Astrologie -
Taureau du 21 avril au 20 mai
Les Symboles et mythes du Taureau
Le symbole du signe du Taureau fut aussi utilisé parfois pour marquer l’exercice du pouvoir dans un royaume ou dans un empire. En effet, les cornes, dont la forme rappelle un croissant de lune posé à l’horizontal, figurent aussi la couronne d’un roi ou d’un empereur.
Malgré le tempérament calme et paisible, et l’absence d’ambition qui sont des caractéristiques fondamentales de ce signe, les symboles de la royauté ou d’un pouvoir temporel ne lui sont pas antinomiques. Ils révèlent la stabilité, la continuité, la persistance et, d’une certaine manière, la pérennité d’un état de fait, le roi, dans les sociétés primitives et les civilisations antiques, ayant toujours eu une nature plus ou moins immortelle, qui le rapprochait en cela des dieux. Par ailleurs, c’est aussi ce symbole qui fut employé pour désigner le Aleph, la première lettre de l’alphabet hébraïque, ancêtre du a minuscule de notre alphabet. En effet, en s’inclinant de 45 degrés vers la droite, le symbole du signe du Taureau et du Aleph est devenu la lettre a minuscule.
On objectera que, pourtant, le signe du Taureau n’est pas le premier signe du zodiaque. Certes, mais c’est le premier signe de Terre et le premier signe fixe du zodiaque, c'est-à-dire fixé au cœur d'une saison. Le mythe de Dionysos, appelé aussi Bacchus, se rattache à plus d’un titre au signe du Taureau. C’est Dionysos qui naquit de la cuisse de Zeus - Jupiter où il l’avait cousu, après l’avoir arraché du sein de Sémélé, sa mère, qui tomba foudroyée à la vue des éclairs qui environnaient son amant.
Sémélé
L’expression « être tombé de la cuisse de Jupiter », si elle a un caractère ironique et légèrement péjoratif aujourd’hui, puisqu’elle fait allusion à une certaine naïveté (trait de caractère qui s’accorde d’ailleurs très bien au signe du Taureau) ou à une forme de vanité, n’en recèle pas moins un privilège, celui d’être né coiffé, comme l’est le Taureau avec sa couronne de cornes. Dionysos, dieu du vin, de l’inspiration, des génies de la terre et de la fécondité, fut souvent représenté avec une tête de Taureau, trônant sur un char orné de pampres de vignes, de lierres et de figuiers, entouré par les Bacchantes et les Satyres.
À Athènes, des groupes de jeunes filles et d’hommes travestis en Bacchantes et Satyres, célébraient Dionysos. À Rome, en 185 avant Jésus-Christ, le Sénat romain fut contraint d’interdire les fameuses Bacchanales ou Mystères de Dionysos, cérémonies au cours desquelles les femmes et les hommes s’adonnaient à l’orgie et à l’ivresse, le plus souvent au printemps.
Les décans
Le Taureau du premier décan, dit décan de Bon sens, dont le maître est Mercure
du 21 avril au 30 avril
Le premier taureau du signe apparaît couché, la moitié du corps et l’arrière-train dissimulés derrière un buisson, l’autre moitié du corps en émergeant, la tête orientée vers la droite, autrement dit vers le signe du Bélier qui précède le signe du Taureau dans le zodiaque.
Toutefois, sa tête est aussi légèrement penchée vers la droite, semblant entamer un mouvement, tandis que ses yeux sont toujours dirigés vers la droite, vers l’avant pour l’animal, dans le sens inverse du mouvement des astres à l’intérieur du zodiaque.
La patte gauche légèrement pliée en avant, le sabot posé à terre, ce taureau s’apprête à se redresser, tandis que sa patte droite est repliée sur le côté. Si sa stature ne laisse planer aucun doute sur sa force et sa puissance, tel qu’il figure dans cette image, celles-ci semblent passives, contenues. La paix, le calme, la tranquillité se dégagent de son attitude.
Ses cornes très espacées, orientées sur chaque côté de sa tête, ne laissent présager aucune agressivité. Il s’agit d’un animal paisible qui, à l’instar du natif du premier décan de ce signe, aspire à la quiétude, à la sécurité, dégageant une force paisible, ne quittant sa position de repos que pour satisfaire ses désirs ou s’assurer son minimum vital, ne faisant jamais plus d’effort qu’il n’est nécessaire. Bien qu’entamant un mouvement de la tête, son regard reste fixe.
Cette attitude fait allusion au fait que le natif du Taureau du premier décan, réputé plein de bon sens, n’en est pas moins enclin à nourrir des idées fixes.
Le Taureau du deuxième décan, dit décan de Fertilité, dont le maître est la Lune
du 1er mai au 11 mai
Le deuxième taureau correspondant au deuxième décan du signe du même nom, apparaît debout, dans une attitude assez fière, tout en puissance, la tête légèrement levée vers le ciel, coiffée de deux cornes qui, ensemble, forment un superbe croissant de Lune renversé. Il marche en plein jour, de droite à gauche, suivant la course des astres dans le zodiaque, dans une prairie verdoyante, la patte avant droite repliée, d’un pas sûr apparemment, la queue dirigée vers le ciel.
Ce taureau semble pleinement intégré dans son milieu. Il fait corps avec le paysage qui l’entoure. Il est dans son élément. Il sait où il va, ce qu’il veut, ce qu’il fait. Toutefois, malgré la puissance qui se dégage de lui, son attitude suggère une certaine légèreté. Cette dernière figure un état de réceptivité, son osmose avec son milieu naturel, son environnement, le fait qu’il s’abandonne aux pulsions instinctives qui règnent en cette période de l’année consacrée à la procréation.
Ici, les symboles conjugués de la Lune et de la terre verdoyante de caractère féminin, et du taureau solidement implanté dans ce paysage dont le principe est masculin, représentent à eux trois la fertilité. Au moment où, dans le zodiaque, le Soleil traverse ce décan, on assiste à la rencontre des polarités psychiques et sexuelles du féminin et du masculin qui s’apprêtent à s’unir.
Ce taureau n’est pas sans rappeler Apis, le grand dispensateur de vie de la mythologie égyptienne, en qui Menès, le premier pharaon historique, vit l’unificateur de la Basse et de la Haute - Égypte vers 3200 avant Jésus-Christ, environ.
Le Taureau du troisième décan, dit décan de Réalisme, dont le maître est Saturne
du 12 au 20 mai
Le troisième animal se présente dans une attitude pour le moins surprenante. Elle correspond pourtant bien aux caractéristiques se rattachant au troisième décan de ce signe. Il s’agit d’un taureau dont le corps semble moins robuste, moins tout en muscle et en puissance que le taureau figurant dans le décan précédent, donnant plutôt une impression de lourdeur, de masse, de force écrasante, de pesanteur.
Il se tient debout sur ses pattes arrière, tandis que ses pattes avant sont repliées sous lui. Il se trouve ainsi à moitié couché, l’avant de son corps pesant de tout son poids sur la terre. Autour de lui, le paysage semble moins luxuriant que dans le décor entourant le taureau du deuxième décan, comme pour attirer l’attention sur lui, exclusivement.
Sur sa tête dont les yeux fixent le sol, les pointes de ces deux cornes très rapprochées s’orientent nettement vers le ciel. La masse imposante de son corps, sa posture qui le présente comme affalé sur la terre, ses pattes arrière dressées et solidement posées sur le sol, révélant la puissance de ses reins, constituent autant d’éléments en rapports avec la pesanteur et l’intensité de Saturne.
En effet, le maître de ce troisième décan, confère au natif de ce décan une réputation de réalisme, de sens du concret, de puissance de réalisation, de certitudes, de convictions inébranlables.
Taureau du 21 avril au 20 mai
Présentation du taureau
Le Taureau est le deuxième signe du zodiaque. C’est un signe féminin, dit fixe, c'est-à-dire le deuxième signe d'une saison, en l'occurrence, ici, celui du printemps, coïncidant avec la période annuelle et naturelle de la reproduction. Le Soleil fait son entrée dans ce signe le 20 ou le 21 avril. Il y séjourne jusqu’au 20 ou 21 mai, selon les années.
Sa saison est le printemps. C’est la période du développement des branches et des feuilles, de l’apparition des fleurs, des fruits verts et des oisillons dans les nids.
Son élément est la Terre. Il s’agit de la terre féconde, nourricière, avec laquelle tous les autres éléments, l'air, l'eau et le feu, sont en communion. En cette période de l’année en effet, des éléments parfois opposés ou incompatibles s’attirent et fusionnent. Union, communion, et copulation (du latin copulatio, assemblage, qui a donné copula, lien, union, d’où dérive le mot français couple) sont les mots clés de votre signe natal.
Son maître est Vénus, l’Aphrodite grecque, la déesse de l’amour.
Sa couleur est le vert tendre, celle du manteau d’herbage et des jeunes pousses qui recouvrent la terre, en cette saison.
Ses pierres sont l’albâtre, le corail et l’agate.
Albâtre
Corail
Agate
Son signe opposé et complémentaire est le Scorpion.
Son métal est le bronze. On lui attribue également les propriétés du laiton.
Ses correspondances anatomiques sont la bouche, la gorge, le cou, la nuque et les organes du goût.
Les pays en analogie avec le signe du Taureau sont la Grèce, l’île de Chypre, l’Irlande, la Perse et la Russie. Les villes du monde qui lui correspondent sont Dublin, Leipzig, Mantoue, Nantes, Palerme et Parme. Les régions du monde qu’il gouverne sont le Caucase et la Georgie. Dans la nature, il correspond à la période de l’année durant laquelle la terre est grasse, humide, productive. L’herbe et les plantes sont entrées dans une phase d’épanouissement.
Les mots clés du Taureau sont union, communion avec la nature, paix, force tranquille, productivité, sécurité, bon sens, bien-être, sensualité saine, patience, obstination, fidélité. Le Taureau est un bâtisseur, un réalisateur, un producteur, un travailleur courageux, réaliste et obstiné.
Les grandes caractéristiques du Taureau
Vous êtes pourvu d'un tempérament calme, stable, paisible, mais possessif et jaloux. Votre manque de curiosité, d’enthousiasme et d’intérêt pour l’inconnu, résulte de votre besoin vital et viscéral de vivre en toute sécurité. Vous avez tendance à vous méfier de tout ce qui est contre-nature, surnaturel et malsain.
Vous manifestez un goût prononcé pour la vie concrète et matérielle. Vous êtes un être réaliste, primaire et constructif, dont la volonté patiente, et obstinée n'agit qu'en vue d’acquérir tout ce qui est nécessaire à son bien-être et son confort.
Votre caractère est posé, sensuel, très sentimental, parfois égoïste, mais toujours altruiste, quand il s’agit de vous préoccuper des êtres qui vous sont chers, pour lesquels vous vous dévouez volontiers, mais sans jamais exclure ou sacrifier vos propres plaisirs et satisfactions.
Vous aspirez à la normalité, à la simplicité, et au conformisme, qui, chez vous, devient parfois sectaire ou protectionniste. Vous êtes têtu, mais votre esprit pratique est rationnel et méthodique. Votre rythme est lent et, le plus souvent, il y a bien peu de changements ou d’évolution de vos convictions au cours de votre vie.
Psychologiquement, le signe du Taureau correspond à la prise de possession de son territoire et de son milieu, dont on tire alors avantage grâce aux efforts accomplis. De fait, vous avez peu d’ambition, mais vous ressentez un vif besoin d’avoir, de posséder, de jouir de la vie matérielle. Votre attachement aux biens et aux plaisirs de ce monde peuvent vous rendre très acharné dans la poursuite de la satisfaction de vos désirs.
L’amour, chez vous, c’est la manifestation d’un cœur qui s’emballe, et l’expression d’une pulsion sensuelle irrépressible qui se matérialisent par une union établie dans la plus saine normalité, et dans un souci de durabilité.
Bélier du 21 mars au 21 avril
Les symboles et mythes du Bélier
Le signe du Bélier est en analogie avec le feu originel et primordial de la vie, à l'origine de la Création du monde dans toutes les Cosmogonies. Les cornes du bélier, en forme de spirales symbolisent l'élan vers la vie, l'éternel recommencement ou la renaissance perpétuelle de la vie, de la lumière, correspondant au début du printemps dans le cycle des saisons.
A cet égard, le dieu égyptien Amon, dont un temple fut érigé à Karnac, et qui était aussi le dieu de Thèbes, figurait une tête et des cornes de bélier. Les prêtres et scribes égyptiens lui attribuaient le pouvoir de porter à la lumière les causes cachées des forces secrètes de la vie. Il avait une fonction oraculaire. L'Ammon grec, que vénérait Alexandre le Grand, et qu'il consultait régulièrement dans le sanctuaire de l'Oasis, près d'Athènes, dérivait du dieu Amon de l'Égypte ancienne.
Les Grecs lui attribuaient des vertus assimilées à celles de Zeus - Jupiter. D'où l'analogie faite parfois entre le tonnerre, la foudre, l'orage, et le signe du Bélier, que l'on retrouve encore dans le mythe de Thor, le dieux de l'orage germanique, lui aussi en analogie avec le signe du Bélier. Dans la Bible, le bélier est sacrifié par Abraham, en lieu et place de son fils, Isaac. Jésus, l'agneau du sacrifice, réactualise ce mythe, dans l'histoire chrétienne. Aries, le nom latin du signe du Bélier, désignait aussi une machine de guerre à tête de bélier, dont les romains usaient pour enfoncer les portes des forteresses de leurs ennemis. C'était encore, bien sûr, le nom du mâle de la brebis. À Rome, on offrait un bélier aux parents d'un mort, en cas d'homicide par imprudence. Belinus ou Beli, le dieu suprême de la lumière chez les Celtes, dérive peut-être de Bel, le dieu babylonien de la terre, lui-même issu de la déesse sumérienne Belili, présidant au culte de la naissance et de la vie. Le latin médiéval Belinus a donné l'ancien français Belin, qui signifiait mouton.
Au XVIe siècle, Beliner signifiait s'accoupler au sens figuré, pour les humains, figurant ainsi l'accouplement du bélier et de la brebis. Le néerlandais Belhamel (de bel : cloche, et hamel : mouton) désignait le bélier chef du troupeau, reconnaissable entre tous parce qu'il portait une cloche autour du cou. La célèbre légende mythique grecque de la Toison d'Or s'apparente, elle aussi, au signe du Bélier.
Jason et la toison d'or
En voici un résumé : Pour obtenir la couronne du royaume de Pélias, fils de Poséidon - Neptune, Jason défia le roi qui lui promit son royaume en héritage, à condition qu'il trouve la Toison d'Or, superbe pelage d'un bélier sacré, afin de mettre un terme à la malédiction pesant sur son peuple. Après de longues épreuves, Jason découvrit la Toison d'Or, puis il épousa Médée, la prêtresse d'Hécate, la déesse magicienne et nourricière de la jeunesse. S'inspirant de ce mythe, la Tradition astrologique veut que l'on prédise souvent une vie mouvementée et pleine de luttes, au natif du signe du Bélier.
Les décans
Chacun des 3 décans d’un signe du zodiaque est figuré par une image symbolique distincte. Voici les 3 symboles vivants du Bélier.
Le Bélier du premier décan, dit décan d'Ardeur, dont le maître est Pluton
du 21 mars au 31 mars
Le premier bélier figurant le début de ce signe et son premier décan, apparaît sous l’aspect d’un animal debout. Il semble marcher paisiblement, la tête et les yeux tournés derrière lui, peut-être pour surveiller ce qui s’y passe. Son attitude a quelque chose d’humain.
Elle suggère une personne qui regarde en arrière, non parce qu’elle s’inquiète d’être suivie ou poursuivie, mais parce qu’elle se trouve en proie à la nostalgie du passé. Le signe du Bélier, commençant le jour de l’équinoxe de printemps qui annonce la suprématie du jour sur la nuit, de la lumière sur l’obscurité, est fondamentalement tourné vers l’avenir. Il se projette en avant, avec fougue et impatience.
Néanmoins, le premier animal figurant le premier décan de ce signe marche d’un pas lent, la tête tournée en arrière, le regard semblant scruter ce qui se passe derrière lui, non devant lui. À Babylone, le premier mois de l’année suivant l’équinoxe de printemps était le mois du sacrifice. À cette occasion, les prêtres faisaient l’offrande aux dieux d’un agneau.
Tout laisse à croire que notre premier bélier doit être sacrifié, ou plus exactement, qu’il doit sacrifier son passé, les eaux primordiales de l’hiver d’où il vient (les trois signes du zodiaque qui précèdent le Bélier sont en effet les trois signes d’hiver : Capricorne, Verseau, Poissons, dont l’Élément est l’Eau).
S’il veut pouvoir se tourner vers l’avenir où tout le pousse, exploiter à bon escient ce feu originel qui couve en lui et qui, sinon, risque de le consumer de l’intérieur, de le réduire en cendre, il doit se détacher du passé. Le natif du premier décan du Bélier est certes plein d’ardeur.
Mais son feu est intérieur ou intériorisé. Il va de l’avant, mais un peu en aveugle, ne pouvant s’empêcher de se référer à son passé, de s’interroger, de réfléchir, de méditer sur ses origines, de s’en inspirer pour bâtir ou créer quelque chose de neuf. Sa vision du futur est encore enracinée dans la terre de son passé.
Le Bélier du deuxième décan, dit décan de Charisme, dont le maître est le Soleil
du 1er avril au 11 avril
Le deuxième bélier figurant à cet emplacement est généralement celui qui représente l’ensemble de ce premier signe du zodiaque. Il s’agit d’un animal debout, de profil, marchant d’un pas sûr de la droite vers la gauche, avançant dans le sens des signes du zodiaque, à l’inverse des aiguilles d’une montre. Le sabot de sa patte gauche et son mufle dirigé vers le sol semblent former un axe allant de la terre au ciel.
L’œil fixé lui aussi vers le sol, il ne regarde pas devant lui. Il donne l’impression d’avancer en aveugle, ou plus exactement de ne pas éprouver le besoin de regarder ni de savoir où il se dirige. Son port de tête suggère une telle détermination, une telle force, une telle rigidité que tout laisse à supposer qu’il ne lui est pas utile de lever la tête ni les yeux pour avancer.
Par ailleurs, à ses côtés et légèrement décalé par rapport à lui, apparaît, comme l’ombre de lui-même, l’un de ses comparses, ou l’une de ses compagnes. Il s’agit sans doute d’un mouton mâle ou du chef d’un troupeau. Ce mouton de l’espèce mérinos, figurant l’image symbolique du deuxième décan du signe du Bélier, est originaire d’Iran et du nord de l’Inde.
Importé en Europe, il devint naturellement le chef des troupeaux de moutons européens. Ce rôle de chef et, par analogie, de leader, de pionnier, de héros, convient au natif du deuxième décan de ce signe, nommé décan de Charisme, parce qu’il possède un charme et un rayonnement naturels qui magnétisent et incitent à le suivre, à marcher dans son sillage.
Le Bélier du troisième décan, dit décan de Passions, dont le maître est Vénus
du 12 au 20 avril
Le troisième bélier apparaît sous l’aspect d’un animal en proie à un mouvement puissant, prenant son élan sur ses deux pattes arrière tendues sur le sol, tandis que ses deux pattes de devant, détachées de la terre ferme, se dirigent puissamment en avant.
Sa force, son énergie, l’impulsion et le mouvement qui l’animent ne proviennent plus de sa tête, mais de son arrière-train, de ses reins. Il semble vouloir surmonter un obstacle ou atteindre un but, l’un et l’autre invisibles, que lui seul voit et connaît. Cet animal symbolique figure le natif du Bélier en proie à ses pulsions instinctives, irrépressibles, à ses sentiments aveugles qui le poussent à projeter immédiatement et impérativement tout son être vers le futur.
Il s’agit bien sûr du natif du troisième décan, dit décan de Passion, un être fougueux, agissant par à-coups, en proie à de brusques flambées instinctives, s’investissant corps et âme dans tout ce qu’il entreprend, dans ses actes, dans sa vie.
Bélier du 21 mars au 21 avril
Présentation du Bélier
Le Bélier est le premier signe du zodiaque. C’est un signe masculin, cardinal, c'est-à-dire le premier d'une saison, ici, en l'occurrence, le printemps, qui commence le jour de l’équinoxe de printemps, à l’instant précis où le Soleil entre dans ce signe, et qui se prolonge durant toute la période au cours de laquelle il le traverse, soit du 20 ou 21 mars au 19 ou 20 avril, selon les années.
Sa saison est le début du printemps.
Son élément est le Feu. Il s’agit du feu originel, primordial, du feu de la braise incandescente, du feu de l’esprit, du feu qui embrase instantanément.
Son maître est Mars, qui est l’astre qui le gouverne.
Son maître est Mars, qui est l’astre qui le gouverne.
Sa couleur est le rouge, mais on lui attribue aussi toutes les couleurs de la braise, des étincelles et de l’aube.
Ses pierres sont l’améthyste et le diamant.
Ses correspondances anatomiques sont la tête, les yeux, le visage, la mâchoire.
Son signe opposé et complémentaire est La Balance.
Les pays en analogie avec le signe du Bélier sont l’Allemagne, l’Angleterre, le Japon, la Palestine, la Pologne et la Syrie. Les villes du monde qui lui correspondent, sont Birmingham, Cracovie, Florence, Marseille, Naples, Padoue et Saragosse. La région de France qu’il gouverne est la Bourgogne. Dans la nature, votre signe correspond à la période de l’apparition et de l’éclosion des bourgeons, de la montée irrépressible de la sève, durant laquelle les jours rallongent et le soleil réchauffe la terre.
Ses mots clés sont : élan vers la vie, projection vers le futur, puissance énergétique, pulsion vitale, apparition soudaine dans le monde visible, naissance, commencement, initiative, audace. D'un point de vue mythique et symbolique, le natif du Bélier est un guerrier, un héros, un pionnier, un guide, un chef, un visionnaire.
Les caractéristiques du Bélier
Vous êtes pourvu d'un tempérament actif, instinctif, agressif, énergique, colérique, d'un enthousiasme qui ne s'encombre pas de précautions. Le plus souvent, vous êtes peu soucieux des risques encourus ou des obstacles pouvant se dresser sur votre route. Vous avez la volonté d'aboutir et de satisfaire vos désirs immédiatement et sans délai.
Votre caractère est bilieux, émotif, anxieux et extraverti. Dans les faits, cela se traduit par votre besoin constant d'action, votre impatience, que vous compensez toutefois par une attitude moraliste face à la vie, parfois exclusive, intransigeante ou sectaire, selon le cas.
Psychologiquement, le signe du Bélier correspond au passage à l'acte. De ce fait, vous êtes sujet aux emballements, aveuglements, manques de perspicacité, précipitations, qui sont à l'origine des crises de découragement dont vous êtes victime parfois, par à-coups, mais que vous surmontez toujours énergiquement, poussé par une recherche perpétuelle de l'affirmation de soi. En effet, le natif du Bélier a besoin d'une lutte, d'un combat, d'un but à atteindre, d'une cible, et d'extérioriser ses énergies. Sinon, ces dernières le consument sur place, en profondeur.
L'amour Bélier, c'est l'amour coup de foudre, primaire, instinctif et absolu, qui a sans cesse besoin de réactiver sa passion enflammée en sublimant l'objet de ses désirs aveugles, et n'ayant de cesse de satisfaire son désir irrépressible.