animaux années 50 antiquité arbres archeologie astrologie astronomie au jardin boissons bonbons bonjour bonsoir
Rubriques
>> Toutes les rubriques <<
· Animaux - Oiseaux - (58)
· Mythologie Greco-romaine- (74)
· La(les)mode(s) - (17)
· Années 50 - (37)
· Arbres et arbustes (22)
· Préhistoire - (25)
· Au Jardin - (27)
· Parcs , réserves naturelles, zoos... (49)
· Bonjour + texte (589)
· Cadeaux de mes ami(e)s - (582)
Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
Écrire...la vie
Écrire gémir pleurer
chaque mot chaque syllabe
écrire crier hurler
tes tourments tes souffrances
jusqu'à satiété jusqu'à en crever
meurtrissures déchirures, blasphèmes
dans la pénombre
la solitude du jour qui s'éteint
couler sur papier des rêves
des amours perdues
laisser comme signature
une tache rouge vomie par la plume
libérée enfin de son âme,
de son essence, de son destin
resurgir recommencer baisser la tête
s'humilier supplier sans espoir en vain
espérer rêver que vienne celui
Celui qui, osant défier les ténèbres
franchira l'Achéron
vers l'immensité d'un ciel sans fin
Celui qui ceindra ton front
d'une couronne d'étoiles
parsemées de perles de pluie
de perles de lune de perles de rêves
Celui qui fera éclore sur tes lèvres
le sourire du bonheur
le sourire de l'Amour
Pier de Lune
Je vous souhaite une belle et douce nuit...
peuplée de jolis reves...
gros bisous... à demain
11
11 000 visites à ce jour...
Je suis super contente...
Gros bisous ...
BONHEUR AU CHOIX
Bonheur de laine,
Qui tient au chaud
Bonheur de porcelaine,
Fragile et précieux
Bonheur d’acier,
Dur et froid
Bonheur de rose,
Parfumé et court
Bonheur de sous-bois
Odorant après la pluie
Bonheur tactile,
du bout des doigts
Bonheur fragile,
Du bout des lèvres
Bonheur décoiffant du soleil,
Qui réchauffe le corps
Bonheur de vent,
Un peu décoiffant
Bonheur de tonnerre,
Un peu bruyant
Bonheur de l’éclair,
Un peu foudroyant
Bonheur de douceur,
Pour le cœur
Bonheur d’amour,
Pour chaque jour
Bonheur de soie,
Doux pour les doigts.
A TOI DE FAIRE TON CHOIX.......
(auteur inconnu)
Jusqu'à l'hiver
La nuit et moi étions amis
Depuis toujours
L'amour et moi sommes ennemis
Depuis hier
Hier la nuit était jolie
Plutôt légère
Mais plus jolie était ma mie
Et plutôt fière
Mes lèvres dans l'oreille amie
Disaient ce ver :
« Tout doucement, sans faire de bruit »
C'est de Prévert.
J'étais poète, elle était nue,
C'était l'hiver
Une flamme faisait sur nous
Glisser l'hiver
Nous nous aimions sans retenue
Une première
Les hanches par nos mains tenues
Une seconde
L'éternité était venue
Ainsi que l'onde
Des hirondelles revenues
Après l'hiver
Un an est passé sur la nuit
L'a piétiné
Une année a fané depuis
La nuit contée
J'étais la paille endolorie
De la nichée
L'hirondelle s'est évanouie
Sur le coucher
Nous n'étions riches que d'envies
Instantanées
L'oiseau ne niche dans son nid
Qu'un seul été.
La nuit et moi étions amis
Jusqu'à ce jour.
L'amour et moi sommes ennemis
Jusqu'à l'hiver.
Par M.D. Arakiri
Un lever de soleil (Alphonse Lamartine)
L'Orient jaillit comme un fleuve,
|
Et des pleurs de la nuit, le sillon boit la pluie,
|
Notre terre éblouie du rayon qui la dore,
|
Les pointes des forêts que les brises agitent,
|
Celui qui sait d'où vient l'aurore qui se lève,
|
(Harmonies poétiques II)
Mon seul refuge
Pourquoi donc cette arrogance,
Ces regards sans transparence,
Ces hasards de fortune,
Qui ne font qu'épaissir la brume?
Pourquoi toujours chercher?
Comme si l'on devait chaque fois combler,
Des espaces réinventés,
Qu'on ne peut pas même identifier.
Et ces appels en résonnance,
Ces accrocs de conscience,
Vont-ils régler le sort,
Des histoires moches de remords?
Pourquoi donc sans cesse fuir,
Devant les tournants de l'amour,
Y a-t-il vraiment autre chose à dire,
Que, je te voudrais bien toujours?
Et qui sont ces consciences,
Qui jouent à celles qui s'en balancent?
Et celles qui, s'en rien savoir,
Se font juges de l'auditoire?
Je me fous bien de ce que l'on en pense,
Car ma vie n'a qu'un seul sens,
Et même la nuit dans sa démence,
C'est vers toi qu'elle s'avance.
Rien au monde ne me fera reculer,
Vers les jours sans nom,
Je veux bien toute ma vie être condamnée
À vivre dans une telle prison.
L'amour est mon seul refuge,
Et si l'envie vous prend d'en être juge,
Condamnez-moi à perpétuité
Que toute ma vie je puisse y habiter.
Erika