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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour : 08.02.2013
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Villes étrangères -

Villes étrangères - Jérusalem -

Publié à 10:07 par acoeuretacris Tags : jerusalem ville étrangère
Villes étrangères - Jérusalem -

 

Au cœur des monts de Judée se dresse Jérusalem, un haut lieu historique déchiré par les luttes religieuses.
En effet, Jérusalem est la capitale d’Israël mais également la cité de David où vécut le Christ et aussi la troisième ville sainte des musulmans.
Depuis 1948, année de la proclamation de l’Etat d’Israël, Jérusalem est au cœur du conflit israélo-palestinien.
Morcelé entre deux peuples, Jérusalem concentre les hauts lieux spirituels des trois principales religions du monde.

Géographiquement, Jérusalem est construite sur une arête montagneuse à l'ouest de la mer Morte et en bordure du désert de Judée. La ville culmine à 760 m, surplombant les vallées du Cédron et de l'Hinnom.

Jérusalem à l’époque biblique jusqu’à Alexandre le Grand

La ville apparaît dans l’histoire vers 2000-1900 avant J.-C. Elle porte alors le nom de Urushalem (« fondée par le dieu Shalem »).
C’est alors une cité d’importance moyenne qui compte environ 15 000 habitants au moment de la pérégrination d’Abraham.
La fondation biblique de Jérusalem remonte à l’époque cananéenne.


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Montagnes de Judée. Image Upyernoz



Vers l’an 1000 avant J.-C, Joab, général de David, occupe la ville qui est appelée cité de David.
Le roi en fait le ciment de l’unité du peuple hébreu et y transfère l’Arche d’alliance. Jérusalem devient bientôt le centre religieux de tout Israël.



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La tour de David - Image Lapidim

Désigné par David, son père, Salomon, va régner 40 ans de 970 à 930 avant J.-C. A Jérusalem, sur le mont Moria, là où Abraham aurait accepté de sacrifier Isaac, Salomon fait édifier le Temple.
Le Temple devient le centre national et liturgique du peuple hébreu et à partir de  622 avant J.-C., le lieu de culte exclusif.

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Maquette du Temple au 1er siècle - Image Hoyasmeg

Le pays des Hébreux est scindé en deux après la mort de Salomon, à la fin du Xe siècle av. J.-C. D’un côté le royaume d’Israël et de l’autre le royaume de Juda dont Jérusalem fait partie. Le royaume de Juda, après une ère d’expansion, devient vassal de l’Egypte avant de tomber en 586 avant J.-C, sous les coups de Nabuchodonosor II, qui détruit le Temple et emmène le peuple en captivité à Babylone.

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Ruines de Babylone en 1932

En 538 avant J.-C., libéré par la conquête perse, le peuple Hébreux rentre d’exil et entreprend de reconstruire le Temple mais de manière beaucoup plus modeste. L’invasion de la Syrie par Alexandre le Grand (332 avant J.-C.) met fin à l’hégémonie perse et fait passer Jérusalem sous la domination des diadoques et de leurs successeurs.

Jérusalem sous l’empire Romain

Au IIe siècle avant J.-C., le Proche-Orient est sous domination romaine. La culture grecque envahit Jérusalem et les Juifs s’hellénisent rapidement. Par exemple, les jeux du cirque s’installent à Jérusalem, le Temple est consacré à Zeus et la circoncision est interdite. Mais, une famille de Jérusalem se lève pour défendre le particularisme juif. Dès décembre 164 avant J.-C., Les Maccabées libèrent Jérusalem et purifient le Temple.

 


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Jérusalem. Vieille Ville. Image Hoyasmeg

Jérusalem redevint alors pour quatre-vingts ans la capitale d’un État juif florissant. En 37 avant J.-C., les légions romaines à la solde d’Hérode le Grand reprennent le royaume de Juda et bien sûr Jérusalem.
C’est dans un pays en pleine effervescence que l’idée de l’avènement du Messie prend tout son rôle contestataire. Face à une administration romaine qui contrôle le pays, les sectes juives répondent par l’attente de l’arrivée du Messie-roi, fils de David.

 


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Le Mont des Oliviers. Image David 55 King

Jésus-Christ, le messie tant attendu,  sera crucifié à Jérusalem  le vendredi 7 avril 30, sous l’ordre de Ponce Pilate et l’appui du Conseil des Juifs.

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Porte d'Hérode. Image Hoyasmeg

La révolte qui couvait depuis le début du siècle éclate sous Néron.  En 66, Menahem, troisième fils de Judas le Galiléen, chasse les Romains de la ville et met le feu aux archives du Temple afin de rendre impossible l’acquittement des impôts.

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Vue du désert de Judée depuis Massada. Image Hoyasmeg

En 68, le nouveau chef zélote, Simon Bar-Giora, proclame la libération générale des esclaves juifs.
La réaction romaine se fait alors plus violente. Selon Flavius Josèphe, chroniqueur de l’époque, 25 000 soldats tinrent tête dans la ville pendant trois ans à une armée romaine quatre fois plus forte. Après la chute de la ville en 70, la résistance se poursuivit dans la ville haute, puis dans la forteresse de Massada.

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Rampe romaine à Massada. Image Michael Panse Mdl


Après un second soulèvement sous Trajan (117), qui fut maté, l’empereur Hadrien (117-138), décide de faire de Jérusalem une ville romaine. La création de cette colonie, sous le nom d’Aelia Capitolina, provoque un nouveau sursaut de la conscience nationale autour du prince et général juif Bar-Kokhba (ou Bar-Kochba, « fils de l’étoile »). Les Romains doivent évacuer la ville, et pendant deux ans (132-134) la souveraineté juive est restaurée. Mais la réaction impériale est impitoyable. Elle procède à un échange de populations et implante des colons païens venus de tout l’Empire.



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Station balnéaire au bord de la mer Morte. Image H@rpoon

La communauté juive ne retrouvera un statut légal dans le pays qu’à la fin du IIe s.


Jérusalem : cité chrétienne et musulmane

Avec l’instauration de l’empire chrétien (325), Jérusalem, ville sainte du christianisme, devient un centre de pèlerinages. Jusqu’en 632, Jérusalem est l’objet de nombreux conflits, des églises sont construites puis détruites.
On interdit ou on autorise tour à tour aux Juifs l’accès à la ville.

 


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L'Eglise du Saint-Sépulcre a été batie sur le lieu de la mort et de la résurrection de Jésus. Image Upyernoz

En 632 apparaissent sur la scène des conquérants aux forces neuves, les Arabes, récemment unifiés par le message de Mahomet, qui se réclamait à la fois d’Abraham et de Jésus. En 638, le calife Umar Ier se présenta devant Jérusalem et le patriarche Sophronius opte pour une reddition sans combat.
Umar Ier promulgue alors un édit de tolérance à l’égard des « gens du Livre ». Les chrétiens demeurent dans la ville, et des juifs peuvent commencer à venir s’y installer.

 


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Eglise luthérienne. Image Hoyasmeg

Sur l’esplanade du Temple, qui prend le nom de Haram al-Charif et ou, selon la croyance musulmane, doit se dérouler le jugement dernier, Umar ne fait dresser qu’une minuscule mosquée de bois, semblable à celles des premiers disciples du prophète. Mais le calife Abd al-Malik (685-705), mû par de nouvelles conceptions, veut faire de Jérusalem un centre de pèlerinage islamique comparable à La Mecque et entreprend la construction de la Coupole du Rocher.

 


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La Coupole du Rocher se dresse sur l'esplanade des mosquées, là où Mahomet aurait effectué son ascension. Imge Papalars

À côté de la Coupole, une mosquée est bâtie. La tradition musulmane identifia par la suite cet édifice avec la « mosquée la lointaine » (al-Aqsa), où Mahomet eut son « ascension nocturne » (surate XII, 1). Plusieurs fois endommagée par les tremblements de terre, la mosquée al-Aqsa a été remaniée à de nombreuses reprises. La dynastie des Omeyyades (de 661 à 750) respecte la politique de tolérance instaurée par Umar. Mais avec la prise de pouvoir des califes abbassides, juifs et chrétiens subissent un certain nombre de tracasseries.

 


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Mosquée al-Aqsa. image Hoyasmeg


A partir du IXe siècle, la situation entre Arabes, Chrétiens et Juifs s’aggrave. Les Chrétiens de Jérusalem cherchent appui à l’extérieur..
Charlemagne signe un accord avec le calife Harun al-Rachid. . Mais l’alliance entre l’islam et l’Empire carolingien ne durera pas au-delà du Xe s.
En 996, le calife Hakim instaure une politique d’élimination des chrétiens et fait détruire le Saint-Sépulcre.
En 1077, les Turcs Seldjoukides entrent dans la ville, y semant la désolation. Les pèlerinages cessèrent. Les académies rabbiniques se replient sur Tyr. Les chrétiens s’enfuient. Cette situation désastreuse déclenchera la réaction des croisades.


Jérusalem et les croisades

Les croisés mettent vingt années pour arriver à la prise de Jérusalem (15 juillet 1099). Au lieu de se battre seulement contre les oppresseurs turcs pour en délivrer la ville, les croisés se livrent à un massacre tant des juifs que des musulmans.

 


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La Via Dolorosa aurait été le chemin emprunté par le Christ portant sa croix jusqu'au Golgotha. Image Annemarieangelo

La courte présence des Francs marque profondément le visage de Jérusalem. Le Saint-Sépulcre est rebâti, de nombreuses églises de style roman sont édifiées. Un chemin de croix est inauguré sur la Via dolorosa.


L’occupation mamelouke (1260-1517)

Après une occupation mongole (1244-1260), les Mamelouks d’Égypte rétablissent l’ordre à Jérusalem. Un accord est signé avec les Francs d’Acre.
Les chrétiens doivent accepter de partager les sanctuaires.
Les Lieux saints sont placés sous la juridiction des trois confessions et cela perdure toujours aujourd’hui.

 

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Dômes de l'église du Saint-Sépulcre. image Hoyasmeg

 


C’est à cette époque que Jérusalem devient, pour la première fois, une ville à prédominance musulmane et est dotée d’un rôle administratif véritable. L’arrivée de nombreux immigrants juifs européens créé un lien qui ne sera jamais interrompu entre la communauté juive de Jérusalem et celles de l’Europe.

L’occupation ottomane (1517-1917)

Le 30 décembre 1516, Sélim Ier fit son entrée à Jérusalem. Son fils Soliman II, dit le Magnifique (1520-1566), pourvoit la ville d’aqueducs, de portes et de murs, tels qu’on peut les voir aujourd’hui.

 

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Marché de la Vieille ville. Image Phogel

 


Soliman signe en outre avec François Ier un accord qui accorde à la France, à côté de certains avantages politiques, la protection des chrétiens. Mais cette situation d’équilibre s’achève avec la mort de Soliman.

Jérusalem et la Russie

Les pèlerinages latins se raréfient et la communauté grecque orthodoxe, dont les sujets sont ottomans, acquiert une position plus forte dans les Lieux saints. En 1555, Charles Quint obtient de reconstruire la chapelle du Saint-Sépulcre.
Un conflit déclaré s’installe alors entre Grecs et Latins.
Au début du XVIIe s., la Russie tsariste donne aux orthodoxes de Géorgie les moyens d’acquérir des droits à Jérusalem.

 


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Une rue de la Vieille ville. Image Elvvia

Dans la seconde moitié du XIXe s., la situation de plus en plus précaire des communautés juives dans l’empire tsariste amène un réveil national et la formation de divers mouvements.


Jérusalem  jusqu’en 1947

Après la Première guerre mondiale, la Grande-Bretagne décide de favoriser la reconstitution d’un Foyer national juif en Palestine. La Société des Nations, en confiant en 1922 à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine, ratifie implicitement ce projet.

 


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Les manuscrits de la mer Morte sont exposés dans le Sanctuaire du Livre. Image Hoyasmeg

Sous le mandat britannique, entre 1922 et 1947, Jérusalem se modernise avec la construction de nouveaux quartiers.
L’implantation juive avec l’arrivée croissante d’immigrants provoque de nombreux conflits avec la population arabe.
Le haut-commissaire anglais Herbert Samuel freine d’ailleurs l’immigration juive.

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Carte postale datant probablement de la première moitié du 20e siècle de la place Mea Shearim. Image Ahron de Leeuw

La montée du nazisme (1933) et la multiplication des réfugiés juifs d’Europe centrale incite la Grande-Bretagne à effectuer un partage du pays.
Jérusalem se trouve alors sur la ligne frontière.

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Le Mur des Lamentations est le dernier vestige du Temple de Salomon et constitue un lieu sacré du judaïsme. Image Beggs

Après la Seconde guerre mondiale et les atrocités commises par les nazis, de nombreux rescapés juifs des camps hitlériens s’installent en Palestine.
La Grande-Bretagne tente de limiter cette immigration et en parallèle, les revendications arabes deviennent de plus en plus vives.

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Mémorial de la Shoah Yad Vashem en hommage aux victimes des nazis. Image Hoyasmeg

La tension contre le gouvernement anglais monte rapidement aussi bien du côté arabe que juif. Les Nations unies, appelées par les Anglais à intervenir, nomment une commission qui préconise le partage de la Palestine et l’internationalisation de Jérusalem.
L’Assemblée des Nations unies vote le projet le 29 novembre 1947. La résolution est acceptée par les Juifs et rejetée par les États arabes, qui s’y opposent aussitôt par la force. La ville est alors le centre de durs combats.

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Le drapeau de Jérusalem reprend les bandes du drapeau d'Israël qui évoquent le châle de prière juif. L'inscription en hébreu mentionne le nom de la ville. Le lion est le blason de la tribu de Juda.

Le 14 mai 1948, la Grande-Bretagne met fin à son mandat. L’État d’Israël est proclamé le jour même.


Jérusalem au cœur du conflit israélo-palestinien

Depuis la naissance de l’Etat d’Israël, les conflits n’ont jamais cessé. La Transjordanie avait annexé une partie de la Palestine ainsi que  la vieille ville de Jérusalem  en mai 1948. Le partage de Jérusalem entre Israéliens et Palestiniens avait rendu inaccessible aux Juifs la vieille ville et ses Lieux saints. Lors de la « guerre des six jours » (5-10 juin 1967), la vieille ville de Jérusalem tombe, presque intacte, aux mains des troupes israéliennes. La ville est aussitôt réunifiée et administrée comme partie intégrante de son territoire par Israël.
Le Parlement israélien adopte, le 30 juillet 1980, une loi fondamentale proclamant « Jérusalem réunifiée capitale éternelle d’Israël ».

 

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Le Knesset est le siège du Parlement israélien. Joshua Paquin


Les Palestiniens revendiquent la ville sainte comme capitale historique. Cette ligne baptisée « ligne verte » partage la ville en deux grandes zones : Jérusalem-est,  initialement sous contrôle palestinien Jérusalem-Ouest aux mains des Israéliens Une clôture de sécurité a été construite par les Israéliens en Cisjordanie. Son objectif est d’empêcher les attentats-suicides par les terroristes Palestiniens. Cet édifice (security fence), également appelé mur de la honte ou mur de l’apartheid fait environ 700 km.
A Jérusalem, le mur est haut de 8 mètres. Il traverse plusieurs quartiers et notamment les quartiers arabes.
Les déplacements des travailleurs palestiniens sont sous haut contrôle entre les deux zones.


Jérusalem qui signifie en hébreu « la paix viendra » répondra peut-être un jour à la promesse de son nom.

Villes étrangères - la Nouvelle Orléans -

Publié à 09:40 par acoeuretacris Tags : nouvelle orlé ville étrangère
Villes étrangères - la Nouvelle Orléans -

 

Colonie française fondée en 1718 par Le Moyne de Bienville, la Nouvelle-Orléans (en anglais New Orleans)  tient son nom du régent Philippe II d’Orléans.
Capitale de la Louisiane, la Nouvelle-Orléans a été successivement française, espagnole, à nouveau française puis américaine.
Rachetée à Napoléon par les Etats-Unis en 1803,  la ville qui est à la tête du delta du Mississippi, est le premier port américain (155 Mt par an).


Géographie de la Nouvelle-Orléans

Etablie en longueur sur la rive nord du Mississippi à 180 km de son embouchure, la ville est encadrée par les lacs Pontchartrain, au nord, et Borgne, à l’est, ce dernier débouchant sur le golfe du Mexique.


Vue aérienne de la Nouvelle-Orléans en février 2007. Image Kla 4067

Une grande partie de la ville est située en dessous du niveau de la mer.
A partir de son établissement initial, la ville s’est étendue vers l’est. Elle était protégée par des digues qui ont cédé lors du passage du cyclone Katrina en août 2005.

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Architecture coloniale de la Nouvelle-Orléans. (The Louisiana Photograph Collection. ST Blessing) . Image Max Sparber

La Nouvelle-Orléans est presque une île qui est soumise à de terribles intempéries.
Avant cette catastrophe, la Nouvelle-Orléans était la destination touristique préférée des américains.


Histoire de la Nouvelle-Orléans

La ville a été fondée par les Français à partir de 1718 et cela non sans difficulté. Effectivement, la Nouvelle-Orléans a toujours subi de nombreuses catastrophes. Déjà en 1722, un cyclone dévasta une partie de la ville.
Pour peupler cette nouvelle colonie lointaine, la royauté française ne s’embarrassa pas de scrupules. Elle déporta tout simplement ceux dont elle ne voulait pas et notamment de nombreuses prostituées.

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Saint Charles Hôtel. (The Louisiana Photograph Collection. W.H Leeson) . Image Max Sparber

Epidémies et mauvaises conditions d’hygiène firent des ravages au sein des colons. Les Indiens se mêlèrent à cette population ce qui fit de la Nouvelle-Orléans une ville cosmopolite aux mœurs très libres pour l’époque.
La Nouvelle-Orléans devint la capitale de Louisiane française en 1722.
En 1763, la colonie est vendue aux Espagnols qui ne se sont jamais véritablement implantés là-bas.
Décidément malchanceuse, la ville subit plusieurs incendies dont l'un le jour de Pâques 1788.
Suite au second incendie de 1794, le bois est remplacé par la brique et des règles d’urbanisme sont imposées.

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Quartier français en 2007. Image Old Shoe Woman

C’est en 1800 que la Nouvelle-Orléans redevient française mais pour peu de temps puisque Napoléon revend la ville aux Etats-Unis en 1803 pour 80 millions de francs.
Il est à noter que jusqu’en 1803, le français était la langue officielle à laquelle se rajoutait le créole pour la population noire.
Malgré les épidémies, la population augmente très rapidement. La Nouvelle-Orléans a toujours été une ville très peuplée. Avant août 2005, elle hébergeait un dixième des habitants de la Louisiane soit environ 783 000 habitants (intra-muros + agglomération).

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Drapeau de la Nouvelle-Orléans.

Le fond blanc exprime l'honnêteté du gouvernement, une bande rouge symbolise la fraternité, une bande bleue la liberté. Les couleurs rappellent les couleurs des drapeaux américains et français. Les trois fleurs de lis or sont là en souvenir de l'origine française.
A une époque où la traite des Noirs était une véritable économie, le port de la Nouvelle-Orléans servait de plaque-tournante pour ce trafic d’êtres humains.
La ville fut prise très tôt par les Nordistes au début de la guerre de  Sécession sans combat, ni destruction.

Economie de la Nouvelle-Orléans et tourisme

C’est l’un des plus importants ports américains et le premier pour le caoutchouc. C’est également un grand centre chimique (pétrole, sel, soufre).
Cependant, l’industrie est secondaire par rapport au tourisme. En effet, l’activité industrielle a beaucoup décliné au XXe siècle.

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Cathédrale Saint-Louis. C'est la plus ancienne cathédrale des Etats-Unis. Image Little Koshka

En effet, c’est à la Nouvelle-Orléans qu’est né le jazz. Cosmopolite, la ville mélange diverses traditions.
Le New Orleans Carnival culmine le Fat Tuesday (Mardi gras) avec la Rex Parade. 500 manifestations et festivals sont organisés chaque année.

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Jazz à la Nouvelle-Orléans en 1989. Image Brenda Anderson

Mais, le tourisme et les activités culturelles ont surtout profité aux Blancs.
Parmi les quartiers et rues célèbres, on trouve le Vieux carré ou Quartier français ainsi que Bourbon street qui est la principale artère commerçante et touristique.

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Bourbon street. image Old Shoe Woman

La ville héberge également le Metairie Cemetery qui est un cimetière datant de la guerre de Sécession.
Le Confederate Civil War Museum est lui consacré à la guerre de Sécession.

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Metairie Cemetery. Image Dystopos .

Les 2,2% d’Haïtiens qui vivaient dans cette ville ont apporté avec eux leurs croyances et notamment le Vaudou.
L’Historic Voodoo Museum retrace la culture et l’histoire du Vaudou.

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Masque rituel vaudou (Historic Voodoo Museum). Image Max Sparber

Bien sûr, le jazz est omniprésent avec un Musée qui lui est consacré : le Old US Mint.


De grandes inégalités au sein de la population

Au XXe siècle, la population intra-muros a décliné au profit de banlieues résidentielles. Les Blancs s’y sont installés tandis que les Noirs occupent les quartiers défavorisés centraux.
En 2004, la population était constituée de 67,9% de Noirs et seulement 28% de Blancs. C’était également l’une des villes les plus pauvres des Etats-Unis.

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Quartiers réservés aux Noirs avant août 2005. image Patriarca 12

La catastrophe due au passage du cyclone Katrina le 29 août 2005 n’a fait que souligner ces inégalités.
En effet, la rupture des digues a entraîné l’inondation de 80% de la ville mais ce sont les quartiers Noirs qui ont été les plus touchés.

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Vue aérienne de la Nouvelle-Orléans inondée (photo le 2/09/2005). Image Ross Mayfield .

Le bilan humain a été très lourd avec 700 morts et 2000 disparus.
Aujourd’hui, la survie de la ville est toujours en jeu. Un an après les évènements, seul un tiers de la population était revenue.
6 entreprises sur 7 ont fermé leurs portes.

En outre, les polémiques ont fait rage sur la volonté de la municipalité d’exclure les plus pauvres de la reconstruction.

Certains politiques semblent rêver d’une nouvelle ville de Blancs aux revenus aisés.
Enfin, le débat, aux Etats-Unis, n’est pas clos quant à savoir pourquoi l’Etat a ignoré cette catastrophe si prévisible et programmée par les experts.

Villes étrangères - Chiang Mai -

Publié à 14:12 par acoeuretacris Tags : ville étrangère chiang mai
Villes étrangères - Chiang Mai -
Chiang Maï, la Rose du Nord, est une ville culturellement très riche de la Thaïlande. Elle bénéficie d’une situation privilégiée dans une vallée fertile au bord de la rivière Ping.
Chiang Maï est une destination touristique importante qui permet de visiter la région du Nord de la Thaïlande.
C’est le roi Mengraï, souverain de Chiang Raï, qui a décidé de fonder Chiang Maï « nouvelle ville » vers 1292. Ce roi a régné pendant 21 ans et a fondé une dynastie qui a dominé les territoires du Nord pendant deux siècles.
La cité fortifiée est devenue la capitale d’un puissant empire thaï, le royaume du Lan Na.
Le royaume de Chiang Maï prospéra jusqu’au 15e siècle sous le règne de Tilokaracha.
La guerre entre Ayuthaya et la Birmanie déstabilisa le royaume.  Il tomba aux mains des Birmans en 1558 et ne fut reconquis qu’en 1776 par le roi Taksin.
Chiang Maï connut alors le déclin et fut abandonné en tant que capitale au profit de Lampang.
La province de Chiang Maï est passée sous l’administration centrale de Bangkok en 1939.


Visite de Chiang Maï

Tout au long de l’année, des fêtes sont célébrées dans la ville. Le marché nocturne est très animé. Il propose une variété incroyable de marchandises.


Marché nocturne de Chiang Maï. Image Fortes

La porte Est, Pratu Thaphae donne accès à la ville entourée de douves. Les anciennes fortifications ont été démolies mais les portes ont été reconstruites.

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Pratu Thaphae donne accès à Chiang Maï. Image g-na

Les nombreux temples, plus de 300,  témoignent du rôle important joué par la ville en tant que centre religieux.

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Chiang Maï, la ville aux 300 temples. Image Shapour Bahrami

La meilleure façon de visiter la ville est à pied. Les samlo (cyclo-pousse) sont très utilisés.


Wat Saen Fang
Ce temple se situe à l’est de Thanon Thaphae. L’entrée du temple est indiquée par un naga ondulant le long du mur.

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Naga de Wat Saen Fang. Image g-na

Les bâtiments sont richement décorés. On peut également admirer un chedi birman encadré de parasols dorés et de lions mythiques.

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Wat Saen Fang. Image g-na


Wat Mahawan
Wat Mahawan vaut surtout pour son toit à étages et son porche sculpté et doré.

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Wat Mahawan. Image Monitz Schmaltz

Le chedi de style birman est encadré de lions mythiques.


Wat Chedi Luang
Ce temple fondé en 1401 a souffert d’un tremblement de terre en 1545 qui a endommagé son chedi. Il a abrité le Bouddha d’émeraude de 1468 à 1552.

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Wat Chedi Luang. Image Shapour Bahrami

Des escaliers à naga conduisent aux portiques très décorés, notamment d’éléphants et de grands Bouddhas.

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Eléphants cariatides de Wat Chedi Luang. image Doctor Paradox

Dans le wihan, se dresse un immense Bouddha debout, Phra Attharot, accompagné de ses disciples.


Wat Phra Sing Luang (ou Wat Phra Singh)
Sans conteste, le plus beau temple de la ville qui a été fondé en 1345 pour renfermer les cendres du roi Kam fu.


Wat Phra Singh Luang. Image h-dot

Les façades du wihan principal sont en bois ouvragé. Le chedi, blanc, est entouré de quatre autres petits chedi et sa base carrée est ornée d’éléphants.

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Chedi de Wat Phra Singh Luang. Image H4Numan

Le Phra Wihan Lai Kham a été édifié pour abriter le Bouddha Phra Sing.


Wat Chiang Man
Ce temple a été fondé au 13e siècle par le roi Mengraï.

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Wat Chiang Man. Image Elbisreverri

C’est probablement le plus ancien temple de la ville. Il a été construit là où se trouvait autrefois la forteresse royale.
Le chedi a été remanié au 15e siècle.


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Chedi de Wat Chiang Man. image Su-lin

Le wihan renferme un Bouddha de cristal qui est réputé pour son pouvoir de faire venir la pluie.

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Bouddha de Wat Chiang Man. Image Hewy


Wat Suan Dok
Il faut traverser la porte des cérémonies pour pénétrer dans l’enceinte.

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Wat Suan Dok. Image Regchen

Le grand chedi, construit au 14e siècle, abritait une relique sainte découverte par un moine venant de Sukhothai, Sumana, qui a introduit le bouddhisme theravada au royaume du Lan Na.

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Image Budak

Le petit wihan abrite une statue du Bouddha en bronze, Phra Chao Kao Tü.

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Bouddha en bronze. Image Akkupa


Wat Phra That Doï Suthep
Ce très beau temple se situe à 15 km de Chiang Maï. La légende raconte que l’emplacement a été choisi en plaçant une relique de Bouddha sur le dos d’un éléphant blanc.

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Elephant blanc de Wat Phra That Doi Suthep. Image RobRyb

Ce dernier a erré jusqu’à ce qu’il trouve l’endroit où ériger le temple. Là, il a barri et s’est couché sur le lieu sacré, situé sur le Doï Suthep.

Les villes étrangères - New York -

Publié à 14:47 par acoeuretacris Tags : new york ville étrangère
Les villes étrangères - New York -

 

New York (New York City) constitue l’une des  plus grandes métropoles du monde par sa population,  sa production industrielle et surtout par sa puissance financière dont Wall Street est un symbole.
New York, surnommée Big Apple « La Grosse Pomme »,  est un centre décisionnel majeur. Ville très touristique, New York regroupe de nombreux centres culturels dont le Metropolitan Museum of Art.


Grâce à sa position géographique stratégique, New York a connu une activité commerciale florissante, qui contribue à faire de cette mégapole l’un des centres financiers et industriels majeurs de la planète, et l’incarnation du rêve américain.

 


Situation géographique de New York


New York City est constituée d’une mosaïque d’îles situées à l’embouchure de l’Hudson et de l’East River. Baigné par l’océan Atlantique, la ville possède un port important.


La ville fait partie de l'Etat de New York, situé entre la frontière canadienne et la Pennsylvanie.

 


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New York.

 


Les différentes îles sont:

  • Manhattan
  • Staten Island
  • Long Island
  • Ellis Island
  • Liberty Island
  • Governors Island
  • Roosevelt Island
  • Wards Island
  • Randalls Island
  • Rikers Island
  • Pralis Island

 

New York a une superficie de 1 214 km² dont 785 km² de terres émergées pour une population globale, agglomération comprise, de 18,6 millions d’habitants.

 


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New York et ses Twin Towers avant l'attentat du 11 septembre


La mégapole comporte cinq divisions administratives appelées boroughs dont l'île de Manhattan est le coeur économique et culturel:


  • Manhattan (ou Comté de New York) qui est le quartier le plus riche de la ville
  • Bronx (ou Comté de Bronx) qui est l’un des quartiers les plus pauvres
  • Brooklyn (ou Comté de Kings) très peuplé et surtout résidentiel
  • Queens (ou Comté de Queens), quartier résidentiel et industriel
  • Staten Island (ou Comté de Richmond), relié à Brooklyn par le Verrazano Narrows Bridge, l'un des ponts suspendus les plus longs du monde

 

 

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Drapeau de New York

 


Sur fond du drapeau des Pays-Bas, se découpe le blason illustré par un marin et un Indien. Les Indiens Algonquins sont les premiers habitants de la ville

 

Les districts de la ville sont constitués d'une pléiade d'îles imbriquées dans la baie de New York. Seul le Bronx se situe sur la terre ferme.


Histoire et économie de la ville de New York


Un navigateur italien au service du roi de France, Giovanni da Verrazzano (ou Verrazano), découvre la baie en 1524.


Mais ce sont les Hollandais qui, en 1626, achètent aux Indiens pour 24 dollars l’île de Manhattan et y construisent une bourgade, La Nouvelle-Amsterdam. Elle compte vers 1660 un millier d'habitants.


Les Anglais s’emparent de la place en 1664 et lui donnent son nom actuel en hommage au duc d’York,frère de Charles II.

 


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Madison Square Garden en 1901


Le port favorise les échanges. Le blé, des fourrures, des porcs et des bœufs sont expédiés en Angleterre.
À la veille de la Révolution, la ville abrite 25 000 habitants. Bien que la cité progresse constamment, son expansion est limitée par les territoires indiens.
La rupture avec la Grande-Bretagne intervient avec l’indépendance. La ville devient alors la capitale provisoire des jeunes Etats-Unis.

 


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Metropolitan Museum Of Art en 1903.


Pendant la guerre d’Indépendance, l’armée américaine ne parvient pas à chasser les Anglais. George Washington est obligé de se retirer. La ville reste sous contrôle britannique durant tout le conflit, de 1776 à 1783. Il faudra attendre la signature du traité de Paris, mettant fin au conflit le 3 septembre 1783, pour que New York devienne indépendante.

 


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Statue de la Liberté.(photo prise en août 2001. On voit les Twin Towers en arrière-plan). (Marvin PA)


Une forte activité commerciale se met en place avec l’Europe pour vendre du coton.
En 1825, l’ouverture du canal de l’Érié fait de New York le centre d’exportation des blés du Middle West.


En 1817, le Stock Exchange s'ouvre ; en l'espace d'une vingtaine d'années, il accapare la plus grande partie du marché national des titres.

 


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Wall Street. (wilhelmja)


À partir de 1850, les chemins de fer confèrent à New York un atout de plus. Le commerce se diversifie ainsi que de nombreuses autres activités: Assurances, industrie textile,  métallurgie, raffinage du sucre, brasseries.


C’est l’aristocratie new-yorkaise qui exigea la création d’un grand espace vert au cœur de New York. C’est ainsi qu’est né Central Park.

 


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Central Park, le poumon de la ville. (gbaku)


En 1860, les constructions s’étendent dans Manhattan jusqu’à la limite sud de Central Park. La population continue d’être cosmopolite ; des immigrants de toutes origines, en particulier des Allemands et des Irlandais, s’y installent.
De l’autre côté de l’East River, Brooklyn forme une commune indépendante. Dans l’ensemble de l’agglomération, les Noirs constituent une très petite minorité, à peine 2 %.

 


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Pont de Brooklyn. (See-ming Lee)


De 1860 à la fin du siècle, une croissance extraordinaire se manifeste dans tous les domaines. Des industries apparaissent ou se développent. C'est le cas de la confection avec l'arrivée massive des Juifs, surtout à partir de 1880, et celui des industries de biens de consommation comme l'ameublement et la fabrication d'articles en cuir.


L’immigration ne fait que croître à la fin du 19e siècle avec l’arrivée massive de slaves et de Méditerranéens. L’agglomération, qui rassemblait 2 800 000 habitants en 1880, en a 5 050 000 en 1900.


La ville s’étend en conséquence. Les immigrants de la première génération s’établissent par quartiers ethniques à Manhattan, tandis que les Américains de plus vieille date préfèrent les quartiers résidentiels de Brooklyn (relié à Manhattan par le « pont de Brooklyn » depuis 1883) et de Queens.

 


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Manhattan et l'Empire State Building. (ajagendorf25)


L’avènement du métro souterrain en 1904 et 1905, qui complète et remplace partiellement l’Elevated (lignes de tramways surélevées), marque le début d’une ère nouvelle.


L’immigration, d’Europe orientale et méditerranéenne principalement, se poursuit jusqu’en 1914. Des foules misérables de Juifs russes, d’Italiens du Sud, de sujets de l’empire d’Autriche-Hongrie débarquent à Ellis Island. Elles constituent la main-d’œuvre à bon marché dont a besoin l’industrie. Ces immigrants, plus difficilement assimilables que les Germains et les Scandinaves dans le creuset anglo-saxon, s’entassent dans le Lower East Side et d’autres ghettos de Manhattan progressivement transformés en taudis.

 


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Le Bronx. (PhillipC)


Entre les deux guerres mondiales arrivent des Noirs du Sud et, après la seconde, des Portoricains.


L’extension démographique et industrielle de la ville n’est pas sans contrepartie : difficultés de circulation, d’alimentation en eau, problèmes de pollution, délinquance et tensions sociales et raciales liées au chômage, à la constitution de ghettos ethniques (Noirs, Portoricains).

 


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Nouvel An chinois à Chinatown. (Global Jet)


Le début du XXe siècle marqua l’avènement de l’ère des gratte-ciels. La ville a connu une grande prospérité tant économique que financière durant tout le XXe siècle.


Entre 1989 et 1993, New York a été victime de la crise économique. 400 000 personnes se sont retrouvées sans emploi. David Dinkins, premier maire noir de la ville, a été battu par le républicain Rudolph Giuliani qui a permis à la ville de retrouver sa prospérité en faisant, notamment, baisser la très forte délinquance.

 


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Célèbre taxi new-yorkais. (pixagraphic)


Le port de New York occupe la 15e place mondiale. L'activité industrielle porte surtout sur la chimie, l'agro-alimentaire, l'électronique et le textile.


New York est également la 2e ville la plus touristique au monde. Chaque année, près de 40 millions de personnes viennent visiter la ville.

 


Population et principaux bâtiments


Cette cité cosmopolite brasse une population originaire de tous les continents. Les communautés se répartissent par quartiers et cultivent leurs particularités.


Parmi ces quartiers, on trouve notamment la communauté hispanique à El Barrio , les Italiens à Little Italy, les Chinois dans Chinatown, les Coréens à Chelsea, les Afro-américains à Harlem et les Juifs à Lower East Side.

 


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Rue de Chinatown. (moriza)


Les deux rues les plus célèbres de New York sont :


* La Ve avenue qui offre, au centre de Manhattan, une profusion de boutiques. S’y dresse la Trump Power, haute de 283 m


* Wall Street, où siège la société New York Stock Exchange et qui constitue la place boursière majeure de la planète


Plusieurs quartiers de New York sont devenus célèbres:


* Soho qui est le quartier des artisans plasticiens


* Broadway qui abrite de nombreuses salles de spectacles


* Greenwich Village qui conserve un charme rural. Ce quartier est particulièrement apprécié des écrivains

 


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Rue de Greenwich Village. (dougtone)


* Chelsea est le quartier du vêtement


* Le Financial district est le quartier des affaires


Depuis la disparition du World Trade Center, l’Empire State Building est redevenu le gratte-ciel le plus haut de la ville avec ses 381 m de haut.

 


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Empire State Building. (bropho)


L’autre monument célèbre est bien sur la statue de la liberté, offerte par la France en 1886. Elle se dresse dans la baie de New York.


Enfin, le pont de Brooklyn, suspendu entre Manhattan et Brooklyn, s’étire sur 1,8 km de long.

 


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Pont de Brooklyn

.

C'est à New York que se situe l'ONU dont l'immeuble de 39 étages atteint 154 m de hauteur. Son siège se situe sur un territoire international de 9 ha bordant l'East River.


D'une superficie de 340 ha, Central Park est une oasis de verdure en plein centre ville. Ce park abrite d'ailleurs une faune assez variée.


Depuis l'attentat du 11 septembre 2001, le visage de la ville a changé. A l'emplacement des Twin Towers, une vaste esplanade s'étend. Ce lieu de mémoire a été baptisé "Ground Zero".

Les villes étrangères - Cités impériales du Maroc - 2 -

Publié à 17:34 par acoeuretacris Tags : ville étrangère cités du maroc 2
Les villes étrangères - Cités impériales du Maroc - 2 -
Flâneries dans les cités impériales du Maroc (partie 2)
Arrivée à Meknès

Meknes se situe à 120 km à l'est de Rabat et à 60 km de Fès, elle accueille aujourd'hui plus de 800 000 habitants. Elle fut la capitale du Maroc sous le règne de Moulay Ismaïl à partir de 1672.
Au coeur de la medina

Le nom de la ville vient du mot "Meknassa", du mot "ameknas" qui signifie "le guerrier". La vieille ville toute entière est classée au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. Ici, une rue de la médina.

Un ciel toujours bleu

La ville est située dans le Moyen-Atlas à environ 500 mètres d'altitude. Elle est traversée par l'ouest Boufekrane qui sépare la ville nouvelle de la médina.

Des portes grandioses

La porte de Bab Mansoir est l'une des plus belles construction Moulay Ismaïl. D'après la légende, le roi voulu faire de Meknès "la Versaille marocaine" et multiplia la construction d'édifices majestueux. Il demande également lamain d'une des filles de Louis XIV, mademoiselle de Blois.

Fin de soirée à Meknès

Avec la tombée de la nuit, la place des Dé près de la porte Bal el Mansour commence à s'éveiller...

La cité des chevaux

Autre visite intéressante au sein de la ville, les écuries royales. Elles furent construites par le roi à côté d'un grenier destiné au stockage des vivres.

Au bonheur des olives

Comme dans la plupart des souks marocains, on trouve épices et herbes aromatiques en quantité mais aussi... des olives marinées et des citrons confits

Des souvenirs plein la valise

Comme idées de cadeaux souvenirs à ramener : des théières, des coffrets et autres objets en étain aux allures de lampe magique d'Aladin.

Sur les hauteurs

Légèrement à l'écart du centre ville, l'une des mosquées de la ville

Les traces de l'Antiquité

Dans la très proche banlieue de Meknès, se trouve le site antique de Volubilis, qui tient son nom des petites fleurs bleues (appelées "volubilis") qui poussent à même le sol.

Sous la grandeur de Rome

Dès le premier siècle, un forum et 4 thermes sont construits dans la ville qui devient le carrefour du commerce de l'huile d'olive. De nombreux pressoirs ont ainsi été retrouvé sur le site

Les mosaïques

Détail d'une mosaïque sur le site de Volubilis.

La fin du jour

Fin de journée dans la ville impériale de Meknès

Rabat, capitale politique et administrative du Maroc
Située sur le littoral Atlantique du Maroc, Rabat est la deuxième plus grande agglomération du pays après Casablanca. La ville a été fondée en 1150 par le sultan almohade Abd al-Mumin. En image, la Tour Hassan, de 44 mètres de hauteur, a été bâtie au XIIe siècle. Inachevée, elle devait être la plus grande mosquée au monde.

Entrée de la Kasbah des Oudayas

La Kasbah des Oudayas est un petit quartier fortifié de Rabat, à l'origine Almoravide, restauré et renforcé à travers les dynasties successives. En image, la grande porte des Oudayas, l'un des emblèmes de l'architecture almohade.

Dans les ruelles de la Kasbah

Dans la Kasbah des oudayases, les ruelles descendent toutes jusqu'aux sommets des falaises qui dominent l'estuaire où vous pourrez contempler paisiblement
l'immense médina de Salé

Le Mausolée du roi Mohammed V

Face aux colonnades de la Tour Hassan, le mausolée du roi Mohammed V est bâti en marbre blanc d'Italie et couvert d'un toit pyramidal en tuiles vertes, symbole de royauté.

Une ville ou il fait bon vivre

Rabat a pu grandir et se développer dans la mesure et la sérénité. Loin des capitales du tiers monde, la ville a préféré l'ordre et la propreté à la construction hâtive.

Rabat, ville fortifiée

Une petite partie des remparts de la ville de Rabat

Rabat, en bord de mer

L'enceinte de la Kasbah des Oudaïas Kasbahdomine l'embouchure du fleuve BouRegreg, séparant Rabat et Salé.

Les villes étrangères - Cités impériales du Maroc - 1 -

Publié à 16:57 par acoeuretacris Tags : ville étrangère cités du maroc 1
Les villes étrangères - Cités impériales du Maroc - 1 -

 

 

Flâneries dans les cités impériales du Maroc (partie 1)

 


Marrakech, Fès, Meknès et Rabat furent les capitales des dynasties marocaines successives des Idrissides, Almoravides, Almohades, Mérinides, Saadiens et Alaouites. Marrakech, surnommée Perle du Sud, fut fondée en 1062, par le sultan almoravide Youssef Ibn Tachfin, au pied des montagnes de l'Atlas.

Le fabuleux jardin botanique de Majorelle

Le jardin de Majorelle,créé en 1931 par le peintre français Jacques Majorelle, est un véritable tableau vivant à Marrakech, connu pour son bleu outremer intense qui tapisse les murs de la villa, et ses plantes exotiques venues du monde entier. Laissé à l'abandon dans les années 60 et 70, il devint par la suite la propriété d'Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé qui décidèrent de le restaurer, et de transformer l'atelier en Musée d'art islamique de Marrakech. Le jardin est auourd'hui l'une des plus importantes attractions de Marrakech.

La Medersa Ben Youssef

Oeuvre du sultan saadien Abdellah Al Ghalib, la Medersa Ben Youssef est une école coranique édifiée en 1570, majestueusement décorée de motifs floraux et géométriques. Elle fut pendant des siècles, le berceau des étudiants en science, notamment en théologie.

Marrakech, ville rouge

La ville historique dit médina, à Marrakech, est entourée de 10 kilomètres de remparts rouges et ocre qui la séparent de la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent Guéliz et Hivernage. En image, la porte principale de la médina, Bab Agnaou.

La mosquée Koutoubia, vue sur le minaret

Le monument le plus emblématique de Marrakech est sans nul doute la Koutoubia. Abdelmoumen, le premier souverain de la dynastie Almohade, édifia cette mosquée au XIIe siècle. Son petit-fils Yacoub El Mansour acheva l'œuvre avec un superbe minaret, véritable chef-d'œuvre architectural d'influences hispano-mauresques.

Au royaume des 7 saints

7 Saints occupent une place essentielle dans l'unité, la culture et l'imaginaire de la ville de Marrakech. Ils ont en commun le Sophisme, la quête du bien, leur propagation de la religion Islamique etc. Sept tours ont été construites à leur effigie en 2005, à Bab Doukkala

Le quartier Berrima et ses cigognes

Berrima est un des principaux quartiers de la ville de Marrakech. Il abrite la mosquée Berrimanommée aussi la mosquée des rois, et le palais El Badiaa

Les somptueux riads de la medina de Marrakech

Les riads, ces maisons traditionnelles marocaines aménagées autour d'une cour centrale, ont généré de profondes transformations sociologiques au cœur de la médina de Marrakech, où le prix du m² atteint des sommets

Le bassin de la Menara

Fondé sous la dynastie des Almohades, la Ménara est un grand jardin d'oliviers. Lieu privilégié pour les promenades, c'est un véritable havre de paix. Son bassin d'eau sert à irriguer les cultures qu'elle abrite.

Les souks alléchants de Marrakech

Dans la médina de Marrakech s'entremêlent de nombreux souks constitués d'échoppes multicolores, regroupant une corporation de plus de 40 000 artisans marocains

Le Théâtre royal de Marrakech

Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie, surtout à l'ouest, avec par exemple l'extension de l'Avenue Mohammed VI. En image, le Théatre royal de l'avenue.

Au pied de l'Atlas

Marrakech est également le point de départ de nombreux randonneurs désireux de parcourir l'Atlas, grand massif montagneux du nord de l'Afrique, ou le désert. En image, le golf Amelkis au pied des montagnes.

Fès, capitale idrisside

Capitale Idrisside, Fès est lapremière des quatre ville impériales et aussi la troisième plus grande ville du Maroc. La ville ancienne de Fès a été fondéepar Idris Ier en 789 à la place de l'actuel quartier des Andalous. En image, le musée Nejjarine, situé au sein du Fondouk Nejjarine, ancien lieu de négoces et entrepôt de marchandises construit en 1711.

L'université Al Quaraouiyine

La mosquée universitaire Quaraouiyine de Fès, fondée au IXe siècle, est un centre spirituel et culturel important du Maghreb. Elle est connue pour être la plus ancienne université au monde. Elle est liée à d'importants précurseurs du soufisme, philosophes et géographes.

Aux portes de la Medina de Fès

La réhabilitation de la Medersa dans la Médina (à gauche) et Bab Bou Jeloud (à droite), l'une des portes d'entrée de la Médina.

Tannage du cuir à Fès

La filière du cuir occupe une place stratégique dans l'économie marocaine avec un poids significatif dans les emplois et une contribution importante aux exportations industrielles. Les tanneries de cuir sont majoritairement situées dans la ville de Fès.

La porte du Palais royal à Fès

La porte monumentale du palais royal, située sur la place des Alaouites, dans le quartier de Fès el Jedid.

Au coeur de la médina de Fès

La médina de Fès est la plus grande du monde et est placée sous la protection de l'Unesco. Elle n'a pas changée depuis le XIIe siècle.

Les mosquées, toute l'histoire de Fès

Cour intérieure d'une mosquée à Fès.

Dans les environs, Imouzzer,ville barbare

Dans la région de Fès, de type pré-alpin,  Imouzzer Marmoucha est située à une hauteur de 1713 mètres à l'extrémité du Moyen Atlas. Ses habitants sont majoritairement des berbères appartenant à la grande tribu des Marmouchas.

Les villes étrangères - Londres -

Publié à 10:57 par acoeuretacris Tags : londres ville étrangère
Les villes étrangères - Londres -

 

Le Grand Londres ou Greater London est une agglomération tentaculaire dont la superficie est comparable à celle de l’Île-de-France.

Capitale du Royaume-Uni, Londres possède une histoire riche qui remonte à l’Antiquité. Le patrimoine architectural de Londres témoigne d’ailleurs de cette longue histoire : Big Ben, Tower Bridge, Westminster, la Tour de Londres…

Malgré plusieurs grandes tragédies, la grande peste en 1665 et surtout le grand incendie de 1666, Londres n’a jamais cessé son expansion jusqu’au XXe siècle.

La naissance de Londres

De nombreux vestiges d’origine romaine (mur d’enceinte, sanctuaire de Mithra...) révèlent une activité commerciale importante, dont l’intensité s’accroît après la conquête de la Bretagne par Claude en 43 après J.-C.

Occupée par Aulus Plautius, la ville est dénommée dès lors Londinium
La première mention de Londinium apparaît sur un site Celte et date d’environ 50 de notre ère.

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La tamise

Port fluvial et maritime à la fois, premier carrefour routier de la province romaine, Londinium devient un centre très actif du trafic international dès le règne de Néron.

Dépeuplée puis incendiée vers 120 après J.-C., elle renaît rapidement à la vie sous la protection du Cripplegate Fort.

Le développement de Londres

Évacuée en 407 par les légions romaines sous la pression anglo-saxonne, la ville devient en 604 le siège d’un évêché pourvu d’une cathédrale : Saint Paul.

Londres se développe d’abord en tant que centre commercial grâce à la convergence des voies romaines qui y font affluer les négociants, ainsi qu’en portent témoignage l’œuvre de Bède le Vénérable ou les vestiges de poterie d’Ipswich et de la région rhénane découverts en 1962.

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Londres

Base de pillage danoise à partir de 871-872, elle est réoccupée en 886 par le roi anglo-saxon Alfred le Grand, qui en renforce les défenses.

Elle attire également les Colonais et autres négociants allemands, et elle redevient l’un des principaux centres du commerce de l’Europe du Nord-Ouest au XIe s.

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Picadilly

Londres, qui échappe aux conséquences néfastes de la conquête normande grâce à une prompte soumission au vainqueur en 1066, s’accroît en superficie et en population. Bien défendue par la Tour blanche, édifiée sur l’ordre de Guillaume le Conquérant, qui fait de ce bâtiment tout à la fois un palais royal, une forteresse et une prison, la ville apparaît dès lors comme la véritable capitale politique et économique du royaume.

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Tour de Londres. Image Alun Salt

En avril 1258, Londres est le siège du Parlement.

Londres est devenue la véritable capitale de l’Angleterre aux termes de la charte de 1327, qui scelle son alliance avec la Couronne.

La communauté étrangère accentue le cosmopolitisme de la ville : affaiblie par l’expulsion des Juifs en 1290, elle est renforcée par la présence des marchands italiens.

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Big Ben et Westminster

Mais elle y favorise également la naissance d’un courant xénophobe, accru par la présence d’artisans flamands du textile.

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Gros plan sur Big Ben

La ville aux cent églises se développe depuis le XIVe s. entre deux pôles extrêmes : la City, à l’est, centre de la vie économique, ou l’ordre est maintenu exclusivement par la milice urbaine, et Westminster, la ville royale, à l’ouest, ou la vie politique du pays s’organise autour de trois bâtiments : l’abbaye de Westminster, reconstruite au XIIIe s. et ou sont couronnés les souverains, le palais de Westminster, édifié par Guillaume II le Roux et ou siège le Parlement, enfin le palais de Whitehall ou sont installés jusqu’à l’incendie de 1698 les services de l’Administration royale et ceux de la Cour.

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Westminster

Naissance d’un empire colonial

Avec le XVIe s., le destin de Londres connaît un changement capital. Grâce aux grandes découvertes, le port se trouve placé au centre des nouveaux axes des échanges mondiaux.

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La tamise

Dans toutes les directions, vers le Nouveau Monde, vers l’Orient, vers les pays baltiques, les affaires se développent : Compagnie de Moscovie (1555), Royal Exchange (1568), Compagnie des Indes orientales (1600), Compagnie de Virginie (1606). La cité contribue largement à jeter les bases du premier empire colonial britannique.


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Buckingham Palace

En même temps, l’agglomération, jusqu’alors enserrée dans son enceinte, la déborde rapidement.
Le West End commence à se bâtir (Covent Garden en 1631). L’expansion se poursuit brillamment au temps des Stuarts, mais, pour Londres, le milieu du XVIIe s. constitue une des périodes les plus troublées de son histoire.

La grande peste de Londres

Fléau redoutable, la peste, au fil des siècles, atteint tous les pays du monde. Venue d’Orient, la terrible maladie frappe l’Occident notamment au XIVe siècle.

Selon les régions et les pays, les pertes humaines, entre le début du XIVe et la fin du XVe siècle, sont estimées entre 55 et 80%.

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Saint François priant pendant une épidémie de peste (Museum of Fine Arts)

L’Angleterre avait déjà été touchée par la peste en 1348. La maladie avait alors emprunté sa forme pneumonique la plus brutale.

En 1665, l’épidémie emporte sans doute le septième de la population.

L'incendie de Londres

C’est le dimanche 2 septembre 1666, vers une heure du matin, qu’un incendie dans une boulangerie, va provoquer une véritable catastrophe.

Provoqué probablement par une lampe à huile, cet incident déclanche un des plus gigantesques incendies de l’histoire occidentale.


En 6 heures, 300 maisons ont déjà brûlé. Londres est alors une ville de bois et de torchis où les pauvres s’entassent.

C’est alors la ville la plus peuplée du royaume.

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L'Incendie de Londres (XVIIe siècle, musée de Londres)

Malheureusement, en ce 2 septembre, la sécheresse dure depuis plusieurs semaines et un fort vent attise les flammes.

L’incendie atteint son apogée quand les flammes arrivent jusqu’aux docks où des matières combustibles sont entreposées.

De partout, jaillissent des flammes et la fumée est devenue si épaisse que nul ne peut approcher le sinistre.

A la nuit, la Tamise est recouverte d’embarcations où s’entassent hommes et objets.

Ce n’est que le 5 septembre que l’on commence à contrôler la situation mais il faudra attendre le dimanche 9 pour que la pluie éteigne les derniers foyers.

Après une semaine, Londres n’est plus qu’un tas de décombres. On ne compte que 6 victimes mais les quatre cinquièmes de la ville sont détruits.

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Tower Bridge . image Casual Touriot

Le grand incendie a détruit la plupart des édifices publics (la cathédrale Saint Paul, 87 églises, 11 000 maisons) et laisse des dizaines de milliers de sans-abri.

Mais, sur l’immense espace dévasté, la reconstruction est menée activement sous l’inspiration de sir Christopher Wren.

Afin qu’un tel désastre ne puisse se reproduire, on reconstruit en brique et non en bois. Une des premières opérations de l’urbanisme moderne est alors décidée

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Londres comporte plusieurs parcs dont Greenwich Park

Le Londres gothique disparaît au profit d’un Londres classique et baroque. La pression démographique favorise la poussée vers les faubourgs : dans l’East End, à Whitechapel (quartier des Juifs), à Spitalfields (refuge des huguenots français), à Shoreditch ; dans le West End, avec la construction de Bloomsbury.

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Le Millennium Dome à Greenwich a été installé pour célébrer le nouveau millénaire en 2000

Le XVIIIe s. voit se prolonger le mouvement dans toutes les directions avec notamment la construction de nouveaux ponts (Westminster, Blackfriars).

Le grand essor du XIXe siècle

Le XIXe s. marque un nouveau tournant dans le développement de la ville. C’est le début d’une extension de moins en moins contrôlée.

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La relève de la garde à Buckingham Palace

En un siècle, la population fait plus que sextupler. La superficie de la ville s’enfle démesurément.
Les villages et les bourgs de la périphérie sont englobés les uns après les autres. Rien ne tient devant l’avance inexorable de la marée « de briques et de mortier ».

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10 Downing Street, résidence du Premier ministre

Pendant plus d’un siècle, le port de Londres a imposé sa suprématie comme premier port du monde.

Les chemins de fer font leur apparition en 1836. La première ligne du métropolitain est ouverte dès 1863. Creusée à faible profondeur, elle fonctionne en partie en tranchée, en partie en tunnel avec des trains à vapeur.

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Il faut attendre 1900 pour la percée à grande profondeur du « tube » desservi par des trains électriques. Les premiers omnibus circulent à partir de 1829.

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Cathédrale Saint Paul


Le paysage urbain s’enrichit de nouveaux monuments (Buckingham palace et National Gallery, Trafalgar square).

Londres est la première ville du monde par sa population, métropole de la finance et du capitalisme, centre d’attraction pour les provinciaux en quête de fortune, pour les immigrants venus de la campagne, pour les populations chassées par la misère (Irlandais) ou par la persécution (Juifs de Russie), refuge ouvert à tous (proscrits français du 2 Décembre et de la Commune, patriotes italiens …).

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Londres offre dans son cosmopolitisme des contrastes sociaux les plus violents : d’un côté, l’opulence aristocratique des quartiers nobles de Belgravia et de Kensington ; de l’autre, les masses ouvrières, victimes du chômage et de la misère, avec au bas de l’échelle sociale les bas-fonds, ou se mêlent épaves et criminels.
Une enquête sociologique très fouillée conclut, en 1889, que le tiers de la population vit au-dessous du minimum vital.

Londres aujourd’hui

L’aspect de Londres n’a guère changé au début du XXe s. et entre les deux guerres mondiales. En revanche, la ville a subi de profondes transformations depuis les bombardements allemands de 1940.

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Coventry dévastée par les bombes en 1940


L’extension de la ville a été circonscrite grâce à la création d’une ceinture verte. La ville est devenue une des grandes places financières.


Comme par le passé, Londres héberge de nombreuses communautés : Indiens (6,1% de la population), Africains (5,3%), Antillais (4,8%) mais également des Pakistanais, des Bangladais ou des Chinois.

Les villes étrangères - Venise -

Publié à 09:24 par acoeuretacris Tags : ville étrangère venise
Les villes étrangères - Venise -
Venise, Venezia en italien, est la capitale de la Vénétie. Cette ville mythique doit sa renommée à sa géographie exceptionnelle et à son passé très riche.


L’histoire de Venise commence dès le Ve siècle. Aujourd’hui, Venise est une destination touristique. Chaque année, au mois de février, le plus célèbre carnaval du monde déploie ses fastes.
Cependant, la ville est également au cœur d’un écosystème menacé et l’enjeu d’une sauvegarde lancé par l’UNESCO.


Géographie de Venise


La ville est établie dans un site exceptionnel, sur un archipel au milieu d’une lagune séparée de la mer par un cordon littoral à 4 km de la terre ferme.


Venise s’étend sur un ensemble de 46 îles reliées par plus d’une centaine de canaux. Une bande sablonneuse la sépare de la mer Adriatique.

 


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Spaceimaging.com .

 

Les prix élevés et la montée des eaux ont obligés bon nombre de vénitiens à quitter la ville qui s’est vidée progressivement.
Elle ne compte plus aujourd’hui que 64 000 habitants.

 


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Venise - image Cha Tox

 

Les eaux de la lagune couvrent plus de 60% de la superficie de la ville (près de 415 km²). Le réseau des 45 canaux couvre 96 km et débouche sur le grand canal. Venise est classée au Patrimoine mondial de l’humanité depuis 1987.


L’emblème de Venise est le lion ailé, symbole de saint Marc, l’évangéliste, dont les reliques furent ramenées d’Alexandrie auIXe siècle.

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Auteurs : Massimo Ghirardi, Carletto Genovese, Bruno Fracasso .

 

L’emblème représente la bravoure, la sagesse et la justice.

 

Les origines de Venise

 

Les invasions des Huns au Ve siècle puis l’arrivée des Ostrogoths de Théodoric ont vraisemblablement eu pour effet de provoquer des exodes temporaires des populations côtières sur les îlots de la lagune.


A la fin du VIe et au VIIe siècle, la lagune sert de refuge durable aux paysans et citadins du littoral, fuyant les invasions lombardes. Elle se peuple de cités romano-byzantines. Le premier duc (Doge) est élu en 726.

 


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Image Gzap


Après la conquête des États continentaux par Charlemagne (774), le pacte romano-carolingien de 814 reconnaît l’appartenance de la lagune à l’Empire byzantin, lui assurant ainsi une position stratégique aux confins des empires d’Orient et d’Occident et du monde slave.

 

 

La croissance de Venise

 

 

Au début du IXe siècle, le doge Agnello Partecipazio fonde sa puissance sur les échanges commerciaux maritimes. Les Vénitiens redistribuent en Occident les soieries, les épices, les produits exotiques et de luxe en provenance de Constantinople, d’Alexandrie et d’Orient, tout en exportant vers l’Orient byzantin et arabe les esclaves (Slaves), le bois, le fer et, à partir du XIIe siècle, les draps de laine de l’Occident. La ville développe aussi un commerce de première nécessité avec la vallée du Pô et les Pouilles.



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La place Saint-Marc, surnommée par Napoléon « le plus élégant salon d'Europe », est le cœur de la ville de Venise . image Tim Brighton


 

La consécration de la basilique Saint-Marc (1094) et l’établissement du grand marché international au bord du Grand Canal (1099) matérialisent la prospérité de la ville.

 


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Venise, la ville aux multiples canaux . image Z1784

 

Au début du XIIe siècle, Venise doit faire face à la concurrence des Pisans et des Génois. La participation de sa flotte aux premières croisades lui assure la concession de quartiers dans plusieurs villes de Syrie et de Palestine, tandis que l’aide apportée à l’empire d’Orient contre les Normands à Corfou (1148) pérennise ses privilèges commerciaux à Constantinople.

 


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Le palais des Doges (Palazzo Ducale) dont la façade date du XIVe siècle. Style gothique. Il fut bâti en 1340. Il abrita les doges de Venise jusqu'en 1789. Il est situé sur le Grand Canal. Image Bensons


La participation de la flotte vénitienne à la quatrième croisade et à la prise de Constantinople (1204) permet au doge Enrico Dandolo (1192-1205) d’obtenir pour Venise la plupart des îles grecques, une partie de la Thrace et le Péloponnèse. Au moment ou Marco Polo atteint la Chine, Venise développe son commerce vers l’Atlantique en envoyant des convois de galères vers l’Angleterre et les Flandres.

 


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Vue du pont du Rialto, au milieu du Grand Canal . Image Scott Partee.

 

La puissance de Venise se matérialise en 1284 par la frappe d’une pièce d’or, le ducat, qui, pendant trois siècles, est avec le florin de Florence l’étalon monétaire du monde méditerranéen occidental.


Guerres et conflits

 

Au XIVe siècle, plusieurs guerres contre Gênes affaiblissent Venise. Mais, dès le début du XVe siècle, alors que la population dépasse 100 000 habitants, Venise entreprend de conquérir Frioul, Trévise, Padoue et Vérone.

 


Venise achète Chypre en 1489 qu’elle perdra en 1571.


La ville doit lutter contre les Turcs mais également les Français.


 

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Le Pont des Soupirs (Ponte dei Sospiri) relie les anciennes prisons aux cellules d'interrogations du Palais des Doges. Il a été construit au XVIe siècle. Image Q Meuh


La découverte par Vasco de Gama de la route maritime des Indes enlève à Venise le monopole de l’importation des produits de l’Orient.


Pour soutenir son commerce, la ville développe les industries des textiles et du verre.


Sa splendeur atteint alors son apogée avec l’achèvement du palais des Doges et de la place Saint-Marc, la construction des plus beaux palais du Grand Canal et l’épanouissement d’une des plus grandes écoles de peinture du monde, de Bellini à Titien.

 


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Ci-dessus: La Basilique Saint-Marc (San Marco di Venezia) est la plus importante église de la ville de Venise. Située sur la place Saint-Marc, adjacente et reliée au Palais des Doges, elle est un remarquable exemple d'architecture byzantine. Image Mor(bcnbits).


Après la perte de Chypre, puis de la Crète (1669), la concurrence commerciale des ports méditerranéens rend le déclin de Venise irrémédiable. Au XVIIIe siècle, Venise n’est plus qu’une ville de fêtes et de luxe.


La fin de l’indépendance


Bonaparte, après avoir conquis la République de Venise et contraint le doge Ludovico Manin à abdiquer, cède l’État à l’Autriche (traité de Campoformio, 1797). Malgré l’union de Venise au mouvement national italien et la proclamation d’une éphémère république en 1848, la ville n’est rattachée à l’Italie qu’en 1866.


Carnaval de Venise


Le carnaval de Venise a vu le jour au XIe siècle mais a réellement connu son apogée durant la Renaissance. Il se déroule tous les ans durant les douze jours précédant le Mardi Gras.



Au XVIII e siècle, le carnaval était l’occasion pour les riches, comme pour les pauvres de pouvoir transgresser les règles en toute impunité.

 


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Dissimulés derrière un masque, la bauta, hommes etfemmes se livraient anonymement aux joies du libertinage.



Cette période de défoulement était autorisée par les autorités qui, ainsi, désamorçaient de nombreux problèmes sociaux. D’autres « jeux », beaucoup plus contestables, rappellent certaines cruautés du Moyen-Âge. Les chats en étaient particulièrement victimes et ses pauvres bêtes participaient, malgré elles, au défoulement populaire.



Des lancements d’œufs sur les belles courtisanes et des combats entre des taureaux et des chiens faisaient également partie des « réjouissances ».

 


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Image Cha Tox


Bonaparte fit interdire le carnaval qui reprit avec les Autrichiens mais sombra peu à peu dans l’indifférence. Après une longue période d’interruption, le carnaval renaît de ses cendres dans les années 1970.



C’est avant tout une opération financière et économique qui, chaque année, amène une foule considérable.

 


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Image Brt sergio


Cependant, grâce au carnaval, certains métiers sont réapparus, comme les « mascareri », les artisans qui fabriquent les masques en papier mâché et en cuir.


Venise en danger


Après les inondations catastrophiques de 1966, l’UNESCO a lancé une campagne de sauvegarde. Le projet Moïse, Mose en italien, a été retenu et sa mise en service est prévue pour 2011.



75 panneaux creux en acier de 300 t vont être installés au fond des trois passages de la lagune pour retenir les eaux.

 


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Image Dirk Paessler


Ce projet colossal, très onéreux, a été mis en veille faute de moyens financiers. De plus, les écologistes s’alarment du bouleversement que ces digues vont occasionner à l’écosystème sous-marin.


Nul ne sait si ce projet sera réellement efficace et nul ne peut non plus prévoir l’évolution exacte de l’affaissement de la ville dans les prochaines décennies.