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Date de création : 27.11.2008
Dernière mise à jour :
08.02.2013
5848 articles
L'Amitié
Un jeune homme intervint : "Parlez-nous de l'Amitié"
Il répondit en ces termes :
Ton ami est la réponse à tes besoins.
Il est le champ que tu sèmes d'amour et récoltes en rendant grâces.
Il est ta table chargée de mets et ton âtre.
Car tu viens à lui affamé et le recherches pour la paix.
Quand ton ami te découvre son avis, tu ne redoutes pas de lui dire "Non", tu ne retiens pas ton "Oui".
Et quand il est silencieux, ton coeur ne cesse pas d'écouter le sien ;
Car sans mots, dans l'amitié, toutes paroles, tous désirs, toutes espérances naissent et se partagent, avec une joie spontanée.
Quand tu te sépares de ton ami, tu ne t'affliges pas ; Car ce que tu aimes le plus en lui pourra s'éclaircir en son absence, comme la montagne pour le grimpeur est plus nette depuis la plaine.
Et que l'amitié n'ait d'autre but qu'approfondissement de l'esprit.
Car l'amour qui ambitionne autre chose que la révélation de son mystère n'est pas amour mais un filet jeté, lequel n'attrape que l'inutile.
Qu'à ton ami tu donnes de ton meilleur.
S'il doit connaître le reflux de ta marée, qu'il connaisse aussi son raz.
Que serait ton ami si tu le cherchais pour tuer le temps ?
Cherche-le toujours pour le vivre.
Car il lui appartient de satisfaire ton besoin, pas ton vide.
Et qu'il y ait rire dans la douce amitié, et partage de plaisirs.
Car dans la rosée des détails, le coeur trouve son matin et la fraîcheur.
Khalil Gibran
De même que le noyau doit se fendre
afin que le coeur du fruit se présente au soleil,
ainsi devrez-vous connaître la douleur.
Si vous saviez garder votre coeur émerveillé
devant les miracles quotidiens de votre vie,
votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie.
Vous accepteriez les saisons de votre coeur,
comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs...
Et vous veilleriez avec sérénité
durant les hivers de vos chagrins.
Khalil Gibran
L'arbre à souhaits....
"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser des Souhaits".
Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.
Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.
« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.
L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette
journée extraordinaire.
« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »
Un tigre surgit aussitôt et le dévora.
Vous avez en vous un Arbre à souhaits qui attend vos ordres.
Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis....
Un jour au lieu d'un songe
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe
Se voir le plus possible et s'aimer seulement
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment.
Respecter se pensée aussi loin qu'on y plonge
Faire de son amour un jour au lieu d'un songe
Et dans cette clarté respirer librement
Ainsi respirait Laure et chantait son amant
Vous dont chaque pas touche à la grâce suprème
C'est vous, la tête en fleur, qu'on croirait sans souci
C'est vous qui me disiez qu'il faut aimer ainsi
Et c'est moi, vieil enfant du doute et du blasphème
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci
Oui, l'on vit autrement, mais c'est ainsi qu'on aime.
Alfred de MUSSET
L'idéal est pour nous
Ce qu'est une étoile pour le marin
Il ne peut être atteint
Mais il demeure un guide
Coluche
La joie
Est le soleil des âmes
Elle illumine
Celui qui la possède
Et réchauffe
Tous ceux qui en reçoivent les rayons
Ralph Waldo Emerson
La caresse des yeux
Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
Et livrent des secrets autrement ineffables,
Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.
Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
Rien n'exprime que lui les choses immortelles
Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire
Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,
Elles gardent encor leur limpide tendresse ;
Faites pour consoler, enivrer et séduire,
Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?
(auteur inconnu)
Ecoute moi le vent
Ecoute moi le vent,
Je fais ma confidence à un rayon de lune,
A une pierre qui brille .
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
De crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.
Un soir, dans la tempête où la force faisait rage,
Quand la foudre blessée retombait sur la terre,
Un soir où ces tonnerres mettent à cœur et à sang
Leur ouvrage dans les fleurs,
Quand la terre devient femme serpent
Et rampe dans la nuit,
J’allais à quatre pattes sur le dos des collines
En courant de terreur et le temps s’allongeait,
Lors je croyais pleurer.
Maintenant je comprends que tout venait du ciel.
Je lisais dans le noir et je n’en savais rien,
Mes mains contaient l’espoir, ma bouche hurlait de faim.
Mais j’ai creusé la souche où mon pied s’était pris,
Puis sans faire la fine mouche,
J’ai mordu dans la nuit.
Comme un guerrier de cuivre, mon corps en se levant
S’est tourné vers le ciel,
Là, mon regard a vu la naissance d’un matin
A l’étoile qui s’attarde, avant de s’évanouir.
Le vent, écoute moi,
Entends la confidence que je fais à la lune
Et à la pierre qui brille.
Je parle de ce soleil dont je n’ose trop dire,
Par crainte que ses rayons s’emmêlent d’humilité.
Lydia Pavot
Pluie
Il pleut. J'entends le bruit égal des eaux ;
Le feuillage, humble, et que nul vent ne berce,
Se penche, et brille en pleurant sous l'averse ;
Le deuil de l'air afflige les oiseaux.
La bourbe monte et trouble la fontaine,
Et le sentier montre à nu ses cailloux.
Le sable fume, embaume et devient roux.
L'onde à grands flots le sillonne et l'entraîne.
Tout l'horizon n'est qu'un blême rideau.
La vitre teinte et ruisselle de gouttes ;
Sur le pavé sonore et bleu des routes
Il saute et luit des étincelles d'eau.
Le long d'un mur, un chien morne à leur piste,
Trottent, mouillés, de grands boeufs en retard,
La terre est boue, et le ciel est brouillard,
L'homme s'ennuie : oh! que la pluie est triste!
Sully-Prudhomme