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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
A à L
*****************
A
acicole: qui se développe sur ou parmi les aiguilles de conifères
acidophile : appréciant les stations acides
âcre: brûlant, piquant, de saveur irritante
âcrescent : devenant âcre à la longue
aculéolé: hérissé de petits aiguillons
acuminé: terminé par une pointe effilée
adnée: fixée à angle droit sur le pied (lame)
adnexé : légèrement adné
aigu : fin (marge)
aiguillon: élément composant l'hyménophore des champignons hydnoïdes
alnicole : qui se développe sur ou au voisinage des aulnes
alutacé: de couleur fauve ochracé pâle
alvéolé: pourvu d'alvéoles creuses (pied)
amarescent: légèrement amer ou devenant amer à la longue
amer: d'un goût âpre et désagréable, développant de l'amertume
anastomosé : jointif, souvent de manière irrégulière (lame)
anneau : reste du voile partiel subsistant sur le pied sous forme de membrane
annelé : pourvu d'un anneau
annulaire : en anneau
annuliforme: en forme d'anneau
apothécie : fructification des ascolichens, le plus souvent en forme de coupe arrondie, contenant entre autres, l'hyménium au niveau duquel sont élaborées les ascospores
apical : relatif à l'apex, c'est-à-dire au sommet
appendiculé : muni de restes de voile accrochés et pendants (marge)
apprimé: fortement appliqué sur le support
aqueux : fragile, imbu
arachnéen: élément constitué de fils ténus entrecroisés comme une toile d'araignée (voile)
aréolé : orné de zones marquées de fines craquelures en surface (diminutif de tesselé) (chapeau)
arête : extrémité libre des lames
armille: voile partiel particulier formant une sorte de chaussette remontant sur le pied
armilliforme: en forme d'armille
arqué : courbé (pied) ; concave (lame ou arête de lame : partie axiale descendant vers le bas du pied)
ascendant : remontant (anneau)
atténué: affiné vers la base (pied)
aulnaie: zone dominée par les aulnes
B
bai : brun rougeâtre à brun chaud
baveux: fortement visqueux, à mucus très abondant
bétulaie: zone dominée par le bouleau
bétulicole : se développant sur ou près des bouleaux
bioluminescent: présentant spontanément une luminescence à l'obscurité
biotope: zone réunissant un certain nombre de caractères ecologiques particuliers
bombé : convexe, à large mamelon (pour le chapeau), ventru (pour une lame)
bosselé : présentant de petites bosses irrégulières (chapeau)
bulbe : renflement plus ou moins nettement délimité, situé à la base du pied
bulbeux : pourvu d'un bulbe
C
cabossé: présentant de petites bosses irrégulières (chapeau)
calciphile : qui apprécie les sols calcaires
campanulé : en forme de fleur de campanule ou de cloche (chapeau)
cannelé: orné de cannelures (de côtes, de saillies radiales sur un chapeau)
cantharelloïde : à silhouette évoquant la chanterelle
carné : de couleur chair
carpophore: chapeau du champignon
cartilagineux : assez ferme et flexible, comme du cartilage
caverneux: présentant des zones vides sans matière, visibles en coupe (pied)
cédricole : se développant sur ou près des cèdres
céracé: d'un aspect et d'un toucher semblables à de la cire
cespiteux: en touffe assez dense
chagriné : finement et irrégulièrement crispé ou ruguleux
charmaie(ou charmille) : zone dominée par les charmes charnu : dont la chair est épaisse
chênaie : zone plantée de chênes
chiné : orné de chinures, dessins colorés en zigzag sur fond de couleur différente
cilié : pourvu de cils, de poils (marge) cinabre : rouge légèrement orangé
circoncise: pour une volve, présentant un bourrelet net, à angle droit
cireux: ayant la consistance, le toucher ou l'aspect de la cire
clavé: s'épaississant vers la base, en forme de massue (pied)
collarié : présentant un collarium (lame)
collarium: formation membraneuse verticale et circulaire séparée du pied et sur laquelle les lames sont soudées
complexe: formé de plusieurs éléments superposés (anneau)
comprimé: aplati
concave: creux (chapeau)
concolore: de même couleur concrescents : se dit de champignons connés
confluent : se dirigeant vers un même point (lames, pieds, etc.)
conique: en forme de cône (chapeau)
connés : réunion de quelques individus avec une base soudée commune
convexe : de forme bombée (chapeau, lame)
coprophile : se développant sur ou à proximité des excréments
cordon mycélien : agglomérat d'hyphes mycéliennes visible macroscopiquement
corné : ayant la consistance, l'aspect de la corne
cortex: zone la plus externe d'un élément, généralement cylindrique
cortex(lichénique) : enchevêtrement d’hyphes fongiques, plus ou moins serrées, limitant les parties supérieure (cortex supérieur) et inférieure (cortex inférieur) du thalle
cortical : ayant rapport au cortex, c'est-à-dire à la zone la plus externe
cortine : restants de voile filamenteux formant souvent une fausse zone annulaire
cortiniforme: en forme de cortine
cortiqué: pourvu d'un cortex
costé: orné de côtes, de saillies plus marquées que des rides costulé : faiblement costé
coulissant: peu ou pas fixé sur le pied (anneau)
coumarinique: rappelant l’odeur de la coumarine, de la flouve odorante proche de celle du foin
cratériforme: en forme de coupe (chapeau)
crénelé : muni de créneaux ou de dents peu aiguës (lame)
creusé : concave, sans être infundibuliforme (chapeau)
crispé : à surface finement contractée
crustacé : forme une croûte fortement adhérente au substrat dans lequel pénètrent les hyphes de la médulle (thalle)
cuticule: peau recouvrant le chapeau des champignons
cyathiforme : en forme de coupe
cylindriforme : à peu près cylindrique
D
décurrent : fixé largement et bas sur le pied en formant un arc (lame)
déliquescent: qui fond en quelque sorte, se transformant en liquide
denticulé: présentant de petites dents (lame)
déprimé : plus ou moins creux (chapeau) descendant : descendant (pour un anneau), pentu ou arqué décurrent (pour une lame)
détersile: qui s'enlève en essuyant
détersion : action entraînant l'élimination des éléments peu adhérents ou une modification des couleurs
dichotomique : qui se divise en deux
diffracté : divisé, excorié
dimidié : à moitié développé, presque en demi cercle (chapeau)
discoïde: en forme de disque
disque : centre du chapeau duveteux : couvert de poils courts et très fins
E
écaille: ornementation constituée par la chair superficielle se déchirant et se redressant
écailleux : pourvu d'écailles
échancré : fixé sur le pied par une partie retrécie (lames, tubes, plis, aiguillons)
émarginé: échancré (lames, tubes, plis, aiguillons)
enroulée : fortement incurvé et formant presque une volute (marge)
évanescent : fugace (anneau, voile, etc.)
excédent: dépassant du support (cuticule par rapport au chapeau)
excentré : dont le point d'insertion n'est pas au centre du chapeau (pied)
excorié : écorché, rompu en squames, écailles, etc
exsudant : suintant des gouttelettes liquides
F
fagicole: se développant sur ou avec les hêtres
falciforme : arqué
farci : dont la partie centrale est constituée d'une moelle de structure plus molle que le cortex (pied)
farineux: comme saupoudré de farine, proche de pruineux
fasciculé : assemblé en faisceau
fastigié : dissocié radialement (chapeau)
festonné : présentant des ondulations assez serrées (marge)
feutré: densément fibrilleux, donnant l'aspect du feutre
fibreux : constitué de fibres et de consistance fibreuse (chapeau, pied, chair)
fibrilleux: couvert de fibrilles
filiforme : en forme de fil, très fin (pied)
fimbrié : découpé d'une manière fine et irrégulière, effiloché (chapeau)
fimicole : se développant sur le fumier ou les endroits fumés
fissuré: déchiré, le plus souvent radialement à partir de la marge (chapeau)
fistuleux: entièrement creux (pied)
flexueux: sinueux (marge, pied)
flocon: reste de voile général paraissant une écaille très légère, très labile
floconneux: garni de flocons généralement labiles (chapeau, pied)
foliacé : aplati en forme de feuille (chapeau)
foliacé(lichen) : thalle formé de lames ± lobées, facilement détachables du substrat auquel il est parfois fixé par des rhizines - les thalles foliacés possèdent un cortex supérieur et un cortex inférieur (thalle)
fongique : qui se rapporte aux champignons ; typiquement : parfum du champignon de Paris
fourchue: se divisant en deux ou plusieurs sections (lame)
fourré : zone dominée par des arbustes
frênaie: zone plantée de frênes
friable : se cassant, s'effritant facilement
frisé: fortement et densément crispé fruticuleux : thalle ± ramifié, ± buissonnant, non appliqué sur le substrat auquel il n'adhère que par une surface très réduite (thalle)
fugace: disparaissant rapidement (anneau, voile, cortine, pruine, etc)
fuligineux : cendré, couleur de suie, gris sombre à gris bistré
furfuracé : grossièrement pruineux-verruqueux (chapeau)
fusiforme : en forme de fuseau, atténué aux deux extrémités (pied)
G
gélatineux: mou comme de la gélatine
gélifié: dont la zone externe est couverte d'une substance visqueuse
glabre : dépourvu de toute pilosité
glauque : d'un vert bleuâtre ou seulement lavé de cette teinte
gléba: masse fertile contenue dans le péridium (surtout chez les gastéromycètes)
glutineux: recouvert d'une substance plus ou moins collante
gracile : élancé, fluet
graminicole : se développant parmi les herbes, les graminées
granuleux : présentant un aspect grenu, comme s'il était couvert de grosses poussières
grégaire: se développant en groupe
grenu: granuleux (pour un revêtement) ; se cassant net, comme un bâton de craie (pour la chair)
grumeleux: comme couvert de grumeaux
guttulé : marqué de petites taches arrondies, d'une autre couleur que le fond
H
héliophile: se développant dans les endroits ensoleillés (contraire : sciaphile)
hémicirculaire : en demi-cercle.
hêtraie : zone plantée de hêtres
hirsute: présentant des poils souvent raides et désordonnés
hivernal: qui vient à maturité durant l'hiver
humus: couche du sol enrichie en matière organique
hyalin : ayant plus ou moins l'aspect du verre, presque transparent
hydnoïde : formé de petits aiguillons
hygrophane : changeant de couleur par dessiccation
hygrophile: appréciant les endroits humides
hyménial : ayant rapport à l'hyménium
hyménien : ayant rapport à l'hyménium
hyménium: alignement de cellules fertiles, couche mono-cellulaire
hyménophore : partie fertile constituée des lames, tubes, aiguillons
hyphe: cellule fongique
hypogé: venant à maturité sous la surface du sol
I
imbu: gorgé d'eau
incisé : présentant des incisions, des coupures étroites
incurvée : descendant vers le bas (marge)
infère: ascendant (pour un anneau) ; tourné vers le bas (pour l'hyménium)
infléchi : incurvé
infundibuliforme : en forme d'entonnoir (chapeau)
inné : dessiné sur l'élément concerné, mais sans relief
interveiné Ecrire un commentaire J'aime10
La grande famille des champignons comporte des espèces aux formes les plus diverses parmi lesquelles se distingue la plus commune et la plus connue : un pied surmonté d'un chapeau (carpophore) généralement convexe.
coupe d'un champignon
Ce champignon typique comporte toutefois une très grande série de variantes. Afin de permettre une première approche visuelle qui pourra souvent amener à la détermination d'une espèce, les mycologues utilisent un certain nombre d'adjectifs généralement peu usités par le commun des mortels.
Certains de ceux-ci sont même ignorés des dictionnaires, ce qui pose parfois problème ...
Ces termes reviennent bien souvent dans la littérature mycologique.
Histoire de la mycologie
Au premier siècle de l'ère dite chrétienne, Pline l'Ancien sera le premier a aborder explicitement, quoique très succinctement, les premières notions d'une étude du règne fongique.
Il évoque notamment la confusion possible entre le bolet et d'autres champignons susceptibles d'être vénéneux. Est-ce ce début de connaissance de la toxicité de certaines espèces qui mènera au premier empoisonnement volontaire de l'histoire au moyen d'un champignon ? Le plat d'amanites des Césars (qui ne s'appelait pas ainsi à l'époque, évidemment ...) qui empoisonna l'empereur Claude en l'an 54 contenait-il d'autres espèces ?
Le souverain, particulièrement friand d'oronges, fut peut-être emporté non par un banal poison dont les conspirateurs de tous bords avaient le secret mais par quelques amanites phalloïdes incorporées dans son plat préféré par sa "chère et tendre" épouse Agrippine.
Voilà un mystère qui n'aura jamais été percé ...
Théophraste, disciple d'Aristote fera une première classification sommaire au 4ème siècle et marquera ainsi le départ d'un intérêt croissant pour l'étude de ce règne végétal dont très peu d'espèces sont alors connues.
La croyance populaire sera sans doute longtemps un frein à l'étude du règne mycologique : le champignon fut longtemps soupçonné d'être l'instrument de maléfices et paré de vertus démoniaques. Ce n'est qu'à partir du 16ème siècle que la diffusion des premiers documents imprimés provoquera un regain de curiosité et un partage des connaissances pour cette branche très peu connue de la botanique. A la fin de ce siècle paraît une première tentative de classification, en latin, sous la plume du français Charles de l'Ecluse : "Fungorum in Pannonis observatorum brevis Historia". Elle sera un premier ouvrage de référence décrivant 105 espèces illustrées par 86 planches. Deux autres auteurs publieront à la même époque leurs propres travaux, donnant ainsi une impulsion à un début de taxonomie d'une matière jusqu'alors fort peu connue. Les français Bauhin feront éditer leurs observations et le belge François van Sterbeeck se servira, notamment, de cette matière pour développer une nouvelle référence en matière de classification. Ce prêtre flamand précisera ainsi, dans un ouvrage écrit dans sa langue natale, les caractères spécifiques des espèces qu'il observera sur le terrain, dessinant et décrivant en détail les particularités de celles-ci. Tournefort décrit à son tour 160 espèces réparties en 7 genres dans son essai "Eléments de botanique" et évoque pour la première fois la culture d'une espèce dont la réputation d'excellence gastronomique fera le tour du monde : le champignon de Paris.
Le microscope, inventé au 18ème siècle, marquant le début d'une systémique plus précise, s'appuyant notamment sur l'observation des spores, ainsi que les centaines de planches patiemment dessinées par le français Bulliard aboutiront, enfin, aux prémices de la mycologie moderne. Le hollandais Persoon en sera l'instigateur et Fries en deviendra le père. Ce chercheur universitaire suédois publiera, au 19ème siècle, une série d'ouvrages décrivant déjà 2770 espèces de champignons et entraînera dans son sillage de nouvelles vocations qui s'illustreront dans la "découverte" de nouvelles espèces mais surtout dans leur classification ... presque définitive. C'est ainsi que bon nombre de celles-ci portent leurs noms : Becker, Bon, Bresadola, Galzin, Josserand, Heim, Konrad, Kühner, Lange, Maire, Patouillard, Quélet, Ricken, Romagnesi, Singer, etc. Les mycologues contemporains ne sont pas en reste, l'intérêt pour le développement de cette recherche ayant littéralement explosé dès la deuxième moitié du 20ème siècle.
Aujourd'hui, l'évolution de cette science et la classification du règne fongique est l'aboutissement d'un travail collectif dont les informations proviennent des quatre coins du globe. Elle est tout d'abord basée sur l'observation en milieu naturel par les mycologues avertis ... mais parfois aussi par de simples observateurs attentifs du règne fongique, les mycophiles. Ceux-ci font état de leurs découvertes en publiant, souvent modestement au sein de cercles mycologiques, les descriptions précises de "leur" specimen. Ces publications, faisant suite à un examen attentif sur le terrain puis à une recherche plus approfondie en atelier, sont ensuite transcrites sur des "fiches de détermination". Elles aboutiront, peut-être, à une autre publication, officielle celle-ci, d'un nouveau genre voire d'une nouvelle espèce qui comportera alors le suffixe de son "inventeur". Cette décision dépendra des mycologues professionnels régulièrement réunis en congrès afin de mettre à jour une nomenclature qui, pour longtemps encore, se verra enrichir de nouveaux noms et peut-être de nouvelles familles tant le règne fongique est riche ... et encore peu connu.