Sorcier(es) et sorcellerie -

Sorcier(es) et sorcellerie - Bouteilles bénéfiques,...

Publié à 10:54 par acoeuretacris Tags : sorciers bouteilles bénéfiques
Sorcier(es) et sorcellerie - Bouteilles bénéfiques,...

Bouteilles bénéfiques, bouteilles maléfiques

 

Les bouteilles magiques sont une excellente façon de pratiquer des enchantements et des sortilèges. Il est facile de s'en procurer et, par la suite, de les ranger ; plusieurs bouteilles magiques peuvent même servir comme éléments de décoration et en même temps vous rappeler qu'un sortilège est à l'oeuvre. C'est une façon amusante et parfois très jolie de pratiquer des rites anciens dont l'efficacité est garantie par des milliers d'années de pratique !

 

Attention toutefois, il s'agit d'une forme subtile de magie et vous devez faire votre part. La bouteille des soucis, par exemple, peut soulager vos problèmes et vous aider à y voir clair, mais elle ne peut vous empêcher de vous mettre les pieds dans les plats si vous prenez de mauvaises décisions. Il en va de même en ce qui concerne la conjuration du mauvais sort, toute la magie du monde ne pourra vous aider si vous ne changez pas votre attitude face à la vie et si vos pensées restent négatives.

 

Dans toute pratique de magie, il est important de se rappeler que les résultats que vous obtiendrez sont directement proportionnels à l'énergie, la concentration et la détermination que vous y apportez. Si vous ne croyez pas à ce que vous faites, les résultats, s'il s'en produit, seront très mitigés.

 

Bouteilles Maléfiques (Magie Noire)

 

De tout temps, les sorcier(e)s se sont servis de bouteilles ou de récipients en terre cuite pour toutes sortes de sortilèges, parce que cette pratique avait toujours pour effet de préserver l'énergie du sortilège pendant une longue période. Si, en magie blanche, les bouteilles enchantées servent à conjurer le sort ou à attirer la chance, les bouteilles maléfiques, par un juste retour de choses, servent à combattre ses ennemis, à jeter un sort, voir même à attirer la malchance sur quelqu'un. On remarquera d'ailleurs que les mêmes bouteilles enchantées servent très souvent, tant en magie blanche qu'en magie noire, à la différence qu'en magie noire, l'invocation est habituellement adressée à un démon et que, le plus souvent, le but du sortilège est de profiter seul des bénéfices du sortilège. Comme il faut s'en servir pour soi, la durée de vie du sortilège est vitale dans la pratique de la magie noire.

 

Ces bouteilles doivent toujours être mises en présence de la personne vers laquelle est dirigé le sortilège ou l'envoûtement - même si elle ne sait pas que des forces maléfiques l'habitent. Il est habituellement préférable de cacher la bouteille dans la maison de la personne en question, mais on peut aussi, lorsque cela est impossible, la laisser sur le seuil de la porte ou l'envoyer par le courrier. Certains praticiens de magie noire préfèrent toutefois l'offrir personnellement en cadeau à la personne à laquelle elle est destinée.

 

Pour réaliser ces projets, vous devez d'abord vous procurer une bouteille de verre avec un bouchon qui visse ou un bouchon de liège que vous scellerez avec de la cire noire (ou de la couleur indiqué dans le sortilège)

 

(brrrrrrrrr!!! quand on y croit, ça doit faire froid dans le dos !!!)

Sorcier(es) et sorcellerie - Les Sorcières de Salem -

Publié à 10:52 par acoeuretacris Tags : sorciers sorcières de salem
Le procès des sorcières de Salem est un épisode fameux de l'histoire coloniale des États-Unis qui entraine la condamnation et l'exécution de personnes accusées de sorcellerie en 1692 dans le Massachusetts. Généralement analysé comme découlant d'une période de luttes intestines et de paranoïa puritaine, ce procès se solde par l'exécution de 25 personnes et l'emprisonnement d'un bien plus grand nombre. 
 
 
La salle d'audience, illustration de 1876 
 
Les faits 
En 1692, à Salem Village (aujourd'hui Danvers et non, contrairement à ce que l'on croit, dans la ville voisine de Salem où le procès se déroula), quelques jeunes filles, notamment Abigail Williams, Ann Putnam et Betty Parris, accusent certains concitoyens de les avoir envoûtées et d'être des sorciers ou des magiciens, alliés de Satan. 
La communauté, assiégée par les Amérindiens et dépourvue de gouvernement légitime, prête foi aux accusations et condamne les personnes mises en cause à avouer les faits de sorcellerie ou à être pendues. Les accusations s'étendent rapidement. En moins de deux mois, les communautés suivantes sont concernées : Andover, Amesbury, Salisbury, Haverhill, Topsfield, Ipswich, Rowley, Gloucester, Manchester, Malden, Charlestown, Billerica, Beverly, Reading, Woburn, Lynn, Marblehead, et Boston. 
 
Début de l'affaire 
Durant l'hiver glacial de 1691/1692, Betty Parris et Abigail Williams, respectivement fille et nièce du révérend Samuel Parris, se mettent - dit-on - à agir d'une curieuse manière : elles parlent une langue inconnue, se cachent, traînent des pieds en marchant. Les médecins consultés ne parviennent pas à identifier le problème ; l'un d'eux conclut même à une possession satanique. Parris et les autres notables de la ville pressent Betty et Abigail, puis les autres jeunes filles atteintes de manière identique, Ann Putnam, Betty Hubbard, Mercy Lewis, Susannah Sheldon, Mercy Short, et Mary Warren, de nommer ceux qui les ont maudites. Les jeunes filles se décident alors à donner des noms. 
Les trois premières femmes accusées sont Sarah Good, Sarah Osborne et Tituba. Sarah Good est une mendiante, fille déshéritée d'une aubergiste française qui s'était donné la mort quand Sarah était adolescente, une femme louche : elle murmure quand on lui donne de la nourriture. Sarah Osborne est une vieille femme, alitée, qui a mérité la réprobation générale en captant l'héritage des enfants de son premier mari pour le remettre à son nouvel époux. Quant à Tituba, c'est l'esclave barbadienne (ou Ashantis) de Samuel Parris. 
 
 
Arrestation d'une "présumée" sorcière, illustration de 1883 
 
Les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie le 1er mars 1692 et mises en prison. D'autres accusations suivent : Dorcas Good (la fillette de Sarah Good, âgée de 4 ans), Rebecca Nurse (une grand-mère malade et pieuse), Abigail Hobbs, Deliverance Hobbs, Martha Corey, ainsi qu'Elizabeth et John Proctor. Les prisons se remplissent progressivement et un nouveau problème surgit : sans forme légitime de gouvernement, les accusés ne peuvent être jugés. Ainsi, aucun procès n'a lieu avant la fin mai 1692, lorsque le gouverneur William Phips arrive et institue une Court of Oyer and Terminer (to « hear and determine », entendre et décider). Sarah Osborne est déjà morte en prison sans avoir été jugée, Sarah Good a accouché d'une petite fille, plusieurs autres accusés sont malades. Environ 80 personnes attendent leur procès dans les geôles. 
Pendant l'été, la cour est en session une fois par mois. Une seule accusée est relâchée, après que les jeunes accusatrices se rétractent à son sujet. Tous les procès se terminent par la condamnation à mort de l'accusé pour sorcellerie, aucun acquittement n'est prononcé. Seuls ceux qui plaident coupable et dénoncent d'autres suspects évitent l'exécution capitale. Elizabeth Proctor, et au moins une autre femme, bénéficient d'un sursis à exécution « parce qu'elles sont grosses » (« for the belly », enceintes) : quoique condamnées, elles ne seront pendues qu'après la naissance de leur enfant. Une série de quatre exécutions a lieu au cours de l'été, avec la pendaison de 19 personnes, au nombre desquelles : un ministre du culte respecté, un ancien policier qui a refusé d'arrêter davantage de prétendues sorcières, et trois personnes disposant d'une certaine fortune. 6 des 19 victimes sont des hommes ; la plupart des autres sont de vieilles femmes misérables. 
 
Une seule des mises à mort ne s'accomplit pas par pendaison. Giles Corey, un fermier âgé de 80 ans, refuse de se défendre en justice. La loi prévoit dans ce cas l'application d'une forme de torture dénommée peine forte et dure, consistant à empiler une à une de larges pierres sur la poitrine du prévenu, jusqu'à l'écrasement ; après trois jours d'atroces douleurs, Corey meurt en persistant dans son refus de se défendre. On a pu croire de manière erronée que Corey refusait de se défendre devant la cour pour éviter la confiscation de ses biens par l'État : en fait, les confiscations n'étaient pas systématiques et intervenaient le plus souvent avant le procès et la condamnation. On pense maintenant que l'attitude de Corey s'explique par le caractère buté et procédurier du vieil homme, qui se savait condamné d'avance. 
La terre souffre autant que les hommes. Les bêtes ne sont plus soignées, les récoltes sont laissées à l'abandon. Des accusés prennent la fuite vers New York ou au-delà pour échapper à l'arrestation. Les scieries sont vides, leurs propriétaires disparus ou perturbés, leurs employés badaudant devant les prisons, participant aux réunions communautaires, ou eux-mêmes arrêtés. Le commerce ralentit fortement. 
 
 
"Witch Hill" ou Le martyr de Salem ("The Salem Martyr" ; New York Historical Society), par Thomas Slatterwhite Noble 
 
Les procès en sorcellerie s'achèvent finalement en octobre 1692, les accusés sont progressivement mis en liberté jusqu'au printemps suivant. Officiellement, le gouverneur royal du Massachusetts, Sir William Phips, met un terme à la procédure après l'appel formé par le clergé bostonien mené par Increase Mather. Celui-ci publie « Cases of Conscience Concerning Evil Spirits » (Cas de conscience regardant les esprits maléfiques) le 3 octobre 1692, ouvrage qui contient notamment la phrase suivante : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée » (It were better that Ten Suspected Witches should escape, than that the Innocent Person should be Condemned). 
L'affaire a eu un impact si profond qu'elle a contribué à réduire l'influence de la foi puritaine sur le gouvernement de Nouvelle-Angleterre et a indirectement conduit aux principes fondateurs des États-Unis. 
 
Les causes de l'hystérie - 
Plusieurs théories tentent d'expliquer pourquoi la communauté de Salem Village a explosé dans ce délire de sorcières et de perturbations démoniaques. La plus répandue consiste à affirmer que les puritains, qui gouvernèrent la colonie de la baie du Massachusetts pratiquement sans contrôle royal de 1630 à la promulgation de la Charte en 1692, traversèrent une période d'hallucinations massives et hystériques provoquées par la religion. La plupart des historiens modernes trouvent cette explication simpliste. D'autres théories s'appuient sur des analyses fondées sur des faits de maltraitance d'enfants, ou de divinations tournant mal, d'ergotisme (le mal des ardents du Moyen-Âge, provoqué par l'ergot de seigle, qui contient une substance que l'on retrouve dans le LSD), de complot de la famille Putnam pour détruire la famille rivale Porter, ou encore s'élaborent sur le thème de l'écrasement social des femmes. 
La communauté puritaine vivait dans l'angoisse. Après avoir perdu sa charte lors de la seconde révolution anglaise, elle ignorait toujours, au printemps 1692, de quoi son futur serait fait. En butte aux attaques incessantes des Amérindiens, elle ne pouvait compter sur le soutien anglais. Sa milice se recrutait uniquement en son sein et sa population avait été décimée au cours du soulèvement général des Amérindiens de 1675-1676, la King Philip's War : en Nouvelle-Angleterre, un colon sur dix avait trouvé la mort dans les attaques amérindiennes. Quoique ces évènements fussent terminés, les raids et les coups de mains indiens se produisaient épisodiquement. La Nouvelle-Angleterre se transformait en une colonie marchande. Puritains et non-puritains s'enrichissaient, ce que les puritains considéraient comme un péché autant que comme une nécessité. Au fur et à mesure que la classe des marchands s'élevait dans l'échelle sociale, le clergé déclinait. 
Parmi les théories modernes, celle de Mary Beth Norton dans In The Devil's Snare (Dans le piège du Diable) est peut-être l'une des plus convaincantes. Mary Norton considère que toutes les explications évoquées ci-dessus ont probablement joué un rôle important mais qu'il s'y ajoute la circonstance que Salem et le reste de la Nouvelle-Angleterre étaient harcelés par les attaques amérindiennes, ce qui a créé une atmosphère de peur qui contribua beaucoup au développement de l'hystérie. Mary Norton insiste sur le fait que la plupart des victimes d'accusations possédaient de forts liens personnels ou sociaux avec les attaques amérindiennes dans les quinze années qui précédèrent les événements. Les accusateurs faisaient fréquemment référence à un homme noir (a black man), soutenaient l'existence de sabbats entre les sorcières prétendues et les Amérindiens, et décrivaient des tortures provenant directement des récits de captivité entre les mains des Amérindiens. De plus, le clergé puritain assimilait souvent les Amérindiens aux démons, les associait aux sorciers et, au cours d'interminables sermons enflammés, fustigeait Satan et ses cohortes assiégeant les puritains, la sainte armée de Dieu. Le combat des Amérindiens devenait l'assaut des forces du mal essayant d'abattre la société puritaine, et il fallait s'attendre à des attaques du dedans aussi bien que du dehors. Vers 1691, les puritains étaient mûrs pour l'hystérie magique. 
Salem Village constituait en lui-même un microcosme d'angoisse puritaine. La moitié du village était constituée de paysans qui approuvaient le révérend Samuel Parris dans ses efforts pour se séparer de la ville de Salem Town et instituer une cité à part entière ; l'autre moitié du village voulait rester dans le périmètre de Salem Town et de ses flux commerciaux et refusait de contribuer à l'entretien de Parris et de sa famille. Par ailleurs, de nombreux rescapés d'attaques amérindiennes dans le Maine et le New Hampshire étaient abrités chez des parents à Salem, apportant avec eux d'horribles récits. En 1691, Salem Village était un véritable baril de poudre et les jeunes filles possédées furent l'étincelle qui fit tout exploser. 

Sorcier(es) et sorcellerie - Le sabbat -

Publié à 09:39 par acoeuretacris Tags : sorciers le sabbat

 

 

Le mythique Sabbat des sorcières (tel qu'il apparaît dans les tragiques confessions de sorcières torturées) était un mélange de réunion, de danse, d'orgie, de fête amoureuse. Les sorcières avaient la réputation de rejoindre les Sabbats en volant sur leurs balais. Elles montaient par leur cheminée, à travers des tourbillons de fumée, puis se dirigeaient vers les Sabbats organisés en d'antiques lieux sacrés.

Le mont Broken dans le Harz, en Allemagne, le mont Chauve près de Kiev, le puy de Dôme en Auvergne, en font partie. Le Sabbat se tenait couramment près d'un arbre mort, à proximité d'un gibet, d'un poteau indicateur ou à la croisée de 4 chemins.

L'oeuvre d'Antoine Wiertz, ci-dessous, montre une jeune femme se faisant enduire de l'onguent qui lui permettra de voler sur son balai.
 
  
 
  
Certaines dates étaient propices à la tenue du Sabbat : les grands Sabbats avaient lieu le 2 février, la nuit de Walpurgis (Beltaine, veille du 1er mai), la nuit de la St-Jean (le 24 juin) ou encore le 31 octobre (Samhain). Le Sabbat prenait donc place dans les lieux et les moments de passage, marquant la frontière entre deux états, deux lieux ou deux moments, où les esprits étaient les plus puissants. Les petits Sabbats avaient lieu dans la nuit du vendredi au samedi, car le vendredi correspond au jour de Vénus, Déesse de l'Amour et de la Luxure qui veillait sur les orgies. 
 
Quand elles arrivaient, elles se préparaient aux danses en s'enduisant d'onguents, dont certains étaient de puissants hallucinogènes. Les danses, les banquets, une musique ensorcelante, des mets succulents, le baiser d'Infamie (déposé sur les fesses du Diable, selon les Inquisiteurs) et les rapports sexuels avec le Diable incarné (nommé ainsi encore par les Inquisiteurs), tous ces éléments familiers appartiennent à maintes légendes. 
 
Le Sabbat commençait par l'appel nominal des membres, la présentation des nouvelles initiées, la présentation de serment et le baiser d'obéissance. Ensuite, venait les danses : elles tendaient à l'extase religieuse, à la perte des frontières du Moi au profit de la volonté du groupe, à l'unification avec la divinité. Suivait un banquet rituel ainsi peut-être que des sacrifices d'animaux. Enfin, arrivait le moment de l'union sexuelle entre les adoratrices et le dieu incarné. Le Sabbat se terminait au chant du coq. 
Les sorcières vantaient la nourriture, la musique et les festivités de leurs Sabbats. Mais ont-ils vraiment eu lieu ? Certaines sorcières ont affirmé y avoir participé, quand plusieurs témoins les contemplaient endormies dans leurs lits. Ne volaient-elles qu'en rêve ? 
 
 
 "Le Sabbat des Sorcières » fut peint en 1607 par Frans Francken le Jeune. 
 
Il s'agit d'une représentation des sorcières telles qu'elles étaient décrites dans les ouvrages érudits de l'époque.  

Sorcier(es) et sorcellerie -Croyances anciennes

Publié à 13:42 par acoeuretacris Tags : sorciers croyances anciennes
Sorcier(es) et sorcellerie -Croyances anciennes

Croyances anciennes du Proche- et Moyen-Orient

 

Comme le montrent certains textes antiques, la sorcellerie a joué un rôle aussi bien dans l’Égypte ancienne qu'en Mésopotamie, comme à Babylone. Cet extrait du Code d'Hammourabi (environ 2000 Avant J.-C.) : "si un homme en accuse un autre de sorcellerie, sans justification, celui qui est accusé doit aller à la Rivière Sainte ; Il doit plonger dedans, et si la Rivière Sainte le vainc, l’accusateur pourra prendre la maison du sorcier pour sienne" en témoigne.

 

La sorcellerie dans le Tanakh (Bible hébraïque, Ancien Testament)

  

Dans la Bible, les références à la sorcellerie sont nombreuses ; les fermes condamnation de la pratique n’y sont pas tant basées sur la suspicion de supercherie, mais bien sur la notion que la magie en elle-même est une pratique abominable. (cf. Deutéronome 18:10–11 « Qu'on ne trouve chez toi personne (…) qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur,  personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts. », Exode 22:18, « Tu ne laisseras point vivre la magicienne. »).

 

Le récit de Saul rendant visite au sorcier de En Dor (I Samuel 28) nous montre qu’il croit fermement en l’évocation, par le sorcier, de l’ombre de Samuel. Enfin, d’après le Lévitique 20:27, « Si un homme ou une femme ont en eux l'esprit d'un mort ou un esprit de divination, ils seront punis de mort ; on les lapidera : leur sang retombera sur eux. »

 

 La sorcellerie dans le Nouveau Testament

L’interdiction de la sorcellerie dans le Nouveau Testament semble similaire (Épître aux Galates 5:20, comparé à Apocalypse 21:8, 22:15 et Actes des Apôtres 8:9, 13:6).

À supposer que la croyance en la sorcellerie relevait de la superstition populaire, il est étrange de ne rien trouver suggérant que l’aspect maléfique de ces pratiques ne reposait que sur le fait de prétendre être en possession de pouvoirs qui n’existent pas.

Quelques interrogations s’élèvent de nos jours, quant à savoir si le mot pharmakeia, utilisé dans l'Épître aux Galates, trouve une traduction juste avec le terme « sorcellerie ». En effet, ce terme était communément utilisé pour parler de l'usage maléfique de drogues comme les poisons, les contraceptifs ou les substances permettant d'interrompre les grossesses.

 

 Selon le judaïsme

Les juifs ont souvent été perçus comme sorciers dans l'Europe du Moyen Âge, et persécutés à ce titre durant les siècles de chasse aux sorcières. Mais la grande majorité d'entre eux, perçoivent la pratique de la sorcellerie comme une forme d'idolâtrie, et donc une offense au judaïsme et à son Dieu.

 

Cependant, un petit groupe de juifs orthodoxes, qui étudient la Kabbale, croit en la magie. Dans la pratique, les rituels sont très différents de la sorcellerie « traditionnelle », mais le fondement (utiliser des forces surnaturelles pour influer sur le monde physique) reste identique. Depuis le siècle des Lumières, la plupart des juifs ont cessé de croire en la Kabbale, et considèrent ces pratiques comme ridicules.

 

Certains néopaïens pratiquent une forme de magie, syncrétisme du mysticisme juif classique et de sorcellerie moderne. Une référence notable de ce sujet est le livre d'Ellen Cannon Reed : The Witches Qabala: The Pagan Pat hand the Tree of Life. Ce livre ainsi que le Zohar ont été une source d'inspiration pour plusieurs sectes comme par exemple le centre de la Kabbale.

 

 Selon l'islam

L'islam, nombreux versets du Coran à l'appui, condamne fermement la sorcellerie, qui fait partie du grand shirk. Les sorciers et sorcières doivent être exécutés selon la charia.

Cependant, les Mille et Une Nuits, avec leurs djinns (génies), se transformant en colonne de fumée rentrant ou sortant d'une fiole, leurs tapis volants et leurs îles enchantées, foisonnent de mages et de magiciennes et reflètent l'univers magique de l'Orient.

Ils reflètent également un monde préislamique, les djinns étant une réminiscence des esprits des religions polythéistes antérieures.

Aujourd'hui, nombre de croyances populaires attribuent un grand pouvoir aux marabouts.

 

 Sorcellerie africaine

Le continent africain recueille un large éventail de religions traditionnelles. Les Africains chrétiens reconnaissent généralement le dogme chrétien, tout comme leurs frères asiatiques et latino-américains. Le terme deguérisseur, souvent proposé pour traduire inyanga, a été mal interprété, et est devenu « celui qui soigne en ayant recours à la magie », loin de son sens originel de « celui qui diagnostique et soigne les maux causés par la magie ».

Les combinaisons de croyances et pratiques de l’Église catholique romaine et des traditions, croyances et pratiques religieuses ouest-africaines ont directement contribué à l’émergence du syncrétisme religieux que l’on remarque en Amérique latine, avec des pratiques, entre autres, comme le Vaudou, l’Obeah, le Candomblé ou la Santeria.

Dans les traditions sud-africaines, il y a trois différents types de personne qui pratiquent la magie. La thakatha est habituellement traduit comme la « sorcière », et est considérée comme un personnage malveillant qui pratique secrètement afin de nuire à autrui. Le sangoma est un devin, parfois un diseur de bonne aventure, dont les services sont requis pour détecter la maladie, prédire le futur, voire identifier le coupable d’un méfait. Il a également quelques notions de médecine. Enfin, le inyanga est souvent traduit par le terme guérisseur (bien que de nombreux Sud-Africains remettent en cause cette traduction, puisqu’elle perpétue l'idée erronée d’un guérisseur recourant à la magie). La tâche du inyanga est de conjurer le mauvais sort et de fournir à ses clients les gris-gris nécessaires. Parmi ces trois personnages, la thakatha est presque toujours femme, le sangoma est habituellement une femme, tandis que le inyanga est presque toujours un homme.

 

Répression de la sorcellerie

De nombreux pays, notamment en Afrique, punissent les pratiques de sorcelleries.

 

Au Cameroun

Le code pénal, dans son article 251, réprime les pratiques de sorcellerie :

« Est puni d'un emprisonnement de deux à dix ans et d'une amende de 5 000 à 100 000 francs celui qui se livre à des pratiques de sorcellerie, magie ou divination susceptibles de troubler l'ordre ou la tranquillité publique, ou de porter atteinte aux personnes, aux biens ou à la fortune d'autrui même sous forme de rétribution. »

Sorcier(es)et sorcellerie-Revalorisation de la pensée...

Publié à 13:37 par acoeuretacris Tags : sorciers revalorisation pensée
Sorcier(es)et sorcellerie-Revalorisation de la pensée...

Revalorisation de la pensée magique au XXe siècle

 

Le psychanalyste Carl Gustav Jung a proposé le concept d'archétypes dans l'inconscient humain, figures ancestrales de l'inconscient collectif, qui émergent notamment au contacts de personnes ayant un profil psychique particulier; la figure du sorcier, ou du génie malfaisant, est complémentaire du professeur/génie bienfaisant, et met en lumière non pas la personnalité propre de l'individu identifié, mais celle du sujet en proie aux figures archétypales de son inconscient, invoquées par le biais de rituels.

 

Le mode de connaissance magique, en concurrence avec la pensée véhiculée par les religions monothéistes en Occident, a été par elles largement dévalorisée. Ainsi Hegel, qui ne voyait dans ce type de rapport au monde qu'un ensemble de superstitions. L'anthropologue Claude Lévi-Strauss a mis en lumière la richesse et la finesse des sociétés dont la culture est essentiellement magico-religieuse, par exemple dans leurs connaissances en botanique, et leur connaissance du vivant en général.

Dans les années 1960, Carlos Castaneda, étudiant en anthropologie dans une université californienne, partit étudier les plantes médicinales au Mexique. Son expérience, relatée dans de nombreux ouvrages, est un témoignage sur la confrontation entre ces deux modes de pensée, celle, analytique, de l'Occident et ses corpus universitaires, et celle, discursive, d'un type de pensée magique. Échappant par définition aux taxonomies occidentales, cette pensée implique une participation active, voire ascétique, de l'initié, qui ne donne ses fruits qu'après de longues années.

Pierre Verger parti s'initier au Brésil, à Bahia, aux rites d'origine yoruba du candomble, poursuivit par des voyages en Afrique cette expérience initiatique. Ce type d'initiation a été perçu comme une "renaissance" par Verger ainsi que par d'autres occidentaux, initiés par la suite aux rites chamaniques et magiques de ces cultures, souvent caractérisées par l'absence de culture écrite, et résistant aux concepts occidentaux de "civilisation".

 

On peut ainsi conjecturer que la connotation négative du mot "sorcier" prend ses racines dans une défiguration archétypale - caricaturale - d'un mode de pensée et d'action différent de la doxa officielle. L'arbitraire des "chasses aux sorcières" en est une illustration éclairante.

Sorcier(es) et sorcellerie- Dans le monde occidental

Publié à 11:47 par acoeuretacris Tags : sorciers dans le monde occidental
Sorcier(es) et sorcellerie- Dans le monde occidental

Depuis le milieu du XXe siècle, la sorcellerie s'est développée en intégrant une dimension religieuse, se revendiquant du néo-paganisme.

Si cette forme de religiosité païenne panthéiste apparaissait auparavant, dans les cultes de la nature, elle a pris une dimension nouvelle après les travaux de Margaret Murray, égyptologue anglaise du XXe siècle, qui a écrit sur la possible existence d'une religion païenne prenant sa source en des temps reculés et ayant survécu jusqu'à nos jours, et dont les sorcières regroupées en covens auraient de tout temps été les dépositaires.

 

Si cette hypothèse n'a pas été prouvée, elle a eu une influence sur ses contemporains et a favorisé la mise en place d'une religion néo-païenne basée sur la sorcellerie : la Wicca, dont Gérald Gardner est le promoteur. La Wicca est surtout représentée aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada. Il n'existe pas encore de statistiques officielles sur le nombre de Wiccans dans le monde.

 

De nos jours, certaines superstitions anciennes n'ont plus cours dans le monde moderne. Pourtant, depuis les années 1940 avec l’émergence de la Wicca, religion se réclamant de la sorcellerie, considérée et souvent appelée l'"Ancienne religion", un nombre croissant de personnes s'est autoproclamé sorcier(e). Alors que la perception occidentale de la sorcellerie reste très négative, les Wiccans n’y attachent pas de sens particulier, et n’assimilent pas non plus leurs pratiques au satanisme. En fait, la plupart des Wiccans souhaitent simplement que leurs contemporains cessent d’assimiler la sorcellerie à des pratiques maléfiques, confinant le terme à une connotation négative.

En 1968, un groupe politique radical composé de femmes s’est fait connaître dans la ville de New York sous le nom de W.I.T.C.H. , pour « Women’s International Terrorist Conspiracy From Hell » (la ‘conspiration internationale terroriste des femmes venues de l’enfer’). Ce groupe éphémère n’a pas eu d’impact particulier sur le développement de la sorcellerie, mais a marqué les esprits grâce à sa dénomination originale.

Le tout dernier symbole des sorcières est bien sûr Halloween, le 31 octobre, bien que les Wiccans lui préfèrent Samhain, qui a lieu le 1er novembre. Ce n’est pas une coïncidence si les deux fêtes ont souvent tendance à être associées ; l’association des sorcières à Halloween pourrait provenir d’une tentative de dénigrement, de la part de l’Église, de cette ancienne fête celtique célébrant la dernière récolte.

Poussé par l’alliance de la consommation au marketing, en recherche perpétuelle d’idées, de modes à lancer, le phénomène des sorcières s’est une nouvelle fois répandu, durant les dernières décennies, mais cette fois comme icônes plus ou moins sympathiques d’une culture populaire globalisée. Les films comme The Craft, Practical Magic et Le Projet Blair Witch 2 (la suite de Le Projet Blair Witch) ainsi que les séries télévisées Ma sorcière bien aimée (Bewitched) ; Charmed ; Sabrina, l'apprentie sorcière (Sabrina the Teenage Witch) et parfois Buffy contre les vampires (Buffy the Vampire Slayer) et X-Files, aux frontières du réel (The X-Files) ont porté à l’écran et popularisé des enfants et jeunes sorcier(e)s. Tous ces stéréotypes ‘grand public’ n’ont cependant que peu de liens avec le mouvement de la Wicca ni avec la perception chrétienne de la sorcellerie. La plupart de ces sorcières du petit et grand écran sont, de nos jours, des jeunes femmes attrayantes dotées de pouvoirs surnaturels.

Une œuvre littéraire décrivant bien, de par sa puissance évocatrice et poétique, l'univers magique de la sorcellerie moderne dans le monde occidental contemporain, en reprenant la légende de Faust, est Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.

Sorcier(es) et sorcellerie -sorcellerie européenne

Publié à 11:36 par acoeuretacris Tags : sorciers sorcellerie européenne
Sorcier(es) et sorcellerie -sorcellerie européenne

La caractérisation européenne de la sorcière ne provient pas d'une source unique. La croyance néo-païenne suggère que les sorcières étaient simplement des femmes chaman qui ont été progressivement transformées en figures malveillantes par la propagande chrétienne. Cette vision est simpliste dans la mesure où elle suppose que l'image folklorique de la sorcière provient d'une seule source, ce qui n'est pas le cas. En effet, la caractérisation de la sorcellerie ne peut se résumer à une caricature de la prêtresse païenne ; elle a évolué au cours du temps et est une combinaison de nombreuses influences.

 

Dans les premiers temps du christianisme en Europe, la population, habituée à l'usage de la magie dans la vie quotidienne, attendait du clergé une forme supérieure de magie par rapport à l'ancienne magie païenne. Alors que la chrétienté concurrençait le paganisme, ce problème était d'une importance cruciale pour le clergé, qui peu à peu substitua aux pratiques ancestrales le culte des reliques des saints et du Christ, reprenant ainsi l'usage populaire d'amulettes et de talismans.

 

La vision européenne traditionnelle de la sorcellerie veut généralement que le sorcier, tel Faust, signe un pacte avec le diable, par lequel il lui vend son âme en échange de pouvoirs surnaturels. Les sorciers et sorcières furent accusés de renier Jésus et les sacrements, de se rendre au sabbat - assemblée nocturne où ils étaient supposés exécuter des rites diaboliques, parodies de messes ou d'offices de l'Eglise, d'y vénérer le « prince des ténèbres », afin d'obtenir un certain pouvoir.

 

Suivant l'universitaire Max Dashu, de nombreux éléments de la figure de la sorcière médiévale trouvent leur source avant l'émergence du christianisme. Ceux-ci peuvent être trouvés dans les bacchanales, notamment du temps où ces pratiques étaient menées par la prêtresse Paculla Annia (de 188 av. J.-C. jusqu'en 186 av. J.-C.).

 

En Angleterre, l’exercice de la « magie curative » revenait au guérisseur (witch doctor), aussi connu sous les termes de White Witch (Sorcière Blanche), Cunning Man (le Rusé) ou encore Wise Woman (la Sage Femme). Le terme de « guérisseur » était déjà utilisé en Angleterre avant d’être directement associé au continent africain. Le guérisseur crapuleux (Toad doctor) était crédité du pouvoir de neutraliser l’action des guérisseurs (d’autres magiciens populaires avaient leurs propres compétences ; le Girdle-measurer était ainsi spécialiste pour déceler les maux lancés par les fées, tandis que le Charmeur (charmers) pouvaient guérir de problèmes plus communs, tels que les brûlures ou les rages de dent.

« Dans le nord de l’Angleterre, les superstitions se sont enracinées dans les mœurs avec une force incroyable. Le Lancashire est plein de guérisseurs, toute une ribambelle de charlatans qui prétend soigner des maladies et des maux lancés par le Malin… Il se font appeler cunning men ; ils sont fort influents dans les comtés de Lincoln et de Nottingham. »

Ces « Rusés » ne se prétendaient que rarement sorciers, et rejetaient ce genre d’accusation. Certains écrits datant du Moyen Âge, pourtant, suggèrent que les différences entre les sorciers et les guérisseurs, à propos de ces « praticiens », n’étaient pas très claires aux yeux de la population. Ainsi, il apparaît qu’une partie de la population entendait également contacter les sorciers pour des requêtes de guérison comme de divination, bien que ces derniers étaient surtout reconnus pour être consultés par les gens désireux de faire maudire leurs ennemis. De fait, la majeure distinction était que les sorciers étaient bien plus souvent dénoncés aux autorités que les guérisseurs ; lorsque ces derniers étaient poursuivis, c’était généralement pour avoir soustrait de l'argent à leurs clients.

 

Une des conséquences de cet amalgame entre les différents praticiens de la magie de l’époque est la confusion actuelle à propos de ce qu’ont réellement été les sorciers, en Angleterre. Visaient-ils à blesser ou soigner leurs contemporains ? Quel rôle (éventuellement) tenaient-ils dans leur communauté ? Ces sorciers/guérisseurs peuvent-ils être assimilés aux sorciers et sorcières dont on trouve les traces dans les autres cultures ? Ou même, leur rôle et leur présence n’est-il pas tout simplement né de l’imaginaire des gens ? Dans les certitudes occidentales contemporaines, peu de différences se discernent ainsi entre guérisseurs, charmeurs, cunning men et wise women, astrologues et devins ; ils se retrouvent tous, plus ou moins, affublés des attributs du/de la sorcier(e).

 

Les sorciers et sorcières européens furent généralement supposés empoisonner les puits, les sources, le bétail et la nourriture, ou de la rendre immangeable, voler dans les airs à l’aide d’un balai, jeter des sorts maléfiques et répandre la peur et le chaos dans les communautés

Sorcier(es) et sorcellerie - Pratiques de sorcellerie

Publié à 10:46 par acoeuretacris Tags : sorciers pratique sorcellerie
Sorcier(es) et sorcellerie - Pratiques de sorcellerie

Le terme sorcellerie est communément appliqué aux pratiques visant à influencer le corps ou l'esprit d'une personne, pratiques jugées subversives, mettant en péril l'ordre social.

 

Certains, comme les néo-païens, considèrent la nature maléfique de la sorcellerie comme étant une projection chrétienne. Cependant, le concept de "praticien de la magie" influençant le corps ou l'esprit d'autrui contre son gré était présent au sein de nombreuses cultures avant même l'introduction du monothéisme. En effet, de vieilles traditions de "magie blanche" ou religieuses avaient déjà pour but d'identifier ou de contrer ces praticiens. Beaucoup d'exemples de ce type peuvent être trouvés dans les textes anciens provenant d'Égypte et de Babylone. Dans les cultures où l'on croit que le sorcier a le pouvoir d'influencer le corps ou l'esprit d'autrui, il apparaît une cause crédible de maladie (chez l'homme ou l'animal), de malchance, de mort soudaine, d'impuissance ou maux divers dont l'origine paraît inexplicable. Une magie folklorique bénigne et socialement plus acceptable peut alors être utilisée pour remédier au sortilège, ou identifier le sorcier à l'origine du mal afin de s'en défendre ou d'en défaire l'enchantement.

 

Plusieurs pratiques magiques sont assimilées à la sorcellerie, de telle sorte que les personnes qui les utilisent ont été considérées comme des sorciers par les occidentaux, indépendamment de la culture dans laquelle ces pratiques sont en usage. Une des pratiques les plus connues consiste à fabriquer une poupée en argile, en cire ou en chiffons à l'effigie de personnes réelles et les actions qui sont effectuées sur ces poupées sont censées être transférées aux sujets qu'elles représentent ('poupée vaudou' dans le vocabulaire courant, dénommée dagyde en occultisme).

La nécromancie, consistant à demander à l'âme d'un mort de révéler l'avenir, est également considérée comme une pratique typique de la sorcellerie. La sorcière biblique d'Endor est censée l'avoir pratiquée en faisant apparaître le spectre de Samuel (ou du diable métamorphosé en Samuel) à Saül.

 

Les croyances traditionnelles et populaires attribuent divers types de pouvoirs (acquis par contrat démoniaque dans la tradition chrétienne et monothéiste plus généralement) ont été prêtés aux sorciers : voler dans les airs, tourmenter l'esprit de leurs victimes. Les lutins, dans l'univers des contes, peuvent leur servir d'auxiliaires. Certaines pratiques considérées comme subversives ou abusives et parfois criminelles tombent sous le coup de la loi.

 

 

Sorcier(es) et sorcellerie -Sorcieres et sorciers

Publié à 10:40 par acoeuretacris Tags : sorciers sorcières et sorciers
Sorcier(es) et sorcellerie -Sorcieres et sorciers

Selon l'acception générale et populaire du terme, le sorcier est un jeteur de sort, recourant à la magie noire et/ou blanche. Il peut être "spécialiste" d'un domaine, telle la communication avec les esprits, généralement de défunts (on parle alors plus volontiers de mage ou de voyant), ou l'animation d'êtres morts (nécromancien).

Du point de vue anthropologique, le mot sorcier peut recouvrir différentes fonctions comme chaman ou homme-médecine.

 

C'est aussi un personnage maléfique présent dans les contes et les légendes.  Il figure désormais dans l'univers du jeu de rôles, dans l'univers de Terry Pratchett et autres, plus fantastiques, tels qu'Harry Potter.

 

La sorcellerie désigne tout ce qui est considéré comme surnaturel sans appartenir à la religion officielle ou tout ce qui est relatif au mal dans ces mêmes religions. Il apparait que dans les mythologies des premières sociétés humaines (société matriarcale), la femme avait un rôle important. La religion ancienne devenant le diable de la nouvelle, le christianisme associa souvent les femmes à des rôles maléfiques telles les parques de la mythologie gréco-romaine ou encore Ève dans le mythe d'Adam et Ève, qui s'allie au serpent (agent du mal), pour plonger l'homme dans sa triste condition. Ceci explique partiellement le rôle prépondérant des sorcières à celui des sorciers dans les mythes populaires européens.

 

Volant dans les airs à califourchon sur son manche à balai, ainsi est représentée la sorcière dans l'iconographie populaire occidentale. Antithèse de la fée, elle a les mêmes fonctions que le sorcier, tant en anthropologie que dans les contes et légendes.

 

Sorcier(es) et sorcellerie-Définition la sorcellerie

Publié à 10:30 par acoeuretacris Tags : sorciers la sorcellerie
Sorcier(es) et sorcellerie-Définition la  sorcellerie

La sorcellerie désigne souvent la pratique d'une certaine forme de magie, souvent considérée comme la plus inférieure, et dans laquelle le sorcier établit une communication avec des "entités" de caractére démoniaque. Selon les cultures, la sorcellerie fut considérée avec des degrés variables de soupçon voire d'hostilité, parfois avec ambivalence, n'étant intrinsèquement ni bonne ni mauvaise. Certaines doctrines religieuses considèrent toute forme de magie comme de la sorcellerie, la proscrivent ou la placent au rang de la superstition. Elles opposent le caractère sacré de leurs propres rituels aux pratiques de la sorcellerie.

La sorcellerie est un terme controversé et son histoire est complexe. Selon le contexte et le milieu culturel dans lequel ce mot est employé, il désigne des idées différentes, voire opposées. Chaque société possède ses propres conceptions en matière de tradition, de croyance, de religion, de rites, de rapport à l'au-delà et à la mort et d'esprits bons ou mauvais ; il est parfois impossible de trouver un équivalent d’une culture à l’autre.

Ce terme est également employé de façon péjorative en référence à la pratique de la magie. La sorcellerie est alors, dans cette acception, l'accusation portée à l'encontre de ceux qui utilisent des moyens surnaturels pour un usage réprouvé par une majorité de la société. Les croyances en ce type de praticiens de la magie se sont rencontrées dans la plupart des sociétés humaines. De telles accusations ont parfois mené à des chasses aux sorcières.Dans d'autres sociétés, les chamans ou les griots étaient non seulement bien acceptés en tant que praticiens des rituels traditionnels et d'intercesseurs avec les forces et les énergies de l'invisible, mais respectées, parfois craints, et souvent placés en positions socialement dominantes.

 

Pour les religions monothéistes (principalement le judaïsme, le christianisme et l'islam), la sorcellerie fut souvent condamnée et considérée comme une hérésie. La notion de sorcellerie prit une grande importance pour les catholiques et les protestants à la fin du Moyen Âge. À cette époque la sorcellerie a progressivement été assimilée à une forme de culte du Diable. Des accusations de sorcellerie ont alors été fréquemment combinées à d'autres charges d'hérésie contre des groupes tels que les Cathares et les Vaudois. Certains groupes anciens ou modernes se sont parfois plus ou moins ouvertement réclamés d'un culte "sataniste" dédié au mal.