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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
5848 articles


beaux textes

Bonjour à tous...

Publié à 09:03 par acoeuretacris
Bonjour à tous...

 

Etre soi meme

 

Des gens uniques, de par le monde,

Il en nait à chaque seconde.

Chacun de nous porte en soi

Une chose que les autres n'ont pas.

Les défauts et les qualités

Font un cocktail à mélanger

pour obtenir ce petit gout

Celui qui n'appartient qu'à nous.

 

Les etres humains sont si divers

Qu'il y aura toujours sur la terre

Quelqu'un qui trouvera en nous

Ce qui lui manque par dessus tout

 

Certains recherchent leurs contraires,

D'autres c'est leurs semblables qu'ils préfèrent

Mais l'important c'est d'arriver

A s'accepter tel que l'on est.

 

Et chercher à s'améliorer

n'est pas forcément tout changer

Quand on commence à s'apprécier,

L'entourage l'a vite remarqué

Il essaie de savoir pourquoi

On est tellement sur de soi.

 

Et tous ces gens qu'on admirait,

Finissent par nous envier,

Car eux aussi ils cherchent ailleurs,

Ceux qu'ils possèdent à l'intérieur.

 

(auteur inconnu)

 

 

 

Bonjour à tous...

Publié à 08:22 par acoeuretacris

 

Je vous souhaite une belle et douce journée....

Bon Dimanche à tous....

 

Le petit chemin

 


C'est un petit chemin tout triste,
il longe une falaise et personne ne l'emprunte.

 

Les gens ont peur de tomber
et préfèrent les routes plus fréquentées.

 

Pour le consoler de sa tristesse,
la mer lui raconte son histoire d'amour avec le ciel.

Elle lui dit la magie des rencontres merveilleuses.

 

Le petit chemin se dit qu'il faut garder l'espoir et sourire.

 

Qui sait, peut-être qu'un passant posera son regard sur lui et s'y engagera?

 

Il est si beau ce petit chemin!

 

Il suffirait d'y poser juste un pied pour être envahi par sa luminosité,

 

son odeur, ses couleurs, ses fleurs, ses papillons.

 

La mer qui n'arrête pas de chanter pour le ciel charme les oreilles.

 

Et le ciel quant à lui revêt ses plus beaux nuages, son plus bel arc-en-ciel.

 

Le petit chemin ravirait le cœur, l'âme, les sens de ceux qui l'emprunteraient.

 

(Fabi)

 

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Bonjour, bon début de week end....

Publié à 08:17 par acoeuretacris
Bonjour, bon début de week end....

L'enfer et le paradis

 

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit :
- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer.
  

Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l'une des portes et lui permit de regarder à l'intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux. Le saint homme saliva d'envie. Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l'air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche. Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.

 

Dieu dit :
- Tu viens de voir l'enfer.

 

Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l'ouvrit. La scène était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :


- Je ne comprends pas !
- C'est simple, répondit Dieu. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.

 

(auteur inconnu)

 

je vous souhaite une belle journée...

bon début de week end à tous...

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à demain....

Publié à 18:49 par acoeuretacris
à demain....

 

Ce jardin là....

Il était une fois un grand jardin, le grand jardin de ma vie.  Il avait jailli, un jour d’hiver, au détour d’une rencontre.
Le papa jardin et la maman jardin avaient fait ce qu’ils croyaient le mieux à faire pour ce petit jardin inattendu.  Ils lui donnèrent de l’engrais, lui apportèrent leur présence, lui proposèrent leurs attentes et leurs demandes.  Ils surveillaient jalousement les pousses.  Si d’aventure quelque herbe folle poussait là, elle était aussitôt arrachée.

Il fallait que tout pousse droit. Sinon, que diraient « les autres » ?

Peu de mots étaient échangés. Pour ces parents là, il n’était pas nécessaire de parler, d’exprimer.  Ils avaient la croyance que tout se vit en silence, à l’intérieur, à l’abri de l’extérieur.

Et le petit jardin avait grandi, comme cela, sans poser de questions, en jardin obéissant, sans repères, sans mots pour se dire, sans être entendu.

Plus tard, devenu grand, le jardin rencontra un jardinier extraordinaire qui avait dans son sac de fabuleux outils. Ces outils s’appelaient :
- oser se dire,
- oser dire non,
- oser recevoir,
- oser demander,
- se relier à soi,
- se relier aux autres,
- se relier à son histoire,
- utiliser les symbolisations,
- ne pas vouloir agir sur l’autre,
- agir à son bout de la relation,
- et d’autres encore…

Enfin le jardin sentit la vie venir en lui, belle, possible.

Dans sa terre, il retrouva ses demandes jamais dites, ses désirs jamais dits, ses besoins. Il entendit, derrière les souffrances, les blessures encore ouvertes. C’était tout cela qui faisait mal, qui empêchait les racines d’aller plus loin, vers l’eau, vers la vie.

Les choses changèrent quand le jardin s’autorisa enfin à être « l’auteur » de sa vie… Des fontaines jaillirent et arrosèrent la terre. Cette terre pouvait enfin laisser venir en elle un autre regard, d’autres possibles…

Avec, au plus profond du cœur de ce jardin, une infinie tendresse, claire comme l’eau de la fontaine au printemps, lumineuse comme le soleil d’été, chaude comme l’amour offert une nuit d’hiver, légère comme un vent d’automne quand le soir tombe, une douce tendresse pour le jardinier de la vie.

 

(auteur inconnu)

 

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bonne et douce nuit à tous...

 

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Bonjour à tous...

Publié à 08:34 par acoeuretacris
Bonjour à tous...
Le porteur d'eau     
 

Auteur inconnu
  

En Chine, un porteur d'eau possédait deux grosses cruches, chacune d'elle pendante aux extrémités d'une solide perche qu'il portait sur ses épaules.
L'une des cruches était fêlée, tandis que l'autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d'eau.
 
À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le Porteur livrait seulement une cruche et demi d'eau à sa maison.
 
Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu'elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu'elle était supposée produire.
 
Après ces 2 années de ce qu'elle percevait comme étant une faillite totale de sa part, un jour, près du ruisseau, elle s'adressa au Porteur d'eau, " J'ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l'eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure. "
 
Le Porteur s'adressa à la cruche, " As-tu remarqué qu'il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l'autre cruche ?
C'est que j'ai toujours été conscient de ta fêlure, et j'ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées.

Durant ces deux années j'ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n'avais pas été comme tu l'es, nous n'aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison "

La morale :

Chacun de nous avons nos imperfections.
Nous sommes tous des cruches fêlées.
Mais ce sont les failles et les fêlures que chacun de nous avons qui rend notre vie commune plus intéressante et gratifiante.
Nous devons accepter chaque personne pour ce qu'elle est, et percevoir ce qu'il y a de bon en elle.   
 
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Bonjour à tous...

Publié à 08:34 par acoeuretacris

 

 

Bonjour à tous...

je vous souhaite  une excellente journée...

avec plein de soleil...

dans le ciel, mais surtout

dans le coeur....

gros bisous...

 

 

On croit la vie plus belle
À l'autre bout du ciel

Mais nous avons peut-être au coeur

Ce qu'on cherchait ailleurs

 On part souvent trop loin
Oui, mais quand on revient

Quelque chose en nous a changé

On a enfin la vérité

 Le vrai soleil n'est pas celui

Qui brille là-haut pour les oiseaux

Le vrai soleil n'est pas celui

Qui brûle la peau lorsqu'il fait beau
Quand on est heureux
Ce n'est qu'au fond de nous
qu'il s'éveille et qu'il grandit
Le vrai soleil brille au fond de nos yeux
On ne l'a jamais vu dans le ciel en plein midi

Au temps des cheveux gris
Au bout de notre vie
Quand nos coeurs seront presque usés
Dans tes yeux je le verrai s'éterniser

Le vrai soleil n'est pas celui
Qui met ses diamants sur l'océan
Le vrai soleil peut se lever
Un soir à minuit si ça lui dit 

Il peut venir un jour sous la pluie nous aveugler
C'est en dedans qu'il nous éblouit de sa clarté
Le vrai soleil est au fond de nos yeux
Quand on est heureux

 

 


 

 

Bonjour et bonne journée à tous...

Publié à 09:17 par acoeuretacris
Bonjour et bonne journée à tous...

Le sourire

 

C'est toujours un cadeau
Il coûte un peu d 'effort
Mais donne du réconfort,
C'est une preuve d'affection,
Un peu de compréhension

Un sourire n'a pas d'âge
Si un petit bébé
Est capable de le donner,
Vous qui êtes âgés
Essayez ! Vous verrez

Un sourire c'est joli ...
Au lieu d'être déprimé
De rester enfermé,
Sortez donc vos fossettes ...
Voyez l'effet que vous faites.

C'est un rayon de soleil
Comme un brin de lumière,
Qui descend sur la Terre,
Il apporte dans le coeur
Un instant de bonheur.

Un sourire fait du bien
Tiens ! votre sourire revient
Et il vous fait du bien.
La vie est plus facile
Lorsqu'on se sent utile ...

Jean-Claude Brinette

bonne nuit à tous...

Publié à 20:25 par acoeuretacris
bonne nuit à tous...
L'ombre sans homme
    Le soir, sur un trottoir trempé, un homme marche d'un pas sûr, avec l'allure d'un train qui passe. Il n'a pas d'ombre.
    Il vient d'une rue, la troisième, en partant derrière lui sur sa gauche.
    Auparavant il a hésité quelques pas sous l'arcade, considérant la pluie, et descendu quatre escaliers, deux paliers, un étage ; fermé la porte, d'abord d'un tour de clé, puis, après réflexion, d'un deuxième, plus rassurant.
    Ne laissant personne après lui, il est parti. Sa tasse de café tiède est restée sur la table.
    Il n'est que sept heures du matin.

    Nous nous demandons bien ce qui a pu lui arriver pendant cette journée.

    Un matin, une femme allant à son travail se trouve dans un bus.
    Son regard fixe un point du carreau, qui, par le mouvement du bus, parcourt le bord du trottoir.
    Cette femme a laissé plus tôt les enfants à l'école ; le conjoint chez elle, la voiture au garage.
Tout ça, c'est à cause des embouteillages.
    Oui, il faut bien le reconnaitre, la voiture, bien que facteur de croissance économique, provoque néanmoins, par son fonctionnement complexe, sa surexploitation et sa terrible ingérence dans les affaires humaines, sur la route, quelques petits problèmes. Comme la mort des parents de la femme. Ils revenaient — faut-il le dire — en bons-chrétiens, du baptême d'un dernier neveu. Sauf que le platane pousse là où il est planté, et que la voiture va là où elle est menée, c'est à dire, parfois, dans le platane. Hasard ou dessein. Peu nous importe ici.
    Mais, les enfants à l'école, ça, ce n'est pas du tout de la faute de la voiture. Ni, à fortiori, de  celle du platane.
    C'est que les enfants doivent toujours aller à l'école, et ce, depuis que cela a été décidé. Par qui, l'Histoire le sait, mais nous, on ne sait pas très bien. Et puis, tant pis s'il n'apprennent plus, au moins ils découvrent, et découvrir, c'est important. Surtout quand on ignore que le monde est si vaste. Car ceux-là qui savent ont seuls la Décision.
    Pour le chaumage du mari, la question est plus complexe : nous n'avons pas envie d'en parler plus avant.
    Toujours est-il que cette femme se trouvait dans un bus, et que, par un hasard sans nom, le bus est passé le long d'un fameux trottoir, que nous reconnaitrons à cette particularité qu'il y passe des hommes aux allures de trains.
    Depuis, cette femme raconte, parfois — à des gens sans valeur pour l'histoire qui nous intéresse — qu'un matin dans le bus, elle a vu, par le point de la vitre que son regard fixait, et qui, par l'allure et la marche du bus, balayait le trottoir opposé au sens de déplacement, un homme qui semblait marcher. Sauf que sa marche était sans pas et qu'il n'avançait pas.
    Aussi, le plus étrange, est que, malgré le jour, cet homme était sans ombre.

    Il y a, dans une rue, la troisième sur la droite du passant qui, s'il l'avait fait ce jour-là, aurait marché allant à l'encontre du bus, au premier étage d'un immeuble, après deux paliers et quatre escaliers, un appartement vide. Et sa porte est fermée, vous l'avez deviné, par deux tours de serrure, le deuxième étant beaucoup plus rassurant.
    Mais je vous vois sourire et cela n'est pas drôle. Car celle du lecteur se moque trop souvent des grandes solitudes. Elles sont pourtant cela qui permet la Rencontre.
    
    Et quelque part,
    En quelque part du monde,
    Quelque part est une ombre qui se meut sans source :
    Un jour elle a quitté celui qu'auparavant toujours elle suivait
    Et cherche une autre vie.
 
(auteur inconnu)

Bonjour, bon Lundi à tous...

Publié à 08:53 par acoeuretacris
Bonjour, bon Lundi à tous...

Le mois des belles femmes ! 

On est aussi belle et brillante que le soleil de ce jour !!!! 
Bravo à nous autres !!!!!

Saviez-vous que nous vivons le mois des Belles femmes?
Eh bien ! Oui ! Et cela veut dire vous et moi !
Nous sommes toutes de Belles Femmes !

Saviez-vous que:

Si les mannequins dans les vitrines des boutiques étaient de vraies femmes, elles seraient trop maigres pour avoir un cycle menstruel normal.

Il y a trois milliards de femmes qui n'ont pas le physique d'une super mannequin et que seulement huit femmes l'ont.

Marilyn Monroe portait des vêtements de taille 14 ans.

Si la poupée Barbie était une vraie femme, elle devrait marcher à quatre pattes avec les formes qu'elle a.

La femme américaine moyenne pèse 144 livres et porte des vêtements de taille entre 12 et 14 ans.

Une femme sur quatre d'âge collégial a un problème de nutrition: boulimie, anorexie ou autre.

Les photos des mannequins dans les magazines sont retouchées elles ne sont pas parfaites !!!

Il y a 20 ans, les mannequins pesaient 8 % de moins que la femme moyenne; aujourd'hui, elles pèsent 23 % de moins.

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans sa taille, ni dans la manière dont elle se coiffe. 

La Beauté d'une Femme doit être vue au fond de ses yeux car, c'est la porte de son coeur, l'endroit où réside l'amour.

La Beauté d'une Femme ne réside pas dans le moule d'un visage, mais la vraie Beauté d'une Femme se reflète dans son âme.

C'est la compassion qu'elle offre avec amour, la passion qu'elle démontre.

Et, la Beauté d'une Femme, avec les années, grandit.

Faites acheminer ceci, aujourd'hui même, à cinq femmes extraordinaires, en célébration du Mois des Belles Femmes.

Si vous le faites, quelque chose de bien surviendra, vous aurez aidé à remonter l'estime de soi d'une autre femme.

"T'es belle pour longtemps, t'es belle pour toujours... "

J.-P. Ferland

 

je vous souhaite un excellent début de semaine

bisous à tous...

Bonjour, bon week end à tous

Publié à 08:52 par acoeuretacris
Bonjour, bon week end à tous
Le diamant et la goutte de rosée

 

 

Conte allemand  
 
Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
- Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
- Merci, répondit le diamant avec hauteur.
En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
- Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.

Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
- Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.
- Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
- Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,
tant elle était humiliée.
Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
- Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
- En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
- Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.

L'alouette releva la tête.
- Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
- Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.

- Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.