Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
11.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
1 | rabatteur à griffes |
2 | barre de coupe |
3 | vis d’alimentation |
4 | convoyeur |
5 | récupérateur de pierres |
6 | batteur |
7 | contre-batteur |
8 | secoueurs |
9 | table de préparation |
10 | ventilateur |
11 | grille supérieure |
12 | grille inférieure |
13 | vis à otons |
14 | recyclage des otons |
15 | vis à grains |
16 | trémie à grains |
17 | broyeur à paille |
18 | cabine de conduite |
19 | moteur |
20 | vis de déchargement |
21 | tire-paille |
Une moissonneuse-batteuse conventionnelle comprend schématiquement :
des organes de coupe :
barre de coupe pour céréales ou colza (pour ce dernier muni d'une scie verticale à droite ou à gauche ou des deux côtés. De plus, la barre de coupe peut être munie d'une rallonge de tablier permettant de réduire les pertes de grain lors de l'égrènement de ce dernier lors de la coupe) ;
cueilleurs à grains de maïs ;
convoyeur ;
organes de battage :
accélérateur de flux ;
batteur ou rotor ;
contre-batteur
tire-paille ;
secoueur (4 à 6) ; (n'est pas présent sur les machines à rotors)
twin-flow (spécifique à une marque) ;
organes de nettoyage du grain :
table à grains ;
soufflerie ;
organes de stockage du grain :
trémie à grains ;
organes de traitement de la paille :
broyeur de chaumes sous coupe ;
éparpilleurs de paille ;
hache-paille.
Typologies de machines
Il existe deux familles de moissonneuses-batteuses, différenciées par leur système de séparation des grains :
les machines dites " conventionnelles " utilisent des secoueurs ;
les machines dites " axiales" utilisent divers systèmes, à base de rotors.
Coûts
Les moissonneuses-batteuses sont des machines coûteuses (de 100 000 à plus de 500 000 euros neuves) et d'une utilisation ponctuelle et saisonnière mais intensive. De ce fait, elles sont souvent exploitées par des coopératives, des groupements d'agriculteurs (CUMA) ou des entrepreneurs spécialisés (ETA).
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Une moissonneuse-batteuse est une machine agricole automotrice destinée à la récolte de plantes à graines, principalement les céréales, en une seule opération. Elle permet de réaliser simultanément la moisson et le battage.
Les machines les plus récentes sont équipées de divers perfectionnements : cabines climatisées, systèmes de contrôle divers (horizontalité de la barre de coupe, correction de dévers, aide à la conduite avec le GPS,cartographie de rendement, semoir pour couverts végétaux…). Dans le cadre du développement de l'agriculture de précision, elles ont aussi été équipées de systèmes de guidage divers, y compris localisation par satellite, de systèmes de mesures des quantités récoltées, voire de la qualité du grain (évaluation de la teneur en eau et en protéine)…
Il en existe trois types : les conventionnelles possèdent des secoueurs (comme le schéma plus bas dans la page), les non-conventionnelles ont des rotors à la place du batteur et des secoueurs, et les hybrides (tout le reste).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Moissonneuse-batteuse
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Actu de dessinsagogo55 |
La production mondiale de tous les types de blés est de 729 millions de tonnes lors de la campagne 2014 c'est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l'ensemble de la population mondiale. En volume de production, c'est la quatrième culture mondiale derrière la canne à sucre, le maïs et le riz. Les statistiques mondiales sont calculées par le Conseil International des Céréales. L'amélioration mondiale des techniques culturales et la sélection génétique (création de la variété Norin 10 par exemple) ont conduit à un accroissement considérable des rendements moyens, passant de moins de 10 q/ha en 1900 - soit 1 tonne par hectare - à 29 q/haen 2010. On pense désormais que la progression des rendements peut se poursuivre assez longtemps encore.
Le développement de l'irrigation, la réduction des pertes, l'amélioration des infrastructures (routes, capacités de stockage) constituent des moyens qui peuvent encore être mis en œuvre dans de nombreuses régions pour augmenter la production.
L'Amérique du Sud connaît des rendements stables avec 20 q/ha, l'Afrique et le Proche-Orient 10 q/ha (avec une grande variabilité selon les années au Maghreb), l'Égypte et l'Arabie saoudite ont atteint, en culture irriguée, 35 à 40 q/ha.
En Europe, des rendements très élevés sont obtenus en culture intensive. Le rendement moyen est passé de 30 à 60 quintaux par hectare durant les 30 dernières années, soit une progression moyenne de 1 quintal/ha/an. En France, les rendements sont passés de 14 à 70 quintaux par hectare entre 1945 et 1995. La production s'élève ponctuellement à 100 quintaux par hectare en moyenne régionale certaines années exceptionnelles. L'augmentation des rendements et des surfaces cultivées ont conduit à un fort accroissement de la production qui atteignait 275 millions de tonnes en 1965 et 600 en 1998. La courbe de la productivité dans les pays de culture intensive serait parvenue à un plateau, le débat n'est pas tranché
Données de Production 2014-2016 (moyenne triennale)
Source: FAOSTAT Interrogation de FAOSTAT du 02 novembre 2018
Pays | Surface (milliers hectares) | Rendement (kg/ha) | Production (millions tonnes) | % du total | |
1 | Chine | 24188 | 5048 | 129.368 | 17,5 % |
2 | Inde | 30723 | 3030 | 91.960 | 12,4 % |
3 | Russie | 25697 | 2498 | 64.931 | 8,8 % |
4 | Etats Unis | 18531 | 2944 | 57.949 | 7,8 % |
5 | France | 5447 | 7357 | 37.068 | 5,0 % |
6 | Canada | 9440 | 3095 | 29.281 | 4,0 % |
7 | Allemagne | 3235 | 8630 | 27.785 | 3,8 % |
8 | Pakistan | 9182 | 2824 | 25.979 | 3,6 % |
9 | Australie | 12093 | 2006 | 25.303 | 3,5 % |
10 | Ukraine | 6352 | 4012 | 24.114 | 3,3 % |
11 | Turquie | 7759 | 2429 | 19.000 | 2,6 % |
12 | Royaume-Uni | 1936 | 8585 | 16.621 | 2,3 % |
13 | Argentine | 4957 | 2810 | 13.930 | 1,9 % |
14 | Kazakhstan | 11924 | 1090 | 12.297 | 1,8 % |
15 | Pologne | 2339 | 4972 | 11.629 | 1,6 % |
16 | Egypte | 1425 | 6512 | 9.280 | 1,3 % |
17 | Iran | 5918 | 1462 | 8.652 | 1,2 % |
18 | Roumanie | 2018 | 3598 | 7.585 | 1,0 % |
19 | Italie | 1874 | 3811 | 7.142 | 1,0 % |
20 | Ouzbékistan | 1455 | 4782 | 6.956 | 1,0 % |
Monde | 221638 | 3289 | 728.967 | 100,00% |
Le blé est la première céréale sur le plan du commerce international : 127 millions de tonnes de blé sont échangées en 2010.
2008 (données FAOSTAT) | Importance en volume |
Etats Unis | 22,9 % |
France | 12,4 % |
Canada | 12,0 % |
ussie | 8,9 % |
Argentine | 6,7 % |
Australie | 6,3 % |
Ukraine | 5,7 % |
Les importations mondiales atteignent 128 millions de tonnes en 2008 (source FAO). 36 pays importent plus de 1 Mtannuellement et représentent 80 % du total. Parmi ces pays, 13 réalisent 51,9 % du total, ce sont dans l'ordre décroissant en volume : Égypte (6,5 %), Algérie (5,4 %), Brésil (4,7 %), Japon (4,5 %), Italie (4,2 %), Iran (4,1 %), Espagne (3,6 %), Indonésie, Pays-Bas, Maroc, Turquie, Mexique et la Belgique.
Les exportations françaises de blé trouvent pour débouché par ordre décroissant : l'Italie (23 %), la Belgique (12 %), l'Algérie (11 %), les Pays-Bas (10 %), l'Espagne (7 %), la Côte d'Ivoire (7 %), la Tunisie (7 %) et l'Allemagne (7 %). Ces 8 pays représentent donc 84 % des débouchés commerciaux français
.
La production française de blé tendre atteint 36 millions de tonnes, soit 26 % de la production de l'Union européenne (138 Mt).
En France, en 2012, un hectare de blé intensif produit environ 7 tonnes (par an), qui rapportent environ 1 750 € (prix de début de campagne 250 €/tonne). Durant la période 2006-2012, les prix du blé (rendu Rouen) ont varié entre 100 et 280 euros la tonne. Le blé « bio » se vend plus cher et économise les achats de produits phytosanitaires, mais ses rendements sont plus faibles, entre 20 et 40 %. La variété de blé bio historique, et la plus cultivée, est le blé Renan. Il s'agit d'un blé tendre d'hiver, mis au point par l’INRA en 1989 grâce à des techniques d'hybridation (croisement avec une espèce pont : le blé dur) entre le blé tendre et Aegilops ventricosa, sélectionnée pour sa résistance à plusieurs maladies, dont la rouille brune du blé et l'oïdium du blé.
Les producteurs reçoivent également une subvention à l'hectare dans le cadre de la PAC qui est indépendante de la culture en place et basée sur des références historiques.
Les blés panifiables dominent avec 92 % des surfaces en blé tendre. Le paysage variétal reste assez stable par rapport à 2010, avec le maintien des deux variétés de tête, Apache et Premio. En France, ces dernières années, le rendement du blé a peu progressé
Un problème est la perte de diversité génétique qui pourrait limiter les adaptations futures du blé aux maladies et au dérèglement climatique, par exemple au sein des blés tendres
L’agriculture est apparue à partir de 9 000 av. J.C., indépendamment dans plusieurs foyers d'origines, dont les mieux connus à ce jour se trouvent au Moyen-Orient, en Chine, en Méso-Amérique ainsi qu'en Nouvelle-Guinée. C'est ce que l'on a appelé la révolution néolithique. À partir de ces foyers, l'agriculture s'est diffusée en moins de 9 000 ans sur la plus grande partie de la terre. Néanmoins, au XIXe siècle, 20 % de l'humanité avait encore un mode de vie chasseur-cueilleur
L'apparition de l'agriculture a probablement entraîné de nombreuses modifications sociales : apparition de sociétés de classe, aggravation des inégalités hommes-femmes, augmentation importante de la population mondiale mais dégradation de l'état sanitaire général des populations, entraînant le passage à un nouveau régime démographique caractérisé par une forte mortalité et une forte natalité.
En se répandant dans les zones précédemment couvertes de forêts, elle a donné naissance à des systèmes de culture sur abatis-brûlis, tandis que dans les écosystèmes de prairie et de steppe, elle a donné naissance à des systèmes agricoles pastoraux. À la suite de la progressive augmentation de la population, les forêts ont régressé et les systèmes de culture sur abatis-brûlis ont laissé la place à une série diversifiée de systèmes agraires : systèmes basés sur la maîtrise complexe de l'irrigation (Mésopotamie, Égypte, Chine, Andes), systèmes de riziculture aquatique, systèmes de savane, systèmes de culture attelée légère (dans l'Empire Romain). À la suite de la révolution agricole du Moyen Âge, les systèmes d'agriculture attelée légère européens (caractérisés par l'usage de l'araire) donnent naissance aux systèmes de culture attelée lourde (caractérisés par l'usage de la charrue).
À la suite de l'échange colombien, à partir de 1492, l'intensification du commerce maritime mondial et la mise en contact de l'ancien et du nouveau monde modifient fortement les systèmes agraires, en permettant aux plantes cultivées américaines (maïs, pomme de terre, tomate, piment, haricot...) de se diffuser en Europe, Afrique et Asie. De même, les plantes et animaux domestiques de l'ancien monde pénètrent en Amérique. Cet échange contribuera à la mise en place du système des plantationset à la colonisation de l'Amérique. Cet échange d'espèce concerne aussi les bioagresseurs, qui sont introduits dans de nouveaux territoires.
Au XIXe siècle, la révolution industrielle conduit à une première phase de mécanisation de l'agriculture. Le développement de l'agronomie pendant ce siècle conduit aux premières pratiques modernes de chaulage et de fertilisation. Le XIXe siècle est également caractérisé par la colonisation européenne de nouvelles terres agricoles (en Amérique du Nord, en Argentine, en Russie, en Australie et en Nouvelle-Zélande) et par l'expansion du système des plantations. Les premiers engrais azotés chimiques sont produits industriellement dans les années 1910 (par le procédé Haber-Bosch, principalement). Mais ce n'est qu'à partir de 1945 que l'agriculture d'Europe et d'Amérique du Nord voit une intensification massive de sa production par le recours simultané à la motorisation (tracteur, moissonneuse-batteuse, récolteuse automotrice...), à la mécanisation, aux engrais chimiques, aux pesticides et à de nouvelles variétés végétales adaptées à ces conditions (céréales à paille courte, par exemple). Se développe en parallèle l'élevage hors-sol. Le développement de la recherche et du conseil agronomique est également un élément clé de ce processus (en France, par exemple par la création de l'INRA et des instituts techniques agricoles, développement de l'enseignement agricole). Cette intensification accélère fortement le phénomène d'exode rural, qui avait commencé en Europe vers 1870, ainsi que la spécialisation des régions et des exploitations agricoles dans quelques productions. En France, la Bretagne se spécialise dans l'élevage intensif, l'Île-de-France dans les grandes cultures (céréales, betterave...), le pourtour méditerranéen dans la vigne et les fruits et légumes, etc..
Dans les pays en développement, un processus de modernisation analogue se produit, la révolution verte, basée sur de nouvelles variétés de plantes, des intrants et la maîtrise de l'irrigation. Néanmoins, au début du XXIe siècle, la majorité de la paysannerie des pays du Sud n'a pas accès aux techniques de la révolution verte.
Malgré l'exode rural massif contemporain, la population agricole active serait d'environ 1,34 milliard de personnes soit près de 43 % de la population active mondiale.
L'agriculture recouvrait 37,7 % des terres émergées en 2013
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ADRESSE(S)EXTERNE(S) | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | X | ||
DATE | |||||||||||||||||||||||||||
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L'áo dài est une robe traditionnelle vietnamienne. Cette robe est notamment l'uniforme des élèves et des étudiantes, des hôtesses de l'air, etc. Il est porté par la quasi-totalité des femmes lors des cérémonies officielles, des conférences ou encore des mariages. Dans le sud du Viêt Nam, ce mot se prononce « ao yaï » et dans le nord « ao zaï ».
Historique
Les premières versions de l'áo dài remonteraient aux années 1700. À l'époque, le Viêt Nam était divisé en deux, la dynastie Trinh au nord, où les robes étaient copiées sur les costumes impériaux chinois, et celle des Nguyễn au sud. En 1744, Nguyễn Phúc Khoat décida de la forme du costume national afin de marquer son affirmation vis-à-vis de son voisin du nord. Il existait alors une version pour homme et une version pour femme. Le port du pantalon était obligatoire tant pour les hommes que pour les femmes. La version homme n'est désormais utilisée que dans de très rares occasions comme lors du mariage (mais pas pendant toute la cérémonie) ou des funérailles.
Ce costume survécut jusqu'en 1930 quand un créateur de mode de Hanoï, Cát Tường, plus connu des Français sous le nom de Monsieur le Mur (traduction littérale de son nom), le modifia en le simplifiant : il rallongea le bas, le rapprochant des courbes du corps, réduisit le nombre de pans de cinq à deux, mit des boutons de fermeture sur le côté et fit varier la forme de col. Ce modèle provoqua un scandale, étant jugé par les conservateurs comme trop indécent. Il obtint néanmoins un tel succès qu'il devint bientôt la norme.
Au nord, au lendemain de l'indépendance en 1954, le costume fut bientôt banni, car inapproprié au travail et trop coûteux. Au sud, en revanche, sa popularité augmenta, principalement sous l'influence de la Première dame du pays, Madame Ngo Dinh Nhu, qui le portait dans toutes les occasions, arborant même des modèles décolletés. Elle fut bientôt imitée par la bourgeoisie. L'áo dài devint également l'uniforme obligatoire des lycéennes.
En 1975, après la réunification du Viêt Nam, il était rare de le voir car il était devenu un symbole de décadence. Celles qui le portaient risquaient une condamnation à l'enfermement dans un camp de rééducation.
Depuis les années 1990, il connaît une résurgence, grâce notamment aux stylistes Minh Hanh et Sy Hoang. Le port du vêtement traditionnel est maintenant encouragé. Il est souvent arboré lors des fêtes, comme celle du Têt, ainsi que par le personnel œuvrant dans le secteur touristique. Il demeure toujours l'uniforme obligatoire des lycéennes et des étudiantes.
Description
L'áo dài est composé de deux pièces : une robe et un pantalon de soie le plus souvent blanc. La robe peut être unie et répondre à un certain code de couleur pour les uniformes (blanche pour les étudiantes, par le passé bordeaux, mais actuellement bleu-ciel ou jaune pour les hôtesses de la Vietnam Airlines, etc.), mais peut dans les autres cas être multicolore, posséder de nombreux motifs et être faite en différentes sortes de tissu.
Les éléments qui constituent la base du costume sont :
Le pantalon taille haute, ample, souvent blanc, maintenu par une ceinture élastique cousue dans le haut ;
La tunique :
La partie supérieure, de coupe très près du corps, est composée d'un col mao et de mancheslongues. La fermeture se fait discrètement sur le côté par de petits boutons-pression ;
La partie inférieure, fendue sur les côtés jusqu'au-dessus du bassin, est faite de deux pans descendants jusqu'au-dessus des chevilles.
L'áo dài couvre tout le corps, sauf la tête, les mains et les pieds. Cependant, la fente de la tunique remonte, en général, quelque 2 ou 3 centimètres plus haut que le pantalon, laissant ainsi un petit triangle découvert de chaque côté du bassin, ouverture surnommée le « triangle de l'émotion »
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Une robe est un vêtement qui couvre le corps d'une seule pièce allant des épaules aux jambes. Suivant la matière utilisée, elle s'enfile par la tête ou les pieds, et comprend ou non des ouvertures supplémentaires (dos, devant, côté) permettant de l'ajuster ensuite plus ou moins près du corps, par un laçage, des boutons, agrafes, fermetures éclair, etc.
Histoire
Si le terme désigne de nos jours, en Occident, un vêtement presque exclusivement féminin, de nombreuses cultures la considèrent comme un vêtement traditionnel masculin (pays islamiques, Extrême-Orient, certains peuples d'Afrique et d'Amérique latine, en Chine jusqu'au début du XXe siècle).
Même en Europe, la robe a longtemps été portée par les deux sexes avant la naissance du concept de féminité lors de la Renaissance. Jusqu'au XIIe siècle, la robe enveloppe totalement le corps et masque l'anatomie. Les vêtements confectionnés au milieu du xiiie siècle se caractérisent par des costumes plus ajustés, boutonnés ou lacés de l'encolure à la taille et par le raccourcissement de la robe avec une encolure très dégagée chez la femme (premiers bustes lacés, jugés licencieux). Le vêtement masculin évolue en parallèle, pour dévoiler toujours plus les jambes et « souligner la liberté ». Depuis la fin du Moyen Âge, les hommes portent en effet une culotte qui couvre le corps de la taille aux genoux. Georges Vigarello y voit l'existence de nouveaux principes d'esthétisation de l'apparence des femmes et de dynamisation des hommes.
La robe reste un vêtement unisexe chez les enfants jusqu'au xixe siècle comme le montre l'iconographie : dès qu'il n'est plus emmailloté et qu'il peut se tenir assis, vers sept ou huit mois, on enlève le maillot à l'enfant pour lui faire revêtir la robe. Ce vêtement permet de changer les couches de l'enfant plus facilement, le laisse ainsi nu et libre de ses gestes et de ses jeux, en été tout au moins. Certains détails sur les tableaux permettent cependant de reconnaître le sexe : la robe des garçons ressemble à une jaquette boutonnée à l'avant, la robe des filles est boutonnée à l'arrière ; différences entre les cols, les bonnets, les jeux. Ce robage abolit les différences de sexe et cette abolition est renforcée par le fait que les garçons comme les filles portent les cheveux longs. L'enfant est « robé » jusqu'à l'âge de six ou sept ans, époque de l'âge de raison pour la première communion fixée par le concile de Trente et qui est un rite de passage important pour le garçon qui le fait entrer dans le monde des hommes. Ce rite n'existe pas pour les filles, qui passent insensiblement de la robe des enfants à celle des femmes.
Lorsque la robe devient un vêtement unisexe au milieu du xixe siècle, elle stigmatise le rôle auquel la femme doit se cantonner en entravant ses mouvements, soit par des jupons démesurés (crinoline, etc), soit par des carcans de tissus (xixe siècle). Elle prend plusieurs formes successives :
fourreau sous l'Empire et la Restauration ;
cloche jusqu'en 1850 ;
à crinoline jusqu'en 1870 ;
à tournure jusqu'en 1910.
Et ce n'est qu'après la Première Guerre mondiale que la coupe va se simplifier pour offrir une plus grande liberté de mouvement ou au contraire souligner les formes3.
C'est vers 1920 que les robes commencent à laisser entrevoir les chevilles, provoquant de nombreux scandales. C'est également à cette époque qu'apparaît la petite robe noire, vêtement court et léger aux lignes simples et de couleur sombre.
Les matières et les coupes sont variables ; elle peut être plus ou moins longue sur les jambes, comporter ou non des manches. La coupe comporte un corsage et une jupe cousus pour ne former qu'une seule pièce.
Types de robes
Fourreau, une robe moulante sans ceinture, souvent décolletée et considérée comme un vêtement de soirée
Gaulle, une robe de mousseline ajustée à la taille, dégagée autour de la poitrine
Robe à la française, robe portée au XVIIIe siècle
Robe bustier (en)
Robe polo, robe comportant un col polo, mais descendant jusqu'aux genoux.
Robe portefeuille (en)
Robe Prat
Robe bandage (en) spécialité de la marque Hervé Léger, mais également d'Azzedine Alaïa.