Mythologie Greco-romaine-

Mythologie Greco-romaine - Typhon -

Publié à 13:39 par acoeuretacris Tags : mythologie greco Typhon
Mythologie Greco-romaine - Typhon -

 

Typhon était un être monstrueux fils de Tartare et de Gaia (ou d'Héra).
A la fois mi homme mi fauve, il était ailé et ses yeux lançaient des flammes.

 

Sa tête touchait aux étoiles, ses bras étendus touchaient l'Orient et l'Occident, et au bout de ces bras il avait cent têtes de dragons. Le bas de son corps était entouré de vipères.

 

Typhon fut élevé à Delphes par le serpent Python. Il attaqua les Olympiens qui s'enfuirent tous sauf Athéna et Zeus.

 

 

Zeus foudroyant Typhon

 

Un combat eut lieu : Typhon réussit à couper les muscles et les tendons de Zeus qu'il enferma dans une peau d'ours et le réduit ainsi à l'impuissance. Hermès et Pan les récupérèrent cependant, et Zeus emprisonna Typhon sous une montagne.

 

On attribue à Typhon et à Echidna une descendance de plusieurs monstres comme le chien Orthros, L'Hydre de Lerne et Chimère.

Mythologie Greco-romaine - Le Sphinx -

Publié à 12:08 par acoeuretacris Tags : mythologie greco sphinx
Mythologie Greco-romaine - Le Sphinx -
 
Le (ou la) Sphinx (Sfinx) ou la Sphinge que certains appelaient aussi Phix, était un monstre femelle qui avait  pour géniteurs Chimère et Orthos selon Hésiode ou Echidna et Typhon selon Apollodore . 
 
 
Il  possédait toutes les caractéristiques de la race dont il était issu. Il avait le visage et la poitrine d'une femme, les pattes et la queue d'un lion, et les ailes d'un oiseau. Ce monstre aurait été envoyé parHérapour punir Laïos, roi de Thèbes, coupable d'avoir enlevé le jeune Chrysippe ou par Hadès (ou Apollon)  pour punir les thébains de leur impiété. 
 

Installé sur un rocher du mont Phicium, (ou sur les remparts de Thèbes), le monstre posait une énigme qu'il avait apprise des Muses, aux voyageurs qui passaient à proximité. Ceux qui n'arrivaient pas à résoudre son énigme étaient immédiatement tués et dévorés. Le reste du temps, il ravageait les champs de Béotie. 
 
 
 
 
Sphinge 
 
 
Lorsque Laïos fut assassiné et remplacé par son beau-frère, Créon, qui venait de perdre son fils Haemon dévoré par le monstre,  il proclama, conformément à un oracle, qu’il donnerait le royaume et la main de sa sœur Jocaste, veuve de Laïos, à quiconque viendrait à bout du Sphinx. 
 
 
Nombreux furent les infortunés aventuriers appâtés par la récompense qui tentèrent vainement leur chance.
Un jour Oedipe décida lui aussi d'affronter le Sphinx qui lui donna à résoudre l'énigme suivante :
 
 

"Quel être, pourvu d'une seule voix, a d'abord quatre jambes, puis deux jambes, et finalement trois jambes"
Sans hésiter Œdipe répondit : "L'homme", car dans sa prime enfance il se traîne sur ses pieds et ses mains, à l'âge adulte il se tient debout sur ces jambes, et dans sa vieillesse, il s'aide d'un bâton pour marcher."
Se voyant joué, le Sphinx se précipita du haut de son rocher et se tua comme l’oracle l’avait prédit. Toutefois selon d'autres versions Oedipe le tua avec son épée.
 
  

C’est ainsi qu’Œdipe devint roi de Thèbes et épousa sans le savoir sa mère, Jocaste. 
 
 
 
 
Oedipe et le Sphinx d'après B. Vallejo 
 
 
*  Pausanias apporte une vision plus rationnelle (Périégèse; IX, 26, 2) de l'évènement. Pour lui le Sphinx n'est qu'un pirate qui sévissait dans les parages d'Anthédon et qui fut tué par Oedipe et son armée venue de Corinthe. 
 

Il rapporte aussi que le Sphinx était une fille naturelle de Laïos qui préservait ainsi l'accès au trône. 
 
 
 
 
Le Sphinx 



Il ne faut pas confondre le Sphinx de Thèbes avec son homonyme égyptien, le lion couché à tête humaine, symbole du dieu Hamarkhis (le soleil éclairant le monde).

Mythologie Greco-romaine - Les Sirènes -

Publié à 11:53 par acoeuretacris Tags : mythologie greco sirenes
Mythologie Greco-romaine - Les Sirènes -
 
Selon la tradition la plus répandue, les Sirènes sont des êtres symbolisant les âmes des morts, figurés d'abord en oiseaux à tête humaine; A partir du Moyen Age, sans doute au contact d'autres légendes, elles furent représentées en femmes à queue de poisson. 
  

On dit parfois qu'elles étaient filles du dieu-fleuve Achéloos (ou encore de Phorcys) et de la Muse Calliope ou bien selon une légende romaine, les suivantes de Proserpine que Cérès, sa mère, transforma en femmes-oiseaux pour ne pas être intervenues lors de l'enlèvement de sa fille par Pluton. 
 
 
On en dénombre deux, trois, quatre et même beaucoup plus suivant les auteurs. 
 
 
Les trois noms les plus cités sont:
 
 

• Leucosie la blanche 


• Ligée au cri perçant    


• Parthénope, au visage de jeune fille, qui tomba amoureuse d'Ulysse et se voyant dédaignée qui se jeta dans la mer près de l'endroit où sera construite la ville de Parthénope (aujourd'hui Naples). 

 

 
 
 
 
Sirène repue d'après G. Mossa 
Muséee des Beaux-Arts de Nice
 
 
 
Elles auraient défié les Muses dans un coucours de chants qu'elles auraient perdu et en contre partie les Muses exigèrent une couronne faite des plumes des Sirènes. 
 
 
D'après la tradition suivie par le récit homérique de l'Odyssée, il s'agissait de divinités de la mer postées à l'entrée du détroit de Sicile, non loin des monstres Charybde et Scylla, sur l'île d'Anthémoessa.
Par leurs chants au charme irrésistible, elles attiraient les marins et les entraînaient à la mort. Elles chantaient, paraît-il, des prophéties et des chansons inspirées par l'Hadès, l'Au-Delà.
 
 
Selon un certain oracle, si elles laissaient échapper un navire, elles devaient se précipiter dans la mer et disparaître à jamais. 
 

L'aventure arriva pourtant deux fois sans qu'elles disparaissent. 
 
 
Une première fois, ce fut Orphée dont la voix eut plus de puissance que la leur. Il sauva ainsi le navire Argo. Seul Boutès sauta par-dessus bord mais, comme il était aimé d'Aphrodite, la déesse lui sauva la vie. 
 
 
 
 
Ulysse et les Sirènes
d'après DRAPER ( Hall City Museum)
 
 
 
La seconde fois, ce fut Ulysse qui sut leur résister. Il se fit attacher au mât après avoir bouché à la cire les oreilles des ses matelots qui ainsi ne pouvaient pas entendre le chants des Sirènes. 

Mythologie Greco-romaine - Scylla -

Publié à 18:48 par acoeuretacris Tags : mythologie greco scylla
Mythologie Greco-romaine - Scylla -

Il existe deux personnages sous le nom de Scylla.

 

1)Après le meurtre de son fils Androgée par les Athéniens, Minos décida de se venger; il harcela l'isthme de Corinthe et mit le siège devant Mégare, gouvernée par Nisos l'Égyptien, père d'une fille, nommée Scylla.



Il existait une tour dans la ville. Scylla y montait souvent et jouait de la musique et lançait de petits cailloux. Depuis que la guerre avait éclaté, elle montait tous les jours au haut de la tour pour regarder la bataille.

 

Le siège de Mégare se prolongeait et Scylla connut bientôt tous les guerriers crétois par leur nom. Impressionnée par la beauté de Minos elle tomba malheureusement amoureuse de lui.

 

 

Scylla

 

Une nuit, Scylla se glissa dans la chambre de son père et coupa la fameuse mèche d'or (ou pourpre) dont dépendaient sa vie et son trône, puis lui prenant les clefs de la ville, elle ouvrit la porte et se précipita dehors. Elle se rendit tout droit à la tente de Minos et lui offrit la mèche de cheveux en échange de son amour.

 

Minos cette nuit-là après avoir pénétré dans la ville et l'avoir pillée, s'unit à Scylla, mais il ne voulut pas l'emmener en Crète parce que le crime de parricide lui faisait horreur. Alors il la précipita à la mer .

 


Dans un autre récit, Scylla suivit le bateau de Minos à la nage et s'accrocha au gouvernail, mais l'âme de son père, Nisos, sous la forme d'un aigle de mer, s'abattit sur elle et la lacéra de ses serres et de son bec acéré. Scylla, terrifiée, lâcha prise et se noya; son âme s'envola sous forme d'un oiseau, l'alouette, selon une tradition suivie par Virgile ou Ovide.

 

2)En revanche dans le récit d'Homère, Scylla, fille de Phorcys et de Cratéis est présentée comme un monstre ayant dix (ou six) têtes munies de trois rangées de dents et dont le corps se terminait par douze pieds.

 

Sa taille était entourée de têtes de chiens hurlantes. Embusquée dans le détroit de Messine elle attendait les navigateurs imprudents.

 


A l'origine Scylla était une belle jeune nymphe qui ne ressemblait pas à ses frères et sœurs mais elle repoussait tous ses soupirants et en particulier le dieu marin Glaucos qui était fou amoureux d'elle. Ce dernier demanda à la magicienne Circé de lui fabriquer un philtre magique pour conquérir l'insensible Scylla.

 

 

Scylla et Glaucos par J. Dumont  Musée des BA de Troyes, France

 

Circé tomba amoureuse de Glaucos qui la repoussa et pour se venger elle transforma la belle Scylla en un monstre hideux qui enleva et dévora six compagnons d'Ulysse.

 

Plus tard elle fut changée en rocher et c'est ainsi qu'Enée la vit lors de son voyage.

 

En face de Scylla se trouve Charybde un autre monstre marin.

 


‡ On raconte aussi que c'est Amphitrite jalouse de son mari qui jeta des herbes magiques dans la source où Scylla se baignait, et la nymphe fut changée en un monstre affreux.

 

 

 

 

 

 

Mythologie Greco-romaine - Le Minotaure -

Publié à 18:37 par acoeuretacris Tags : mythologie greco minotaure
Mythologie Greco-romaine - Le Minotaure -

Minos avait reçu en présent un magnifique taureau blanc de la part de Poséidon mais il négligea sa promesse de le sacrifier à Poséidon, aussi ce dernier inspira-t-il une passion coupable et contre-nature à Pasiphaé.

 


Aidée par l’architecte Dédale, qui lui fabriqua une vache de bois, Pasiphaé céda à cet amour incontrôlable et donna naissance à un monstre mi homme mi taureau.
Pour cacher cette honteuse progéniture, Minos demanda à l'ingénieux Dédale de construire un palais dont l'agencement des pièces et des couloirs serait si compliqué qu'il serait impossible d'en sortir. C'est ainsi que le Labyrinthe fut construit.

 


De plus le Minotaure se nourrissait de chair humaine.

 

 

 

Pasiphaé et le Minotaure

 

Après l’assassinat de son fils Androgée, Minos, qui avait remporté la victoire sur les Athéniens demanda un tribut de guerre qui consistait à livrer toutes les fins de Grande Année (tous les neuf ans) ou tous les ans selon les auteurs, sept jeunes hommes et sept jeunes filles destinés à servir de pâture au monstre ou à mourir de faim et de soif dans le dédale des couloirs.

 

Peu après l'arrivée à Athènes de Thésée, le tribut vint à échéance pour la troisième fois et Thésée compatit si profondément à la douleur des parents, dont les enfants étaient susceptibles d'être tirés au sort, qu'il s'offrit volontairement comme l'une des victimes en dépit de la pressante insistance d'Egée, son père, pour le dissuader.

 


Après quelques péripéties lors de la traversée, Thésée débarqua en Crète et sut s'attirer l'amour d'Ariane, la fille de Minos et de Pasiphaé.

 

 

Le Minotaure

 

Contre la promesse d'un mariage, Ariane trahit son pays et son demi-frère. Après avoir pris des informations auprès de Dédale, elle fournit à Thésée une pelote de fil qu'il devrait dévider en entrant dans le labyrinthe et rembobiner après avoir tué le monstre.

 


Après avoir tué le Minotaure endormi, il n'eut qu'à suivre le fil jusqu'à la sortie sans se perdre puis il délivra les jeunes gens et les jeunes filles.

 


Il s'aborda la flotte crétoise et s'embarqua avec Ariane qu'il devait "oublier" sur les rivages de Naxos.

Mythologie greco-romaine - L'Hydre de Lerne -

Publié à 18:45 par acoeuretacris Tags : mythologie greco hydre de lerne
Mythologie greco-romaine - L'Hydre de Lerne -

 

Pour le deuxième des douze Travaux, Eurysthée demanda à Héraclès (Hercule) de tuer l'Hydre de Lerne, monstre né de Typhon et d'Echidna et élevé par Héra.

 

Le monstre, au corps de chien, avait de multiples têtes. Cinq ou neuf selon les uns, cent, selon d'autres. Parmi ces têtes l'une était immortelle. Quant aux autres têtes, chaque fois que l'on coupait l'une d'entre elles il en repoussait deux.

 

Lerne se trouve près de la mer, à quelque distance de la cité d'Argos. A l'ouest se dresse le mont Pontinos, avec son bois de platanes sacrés. Chaque année, des rites nocturnes et secrets se tenaient à Lerne en l'honneur de Dionysos qui était descendu au Tartare à cet endroit pour aller chercher Sémélé, et, non loin de là, étaient célébrés les Mystères de Démèter Lernéenne, dans une enceinte qui marquait l'emplacement où Hadès et Perséphone descendirent, eux aussi, au Tartare.

 

 

Hercule terrassant l'Hydre

 

Cette région fertile à la fois et sacrée vivait dans la terreur de l'Hydre, dont le repaire se trouvait sous un platane à la septuple source d'Amymoné, et qui hantait les marais sans fond de Lerne et le lac Alcyonien qui se trouvait dans le voisinage. Ces marais furent le tombeau de bien des voyageurs imprudents.

 

Athéna avait médité sur le meilleur moyen pour Héraclès de venir à bout de ce monstre, et, lorsqu'il arriva à Lerne, dans son char conduit par le fidèle Iolaos, elle lui indiqua le repaire de l'Hydre.
Sur son conseil, il força l'Hydre à sortir en lui lançant des flèches enflammées puis, retenant son souffle à cause de l'odeur pestilentielle et mortelle qui se dégageait, il s'empara d'elle.

 

Mais le monstre s'enroula autour de ses pieds pour essayer de le faire tomber. C'est en vain qu'avec sa massue il lui assenait des coups sur la tête: à peine en avait-il écrasé une que deux ou trois autres repoussaient à leur place.

 

Un crabe géant sortit de la mer proche pour venir en aide à l'Hydre et mordit Héraclès au pied, qui, furieux, écrasa sa carapace et appela Iolaos. Ce dernier mit le feu à un petit bois, puis pour empêcher l'Hydre de faire renaître de nouvelles têtes, il cautérisa les chairs à leur racine avec des brandons et réussit ainsi à arrêter le sang.

 

 

Héraclès et Iolaos combattant l'Hydre.

 

Alors, avec une épée (ou une serpe) Héraclès décapita la tête immortelle, dont une partie était en or, et l'enterra toute vivante, alors qu'elle lançait encore des sifflements terribles, sous un lourd rocher au bord de la route qui va de Lerne à Elaeos.
Il arracha les entrailles du cadavre et trempa ses flèches dans son venin, et depuis lors, la moindre blessure de l'une d'elles est irrémédiablement mortelle.

 

 

Athéna conseille Héraclès attaqué par le crabe tandis Iolaos brûle l'hydre avec son brandon.

 

Pour récompenser le crabe (cancer) de ses services, Héra le mit au nombre des douze Signes de Zodiaque; quant à Eurysthée, il ne voulut pas considérer ce Travail comme régulièrement accompli, à cause de l'aide d'Iolaos qui avait apporté les brandons. C'était une épreuve pour rien...

 

Mythologie gréco-romaine - Les Harpies -

Publié à 18:29 par acoeuretacris Tags : mythologie greco harpies
Mythologie gréco-romaine - Les Harpies -

Enée et ses compagnons combattant les Harpies
de François Perrier

(musée du Louvre)

 

Les Harpyes (ou Harpies), étaient les filles du dieu marin Thaumas et de l'Océanide Electre (ne pas confondre avec la fille d'Agamemnon). Leur nombre et leur nom varient selon les auteurs.

 

Aellô ou Nicothoé (la bourrasque), Ocypétès (vole-vite), et Célaeno (sombre nuée), étaient considérées par Hésiode comme des femmes ailées à la belle chevelure, puis petit à petit, la légende se modifia et elles prirent l'apparence de monstres épouvantables.

 

On les représentait comme des êtres monstrueux au corps d'oiseau et à la tête de femme. Elles avaient des serres acérées et répandaient une odeur infecte.
Elles passaient pour enlever (d'où le nom de "ravisseuses") les enfants et les âmes des morts. On retrouve d'ailleurs sur certains tombeaux leurs images emportant l'âme dans leurs serres.

 

Harpie

 

Elles habitaient les îles Strophades, dans la mer d'Ionie, sur la côte du Péloponèse. Plus tard Virgile les situera à l'entrée des Enfers avec les autres monstres.

 

Homère, qui ajouta Podargé (Aux pieds agiles), les considérait plutôt comme les déesses des tempêtes.


On raconte aussi que Zéphyr s'unit à une des Harpyes, Podargé, qui avait pris la forme d'une jument et de cette union naquit les célèbres chevaux immortels Bélios et Xanthos qui seront offerts d'Achille ainsi que Phlogéos et Harpagos, les chevaux des Dioscures.

 

LEGENDE

 

1)On les rendait responsables de toutes les disparitions. On racontait que même les dieux n'étaient pas à l'abri de leurs méfaits puisque Aphrodite, Héra et Athéna qui avaient élevées les filles de Pandaros depuis sa mort en firent les frais.
Profitant de l'absence des déesses qui étaient allées sur l'Olympe discuter du mariage des jeunes filles elles enlevèrent leurs protégées pour les donner aux Erinyes comme servantes (Homère, Odyssée: XX, 61 à 78)

 

 

Harpyes d'après Boris Vallejo

 

2)Enée rencontra une Harpye, Célaeno, dans les Strophades qui lui prédit que les Troyens n'atteindraient leur nouvelle patrie que lorsque la faim les obligerait à manger leurs tables.
Quelques temps plus tard, alors qu'Enée et ses compagnons se trouvaient à l'embouchure du Tibre on leur servit la nourriture sur des galettes qu'ils mangèrent ce qui provoqua la réflexion de Iule, le fils d'Enée: " nous avons même mangé nos tables"
Alors Enée se souvint de la prédiction de Célaeno et laissa éclater sa joie:
"Salut ô terre promise par les destins! Voici notre foyer, voici notre patrie" (Virgile, Enéide: VII, 116 sqq)

 

3)En Thrace, le roi Phinée, possédait des dons de prophétie; mais Zeus lui avait envoyé les Harpyes, car il avait découvert certains secrets concernant la race humaine. Le dieu l'avait rendu aveugle, et les Harpyes venaient saisir les mets déposés sur sa table ou les souiller.
Le roi accueillit les Argonautes, les informa de l'avenir du voyage, puis les pria de l'aider, sachant que deux d'entre eux, ses beaux-frères ailés, Calaïs et Zétès, pourraient chasser les Harpyes.

 

 

Calaïs et Zétès délivrent
Phinée des Harpyes

 

Un banquet fut préparé et, dès que les Harpyes arrivèrent, les fils de Borée les pourchassèrent jusqu'en Acarnanie. La fin de la légende diffère selon les auteurs
Selon la version la plus courante, Calaïs et Zétès, pourchassèrent les Harpyes jusqu'aux Strophades, îles de la mer Ionienne où, Iris (qui était la sœur des Harpyes) leur apparut et leur demanda d'abandonner leur poursuite sur l'ordre de Zeus car elles participaient à l'ordre divin
En contrepartie les Harpyes laisseraient désormais Phinée en paix.


Elles allèrent vivre dans une grotte du mont Dicté, en Crète.

 

 

 

 

Mythologie Greco-romaine - Les Gorgones -

Publié à 15:59 par acoeuretacris Tags : mythologie greco gorgones
Mythologie Greco-romaine - Les Gorgones -

 

Monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto et soeurs des Grées.


On les représentait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d'ailes; elles vivaient près du pays des Hespérides, aux confins de la Libye.

 

On distingue en général trois Gorgones:

 


- Euryale,


- Sthéno,


- Méduse (la seule mortelle).

 

Méduse par CARAVAGGIO
(Galleria degli Uffizi, Florence)

 

Méduse avait la figure, parfois barbue, d'une laideur repoussante, de forme ronde, avec un nez camard, une bouche immense, munie de dents longues comme des défenses de sanglier d'où sortait une langue. Ses ailes puissantes étaient d'or, ses mains d'airain tout comme sa chevelure, où se dressaient des serpents qui pendaient aussi à sa ceinture. Mais ses armes les plus redoutables étaient ses yeux grands ouverts qui lançaient des éclairs et pétrifiaient ceux qu'ils fixaient directement.

 

Selon la légende, Méduse aurait été une belle jeune fille, un peu trop fière de sa chevelure. Pour la punir, Athéna l'aurait changée en un paquet de serpents. Aussi repoussante qu'elle fût Méduse n'en eut pas moins pour amant Poseidon : elle s'unit à lui «dans une molle prairie parmi les fleurs printanières» comme le raconte poétiquement Hésiode ...

 

C'est pourquoi lorsque Persée lui trancha la tête d'un seul coup de serpe, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé, et le guerrier Chrysaor brandissant une épée d'or, jaillirent de son corps décapité.

 

D'après Pausanias, dans la Description de la Grèce, livre II, il s'agit d'une version romancée de l'histoire d'une reine qui, après la mort de son père, aurait repris elle-même le pouvoir pour gouverner ses sujets. Elle aurait vécu près du lac Tritonide, en Libye et elle aurait été tuée pendant la nuit au cours d'une campagne militaire menée par Persée venu du Péloponèse.

 

Athéna plaça sa tête sur son égide. Dans une autre tradition, elle aurait enterré cette tête sous la place du marché d'Athènes pour la protéger cette ville et aurait donné une mèche de "cheveux" à la ville de Tégée pour la protéger. (Méduse signifie "celle qui protège" en grec)


Selon Apollodore, Asclépiosdécouvrit que le sang de la Méduse faisait mourir ou ressusciter selon de quelle veine il provenait.

 

Tete de Gorgone

 

Les Gorgones figurent sur de très nombreux monuments et leurs représentations est très diverses. On les imaginait sous la formes de belles jeunes filles mais le plus souvents elles apparaissent comme des femmes ayant une chevelure faite de serpents entrelacés, une croupe de jument et très souvent elles tirent la langue comme l'image ci-dessus le montre.

Mythologie Greco-romaine - Echidna -

Publié à 14:36 par acoeuretacris Tags : Mythologie greco Echidna
Mythologie Greco-romaine - Echidna -

 

Femme et serpent à la fois, engendrée par Gaia et Tartare selon Apollodore (Bibliothèque: II,1,2) selon une autre version, par Chrysaor et Callirhoé (Hésiode, Théogonie: 295) ou par Phorcys et Céto (Pausanias, Périégèse: VIII,18,2), Echidna vivait dans une caverne en Cilicie au pays des Arimes (ou dans le Péloponnèse) en compagnie de Typhon..

 

Malfaisante à cause de sa progéniture et parfois même dévoreuse d'infortunés voyageurs, elle devait être tuée par Argos aux-cent-yeux, qui l'avait surprise dans son sommeil.

 

Dans la région du Pont-Euxin on raconte qu'Héraclès, qui était en Scythie, aurait mis ses chevaux aux pâturages pendant la nuit et qu'au matin il ne les aurait pas retrouvés.

 


Il aurait alors découvert Echidna dans sa grotte qui lui aurait promis de lui restituer ses chevaux à condition qu'il lui fasse l'amour.

 

Manifestement Héraclès tenait beaucoup à ses chevaux puisque qu'il s'exécuta et Echidna eut trois fils du héros.

 

Mais surtout elle passait pour avoir donné le jour avec Typhon aux créatures fabuleuses de la mythologie comme Chimère ou Sphinx;

 

 

 

 

 

 

Mythologie Greco-romaine - Les Géants -

Publié à 13:39 par acoeuretacris Tags : Mythologie greco géants
Mythologie Greco-romaine - Les Géants -

 

 

Les Géants sont les fils de Gaia, la Terre, fécondée par le sang d'Ouranos que Cronos venait de mutiler. Monstres d'une taille énorme et d'un aspect effroyable, au corps terminé parfois en queue de serpent, ils sont les frères des Titans que Zeus enferma au plus profond du Tartare. 
  
  
LA GIGANTOMACHIE 
 

Gaia poussa ses enfants à se révolter contre les nouveaux maitres de l'Olympe et les Géants attaquèrent les Olympiens. Ils entreprirent d'escalader l'Olympe en accumulant des montagnes sur des montagnes. 
 
 
 
 
 
Les Géants attaquent l'Olympe 
 
 
Face à ce nouveau danger, les Dieux appelèrent à l'aide Prométhée, et Héraclès car selon un oracle seul un mortel en viendrait totalement à bout. Effectivement pendant que Zeus les brûlait avec sa foudre, Héraclès fit basculer les montagnes qui les écrasèrent; les survivants furent enfermés dans le Tartare. 
 
 
 
 
La gigantomachie, Zeus foudroie les géants 
 
 
Liste de quelques Géants
 
Agrios 
Géant tué par les Moires d'un coup de massue de bronze 
 
Aigaion 
Géant tué par les flèches d'Artémis 
 
Alkyoneos 
Géant tué par Héraclès 
 
Aristaios 
le seul Geant à survivre la gigantomachie. Sa mère, Gaia, le cacha sous la forme d'un coléoptère de fumier. 
 
Damysos 
le plus rapide des Géants qui fut tout de même tué dans la guerre. Son corps fut exhumé pour en extraire l'astragale qui fut greffé dans le talon du bouillant Achille. 
 
Enkelados ou Encélade 
Géant qui s'échappa du champ de bataille et Athéna projeta sur lui la Sicile, sous laquelle il demeura prisonnier. Depuis lors, son haleine de feu sort par les bouches de l'Etna et il provoque des tremblements de terre lorsqu'il se retourne. 
 
Ephialtès 
Géant tué d'une flèche dans chaque œil, l'une décochée par Apollon, l'autre par Héraclès. 
 
Eurytos 
Géant tué par Dionysos à l'aide de son tyrse. 
 
Hippolytos 
Géant tué par Hermès qui avait coiffé la kunée, le casque d'Hadès qui rend invisible. 
 
Klytios 
Géant tué par les torches d'Hécate. 
 
Mimas 
Géant tué par Héphaistos d'une masse de fer fondu. 
 
Molios 
Géant tué par Hélios, et son sang versé sur la terre fit pousser l'herbe magique moly . 
 
Mylinos 
Géant tué par Zeus sur l'île de Crète. 
 
Olympos 
Géant 
 
Pallas 
Géant tué par Athéna qui l'écorcha et se servit de sa peau comme d'un bouclier. 
 
Péloréos 
Géant qui combattit les dieux avec le mont Pélion 
 
Phoitios 
Géant tué par Héra 
 
Polybotès 
Géant qui a lutté contre Poseidon puis il s'est sauvé le champ de bataille, Poseidon l'a alors poursuivi et écrasé sous le rocher de Nisyros sur l'île de Kos. 
 
Porphyrion 
Chef des Géants qui déchira la robe d'Héra et essaya de la violer. Zeus le frappa d'un coup de foudre et un Héraklès l'acheva d' une flèche empoisonnée. 
 
Sykéos 
Géant poursuivi par Zeus à Kilikia où Gaia le transforma en figuier pour qu'il échappe à son poursuivant. 
  
Thoon 
Géant tué par les Moires d'un coup de massue de bronze 
 
Typhoeos 
Géant tué par Dionysos