Pour vous ...
Publié à 21:18 par acoeuretacris
Lorsque la douce nuit...
Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S'avance pas à pas, à la chute du jour,
S'avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d'un fol amour ;
Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d'artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;
Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l'embraser,
A la terre, pour lui pleine d'amour et d'ombres,
S'unit dans un brûlant baiser ;
Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L'étoile de l'azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l'herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;
Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s'endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;
Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu'un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;
Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L'if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;
Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L'oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;
Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l'entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;
Quand toute la nature, et l'étoile de la pierre,
Et l'arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l'ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;
Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante
femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j'ai dans l'âme,
Tout ce que j'ai de tendre amour.
Jules Verne
Publié à 08:24 par acoeuretacris
à tous....
bonne journée...
le soleil s'en est allé...
mais Je souhaite qu'il brille pour toujours dans vos coeurs...
Bisous...
Quand...
Quand tu verseras une larme,
Quand tu lanceras un cri d'alarme,
Quand tu seras fatiguée,
Quand tu seras tannée,
Je serai toujours là pourt'encourager.
Quand tu auras besoin d'une oreille pour t'écouter,
Quand tu auras besoin d'une main pour terelever,
Quand tu auras besoin d'un câlin pourt'apaiser,
Je serai toujours là pour te consoler.
Quand la vie te décevra,
Quand un grandmur se dresseradevant toi,
Quand tu auras peur de foncer,
Je serai toujours là pour t'aider.
Quand le soleil s'éteindradans ton âme,
Quand tu croiras que la vie perdson charme,
Quand les idées noires te désarment,
Je serai toujours là pour te tendre la main.
Quand tu seras devant tropde détours,
Quand tu ne trouveras plus le chemin du retour,
Quand tu chercheras le Nord dansle jour,
Je serai toujours là pour te guider.
Quand, un jour, la chance tesouriras,
Quand le ciel se dégagera pour toi,
Quand ton sourire resplendira,
Je serai toujours là pour rireavec toi.
Quand tes rires se changeront en fou-rires,
Quand une simple fleur te fera sourire,
Quand le bonheur emplira ton coeur,
Je serai toujours là pour cultiver ceBonheur.
Si tu as besoin demoi,
Peu importe l'heure qu'ilsera,
Peu importe le temps qu'il fera,
je serais toujours là pour toi
(auteur inconnu)
Publié à 21:01 par acoeuretacris
La nuit
Quand la nuit délivrée s'effondre sur mon lit
Se glissant sur les tuiles luisantes du toit
Jusque devant mes yeux pour apaiser l'envie
Des caresses brûlantes en dessous des draps,
Quand mon sommeil s'enfuit soudain à ta poursuite,
Que le rêve et la vie dansent tant qu'ils se figent,
Que plus rien ne semble ralentir cette fuite
Des soupirs espacés que l'absence m'inflige,
Les paupières du coeur entrouvertes s'amusent
À laisser transpirer des horizons splendides
Loin derrière ces pays où les odeurs infusent
Mes espoirs essaimés au dessein de l'exode.
Frontières et mots déçus n'ont plus aucun pouvoir
Dans ce monde impérieux qui s'impose soudain
Et toutes mes pensées vers lui se laissent choir
Comme l'eau vers la mer et les vies au destin.
Esseulés, sans issue, mes songes sont scellés ;
Tous font le même rêve : dans un orbe, une femme
Est assise en tailleur, comme sur un secret ;
Tous l'aiment et sont prêts à lui dévouer l'âme.
C'est quand je suis ainsi enivré par la nuit,
Quand tu dors sûrement, que tes rêves sont doux,
Que tout mon corps s'éveille à l'idée d'une vie ;
Qu'il tremble parfois même en murmurant un « nous »
Entouré de merveilles et d'un bonheur promis
Par nos enfants rieurs que je devine heureux ;
Leur moindre coup de pied dans mes pensées suffit
À les faire courir et jouer dans tes yeux.
L'avenir n'a plus d'ombre et je crois détenir
Dans ma paume crispée, comme on serre la vie,
Mon sort avec ton coeur lié par un sourire.
Je sens battre la chair et les rêves à demi,
Tu t'appuies contre moi pour que nos âmes vibrent,
L'harmonieuse musique est déjà en cavale,
Nos souffles suspendus ont trop peur d'être libres ;
Nous les retenons tant que la nuit les avale.
Là, j'entrouvre les yeux pour trouver ton regard :
Ils ne voient que les blancs murs de ma solitude,
Mes mains battent les draps en cherchant au hasard
Le revers de ta main, mais le réveil est rude...
Car la nuit t'a repris. Il me reste l'espoir !
Mon sommeil est parti voguer loin vers le jour
Il te cherche pourtant de l'aube jusqu'au soir
Mais la nuit t'a repris... Il me reste l'amour.
(auteur inconnu)
Publié à 08:27 par acoeuretacris
Lorsque j'étais très jeune, mon père a eu l'un des premiers téléphones dans notre voisinage. Je me rappelle très bien la vieille boîte en bois, bien polie fixée au mur et le petit récepteur noir, bien lustré, accroché sur son côté.
J'étais trop petit pour atteindre le téléphone, mais j'étais habitué à écouter avec fascination ma mère lui parler. J'ai, par la suite, découvert que quelque part, dans ce merveilleux appareil, vivait une personne fantastique... Son nom était "Renseignement SVP" et il n'y avait rien qu'elle ne savait pas. Renseignement SVP pouvait fournir le numéro de n'importe qui en plus de l'heure exacte.
Ma première expérience personnelle avec ce génie dans une bouteille s'est produite un jour où ma mère était partie chez une voisine. Je m'amusais au sous-sol, et je me suis donné un violent coup de marteau sur un doigt. La douleur était terrible, mais il ne semblait pas y avoir de raisons pour que je crie. J'étais seul et personne ne pourrait m'entendre et me réconforter.
Je faisais les cent pas autour de la maison, en suçant mon doigt pour finalement arriver devant l'escalier. Le téléphone !!! Rapidement, j'ai couru chercher le petit tabouret dans la cuisine et je l'ai traîné jusque devant le téléphone. Je suis monté dessus, j'ai décroché le combiné et l'ai placé contre mon oreille.
- Renseignement SVP, dis-je dans le microphone, juste au-dessus de ma tête. Un click ou deux... et j'entends une petite voix claire me dire :- Renseignement.
Je dis alors :- Je me suis fait mal au doigt.
- Est-ce que tu saignes ? m'a demandé la voix. Je lui réponds :
- Non, je me suis frappé le doigt avec un marteau et ça fait très mal. Elle me demande alors :
- Peux-tu ouvrir la boîte à glace ?
Je lui répondis que oui je pouvais.
- Alors, prends un petit morceau de glace et pose le sur ton doigt, me dit-elle.
Après cette expérience, j'ai appelé Renseignement SVP pour n'importe quoi. Je lui ai demandé de l'aide pour ma géographie et elle m'a dit où se trouvait Montréal. Elle m'a aidé aussi avec mes mathématiques. Elle m'a dit que le petit écureuil, que j'avais trouvé dans le parc, la journée précédente, devait manger des fruits et des noix.
Un peu plus tard, mon petit canari est mort. J'ai donc appelé Renseignement SVP et lui ai raconté ma triste histoire. Elle m'a écouté attentivement et m'a dit les choses usuelles qu'un adulte dit pour consoler un enfant, mais j'étais inconsolable.
Alors, je lui ai demandé, la gorge serrée :- Pourquoi les oiseaux chantent si merveilleusement et procurent tellement de joie aux familles, seulement pour finir comme un tas de plumes dans le fond d'une cage ?
Elle a probablement ressenti mon profond désarroi et m'a dit alors, d'une voix si calme :- Paul, rappelle-toi toujours qu'il existe d'autres mondes où l'on peut chanter.
D'une certaine façon, je me sentais mieux.
Une autre fois, j'utilisais le téléphone :- Renseignement SVP.
- Renseignements, me répondait la voix, maintenant devenue si familière.
Je lui demande alors :- Comment épelez-vous le mot réparation ?
Tout ça se passait dans la ville de Québec. Alors que j'avais 9 ans, nous avons déménagé à l'autre bout de la province, à Baie-Comeau. Je m'ennuyais terriblement de mon amie. Renseignement SVP appartenait à cette vieille boîte en bois de notre maison familiale, et, curieusement, je n'ai jamais songé à utiliser le nouvel appareil téléphonique étincelant, posé sur une table, dans le corridor, près de l'entrée.
Alors que je me dirigeais vers l'adolescence, les souvenirs de ces conversations de mon enfance ne m'ont jamais quitté. Souvent, lors des moments de doute et de difficultés, je me rappelais ce doux sentiment de sécurité que j'avais à cette époque. J'appréciais maintenant la patience, la compréhension et la gentillesse qu'elle a eus à consacrer de son temps pour un petit garçon.
Quelques années plus tard, alors que je me dirigeais au Collège, à Montréal, mon avion devait faire une escale à Québec. J'avais donc près d'une demi-heure entre le transfert d'avion. J'ai donc passé 15 minutes au téléphone avec mon frère, qui vit toujours à Québec.
Ensuite, sans penser vraiment à ce que je faisais, j'ai composé le "0" et dit :- Renseignement SVP. Miraculeusement, j'entendis alors cette même petite voix claire que je connaissait si bien :
- Renseignement.
Je n'avais rien prévu de tout ça, mais je m'entendis lui dire :- Pouvez-vous m'aider à épeler le mot réparation ?
Il y a eu un long moment de silence. Ensuite, j'entendis une voix si douce me répondre :
- Je suppose que ton doigt doit être guéri maintenant.
Je me mis à rire et lui dit :- C'est donc toujours vous ! Je me demande si vous avez la moindre idée comme vous étiez importante pour moi pendant toutes ces années.
- Je me demande, dit-elle, si tu sais combien tes appels étaient importants pour moi. Je n'ai jamais eu d'enfant et j'étais toujours impatiente de recevoir tes appels.
Je lui ai dit comment, si souvent, j'ai pensé à elle au cours de ces dernières années et je lui ai demandé si je pourrais la rappeler, lorsque je reviendrais visiter mon frère :- Je t'en prie, tu n'auras qu'à demander Sally, me répondit-elle.
Trois mois plus tard, alors que j'étais de nouveau à Québec, une voix différente me répondit :- Renseignement. J'ai donc demandé à parler à Sally.
- Êtes-vous un ami ? me demanda la voix inconnue. Je lui répondis :
- Oui, un vieil ami. J'entendis alors la voix me dire :
- Je suis désolée d'avoir à vous dire ça, Sally ne travaillait plus qu'à temps partiel ces dernières années parce qu'elle était très malade. Elle est morte il y a cinq semaines déjà.
Avant même que je n'ai le temps de raccrocher, elle me dit :- Attendez une minute. M'avez-vous dit que votre nom était Paul ? Je répondis :
- Oui.
- Et bien, Sally a laissé un message pour vous. Elle l'a écrit, au cas où vous appelleriez. Laissez-moi vous le lire... Ce message disait :
- Dites-lui que je crois toujours qu'il y a d'autres mondes où l'on peut chanter. Il saura ce que je veux dire...
Je lui dis donc merci et raccrochai.
Et oui, je savais ce que Sally voulait dire...
Ne sous-estimez jamais l'influence que vous pouvez avoir sur les autres.
(auteur inconnu)
Publié à 18:27 par acoeuretacris
Douce nuit
Bonne nuit, douce Nuit !
Quand les étoiles entre elles
D'un fin scintillement
Emplissent tout ton ciel
Et chantent au firmament
Bonne nuit douce nuit
Quand sonne l'heure des rêves
Au pays merveilleux
Et la berceuse s'achève
Aux lèvres des amoureux
Bonne nuit, douce Nuit !
Quand le printemps carresse
Tes paupières endormies
De toute sa tendresse,
Des parfums de minuit
Bonne nuit, douce Nuit
Quand les fées s'éveillent
Et dansent dans les bois —
Mystérieuse, éternelle
La lune veille sur toi.
(auteur inconnu)
Publié à 08:44 par acoeuretacris
Aujourd'hui, c'est Lundi...
Le week end est fini...
Bon courage à tous ceux qui ont
repris le chemin du boulot
ou celui de l'école...
Bonne journée et gros bisous
à tous....
Publié à 18:40 par acoeuretacris
je vous souhaite une belle et douce nuit....
à demain....
Publié à 08:21 par acoeuretacris
Les oiseaux-larmes
Les larmes sont une sorte d'oiseaux
qui habitent le coeurs des êtres.
Quelquefois, elles apparaissent en bande:
Souvent, ce n'est qu'une seule qui prend
son envolée pour se poser sur le bord d'une paupière.
En s'envolant de nous,
ces oiseaux-larmes entraînent comme des pierres
sous leurs ailes de la douleur qui rend le coeur si lourd à porter.
Mais pour ce rendre jusqu'aux yeux,
d'où ils s'échappent, ils doivent lutter
contre les vents de l'indifférence de l'orgueil;
ceux-là qui, quelquefois attrapent les oiseaux
dans un grand filet, les gardent prisonniers
en une boule au centre de la gorge.
Ne capturons jamais d'oiseaux-larmes,
ce sont des messagers du monde de notre coeur.
Ils ont quelque chose à dire, à montrer aux autres.
Les oiseaux-larmes chantent la beauté de notre être.
Lorsqu'une larme jaillit des yeux d'un être pour se
laisser glisser sur la joue, cueillez-la d'un baiser...
Elle donnera à vos lèvres des paroles d'amour.
(Auteur inconnu)
Publié à 20:34 par acoeuretacris
pour vous souhaiter une bonne soirée...
une bonne nuit...
et vous dire à demain....
Publié à 08:14 par acoeuretacris
Belle journée pour toi.
Ouvrons nos bras au soleil.
Ne fermons pas nos yeux à ce
Jour qui s'annonce si beau,
Offrant un futur radieux.
Une fois, mille fois, je te le
Redis, bonjour mon ami.
(auteur inconnu)
je vous souhaite un excellent week end...
profitez en pour vous reposer, vous balader !!!
oubliez vos soucis !!!
profitez de la vie....