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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
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Napoléon veut un héritier mais son épouse Joséphine ne peut lui donner d’enfants. Pourtant, Napoléon se refuse à répudier son « oiseau des iles ». En 1802, il marie son frère Louis Bonaparte à Hortense de Beauharnais, fille de Joséphine. La même année le 10 octobre, la jeune fille met au monde un fils, Napoléon-Charles. Bientôt, Napoléon désire en faire son héritier disant qu’ainsi un peu de son sang et de celui de Joséphine couleront dans les veines de l’héritier. Beaucoup pensent que Napoléon fit de son frère Louis le roi de Hollande pour pouvoir adopter son fils en 1806 après avoir essuyé plusieurs refus. En vain, Louis refuse de laisse Napoléon-Charles à son frère. Napoléon se montre toujours très présent pour son neveu, le voit dés que possible et joue avec lui. On remarque même une ressemblance physique et morale entre Napoléon et l’enfant. Or, le 5 mai 1807, Napoléon-Charles meurt du croup. Hortense est abattue et Napoléon beaucoup plus affligé que Louis. Dés lors, Napoléon cherche à se séparer de Joséphine pour se remarier avec une femme en mesure de lui donner des enfants. Mais pourquoi donc ? Napoléon voulait comme héritier le fils d’Hortense et de Louis Bonaparte mais ceux-ci ont un second fils, Napoléon-Louis (né en 1804) et la belle-fille de Napoléon est bientôt enceinte de nouveau (du futur Napoléon III).
Hortense
Si l’aîné est mort, pourquoi Napoléon ne désigne-t-il pas son frère cadet Napoléon-Louis comme successeur ? Une belle hypothèse à cela : Napoléon-Charles était le fils d’Hortense et Napoléon Ier à l’inverse des deux autres fils d’Hortense qui ont pour père Louis Bonaparte. Cela est-il possible ? Napoléon a toujours considéré les enfants de Joséphine comme les siens et avait pour Hortense les plus douces intentions. Peu avant le mariage en 1802, Lucien Bonaparte vint trouver son frère Louis pour lui dire « Hortense est la maîtresse de Napoléon ». A quoi, Louis aurait répondu que cela serrait vite terminé. Le temps pour Napoléon de mettre Hortense enceinte ? En tout cas, depuis 1801, des rumeurs courent aux Tuileries comme quoi Napoléon couche avec sa belle-fille.
Le petit Napoléon-Charles était-il bien l’enfant de Napoléon Ier ? Les historiens ne peuvent affirmer la chose ni la démentir.
Mais si Hortense a bien mis au monde un fils adultérin, elle n’aura que suivi une « tradition familiale » !! En effet, le premier mari de Joséphine, Alexandre de Beauharnais écrivit le jour de la naissance d’Hortense « Que penser de ce dernier enfant survenu après huit mois et quelques jours de mon retour d’Italie ? Je suis forcé de le prendre, mais j’en jure par le ciel qui m’éclaire, il est d’un autre, c’est du sang étranger qui coule dans ses veines ». Hortense naquit-elle vraiment avant le terme des 9 mois où a-t-elle pour père un des nombreux amants de Joséphine ? En tout cas Alexandre ne fit pas de distinctions entre elle et son fils Eugène (si Eugène est bien de lui !?!).
Depuis plus de trois cents ans, le mystère du Masque de fer fascine et l’on prête à ce prisonnier pas moins de cinquante visages possibles. De la plus improbable hypothèse à la plus vraisemblable, il convient d’aller voir derrière le masque et surtout de ne pas prendre pour argent comptant tous les bruits qui ont couru sur l’identité du Masque de fer.
Itinéraire du Masque de fer
Le vendredi 19 juillet 1669, le ministre de Louis XIV, le marquis de Louvois informe Mr de Saint-Mars de l’arrivée prochaine à Pignerol d’un nouveau prisonnier nommé Eustache Danger. C’est dans cette prison que sont détenus également Nicolas Fouquet et le marquis de Lauzun. En octobre 1681, le dénommé Eustache Danger est conduit à Exilles toujours accompagné de Saint-Mars qui est devenu son geôlier et qui ne se séparera jamais de « son prisonnier ». Le 17 avril 1687, une nouvelle prison accueille Eustache Danger dans l’île de Saint-Marguerite près de la ville de Cannes. Enfin, au cours de l’année 1698, notre prisonnier et Saint-Mars arrivent à la Bastille ou le Masque de fer meurt le 19 novembre 1703. Son corps sera mis en terre au cimetière de Saint-Paul.
Les masques du prisonnier
Nous sommes en 1675. Saint-Mars demande à cette date la permission à Louvois de donner Eustache Danger à Fouquet en tant que valet : le ministre accepte. Dés lors, notre prisonnier est libre de confier ses secrets à Fouquet. Néanmoins, rappelons que l’ancien ministre des finances est condamné à perpétuité. Ce n’est pas le cas de Lauzun qui va être libéré et dont personne ne souhaite qu’il rentre en contact avec Danger. Pourtant en 1680 on découvre une ouverture entre la chambre du marquis et celle de Fouquet : Lauzun a sans doute pu parler avec le prisonnier si Fouquet ne lui a pas déjà tout révélé sur son valet. L’ancien ministre est tellement angoissé devant la découverte de cette ouverture qu’il n’y survit pas et décède d’une crise d’apoplexie. Dés lors, il faut faire croire à Lauzun que ce qu’il a pu apprendre n’a guère d’importance ou que ce n’est que foutaises. On lui fait croire que ce valet a été libéré de sorte que quand lui-même sort de prison, il semble qu’il se soit tu. En réalité, Danger a été conduit dans la Tour d’en bas où il doit porter un masque d’acier a chaque fois qu’il reçoit la visite d’un autre que Saint-Mars (médecin, confesseur…). De la sorte, Lauzun ne peut se douter que ce prisonnier et l’ancien valet de Fouquet ne font qu’un. Lorsque Danger doit changer de prison, il doit également revêtir ce masque au cours du voyage pour cacher son visage à ses gardes. C’est en 1687 qu’on lui pose un masque de velours noir dont on n’est pas sûr qu’il le porta tout le temps.
Eustache Danger
Qu’il soit ou qu’il ne soit pas vraiment Eustache Danger, c’est sous cette appellation que nous connaissons le Masque de fer…est il semble bien que cet homme soit réellement notre prisonnier. Ce dernier né en 1643 pourrait être un valet d’Henriette d’Angleterre, belle-sœur de Louis XIV et sœur de Charles II, roi d’Angleterre. En 1669, la France et l’Angleterre tentent de trouver un arrangement pour mettre fin aux divers conflits entre les deux pays. Il semble que Danger est servi d’espion, qu’il est eu un double rôle. Entre autre, il était au courant du souhait secret de Charles II de se convertir au catholicisme alors que l’Angleterre était protestante. C’était là un véritable secret d’Etat qui fallait étouffer d’où son arrestation en 1669. Le 30 juin 1670, Henriette d’Angleterre qui connaissait donc l’identité de notre prisonnier –non masqué à cette date- meurt brusquement, se disant empoisonnée. L’aurait-on fait taire ?
Autre point qui conforte la théorie que Danger est le Masque de fer : le prisonnier est mort en 1703 et aurait dit à son confesseur qu’il devait avoir environ soixante ans. Eustache Danger étant né en 1643, les dates concordent.
Les hypothèses les plus soutenues
1)Un certain Matthioli
Prisonnier de Saint-Mars, on voit souvent en lui le Masque de fer. Espion italien qui, servant ses intérêts, était tantôt du côté de Louis XIV, tantôt du côté du duc de Savoie, il fut arrêté par le roi de France en 1679 en territoire ennemi. Comme il est illégal de tendre un piège à un homme hors du royaume de Sa Majesté, certains prétendent que le visage de Matthioli fut recouvert d’un masque pour que le duc de Savoie n’apprenne jamais qu’un de ses sujets se trouvent sans jugement et en toute illégalité, prisonnier du roi de France. Mais si on se penche sur la date d’arrivée de Matthioli à Pignerol, on constate que cela se produit dix ans après la date émise dans les correspondances entre Louvois et Saint-Mars. Autre point : Louis XIV fini par avertir le duc de Savoie sur le sort de son espion et le duc n’est pas mécontent de s’en être débarrassé. Pourquoi continuer à lui faire porter un masque alors ? De plus, le nom de l’italien disparaît de la correspondance entre le ministre et Saint-Mars en 1694 pour la bonne raison qu’il est mort à Pignerol cette année là. Matthioli n’est donc pas le Masque de fer.
2)Le comte de Vermandois
Fils légitimé de Louis XIV et de Louise de la Vallière, le comte de Vermandois meurt le 8 novembre 1683 à l’âge de seize ans, victime de maladie. Selon certain, c’est pour avoir giflé son demi-frère le Grand Dauphin que son père Louis XIV le fait passer pour mort et le fait disparaître derrière un masque. En 1786, Louis XVI décide de couper court aux rumeurs et fait ouvrir la tombe du comte. L’autopsie est formelle, il s’agit bien là des restes du fils de Louis XIV et de sa maîtresse.
3)Le duc de Beaufort
Cousin de Louis XIV, né en 1616, François de Beaufort participe à la Fronde contre la politique de Mazarin et se range du côté du roi de France en 1653. En juin 1669, il est porté disparu à la bataille de Candie contre les turcs. Son corps ne fut jamais retrouvé et les bruits commencèrent à courir sur un possible enlèvement souhaité par Louis XIV. De plus, le duc de Beaufort avait été l’amant d’Anne d’Autriche et pourrait être le possible père de Louis XIV. Sur son lit de mort, la reine-mère entretenu son fils seul à seul. Lui avoua-t-elle qu’il n’avait en fait aucun droit au trône et qu’il était un bâtard ? Personne ne peut le dire.
4)Un frère aîné de Louis XIV
Tout le monde connaît la passion amoureuse qu’il y eut entre Anne d’Autriche et le duc de Buckingham et on parle d’un fils né de cet amour interdit. A moins que ce frère aîné qui aurait vu le jour en 1636, soit deux ans avant le roi soleil, n’ait pour père Richelieu. Devant l’incapacité de Louis XIII à donner un enfant à la reine, le cardinal se serait chargé d’assurer la dynastie des Bourbon.
5)Un frère jumeau de Louis XIV
C’est la thèse la plus soutenue, celle qui alimenta le plus de romans ou de films. Louis XIV serait né le premier ce 5 septembre 1638 en présence de toute la cour. Son jumeau aurait vu le jour huit heures et demi après dans la soirée pendant le repas de Louis XIII sans témoins ou presque. Le futur Louis XIV avait déjà été présenté comme Dauphin et le souverain pouvait craindre une querelle dynastique entre les jumeaux. Après tout, Gaston d’Orléans frère cadet de Louis XIII n’avait pas hésité à intriguer contre le roi alors on imagine ce qu’aurait pu donner un affrontement entre des jumeaux qui tout deux pouvaient prétendre au trône.
6)Une fille aînée de Louis XIII
Pourquoi enfermer une sœur aînée de Louis XIV sous un masque quand on sait que seul les mâles peuvent prétendre à la couronne de France ? Cela fait plus de vingt ans que le couple royal est stérile. Enfin en 1637, Anne d’Autriche est enceinte pour de bon mais aurait mis au monde une fille. Craignant de ne plus avoir d’autre enfant, Louis XIII aurait substitué à sa fille un garçon né le même jour d’un couple inconnu : c’est le futur Louis XIV. Seulement, en 1640, la reine met au monde un fils, le duc d’Anjou. Ainsi, le Dauphin est un usurpateur et l’héritier légitime de la couronne se voit attribuer le rôle de cadet. La situation implique davantage qu’on étouffe l’affaire de l’échange des enfants en 1638. La théorie ne tient pas car il est certain que ceux qui ont vu le Masque de fer même le visage caché, on reconnu un corps masculin. De plus, devait-on vraiment faire disparaître de la sorte une femme ? Là où la théorie s’effondre c’est la naissance de Louis XIV qui se passa en public : le sexe de l’enfant fut donc connu de suite et la substitution est alors impossible.
Pourquoi un tel traitement ?
Si Eustache Danger fut traité comme un simple prisonnier, une fois que le masque fait son apparition, le régime change totalement. Il paraît que Saint-Mars nomme son prisonnier « mon prince », lui procure la meilleure nourriture, lui fournit un mobilier des plus riches qu’il puisse trouver. Le Masque de fer est servi à genoux par ceux qui lui apportaient son repas et en sa présence, Saint-Mars et tous gardes restent debout, ne s’asseyant que lorsque le prisonnier le permet. Un ancien valet de la princesse d’Angleterre mérite-il un pareil traitement de faveur ? Mais si le Masque de fer est un prince de sang, comment expliquer qu’on osa faire de lui le valet de Fouquet à Pignerol ? Il semble qu’à partir du moment où Eustache Danger porte un masque, Saint-Mars monte une histoire invraisemblable pour alimenter les rumeurs. Si les gens sont occupés à chercher l’identité de ce prisonnier dans la haute noblesse, ils ne pourront jamais découvrir sa véritable identité de valet à la cour de France. Ainsi, Saint-Mars nous joue une belle comédie en prétendant détenir un prince et le servir comme tel. D’après les sources, ce serait même lui qui murmura que le Masque de fer était en réalité le duc de Beaufort en 1688 soit un an après l’apparition du masque sur le prisonnier.
Pourquoi ne pas avoir tué Eustache Danger ?
Si le Masque de fer n’était pas un prince de sang, pourquoi s’encombrer de ce prisonnier à qui il était interdit de dire qui il était sous peine de mort immédiate ? N’était-il pas plus simple de l’exécuter discrètement ? Sous l’ancien régime contrairement à ce que certains pensent, un homme ne peut être tué qu’après un jugement et une sentence. Le Masque de fer n’ayant pas eut droit à un jugement, point d’exécution. Déjà sous Louis XIII, Richelieu avait écrit à Rome pour demander si on pouvait exécuter discrètement un homme pour raison d’Etat (à cette époque, le duc de Montmorency se révoltait contre le roi) et ce fut un refus de la part de l’Eglise catholique. Louis XIV ne pouvait donc se rendre coupable d’un tel crime.
Un mythe
Aujourd’hui, il est quasi-certain que le Masque de fer était Eustache Danger, simple valet de la princesse Henriette d’Angleterre. Si beaucoup continuent à soutenir la thèse du jumeau ou du frère aîné c’est qu’une fois le masque tombé, la réalité déplait. Quoi ? Celui autour de qui on a construit tant d’hypothèses n’est qu’un valet qui tenait dans ses mains un secret compromettant l’honneur d’un roi étranger ? Saint-Mars a donc construit lui-même le mystère enveloppant son prisonnier ? Non diront certains. Après tout même si de 1669 à 1703 on attache au prisonnier le nom d’Eustache Danger, qui peut affirmer que cet homme n’est pas mort d’une quelconque façon en 1681 ? Et que l’on se soit servi de son nom pour désigner ce prisonnier masque qui était en fait un prince de sang royal ? Oui, c’est possible...encore faut-il le prouver. Donnez à une énigme une solution qui ne plait pas, les gens s’empresseront d’émettre de nouvelles hypothèses qui séduisent davantage.
Eustache Danger est probablement notre homme, encore faut-il que cela plaise au public.
Selon la légende, dans la nuit qui suivit l’enterrement du Masque de fer, un homme curieux creusa la tombe pour trouver une grosse pierre à la place de la tête.
Pour certains historiens, les restes du Masque de fer sont dans les catacombes de Paris, quelque part perdus dans un tas de milliers d’os et de crânes
La mystérieuse naissance du Roi-Soleil
L'étrange mort de la duchesse de Fontanges
Lors de la fameuse affaire des poisons, un certain Guibourg avouait "avoir dû faire trois messes, quelques années plus tôt, sur le ventre d'une femme qui accouchait....le jour suivant cette troisième messe, La Voisin avait apporté les entrailles du nouveau-né chez Mme Dumesnil, pour distiller le sang et l'hostie dans une fiole de verre que Mme de Montespan emporta" Les quelques années plus tôt c'est à dire au tout début de la relation entre Françoise-Athénaïs de Montespan et Louis XIV, époque à laquelle, Louise de la Vallière était toujours à la cour. C'est horrible à imaginer mais donc, il faudrait envisager le fait que la marquise ait accouché durant une messe noire et que se soit son enfant qui fut sacrifié. Pourtant, à la première naissance en mars 1669, le roi est aux côtés de la marquise et toutes les naissances suivantes ne sont plus un secret pour personne. L'enfant suivant, le duc du Maine naissant en mars 1670, une seconde grossesse en 1669 est impossible. On tient peut être là la réponse au sujet du possible huitième enfant de Louis et d'Athénaïs si on considère qu'un fils aîné a pu voir le jour en 1668 puisque la marquise de Montespan commence sa liaison en 1667. J'ai néanmoins beaucoup de mal à croire que Madame de Montespan ait pu participer à des messes noires avec sacrifices d'enfants et encore moins le sacrifice de son propre bébé. On notera quand même que tous les empoisonneurs avaient la possibilité de communiquer entre eux en prison et qu'à première vu, ils s'étaient mis d'accord pour dire le plus souvent les noms de Madame de Montespan et de Mademoiselle de Fontanges en espérant ainsi ne pas avoir à subir l'épreuve de la torture. Ce témoignage est peut être monté de toutes pièces.
Marie-Angélique de Fontanges meurt à l'âge de 20 ans en 1681. Lors de l'autopsie, faute de moyens vraiment médicaux, les médecins ont diagnostiqué une tuberculose avec "une pourriture total des lobes droits du poumon " et " de l'eau dans le membrane enveloppant le cœur qui a pour conséquence l'augmentation du volume du foie, ce que l'on appelle le foie gras". Ainsi, on nous donne là les causes de la mort de la duchesse mais qui ne se rattache en rien avec les pertes de sang dont elle fut victime durant des mois. Et pour cause, bien que les médecins aient tenté d'y voir clair à l’époque, ils ont vite été découragés. Ils avaient en tête d'expliquer tout bonnement ces pertes par un avortement raté. Les médecins pensaient donc que la jeune favorite de Louis XIV aurait été coupable de crime d’infanticide et ayant recours à l'avortement. Ce qui est un peu stupide car toutes les maîtresses du roi (et Marie-Angélique ne faisait pas exception) désiraient plus que tout donner des enfants au roi pour conforter leur place à la cour.
Il faudra attendre la fin du XXe siècle pour qu'un médecin spécialiste, Yves Malinas procède à une étude de l'autopsie. Ainsi, trois siècles après la mort de la duchesse ce spécialiste réussi à parvenir à un diagnostique plus que convenable (et tout cela sans avoir le corps !!). Selon lui, Marie-Angélique est morte d'un cancer de la membrane fœtale. Après son accouchement, un morceau de placenta serait resté dans le corps de la duchesse et aurait ainsi provoqué ces pertes de sang. Or, Angélique de Fontanges accouche d'un fils fin décembre 1679. Bien qu'elle montre des signes de faiblesses dû a cet accouchement, elle n'en ait pas moins radieuse le jour de l'an 1680. A cette date, ses pertes n'ont pas encore commencé. Ces signes de faiblesses prouvent donc seulement que la duchesse supporte mal les grossesses à l'inverse de la marquise de Montespan. Les pertes de sang commencent à la mi 1680. Mme de Caylus écrit à propos de Marie-Angélique "cette fille s'est tuée pour avoir voulu partir de Fontainebleau le 13 mai (1680), le même jour que le roi quoiqu'elle fut en travail et prête à accoucher. Elle fut depuis toujours languissante." Selon Ernest Lavisse et Bernard Noël "Deux fausses-couches lui firent perdre la faveur du roi". Peut-on vraiment parler de fausse couche pour la première grossesse en 1679 puisque selon certains, ce fils mort-né soit disant aurait vécu jusqu'en janvier -certains disent même empoisonné par Mme de Montespan. Par contre, il est clair que pour Yves Malinas, ces pertes de sang découlent de cette seconde fausse couche (ou accouchement). Par contre, il y a maintenant de quoi remettre en cause les quelques sources qui parlaient d'un enfant (le plus souvent une fille) mort-né en mars 1681 car à cette époque, avec ses pertes qui durent depuis des mois, la duchesse peut difficilement être de nouveau enceinte surtout si un morceau du placenta est toujours en elle.
La légende veut qu'en 1695, le fantôme de Marie-Angélique apparaisse au roi alors qu'il vient de se coucher. La duchesse lui aurait alors demander de se défaire de la marquise de Maintenon et lui aurait rappelé que lorsqu'elle était encore vivante, il lui avait juré plusieurs fois qu'elle était la femme qu'il aimait le plus et que maintenant, elle était bien désolée de voir qu'il l'avait si vite oublié dans les bras d'une autre. La duchesse lui dit que le renvoi de Mme de Maintenon était la seule solution pour alléger sa future peine au purgatoire car c'était là qu'elle se trouvait et que le roi se trouverait après la mort. Elle aurait dit également à Louis que ses années de règne étaient comptées et que bientôt, il viendrait la rejoindre, qu'elle l'attendait (il devait pourtant vivre encore 20 ans !!!). Elle fini par lui déclarer que c'était Mme de Montespan qui l'avait fait empoisonner et conjura Louis XIV de délaisser pour de bon Mme de Maintenon et de se tourner uniquement vers Dieu. Il est vrai que la marquise de Montespan fut accusée de la mort de la duchesse de Fontanges : elle aurait fait mourir Marie-Angélique en lui administrant un poison aux effets retardés, ce qui expliquerait les brusques flux de sang commencé en 1680. Pendant onze mois, Athénaïs de Montespan aurait ainsi fait lentement trépasser sa rivale. Avant de mourir, la duchesse de Fontanges avait bien rendu responsable de son décès la favorite déchue et la princesse Palatine écrira à ce sujet "il est certain que la Fontanges est morte empoisonnée. Un laquais que la Montespan avait gagné l'a fait périr avec du lait". Bien que la sience innocente la marquise de ce crime, pour certains, la mort de Mademoiselle de Fontanges n'apparaît toujours pas comme naturelle.
L'empoisonnement de Louis de France
En 1262, le futur Philippe III épouse Isabelle d’Aragon, belle et jeune princesse de 15 ans. Celle-ci lui donne quatre fils dont l’un mourra en bas âge. Alors que Philippe et son épouse suivent Louis IX à la croisade, le roi meurt laissant son trône à Philippe. Sur le chemin de retour alors de Philippe III traverse l’Italie, Isabelle qui est enceinte, tombe de cheval en traversant un gué. Elle meurt en mettant au monde un fils qui ne vivra pas. En 1274, Philippe III se remarie avec Marie de Brabant. Amoureux de son épouse, le roi se laisse facilement influencer par cette dernière qui lui donnera un fils puis deux filles. Pierre de la Brosse, premier ministre de Philippe III, prend ombrage de cette influence. S’ouvre alors une guerre privée entre la reine qui n’aime guère Pierre de la Brosse et ce dernier. Un soir de 1276, Louis de France, fils aîné de Philippe III et d’Isabelle d’Aragon –et donc futur roi- meurt après avoir bu un verre d’eau, empoisonné. Le ministre fait alors savoir au roi que c’est Marie de Brabant qui est l’auteur de ce meurtre car elle a l’intention de mettre son fils sur le trône de France. La reine repousse ces accusations et affirme que Pierre de la Brosse a assassiné le prince pour la perdre et la faire passer pour coupable aux yeux du roi. Indécis et ne sachant qui croire, Philippe III fait appel à une béguine-prophète originaire du Brabant qui dit que le roi ne devait « rien croire de ce que l’on voulait insinuer contre sa femme ; qu’elle était bonne et fidèle, et qu’elle l’aimait de tout son cœur, lui et les siens ».
Cela suffit à convaincre le roi de l’innocence de la reine. Celle-ci demanda alors l’exécution de celui qui l’avait accusé de la mort du prince Louis et était responsable de ce meurtre. Ainsi, Pierre de la Brosse fut pendu le 30 juin 1278 sans preuve de culpabilité sur simple parole d’une prophète et sur demande de la reine. Mais très vite, le peuple murmura que le roi avait fait pendre un innocent. Certains diront que c’est bien Marie de Brabant qui a fait tuer Louis de France et pourtant répondra-t-on, le second fils d’Isabelle d’Aragon est bien monté sur le trône sous le nom de Philippe IV alors que le fils de Marie de Brabant fut « simple » comte d’Evreux. Si la reine voulait que son fils devienne roi, n’aurait-elle pas fait assassiner les deux autres fils d’Isabelle ? Non dira-t-on car après ce scandale, elle y renonça. Et pourquoi donc Pierre de la Brosse aurait-il fait tuer ce prince de 12 ans ? Quel avantage tirait-il vraiment de cette mort ? A moins que, comme le dit Marie de Brabant, il est fait empoisonné l’héritier du trône pour l’en accuser elle ? Ce qui est certain, c’est que Louis de France (1264-1276) à bien était empoisonné par un verre d’eau. Mais qui est à l’origine de ce meurtre ? Depuis plus de 700 ans, le mystère reste entier et si cela se trouve, ce n’est ni la reine, ni le premier ministre...
Henriette d'Angleterre fut-elle empoisonnée ?
Le 29 juin 1670, la duchesse d’Orléans, Henriette-Anne d'Angleterre est radieuse malgré une petite douleur sur un côté qui dure depuis quelques jours : elle vient tout juste de rentrer d’Angleterre où elle a mené à bien des négociations entre son pays natal et la France. Pourtant, après avoir bu une tasse de chicoré, Henriette est prise d’atroces douleurs qui ne feront que s’amplifier dans la soirée. D’après la duchesse, le mal dont elle souffre est pire que les douleurs provoquées par l’enfantement. Monsieur son époux ne paraît pas s’alarmer devant l’état de sa femme. Quand soudain, Henriette s’écrie qu’on l’a empoisonné. Philippe d’Orléans demande alors que l’on donne la même chicorée que son épouse avait bue à un chien. Mme Desbordes, première femme de chambre de Madame la duchesse, annonce alors que c’est elle qui a préparée le breuvage et que par conséquent, c’est à elle de prouver qu’il n’y a aucun poison dedans. Après s’être versé un peu de la chicorée dans un verre et l’avoir bu, Mme Desbordes se porte toujours aussi bien. A l’inverse, la duchesse est au plus mal et demanda plusieurs fois du contrepoison. Les médecins qui se pressent à son chevet tentent de la rassurer et assurent à Monsieur que son épouse n’est pas en danger. Ils préconisent seulement une saignée. Toujours souffrante, Madame aurait même déclaré qu’elle se tuerait sur l’heure pour en finir avec tant de douleurs si elle n’était pas chrétienne. Le contrepoison que l’on donne à Madame la fait vomir, mais le mal persiste. A onze heures du soir, Louis XIV arrive au chevet de sa belle-sœur. Depuis quelques heures, Henriette n’a plus d’espoir et sens qu’elle est perdue. Elle se permet alors d’annoncer au roi « Sire, la première nouvelle que vous aurez demain sera celle de ma mort ». Devant Philippe, la duchesse d’Orléans a ses mots « Hélas Monsieur, vous ne m’aimez plus et il y a longtemps ; mais cela est injuste car jamais je ne vous ai trahi ». Henriette-Anne d’Angleterre meurt vers 2h30 du matin, neuf heures après avoir commencé à se sentir mal.
Dés qu’elle a cessé de respirer, les premières rumeurs d’empoisonnement se répandent. L’ambassadeur d’Angleterre, qui avait pu parler avec Madame en anglais peu de temps avant qu’elle n’expire, est certain qu’elle a été empoisonnée. Son frère le roi Charles II en restera convaincu. Mais comment expliquer l’empoisonnement ? Il a été démontré que la chicorée était saine. Seulement, personne n’a pensé à la tasse dans laquelle Madame a bu et qui a mystérieusement disparu. Lorsque Louis XIV apprend la mort de sa belle-sœur, il fait ordonner une autopsie du corps qui conclut à une mort naturelle. Cependant, il semble que le roi reçu une affirmation comme quoi Henriette avait été assassinée : en effet, le 29 juin, le marquis d’Effiat avait été surpris par un valet de chambre dans la pièce où était le buffet à vaisselle en train de toucher la tasse de la duchesse d’Orléans. L’intrus prétexta alors qu’il avait soif et qu’il essuyait la tasse de Madame venant tout juste de se rendre compte qu’il avait bu dedans (personne n’est autorisé à se servir des biens personnels de la duchesse). Cette scène a été rapportée par la seconde épouse de Monsieur qui la tenait du valet en personne. Louis XIV convoque alors le maître d’hôtel de Madame, Purnon. Ce dernier aurait fait des aveux stupéfiants : le marquis d’Effiat – surpris dans les appartements de Madame avant le drame- avait frotté la tasse de la duchesse avec du poison afin qu’elle trépasse. Etaient au courant le comte de Beuvron et le chevalier de Lorraine alors en exil en Italie qui aurait fait apporté ce poison en France par l’intermédiaire d’un provençal nommé Morel. Les deux premiers hommes étaient des amis de Monsieur, frère du roi. Le troisième, son favori. Ce dernier avait justement dû prendre le chemin de l’exil à cause d’Henriette qui s’était plainte à Louis XIV du mignon de son époux. Malgré les supplications de Monsieur, le roi avait tenu le chevalier de Lorraine à l’écart. Le favori vexé et ses complices auraient alors voulu se débarrasser de la duchesse d’Orléans. Par la même occasion, le chevalier espérait pouvoir revenir à la cour. D’après Purnon –et au grand soulagement de Louis XIV- Monsieur ignorait tout du complot. Cette conversation entre le roi et le maître d’hôtel nous est rapportée par le duc de Saint-Simon. Eut-elle vraiment lieu ? En tout cas, le chevalier de Lorraine obtient bientôt de revenir à la cour sur la demande du duc d’Orléans. La peur qu’avait le roi de voir son frère impliqué dans cette sombre affaire n’était pas sans fondements : cela faisait des années que Monsieur rendait la vie impossible à son épouse et plus encore depuis son voyage en Angleterre. Il était outré d’être mis à l’écart de la politique à l’inverse d’Henriette. La reine Marie-Thérèse rapporta que Madame lui avait demandé sa protection tant elle avait peur de son mari…
Le roi ordonna une autopsie pour que l’on crût à une mort naturelle et aurait ordonné aux médecins de ne trouver aucune trace de poison. En effet, s’il était dit que la sœur du roi d’Angleterre avait été empoisonnée par les mignons de Monsieur, cela aurait eu de graves conséquences dans les relations entre la France et l’Angleterre. Il valut mieux étouffer l’affaire. Pour éviter un scandale, les coupables ne furent jamais punis. Lorsqu’en 1671, Philippe se remaria avec la princesse Palatine, celle-ci semblait être au courant de la mort très suspecte de sa première épouse et avait peur d’être elle aussi empoisonnée. La Seconde Madame demeura persuadée que la princesse d’Angleterre été morte par empoisonnement. Quand la fille aînée de Monsieur et d’Henriette, Marie-Louise d’Orléans s’apprêtait à partir pour l’Espagne épouser le roi Charles II, elle apprit que celui qui la conduirait serait le chevalier de Lorraine. La jeune fille se montra indignée de devoir se faire escorter par « celui qui avait tué sa mère ».
Anne d'Autriche eut-elle des grossesses non désirées ?
Le 18 octobre 1615, le jeune Louis XIII épouse Ana Maria d’Autriche, infante d’Espagne rebaptisée Anne par les français. La reine mère, l’autoritaire Marie de Médicis ordonne que le mariage soit consommé immédiatement bien que Louis et Anne n’aient que 14 ans. Cependant, ce n’est que 23 ans plus tard, le 5 septembre 1638 que naîtra leur premier enfant, le futur Louis XIV. Pourquoi donc une si longue attente ? Certains –dont le frère cadet de Louis XIII, Gaston d’Orléans- se réjouissent très vite de la stérilité de la reine qui durera vingt-deux années. Pour d’autres, cette absence d’héritier est un vrai problème et beaucoup reprochent à Anne d’Autriche cette stérilité. A la vérité, personne ne s’est vraiment soucier de savoir comment s’était passé la nuit de noce des jeunes époux : consommer un mariage à 14 ans sans se connaître et sans rien savoir des choses de l’amour fut une expérience traumatisante pour le couple. Cela aura pour conséquence un certain dégoût réciproque quand il s’agira de faire ce « devoir ». Néanmoins, Louis XIII se montre attaché et amoureux de sa ravissante épouse qui n’était pas stérile du tout puisqu’une première grossesse est annoncée en 1622. Malheureusement, Anne perd l’enfant rapidement à cause d'une chute au Louvre alors que la reine et son amie la duchesse de Chevreuse s'amusaient à courir dans les couloirs. Nouvelle grossesse et nouvelle fausse-couche en 1625. Le roi, à la foi dépité, fâché, lassé par sa femme et dégoûté de son devoir conjugal, s’éloigne de la reine. Louis XIII vit ce manque d’héritier comme un drame et un signe néfaste du ciel. Tout cela plus l’influence du cardinal de Richelieu – qui cherche à perdre Anne dans l’esprit du roi- n’aide en rien Louis à se rapprocher de son épouse qu’il fuit et ne veut plus voir. Alors que la France désespère d’avoir un dauphin et que Gaston d’Orléans se voit déjà roi de France, on annonce en février 1638 que la reine est enceinte. Comment cela est-il possible ?
Le 5 décembre 1637, Louis XIII rend visite à son ancienne favorite, Louise de la Fayette devenue Sœur Angélique au couvent des filles de Sainte-Marie, rue Saint-Antoine à Paris. Le roi renvient de Versailles et doit se rendre ensuite à Saint-Germain. De ce que les deux anciens amants se sont dits dans le parloir, personne n’en sera jamais rien. Mais peut être Louise de la Fayette a-t-elle fait comprendre à Louis que sa situation était grave. S’il vient à mourir sans laisser de fils, la couronne passerait à son frère cadet l’intriguant Gaston d’Orléans. Au sortir du couvent, un orage s’abat sur la ville. Le roi décide d’attendre que le temps se calme, en vain. Encouragé par son capitaine des gardes, Guitaut, et peut être suite à sa conversation avec Louise, le roi prend la décision de passer la nuit au Louvre ou se trouve justement la reine Anne d’Autriche. Louis XIII partagera le repas de son épouse et son lit. Il repart le lendemain. Neuf mois après jour pour jour, né le futur Louis XIV. C’est un miracle qu’à 37 ans, la reine mette enfin au monde un dauphin…si miraculeux que très vite – des l’annonce de la grossesse- des rumeurs circulent. La première est que ce n’est pas la première fois que la reine accouchera : en effet, l’histoire prête à Anne d’Autriche de nombreux amants parmi lesquels le duc de Buckimgham, le prince de Montmorency (décapité en 1632, à cause de cette liaison ?) et Antoine de Bourbon (fils d'Henri IV et de sa favorite Jacqueline de Bueil). Encore plus surprenant, Anne d'Autriche fut la maîtresse du propre frère de Louis XIII, Gaston d'Orléans avant son mariage avec Marie de Bourbon en 1626. D’après l’historien Jean Guénot, la preuve des infidélités d’Anne se traduirait par des grossesses non désirées bien sûr –puisque l’enfant n’est pas du roi ! – et des avortements pratiqués en secret avec l’aide de l’apothicaire de la reine…ce qui n’aurait pas empêcher Anne de faire dire des messes pour devenir féconde ! Elle aurait fait une fausse-couche en 1631 alors que Louis XIII n’avait plus de relations avec son épouse depuis 1625 ; enfin, à l’approche de la naissance du dauphin, on murmure dans Paris qu’en 1636, la reine a accouché d’un premier enfant, un garçon qu’elle s’était empressée de faire disparaître, ayant réussi à cacher sa grossesse au roi. La disparition de ce premier enfant aurait beaucoup affecté la reine. Et si jusqu’à la mort de Louis XIII en 1643, le jeune dauphin est considéré comme son fils, au cours de la Fronde, une nouvelle rumeur affecte la reine : Louis XIV ne serait pas le fils de Louis XIII. Qui est le père ? On avance le mot de Mazarin, qui est le parrain de Louis XIV, un modèle voir un père spirituel pour le jeune roi. Un argument renverse cette hypothèse : le cardinal de Mazarin est à Rome de 1636 à 1639. On évoquera également le cardinal de Richelieu qu’Anne d’Autriche déteste. On voit mal comment de ce fait, ce dernier pourrait être le père biologique de Louis XIV. Néanmoins, après l’affaire du Val de Grâce où la reine est menacée d’être répudier pour avoir correspondu avec l’Espagne, le cardinal aurait pu lui faire du chantage. De là, sort une histoire incroyable : la reine aurait cédé à Richelieu pour ne pas être renvoyée en Espagne.
Aujourd’hui Anne d’Autriche est considérée comme ayant été une reine pieuse qui, si elle a vécu un amour platonique avec le duc de Buckingham, n’a pu tromper le roi. Si les rumeurs servent les intérêts des uns, elles ne sont pas toujours fondées. La conception de Louis XIV est entourée de mystères que chacun interprètent. Cependant, la naissance le 21 septembre 1640 du petit Philippe duc d’Anjou, montre que Louis et Anne avaient fini par se rapprocher et mettre de côtés leurs différents.
Les progrès de la génétique et ses applications concrètes offrent des perspectives passionnantes. En effet, grâce à l’ADN, on peut aujourd’hui élucider certains mystères historiques.
Des scientifiques viennent ainsi de démontrer que les maladies véhiculées par les poux avaient décimées la Grande Armée de Napoléon.
La mort de Louis XVII a également pu être élucidée. De même, on sait de manière certaine que la célèbre Madame Anderson n’était pas Anastasia, l’une des filles du Tsar Nicolas II.
Le Tsar Nicolas II entouré de sa famille. Anastasia est assise à côté de son père.
Les grognards de Napoléon décimés par les poux vecteurs de maladies