Le sommet du G7 2019 aura lieu du 24 au 26 août 2019, en France à Biarritz. Il réunit les participants permanents du sommet du G7 2018 (Canada) les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon. Le FMI, l'ONU et l'OCDE sont également représentés. La Russie ne devrait pas être présente, en raison de son exclusion du G7 depuis la crise de Crimée de 2014, exclusion devenue définitive en 2017.
Le dernier sommet du G7 organisé en France remonte en 2011 sous la Présidence de Nicolas Sarkozy. Emmanuel Macron recevra les chefs d'État ou de gouvernement des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, d'Allemagne, d'Italie et du Japon. Jean-Yves le Drian, ministre des affaires étrangères, a annoncé que le thème directeur sera « la lutte contre les inégalités » principalement sur le climat et la lutte contre le terrorisme.
La ville de Biarritz se prépare depuis quelques mois à la tenue du sommet du G7 de 2019, notamment à l'Hôtel du Palais qui recevra les invités diplomatiques. D'octobre 2018 à juin 2019, d'importants chantiers de rénovation du bâtiment, ayant entraîné sa fermeture temporaire, sont réalisés - pour un coût estimé entre 50 et 70 millions d'euros, notamment pour rénover en "urgence" la toiture et les chambres.
Composition du sommet du G7 de 2019
Canada
Justin Trudeau,
Premier ministre
France
Emmanuel Macron, Président de la République
Allemagne
Angela Merkel, Chancelière fédérale
Italie
Giuseppe Conte
Président du Conseil
Japon
Shinzo Abe,
Premier ministre
Royaume-Uni
Boris Johnson,
Premier ministre
États-Unis
Donald Trump,
Président
Union européenne
Donald Tusk, Président du Conseil
Le président de la République française, Emmanuel Macron, a aussi invité l'Espagne, l'Australie, et nombreux pays de l'Afrique.
Manifestations
Le 18 décembre 2018, en marge d'une réunion préparatoire sur le sommet du G7 de 2019 réunissant 150 ambassadeurs, des protestations se tiennent à Biarritz contre la tenue du G7 dans cette ville. Principalement composée de militants abertzale, la manifestation fut sous surveillance des forces de l'ordre présentes en nombre Une jeune femme est blessée par un tir de flash-ball, ayant subi une triple fracture de la mâchoire et ayant perdu deux dents.
De nombreux tags sont également recensés le long de la côte basque contre la tenue du sommet du G7 en 2019
Absence du président de la Commission européenne
Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne sera absent du G7 pour des raisons de santé. Il avait dû être hospitalisé le 18 août, écourtant par ailleurs ses vacances, afin de subir une ablation de la vésicule biliaire. Sa porte-parole Natasha Bertaud a annoncé qu'il ne pourrait pas assister au G7 : « L'opération s'est bien passée et il est actuellement en convalescence à l'hôpital. Ses médecins lui ont recommandé de ne pas voyager ». Elle a précisé qu'il ne serait pas remplacé lors du sommet
Le canon est la partie d'une arme à feu constituée par le tube servant à lancer un projectile.
Il existe des canons lisses et rayés. Dans ces derniers, en réalisant des rainures à l'intérieur du canon, on réduit la vitesse (et donc la portée) du projectile mais on accroît la précision.
La vitesse à la bouche exprime la vélocité du projectile à sa sortie du canon, et l'énergie à la bouche son énergie cinétique.
L'écouvillon est une brosse servant à nettoyer l'intérieur du canon.
Histoire
Les premières « bouches à feu » furent faites en fer forgé. Elles étaient composées de barres de fer soudées et assemblées en forme de douves et reliées par des cercles de même métal. En 1354, il y avait déjà des pièces en cuivre. En 1372, on coulait des pièces de bronze à Augsbourg. Vers la fin du XIVe siècle, ces pièces étaient très nombreuses en Italie. On employa le fer forgé concurremment avec le bronze pendant environ deux siècles et demi. La fabrication des pièces de bronze ou de cuivre fait supposer la connaissance des fourneaux à réverbère. Le bronze, outre l'étain et le cuivre, contenait un peu de zinc, et même du plomb, mais on ne tarda guère à adopter une composition formée de cuivre et d'étain seulement.
À partir du milieu du xve siècle l'artillerie fait de rapides progrès surtout au point de vue de la mobilité des pièces et de la rapidité du tir. Les frères Bureau font partie d'une pléiade d'officiers illustres qui ont contribué à rendre l'artillerie française la première d'Europe depuis les guerres de Charles VIII en Italie. Les nouveaux canons contribuent à faire reconquérir en une seule année (1449) la Normandie sur les Anglais. Il y a une rapide évolution dans la fonderie des canons en bronze, en laiton et plus rarement, en fer. Il arrive souvent aux canons d'exploser. Pendant le siège de Cherbourg, on célèbre le fait que quatre canons seulement aient éclaté. Les couleuvrines se développent.
La coulée de canons en fonte fut réalisée dès 1547 en Angleterre. La coulée de pièce de gros calibre exigeait le concours de plusieurs hauts fourneaux. Dans le principe les pièces étaient coulées à noyau et on ne les alésait même pas. On voit qu'en 1671, les pièces étaient encore coulées à noyau, mais avec masselottes et qu'elles étaient alésées. L'alésage se faisait autrefois verticalement. En 1744, Jean Maritz, inspecteur général de la fonderie de la marine en France, imagina de couler les bouches à feu pleines et de les forer horizontalement en les faisant tourner autour de leur axe. En 1748, ces procédés devinrent réglementaires en France.
En Angleterre on substitua dès 1712 le charbon minéral au charbon de bois dans la fabrication de la fonte. Les premiers essais ne furent pas heureux et l'entreprise fut abandonnée. Cependant on revint au procédé et, en 1740, on utilisait de la fonte au coke. Les machines à vapeur, qui furent inventées peu de temps après, mirent de grandes forces motrices à la disposition de l'industrie et permirent l'établissement de hauts fourneaux de grandes dimensions. De 1760 à 1766, l'emploi de coke dans la réduction des minerais de fer devint général en Angleterre. C'est aussi vers la même époque que l'on commença dans ce pays à fabriquer les pièces avec de la fonte au coke, mais toujours par le coulage direct au haut fourneau. Les canons en fer furent coulés en seconde fusion par le four à réverbère chauffé à la houille à partir de 1770 à 1775, en Angleterre et de 1780 à 1790, en France et en Belgique
Au XVIIIe siècle, si les armes blanches et fusils sont le travail d'artisans, les canons, boulets et mortiers s'accommodent moins du travail artisanal et se font dans les ateliers attenant aux usines sidérurgiques. L'usage de canons est déterminant dans les combats sur mer mais ne l'est pas encore dans les combats sur terre. La production de canons est souvent une activité marginale dans la production de certaines usines, même si on compte de plus en plus d'usines dédiées à la production d'armes.
Dans le courant du XIXe siècle, la production de canons en acier, mais aussi la production de blindages pour les coques de bateau qui doivent résister à l'impact produit par les obus de ces mêmes canons, contribue à part égale avec celle des rails et locomotives au renouvellement des techniques liées à l'acier. Le procédé Bessemer notamment permet d’accroître la ténacité de même que la résistance à l'éclatement des aciers employés pour les canons et, d'autre-part, d'en amoindrir le poids. En outre, les canons fabriqués dans cet acier ductile peuvent être moulés en une seule pièce et à des cadences plus importantes que le fer forgé.
La production de canons fait la prospérité de l'entreprise Krupp en Allemagne, à partir de 1859. À Essen, les deux cinquièmes de l'acier fondu qui sortent des usines Krupp sont destinés à la fabrication de canons de tous calibres, depuis la petite pièce de campagne de quatre (boulets pesant 4 livres de fer soit un peu moins de 2 kg) jusqu'à des pièces monstrueuses tirant des projectiles de 100, 150 voire 500 kg. Krupp équipe en canons les Russes, les Anglais, les Belges, les Italiens, les Turcs, les Autrichiens, les Hollandais, et même les Japonais». La bataille de Sedan, le 1er septembre 1870, consacre la supériorité des canons en acier Krupp, qui se chargent par la culasse, dans les rangs de l'armée prussienne, sur les canons en bronze de l'armée française qui eux se chargent par la gueule. Si les portées des canons sont identiques, la cadence de tir des canons prussiens est infernale. La vente de canons sera pour l'Allemagne l'un des moteurs de son expansion, et plus tard de son hégémonie sur le monde.
La révolution industrielle, entamée à la fin du XVIIIe siècle, accouche de sa première guerre industrielle, à savoir la Première Guerre mondiale. La France, qui n'avait que 300 canons au début de la guerre, en possède 5 200 en 1918 et a tiré 250 millions d'obus. La Grosse Bertha allemande, tirant des obus de 1 150 kg, est à elle seule un condensé de prouesse technologique.
Fabrication
Acier de Damas : Ce procédé a été utilisé pour forger des canons de fusil. Au début du xxe siècle, de nombreuses forges de la région liégeoise utilisaient encore ce procédé.
Pierre-Joseph Charrin né le 2 février 1784, à Lyon, et mort le 25 avril 1863 à Écouen, est un poète, chansonnier, auteur de pièces de théâtre et goguettier français.
Il est membre du Caveau moderne et fondateur, en 1813, des Soupers de Momus.
Le 14 août 1814, il est reçu au Caveau lyonnais. À cette occasion il rédige des couplets de réception.
En 1815, il est, avec César de Proisy d'Eppe, Alexis Eymery, René Perrin et Joseph Tastu, au nombre des cinq rédacteurs du Dictionnaire des girouettes, ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes … par une société de girouettes… Cet ouvrage de 444 pages qui stigmatise les opportunistes de la période 1789-1815, dont d'illustres membres du Caveau moderne comme de Piis et Dupaty, contribue à la disparition de cette société en 1817.
En 1834, à sa fondation, il rejoint la quatrième société du Caveau.
C'est probablement en 1852, que, devenu doyen des chansonniers, il en est fait président d'honneur.
Eugène Imbert écrit, en juin 1863 :
Pierre-Joseph Charrin, qui vient de s'éteindre au mois d'avril dernier, était né à Lyon le 2 février 1784. Les renseignements nous manquent sur sa jeunesse et ses premières études. Toutefois, d'après ses habitudes de style, d'après le genre généralement élevé de ses compositions, il est permis de conjecturer que dès le jeune âge il fut nourri des saines traditions de l'antiquité, et que, malgré le trouble des temps, il ne fut pas privé d'études classiques.
Depuis plusieurs années déjà il était employé au ministère de la guerre, à la direction générale des subsistances militaires, en qualité de rédacteur, de sous-chef et de garde-magasin de l'habillement, lorsqu'une de ces réformes dont l'économie fut au moins le prétexte sous la Restauration, le priva de sa place. C'était en 1814. Rappelé deux ans plus tard, il se vit atteint de nouveau en 1819, époque où Latour-Maubourg succéda à Gouvion Saint-Cyr au ministère de la guerre.
Charrin se livra dès lors à des entreprises commerciales, auxquelles il dut l'aisance et, plus tard, le repos nécessaire à la culture des lettres et de la poésie.
Il collaborait, sous la Restauration, à divers journaux politiques et littéraires ; mais ces occupations, ces travaux sérieux ne l'empêchaient pas de courtiser la Muse de la Chanson.
Charrin a fait partie des deux sociétés connues sous les noms des Dîners du Caveau moderne et des Soupers de Momus. Les Dîners du Caveau moderne, fondés en 1806, par les anciens membres des dîners du Vaudeville, furent envahis, en 1816, par la politique ; la division se mit parmi les convives; les joyeux repas du Rocher de Cancalecessèrent, et la plupart des chansonniers qui se réunissaient chez Balaine, vinrent s'asseoir à la table des Soupers de Momus, d'où la politique était rigoureusement bannie. Cette dernière société dura jusqu'en 1826.
En 1834, une nouvelle association fut fondée. Elle prit d'abord le titre des Enfants du Caveau, et trois ans plus tard, celui de Caveau.
Charrin en faisait partie depuis sa fondation.
Le premier banquet des Soupers de Momus eut lieu le 6 mars 1813, chez Letellier, rue Montorgueil, au parc d'Etretat. Charrin y chanta l'Éloge des Soupers. Nous citerons le couplet suivant :
Parfois obtenant de ma belle
Tendres rendez-vous désirés
Aux dîners qu'elle offre chez elle,
Soupers chez moi sont préférés.
Avec la nuit,
Dans mon réduit,
Tendre et discrète,
Elle vient en cachette.
Buveur joyeux,
Amant heureux,
Quand vient le jour,
Je fais encor l'amour.
Mainte affaire au dîner me presse
D'oublier tout, de tout quitter :
Vive un bon soupe pour fêter
Bacchus et sa maîtresse !
La vie de Charrin fut bien remplie, et son bagage littéraire très abondant. Faute de place pour donner ici le catalogue complet de ses œuvres, nous citerons seulement :
En poésie : Le Cimetière de village ; Tobie, ou les Captifs de Ninive ; mes Loisirs (1808) ; le Passe-temps (1817) ; Album poétique (1825).
Théâtre, drames : Les deux Forteresses (Ambigu, 1806) ; la Forêt d'Édimbourg (Gaîté, 1806) ; le Rapt, imité de Calderon (Ambigu, 1815) ; Mahomet II (Porte-Saint-Martin, 1820) ; l'Égalité devant la loi (Panthéon, 1833) ; Vingt-quatre heures d'un Duelliste (1834) ; l'Oubli du Devoir (1850).
Comédies : Un Mariage à bout portant ; Lequel des deux ? en collaboration avec M. Lesguillon (1832) ; un Roi en vacances ; cette pièce, en trois actes et six tableaux, devait être jouée sur le théâtre de l'Ambigu le 12 septembre 1834, et a été défendue par la censure le même jour; une Fleur et un Soufflet (1851).
Le dernier recueil publié par Charrin, celui même que nous offrons en prix dans le concours annoncé, forme deux forts volumes, format Charpentier, de 370-340 pages, avec portrait, fac-similé et quatre gravures. Il contient les œuvres poétiques, c'est-à-dire les Chansons, les Fables, les poésies diverses, et cinq pièces de théâtre en vers. Paris, 1857, Amyot et Garnier frères.
Charrin habitait depuis 1844, à Écouen, une maison qu'un personnage éminent et fort riche avait fait bâtir en 1784 pour Adeline, de la Comédie italienne. C'est là qu'il est mort le 25 avril 1863. Il était membre de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon depuis 1854 ; de la Société littéraire et de la Société épicurienne de la même ville; président d'honneur du Caveau, et chevalier de la Légion d'honneur. Son portrait, peint par Gosse, en 1829, a été gravé par Forster.
Nous reproduisons ici les paroles prononcées sur sa tombe, le 27 avril dernier, par M. Protat, président actuel du Caveau :
Puisque c'est à moi qu'est échu le douloureux privilège d'adresser un suprême adieu, et de payer le tribut de nos regrets à celui qui dort ici son dernier sommeil, laissez-moi vous rappeler, avant que sa tombe ne soit fermée, et qu'il ne paraisse devant Dieu qui le jugera, ce qu'il fit ici-bas pendant sa longue carrière, si noblement et si honorablement remplie.
Né en 1784, Charrin avait été employé pendant plusieurs années au ministère de la guerre, qu'il quitta en 1819, pour se livrer exclusivement à la carrière des lettres. Auteur dramatique, chansonnier, fabuliste et romancier, il a su donner à toutes ses œuvres le cachet d'une remarquable originalité, et leur imprimer le sceau d'un talent incontestable, et elles lui ont fait obtenir la décoration de la Légion d'honneur.
Après avoir été membre du Caveau moderne et des Soupers de Momus, et brillé au premier rang dans cette pléiade de spirituels chansonniers, il fit partie, en 18525, du Caveau actuel, dont il était le doyen, et dont il devint bientôt et est demeuré jusqu'à sa mort le président d'honneur. Loin que l'âge eût affaibli ses facultés, nul n'avait plus que lui d'entrain et de verve juvénile, et nul surtout ne sut mieux joindre aux charmes de l'esprit les précieuses qualités du cœur. C'est à lui qu'on peut appliquer ces vers qu'il adressait, en 1810, à Laujon, dont il devait être plus tard la si fidèle image :
Permets que je dise encore
Au doyen des troubadours,
Chantre aimable à son aurore ;
Chantre aimable en ses vieux-jour,
Nourrisson
D'Apollon,
Ce dieu t'a transmis la lyre,
L'esprit, le joyeux délire,
La grâce d'Anacréon !
Et maintenant que ce passé n'est plus qu'un rêve, et qu'il n'en reste que le pieux souvenir gravé dans nos cœurs, adieu ! mon vieil ami ! Adieu, mon bon et excellent Charrin ! À cette heure suprême, quand tu pars le premier pour un monde meilleur, où nous nous retrouverons un jour, c'est une consolation pour nous de penser que tu nous laisses tes écrits pour modèles, ta vie pour exemple.
Adieu, Charrin, adieu!
Ces éloges ne sont pas exagérés. Charrin joint à une grande verve une forme nette et très accusée. Il excelle à saisir le ridicule et le peint au vif, mais les sentiments généreux trouvent en lui un interprète ardent et convaincu.
On peut citer, dans le genre comique, les Poissons d'avril, le Cancanier, À présent, l'Enfant de troupe, Autant vous entend à l'oreille, Mme Gazette ; dans le genre philosophique, les Sept péchés capitaux, Comme on tient un serment, Peut-être, Je ne sais pas l'âge que j'ai, les Ombres. Nous reproduirons, dans un prochain numéro, une chanson de Charrin, qui a eu dans son temps une grande vogue, et que nos lecteurs seront heureux de relire.
Quelques œuvres
En collaboration avec César de Proisy d'Eppe, Alexis Eymery, René Perrin et Tastu : Dictionnaire des girouettes ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes … par une société de girouettes…, Alexis Eymery éditeur, Paris 1815.
L'Enfant lyrique du Carnaval de 1816, publié par Ourry, contient la chanson de Charrin Les Amours d'un jeune Tambour. Elle est attribuée par erreur à M. Delorme.
Les Passe-Tems d'un momusien, ou Chansons et poésies de P.-J. Charrin,… 1817
Les soirées de famille. Tome 1, contes, nouvelles, traits historiques et anecdotes ; recueil philosophique, moral et divertissant 1817
Le recueil de Théophile-Marion Dumersan et Noël Ségur, Chansons nationales et populaires de France précédées d'une Histoire de la chanson française et accompagnées de notes historiques et littéraires , 17e édition, revue et augmentée, Garnier frères éditeur, Paris 1866, contient 12 chansons de Pierre-Joseph Charrin