Sorcier(es) et sorcellerie -

Sorcier(es) et sorcellerie - Les grimoires - Plantes -

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Le grimoire des plantes -

 

L'ajonc

 

Le Feu de Mars concentré dans cette plante, ses douces fleurs jaunes dorées et ses épines piquantes qui coexistent en toute harmonie, lui confère des pouvoirs multiples. Désignant le printemps, l'ajonc symbolise le renouveau et la renaissance, la promesse d'une nouvelle croissance et d'un nouveau cycle de vie, l'Alban Eiler, « la lumière de la terre », le délicat équilibre entre le jour et la nuit. Toujours accompagnés de prunelliers ou de saules, les ajoncs repoussaient les sorcières qui les avaient en horreur car ils représentaient la clarté opposée aux ténèbres. C'est la raison pour laquelle les gens apeurés chassaient ces femmes redoutées en agitant des ajoncs au-dessus de leur tête, et en frappant le sol tout autour de leur maison.

 

L'ajonc est un arbrisseau buissonnant très épineux, à fleurs jaunes, appartenant à la famille des légumineuses. Deux des quinze espèces connues sont communes en France : l'ajonc nain (Ulex nanus), qui dépasse rarement 50 cm de hauteur et qui est, en outre, caractérisé par ses petites fleurs, ses gousses, dont la longueur ne dépasse pas 1 cm et ses épines courtes, nombreuses et serrées ; l'ajonc d'Europe (Ulex europaeus), qui peut atteindre 4 m et qui possède de grandes fleurs odorantes, des gousses plus importantes et des épines robustes et vulnérantes pouvant mesurer jusqu'à 4 cm. L'ajonc, que l'on appelle aussi « luzerne du pauvre » est un élément essentiel de la flore des landes.

 

Utilisation

 

L'ajonc assure la prospérité et l'amélioration du niveau social (par exemple, facilite la recherche d'emploi, éloigne les doutes et donne ainsi une meilleure confiance en soi). Protège contre toute forme de sorcellerie. En le contemplant, on méditera efficacement sur le passage de la nuit vers le jour, de l'illumination progressive de la terre, c'est-à-dire de l'espérance qui doit demeurer quoi qu'il arrive dans le cœur des hommes. En médecine des plantes, l'ajonc est retenu pour ses vertus émollientes et sédatives.

 

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L' Airelle

 

La famille des éricacées dont vient l'airelle, comprend près de 450 espèces d'arbustes et d'arbres au feuillage persistant. De cette même famille, nous connaissons également bien les myrtilles. En Pologne, l'airelle des marais qu'on répandait devant les portes éloignait les farfadets (la nuit les farfadets sortaient des marécages pour vider plusieurs bouteilles d'eau-de-vie : une fois saouls, ils s'en prennaient aux maisons, et là, les baies roulaient sous leurs pieds et les lutins ivrognes finissaient par dégringoler les uns sur les autres).

 

C'est un fruit très parfumé et savoureux mais fragile et ayant une durée de vie très courte, il ne se conserve pas plus d'une journée. Ses feuilles sont coriaces, ovales et entières ou dentées. Ses petites fleurs cylindriques sont blanches, vertes, roses ou rouges.

 

Utilisation

 

Ces baies très charnues, rouges ou d'un noir bleuté, canalisent le Feu de Vénus. L'airelle détruit les envoûtements d'amour créés par sorcellerie et protège les amours déjà existantes. Pour obtenir des retours d'affection, la paix et la stabilité affective, brûlez de l'airelle avec de l'angélique et un peu d'encens, le tout à la lueur d'une bougie rose. Les personnes tristes et mélancoliques ont intérêt à manger beaucoup d'airelles (fruits, tartes ou confitures) car ses baies redonnent la joie de vivre. Faire des fumigations de branches vertes d'airelles sept soirs de suite dans sa chambre favorise des rêves divinatoires. Les airelles sont donc très bénéfiques, non seulement parce qu'elles agissent contre les maléfices et les malédictions, mais auussi parce qu'elles attirent la bonne fortune.

 

 

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L'Ail

 

Dès l'antiquité, l'ail originaire d'Asie centrale, passait pour magique. Les prêtres de Babylone s'en servaient pour composer des philtres et pour éloigner les mauvais esprits. Tous les peuples de l'Antiquité voyaient un remède universel en lui. L'ail véhicule le Feu et brûle ainsi certaines entités invisibles : en Inde, il est appelé « Bhutagna » en sanskrit, ce qui signifie « tueur de monstres ». C'est probablement son caractère magique par excellence qui a donné naissance à une légende anglaise selon laquelle l'ail serait né des premiers pas faits par Satan quant il fut chassé du paradis.

 

L'ail est une plante très connue dont l'odeur forte et piquante en fait un condiment très utilisé. Le bulbe de l'ail, composé de gousses, est une partie utilisée en médecine. De la famille des liliacées, l'ail pousse dans un sol riche, bien drainé, en plein soleil. Ses feuilles, érigées à étalées, parfois cylindriques, linéaires à rubanées, dégagent une odeur forte quand on les froisse. Ses fleurs, à base tubulaire, forment des clochettes, des étoiles ou des coupes, en ombelles généralement sphériques.

 

Utilisation

 

Il apporte force et courage. Utilisez-le également pour purifier votre intérieur des forces négatives : déposez une coupelle remplie de quelques gousses d'ail épluchées au centre de la pièce durant 3 jours puis jetez le tout à la poubelle sans les toucher de vos mains. Brûlez un encens pontifical. A usage médicinal, l'ail est, entre autre, un hypotenseur mais il est également bénéfique dans la diminution des taux de lipides et de cholestérol dans le sang. Cependant, il ne convient pas à tout le monde : en effet, il n'est pas conseillé aux personnes fragiles de l'estomac.

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Publié à 17:04 par acoeuretacris Tags : sorciers grimoire plante
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L'acacia

 

Cette plante appartient à la famille des Mimosées qui comprend environ 500 espèces répandues dans les régions tropicales et subtropicales, particulièrement en Afrique et en Australie. En Egypte, on brûlait les fleurs d'acacia en l'honneur de Râ. Cet arbuste, dont les épines ont composées la couronne du Christ et dont le bois servit pour l'arche d'alliance, symbolise la résurrection et l'immortalité. Aujourd'hui encore, en Inde, en Syrie, en Grèce, on pense que porter sur soi du bois d'acacia conjure les forces du mal. Par exemple, en Inde, son bois sert pour les feux sacrés et pour la construction des temples.

 

Les arbustes forment de maigres fourrés qui donnent à la savane son aspect caractéristique. Les feuilles sont composées de nombreuses petites folioles, et comportent souvent des épines. Les fleurs, petites, pourvues d'étamines à long filet, sont groupées en inflorescences. Certaines espèces sont exploitées à des fins industrielles ; ainsi l'Acacia senegal, l'Acacia catechu, Acacia suma qui produisent des gommes (gomme arabique et cachou). Ces substances sont recueillies après incision de l'écorce. De l'écorce elle-même, on extrait du tanin.

 

Utilisation

 

Faire brûler les fleurs d'acacia favorise la Haute Voyance. Apporte une protection efficace et assurée chez le nourisson lors de son someil qui ne sera plus perturbé. Pour cela, placez dans un petit sac de toile jaune quelques fleurs d'acacia et suspendez-le au-dessus de son berceau. Souvent, les fleurs d'acacia sont utilisées en cuisine pour faire des beignets, parfois ajoutées crues aux salades. Elles donnent aussi un très bon thé si vous les laissées infuser.


ATTENTION : si, a petites doses, les fleurs sont excellentes et sans danger pour la santé, le bois et les graines sont, eux, très toxiques.

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Publié à 16:57 par acoeuretacris Tags : sorciers grimoire plante
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Le grimoire des plantes

 

L'absinthe

 

L'absinthe est une plante vivace, aromatique, connue depuis l'antiquité. Ses vertus médicinales ont été confirmées par les Egyptiens, les Arabes, les Grecs, les Romains et les Celtes. Cependant, cette plante à l'odeur forte et à la saveur amère n'est pas à proprement parlée vénéneuse mais présente quand même un certain danger dû à ses sucs toxiques. En effet, l'abus d'une essence toxique (thuyone) retrouvée dans la liqueur alcoolisée du même nom conduit à un état morbide, l'absinthisme. Nocive, cette boisson, aussi connut sous le nom de « Fée verte », connut une grande vogue au XIXe siècle : elle fut prohibée dans de nombreux pays, notamment en France depuis la Première Guerre mondiale.

 

L'absinthe mesure de 0,4 à 1 mètre. Elle pousse en terrains secs et rocailleux. Ses feuilles, soyeuses au toucher, sont gris vert dessus, blanches dessous et ses fleurs forment de petits boutons jaunes (des petits capitules).

 

Utilisation

 

Outre son effet aphrodisiaque, on peut l'utiliser une ou deux fois par semaine afin de développer (ou fortifier) ses dons de voyance. Dangereuse en onguent, on peut cependant faire brûler la plante lors des rituels de désenvoûtements. A utiliser avec précautions. Les petits capitules de ses fleurs, contiennent des principes amers, aux vertus toniques, employés contre les maux d'estomac et contre la fièvre. Utiliser en infusion pour combattre la fatigue, les indigestions, la fièvre, la grippe, la mauvaise haleine. (Faites infuser 5g de la plante dans 1 litre d'eau bouillante. Laissez infuser 10min. Filtrez. Buvez 2 à 3 tasses par jour entre les repas).

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Publié à 16:53 par acoeuretacris Tags : sorciers grimoire plante
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Le grimoire des Plantes -

 

L'abricotier

 

Originaire de Mongolie, cet arbre a de tout temps symbolisé, par ses rondeurs, l'attraction sexuelle provoquée par la femme. En Andalousie, les femmes ayant mis sous leur jupe des fleurs et des feuilles d'abricotier deviennent irrésistibles. L'abricot est connu et apprécié en Inde et en Chine depuis 2000 ans, Dong Feng, un médecin chinois du IIème siècle, aurait exigé des abricotiers en guise d'honoraires. L'abricotier ne fut cultivé en France qu'au début du XVIe siècle.

 

L'abricotier est un petit arbre atteignant 10 mètres de haut. Il possède des feuilles larges, ovales ou en coeur. Ses fleurs très odorantes, qui apparaissent en mars-avril, sont blanches à calice rougeâtre. Son fruit à peau duveteuse, l'abricot, est charnu, a un diamètre d'envirion 3 cm (parfois plus) et est marqué d'un côté par un sillon plus ou moins profond . L'abricot a un noyau lisse qui n'adhère pas à la chaire et qui contient une amande (jadis on en tirait une liqueur : l'eau de noyau). Attention : la graine est très toxique même à petite dose, donc, ne pas consommer.

 

Utilisation

 

Confectionnez un excellent onguent d'amour en écrasant la pulpe du fruit avec un peu d'huile d'amande douce puis ajoutez 3 gouttes d'essence de rose. En application externe, voici un très bon soin du visage : le jus d'abricot est un tonifiant de la peau normale.

 

 

 

 

Sorcier(es) et sorcellerie - La chasse aux sorcieres -

Publié à 11:04 par acoeuretacris Tags : sorciers chasse aux sorcières
Sorcier(es) et sorcellerie - La chasse aux sorcieres -

LA CHASSE AUX SORCIERES - Les grandes dates

  

1184
Mise en place de l'inquisition qui trouve son origine dans un décret du Concile de Vérone relatif aux hérétiques de Lombardie.
  
  

 
 

 
1198
Apparition des deux premiers Inquisiteurs connus, deux moines de l'ordre de Cîteaux, désignés par Innocent III lors de l'hérésie Cathare.
  

 
 
 

 
1215
L'Inquisition a été transformée en établissement permanent par les Conciles du Latran (idem pour les Conciles de Toulouse en 1229).
  
  

 
 

 
1233
La sorcellerie assimilée à l'hérésie, le pape Grégoire IX confie aux Dominicains, le soin de pourchasser les hérétiques en utilisant la répression et en multipliant les bûchers.
  
  

 
 

 
1252
Apparition des tortures pour obtenir l'aveu des inculpés.
  
  

 
 

 
1326
Vivant dans la crainte des poisons et sortilèges, le pape Jean XXII promulgue la bulle « Super Illius Specula » qui fait de la sorcellerie une hérésie. Pratiques magiques,sorcellerie et hérésie désormais ne font plus qu'un.
  
  

 
 

 
1484
Le pape Innocent VIII promulgue la bulle « Summis Desiderantes Affectibus » où il exhorte les prélats allemands à réprimer encore plus durement la sorcellerie. Il confieà Henri Institor et Jacob Sprenger, deux inquisiteurs Dominicains de Cologne, la tâche d'éradiquer le mal dans la vallée du Rhin.
  
  

 
 

 
1486
Publication, à Strasbourg, du fameux « Malleus Malleficarum », le « Marteau des sorcières » rédigé par Henri Institor et Jacob Sprenger. L'ouvrage, véritable bible du chasseur de sorcières, assimile la magie populaire à l'hérésie. Il diabolise littéralement la femme, capable et coupable de tous les forfaits. Désormais, on dispose d'une procédure claire et nette pour agir. Non seulement tous les crimes sont méthodiquement recensés, mais on sait comment interroger et quelles ruses utiliser, comment se protéger, comment faire avouer (la torture aidant) et quelles peines infliger (presque toujours la mort). L'ouvrage connaît un tel succès, grâce à l'imprimerie, que quinze éditions se succèdent de 1486 à 1520.
  
  

 
 

 
1582
Parution (à Paris) de l'ouvrage « La Démonomanie des Sorciers » écrit par Jean Bodin. Véritable code pénal des sorcières, cet ouvrage, aussi nommé « Fléau des Démons et des Sorciers », se compose de quatre livres traitant de la divination des démons, de la définition des sorciers et des moyens diaboliques qu'ils utilisent, de la recherche de « ce qu'est la magie », des moyens de protection pour empêcher les maléfices, des moyens de reconnaître les sorciers, de faire la preuve du crime de sorcellerie et des moyens de tortures à employer.
  
  

 
 

 
1599
Le temps des longs procès de l'inquisition est révolu. Les laïcs prirent le pas sur les clercs en montrant encore plus de cruauté. Leur seul problème, c'est qu'il leur fallait un minimum de preuves avant d'envoyer des innocents au bûcher. La solution fut donnée par Jacques 1er d'Angleterre qui, dans son livre consacré à la Démonologie, explique que l'on peut prouver la culpabilité d'une sorcière en la piquant ou en la plongeant dans l'eau (si la piqûre ne saigne pas, c'est le signe certain que l'on est en présence d'une sorcière. De même, toute femme plongée dans l'eau est à coup sûr une créature du démon si elle s'avise de surnager).
  
  

 
 

 
1602
Sous la plume d'Henri Boguet naît « Le discours exécrable des sorciers ». Cet ouvrage, d'une cruauté et d'un fanatisme pathologiques, connut onze éditions et fît longtemps jurisprudence dans les parlements de France. L'auteur prononça et ratifia environ six cents sentences contre les sorcières.
  
  

 
 

 
1609
Conseiller au parlement de Bordeaux, Pierre de Lancre, est désigné pour s'occuper d'une enquête dans le Labourd (région de Bayonne). Pour lui, la région était la proie du démon, les sorciers étaient partout. D'arrestation en arrestation et après moult interrogatoires, une grande partie de la population finit par avouer sa dévotion au Démon. Beaucoup furent torturés et brûlés. A la fin de sa mission, de Lancre était responsable de plus de cinq cents morts.
  
  

 
 

 
1612
Mandaté par Henri IV, Pierre de Lancre, composa le « Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons, où il est amplement traité des sorciers et de la sorcellerie » à la suite de l'enquête menée dans le Labourd. On trouve dans cet ouvrage une compilation des témoignages de sorcières obtenus sous la menace.
  
  

 
 
 

 
1682
Un Edit Royal, interdit la poursuite judiciaire sur simple dénonciation et demande des preuves réelles.
  
  

 
 

 
1692
Procès des sorcières de Salem
  
  

 
 

 
1712
En Angleterre, le dernier procès en sorcellerie aura lieu cette année là, mettant en cause Jane Wenham, accusée de prendre la forme d'un chat pour terroriser ses victimes.
  
  

 
 

 
1736
En Angleterre, il fallut attendre cette année pour que la loi contre la sorcellerie soit abolie. En deux cents ans, 30 000 sorcières anglaises périrent sur les bûchers... (On peut sans doute tripler ce chiffre pour l'ensemble du Royaume-Uni).
  
  

 
 

 
1779
En Suède, la peine de mort appliquée aux sorcières fut maintenue jusqu'à cette date.
  
  


1781
Date à laquelle, le dernier bûcher fut allumé en Espagne.
 



De manière plus générale

 

XVème siècle
En France, et en Europe, les tribunaux de l'Inquisition tombèrent en désuétude dans la répression de la sorcellerie, les tribunaux royaux prenant le relais. En Espagne, l'Inquisition resta cependant vigoureuse jusqu'au XVIIIème siècle.
 

 

 
XVIIème siècle
Une idée, qui fera son chemin dans les siècles suivants, amena à se demander si le cas des sorcières ne releva pas davantage de l'asile que du bûcher. Le rationalisme, précurseur du siècle des Lumières, commence à apporter un soupçon de raison, en France, à l'occasion du procès de la Brinvilliers (Marquise de Brinvilliers, célèbre criminelle, coupable de nombreux empoisonnements).
 
 


XVIIIème siècle
En France, c'est le retour en force des guérisseurs et de la sorcellerie populaire dans les villages. La chasse aux sorcières se termine, l'Eglise se tournant désormais vers de nouveaux ennemis : les Philosophes...

Sorcier(es) et sorcellerie -Les lieux de réunion

Publié à 10:59 par acoeuretacris Tags : sorciers lieux de réunion
Où les sorcières se rencontraient-elles ?

D'après légendes et grimoires, elles se retrouvaient autour de puits magiques, d'arbres enchantés, cercles de pierres ; tous les sites sacrés des païens.

La Cornouaille est couverte de sites de sorcellerie, ainsi qu'il convient à un pays de magie : Castle Peak, le Roc des Sorcières à Treen, et Zennor figurent parmi les hauts lieux de la sorcellerie dans les Iles Britanniques. Le pays Basque est aussi célèbre comme terre des sorcières. Les sorcières basques auraient adoré un dieu ayant la forme d'homme-bouc à la fourrure noire.
 
 
 
 
Autres sites de sorcellerie : 
  • Glastonburg, en Angleterre, où l'on situe l'Avalon des légendes Arthuriennes. 
  • Le Lac Snowdonia de Llyn Llydaw, au Pays de Galles, où le roi Arthur est censé avoir disparu. 
  • Stonehenge, en Angleterre. Sa construction fut attribuée à Merlin durant des siècles. 
  • Le Mont Whitney, en Californie, est l'un des endroits les plus magiques d'Amérique bien qu'aucun temple n'y soit bâti. La montagne est un temple en elle-même, le vent en est la prêtresse. 
  • La Fontaine de Barenton, dans la forêt de Brocéliande, en Bretagne, où selon la légende, le magicien Merlin serait tombé sous les charmes de Viviane, sa fée bien aimée. Vers la fin de sa vie Merlin lui confia ses secrets de magie. Viviane, l'ingrate, s'en servit pour l'emprisonner dans une tour imprenable. 
 
Plaine de Salisbury en Angleterre. Ce monument est vraisemblablement un ancien sanctuaire dédié au culte solaire. Il remonte à l'âge du bronze. 
 
 
La fontaine de Barenton en Brocéliande.
(Ille-et-Vilaine)
 

Sorcier(es) et sorcellerie -origine de la sorcellerie

Publié à 10:50 par acoeuretacris Tags : sorciers origine sorcellerie
De tous temps, les hommes ont ressenti l'influence de la Nature et des différents composants de l'univers sur leur vie et manière d'exister. La sorcellerie a des origines très anciennes et surtout difficiles à situer. Pour les expliquer, différentes théories ont été avancées au fil du temps par d'innombrables scientifiques, théologiens, anthropologues ou écrivains. 
 
Cela débute par la Préhistoire, où déjà, pour aider sa tribu, celui qui possédait des dons particuliers endossait le rôle de Sorcier. Intermédiaire entre les Hommes, la Nature et l'Au-delà, ce chaman pouvait favoriser la chasse, soigner et guérir les blessures ou arrêter la pluie... 
 
Plus tard, on rencontre les anciennes croyances pré-chrétiennes issues de Mésopotamie, de Perse ou de Chaldée. Les Chaldéens, notamment, pratiquaient des sacrifices dans un panthéon habité par des Dieux redoutables, afin de conjurer leur fureur. En Perse, la doctrine religieuse prônée par Zaraoustre, alias Zarathoustra, faisait la part belle à la sorcellerie (on croyait que les ongles et les cheveux, une fois détachés du corps, appartenaient au Malin comme demeure de malpropreté). 
 
Cette méfiance à l'égard des cheveux et des ongles se retrouve un peu partout : chez les Turcs ou les Gauchos du Chili qui cachent les cheveux dans les lézardes des murs, chez les Arméniens qui les dissimulent dans les églises, en Irlande où on mettait de côté les cheveux coupés afin de les récupérer au Jugement Dernier (suivant les paroles de la bible, les cheveux de chacun sont comptés par le Tout-Puissant). En France, jusqu'au XVIème siècle, on croyait que les insectes nuisibles étaient le fruit d'une corruption des cheveux ou des ongles. Ainsi, en Bretagne, on pensait que les cheveux emportés par le vent se transformaient en mouches (Belzébuth, l'un des Princes des démons, était d'ailleurs appelé le « Dieu des Mouches »). 
 
Selon Paracelse, « Les sorcières donnaient à Satan leurs cheveux en garantie du contrat qu'elles passent avec lui ».

Les inquisiteurs et les chasseurs de sorcières n'ignoraient pas ce caractère démoniaque des cheveux, c'est pourquoi ils prenaient soin de tondre les sorcières au moment de les interroger.
 
 
 
Paracelse (1493-1541)
Médecin suisse
 
 
Ces antiques croyances, mélangées aux superstitions et au folklore local, donnèrent lieu à un ensemble de pratiques et de rituels magiques d'essence païenne, la « religion des sorcières ». Cette religion, fondée sur l'adoration du bouc (symbole de puissance sexuelle), sur la magie et la connaissance des plantes, a traversé l'Europe d'Est en Ouest touchant essentiellement les paysans, les serfs et les gens du peuple (les classes plus évoluées de la société préférant se convertir au christianisme).

Voici à ce sujet, la théorie de Margaret Murray, anthropologue britannique de la fin du XIXème siècle.
 
 
 
Margaret Murray (1863-1963)
Archéologue, anthropologue
et écrivain britannique.
 
 
Aux temps préhistoriques les humains adoraient des divinités très différentes de celles que nous adorons aujourd'hui. L'une d'elle était la Déesse Mère, Diane, la Reine du Ciel, qui incarnait la création, la naissance, la cueillette, la récolte et les mois d'été.

L'autre était le Dieu Cornu, à la peau d'animal et aux sabots fourchus, incarnant la chasse, l'acte de tuer pour manger et les mois d'hiver.

L'année était divisée entre l'adoration de ces deux divinités. Ces deux dieux étaient très anciens et très puissants. Même quand le christianisme devint la religion établie, on ne peut supprimer leurs cultes. Souvent on adorait simultanément dieux chrétiens et païens. C'est pourquoi, on décida de faire naître le Christ un 25 décembre, 4 jours après le solstice d'hiver : les chrétiens voulurent ainsi attirer les adorateurs du soleil dans le giron de la chrétienté.
 
 
 
Dieu Cornu 
 
Quand les chrétiens furent solidement implantés, les païens, qui subsistaient à cette extermination, passèrent dans la clandestinité. Les chrétiens nommèrent alors leurs dieux « démons » et qualifièrent de démoniaques leurs pratiques religieuses.

Ceux qui persistaient à honorer les anciens dieux le faisait désormais en secret ; ils se rencontraient en des lieux isolés : landes, forêts, bosquets. Les chrétiens appelaient maintenant leur dieu cornu « Diable » et leur Reine du Ciel fut métamorphosée en mère vierge du Christ.

C'est ainsi que le paganisme fut d'abord toléré, puis assimilé et enfin éliminé sans pitié. Mais son incidence sur les gens ne disparut jamais totalement et ceux qui continuaient à adorer les anciens dieux furent nommés Sorciers et Sorcières.
 
 
 
Diane Chasseresse 
 
C'est pourtant de cette « religion sorcière » décrite par Margaret Murray que se réclame la « Witches International Craft Association », organisation officielle de sorcières dont le siège est à New-York. L'une des émanations de cette association est la Wicca, née dans l'île de Man, où Monique Wilson, élue « reine des sorcières », fonda en 1951 un musée de la sorcellerie à Casteltown. En 1970, en plein mouvement hippie et psychédélique, la Wicca a tenu à Central Park (New-York) le premier congrès mondial de sorcellerie, d'où sont nés divers mouvements de revendication, tels que le Mouvement de Libération des Sorcières, l'Agence de Presse de Sorcières, le Bureau des Sorciers Conférenciés et la Ligue conte la Diffamation des Sorciers. 
De nos jours, la sorcière moderne, héritière d'une tradition séculaire confirmée par l'expérience, devrait être une sorcière qui a repris sa place dans la société, qui a enrichi les recettes traditionnelles et élargi leurs domaines d'application au bien être et à la spiritualité. La magie est pour elle un chemin de vie, une façon de considérer le monde et la nature qui est un guide. 

Sorcier(es) et sorcellerie - Définition -

Publié à 10:35 par acoeuretacris Tags : sorciers définition
Sorcier(es) et sorcellerie - Définition -

La magie nous attire tous car nous voulons tous voir nos voeux s'exaucer. Pourtant, peu d'entre nous savent de quoi il en retourne. Alors avant de plonger dans ce monde de doctrines magiques, quelques éclaircissements s'imposent.

On peut affirmer sans risquer de se tromper que la sorcière est celle qui a recours à des moyens magiques pour arriver à ses fins. Mais la magie n'est pas seulement un ensemble de techniques ancestrales, c'est un art de vivre, une façon d'apprécier la nature, de voir le monde autrement, d'enrichir son coeur.

Dans de nombreuses régions du monde, la magie est d'un usage quotidien. C'est cette magie que l'on appelle la « Petite Magie » : on invoque les dieux, on bénit et consacre le matériel... Elle ne nécessite que très peu de matériel et de connaissances, elle est généralement transmise de génération en génération. Tout ce dont on a besoin c'est la foi (en Dieu ou en l'efficacité de la pratique magique). Vient ensuite, au plus initié, la « Haute Magie » : elle concerne, entre autre, la réalisation de talismans, la consécration d'un pentacle, un sort de protection, de guérison ou autres... La Haute Magie ne comporte que des rituels d'invocation, de conjuration et divers procédés qui peuvent être utilisés par la sorcière. Elle nécessite, contrairement à la Petite Magie, un matériel important et de bonnes connaissances.

 

Les différences entre la Magie Blanche et la Magie Noire


Dans un sens général la magie blanche poursuit des objectifs conformes à l'éthique ou à la morale en faisant appel à des entités considérées comme bénéfiques. Elle est essentiellement gouvernée par les rapports entre l'Homme et la Nature, à savoir respect, amour et réciprocité.

Dans la magie noire, l'alliance de la sorcière avec la nature est différente : elle implique la domination des autres, l'utilisation plutôt que la coopération des dieux et autres esprits, afin de satisfaire tous ses désirs et besoins. La sorcière agit donc, comme elle l'entend sur les choses et sur les gens.
 

La magie blanche et la magie noire se ressemblent donc sur le fond : toutes deux sont sujettes à une alliance que l'on fait avec les forces de la Nature afin de modifier les événements, d'agir sur les êtres et les choses. Leur différence réside donc bien dans les intentions de la sorcière. Mais peut-on vraiment les dissocier ? Je ne pense pas. Il est impossible d'en rejeter une, sinon l'autre perd tout son sens, au même titre qu'on ne peut dissocier le Bien et le Mal, Dieu et Satan...