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Animaux - articles divers - Le 7ème sens...

Publié à 11:38 par acoeuretacris Tags : divers animaux
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Le 7ème sens des animaux télépathes

Les manifestations de la télépathie chez les animaux sont très nombreuses. Elles ont été testées dans des conditions très rigoureuses par quelques scientifiques qui s’intéressent au sujet.
Rupert Sheldrake, un chercheur britannique, s’est spécialisé dans la parapsychologie des animaux. Il a regroupé dans un ouvrage tous les témoignages et les expériences qui démontrent sans ambiguïté que les animaux possèdent un 7ème sens.

N’kisi, le perroquet qui lit dans les pensées

N’kisi est un perroquet gris africain qui appartient à une artiste peintre de New York. A 4 ans, il maîtrisait déjà environ 700 mots.

Puis, sa propriétaire s’est rendue compte que son perroquet réagissait de manière spécifique à certaines de ses intentions ou pensées.


Par exemple, alors qu’elle est tranquillement assise et qu’elle pense manger ou aller prendre une douche, N’kisi se met à faire des commentaires du type « Tu veux casser la croûte ? » ou « Tu vas te doucher ».

Alors qu’elle prend le téléphone pour appeler un ami dénommé « Rob », elle se rend compte que son numéro est dans un carnet, le perroquet avant même que le numéro soit composé dit « Salut Rob ! ».

630 incidents de ce type ont été notés sur un carnet sur une période de 2 ans. Aimée Morgana s’est donc décidée à contacter Rupert Sheldrake.

Perroquet gris du Gabon. Image Singer photos

Une série d’expériences ont été menées. Isolée dans une pièce, Aimée doit ouvrir une à une des enveloppes contenant des images, correspondant à un vocabulaire maîtrisé par le perroquet.
L’animal et sa propriétaire sont filmés en continu. Cette dernière se concentre deux minutes sur l’image puis passe à la suivante.


Si l’image représente des fleurs, N’Kisi dit : « c’est une image de fleurs ». Une autre image qui montre deux femmes en bikini inspire le perroquet par « Regarde mon joli corps tout nu ».
Dans ces conditions, le chercheur a montré que le perroquet commentait chaque image dans des proportions nettement supérieures au simple hasard.

N’kisi maîtrise aujourd’hui plus de 950 mots. Mais, surtout, il use de notions aussi abstraites que le passé, le présent ou le futur.

Le 7ème sens des chiens et autres animaux de compagnie

On sait que certains chiens réagissent avant les crises d’épilepsie de leur maître, et peuvent ainsi l’en avertir.
Le même phénomène se produit chez des patients diabétiques avant une crise d’hypoglycémie.
Il existe de nombreux phénomènes encore inexpliqués dans le comportement des animaux. On ne parle pas du fameux 6ème sens qui est déjà reconnu.


Il est démontré que les animaux pressentent les catastrophes naturelles par exemple.
A cet égard, tout est loin d’être clair d’ailleurs. Quand il s’agit de séisme, la théorie officielle veut que les animaux soient sensibles aux vibrations terrestres ou aux modifications du champ électrique.
Mais, cette hypothèse ne tient pas toujours. En 1963, en Italie, les animaux se sont mis à avoir un comportement inhabituel. Ils étaient très nerveux et agités.


Le soir même, un glissement de terrain a détruit le barrage de Vajont, provoquant une vague qui a englouti la vallée et détruit une ville entière, faisant plus de 2 000 morts.
Parmi les expériences les plus étonnantes menées par R.Sheldrake, certaines portaient sur la capacité des chiens à anticiper le retour à la maison de leur maître.


Ces expériences ont fait l’objet d’un reportage du magazine « Envoyé spécial » diffusé il y a quelques années.
Le reportage montrait sur deux écrans, d’un côté le chien resté à la maison, de l’autre la maîtresse à l’extérieur.


On a pu voir le chien réagir dans la fraction de seconde à la décision prise par sa maîtresse de rentrer à la maison alors qu’elle faisait ses courses.


Le chien s’est mis à japper et à se poster à la fenêtre.

Photo montage Sciences et Avenir HS N°119

Ce test a été réalisé une trentaine de fois sur plusieurs mois. Le hasard ne peut en aucun cas expliquer le comportement du chien.
Il réagit spécifiquement chaque fois que sa maîtresse est sur le chemin du retour sans qu’aucun indice ne vienne l’aider. Bien évidemment, l’heure de retour était modifiée à chaque test.

Des capacités extrasensorielles ?

Ces comportements ne peuvent être niés mais comment les expliquer ?
L’hypothèse d’un sens très aiguisé n’est pas suffisante. Il semblerait qu’une communication télépathique puisse s’établir entre hommes et animaux.
Cela va à l’encontre des lois physiques connues. Pourtant, dans certains cas, il semblerait que la pensée puisse contraindre ces lois physiques.


Du moins, c’est l’avis d’un chercheur français qui souhaite conserver l’anonymat car, en France, ce type de recherche n’est pas « apprécié ».

Ce docteur ès science spécialiste en biologie poursuit malgré tout des recherches sur les échanges télépathiques entre animaux.
Certaines personnes sont douées d’un pouvoir extrasensoriel. Bien que la science ne reconnaisse pas officiellement cette capacité, il est indéniable que nous ne savons quasiment rien du fonctionnement du cerveau.

Si cette capacité ne demande qu’à être développée chez l’homme, il est très probable qu’elle soit également latente chez les animaux.


Comme pour l’être humain, certains animaux démontrent des capacités hors norme. Peut-être qu’un jour, l’ensemble de la communauté scientifique acceptera de remettre en cause les lois fondamentales de la physique et de la biologie.

Animaux - articles divers - migration...

Publié à 11:29 par acoeuretacris Tags : divers animaux
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Migration et sens des animaux


La vie animale est souvent rythmée par des migrations. Certains animaux risquent leur vie en franchissant d’énormes distances. Ce phénomène migratoire se répète aux mêmes périodes. Les mécanismes innés qui permettent aux animaux de se diriger demeurent encore bien mystérieux.

Si les sens humains sont limités, ceux des animaux sont nettement plus développés. Ils vivent dans un monde qui nous est étranger.

Il nous est difficile de comprendre le fonctionnement de sens que nous ne possédons pas. Pourtant, pour comprendre les mécanismes migratoires, il nous faudra également percer le mystère de ce « sixième sens » des animaux.

Migration et champ magnétique

On sait que les oiseaux qui voyagent de nuit se guident grâce à la Lune ou les étoiles. Mais, qu’arrive t-il quand le ciel est couvert ?
S’orientent-ils grâce au magnétisme terrestre ? En effet, la Terre est un aimant qui n’est pas très stable, ni très puissant. Les deux pôles magnétiques sont reliés par un champ magnétique dont la puissance varie d’une façon systématique.


Il est donc concevable que les animaux puissent s’en servir pour se guider.

Mais, il reste à comprendre comment. Ce champ magnétique est si faible que l’homme doit utiliser la boussole pour le détecter. Il semblerait que les animaux possèdent une sensibilité magnétique naturelle.

Au printemps, les grues cendrées (Grus grus) volent d'Afrique du Nord ou d'Espagne jusqu'au nord de l'Europe. Elles font toujours halte dans les mêmes sites . Image Lip Kee

Si on place des rouges-gorgesen cage peu avant l’époque de la migration, ils se perchent systématiquement dans la direction de leur destination saisonnière.

Pourtant, l’environnement est vide de toutes informations. Par contre, si on perturbe le champ magnétique autour d’eux, ils sont désorientés.

Très beau portrait d'un rouge-gorge. Image Keven Law

En 1976, on a découvert entre les yeux des pigeons voyageurs la présence d’un tissu spécial riche en parcelles de magnétite.


Cette pierre naturelle était utilisée par les premiers marins pour se diriger.

Ces parcelles permettent à l’oiseau de détecter les variations du champ magnétique. Mais, nous ne savons pas si ces « détecteurs » sont réellement utilisés pour les longs déplacements car nul système nerveux de liaison n’a été découvert.
Une chose est certaine : si on fixe des aimants sur le dos du pigeon, il s’égare.

La migration des baleines

Le magnétisme joue un rôle plus important chez les oiseaux que chez les mammifères. Cependant, certains mammifères marins comme la baleine semblent également s’orienter grâce au champ magnétique.

Baleine à bosse en plein saut.

Les baleines, comme certains oiseaux, accomplissent les plus longues migrations du règne animal.
Après ce périple de plusieurs milliers de kilomètres, elles s’accouplent ou donnent naissance à leurs petits.
La précision de la navigation des baleines lors de leurs migrations annuelles pose encore bien des questions.
Il semble déjà prouvé que ces mammifères sont capables, grâce à la sensibilité de leur peau, de ressentir la variation de température de l’eau.

Ainsi, elles peuvent identifier les différentes zones qu’elles traversent.

D’autre part, des particules de magnétite sont présentes dans la boîte crânienne de la baleine à bosse.
Elles pourraient faire office de boussole interne.
Aujourd’hui, de nombreux scientifiques pensent que les baleines, comme les oiseaux, sont capables de percevoir les forces magnétiques terrestres.

Les échouages des baleines et d’autres cétacés pourraient être dus en partie à des modifications ponctuelles du champ magnétique de la Terre.

La magnétite chez les abeilles

Les abeilles possèdent également de la magnétite. Elles ne s’en servent pas, comme les oiseaux, pour s’orienter dans l’espace mais dans le temps.

Une reine. Image Aussie Gall

La magnétite leur permet en effet de s’accorder aux variations quotidiennes du champ magnétique et de garder un rythme biologique malgré l’obscurité de la ruche et l’absence de tout repère visuel normal.

L’odyssée de Gaston

Les animaux possèdent incontestablement des sens qui leur permettent de s’orienter. L’odorat joue certainement un rôle très important chez les mammifères.

Cependant, il ne peut pas tout expliquer.

Des milliers de chiens et de chats disparaissent chaque année et on ne les retrouve jamais. Cependant, régulièrement un chat ou un chien rentre chez lui après avoir parcouru un véritable périple.
C’est le cas du berger allemand d’un certain Doug Simpson qui perdit Nick dans le désert de l’Arizona.

Quatre mois après, le chien se hissa péniblement dans sa voiture, garée à Selah, Etat de Washington, à plus de 1 500 kilomètres de là.

L’odyssée de Gaston reste également inexplicable. Ce chat de 16 mois, pour retrouver sa maîtresse, a parcouru en 1985 500 kilomètres.

Gaston et sa maîtresse

Gaston était tatoué et il n’y a donc aucune erreur d’identification de l’animal.
Certains comportements restent vraiment mystérieux. On ne peut que supputer que l’attachement affectif soit à la base de ces exploits.

Est ce du aux pouvoirs télépathiques que possèdent certains de nos compagnons ????

Huberta, l’hippopotame nomade

D’après les zoologistes, l’hippopotame est plutôt pantouflard et quitte rarement les fleuves de sa jeunesse.

Pourtant, en 1928, une dame hippopotame baptisée Huberta se joua des certitudes scientifiques.

Elle décida de sortir de son marigot du Zoulouland, en Afrique du Sud, et entreprit un voyage qui dura 3 ans.

Elle parcourut ainsi 1 500 kilomètres. Elle devint célèbre, se promenant dans les champs de canne à sucre, sur les routes et les voies ferrées. Elle batifola dans les vagues près des stations balnéaires, fit une entrée remarquée au Country Club de Durban et s’invita dans les jardins des particuliers.

Le mémorial d'Huberta représentait l'animal, son fantôme et l'itinéraire suivi. Il a été détruit lors du séisme de 1989 qui a secoué la Californie . Sonya Zitkow

Son odyssée se termina tragiquement à cause de chasseurs stupides qui l’abattirent alors qu’elle se baignait tranquillement en 1931.

Pourquoi cet hippopotame a-t-il quitté son clan et son environnement ? Nul ne le sait.
Les animaux ont ainsi des réactions qui nous échappent totalement.

L’odorat chez les animaux et l’homme

L’homme a tendance à mépriser son odorat au profit des informations visuelles. Pourtant, avec un minimum d’entraînement, un bon parfumeur est capable de différencier 10 000 odeurs.

Dans notre quotidien, nous utilisons notre odorat sans vraiment en prendre conscience. Par exemple, nous savons reconnaître les odeurs spécifiques de nos proches.
Une simple odeur a le pouvoir d’évoquer tout un monde de souvenirs oubliés.

Le mâle maki catta, un lémurien, se bat d'une curieuse façon. Quand un rival veut lui voler sa "belle", il redresse la queue qui est très odorante. Le plus gêné des deux abandonnent le combat
Cependant, notre odorat est loin d’être aussi développé que celui des animaux. Le chien, par exemple, a une surface olfactive 50 fois plus importante que la nôtre.

Les substances odorantes que les animaux utilisent pour communiquer sont appelées "phéromones".
Les animaux d’une même espèce sont très sensibles aux messages chimiques de leurs congénères.

Pour retrouver l’endroit exact où ils vont frayer, les saumons se guident sur l’odeur de ceux de leur famille qu’ils détectent dès l’entrée de l’estuaire.
Si on leur bouche les narines, ils sont incapables de retrouver leur chemin.

Saumon de l'Atlantique (Salmo salar). image Kevin Lawver

Les messages chimiques servent aux animaux à s’orienter mais font également partie de tout un code sexuel.
Urine et excréments sont autant de messages olfactifs.
L’homme aurait-il, lui aussi, conservé certaines de ces caractéristiques ? Une substance chimique dérivée du musc, présent dans l’urine des mâles, permet d’attirer les femelles chez de nombreuses espèces animales.

Or, on trouve un produit chimique semblable dans l’urine masculine. Les hommes émettraient-ils sans le savoir une substance chimique ?

Quand les femelles bombyx du mûrier sont prêtes à s'accoupler, elles émettent une substance
chimique qui attire les mâles. Image Ksionic

Tout cela peut faire sourire mais nous savons que les animaux ne possèdent pas le monopole des aphrodisiaques « biologiques ».


Il a été prouvé, notamment, que les poils pubiens et ceux des aisselles permettent une meilleure évaporation des odeurs de notre corps et donc de leurs mystérieux messages.
Nous savons également que ce que nous appelons « l’amour » ne serait en réalité qu’une alchimie complexe dans laquelle les odeurs jouent un rôle important.

Il nous reste encore beaucoup à apprendre sur les sens des animaux mais également les nôtres. Pourquoi les poulets ont-ils des pigments ultraviolets dans les yeux ?
Percer tous ces mystères nous permettra certainement de mieux comprendre notre environnement.

Les animaux domestiques - Animal Objet...

Publié à 13:19 par acoeuretacris Tags : animal objet animaux divers

 

 

Animal Objet : transport, guerre et combats

 


(comme l'a chanté F. Cabrel dans la Corrida....

"est-ce-que ce monde est sérieux?????")

j'en suis pas sure....

il faudrait parfois prendre exemple sur

nos amis les animaux....

La barbarie n'a jamais fait avancer le monde !

mais ça, c'est juste mon avis... (Mimi)

 


Au départ, la domestication de l’animal répondait à des besoins vitaux comme se nourrir ou s’habiller. Nos rapports avec le monde animal se sont peu à peu détériorés. Plus nous avons pris conscience de notre pouvoir de dompter notre environnement, plus nous avons rabaissé à l’état d’objet les autres espèces.
Dans un partenariat, les deux parties y trouvent un bénéfice. Malheureusement, le destin de l’animal partenaire a été dans la plupart des cas : la mort.
Transport, jeux du cirque, combats, guerres : l’homme a toujours utilisé l’animal plus souvent pour la pire que pour le meilleur.

Les animaux utilisés pour le transport

Depuis le Paléolithique, les chevaux sauvages ont été chassés pour la viande. Puis, le cheval a été domestiqué il y a 5 500 ans dans les plaines de l’Ukraine. Il a ensuite été attelé à des chars de combat au début du IIe millénaire avant notre ère.
C’est attelé qu’il a été introduit en Mésopotamie et dans tout le Moyen-Orient.

En 2009, des paléontologues ont retrouvé sur des campements de la culture Botal (IVe millénaire avant notre ère), au Kazakhstan, des prémolaires chevalines portant les traces du mors, ainsi que des traces de lait de jument sur des restes de poteries. Cela démontre que la domestication du cheval remonte bien à au moins 5 500 ans.

 

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Chevaux peints dans la grotte de Lascaux. (Reproduction de la peinture originale).

L’usage régulier du cheval monté date du Ier millénaire avant notre ère. Dès lors, les hommes ont pu conquérir de nouveaux territoires avec ce moyen de transport.

On ne sait pas pourquoi il s’est écoulé un millénaire entre l’avènement de l’attelage, vers – 2000, et la généralisation de la monte à califourchon, vers – 1000 ans.
Les grandes conquêtes se sont bien sûr effectuées à cru et sans étrier.

Chameaux en Asie, dromadaires en Afrique et lamas en Amérique du Sud, les différentes espèces de camélidés ont fait l’objet d’une domestication par l’homme.

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Tous les camélidés ont été domestiqués.

Rares sont aujourd’hui ceux qui vivent encore à l’état sauvage.
La domestication des camélidés s’étale entre - 4 000 et – 3 000 ans.
Les nombreux ossements de lamas qui ont été retrouvés au Pérou suggèrent une utilisation précoce de ces animaux comme bêtes de somme.
La plupart des réalisations Incas comme Machu Picchu ou Cuzco ont été construites à l’aide de milliers de lamas charriant d’énormes pierres jusqu’à 3 600 m d’altitude.

 

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Lama à Machu Picchu . Image Ivan Mlinaric

L’âne, d’origine africaine, a été domestiqué en Egypte vers – 5 000 ans. Il s’est ensuite répandu jusqu’en Chine.
L’âne sauvage de Somalie est l’ancêtre de l’âne domestique.

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Ane d'Afrique.

Avec les ânes d’Afrique et d’Asie ainsi que les zèbres, le cheval de Przewalski est le dernier équidé àl’état sauvage.

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Cheval de Przewalski. Image Jeff Kubina

Les animaux utilisés pour les combats

Les combats d’animaux sont presque aussi anciens que la domestication. Dans un passé très récent, des pays continuaient à pratiquer ce type de « divertissement » : combats de chameaux en Turquie, de taureaux en Iran ou de béliers en Afghanistan.

En France, à Paris, on organisait jusqu’au milieu du 19e siècle des combats de chiens contre des taureaux, des ours ou des sangliers sur l’actuelle place du Colonel Fabien (ancienne place des combats). Ces combats, bien qu’illégaux, ont perduré très longtemps après l’interdiction.

En Chine, on a élevé des grillons comme animaux de combat. Ils étaient enfermés dans des cages en or ou en ivoire. Ils étaient entraînés, nourris et valaient des fortunes. On a retrouvé de nombreux traités sur les grillons de combat qui expliquent en détail les soins à leur apporter pour gagner la victoire.

Dans un autre registre, les Romains élevaient des murènes qu’ils pouvaient orner de bijoux et qu’ils nourrissaient parfois d’esclaves.

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Murène.

Les coqs ont pendant longtemps été utilisés pour les combats. Des races particulièrement agressives ont été sélectionnées à cet usage, surtout en Angleterre, en Belgique, dans le Nord de la France et en Espagne. Les combats de coq existent d'ailleurs toujours en Asie, en Indonésie mais également à La Réunion (département français).

Les jeux du cirque au temps des Romains sont devenus célèbres grâce au cinéma. Cependant, ces versions romancées ne disent pas que lors de l’inauguration du Colisée, on a sacrifié plus de 9 000 animaux en une seule journée.
Ces combats dans les arènes sont la cause principale de l’extinction des éléphants et des lions d’Afrique du Nord et du Proche-Orient.
L’extermination de ces deux espèces, à la population déjà bien décimée, a été achevée entre le 18e et le 19e siècle.

En 61 avant notre ère, plus de 1 000 ours bruns furent capturés en Italie pour un gigantesque combat de cirque.
Mais, plus récemment, les ours furent victimes de la bêtise humaine. Aveuglés et enchaînés à un pieu, les ours devaient affronter une horde de chiens. Les spectateurs les aiguillonnaient avec des bâtons et des fouets. Ce « sport » barbare pour un public de crétins n’a prit fin qu’au 19e siècle en Angleterre.

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Ours brun d’Europe (Ursus arctos arctos). Image Poplinre

En 2004, un scandale a éclaté en Asie où l’on a découvert que des combats entre singes étaient clandestinement organisés. La bêtise humaine est intemporelle.

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Le regard dubitatif de ce chimpanzé en dit long sur l'image que nous lui renvoyons.

Enfin, la corrida avec mise à mort du taureau est toujours pratiquée en Espagne et en France. Quel plaisir de voir un animal agoniser sous les cris hystériques d’un public primaire. Certains appellent ça un sport alors que ce n’est que de la barbarie qui devrait être interdite dans un pays qui se dit civilisé.

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La corrida, un sport ? Cette boucherie ! image Dominique Sanchez

Toujours en Espagne, sachez que les courses de lévriers sont entachées d’actes ignobles. Les chiens qui ne peuvent plus servir au bout de quelques années sont battus, tués et même brûlés vifs. Une association française (SOS Lévriers) essaye de récupérer autant de lévriers qu’elle peut. Cette pratique barbare est également valable pour l'Irlande.

Les animaux utilisés pour la guerre

Les animaux ont tenu dans la guerre divers rôles : messagers, montures ou armes vivantes.

Le pigeon a été utilisé en Perse et en Egypte dès le début du Ier millénaire avant notre ère.

De nombreux conquérants dont Alexandre Le Grand ont utilisé l’éléphant comme monture de combat.

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Eléphant d'Asie domestiqué.

Mais, il faut savoir qu’un éléphant n’est pas contrôlable quand il est pris de panique. Les cornacs avaient d’ailleurs appris à les sacrifier au moyen d’une lame enfoncée en un endroit précis de la tête.
Les ennemis connaissaient bien sûr cette faiblesse et lançaient sur les éléphants affolés des javelots enduits de poix enflammée.
Pour venir à bout des éléphants qui fuyaient en cassant tout sur leur passage, on n’hésitait pas à leur couper les jarrets à la hache.

Pendant la Première guerre mondiale, environ 9 millions de chevaux sont morts pendant les combats.

Pendant la Seconde guerre mondiale, des dauphins dressés devaient mettre des mines sur les navires ennemis. De leur côté, les Russes avaient harnaché des chiens de mines qu'ils lançaient sur les chars allemands.

En Asie, les macaques ont été utilisés comme éclaireurs suicides lors de la guerre opposant l’Inde au Pakistan en 1971.