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Le yorkshire est un petit chien qui améliorait, au 19e siècle en Ecosse, l’ordinaire des familles pauvres, en chassant.
Bien sûr quand on voit un yorkshire toiletté, habillé de rubans de couleur, on a du mal à croire que ce soit un vrai ratier. Pourtant, le yorkshire terrier est très actif et ne demande qu’à chasser.
L’histoire du Yorkshire
C’est au 19e siècle que le yorkshire a vu le jour. Sa naissance a été provoquée par la conjoncture économique. En Ecosse, les ouvriers de l’industrie laitière utilisaient pour la chasse un petit terrier du nom de clydesdale-terrier.
Comme il était assez long et lourd, il fut croisé avec des ratiers très vivaces, les broken-haired terriers.
Le résultat fut un animal plus petit, plus mince et plus agile. Après quelques croisements avec le skye, le dandie-dinmont, le manchester et le bichon maltais, le yorkshire allait naître.
Yorkshire terrier
Les travailleurs du textile, plutôt pauvres se livraient au braconnage. Le yorkshire terrier faisait des miracles pour débusquer les lapins de leur trou.
Le poil de ce chien était idéal à attraper en cas de retraite précipitée.
C’est en 1898 que le premier standard officiel fut établi. Il séduisit rapidement les bourgeois.
Image Rachel D
Une mode s’est vite installée et les demandes sont devenues plus importantes que l’offre. De ce fait, les trafiquants exportent des chiens aux origines douteuses et au faux pedigree. Ces chiots sont à peine sevrés et non vaccinés.
Il est conseillé de contacter un club pour obtenir les adresses des éleveurs sérieux.
Comportement et éducation du Yorkshire
Malgré sa petite taille, ce chien reste un terrier et possède donc, à ce titre, un caractère rebelle. Une éducation précoce et ferme jugulera son tempérament entêté.
C’est un chien intelligent qui comprend vite ce qu’on attend de lui. Il n’est donc pas difficile de lui apprendre à bien se tenir en société.
Le yorkshire possède un caractère bien trempé. Image tanakawho
Il peut vivre en appartement mais a besoin de se dépenser. Il adore les grandes ballades dans la nature.
Certains individus sont d’excellents nageurs et de bons chasseurs.
La taille n’est pas précisée par le standard mais le poids ne doit pas dépasser 3,1 kg.
Le yorkshire est le chien idéal en période de déprime. Gai et doux, il est toujours de bonne humeur. Très tendre, il a tendance à se montrer un peu pot de colle.
Attention aux voisins car la moindre intrusion est signalée par des aboiements.
Malgré sa petite taille, le yorkshire aime les ballades. Image regeniabrabham
Le yorkshire terrier est très sociable et s’entend bien avec ses congénères. Malgré sa petite taille, il n’a peur de rien et n’hésite pas à se confronter à des chiens bien plus gros que lui.
Ses dents sont sujettes à la formation de tartre. Il faut surveiller l’état de sa bouche et l’habituer très jeune à la brosse à dents.
Son toilettage est minutieux et requiert le concours d’un professionnel. Il doit être effectué mensuellement avec une brosse et un peigne, tout en douceur et en procédant mèche par mèche.
La longévité moyenne est de 14 ans.
On distingue une variété à poil long et à museau normal et une variété à poil mi-long au museau plus allongé.
Le berger des Pyrénées est un chien de gabarit moyen qui a derrière lui un long passé au service de l’homme.
Petit chien dynamique au poil touffu, il déborde d’énergie. Sa physionomie toujours en éveil rappelle la tête de l’ours brun.
L’histoire du Berger des Pyrénées
C’est au XIIe siècle, dans l’Asie de Gengis Khan, que l’on retrouve les ancêtres du berger des Pyrénées.
Il s’agit alors de dogues et de terriers particulièrement combatifs. Ces chiens robustes seront de toutes les invasions qui déferlent sur l’Europe.
Quelques siècles plus tard, après de multiples brassages, leurs descendants vont s’acclimater dans nos montagnes.
Race délaissée et tardivement reconnue, le berger des Pyrénées fut pendant longtemps associé au berger de Brie ou au montagne des Pyrénées, un molossoïde.
En réalité, il n’y a aucun rapport entre ces différentes races.
Toujours est-il que notre petit berger a pendent longtemps mener aux pâturages les troupeaux de chevaux ou de moutons.
Il paraît que ce petit gabarit n’hésitait pas à s’opposer à l’ours.
En 1916, durant la Première Guerre mondiale, l’état-major français a recruté des dizaines de bergers des Pyrénées.
Ces chiens ont été formés comme chiens de liaison ou accompagnateurs de patrouilles.
Ce zélé combattant s’en est tiré avec tous les honneurs grâce à son intelligence et son courage. A l’époque, les soldats louent sa ruse, sa vélocité et son endurance.
Malheureusement, la race subira de lourdes pertes au nom du patriotisme.
La race a été officiellement reconnue en 1926.
Comportement et éducation
C’est le type même du chien de troupeau, intelligent, rusé et capable d’initiatives. Plébiscité par les bergers, il est totalement dévoué à l’homme.
Cependant, on le rencontre plus aujourd’hui comme chien de compagnie. Actif et dynamique, il est aussi vif et malicieux.
C’est un chien qui a besoin d’exercices quotidien pour conserver un bon équilibre. Il est totalement déconseillé d’adopter ce chien si vous vivez en appartement.
Il est parfait avec les enfants ainsi qu’avec les autres animaux, y compris ses congénères.
Ce n’est absolument pas un chien de garde. Il a plutôt tendance à faire la fête aux nouveaux arrivants.
Robuste, il n’est jamais malade.
Son éducation ne pose aucun problème car il est intelligent. Il comprend très vite ce que vous attendez de lui.
L’entretien consiste en un bon brossage tous les 15 jours car son poil ne s’emmêle pas. En cas de bourres, les couper avec des ciseaux et non le tondre.
Dimensions
Espèce à poil long : 40 à 48 cm pour les mâles ; 38 à 46 cm pour les femelles
Espèce à poil court : jusqu’à 54 cm pour les mâles ; jusqu’à 52 cm pour les femelles
Poids : 8 à 15 kg
Longévité moyenne : 14 ans
Le plus petit chien du monde, le chihuahua, existe en deux versions : à poil court ou à poil long. Malgré sa petite taille, le chihuahua est un chien courageux.
Il mange peu et n’a pas besoin de beaucoup d’exercice. Cette caractéristique fait du chihuahua le chien idéal des personnes âgées ou peu actives.
L’histoire du chihuahua
Ce chien tient son nom de l’Etat mexicain du Chihuahua d’où il fut exporté vers l’Europe au milieu des années 1890.
Avec le xolo, son proche cousin, il est l’héritier d’un passé riche en drames.
On prétend qu’il descend du techichi, un chien élevé par les Toltèques. Les Toltèques qui sont les ancêtres des Aztèques déifiaient leurs chiens.
Chihuahua à poil long. image Tanakawho
Plus tard, les Aztèques feront du xolo, le chien nu du Mexique, un passeur d’âmes chargé d’accompagner les défunts dans leur dernière demeure.
Comme le xolo, le chihuahua participe aux rituels sacrés des Aztèques. Mais, il n’est pas rare non plus qu’il soit immolé en hommage aux dieux.
Chihuahua à poil court. image Jaguar 404
Le chihuahua a failli disparaître lors de la conquête de l’Amérique du Sud par les Espagnols.
A la fin du 19e siècle, ce chien est exporté en masse vers les Etats-Unis et l’Europe suit. C’est en 1900 que le standard est fixé.
Comportement et éducation
C’est un parfait compagnon, très proche de ses maîtres. Il est vif, joyeux et très fidèle.
Les enfants l’adorent car c’est un vrai clown.
Cependant, il vaut mieux éviter le contact avec les jeunes enfants car il est très exclusif.
Bébé chihuahua. image Toronja Azul
Malgré sa petite taille, c’est un vrai chien de garde, méfiant vis-à-vis des étrangers. Il aboie facilement en présence d’intrus.
Ce chien intelligent s’éduque facilement. Par contre, il repère rapidement les faiblesses et n’hésite pas alors à s’imposer.
Malgré sa petite taille, le chihuahua est un chien courageux. image Kretyen
Il est impératif de lui inculquer la hiérarchie sinon, il devient vraiment insupportable.
C’est un chien résistant qui n’est jamais malade. Seuls ses yeux, légèrement protubérants, doivent être entretenus régulièrement.
Jeunes chihuahuas. image Toronja Azul
La variété à poil long doit être brossée au moins une fois par semaine.
Dimensions et standard
Seul le poids est pris en compte pour le standard : entre 500 g et 3 kg maximum. Toutes les couleurs sont permises dans les deux variétés.
Longévité moyenne : 12 ans
Souvent considéré comme le chien le plus intelligent, le caniche est assez susceptible et parfois jaloux des enfants.
Jadis très apprécié dans les cirques et les music-halls, le caniche exécutait des numéros d’animaux savants.
Les deux plus petites races de caniche sont bien adaptées à la vie citadine tandis que les deux plus grandes préfèrent la campagne.
Le caniche nain est une des races les plus populaires parmi les quatre variétés de caniches qui existent.
L’histoire du caniche
Pendant des siècles, barbet et caniche ne furent qu’un seul et même chien. Le « barbet-caniche » était tantôt gardien de chèvres et de moutons, tantôt chasseur à la sauvagine. Utilisé pour garder les troupeaux, il était complètement hirsute et pour la chasse, il était tondu.
A partir du 16e siècle, barbet et caniche virent leur destin se séparer.
Caniche moyen. image The Pack
Certains furent croisés avec des épagneuls afin d’adoucir la texture de leur pelage, puis toilettés : c’est ainsi que naquit le vrai caniche qui allait bientôt faire fureur auprès des dames de la cour.
Superbe caniche présenté à un concours. image Deanna
Louis XV adorait le caniche. Sous son règne, toutes les dames de la cour en avaient. A l’époque, son principal concurrent était le bichon.
Certains caniches marquèrent l’histoire. Ainsi, pendant la guerre civile anglaise qui dura de 1642 à 1649, des partisans de Cromwell attribuèrent des pouvoirs surnaturels au caniche blanc du prince Rupert, le chef des royalistes.
Caniche toy. image Zoe Favole
Caniche viendrait de « canichon », un vieux mot français désignant le jeune canard en duvet. Pendant la chasse, on appelait « cane » le mâle et « caniche » la femelle des chiens chargés de rapporter le gibier.
L’histoire du caniche de Victor Hugo « Baron » démontre bien l’attachement de ce chien à son maître. Offert à un ami, habitant Moscou, Baron réapparut quelques mois plus tard à la porte de l’écrivain, crotté et épuisé. Il avait traversé toute l’Europe pour le retrouver.
Comportement et éducation du caniche
Il existe quatre variétés de caniches, différentes en fonction de leurs mensurations :
Le grand ou caniche royal : 45 à 60 cm pour un poids de 15 à 20 kg
Le moyen : 35 à 45 cm pour un poids de 7 à 14 kg
Le nain : 28 à 35 cm pour un poids de 3 à 6 kg
Le toy : moins de 28 cm pour moins de 2 kg
Caniche nain. image Vanessa Pike-Russel
La race naine a été obtenue à partir du caniche moyen en sélectionnant les plus petits spécimens.
C’est sans doute une des petites races les plus populaires. Il est vrai que c’est un chien câlin et très joueur.
Il est très proche de ses maîtres dont il recherche en permanence le contact. Un peu trop, diront certains, car mal éduqué, le caniche peut devenir très autoritaire.
Le caniche toy est un vrai clown. image Zoe Favole
Son éducation est importante pour éviter qu’il devienne trop possessif. Fermeté et douceur sont les mots d’ordre si vous voulez éviter de devenir l’esclave de votre chien. En cas de mauvaise éducation, il peut devenir particulièrement bruyant, aboyant sans raison.
C’est un modèle de sociabilité qui s’entend avec tout le monde.
Le caniche est joueur et intrépide. image JoF
Il existe quelques différences de caractère selon les variétés, mais assez insignifiantes. Le toy et le nain sont de parfaits chiens de compagnie. Les autres peuvent être plus polyvalents. Le caniche royal est plus calme et moins exubérant.
Un caniche royal impassible face à ce turbulent boxer. image Photoartist 3
Les yeux du caniche sont assez fragiles. Il faut les nettoyer régulièrement avec une lotion oculaire. Il est également sujet aux otites.
Mignon mais n'oubliez pas qu'un chien n'est pas une poupée.
image Hollywood Poodle
Sa toison réclame des soins attentifs pour éviter la formation de nœuds. Trois à quatre fois par an, un toilettage à la tondeuse est nécessaire.
Un caniche a une longévité importante de 17 ans en moyenne.
Autrefois gardien de troupeau, le bobtail est devenu un chien d’agrément, très en vogue dans les publicités.
Sa tête de nounours n’est sûrement pas étrangère à son succès. Joyeux et extraverti, le bobtail est un excellent chien de compagnie. Cependant, conçu pour des travaux durs, le bobtail a besoin de beaucoup se dépenser.
L’histoire du bobtail
Les origines lointaines du bobtail sont assez confuses. Certains pensent qu’il aurait été ramené en Grande-Bretagne par les légions de César et qu’il aurait pour ancêtre le mâtin anglais.
D’autres prétendent qu’il descend du briard, introduit pendant la guerre de Cent Ans.
Une troisième hypothèse dit qu’il viendrait du berger des Pyrénées, et qu’il aurait été ramené en Angleterre par les soldats qui occupaient l’Aquitaine.
Une chose est sure : le bobtail est un « british dog » typique. D’ailleurs, son vrai nom, « old english sheepdog », signifie « vieux chien de berger anglais ».
image Lor Z
Au XVIIIe siècle, ce chien de berger était chargé d’acheminer le bétail vers les marchés des grandes villes. On le tondait comme un mouton et on tissait son poil pour en faire des couvertures.
Les premiers bobtails ont fait leur apparition en France pendant la Première Guerre mondiale, avec l’intervention de l’armée britannique dans la Somme.
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En 1916, ces gros chiens qui ne craignaient ni le froid, ni les intempéries, furent enrôlés dans l’armée.
Ils tiraient les traîneaux de nourriture et d’armes des soldats.
La race n’est reconnue en France que depuis 1973.
Comportement et éducation du bobtail
Ce chien possède une démarche vraiment originale. Il se déplace en levant en même temps les deux pattes d’un même côté, un peu comme la girafe.
Il faut disposer de beaucoup de temps et de patience pour avoir un bobtail. Son poil réclame beaucoup d’entretien et ce chien a besoin de beaucoup d’exercice.
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Le bobtail a parfois tendance à se montrer têtu. De ce fait, son éducation doit être ferme. Il est conseillé de passer par un centre spécialisé.
C’est un excellent chien de famille qui manifeste douceur et gentillesse. Il adore participer à la vie de la maison et réclame sans cesse des caresses.
Certains le trouveront même un peu collant.
Très sociable, il peut côtoyer des enfants et d’autres animaux.
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Ce n’est pas un chien de garde bien qu’il défende son territoire et sa maison.
Un entretien régulier est nécessaire pour éviter que des nœuds ne se forment dans sa robe. C’est un chien robuste qui ne présente pas de pathologie spécifique.
Dimensions
Couleur : tous les tons de gris ou de bleu. La tête, le cou, les antérieurs et le dessous du ventre sont blancs
Taille : 61 cm au garrot minimum pour le mâle ; 56 cm pour la femelle
Poids : 30 à 40 kg
Connu au temps du pharaon Ramsès II, le bichon maltais est un petit chien dont le succès ne s’est jamais démenti. Vénéré puis admiré par les classes dirigeantes, le bichon maltais était le chien favori de Marie Stuart ou d’Henri III.
Aujourd’hui, ce bichon également appelé terrier maltais, est l’un des petits chiens de compagnie les plus appréciés.
L’histoire du bichon maltais
Malgré son nom, ce bichon n’est pas originaire de l’île de Malte. Il y a été introduit par des marchands phéniciens.
On sait qu’il a transité par l’Egypte dès le XIVe siècle avant notre ère. En effet, le bichon maltais apparaît en effigie dans la tombe du pharaon Ramsès II.
Ce petit chien a eu beaucoup de succès au temps de la Grèce antique.
Les Romains en firent, eux aussi, un animal de compagnie.
Le bichon maltais est le chien de compagnie par excellence. image Abby Lanes
On pense que la race d’origine aurait reçu un apport de sang de chiens tibétains.
Possédant un charme fou, le bichon maltais a été peint à de nombreuses reprises. On peut l’admirer sur la célèbre tapisserie de la Dame à la Licorne, un chef d’œuvre de la Renaissance, au musée de Cluny à Paris.
Goya, Bruegel ou Dürer l’ont également peint.
Lola. . image Vituh
En l’an 20 de notre ère, un géographe grec, Strabon, baptise ce bichon "Canis meletensis", du nom de la ville sicilienne de Melenta qui est également le nom ancien de l’île de Malte.
C’est de là que provient la confusion du nom. Il est certain que le bichon maltais est originaire du bassin méditerranéen et il a certainement transité par Malte via les routes maritimes de l’époque.
En 1520, Marie Stuart tombe amoureuse du bichon maltais et c’est ainsi que le petit bichon foule le sol britannique.
Le bichon maltais était la coqueluche des cours royales
Pour une raison inconnue, on attribue à ce chien des pouvoirs étranges. Par exemple, on croit que sa robe pourrait guérir les rhumatismes.
De ce fait, les gants et les châles en poil de bichon maltais deviennent très en vogue en Angleterre à partir du XVe siècle.
Comportement et éducation
Comme tous les bichons, ce chien déteste la solitude. Il serait donc cruel de choisir ce chien si vous êtes absent toute la journée.
C’est un petit chien dynamique qui, sous ses airs fragiles, est un vrai petit dur.
Bruno, un bichon maltais. image Vituh
Vif et sociable, il adore jouer et se dépenser. C’est également un bon petit chien de garde qui avertit de toute présence inconnue.
Robuste, il est rarement malade et bénéficie d’une importante longévité.
Chiot bichon maltais de quelques jours. image *OKsana*
Son éducation est facilitée par son intelligence. Cependant, il peut se montrer têtu et il est conseillé de bien l’éduquer pour éviter les dérives.
Mal éduqué, comme tous les chiens, il peut devenir exigeant, exclusif et assez insupportable.
Le chiot bichon maltais est irresistible. image Natalia Romay
Très à l’aise en intérieur, il ne rechigne cependant pas à se balader.
Le bichon maltais adore se dépenser. image Debbie.L
Sa jolie robe demande un entretien quotidien. Pour éviter que des traînées marron n’apparaissent de part et d ‘autre du museau, il faut régulièrement nettoyer ses yeux.
Habituez le au dentifrice car ses dents s’entartrent vite.
Dimensions
21 à 25 cm pour le mâle et 20 à 23 cm pour la femelle
Poids de 3 à 4 kg
Poils blancs sur l’ensemble du corps
Longévité : 15 ans à plus
Le beauceron, ou berger de Beauce, est également appelé bas-rouge à cause des taches couleur feu qu’il a sur les pattes.
Race de chien de berger, le beauceron fut utilisé pour la chasse au sanglier avant qu’on lui confie la garde des troupeaux.
Histoire du beauceron
Le beauceron n’est pas né en Beauce. Ses ancêtres gardaient les moutons dans les plaines de France et les défendaient contre les bêtes sauvages.
Un seul de ces chiens était paraît-il capable de tuer un loup.
Jusqu’en 1896, il régnait une grande diversité parmi les beaucerons. C’est un industriel d’Elbeuf qui unifia le type et en 1897, le premier standard du beauceron est accepté.
Beauceron. image Sunsurfr
Pendant la Première Guerre mondiale, le beauceron a rendu de nombreux services à l’armée. Il faisait office d’estafette, de sentinelle, de patrouilleur, d’attaquant et même d’auxiliaire sanitaire.
Comportement et éducation
Ce chien calme est un modèle d’intelligence. Par contre, il possède un caractère fort. Son éducation doit être sans faille car il ne respecte que ceux qui savent se montrer supérieurs à lui dans la hiérarchie.
D’une fidélité à toute épreuve, il a un grand sens des responsabilités.
Le beauceron déteste la solitude. image Sunsurfr
Contrairement aux idées reçues, le beauceron n’est pas un chien de garde qui supporte de rester enfermé.
Il a au contraire besoin de beaucoup d’exercices pour être parfaitement équilibré. Sans une vie saine et active, il devient agressif et comme certains ont pu le constater, à leurs détriments, passe ses journées à aboyer bruyamment.
Le maître idéal doit donc être sportif et capable d’imposer son autorité.
Avec les enfants, il faut se méfier de son énergie et de sa force dont il n’a pas toujours conscience.
Il adore participer à leurs jeux et veiller sur eux.
Comme la plupart des chiens, il déteste la solitude et aime garder le contact avec sa famille.
Comme pour tous les chiens de défense, c’est avant tout le comportement du maître qui façonnera celui de son chien.
Le beauceron doit faire de l'excercice journalier pour être équilibré. image Jaydot
Robuste et très résistant, il est rarement malade. Il supporte sans problème toutes les conditions climatiques.
Comme tous les grands chiens, il peut être atteint de dysplasie de la hanche. Ses doubles ergots aux membres postérieurs ne s’usent pas. Ils ont donc tendance à pousser exagérément.
Il faut les écourter régulièrement en prenant soin de ne pas blesser la pulpe.
Dimensions et standard
Le mâle mesure de 65 à 70 cm au garrot et la femelle de 61 à 68 cm. Le poids varie de 27 à 50 kg selon le sexe. La moyenne se situe entre 27 et 37 kg.
Le poil est ras sur la tête, court, dur et couché sur le corps. Des franges discrètes mais obligatoires sont visibles au fessier et à la queue.
Couleurs : noir et feu ; plus rarement gris et noir avec des taches feu (arlequin).
Il n’est pas obligatoire de faire couper les oreilles.
Longévité moyenne : 12 ans
L’american stafforshire-terrier est un chien qui est beaucoup décrié et pourtant il possède de nombreuses qualités. Il a la réputation d’être très combatif et parfois agressif avec ses congénères.
Comme pour tous les chiens qui possèdent un caractère dominant, son comportement social dépend avant tout du maître.
Bien éduqué par des maîtres responsables, l’american stafforshire est un bon chien de compagnie, très patient avec les enfants.
L’american stafforshire-terrier est l’héritier des molosses qui luttaient dans les arènes à Rome.
Depuis fin 2007, la détention d'un Mastiff en France est soumise à une règlementation.
Cette règlementation concerne également d'autres chiens considérés comme étant susceptibles d'être dangereux : American Staffordshire terrier, Tosa, , Rottweiler , Mastiff
L’histoire de l’American Staffordshire
Jusqu’au XIe siècle, les combats opposant des chiens à des taureaux connurent une grande popularité en Grande-Bretagne.
C’est de cette tradition barbare que vient l’appellation de « bulldog » (chien de taureau en anglais).
A partir de 1835, ces affrontements sanglants furent interdits. Organisateurs et parieurs se rabattirent sur les combats de chiens entre eux.
Cependant, les anciens bulldogs, jugés trop lourds dans la lutte à mort contre leurs congénères, furent remplacés par d’autres races.
American stafforshire-terrier. image Maurice Koop
Les éleveurs effectuèrent de multiples croisements dans le but d’obtenir des guerriers plus légers.
C’est de là qu’apparut le staffordshire-terrier.
L’espèce est donc issue du croisement entre le bulldog et de petits terriers anglais. D’autres races sont intervenues dans la formation de ce lutteur, comme le fox-terrier.
La race fut améliorée à partir de 1860 par un éleveur anglais. Plusieurs spécimens partirent aux Etats-Unis à la fin du 19e siècle. Ils développèrent peu à peu des caractéristiques sensiblement différentes de leurs cousins anglais.
La variété américaine fut entérinée en 1935 par le Kennel Club de Londres.
Comportement et éducation
Ce chien est un modèle de docilité totalement dénué d’agressivité. Loyal, obéissant et équilibré, il est proche de ses maîtres et adore la compagnie des enfants.
C’est un bon chien de garde qui réagit devant toute intrusion qui s’effectue en l’absence de ses maîtres.
L’american stafforshire a besoin de se dépenser. image NetDiva
Son point faible est d’avoir un caractère dominant, ce qui entraîne parfois des tensions lorsqu’il se trouve face à ses congénères.
C’est pourquoi, son éducation doit être ferme. Son caractère exige une socialisation précoce. Il est indispensable de convenablement le dresser de manière à pouvoir le maîtriser.
Ce chien a besoin de se dépenser. Il est d’ailleurs utilisé dans la recherche utilitaire.
Côté santé, c’est un chien robuste. Son poil ras ne nécessite aucun entretien particulier. Il suffit de bien le brosser en période de mue.
Dimensions et standard
Le mâle mesure de 46 à 48 cm et la femelle de 43 à 46 cm. Le poids varie de 18 à 23 kg suivant le sexe.
Toutes les couleurs sont admises : unicolore, multicolore ou panachée de blanc.
Originaire d'Alaska, l'alaskan malamute est le champion des climats froids. C’est un rare exemple de race pure. En effet, l'amélioration de l'alaskan malamute est due à une sélection impitoyable basée sur des standards de résistance au froid et non à des croisements hasardeux.
L'histoire de l'alaskan malamute
Issu d’une région septentrionale d’Alaska, le malamute fut avant tout un chien de traîneau.
Ses maîtres esquimaux surent lui témoigner estime et reconnaissance, tout en améliorant, par une sélection naturelle, ses qualités de robustesse et de résistance au froid.
Alaskan malamute. image Randihausken
Il tire son nom de celui d’une tribu esquimaude, les Mahlemuts, terme qui signifie « hommes vivant à l’endroit où il y a de grandes vagues ».
En effet, ce peuple vivait essentiellement de la pêche. Les chiens étaient surtout utilisés pour hâler les barques sur la banquise.
Le malamute aidait aussi les chasseurs de caribous.
image Randihausken
Son ossature lourde et sa puissante musculature en font le plus fort des chiens de trait. Il a déjà remporté à plusieurs reprises la course de l’All Alaskan Sweeptstake.
Ice. image *Ann Gordon
Lors de concours de weight-pulling, aux Etats-Unis, il a réussi à tracter une charge d’une tonne sur 7 mètres !
Aucun autre chien nordique ne peut faire mieux.
Comportement et éducation
Ce très beau chien a évidemment besoin d’énormément d’exercices. Plutôt sociable mais pas forcément avec ses congénères, le malamute doit faire l’objet d’un dressage attentif dès son plus jeune âge.
Chiot alaskan malamute. image snappED_up / Edward Corpuz
L’alaskan malamute n’est pas le chien auquel on pense immédiatement quand on envisage d’adopter un compagnon. Il est pourtant très affectueux et possède une prodigieuse vitalité. Il est réservé aux maîtres très actifs et sportifs et aux régions froides.
Proportions : 55 à 67 au garrot pour 33 à 38 kg
Des origines aux premières expositions canines
Cela fait bien longtemps que le chien ne se conduit plus en prédateur sauvage. Animal domestique par excellence, le chien a suivi l’homme dans toutes ses conquêtes. Il est établi que l’ancêtre du chien est le loup gris. Cependant, l’origine de la domestication du chien ainsi que son apparition restent encore mystérieuses sur bien des aspects.
La domestication du loup
Il est communément admis que c’est au Paléolithique que la cohabitation entre l’homme et le loup a débuté.
Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ont très probablement entretenu les premières relations par le biais de la chasse.
Des bébés loups ont certainement été rapportés dans des campements puis apprivoisés pour en faire des auxiliaires de chasse mais également des gardiens, susceptibles de prévenir de l’approche des prédateurs.
Louveteau.
Des peintures rupestres montrent des canidés participant à des chasses en compagnie des hommes.
Cette première domestication s’est effectuée il y a entre 12 000 et 14 000 ans avant notre ère, soit à la fin du Paléolithique.
Au Néolithique avec l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, l’ancêtre du chien devient également un gardien de troupeaux.
Le loup gris est l'ancêtre du chien.
Plusieurs découvertes d’ossements fossilisés de loup, datés de la fin du Paléolithique, ont été effectuées au Moyen –Orient et dans le sud-est asiatique.
Des ossements de loups sur des sites d’occupation humaine, datés d’environ - 700 000 ans, ont été mis au jour en Europe.
Le loup et l’homme vivaient sur le même territoire et chassaient les mêmes proies.
Mâchoires d'un loup.
En Ukraine, un site daté de – 20 000 ans environ, contient d’importants ossements de loups. Nos ancêtres devaient utiliser leur fourrure pour se vêtir.
L’apparition du chien
D’après de très récentes études génétiques, le foyer des origines du chien ne se situerait peut-être pas en Asie.
Le professeur Adam Boyko de l’université Cornell et son équipe ont comparé les ADN de 318 chiens de sept localités africaines.
La diversité génétique est aussi importante qu’en Asie. Le chien pourrait donc être apparu aussi bien en Asie qu’en Afrique.
Entre ce dogue allemand ...
D’autres études, effectuées à Los Angeles, par des chercheurs de l’université de Californie, viennent encore jeter un peu plus le trouble sur l’apparition du chien.
En effet, ces chercheurs ont étudié les similitudes relevées entre les séquences ADN du loup gris et celles de plusieurs variétés de chiens.
Parmi tous les types de chiens étudiés, ils se sont retrouvés avec une multitude de séquences très différentes les unes des autres.
Et ce Yorkshire, difficile d'imaginer un ancêtre commun.
Ils en ont déduit que beaucoup plus de temps s’était écoulé depuis la première domestication du loup et l’apparition du chien.
Il est donc fort probable que le loup a été domestiqué à une date bien antérieure à celle acceptée communément, peut-être, d’après ces chercheurs, il y a au moins 100 000 ans avant notre ère.
Pour le moment, nous ne savons toujours pas à quelle période exacte, le loup est devenu chien.
Loups photographiés à Yellowstone.
Si nous ignorons à quelle date précise le loup est devenu chien, nous savons par contre que c’est la sélection humaine qui a modifié l’aspect physique de l’animal.
Ces premiers chiens domestiqués devaient beaucoup ressembler au loup. Le dingo sauvage d’Australie nous donne un petit aperçu de l’aspect physique des premiers chiens.
Au fil des millénaires, en croisant telle variété avec telle autre, nous avons abouti à une explosion de physiques très différents.
Mini-chien et maxi-molosse
Bien avant que nous fixions par écrit les critères de chaque race, la distinction entre chiens s’effectuait par la taille.
On parlait simplement de petits ou de grands chiens.
Illustration d'un happa, petit chien chinois, sur un ancien manuscrit.
Les grands chiens étaient utilisés à l’extérieur pour différents labeurs tandis que les petits servaient à chasser les rongeurs.
Cependant, dans l’Egypte antique, le chien était déjà considéré comme un animal de compagnie. D’après les inscriptions découvertes sur de nombreuses tombes, on leur donnait déjà de petits noms, identiques à ceux que l’on donne aujourd’hui à nos compagnons.
Dans la Rome antique, le molosse dressé au combat et ancêtre du mastiff, est également utilisé comme chien de garde.
Illustration d'un molosse au combat sous l'Empire romain.
A Pompéi, on utilisait déjà la fameuse mise en garde « Attention au chien » sur la porte des demeures. L’inscription latine était « Cave canem ».
Inscription de mise en garde sur l'une des demeures de Pompéi.
En l’an 1000 avant notre ère, en Chine, la mode des mini-chiens fait son apparition. La cour impériale s’entiche du happa, un petit chien trapu au nez écrasé.
En le croisant avec le maltais, il donnera naissance au pékinois.
Happa. image Sarah hartwell
Les Chinois ont bridé la croissance de ce croisement en enfermant les chiots dans de minuscules cages et en leur écrasant le museau avec un bâton en bois.
C’est le produit de ce croisement qui donnera l’impulsion pour l’élevage des petits chiens de race.
Premières distinctions entre les races
Au 12e siècle, les cours royales d’Europe, opèrent une première distinction entre les races en décrétant que seuls la cour royale a le droit de détenir pour ses chasses des mastiffs et des lévriers, les deux grandes variétés de l’époque.
Si on possédait un mastiff ou un lévrier sans faire partie de la cour, une dérogation pouvait être fournie. Mais, il fallait couper trois griffes afin que les chiens ne puissent pas blesser les cervidés réservés aux chasses royales.
Enfants de Charles Ier en compagnie de leurs chiens. Peinture de A. van Dyck. Enfants de Charles I. 1635
C’est ainsi que l’on commence à distinguer le chien de race du bâtard.
Cette distinction qui a perduré jusqu’au début du 20e siècle allait de paire avec la classe sociale.
Noblesse et aristocratie sélectionnaient eux-mêmes les races. Les chiens étaient destinés à la chasse mais également pour être des animaux de compagnie.
Les paysans puis, plus tard, les ouvriers dressaient leurs chiens pour le travail.
Les différentes cours royales d’Europe possèdent de nombreux chiens et les anecdotes sur des comportements excentriques des souverains ne manquent pas.
Enfants de Charles I et leur dogue de combat. Peinture de A. van Dyck.1637.
Henri VII a fait condamner à mort par pendaison un de ses molosses qui a voulu s’attaquer à un des lions de la ménagerie royale. Le pauvre chien a été condamné à mort pour crime de lèse-majesté.
Henri VIII a fait décapiter sa seconde épouse Anne Boleyn en 1536 et ordonne le même jour que l’on décapite également Urian, le chien préféré de l’ancienne reine.
Gaston III dit Fébus ou Phébus, Phœbus, (1331 -1391), comte de Foix a dicté un livre à un copiste de 1387 à 1389 intitulé le « Livre de chasse » qui est resté un ouvrage de référence sur les techniques de chasse, les chiens de chasse et le gibier jusqu’au 19e siècle.
Illustration du Livre de Chasse de Gaston Phébus. 15e siècle. Paris, BnF, Département des manuscrits.
En 1576, dans son traité de « chiens anglais », le médecin Johannes Caius recense par écrit les différentes catégories de chiens. Il les classe en fonction de la tâche qu’on leur confie :
Chiens affectés à la chasse
Chiens affectés au service en cuisine
Chiens dénicheurs de proies dans les terriers
Chiens de garde
Chiens de combat
Illustration du Livre de Chasse de Gaston Phébus. 15e siècle. Paris, BnF, Département des manuscrits.
Au cours des 16e et 17e siècles, navigateurs, colons et soldats européens traversèrent les océans en emmenant leurs chiens. Ils ramenèrent de leurs périples de nouvelles variétés qui ont accéléré l’hybridation de l’espèce canine.
Chiens de travail
La révolution industrielle en Europe et en Amérique du Nord au 19e siècle a été directement responsable de ce que l’on peut appeler une classe ouvrière de chiens.
Chien de travail. Belgique. Entre 1890 et 1900. image library of congress
Beaucoup de paysans sont attirés par la ville, à la recherche de travail. Les chiens deviennent de véritables outils.
Autant dire que tous ces animaux ont eu une existence empreinte de souffrance. Certains sont dressés pour tourner inlassablement les roues qui actionnent les broches des rôtissoires ou les pompes à eau.
D’autres servent à tracter des charrettes qui livrent le lait. De nombreux chiens sont utilisés comme commissionnaires pour transporter des seaux ou tout autre objet.
Chiens utilisés pour la roue d'une pompe à eau.image library of congress
Tous ne sont pas maltraités. Par exemple, les premiers chiens sauveteurs font leur apparition à Paris à la fin du 19e siècle. C’est une idée du préfet de police Louis Lépine qui souhaite trouver une solution à l’alarmante augmentation du nombre de suicides par noyade dans la Seine. L’équipe de chiens sauveteurs est composée de 7 terre-neuve. Ces chiens sont réputés pour leurs qualités de nageurs.
Ils sont rapidement devenus la coqueluche des Parisiens.
Attelage de chiens. Canada vers 1925. (Vintage real photo postcard). image postelaletrice
Toujours au 19e siècle, les chiens sont utilisés pour les combats. En France, les bouchers parisiens sont célèbres pour leur élevage de chiens de combat. Des bouledogues ou des dogues de Bordeaux sont dressés pour combattre des ours, d’autres chiens voire de malheureux ânes.
Certains de ces gladiateurs canins, particulièrement féroces, sont devenus célèbres et leurs exploits ont été vantés dans les journaux de l’époque.
Les premières expositions canines
C’est au début du 19e siècle qu’émerge en Europe et aux Etats-Unis la classe moyenne qui est typiquement urbaine.
Cette classe est friande du chien dit « animal de compagnie ». Ce dernier est déjà choyé par l'Aristocratie.
Photo prise entre 1910 et 1915. image Library of congress
En parallèle, les paysans qui arrivent en ville pour trouver du travail sont accompagnés de leurs chiens. Ces grands chiens, jusque là habitués à la vie en plein air, se retrouvent confinés dans des appartements exigus.
Peu à peu, on décide de ne plus définir les chiens en fonction des tâches qu’ils effectuent mais plutôt sur leurs caractéristiques physiques.
C’est partir de la moitié du 19e siècle que les éleveurs et les vendeurs organisent les premières expositions. Ils y font admirer les nouvelles variétés issues de sélections.
Illustration d'une exposition canine du 19e siècle.
En 1859, apparaît aux Etats-Unis et en Europe, les premières grandes expositions canines officielles mais également les premiers standards.
Les premiers chenils d’élevage voient le jour. Un inventaire précis des caractéristiques physiques de chaque variété est mentionné par écrit.
En 1873 est fondée la fondation du Kennel Club britannique, en 1884, l’American Kennel Club et en 1888, le Canadian Kennel Club.
Ces associations sont consacrées à la promotion et à la sauvegarde des races. Les chiens sont inscrits sur des registres. On y mentionne la race mais également toute la lignée reproductrice.
Exposition canine du 19e siècle. Library of congress
Depuis, l’engouement du public pour les chiens de race ne s’est jamais éteint. Au 21e siècle, il nous restera encore à éradiquer la maltraitance et l’augmentation inquiétante du phénomène animal/objet.
Suivant les termes des articles 524 et 528 du code civil, le régime juridique actuel de l’animal l’assimile à un bien meuble. Ce régime juridique a fait l’objet de plusieurs demandes de modifications, restées à ce jour sans suite.
Tant que notre code juridique considérera l’animal comme un meuble, les échanges mercantiles, les trafics et les usines à chien auront tout loisir de s’épanouir.
Mais, sans une réelle volonté des pouvoirs publics, il ne faut pas espérer voir disparaître ce marché très lucratif dans lequel le bien-être animal ne tient aucune place.