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Prophéties - prédictions -2012 : Mythe ou réalité ? -

Publié à 13:42 par acoeuretacris Tags : prophétie 2012 mythe
Prophéties - prédictions -2012 : Mythe ou réalité ?  -
Détail de l’un des calendriers mayas montrant le cinquième Dieu du Soleil Toniatiuh entouré des représentations des quatre cycles de création et de destruction précédents. (Cancun - Mexique).
 
 
L’année 2012, étroitement liée au calendrier Maya,  est au centre d’une polémique. Certains nous annoncent la fin du monde, en se basant sur les prédictions des Mayas, approximativement le 21 décembre 2012.
Mais, cette prophétie doit-elle être prise au sérieux ?
Pour répondre à cette question, il est indispensable de comprendre comment les Mayas concevaient le monde.
Il est également indispensable d’analyser et de bien comprendre dans quel état d'esprit le calendrier Maya a été créé.
 
 
 
La conception du monde selon les Mayas 
 
 
Le calendrier Maya est directement lié au mythe de la création du monde. Le Popol Vuh, ou livre du conseil, renferme les anciens mythes relatant la création du monde des Quiché Mayas des hautes terres du Guatemala. 
 
 
 
 
El Caracol, édifice, probablement destiné aux observations astronomiques, de l'ancienne cité maya de Chichén Itzá, au Mexique (Yucatán). Époque postclassique, 950-1500 de notre ère. By Mulf 
 
 
 
Le mythe de la création du monde est le suivant : 
 
 
Les dieux Gugumatz et Huracan modèlent la Terre puis créent le monde des animaux. Mais, ces créatures sont incapables de parler, ni de célébrer leurs dieux.
Les dieux, très déçus, créent un deuxième monde.
 
 

Ils modèlent des hommes en argile. Mais, ces derniers sont trop fragiles et se dissolvent dans l’eau.
Pour leur troisième création, les dieux sculptent les hommes dans le bois. Ils parlent et semblent réels. Cependant, ce sont des marionnettes sans mémoire qui ont oublié qui étaient leurs créateurs.
Les dieux se vengent et anéantissent ces hommes en bois.
 
 

Pour leur quatrième et ultime tentative, les dieux comprennent qu’ils doivent utiliser du maïs pour façonner des hommes de chair et de sang.
Les quatre premiers hommes sont les fondateurs mythiques des quatre lignées des Quiché Mayas.
 
 
 
 
 
Tlaloc, dieu de la pluie. By Derek Vinyard 
 
 
Les hommes en maïs sont parfaits et vénèrent les dieux. Gugumatz et Huracan deviennent jaloux et craignent que leur création devienne leur égal.
Ils créent alors les femmes qui peuvent procréer. Surtout, ils limitent les possibilités des hommes en brouillant leur vue afin qu’ils ne puissent voir que ce qui est près d’eux.
Ainsi est née la civilisation des Quiché Mayas.
 
 
 
Les mythes de la création sont marqués sur la pierre calendaire découverte près du temple aztèque de Mexico.
Il s’agit plus d’une vision du monde que d’un véritable calendrier bien que des dates soient indiquées.
 
 
 
 
 
Pierre calendaire maya. By Derek Vinyard 
 
 
Ce qui est important dans ce mythe est la vision très sombre qu’avaient les Mayas de la création du monde et des relations qu’entretenaient les hommes avec leurs dieux.
On peut également souligner les fameux cycles toujours omniprésents : fin du monde et nouveau monde.
On retrouve ces cycles dans le calendrier Maya.
 
 
 
Toutes les civilisations amérindiennes se référaient aux mythes pour essayer de concrétiser les prophéties.
Le temps cyclique est un thème majeur du mythe méso-américain.
 
 
 
Calcul du calendrier Maya 
 
 
Il est plus juste de parler de calendriers mayas car le système comprenait deux calendriers séparés mais interconnectés. 
Ces calendriers regroupaient les aspects de la vie, de la religion et des rituels. Ils sont totalement imprégnés de la mythologie Maya. 
 
 
 
 
Les Mayas utilisaient un système complexe de glyphes. By Derek Vinyard 
 
 
Le calendrier solaire ou Haab ou année vague comptait 18 mois de 20 jours auxquels s’ajoutaient 5 jours de malchance ou périlleux car les Mayas n’avaient pas d’année bissextile.
Ce calendrier de 365 jours ne correspondait pas à l’année réelle de 365,2422 jours.
 
En parallèle, les Mayas utilisaient un autre calendrier : le calendrier sacré ou Tzolkin qui comptait 260 jours répartis en 20 semaines de 13 jours.
Chacune des semaines était présidée par une ou plusieurs divinité et chaque jour avait son dieu ou sa déesse.
 
L’interaction de ces deux calendriers est appelée « roue calendaire » ou « cycle calendaire » de 52 années. 
 
 
 
 
 
Codex maya. By Derek Vinyard . 
 
 
Il est important de comprendre que pour les Mayas le temps et le destin des individus ainsi que de la société étaient cycliques.
Nul ne pouvait aller à l’encontre de son destin en grande partie déterminé par le jour de naissance.
 
Les Mayas considéraient le temps comme circulaire et non linéaire. De ce fait, le passé pouvait prédire l’avenir.
Ils se servaient des calendriers pour prévoir les dates de cérémonies rituelles mais également pour prédire l’avenir.
 
 
 
Compte court et compte long 
 
 
Les Mayas utilisaient également deux autres cycles : un compte court et un compte long. 
La création du monde était datée au 13 août 3114 avant notre ère. Le cycle long partait de cette date pour finir le 21 décembre 2012. 
Mais, les calculs sont en réalité beaucoup plus complexes et sujets à erreur. Je vous donne ci-dessous quelques calculs : 
  • Une année du compte long = 360 jours ou tuns 
  • Un k’atun = 19,7 ans ou 7 200 jours 
  • Un k’atun = 20 tuns 
 
Le compte court est une sorte de date abrégée. Les Mayas notaient le nom du jour de la roue calendaire.
Le cycle se basait sur 13 k’atun.
 
 
 
 
 
Tikal, au Guatemala, était l'une des plus grandes citées des Mayas. By Clint JCL 
 
 
Pour simplifier l’ensemble, il est surtout important de comprendre que cette prophétie de 2012 se réfère au cycle de 13  Bak’un soit 5 128,5 années. 
Supposons que le monde soit né le 13 août 3114 avant notre ère. 
 
  • 3 114 + 5 128,5 ans = 2014 après notre ère. 
 
La date d’arrivée avec quelques ajustements est approximativement le 21 décembre 2012 ou le 23  décembre 2012 ou courant 2013. Tous les auteurs ne sont pas d'accord sur la date. 
 
 
 
 
Palenque. Cité maya de l'État de Chiapas (Mexique), qui s'est épanouie au classique récent (600-950 de notre ère). By Mexicanwave 
 
 
A chaque fin et début de cycle de 5 128,5 ans correspond la fin ou le début du monde. 2012 pourrait donc être, pour les Mayas, soit la fin du cycle actuel, soit le début d’un nouveau cycle.
Selon les interprétations, on peut donc parler de fin du monde ou de renaissance du monde.
 
Il est très important de souligner que les Mayas mentionnent d'autres dates correspondant à d'autres cycles qui sont postérieurs à cette fameuse date de 2012. Ils n'ont donc jamais envisagé la fin du monde mais simplement une succession de cycles. Le 5e soleil est un cycle parmi d'autres. 
 
 
2012 : la fin du monde ? 
 
A quoi correspond l’année zéro c’est-à-dire 3 114 avant notre ère, soit environ 1000 ans avant les premiers peuplements mayas ?
Car si on nous prédit aujourd’hui la fin du monde en 2012, c’est en se basant sur cette date de départ.
 
En 3 114 avant notre ère, nous sommes en plein Néolithique. Cette période correspond à la naissance des premières civilisations urbaines en Mésopotamie, au Proche-Orient et en Egypte.
C’est également une période pendant laquelle l’écriture a connu une évolution décisive avec le passage au phonétisme.
 
 
 
 
 
Uxmal. Ancienne ville maya du nord du Yucatan (Mexique), construite vers 600-950 de notre ère. By Esparta 
 
 
En Amérique du Sud, cette période ne correspond à aucun fait marquant de l’Histoire. Par contre, C’est à cette date que la planète Vénus est apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel. 
Les Mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créent un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même. 
Toutes les dates de leur calendrier font référence au "Grand cycle de Vénus". 
 
 
 
 
Chichén Itza . Le temple des Guerriers. Cité maya du Yucatan (Mexique), conquise par des guerriers d'origine toltèque entre 900 et 1000 de notre ère. By Jimg 944 
 
 
Admettre qu’une prophétie se réalisera est admettre que « tout est écrit » et que notre liberté d’action est inexistante. 
 
 
 
 
Tikal. Occupée dès 600 avant notre ère. Nombreuses stèles gravées, dont l'une, datée de 292, constitue la plus ancienne date retrouvée de l'histoire maya. By Jdlasica 
 
 
La vie est comme un jeu qui nous offre des opportunités à saisir et des obstacles à vaincre.
Renoncer à la lutte au nom du destin n’est qu’une échappatoire qui permet de nier ses responsabilités.
C’est certes beaucoup plus facile mais également bien plus frustrant.
 
 
 
 
2012 : Analyse du 5e cycle ou 5e Soleil du calendrier maya 
 
 
Le 21 décembre 2012 doit marquer, selon les Mayas, l’humanité d’une nouvelle catastrophe planétaire, voire même correspondre à la fin de l’humanité.
 
 
Le cinquième Soleil 
 
A l’époque de la conquête espagnole, l’humanité était déjà entrée dans le cinquième soleil, soit notre époque.
Ces cycles étaient marqués par des créations et des destructions successives. Le dernier cycle aurait commencé le 4 Ahau 8 Lumku c’est-à-dire le 13 août 3 114 avant notre ère.
 
Bien après les Mayas, les Aztèques reprirent ce calendrier. On a pu en déchiffrer une partie grâce à des manuscrits aztèques connus sous le nom de Codex du Vatican. 
Le symbole du cinquième soleil est le visage de Tonatiuh, le dieu-soleil. Sa langue fait voracement saillie, symbolisant la soif de sang et la faim de cœurs humains du dieu. Il apparaît à l'intérieur du symbole Ollin qui signifie "mouvement". 
Selon les inscriptions: " au cours du cinquième soleil, la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous". 
 
 
La Terre se mettra en mouvement 
 
 
Dans ce texte, il est fait référence au Soleil et aux mouvements de la Terre. Les spécialistes des cultures amérindiennes interprètent de manière symbolique le visage du dieu-soleil Tonatiuh.
Pour eux, la langue, qui fait voracement saillie, symbolise la soif de sang et la faim de cœurs humains du dieu, en référence aux sacrifices humains rituels pratiqués par les Mayas.
 
Mais, ne s’agit-il pas tout simplement de la représentation d’une activité solaire anormale. Le soleil est dessiné à l’intérieur du symbole Ollin « mouvement ». 
Selon les inscriptions: " au cours du cinquième soleil, la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous". 
Mais, est-ce la Terre qui va se mettre en mouvement ou « un mouvement » dans l’activité solaire qui va provoquer une catastrophe sur la Terre ? 
 
 
Cycles solaires et champ magnétique solaire 
 
 
On sait que Vénus occupe une place importante dans le calendrier maya. Il en est de même pour le Soleil.
Les Mayas, et les Olmèques bien avant eux, semblaient vouloir étudier les cycles solaires.
 
 
  
On sait aujourd’hui qu’il existe une inversion cyclique du champ magnétique solaire. Or, d’après les calculs effectués sur ordinateur, août 3 114 avant notre ère correspond à une inversion de ce champ magnétique. 
L’activité solaire n’est pas stable. Schématiquement, l'activité solaire est réglée par un cycle d'une période moyenne de 11,2 ans  mais la durée peut varier entre 8 et 15 ans.
Lors des périodes d’intense activité solaire, soit tous les 11 ans environ, le bombardement du vent solaire s’intensifie.
 
 
 
Le bouclier magnétique et l’atmosphère terrestre ont plus de mal à nous protéger et un plus grand nombre de particules parviennent à pénétrer dans les couches les plus hautes de l’atmosphère. 
On peut d’ailleurs admirer l’entrée au-dessus des pôles terrestres, de ces particules, à travers les magnifiques aurores boréales et australes. 
Notre atmosphère et le magnétisme terrestre nous protègent de ces particules. Sans cette protection, la vie sur Terre ne serait pas possible. 
Au moment du maximum d’activité solaire, des taches apparaissent sur la surface solaire. Elles nous semblent bien petites mais pourraient contenir la Terre entière.
Elles correspondent à des zones moins chaudes.
 
 
 
Cette période d’intense activité solaire créée des perturbations dans les télécommunications ainsi que dans les satellites en orbite autour de la terre. 
Le dernier cycle du maximum d’activité solaire s’est produit en 2001 et le prochain aura lieu en 2013. 
En parallèle avec le cycle  solaire de 11 ans, existe un cycle de champ magnétique de 22 ans.  Les polarités de ce dernier s'inversent à chaque nouveau cycle de 11 ans. 
Le dernier changement du champ magnétique solaire s’est effectué en 2001 ce qui signifie qu’actuellement le pôle magnétique nord pointe vers l’hémisphère sud.
La prochaine inversion est prévue en 2012.
 
 
 
Comme on a pu le constater, que ce soit les cycles solaires ou l’inversion du champ magnétique solaire, ces phénomènes ne déclenchent aucune catastrophe, tout juste quelques perturbations. 
Alors, qu’ont voulu nous dire les Mayas ? Leur prédiction semble lier le Soleil et la Terre. 
 
 
Mouvement terrestre 
 
 
Le seul mouvement terrestre qui pourrait provoquer un cataclysme est une inversion du champ magnétique terrestre. 
Ce phénomène est beaucoup moins bien connu que l’inversion du champ magnétique solaire car beaucoup plus rare. 
La vie sur Terre n’est possible que grâce au bouclier magnétique dont bénéficie notre planète. Sans lui, les particules cosmiques, nocives pour tout être vivant, pénètreraient dans notre atmosphère.
Pendant les inversions, le champ magnétique est moins intense ce qui pourrait provoquer une pluie de particules cosmiques.
 
Ces inversions se sont inscrites dans les laves refroidies des volcans. Lorsqu’une éruption volcanique se produit, les petites particules magnétiques de la lave se comportent comme de minuscules boussoles.
Elles s’aimantent dans la direction du pôle Nord.
 
 

Quand la lave refroidit, la direction de ces mini-aimants reste figée à jamais. 
Il y a environ 740 000 ans, le pôle nord magnétique s’est déplacé pour prendre la place du pôle sud magnétique. 
Un historique détaillé de ces inversions de polarité a été établi sur les 7 derniers millions d'années. Il révèle que les inversions importantes se produisent approximativement tous les 500 000 ans. 
On sait qu’actuellement l’intensité du champ magnétique est en baisse constante. Cela annoncerait-il un prochain bouleversement ? 
 

Les géologues constatent qu’il y a un retard sur ce cycle mais sans pouvoir donner de date précise quant à la prochaine inversion. 
On entre là dans le domaine des suppositions. Imaginons que la prochaine inversion du champ magnétique terrestre se fasse en 2012. alors qu’au même moment, l’inversion du champ magnétique solaire est en cours.
Supposons alors que notre bouclier magnétique soit affaibli au moment où l’activité solaire est à son maximum.
Un déferlement de particules cosmiques s’abattrait sur notre planète sans protection , créant un véritable cataclysme.
 
 
 
La fin du monde n'est pas pour demain 
 
 
Force est de constater que l'on peut très facilement monter tout un scénario sans apporter la moindre preuve. Pour peu que comme R.Emmerich, vous disposiez d'un gros budget; il vous suffit alors d'emballer le tout avec de bons gros effets spéciaux. L'effet de panique est garanti ! 

Prophéties - prédictions - Le calendrier Maya -

Publié à 17:48 par acoeuretacris Tags : prophétie calendrier maya
Prophéties - prédictions - Le calendrier Maya -
 
La civilisation Maya a établi l’une des cultures les plus sophistiquées de son époque dans les jungles du Mexique et de l’Amérique Centrale. 
 

Célèbres pour leurs cités, les Mayas nous ont également laissé un calendrier énigmatique. Il ne reste malheureusement du calendrier Maya que quelques extraits. 
 
 
 
Le calendrier Aztèque 
 
 
Les peuples et cultures qui se sont succédées au Mexique, dont notamment les Aztèques et les Mayas, croyaient que le temps était divisé en cinq grands cycles (ou soleils).
Les prêtres disaient que quatre cycles s’étaient déjà écoulés depuis la création de la race humaine.
 
 

A l’époque de la conquête espagnole, l’humanité était déjà entrée dans le cinquième soleil, soit notre époque. 
 

Ces cycles étaient marqués par des créations et des destructions successives. Le dernier cycle aurait commencé le 4 Ahau 8 Lumku c’est-à-dire le 13 août 3 114 avant notre ère. 
 
 
Bien après les Mayas, les Aztèques reprirent ce calendrier dont l’origine s’était perdue dans la nuit des temps.
 
 
On a pu en déchiffrer une partie grâce à des manuscrits aztèques connus sous le nom de Codex du Vatican. 
 
 
 
 
Codex aztèque. By william.neuheisel 
 
 
 
" Le premier soleil, Matlactli Atl : durée 4 008 années. A cette époque vivaient des géants. Le premier soleil fut détruit par l’eau.
On lui a donné le nom d’Apachiohualiztli (inondation, déluge). Les hommes furent transformés en poissons. Un seul couple survécut et repeupla la Terre. D'autres disent que sept couples se cachèrent dans une grotte en attendant la fin du déluge. Ils repeuplèrent la Terre et furent adorés comme des Dieux par leurs nations ..."
 
 
 
" Le second soleil, Ehecoatl : durée 4 010 années. Ce soleil fut détruit par Ehecoatl (le Serpent du Vent) et les hommes furent changés en singes.
Un homme et une femme furent sauvés de la destruction..."
 
 
 
" Le troisième soleil, Tleyquiyahuillo : durée 4 081 années. Ce soleil fut détruit par le feu. Les hommes qui descendaient du couple rescapé du second soleil, mangeaient un fruit appelé tzincoacoc ..." 
 
 
" Le quatrième soleil, Tzontlilic : durée 5 026 années. Les hommes moururent de faim après un déluge de sang et de feu..." 
 
 
 
 
 
Teotihuacan, détail du palais de Quetzalpapalotl, qui présente
le symbole du calendrier relatif à l'année en cours. By kudumomo
 
 
 
 
On retrouve ce calendrier aztèque sur un énorme monolithe « la Pierre du Soleil » à Axayacatl. Cet énorme monolithe a été taillé dans le basalte en l'an 1479 de notre ère. Il pèse plus de 80 tonnes. Comme dans le Codex, les formulent inscrites disent que le monde a déjà traversé quatre époques ou soleils. 
 
 
 
 
« la Pierre du Soleil » à Axayacatl . By gripso_banana_prune 
 
 
 
Le premier soleil est représenté par Ocelotonatiuh, le "dieu-jaguar". Le deuxième est représenté par la tête du serpent Ehecoatl, le dieu de l'Air. Le troisième est symbolisé par une tête faite de pluie et de feu céleste. Le quatrième est symbolisé par la tête de la déesse de l'Eau Chlachiuhtlicue. 
 
 
 
 
Codex aztèque. By william.neuheisel 
 
 
 
Quand prendra fin le cinquième soleil ? Les Aztèques avaient déjà oublié la méthode pour calculer cette date d’anéantissement final. 
 
 
Mais les Mayas qui les avaient précédés avaient, eux, calculé le moment exact où le grand changement mettrait un terme à ce cinquième et dernier cycle. 
 
 
Le symbole du cinquième soleil est le visage de Tonatiuh, le dieu-soleil. Sa langue fait voracement saillie, symbolisant la soif de sang et la faim de coeurs humains du dieu. Il apparaît à l'intérieur du symbole Ollin qui signifie "mouvement". 
 
 
Pourquoi le soleil du mouvement ? Parce que selon les inscriptions: " au cours du cinquième soleil, la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous". 
 
 
 
Vestiges de l’écriture et des connaissances Mayas 
 
 
Les mayas ont laissé derrière eux une profusion de décomptes calendaires. Aujourd’hui, il ne subsiste que quatre codex (manuscrits enroulés) de la folie destructrice des missionnaires espagnols. 
 
 
 
 
 
Codex Maya. By Whirling Phoenix 
 
 
Ces manuscrits sont essentiellement des calendriers remplis d’indications astrologiques. Il est évident que les scribes qui rédigèrent ces calendriers étaient experts en astronomie. 
 
 
A l’aide de calculs mathématiques sophistiqués, ils déterminaient les mouvements du ciel nocturne des milliers d’années dans le passé et dans le futur. 
 
 
Ils savaient également prédire les éclipses du soleil. De même, ils savaient en combien de temps la Lune tourne autour de la Terre. 
 
 
 
 
 
Glyphe maya. By Adal-Honduras 
 
 
Ils maniaient parfaitement le concept du zéro sans lequel tout un arsenal mathématique n’existerait pas. Rappelons que ni les Grecs, ni les Romains n’en avaient la moindre idée. 
 
 
Si les manuscrits ont été irrémédiablement détruits, heureusement pour nous, les Mayas ont gravé sur des stèles les évènements importants survenus dans la vie de leurs dirigeants. 
 
 
Le grand escalier hiéroglyphique de Copan est la plus longue inscription gravée du Nouveau Monde.
Il s’agit de véritables archives historiques d’un peuple disparu. Nous ne sommes, actuellement, capables d’en lire que des fragments car les premiers archéologues l’ont reconstitué d’une façon désordonnée.
 
 
 
 
 
Le grand escalier hiéroglyphique de Copan . By Adal-Honduras 
 
 
Actuellement, on ne peut traduire que la moitié des glyphes Mayas. Des stèles qui reprennent le principe du calendrier sont arrivées jusqu'à nous. 
 
 
 
Le calendrier Maya 
 
Les Mayas attribuaient l’origine de leurs connaissances en Astronomie à leurs aïeux qui les tenaient des premiers hommes. 
 

En fait, on ne peut être que perplexe devant les évidentes disparités qui existent entre les réalisations assez médiocres des Mayas et leurs connaissances en astronomie. 
 
 
A part en architecture, la culture Maya est assez primitive. Alors, comment ont-ils pu cartographier l’univers alors qu’ils ne connaissaient pas le principe de la roue ? 
 

Comment ont-ils pu compter en millions d’années et n’avoir jamais réussi à peser un sac de maïs ? 
 
 
 
 
 
Cité maya de Copan. By Adal-Honduras 
 
 
Peu de scientifiques contestent le fait que les Mayas tenaient leur calendrier d’une autre civilisation, les Olmèques. 
 

Au IIe siècle avant notre ère, ces derniers utilisaient le même système de calcul du temps. Mais de qui les Olmèques tenaient-ils ce calendrier ? 
 
 
Il faut se rendre à l’évidence que le calendrier Maya est d’une stupéfiante précision. 
 
 
L’année solaire compte 365,2420 jours soit une erreur de seulement 0,0002 jour. Le calendrier Maya se révèle donc encore plus précis que le calendrier grégorien (365,2425) introduit en Europe en 1582.
Nous savons aujourd’hui que le chiffre exact est de 365,2422 jours.
 
 
 
Les Mayas utilisaient leur propre système de notation qu’ils tenaient des Olmèques. 
 
 
Le système est une combinaison : 
 
  • De points (correspondant au chiffre 1 ou à des multiples de 20) 
  • De barres (chiffre 5 ou des multiples de 5 fois 20) 
  • De glyphes en forme de coquillages (le zéro) 
 
Comment les Mayas comptaient-ils le temps ? 
 
 
Le temps était compté de la manière suivante : 
 
  • En jours (kin) 
  • En périodes de 20 jours (uinal) 
  • En année de calcul de 360 jours (tun) 
  • En périodes de 20 tuns (katun) 
  • En périodes de 20 katuns (bactun) 
  • Il y avait aussi des périodes de 8 000 kuns (pictun) et de 160 000 tuns (calabtun) 
 
Le calendrier Maya, par sa précision, n’a rien à envier à nos ordinateurs modernes. 
 
 
Sur une stèle à Quirigua, au Guatemala, une date nous renvoie en arrière de plus de 300 millions d’années. 
 
 
Des inscriptions glyphiques découvertes sur une stèle de Copan au Honduras indiquent une date mystérieuse correspondant au 26 juillet 736. 
 
 
 
 
Une des stèles de Copan. By 10b travelling 
 
 
Rapportées à notre système de datation, les énigmatiques inscriptions Mayas livrent un message plutôt inquiétant : le cinquième soleil prendrait fin le 4 Ahau 3 Kankin soit le 21 décembre 2012. 
 
 
Il existe un véritable souci obsessionnel de la civilisation Maya, et de toutes les anciennes cultures de l’Amérique Centrale, à calculer la fin du monde. 
 

Ce calendrier semble avoir été créé pour prédire une catastrophe cosmique ou géologique. 
 
 
Mais, contrairement à ce qui est souvent dit, le calendrier Maya ne s'arrête pas au 21 décembre 2012. En effet, les Mayas mentionnent d'autres dates correspondant à d'autres cycles. Ils n'ont donc jamais envisagé la fin du monde mais simplement une succession de cycles. Le 5e soleil est un cycle parmi d'autres. 
 
 
 
Calendrier Maya et Science actuelle 
 
 
Nous savons que le calendrier était si important aux yeux de la civilisation Maya que sur chaque stèle gravée et sur chacune de leurs œuvres, ils ont laissé des inscriptions hiéroglyphiques complexes.
Ces inscriptions mentionnent des dates détaillées et précises.
 
 
 
Nos connaissances scientifiques actuelles nous permettent de mieux appréhender l'histoire de la Terre. Il est interessant de comparer ce qui est considéré comme une légende et les différents signaux d'alarme que nous lancent notre planète. 
 
 
Calendrier maya et planète Vénus 
 
 
Il est aujourd’hui établi que le point de départ de ce calendrier, le jour « zéro » du Compte long Maya, correspond au 13 août 3 114 avant notre ère.
C’est à cette date que la planète Vénus était apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel.
 
Ce compte long n’a pas seulement trait au cycle régulier de Vénus autour de la Terre, qui dure en moyenne 584 jours, mais aussi à son cycle complet par rapport à la rotation de l’axe de la Terre, un cycle qui se compte en millions d’années. 
 
 
 
 
Planète Venus 
 
 
Les Mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créent un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même. 
Toutes les dates de leur calendrier font référence au »Grand cycle de Vénus ». 
 
 
Le manuscrit Maya désigné sous le nom de codex Cospi montre différents aspects de Vénus. Ainsi, avec les cycles de Vénus, les Mayas pensaient pouvoir prédire ce qui arriverait à chaque « mort » de Vénus. 
 
 
 
Les cinq soleils 
 
 
Mayas et Aztèques pensaient que le monde avait été créé et détruit plusieurs fois. Ils croyaient qu’ils habitaient le cinquième monde ou « cinquième soleil », qui est aussi le nôtre. 
 
 
En résumé, voici les cinq soleils et l’interprétation que l’on peut en faire mais qui reste subjective : 
 
 
Le premier monde avait été détruit par l’eau, allusion à une spectaculaire montée du niveau des océans. 
 
 
Le deuxième monde avait été détruit par un grand vent qui s’abattit sur la Terre et détruisit tout. L’image est plus confuse. Ca peut être une allusion à des éruptions volcaniques qui auraient provoqué d’immenses nuages toxiques. Mais, ça peut également faire référence à des bouleversements climatiques ayant entraîné des tornades, cyclones ou autres. 
 
 
Le troisième monde avait été détruit par le feu du ciel, allusion peut-être à une météorite ou des éruptions volcaniques. 
 
 
Le quatrième monde avait été détruit par un déluge de sang et de feu. Là encore, on retrouve le symbole lié aux séismes, éruptions volcaniques et à un cataclysme planétaire du à la tectonique des plaques. 
 
 
Le cinquième monde sera détruit car la Terre se mettra en mouvement et nous périrons tous. Cette fin du monde est prévue pour le 21 décembre 2012, juste avant le coucher du soleil à l’heure de l’Amérique centrale. 
Il n'existe pas que 5 cycles dans ce calendrier ce qui doit nous rassurer. De nombreuses autres dates sont mentionnées. Les Mayas nous parlent bien de cycles et non d'apocalypse et encore moins de fin du monde. 
 
 
 
Nos découvertes scientifiques 
 
 
Grâce aux calculs astronomiques assistés par ordinateur, on sait que juste avant le coucher du soleil le 21 décembre 2012, Vénus disparaîtra sous l’horizon occidental tandis qu’à l’est, les Pléiades s’élèveront au-dessus de l’horizon. 
Symboliquement, on assistera à la mort de Vénus et à la naissance des Pléiades. 
 
 
Dans la conception Maya, le Grand Cycle temporel actuel, gouverné par Vénus, prendra fin. 
 
 
Toute la question est de savoir si à la fin de chaque cycle, un nouveau monde doit recommencer ou non. 
 
 
Toute cette conception peut paraître fantaisiste. Cependant, on peut la comparer avec nos connaissances actuelles sur l’histoire de la Terre. 
 
 
Des paléobiologistes ont découvert des traces fossiles qui indiquent que « la vie semble avoir été inscrite, gommée et réécrite quatre ou cinq fois, depuis le Cambrien ». 
 

Ce qu’ils ont constaté, c’est qu’à différentes époques de l’histoire, la vie s’est développée pour être ensuite presque instantanément gommée. 
 
 
A chaque cycle, il s’en est suivi une période où la Terre a été dépourvue de toute vie pendant des millions d’années. 
 
 
Les grandes extinctions de masse sont prouvées. Là encore, elles n’ont jamais été expliquées clairement. Rentrent-elles également dans ce schéma de mort et de résurrection cyclique ? 
 
 
 
Les dernières découvertes effectuées sont également instructives: 
 
 
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années. 
Le champ magnétique terrestre serait-il en train de s’inverser ? 
 

Sur les 150 dernières années, l’intensité de la composante Nord-Sud du champ magnétique a décru de 10%. 
 

De plus, le pôle nord magnétique a été sérieusement perturbé ces trente dernières années. (Article paru dans Science & Vie N°229). 
 
  
La Terre n’a pas toujours été bleue. Il y a environ 750 millions d’années, elle aurait été entièrement recouverte de glace. 
 

Des pôles à l’équateur, une énorme couche de glace aurait recouverte toute sa surface. 
 

C’est du moins ce que pensent de nombreux climatologues. Toute trace de vie aurait été éliminée pendant cette longue période. 
 
 
 
Leur hypothèse est la suivante : 
 
 
Il y a 800 millions d’années, les continents actuels se regroupent en un seul bloc, la Rodinia. Puis, ce super continent se fissure sous l’effet d’une intense activité volcanique.
Des mers s’ouvrent et de gigantesques quantités de basalte son libérées ce qui piège une quantité de dioxyde de carbone.
 

Prophéties - prédictions - Nostradamus

Publié à 17:28 par acoeuretacris Tags : prophéthie nostradamus
Prophéties - prédictions - Nostradamus
 
Nostradamus 
 
 
Prophète ou charlatan ? 
 
 
Cinq siècles après la naissance de Nostradamus, ses prédictions demeurent le sujet de nombreuses recherches, analyses et controverses. Michel de Nostre-Dame, dit Nostradamus était un astrologue et un médecin, apparemment respecté. Mais, celui que l’on a appelé le « prophète du Jugement dernier » possédait-il de réels pouvoirs de divination ? 
 
 
C’est en 1555 que la première édition des Centuries astrologiques paraît à Lyon. Il s’agit de quatrains énigmatiques écrits dans une langue obscure ce qui permet de multiples interprétations. 
Les hommes ont toujours souhaité connaître l’avenir. Cependant, on peut se demander si les interprétations ne révèlent pas plus les peurs de chaque époque que la pensée profonde de Nostradamus. 
 
 
 
Qui était Nostradamus ? 
 
 
Né à Saint-Rémy-de-Provence le 14 décembre 1503, Michel de Nostre-Dame est élevé par ses grands-parents, des juifs contraints de se convertir au christianisme, qui lui enseignent l’hébreu et le latin.
Il pratique très tôt le métier d’apothicaire.
 
 

Ses deux grands-pères sont médecins et c’est donc la médecine qu’il part étudier à l’université de Montpellier.
Cet excellent étudiant se fait notamment remarquer pour sa mémoire phénoménale. Alors qu’une épidémie de peste éclate dans le Languedoc, il soigne de  nombreux malades avec des techniques médicales novatrices pour l’époque.
 
 

Il refuse par exemple de saigner ses patients. 
 
 
Après avoir quitté Montpellier, il s’établit à Agen, se marie et a deux enfants. Quelques années plus tard, il perd sa famille, victime d’une nouvelle épidémie de peste. 
 
 
 
 
Nostradamus peint par son fils César 
 
 
 
Il se met alors à voyager entre 1540 et 1545. C’est peut-être au cours de cette errance solitaire que son esprit s’exalte, au point qu’il croit se découvrir  le don de prédire l’avenir. 
Il se fixe à Salon de Provence en 1546 et se remarie avec Anne Ponsard avec qui il aura 6 enfants. L’aîné, César, deviendra le biographe de son père. 
 
 
Il ouvre alors un cabinet médical et se tourne de plus en plus vers l’astrologie. 
 
C’est à ce moment là qu’il rédige, d’abord un almanach « avec (des) présages » (1550) suivit d’autres almanachs mêlant des remèdes médicinaux, des onguents à base de plantes ou l’astrologie puis il écrit ses Centuries (1555).
Cet ouvrage rencontre un immense succès, et le prophète publiera au total dix livres de prédictions, les Centuries astrologiques, de cent quatrains chacune.
 
Son succès littéraire lui vaut d’être remarqué à la Cour. 
 

Catherine de Médicis, passionnée d’occultisme, lui demande d’établir l’horoscope de ses fils. Il semblerait qu’il ait annoncé que trois des fils règneraient, ce qui se vérifia (François II, Charles IX et Henri III). 
 
 
 
 
 
Maison de Nostradamus à Saint Rémy de Provence. By Orange Brompton 
 
 
 
En 1564, Charles IX lui confie l’importante charge de médecin du roi. Il est alors au faîte de sa renommée, encensé par des poètes comme Ronsard.
 
 
Il meurt en 1566, au retour d’une mission à Arles. 
 
 
Un quatrain semble avoir prédit cette fin, du moins c'est le sens qu'on lui attribue : 
 
 
De retour d’ambassade, don de roy mis au lieu,
Plus n’en fera, sera allé à Dieu
Parens plus proche, amis, frères de sang
Trouvé tout mort près du lict du banc.
 
 
 
 
Les prédictions de Nostradamus 
 
 
Augmentées constamment de la première édition à la mort de Nostradamus, les Centuries sont des ensembles de quatre vers regroupés par groupes de cent, d’où le nom du recueil.
L’édition définitive des oeuvres de Nostradamus comprend :
 
 
  • La Lettre à César 
  • L’Epître au très Invincible, très Puissant et très Chrétien Henry Second, roi de France 
  • Les Centuries elles-mêmes (finalement au nombre de 12) 
  • Les Présages (141 quatrains) 
  • Les Sixains (58 strophes de six vers) 
 
Beaucoup de termes latins francisés sont mêlés à la langue du XVIe siècle, ce qui n’en facilite pas l’interprétation. 
 

Nostradamus a d’ailleurs écrit volontairement ses prédictions de façon obscure afin d’éviter des représailles de la part de l’Eglise.
 
 
Dans la préface de 1555, il manifeste sa crainte d’être poursuivi comme hérétique. Il précise aussi ne posséder aucun livre de magie, probablement pour ne pas être accusé de sorcellerie. 
 
 
Les prophéties couvrent bien sûr l’histoire de France mais également celle de l’Europe et du monde, particulièrement l’Afrique et une partie de l’Asie. 
 
 
 
 
 
Frontispice de l'édition originale, Lyon 1555 
 
 
 
Quelques quatrains sont devenus célèbres car, pour les inconditionnels, les évènements se sont effectivement produits.
Citons notamment, la mort d’Henri II lors d’un tournoi. La visière mal fermée de son heaume a laissé pénétrer la lance de son adversaire, le comte de Montgomery. Le roi est mort après une agonie de 10 jours, l’œil crevé et le cerveau atteint.
 
 
 
Nostradamus avait écrit (35e quatrain): 
 
 
Le Lyon jeune, le vieux surmontera
En champ bellique par singulier duelle
Dans cage d’or les yeux lui crèvera
Deux classes une, puis mourir, mort cruelle.
 
 
 
En ce qui concerne notre époque, les auteurs croient voir des évènements peu rassurants. Cependant, avant de parler de l’avenir, il est intéressant de se référer à l’un des auteurs les plus réputés, Jean-Charles de Fontbrune.
Cet auteur a passé de longues années à interpréter les Centuries et a écrit plusieurs ouvrages dont Nostradamus I et II, parus en 1980 et Nostradamus, de 1999 à l’âge d’or, paru aux Editions du Rocher en 1999.
 
 
 
Dans le dernier ouvrage cité, l’auteur écrit : 
 
« Nostradamus, outre les deux Premières Guerres mondiales, a annoncé un troisième grand conflit qui débuterait avant la fin du XXe siècle, puisqu’il indique la date de 1999 dans le quatrain suivant : 
 
 
L’an mil neuf cens nonante neuf sept mois,
Du ciel viendra un grand Roi d’effrayeur :
Resusciter le grand Roy d’Angolmois,
Avant après mars régner par bon heur.
 
 
 
L’auteur en fait la traduction suivante : 
 
 
En juillet 1999, un grand chef effrayant viendra d’Asie et ressuscitera le grand roi de l’Angoumois ou des Mongols.
L’expression « viendra du ciel » fait référence à une invasion aérienne. Le grand Roy d’Angolmois désigne l’Antéchrist venu d’Asie.
En résumé, il s’agirait d’une guerre menée par la Chine contre l’Occident. Ce dernier grand conflit déboucherait sur la paix universelle.
 
 
 
Heureusement, pour nous, si la Chine a déclaré une guerre, elle est purement économique. En 1999, comme tout le monde a pu le constater, il n’y a eu aucune invasion. 
 
 
Interpréter le passé semble plus facile et moins sujet à polémique. Et c’est bien là, tout le problème. La langue de Nostradamus est si complexe qu’elle permet toutes les interprétations. Notre histoire est jalonnée de tragédies. 
 
 
Chaque année, des drames se produisent un peu partout dans le monde et avec un peu d’imagination, il n’est pas difficile d’appliquer les quatrains à ces drames. 
 
 
Il est à souligner que Nostradamus a donné fort peu de dates en clair. Il mentionne par contre des données d’astronomie et d’astrologie. 
 

Il utilise également de nombreux symboles astrologiques : Mars pour la guerre, Vénus pour la République, Saturne pour l’âge d’or. 
 

C’est donc à l’aide des configurations célestes mentionnées dans les quatrains que la plupart des auteurs datent les évènements. 
 
 
En se basant donc sur ces configurations, Jean-Charles de Fontbrune écrit concernant le quatrain suivant : 
 
II, 52 
 
 
Dans plusieurs nuits la terre tremblera,
Sur le printemps deux efforts suite,
Corinthe, Ephèse aux deux mers nagera,
Guerre s’esmeut par deux vaillants de luite.
 
 
 
En ancien français, vaillant = de grande valeur et Luite = lutte.
La terre tremblera pendant plusieurs nuits (Japon comme dans le quatrain précédent ?). Au printemps (2003, 2005 ou 2007), il y aura deux tentatives de poursuite (débarquement ?) ; (une flotte) naviguera vers la Grèce et la Turquie entre deux mers (mer Noire et mer Egée ?) ; deux personnages de grande valeur au combat entreront dans la guerre.
 
 
 
Ce qui frappe dans l’interprétation, ce sont les nombreux points d’interrogation 
 
Il n'est pas remis en cause le sérieux de l'auteur mais simplement les interprétations. D'autres auteurs ont fait bien pire en prédisant par exemple la fin du monde en 1999. 
 
 
Pour ceux qui s’inquiètent de toutes ces prédictions catastrophiques, Nostradamus a prévu un âge d’or et la fin du monde vers 3797. 
 
L’avenir ne dépend que du présent dont nous sommes seuls maîtres. Malraux a écrit  »Le XXI siècle sera spirituel ou ne sera pas. » Ce début de siècle peut être qualifié de tout sauf de spirituel. 
 

 Qu’est ce qui retient l’homme de créer, et cela dès maintenant, son âge d’or ? ??????? 

prophéties-prédictions... Saint Malachie -

Publié à 17:32 par acoeuretacris Tags : prophétie St malachie
prophéties-prédictions... Saint Malachie -
 
Les prophéties de saint Malachie 
 
Au début du siècle dernier, sous le règne du roi Louis XVIII, un prêtre du diocèse de Toulouse voulut publier une antique prophétie sur les papes. Or, le gouvernement fut si profondément ému qu'il interdit la publication de cette prédiction. Quelles étaient donc ces terribles révélations qui auraient pu à ce point troubler la tranquillité publique ? 
 
 
Il s'agissait d'une très ancienne prophétie, attribuée á Saint Malachie, un évêque irlandais du XIIe siècle, et publiée pour la première fois en 1595. 

Cet écrit a fait, depuis, couler beaucoup d'encre, et partisans et détracteurs de son authenticité se sont tour á tour affrontés. Il prétendait en effet faire connaître le nombre exact des papes jusqu'à la fin du monde.
Mais cette prophétie de saint Malachie n'est pas la seule dans ce cas ; il en existe trois autres, moins célèbres assurément, mais qui constituent également des témoignages curieux sur le même sujet.
 
 
 
Des prophéties peu réalistes 
 
 
La première prophétie, sans nom d'auteur, est un recueil manuscrit conservé à la bibliothèque de l'Arsenal à Paris.
Elle commence au pape Pie II (1458-1464) et fixe la fin du monde au septième successeur de Sixte-Quint, soit au pape Grégoire XV, qui mourut en 1623 !
 
 
 
 
 
Le pape Grégoire XV 
 
 
Le second recueil, dit de Scaliger, contient deux vaticinations forts obscures datant du XIIIe siècle et donne comme dernier pape, Urbain VI, qui régna de 1378 á 1389. 
 
 
La dernière enfin, due à un certain Joannini et imprimée à Venise en 1600, est aussi fantaisiste que les deux premières. 
 
 
Leurs auteurs, d'ailleurs, étaient prudents, et l'un d'eux n'hésitait pas à terminer ainsi sa prédiction : 
« Au surplus le Seigneur, qui tient entre ses mains les étoiles mêmes du firmament, est assez puissant pour changer d'avis, s'il lui plaît. » 
Avec de pareilles réserves, on évite ainsi tout risque d'erreur... 
 
 
La prophétie de Malachie 
 
 
Les prédictions de saint Malachie paraissent être d'une autre veine. Leur succès peut sans doute s'expliquer par le fait qu'elles assignent, comme date de la fin du monde, les années voisines de l'an 2000. 
Cette prophétie, en outre, n'étant pas encore accomplie, puisqu'il reste un ou deux papes, en comptant le pape actuel. 

Il y a effectivement controverse ou plutôt écart d’interprétation selon que l’on considère que la 112e « sentence » qui annonce le Jugement dernier se réfère au dernier Pape ou n’est que la conclusion de la prédiction. 
 
 
 
 
 
Malachie (Peinture italienne du Xe siècle) 
 
 
Toutes ces raisons sont certainement pour beaucoup dans l'intérêt qu'elle a suscité et suscite encore de nos jours.
Mais il faut reconnaître également que nombre de ces prophéties sur les papes demeurent troublantes tant elles semblent coïncider, souvent à la perfection, avec la réalité historique de leur règne.
 
 
 
Qui était Malachie ? 
 
 
Malachie naquit en 1094, en Irlande, dans la ville d'Armagh. Jeune encore il voulut devenir prêtre et se mit sous la direction d'un pieux ermite, Ismar. 
 
 
L'évêque d'Armagh, frappé de sa sainteté, lui conféra la prêtrise. Il réforma ensuite les monastères d'Irlande, y rétablit la discipline, ce qui lui valut à trente ans d'accéder á l'épiscopat. 
Quelques années plus tard il devenait archevêque d'Armagh et primat d'Irlande, la plus haute dignité ecclésiastique du pays. 
 
 

Malachie s'employa à surveiller les moeurs de son clergé, à évangéliser les campagnes, puis, jugeant son rôle terminé, il se démit de ses charges et se retira, par humilité, dans un petit diocèse, celui de Down. 
 
 
En 1139, il fit le voyage de Rome, visita au passage Clairvaux, où il se lia d'amitié avec saint Bernard, fut reçu avec les plus grands honneurs par le pape Innocent II et revint en Irlande poursuivre son apostolat. 
En 1148 il revint en France pour y saluer le pape Eugène III, qui devait s'y rendre, et eut la consolation de mourir entre les bras de saint Bernard, qui, plus tard, écrivit sa vie pour l'édification de ses frères. 
 
 
Or, le saint parle des dons prophétiques de son ami. 
 
 

Les disciplines, écrit-il, reconnurent que Malachie avait l'esprit de prophétie. Si nous faisons bien attention au petit nombre de faits cités, prophéties, révélations, punitions d'impies, grâces de guérison, conversions des coeurs, résurrections des morts, rien ne lui a manqué. Dieu qui l'aimait l'a orné de toutes ces gloires. » 
 
 
Voilà donc attestés les dons de voyance de Malachie par un témoin irrécusable. Est-ce à dire qu'il est bien l'auteur de la prophétie sur les papes ? Beaucoup l'ont cru, d'autres l'on contesté. 
 
 
 
Qui a écrit la prophétie sur les Papes ? 
 
 
Ce qui est certain, c'est que nul n'en entendit parler avant 1595, date de sa première publication, c'est-à-dire prés de cinq siècles et demi après sa mort ! 
Il semble bien extraordinaire qu'un écrit de cette importance soit demeuré si longtemps inconnu. 
 
 

L'ouvrage de 1595 est dû à un moine bénédictin de Douai, Arnold de Wyon, né en 1554, et qui se retira dans une abbaye de Mantoue à la suite des troubles politiques et des guerres survenues en Flandre. 
Il était déjà l'auteur de savants traités sur l'histoire de son ordre lorsqu'il fit paraître en 1595 son Lignum vitae (Arbre de vie) dédié á Philippe II d'Espagne et qui était une énumération des bénédictins élevés á l'épiscopat. 
 
 
Après avoir rapporté les divers épisodes de la vie de l'un d'eux, saint Malachie, il ajoute : 
« Il écrivit quelques opuscules. Je n'en ai rien vu jusqu'à ce jour, si ce n'est une certaine prophétie sur les souverains pontifes. Comme elle est courte, qu'elle n'a pas encore été imprimée, á ma connaissance, et que beaucoup désirent la posséder, j'en ai rapporté ici le texte. » 
 
 
Suivent alors cent onze petites devises allant du pape Célestin Il (1143-1144) á un texte annonçant le jugement dernier et la fin du monde sous le pontificat d'un certain Pierre le Romain, qui pourrait être le 112e pape après Célestin II. 
 
 
Rappelons que le souverain pontife actuel est le 111e de la liste de saint Malachie. Benoît XVI est-il le dernier pape c’est-à-dire ce fameux Pierre de Rome ? Ou la conclusion de la prophétie décrit le dernier pontificat ?, auquel cas, Pierre de Rome n’a pas encore été élu. 
 
 
Controverse sur l’authenticité des prophéties de Malachie 
 
 
Les soixante-quatorze premières devises jusqu'à Urbain VII (1590) étaient suivies d'un court commentaire explicatif dû à un érudit dominicain espagnol, Alphonse Ciacconius, spécialiste de l'histoire des papes. 
 
 
Certains critiques ont avancé que c'est lui qui aurait écrit le texte en entier et qui aurait abusé la bonne foi d'Arnold de Wyon. Le but : influencer les cardinaux réunis en conclave après la mort d'Urbain VII pour leur faire élire l'évêque d'Orvieto, ami de Ciacconius, le cardinal Simoncelli, en lui donnant comme devise : De antiquitate urbis (de la ville ancienne), c'est-à-dire Orvieto (Urbs vetus : la ville ancienne). 
 
 
 
 
Le trône de Pierre, au Vatican 
 
 
C'est possible, mais non certain ; en effet, Simoncelli ne fut pas élu, et dans ces conditions on peut s'interroger sur les raisons qui auraient poussé ces érudits à publier cinq ans après une prophétie de circonstance et qui avait par surcroît échoué. 
 
 
De plus, il est indéniable que la prophétie des papes, dés sa parution, s'étant répandue dans toute l'Europe où elle suscita le plus grand intérêt, fit alors l'objet de recherches et d'études de la part de savants de tout ordre, dont la plupart crurent á son authenticité. 
 
 
Ouvrage réellement dû á l'archevêque d'Armagh ou bien texte fabriqué á la fin du XVIe siécle ? Il semble difficile de trancher tant que des preuves formelles ne seront pas apportées dans un sens ou dans l'autre.
Ce qui, par contre, demeure le plus intéressant, c'est l'étude de la dernière partie de la prophétie, celle qui se rapporte aux papes élus après l'impression du volume en 1595.
 
 
 
Après cette date, en effet, aucune falsification n'est possible : on ne peut plus dès lors supposer l'intervention d'un mauvais plaisant fabriquant ses prédictions après coup. 
 
 
 
La fin des papes selon saint Malachie 
 
 
Les prophéties de Malachie pour le XXe siècle sont troublantes. Cette prédiction, publiée en 1595 se présente comme une suite de brèves descriptions (deux ou trois mots latins) de 111 papes qui devaient se succéder de 1143 jusqu’à la fin présumée de la papauté. 
 
 
Les devises de la prophétie des papes 
 
 
Les 111 devises latines débutent avec Célestin II (1143-1144) pour finir avec un pape encore inconnu qui sera celui qui succèdera à Benoît XVI. 
Il est certain que l’on peut toujours en fouillant un peu trouver une corrélation plus ou moins évidente entre une description et le pape concerné. Cependant, si certaines devises sont hermétiques, d’autres sont remarquablement exactes. 
 

Si cette prophétie a fait couler autant d’encre c’est que les « coïncidences » sont nombreuses et donc troublantes. 
 
 
 
Il est impossible de toutes les reproduire mais vous trouverez ci-dessous une partie de cette liste. 
 
 
Montium custos (le Gardien des monts) : le blason d’Alexandre VII (1655-1667) était timbré de trois collines surmontée d’une étoile. 
Rosa Umbriae (la Rose de l’Ombrie) : Clément VII (1758-1769) officia en Ombrie, dont l’emblème est une rose, avant de devenir pape. 
Ursus velox (l’Ours veloce) : Clément XIV (1769-1774) avait les armes de sa famille timbrées d’un ours courant. 
Peregrinus apostolicus (le Voyageur apostolique) : Pie VI (1775-1799) passa les dernières années de sa vie à fuir les conséquences politiques de la Révolution française. 
 
 
 
 
Pie VI 
 
 
Aquila rapax (L'aigle rapace ou l'aigle ravisseur) : Pie VII (1800-1823). Il fut emprisonné à Fontainebleau par Napoléon Ier le 19 juin 1812, l'aigle rapace, qui le séquestra et l'obligea de signer le Concordat le 25 janvier 1813. 
De balneis Etruriae (Venu des bains d’Etrurie) : Grégoire XVI (1831-1846) officia en Etrurie avant d’accéder au trône pontifical. 
 
 
 
 
Gregoire XVI 
 
 
Crux de cruce (La croix (venant) de la croix) : Pie IX (1846-1878). Ce pape eût à supporter la croix de la persécution lors de la révolution italienne (le Risorgimento) et cette révolution était dirigée par la maison de Savoie qui porte une croix dans ses armoiries. 
Lumen in caelo (La lumière dans le ciel) : Léon XIII (1878-1903). Ce pape appartenait à la famille des Pecci dont les armes représentent une comète dans un ciel d'azur. 
Ignis ardéns (le feu ardent), devise de Pie X (1903-1914), a reçu plusieurs explications. Ce pape fut élu en la fête de saint Dominique (le 4 août) dont l'ordre porte pour écusson une torche ardente, allusion à une vision que sa mère eut en songe alors qu'elle le portait dans son sein. 
 
 
 
 
Pie X 
 
 
De plus, en tant que cardinal il était titulaire á Rome de l'église Saint-Bernard-aux-Thermes, et cette église avait été bâtie sur l'emplacement même du caldarium des thermes de Dioclétien, qui durant toute l'Antiquité n'avait été qu'une fournaise ardente. 
 
 
Cette devise fait aussi penser á la Grande Guerre qui débute sous son pontificat. Pie X avait prévu le conflit et même fait allusion á la prophétie de Malachie, à laquelle il croyait, en confiant à l'un de ses proches
« Après ma mort, c'est vraiment qu'il y aura Religio depopulata, la chrétienté sera dépeuplée. »
 
 
 
Religio depopulata (la Religion dévastée) : Benoît XV (1914-1922) dont le pontificat embrassa la Première guerre mondiale et assista à l’épidémie mondiale de la grippe espagnole.
Une fois de plus les foules trouvaient dans l'antique prophétie une explication à leurs angoisses.
 
 
 
 
 
 
Benoit XV 
 
 
Dans celle de Pie XI, Fides intrepida (la foi intrépide), on se plut á voir le pape des missions lointaines et de l'action catholique, preuves d'une foi intrépide. 
Pastor angelicus (Le Pasteur angélique) : Pie XII (1939-1958) fut un fervent disciple de Saint Thomas d’Aquin, traditionnellement surnommé le « Docteur angélique ». Ce pontife visionnaire et mystique auquel la Vierge serait apparue et qui proclama le dogme de l'Assomption méritait bien cette appellation flatteuse. 
 
 
 
 
Pie XII 
 
 
 
Pastor et nauta (le pasteur et le pilote) fut celle de Jean XXIII (1958-1963). Archevêque de Venise, il fut aussi le pilote de l'Église et son pasteur en lui donnant le coup de barre décisif quand il convoqua le concile de Vatican II qui allait l'engager dans des voies nouvelles. 
 
 
 
 
Tombeau de Jean XXIII, dans la crypte de Saint-Pierre, à Rome 
 
 
 
Flor florum (la Fleur des fleurs) : Paul VI (1963-1978) avait une fleur de lis dans ses armes personnelles. Ce pontife était en effet natif de Florence, ville qui porte un lys dans son blason, lequel, en héraldique, est appelé la « fleur des fleurs ». 
De medietate lunae (De la demi-lune) se rapporte à Jean-Paul Ier (1978) qui ne fut pape que 33 jours. Il mourut le 28 septembre, approximativement au milieu du mois lunaire marqué par les pleines lunes du 16 septembre et du 16 octobre.
Celle-là est difficile à interpréter. Au moment de son élévation sur le trône de Pierre, certains firent remarquer qu'elle visait la première partie de son nom, Lu, c'est-à-dire la moitié de la lune.
Mais sa mort subite, au bout d'un mois seulement de pontificat, frappa les esprits et on crut que la prophétie évoquait plutôt son très court règne et sa mort solitaire, dans le silence de la nuit, sous le signe de l'astre lunaire.
 
 
 
 
 
Jean Paul 1er 
 
 
Peut-être annonce-t-elle aussi le règne suivant dont celui-ci aurait été la brève préparation, le règne du soleil qui fait suite á celui de la lune. 
Le pape qui fut choisi ensuite ne prit-il pas le même nom que son prédécesseur, ajoutant ainsi à la complémentarité des deux devises ? 
 
 
 
De labore solis (Du labeur du Soleil) s’applique à Jean-Paul II (1978-2005). Peut-être une référence au très long pontificat et au souhait de Jean-Paul II de construire une nouvelle ère de la chrétienté ? 
 
 
 
 
 
Il est indéniable qu’il a œuvré avec patience pour redonner tout son éclat à cette religion dans le monde.
De plus, Jean-Paul II était un pèlerin infatigable qui a œuvré inlassablement dans toutes les parties du monde.
 
 
 
La dernière sentence et l’Apocalypse de saint Jean 
 
 
La dernière sentence, la 111e, De gloria olivae (de la gloire de l'olive), est plus énigmatique encore. 
 
 
Cette 111e sentence s’applique donc au nouveau pape élu le 19 avril 2005 qui a pris le nom de Benoît XVI. 
 
 
Les branches d’olivier seraient le symbole de l’ordre de saint Benoît en référence à saint Benoît fondateur de l’ordre bénédictin.
Mais, Benoît est un nom assez répandu chez les papes. Il y en a eut 13.
 
 
 
 
 
 
 
 
Certains la mettent en parallèle avec un autre texte prophétique, l'Apocalypse de saint Jean. Il s’agit de la « prédication des deux témoins» que mentionne ce livre, à l'apparition du sixième ange. 
N'oublions pas que cet ange de l'Apocalypse précède le septième et dernier, celui qui doit annoncer la fin du monde et le jugement final. Or ces deux « témoins » sont désignés sous le nom étrange d'« oliviers ». 
L'apparition du dernier ange dans l'Apocalypse est la conclusion naturelle de la lutte engagée entre Satan et le Christ ; c'est aussi la destruction du mal et le triomphe de l'Église. 
Or la Prophétie sur les papes se termine par une pensée identique. 
 
 
Voici le texte : « In persecutione extrema sacrae Romanae Ecclesiae, sedebit Petrus Romanus, qui pascet oves in multis tribulationibus; quibus transactis, civitas septicollis diruetur, et Judex tremendus judicabit populum. » 
(Dans la dernière persécution de la sainte Église romaine, siégera Pierre le Romain, qui paîtra ses brebis au milieu de nombreuses tribulations. Celles-ci étant passées, la ville aux sept collines sera détruite et le Juge terrible jugera son peuple.) 
 
 
Sur cette longue sentence se termine la prophétie de saint Malachie. Elle annonce la venue d'un pape qui prendrait peut-être le nom de Pierre II, qui serait l'ultime pontife de l'Église romaine avant la fin du monde symbolisée par la destruction de la ville aux sept collines, c'est-à-dire de Rome. 
 
 
Ici encore le parallélisme avec l'Apocalypse est parfait et les événements se suivent dans le même ordre dans les deux textes. 
 
 
Benoît XVI : avant-dernier ou dernier pape ? 
 
 
La conclusion de la prophétie n’est pas une devise. Cependant, elle mentionne un certain Pierre le Romain. 
 
 

Cette conclusion apocalyptique est-elle liée à la 111e devise ou doit-elle être interprétée de manière distincte ? 
 
 
En résumé, Benoît XVI est-il ce Pierre le Romain ou un autre pape doit-il lui succéder ? Si l’on prend en considération la deuxième hypothèse, le dernier pape serait donc un Italien qui prendrait peut-être le nom de Pierre II. 
Il serait d’ailleurs assez surprenant qu’un pape prenne ce nom. En effet, depuis la fondation de la papauté, aucun élu n’a osé s’appeler Pierre. 
 
 

Pierre était l’un des douze apôtres de Jésus. C’était le chef du collège apostolique, premier évêque de Rome, à ce titre considéré par les catholiques comme le fondateur de la papauté. 
Mais c’est également l’apôtre qui renia Jésus à trois reprises peu avant la Crucifixion. Cependant, une triple protestation d’amour répara ce triple reniement.
Il joua un rôle essentiel après la mort de Jésus et oeuvra à la conversion des Juifs.
 
 
 
Le Vatican a été construit à l’endroit où Pierre est mort. Ce décès se situe pendant ou après l’incendie qui ravagea Rome en l’an 64.
Pour satisfaire le peuple en colère qui voulait des coupables, Néron fit sacrifier des chrétiens. Pierre serait donc mort martyr.
 
Ce dernier point peut faire d’ailleurs penser que le dernier pape pourrait s’appeler autrement que Pierre, mais pourrait être considéré comme un martyr si la Papauté devait disparaître comme le prévoit la prophétie. 
 
 
 
Le jour du Jugement dernier ?