qui possède le débit moyen le plus conséquent. Conclusion : c’est l’Yonne qui se faufile nonchalamment sous les ponts de Paris ! Pourquoi avoir privilégié la Seine par rapport à l’Yonne ? A l’époque où la Seine s’appelait encore Sequana (et Paris, Lutèce), les druides lui accordaient des vertus particulières et la vénéraient. Il leur semblait donc logique d’en faire, ad vitam eternam, l’invitée d’honneur de celle qui allait, quelques siècles plus tard, devenir l’une des plus belles villes du monde...

La Manche est la mer la plus accueillante de France Froide et pas vraiment belle (ses eaux sont tantôt vertes, tantôt grises, mais rarement bleues et jamais cristallines), la Manche ne fait guère rêver....Pourtant, c’est la mer la plus comblée de France ! En elle, se déversent 24 fleuves (contre 11 pour la Méditerranée, 9 pour l’Atlantique et 2 pour la Mer du Nord) ! Parmi ses 24 fleuves tranquilles, figure la Veules, le plus petit fleuve de France, qui mesure 1,195 kilomètre seulement ! Un cours d’eau si petit n’est pas un fleuve, allez-vous rétorquer ? Souvenez-vous de vos cours à l’école primaire : un fleuve est un cours d’eau (quelle que soit sa taille) qui se jette dans la mer, tandis qu’une rivière est un cours d’eau qui se jette dans un fleuve...CQFD !

L’île Saint-Paul : la petite française Encore une oubliée des programmes scolaires ! Située dans le Sud de l’océan Indien, dans les terres australes françaises, l’île Saint-Paul est curieuse à plusieurs titres : 1. C’est l’une des plus petites îles françaises (elle s’étend sur 8 petits km2 seulement) ; 2. Jusqu’en 1999, ses « habitants » étaient assez peu hospitaliers...Et pour cause ! Quelque 100 000 rats se chargeaient du comité d’accueil des visiteurs : des expéditions scientifiques surtout, aucune présence humaine permanente n’est répertoriée à Saint-Paul. Débarqués avec les bateaux de pêche au xviiie ou au xixe siècle, ils ont gravement déstabilisé l’écosystème, jusqu’en 1999, date à laquelle l’île a été dératisée.

Bourvil ou Bourville ?

Bourville ! C’est à cette petite commune de moins de 400 habitants, située dans la Seine-Maritime (76), en Haute-Normandie, au Sud-Est de Saint-Valéry-en-Caux, que le comique Bourvil, alias André-Zacharie Raimbourg-Ménart, a emprunté son nom de scène. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il y est né ! Une idée toute bête, qui lui a manifestement porté chance !

Rennes, la plus petite ville du monde qui... ...possède son métro ! Inauguré le 15 mars 2002, c’est un VAL (véhicule automatique léger) qui parcourt 9,4 km et dessert 15 stations dont 13 souterraines.

« Napoléonville », c’était où déjà ?

Napoléon et son égocentrisme démesuré ! Pour un le « grand » homme, il fallait une ville à son effigie. Cette fois, il s’est montré modeste...Il a choisi Pontivy, dans le Morbihan (3 000 habitants à l’époque). Son but : créer à Napoléonville (alias Pontivy) une ville nouvelle et en faire le centre militaire et administratif de la Bretagne (au temps du blocus continental avec l’Angleterre). Le 9 novembre 1804, Pontivy est donc rebaptisée « Napoléonville ». Sous la Restauration, elle redeviendra Pontivy avant d’être renommée Bourbonville, puis de nouveau Napoléonville sous Napoléon III (jusqu’en 1871). Aujourd’hui, il existe encore une « Napoléonville ». Elle se trouve aux Etats-Unis, dans le golfe du Mexique, à 80 km au Sud de Bâton Rouge.

L’Essonne et la Seine-et-Marne, c’est Dallas !

« En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées », disait le fameux slogan, lancé par le gouvernement après le premier krach pétrolier en 1973. Les publicitaires de l’époque étaient bien mal renseignés ! Nous aussi, on a du pétrole ! A quelques dizaines de kilomètres de Paris seulement ! Dans l’Essonne, 4 puits de pétrole produisent 15% de la production française. Le département de Seine-et-Marne fournit quant à lui 25% du pétrole extrait de l’Hexagone. Au total, la France compte près de 450 puits de pétrole, répartis entre la région parisienne (55% de la production française) et la région Aquitaine (45%). Certes, la production française ne couvre que 2% de notre consommation, mais c’est toujours mieux que rien !

Le Var ne coule pas ...dans le Var !

Ne cherchez pas le Var (le fleuve) dans le Var (le département), il n’y est pas ! Un comble, pour ce département qui en porte le nom ! En fait, le Var coule dans le département voisin, les Alpes-Maritimes ! Lorsque le comté de Nice a été annexé par la France en 1860, le département du Var a été amputé de sa partie est : l’arrondissement de Grasse. Et cet arrondissement, hélas, contenait le Var !

D’Isigny à Disney, il n’y a qu’un pas...linguistique !

La petite ville d’Isigny-sur-Mer, dans le Calvados (Basse-Normandie) est bien connue pour ses fameux bonbons. Elle est aussi la commune originaire de la famille de Walt Disney. On connaît moins cette anecdote, car elle ne date pas d’hier ! Il faut remonter au xie siècle, le 14 octobre 1066 très précisément. Guillaume le Bâtard, fils de Robert, duc de Normandie et d’Arlette, fille d’un tanneur de Falaise, vainc à Hastings le roi d’Angleterre et prend sa place. Beaucoup de Normands qui ont combattu à ses côtés décident de demeurer sur cette terre conquise. Parmi eux, Hugues d’Isigny (d’Isigny-sur-Mer) et son fils Robert. Bientôt, leur nom est raboté par l’accent local et devient...Disney. Vous devinez la suite : l’émigration de la famille aux Etats-Unis au xixe siècle et finalement la naissance du petit Walter Elias (Walt pour les intimes !) le 5 décembre 1901...