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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Le costume breton est le modèle des vêtements que portaient les Bretons comme vêtements de cérémonie ou de fête, les vêtements de tous les jours présentaient moins d'originalité même s'ils avaient aussi des caractéristiques locales ou professionnelles.
Depuis la fin du XXe siècle, le costume traditionnel n'est quasiment plus porté qu'à l'occasion de manifestations religieuses exceptionnelles (pardons) et de manifestations culturelles auxquelles participent les cercles celtiques ; ainsi, il est devenu « costume folklorique » comme tous les costumes régionaux de France.
Fin XXe siècle et début XXIe siècle, le costume traditionnel breton est un des supports de la revendication identitaire de la région, ne serait-ce que pour casser les clichés de mauvais goût tels que « Ils ont des chapeaux ronds, vivent les Bretons ! »
Costumes traditionnels en Bretagne vers 1900 (mode de Pont-Aven)
Le costume a évolué au cours du temps, avec une forte différenciation locale au XIXe siècle, qui s'est accentuée jusqu'à la Première Guerre mondiale. « À l'obsession paranoïaque de l'uniformité républicaine répondit une obsession réflexe de la singularité. C'est au XIXe siècle que le costume breton se diversifia : chaque bourg, chaque village, chaque quartier de ville mit son point d'honneur à se distinguer du voisin par le jeu des broderies et des couleurs. Et même chaque condition, chaque caste, chaque profession, chaque âge... » (E. Vallerie). Cet épanouissement débuta après que la Révolution française eut aboli les lois somptuaires qui, sous l'Ancien Régime, limitaient l'inventivité autour du luxe.
Le mouvement cessa avec les costumes uniformément noirs (les seuls autorisés en cas de veuvage) imposés par le massacre de 14-18. « La Bretagne entrait dans la modernité à la force des baïonnettes » (E. Vallerie,).
Les costumes de Cornouaille ont été souvent représentés par les peintres de l'école de Pont-Aven, surtout par Gauguin, et plus particulièrement les vêtements de cérémonie.
La belle Angèle, toile de Gauguin
Dans le pays vannetais
Les costumes du pays de Lorient partagent une des particularités des costumes du pays vannetais : des tabliers de velours pour la plupart comportant des motifs floraux peints ou brodés.
Le tablier de Lorient, contrairement aux autres tabliers vannetais, est constitué d'une grande bavette qui recouvre les épaules.
Les costumes féminins
Costume dit "Lalaisse " : Il s'agit d'un costume des années 1850 décrit par Lalaisse. Il est constitué d'une jupe et d'une camisole de couleur brun rouge avec quelques petits pans de velours dans le bas de la jupe, les épaules, les manches. Le tablier est constitué d'une grande bavette qui, contrairement à des dizaines d'années plus tard, ne remonte pas jusque la dentelle du col et laisse ainsi apparaitre du tissu de coton blanc. La coiffe est constitué de trois parties : un bonnet à grand fond et jugulaire dont le bas comporte des petites ailettes qui tombent dans la nuque, une bande de coton blanc plié en deux avec en dessous une autre bande de coton bordé de dentelle. Ces trois parties à part le fond du bonnet sont amidonnées. La femme décrite par Lalaisse porte également des manchettes boutonnées avec de la dentelle, un col de dentelle amidonné et un collier en velours comportant une croix surmonté d'un cœur (très répandu à cette époque), le tout tombant sur la poitrine.
Costume des années 1900 : La coiffe a très largement diminué, il reste encore la jugulaire et des bardes, correspondant aux restes de l'ancienne coiffe et comporte toujours un bonnet à plus petit fond mais toujours composé de deux ailettes de dentelle. La camisole et la jupe sont maintenant de couleur noire et comportent des plus gros pans de velours : dans le haut du dos, le bas de la jupe et les coudes. La jupe s'est rallongée et touche le sol, elle comporte en bas une balayeuse. Le tablier monte maintenant jusque la dentelle du col, et souvent moiré ou alors en indienne, c'est-à-dire brodé de bouquet de fleurs. La dentelle du col est plus haute, les manchettes très évasées. Les femmes portent également un sautoir avec un coulisseau et une broche.
Costume des années 1920: Peu de changements par rapport à 1900, mais c'est le début de l'émancipation des femmes et par conséquent les jupes et tabliers raccourcissent légèrement pour laisser apparaitre les chevilles. Les tabliers peuvent comporter des guirlandes de fleurs brodées. La coiffe ne comporte plus de jugulaire, et les bardes ont diminuées.
Costume des années 1940 : On aperçoit désormais les mollets des femmes. Les camisoles et jupes se voient recouvrir de velours orné de galons perlés. Les tabliers adoptent parfois des couleurs plus vives, sont peints ou brodés, quelques fois en cannetille (fil d'or). Les coiffes sont dressés en aéroplane et comportent des motifs floraux très compliqués, il n'y a plus de bardes.
Comme dans de nombreux peuples et nations, les défenseurs de la culture locale se sont attachés au costume en tant qu'élément identitaire.
Au XIXe et au début du XXe siècle les régionalistes traditionalistes mettaient sur le même plan la langue, la religion et le costume. Certains, comme Théodore Botrel, se faisaient photographier en costume national.
À la fin du XXe et au début du XXIe siècle, les cartes postales bretonnes représentent souvent des Bretons typiques, membres de cercles celtiques qu'on a fait poser en costume, et qui défilent devant des milliers de touristes lors des fêtes estivales.
Vêtements particuliers
Le kabig, prononcé kabik, serait une évolution de la tenue des goémoniers portant le kab an aod. C'est un manteau de gros drap, descendant à mi-cuisse, avec une poche ventrale. Il a connu un grand succès des années 40 aux années 70 ; peu d'écoliers n'en ayant pas porté à un moment ou l'autre .
Les culottes bouffantes, bragoù bras, pratiquement plus portées avant même 1900. Elles peuvent être considérées comme d'origine celtique, sorte de kilt transformé par le mouvement de Contre-Réforme.
Le costume traditionnel écossais (Scottish dress en anglais) est caractérisé par l'utilisation de motifs de tartan sous diverses formes. Il tient une place importante dans la culture de l'Écosse, qu'il symbolise largement à travers le monde, principalement par le biais du kilt.
Tartan
Le tartan est une étoffe de laine à carreaux de couleurs, typique des peuples celtes. Il s'agit d'un motif de lignes horizontales et verticales entrecroisées, de multiples couleurs. Les tartans étaient à l'origine utilisés réservés aux tissus, mais sont maintenant utilisés sur de nombreux autres matériaux. Les kilts écossais sont ainsi quasiment toujours réalisés dans un tissu à motif de tartan.
Un tartan est constitué de bandes alternées de fils teints dans la masse, aussi bien pour la trame que pour la chaîne. La trame est tissée en sergé simple, la chaîne passant deux fils dessus et deux dessous, en progressant d'un fil à chaque passage. Ceci forme des hachures diagonales aux sites d'entrecroisement et crée de nouvelles couleurs à partir du mélange des deux teintes d'origine. Les schémas résultants se répètent horizontalement et verticalement en un motif original appelé set.
Les plis de tartan d'un kilt.
Le motif est constitué de bandes alternées de fils de laine colorés tissés à angle. Les blocs de couleur qui en résultent se répètent verticalement et horizontalement, formant un motif de carrés et de lignes distinctif, le sett. Les kilts sont presque toujours décorés de tartans. Le tartan est aussi appelé plaid en Amérique du Nord, mais en Écosse, ce mot désigne un tissu tartan jeté sur l’épaule ou une couverture.
Jusqu'au XIXe siècle, les tartans étaient simplement des motifs de tissu différents, et l'on choisissait son tartan selon son goût personnel. Ce n'est qu'au milieu du siècle que des tartans spécifiques ont été associés à des clans, des familles, ou encore des institutions écossaises, notamment à la suite de la publication de deux ouvrages superbement illustrés, le Vestiarium Scoticum et The Costume of the Clans, respectivement en 1842 et 1845, par John Sobieski Stuart (pseudonyme de John Carter Allen) et son frère Charles Edward Stuart (pseudonyme de Charles Manning Allen).
Bien que le contenu de ces deux ouvrages soit considéré comme en grande partie purement et simplement inventé par leurs auteurs, les associations entre motif de tartan et clan écossais qui y figurent, sont encore aujourd'hui largement utilisées.
Le costume masculin
Le costume traditionnel masculin comprend un kilt (ou, s'il s'agit d'un pantalon en tartan, de trews). Le sporran, porté à la ceinture, est une sacoche de petite taille qui supplée à l'absence de poches dans le kilt. Les chaussures traditionnelles sont les ghillies, des chaussures de cuir souple et épais, lacées au-dessus de la cheville. Le sgian dubh est un petit poignard, à l'origine fabriqué à partir de la pointe d'une épée brisée, qui est porté dans la chaussette droite. Lors d'occasions formelles, une courte veste noire, sur le modèle du spencer, est portée, sur une chemise blanche et un gilet noir.
Alasdair Ranaldson MacDonell de Glengarry (1771 - 1828) par Henry Raeburn en 1812.
Le kilt
Le kilt est un vêtement s'arrêtant au genou, doté de plis à l'arrière, et traditionnellement coupé dans du tartan de laine. Il s'agit du vêtement traditionnel des hommes et des garçons des Highlands écossais depuis le XVIe siècle. Depuis le XIXe siècle, il est associé de manière plus large à la culture de l'Écosse et à l'héritage écossais ou celtique à travers le monde.
Un kilt coupé dans le tartan Black Watch.
Bien que le kilt écossais soit le plus souvent porté lors d'occasions formelles ou lors d'évènements traditionnels tels que les Highland Games ou la Burns Night, il a été récemment adopté comme élément du costume masculin décontracté.
Les accessoires du kilt
Le kilt est porté avec une large ceinture de cuir brun ou noir dont la boucle, habituellement argentée, est souvent ornée d'entrelacs ou du crest du clan du porteur.
Le sporran, accroché à la ceinture sur le devant du kilt, pallie l'absence de poche de ce dernier. Fait de cuir ou de fourrure, il peut reprendre les motifs de la boucle de ceinture et du sgian dubh.
Sporran de cuir
Une épingle, fixée sur le premier volant juste au-dessus du genou, a pour fonction de maintenir le rabat en place et de lui éviter ainsi de se soulever. Elle figure généralement une épée dont la garde porte le crest du clan ou tout autre motif traditionnel.
Veste et chemise
La chemise est communément blanche, mais son style peut varier, depuis la chemise moderne jusqu'à la chemise sans col, à manches bouffantes, ou éventuellement agrémentée d'un jabot blanc à plusieurs volants. Dans les occasions formelles, elle est simple et se porte avec une cravate. Cette dernière peut reprendre le tartan du clan, placé dans le biais, ou bien être unie, verte ou noire.
Sur la chemise est porté un gilet court, noir, se fermant par trois boutons carrés, traditionnellement argentés.
Sir Sean Connery portant le kilt à l'occasion du Tartan Day de 2004.
Par dessus le gilet se porte une courte veste noire apparentée au spencer. Elle se ferme elle aussi par trois boutons, et chaque manche porte trois autres boutons, tous carrés, comme sur le gilet. Lors d'un mariage traditionnel, un brin de bruyère blanche est épinglé au revers gauche de la veste en guise de porte-bonheur. Autrefois, la veste était parfois taillée dans le tartan du clan, de manière à être assortie au kilt.
Chaussettes et chaussures
Les chaussettes, toujours en laine, remontent jusqu'au genou. Blanches, vertes ou à carreaux, elles comportent un large revers sous lequel peut être cousu un ruban de tartan laissé libre à une extrémité. C'est dans la chaussette droite qu'est glissé le sgian dubh, petit poignard au manche orné. Lorsque l'Écossais rend visite à des amis, le manche du sgian dubh dépasse de quelques centimètres du haut de la chaussette, en signe de non agression. En revanche, lorsqu'il rend visite à un ennemi, le poignard est conservé caché.
Les chaussures sont des ghillies, qui se lacent au-dessus de la cheville. Les lacets sont longs et lacés spécifiquement de manière à former, de face, un triangle isocèle après avoir été tournés 4 fois ensemble (voir photo ci-dessus). Le noeud peut être fait soit sur le côté, soit sur le devant. Les ghillies sont dépourvues de languette, ce qui, dans le climat humide de l'Écosse, permettait au pied de sécher plus rapidement.
Les chapeaux
Il existe différents types de couvre-chefs, qui diffèrent selon la région.
Le tam o'shanter est un béret de laine nommé d'après le personnage Tam o'Shanter du poème éponyme de Robert Burns. Il est en laine, et muni d'un pompon, appelé toorie, en son centre. Son plus long périmètre est environ deux fois supérieur au tour de tête. Initialement bleus en raison du manque de teintures chimiques, ils étaient appelé blue bonnets (« bonnets bleus »), mais sont aujourd'hui disponibles aussi bien en tartan que dans l'ensemble des couleurs unies. Dans l'uniforme des régiments d'infanterie britanniques et canadiens, ils remplacent le béret.
Le Balmoral bonnet, nommé ainsi d'après le château de Balmoral, est plus proche de la casquette. Noir, bleu marine ou vert, il comporte une visière de la même couleur et un pompon rouge en son milieu. Le bandeau est, lui, en tartan.
Le Glengarry est un calot, généralement noir, orné d'un pompon rouge en son milieu et de rubans flottants à l'arrière. Le bandeau est habituellement en tissu à carreaux (et non en tartan) noir, rouge et blanc ; le crest peut y être agrafé.
Costume féminin
Jeunes Filles des Environs de Glasgow, gravure de Gavarni (1859)
Traditionnellement, les femmes ne portent pas le kilt, mais de longues jupes de tartan s'arrêtant à la cheville. Dans le cas de port d'une robe, une écharpe de tartan, le sash, est portée sur l'épaule, fixée par une broche reprenant le symbole du clan, ou crest.
Les femmes portent parfois des variations du tartan de leur clan appelées Dress Tartan ; des fils blancs sont inclus dans la trame de manière à obtenir un fond clair. A l'origine, ces tartans étaient réservés aux occasions formelles, où ils ne seraient tachés ni de boue ni de sang.
Aboyne dress
Le « costume d'Aboyne » (Aboyne dress en anglais) est le nom donné au costume porté par les participantes aux concours de danse des jeux des Highlands, où il fut imposé par les juges dans les années 1950. Il tire son nom de la ville d'Aboyne.
Il existe deux types d'Aboyne dress. Le premier associe une jupe plissée en tartan (et non un kilt) avec un chemisier blanc surmonté d'un corselet de velours brodé et un plaid jeté sur l'épaule. Un tablier et un jupon sont parfois ajoutés.
Le second consiste en une robe blanche portée sur un jupon, avec une ceinture de tissu en tartan.
Le kimono des hommes
Alors qu'il faut une dizaine d'accessoires pour s'habiller dans un kimono de femme, les ensembles masculins sont plus dépouillés, comportant un maximum de cinq accessoires (sans compter les chaussettes tabi et sandales zori).
Tabi et zori
De nos jours, les principales différences entre les kimonos féminins et masculins sont les motifs et la couleur. Un kimono d'homme est sombre et, le plus souvent, d'une seule couleur : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron. Les motifs, s'il y en a, sont subtils, et se trouvent plutôt sur les kimonos informels.
Ces derniers peuvent être de couleur plus vive aussi : violet, vert et bleu plus clairs. Les lutteurs de sumo portent parfois des couleurs très vives, comme rose fuchsia. Dans sa forme, le kimono homme se différencie par l'attache des manches, les manches des hommes sont presque totalement reliées au reste du kimono et fermé , alors celles des femmes sont largement ouvertes et très détachées.
Le kimono le plus formel pour un homme est de soie noire, avec cinq kamon (un dans le dos, un au dos de chaque manche et un sur chaque côté de la poitrine) . Puis par ordre, le nombre de kamon fait un kimono un peu moins formel: trois kamon (sur le dos et poitrine) , un kamon (sur le dos).
Un homme peut rendre presque n'importe quel ensemble plus formel en portant un hakama ou haori (veste courte).
Accessoires et vêtements associés au kimono
- Zori : Sandales couvertes de tissu, de cuir, ou de paille tissée. Les zori peuvent être très élaborés, ou très simples. Ils sont portés par les hommes, femmes et enfants.
Zoris
- Geta : Sandales de bois portées en été, on les voit surtout avec des yukata. Les geishas portent un style légèrement différent et plus formel.
Geta
- Tabi : Chaussettes qui montent jusqu'aux chevilles, avec le gros orteil séparé des autres. Ils sont portés avec les sandales traditionnelles.
Tabi
- Waraji : Sandales de paille tissée. Portés par les moines.
Waraji
- Hakama : Vêtement couvrant le bas du corps, très ample, porté traditionnellement par les hommes, les femmes le réservant à certaines cérémonies (ou, anciennement, aux voyages à cheval). Le hakama peut prendre deux formes : celui d'un pantalon (avec une séparation entre les jambes) ou celui d'une jupe. Il est porté par dessus un kimono. Traditionnellement, les samouraïs (hommes et femmes) portaient les hakama de type pantalon, tandis que ceux de type jupe étaient plutôt portés par les moines et les hommes âgés.
hakama
De nos jours, le hakama est utilisé dans certains arts martiaux. Un hakama a plusieurs plis, un koshiita - partie renforcée au milieu dos, et des himo - lanières. Les hakama ont plusieurs niveaux de formalité, d'après leur couleur et motif. Les ensembles masculins les plus formels comportent souvent le hakama, alors que ce n'est pas le cas pour les ensembles féminins.
- Haori : Veste qui tombe aux hanches ou jusqu'aux genoux, et qui ajoute un peu de formalité, mais n'est pas portée par les femmes dans leurs ensembles les plus formels. À l'origine le haori était porté seulement par les hommes, jusqu'à la période Meiji, où il a été adopté par les femmes. Les haori féminins sont plus longs que ceux des hommes.
Haori et kimono informels des années 1920
- Haori-himo : Corde tissée qui ferme lehaori. Les plus formels sont blancs.
- Obi : Sorte de ceinture large et très longue, faite de tissu. Les obi des hommes mesurent environ 8 cm en largeur, alors que ceux des femmes font au moins 12 cm jusqu'à 30 cm de largeur, la moyenne étant 15 cm. Comme les kimono, les obis sont choisis pour la formalité (ou non) d'un événement.
Le kimono ( de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse . Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.
Jeune femme en furisode, 1936
Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki ), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.
Le kimono se nomme aussi gofuku , (littéralement le vêtement des Wus), les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnel des Hans, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu ( kanfuku ). L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.
Obi
Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kimono devient très stylisé. Puis, pendant la période Muromachi (1392-1573), le "Kosode", un kimono d'une seule pièce anciennement considéré comme un sous-vêtement, a commencé à être utilisé sans le pantalon hakama que l'on mettait par-dessus. À la période Edo (1603-1867), les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles, le "Obi" est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes. Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué, ceux réalisé avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des oeuvres d'art.
Kosode
Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agent des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kanto en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire.
L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).
Hakama
L'uniforme national, le Kokumin-fuku, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.
Le kimono des femmes
Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. En ordre descendant de formalité :
- Kurotomesode : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille. Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés. Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.
kurotomesode
-F urisode : furisode se traduit littéralement par manches flottantes — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long. Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.
Furisode
- Irotomesode : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (non noir). Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Un irotomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés. Un irotomesode peut avoir trois ou cinq kamon.
Irotomesode
- Homongi : se traduit littéralement « vêtement de visite ». Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un homongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage. Le homongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Un homongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.
Homongi
- Tsukesage : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des homongi. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.
Tsukesage
- Iromuji : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires. Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé. La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.
Iromuji
- Komon : petit motif. Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.
Komon
- Edo komon : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs. La technique de teinture edo komon a ses origines dans les samouraï de la période Edo. Un edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.
Edo Komon
- Yukata : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.
Yukata
Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter. L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent. A la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates. Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.
Le pagne est une pièce de tissu ou de matière végétale tressée généralement rectangulaire, avec laquelle une personne couvre son corps des hanches jusqu'aux cuisses.
Il est généralement composé d'une seule pièce, ou d'une pièce et d'une ceinture. Il peut être simple, coloré, imprimé, brodé ou décoré de diverses manières. Certains pagnes pouvaient être en tissu plissé pour leur partie inférieure, ou accompagnés de bijoux ou pièces d'étoffe décoratives.
Selon les époques, les cultures et les âges de la vie, le pagne est mixte ou tantôt porté par les hommes, par les femmes, dehors, ou à l’intérieur. C'est l'un des vêtements de tissu les plus simples que l'homme ait créé et porté. Il est encore couramment utilisé, notamment dans les régions chaudes. Quelques créateurs de mode et artistes s'en inspirent.
Le pagne est un vêtement ou une parure parmi les plus anciens
Son origine est inconnue, mais il semble avoir été porté comme vêtement, parure ou en surplus au-dessus d'autres vêtements depuis très longtemps et sur tous les continents.
Il est toujours porté de nos jours dans plusieurs pays d'Afrique, d'Amérique tropicale et d'Océanie.
Il existe des centaines de sortes de pagnes différents selon l'âge et les activités, ainsi que pour l'intimité.
Le pagne blanc de la mariée, chez certaines ethnies africaines attachant une grande importance à la virginité, devait être taché de sang le lendemain de la nuit de noce pour prouver la virginité de la mariée. Il était ostensiblement promené dans les rues jusqu'à la concession du mari afin de montrer à sa famille que la mariée était réellement vierge, mais l'on sait que le sang d'une volaille pouvait aussi être utilisé pour faire passer la mariée pour vierge, ou si l'hymen ne saignait pas.
« Pagnes mortuaires » ; spécifiquement décorés, pour accompagner le défunt dans l'au-delà, chez de nombreuses ethnies d'Afrique, d'Asie du Sud-Est ou de Madagascar, les individus devant, dans certaines cultures préparer ou acheter ce pagne, ou en prévoir plusieurs au long de leur vie en Afrique chez les Manjaques. Les motifs de ces pagnes peuvent par exemple raconter la vie du défunt, décrire les rites et cérémonies du village ou décrire l'enterrement du mort.
De très nombreuses sortes de pagne co-existent en Afrique, fabriqués avec les matériaux de la forêt ; en écorce battue ornée de motifs M'buti par les Pygmées au Zaïre, aux tissus les plus riches et complexes inspirés des techniques indonésiennes, en passant par les pagnes colorés des masaï et les pagnes courts et affriolants réservés à l'intimité dans l'Ouest et centre-ouest du continent.
On appelle pagne ou pagne wax les tissus imprimés utilisés notamment en Afrique de l'Ouest, jusqu'en République démocratique du Congo, et dont la technique s'inspire des Batiks Javanais, réalisés avec des cires hydrophobes (Wax signifie « cire »). La création et le tissage de ces pagnes ont donné lieu à une véritable industrie, semi-artisanale pour le vrai pagne Wax (il existe des versions imprimées de faux-wax) très dynamique en Côte d'Ivoire notamment. Les motifs, parfois humoristiques ou populaires (images de héros de série télévisé, formules chocs…) en sont dessinés par des artistes burkinabés, maliens, ivoiriens principalement. Il y a aussi les pagnes kitas en Côte d'Ivoire et au Ghana.
En Polynésie, On appelle tapa les vêtements en forme de pagne décrits par les navigateurs européens du XIXe siècle constitués d'écorce ou de fibres végétales battues, utilisés en Polynésie (ex : sud du Vanuatu, îles Salomon et littoraux, N-W de la Nouvelle-Guinée…).
Le pareo est un pagne long, constitué d'une étoffe légère porté comme un pagne, ou noué au-dessus des seins ou éventuellement au-dessus de l'épaule ou derrière le cou. Son usage s'est répandu dans le monde comme vêtement d'intérieur et de vacances, évoquant par leur forme et motifs (fleurs, végétaux…) les images paradisiaques de Tahiti, des vahinés… De nombreux créateurs de la Haute-couture s'en sont inspirés, pour les robes de soirées notamment.
Le pagne long
On appelle également « pagne » tout vêtement long qui donne l’apparence d’une jupe longue quand il est porté, mais qui n’est constitué que d’une seule pièce de tissu rectangulaire démunie de système de fermeture (il tient par le fait que le tissu soit replié plusieurs fois sur lui-même à la ceinture, ou par un nœud). L’absence de couture permet une grande liberté de mouvement.
Par exemple au Mali (où le pagne bogolan est dessiné et porté par les femmes), il couvre le corps du nombril aux chevilles, donc s'arrêtant aux pieds. Il est traditionnellement constitué de sept bandes de coton cousues entre elles (Le : taafe en bamanan). Il est enroulé autour du corps, le côté droit attaché sur le côté gauche. La décoration, divisée en cinq parties, a un sens symbolique :
Ce vêtement a également été approprié par des artistes et créateurs, évoquant d’un certain point de vue le phénomène de la mini-jupe ou plutôt de la lingerie de séduction (charme ou sexy) en Occident, car porté à l’intérieur et dans l’intimité.
Le paréo survit comme vêtement de plage, le temps des vacances, mais le modèle occidental a fait reculer le port du pagne dans de nombreux pays, et chez les immigrés des pays riches.
Quelques artistes ou praticiens de la mode tentent périodiquement de relancer l'intérêt du public pour les aspects pratiques et confortables de diverses sortes de pagnes, avec l'aide des autorités locales parfois, avec par exemple une Fête du pagne de trois jours créée à Douala en juin 2005, pour relancer le port du pagne, « booster la créativité des couturiers et tailleurs », mais aussi « orienter la création vers des lignes et un esprit plus contemporains » des vêtements traditionnels.
Le boubou, ou bubu, est un vêtement africain qui est aussi bien porté par les hommes que par les femmes. Les modèles varient suivant les régions et les usages. Ils portent d'autres noms en fonction de la région tels que Agbada (Yoruba, Dagomba), Babban Riga (Haoussas), K'sa (Touareg), Mboubeu (wolof), Grand Boubou (dans les différents pays francophones) et le terme anglais est gown.
En Afrique de l'Ouest, la noblesse des différents peuples portait déjà un type de vêtement plus ou moins semblable aux boubous actuels. Les différents motifs comportaient tous une signification précise qui variait selon les ethnies et les régions. Le reste de la population, en majorité les artisans et les agriculteurs, s'habillaient, le plus souvent, de vêtements semblables aux tuniques pour le haut du corps, et portaient le pagne, ou pantalon plus ou moins bouffant.
Les vêtements larges étaient privilégiés pour le climat tropical.
Vers le Ve siècle, des commerçants arabo-berbères commencèrent à arriver en Afrique de l'Ouest. Ils amenèrent, avec eux, un vêtement plus proche du boubou actuel. C'est ainsi que démarra la fusion des styles africains et arabes, donnant naissance au boubou actuel.
Petit garçon portant un boubou (Mauritanie)
En Afrique de l'Ouest et de l'Est, par le passé, seuls les peuples islamisés portaient le boubou, les autres ethnies ayant leurs propres vêtements traditionnels, dont les genres en étaient assez proches.
Des hommes du village à Agnam-Goly (Sénégal)
Avec le développement de la mode, l'apparition de la machine à coudre, la haute couture, de nombreux stylistes et couturiers africains se sont spécialisés dans le style boubou, et ont donné à ce vêtement une notoriété dans le monde entier. De nombreux styles de boubous sont également apparus.
En Afrique, plus particulièrement en Afrique de l'Ouest, les tissus utilisés pour la confection des boubous, les Bazin et Wax, etc., sont d'origine européenne, surtout néerlandaises et britanniques. Ils furent apportés en Afrique, durant la colonisation européenne, à partir du XIXe siècle. A l'origine, le coton était utilisé pour fabriquer les tissus.
Le Bogolan, un tissu traditionnel africain d'origine Mandingue ou bien Mandé, en est un parfait exemple.