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Bernard le Bovier de Fontenelle

Publié à 12:42 par dessinsagogo55 Tags : vie center

Bernard le Bovier de Fontenelle


Ne prenez pas la vie trop au sérieux, 
de toute façon, 
vous n'en sortirez pas vivant.




Bernard le Bovier de Fontenelle

Bernard Blier

Bernard Blier

Bernard Blier est un acteur français, né à Buenos Aires le 11 janvier 1916 et mort à Saint-Cloud le 29 mars 1989 d'un cancer.



Son père Jules Blier étant biologiste à l'Institut Pasteur les aléas de son métier ont fait que le petit Bernard a vu le jour en Argentine.
De retour en France, la famille Blier s'installe à Paris où Bernard mène des études sans enthousiasme au lycée Condorcet. Abandonnant lentement ses études, il commence à prendre des cours de théâtre en 1931.
Il se produit pour la première fois sur scène en 1934 à La Ciotat devant une salle à moitié pleine pour un cachet de 50 francs. Ensuite, il s'inscrit au Conservatoire où il intègre la classe de Louis Jouvet. Après trois échecs, il est enfin reçu en 1937. C'est au conservatoire qu'il fait la rencontre de deux grandes personnalités qui resteront ses amis : François Périer et Gérard Oury.
Il fait quelques apparitions au théâtre puis au cinéma jusqu'à Hôtel du Nord réalisé par Marcel Carné en 1938, avec Arletty et Louis Jouvet. Un bonheur ne venant jamais seul, au mois d'avril 1938, il épouse Gisèle qui lui donnera, le 14 mars 1939, le petit Bertrand. Il tourne ensuite Le jour se lève, en 1939, avec Jean Gabin. C'est le début d'une longue amitié entre les deux hommes.
En juillet 1939, c'est le concours de sortie du Conservatoire, le jury choisi ne lui décerne pas de prix. Au même moment, la Seconde Guerre mondiale éclate.
Bernard, comme tant de Français, est mobilisé. Il se retrouve deuxième classe dans un régiment d'infanterie à Mayenne. Il passe son temps à écrire des lettres pleines de désarroi. Suite au 10 mai 1940, il est fait prisonnier, il sera interné dans un camp en Autriche (le Stalag XVII-A). Il entame malgré lui, une spectaculaire cure d'amaigrissement. Aprés un an, il perd 27 kilos et se fait rapatrier comme sanitaire. De retour à Paris, il court le cachet avec son nouveau physique : celui d'un séducteur. Des amis comme Christian-Jaque, Claude Autant-Lara et Marcel Achard lui permettent de survivre en lui offrant des petits rôles au cinéma ainsi qu'au théâtre.
À la Libération, il enchaîne film sur film et, chaque soir, il se produit au théâtre et fait des interventions à la radio.
Dans les années 1950, il joue des seconds rôles avec les plus grands réalisateurs, mais il lui faudra attendre le début des années 1960 pour obtenir des rôles à sa mesure.
En 1958, le cinéma italien fait appel à lui et lui donne des rôles dramatiques dignes de son talent. Il tournera plus de trente films dans ce pays.
Sa collaboration avec Georges Lautner, Henri Verneuil et Michel Audiard, qui lui écrit des textes cousus main, en font un acteur incontournable du cinéma français.
Les années 1960 sont celles de la réussite. Des rôles inoubliables dans des films devenus classiques. Il donne la réplique aux plus grands (Jean Gabin, Jean-Paul Belmondo, Lino Ventura, Louis de Funès...) dans des tournages qui se passent dans la bonne humeur et l'amitié. Il tourne aussi dans des films sans prétention où il excelle dans les rôles de gangsters maladroits aux côtés de son complice Jean Lefebvre ( Quand passent les faisans, Du mou dans la gâchette, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule, ... ).
Fin des années 1960, il connaît un petit creux en France, mais, début 1970, une nouvelle génération va lui donner un nouveau départ.



Il tourne en compagnie de Pierre Richard et Jean Yanne et crée un nouveau rôle : celui du comique méchant. Le public en redemande et il enchaîne tournage sur tournage. En 1975, un grand moment arrive : il tourne sous la direction de son fils dans Calmos. Le film n'aura pas le succès escompté mais le père et le fils récidiveront en 1979 avec Buffet froid, un chef-d'œuvre d'humour noir. Entre-temps, en 1976, il est remonté sur les planches et a créé À vos souhaits au théâtre des Champs-Élysées. En 1981, il joue Le Nombril de Jean Anouilh au Théâtre de l'Atelier à Paris.
Les années 1980 se passent surtout en Italie où il est considéré comme un mythe.
Le 20 juin 1986, il est récompensé d'un Donatello du meilleur second rôle (Le César italien) pour Pourvu que ce soit une fille.
En 1985, un cancer de la prostate est détecté. Ses proches refusent de lui dire la vérité et il continue d'enchaîner les tournages. Le mal continue sa progression et atteint les os. Le cinéma français lui attribue le César d'honneur en 1989. Lorsqu'il parait sur la scéne de l'Empire, Bernard Blier n'est plus que l'ombre de lui-même, il arrive à petit pas, prend sa statuette et puis s'en va.
Le 29 mars 1989, il meurt à la clinique du Val d'Or, à Saint-Cloud des suites de son cancer.
En avril 1938, il épouse Giséle qui lui donnera un fils le 14 mars 1939, Bertrand Blier, futur réalisateur. En 1960, il fait la connaissance d'Annette à Pontarlier. A 44 ans, cette femme de vingt ans de moins que lui lui fait tourner la tête. Après de multiples péripéties, il parvient à l'épouser le 6 octobre 1965 et resteront ensemble 26 ans.
Le dessinateur Uderzo a rendu hommage à Bernard Blier dans l'album L'Odyssée d'Astérix en donnant ses traits au personnage Caius Soutienmordicus, chef des services secrets de César avec sous ses ordres le druide-espion Zérozérosix qui, lui, emprunte ses traits à Sean Connery

Bernard Blier

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Le grand blond avec une chaussure noire

Les tontons flingueurs

 

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Bernard Blier

Bernard Blier

Filmographie complète

1936 :
Trois, six, neuf de Raymond Rouleau
1937 :
Le Messager de Raymond Rouleau (non crédité) : le chauffeur
Accord final de Ignacy Rosenkranz (supervision de la réalisation : Douglas Sirk) : Mérot
La Dame de Malacca de Marc Allégret : un journaliste en moto
Gribouille de Marc Allégret (non crédité) : le jeune homme au tandem
L'Habit vert de Roger Richebé : Pinchet fils
Altitude 3200 de Jean Benoît-Lévy et Marie Epstein : Benoît, étudiant en droit
1938 :
Grisou "Les hommes sans le soleil" de Maurice de Canonge et Pierre Brasseur : le fils Mélée
Hôtel du Nord de Marcel Carné : Prosper, l'éclusier donneur de sang
Le jour se lève de Marcel Carné : Gaston, un ouvrier
Entrée des artistes de Marc Allégret : Pescani, un élève du conservatoire
Double crime sur la ligne Maginot de Félix Gandera :
Place de la Concorde de Carl Lamac : Brioche
Tourelle 3 - Film inachevé de Christian Jaque
Le Ruisseau de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara : le chauffeur de taxi
1939 :
La Nuit de décembre de Kurt Bernhardt : Edouard
Quartier Latin de Pierre Colombier, Christian Chamborant et Alexandre Esway


1941 :
L'Enfer des anges de Christian Jaque : Freddy, le patron du bistrot
Le pavillon brûle de Jacques de Baroncelli : Bénézy
Premier bal de Christian-Jaque : le maître d'hôtel
Caprices de Léo Joannon (non crédité) : Marcel
L'Assassinat du Père Noël de Christian Jaque (non crédité) : le brigadier
1942 :
La Nuit fantastique de Marcel L'Herbier : Lucien, l'ami de Denis
Carmen de Christian Jaque : Remandado
La Symphonie fantastique de Christian Jaque : Antoine Charbonnel
La femme que j'ai le plus aimée de Robert Vernay : l'employé des pompes funèbres
Romance à trois de Roger Richebé : Marcel
Le journal tombe à cinq heures de Georges Lacombe : Bertod, un journaliste
Marie-Martine de Albert Valentin : Maurice, le jeune provincial
Le Mariage de Chiffon de Claude Autant-Lara : le garçon d'hôtel
1943 :
Domino de Roger Richebé : Crémone
Les Petites du quai aux fleurs de Marc Allégret : le docteur Bertrand
Je suis avec toi de Henri Decoin : Robert
1944 :
Farandole de André Zwobada : Sylvestre
1945 :
Seul dans la nuit de Christian Stengel : l'inspecteur Pascal
Monsieur Grégoire s'évade de Jacques Daniel-Norman : Alex Grégoire
1946 :
Le Café du Cadran de Jean Géhret et Henri Decoin (superviseur) : Julien, le propriétaire du café
Messieurs Ludovic de Jean-Paul Le Chanois : Ludovic Seguin
1947 :
Dédée d'Anvers d'Yves Allégret : M. René, le patron du bar
Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot : Maurice Martineau, pianiste
1948 :
Les Casse-Pieds ou La Parade du temps perdu de Jean Dréville et Noël-Noël : B. Blier joue son propre rôle
D'homme à hommes de Christian Jaque : Coquillet
1949 :
L'École buissonnière de Jean-Paul Le Chanois : Pascal Laurent, instituteur
Manèges d'Yves Allégret : Robert, industriel et mari de Dora
Retour à la vie Sketch : "Tante Emma" d'André Cayatte : Gaston
Monseigneur de Roger Richebé : Louis Mennechain, serrurier
La Souricière (film) de Henri Calef : Jean-Pierre Lesourd





1950 :
L'Invité du Mardi "Du thé pour monsieur Josse" de Jacques Deval : Charles Josse, assureur
Souvenirs perdus Sketch : Le violon de Christian-Jaque : Raoul, l'agent de police
...Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : Émile Gauthier, chauffeur de taxi
Les Anciens de Saint-Loup de Georges Lampin : Jean Laclaux, banquier
La paix vaincra "documentaire" de Joris Ivens : B. Blier prête sa voix dans ce film
1951 :
Agence matrimoniale de Jean-Paul Le Chanois : Noël Pailleret, employé
La Maison Bonnadieu de Carlo Rim : Félix Bonnadieu, corsetier
1952 :
Je l'ai été trois fois de Sacha Guitry : Henri Verdier et Hector Van Broken
Suivez cet homme de Georges Lampin : le commissaire François Basquier
1953 :
Secrets d'alcôve Sketch : "Le lit de la Pompadour" de Jean Delannoy : Émile Bergeret, président du Conseil
Avant le déluge d'André Cayatte : le professeur Noblet
La Vie des chamois "court métrage, documentaire" réalisation anonyme : voix uniquement
Des hommes et des montagnes 'court métrage, documentaire" de Jean-Jacques Languepin et Gaston Rébuffat : voix uniquement
1954 :
Scènes de ménage de André Berthomieu : le mari d'Aglaé
1955 :
Le Dossier noir de André Cayatte : Le commissaire Noblet
Frou-frou de Augusto Genina :un homme au restaurant
Les Hussards de Alex Joffé : le brigadier Le Gouce
Mère Courage et ses enfants (Mutter Courage und ihre kinder) "film resté inachevé, tourné en Allemagne" de Wolfgang Staudte :
Les Prisonniers du mal (Prigioneri del male - Revelacion) de Mario Costa : Don Lorenzo
1956 :
Crime et Châtiment de Georges Lampin : Antoine Monestier, antiquaire
L'Homme à l'imperméable de Julien Duvivier : M. Raphaël, maître chanteur
La Belle époque "court métrage" de Jacques Thierry :
1957 :
Retour de manivelle de Denys de La Patellière : le commissaire Plantavin
Quand la femme s'en mêle "Sans attendre Godot" d'Yves Allégret : Félix Seguin, facteur provincial
1958 :
Les Misérables - Film tourné en deux époques - de Jean-Paul Le Chanois : le commissaire Javert, chef de la police - dans les deux époques.
La Bonne tisane de Hervé Bromberger : René Lecomte, le gangster blessé
Le Joueur de Claude Autant-Lara : le général Zagorianski
Les Grandes Familles de Denys de La Patellière : Simon Lachaume, le secrétaire
La Chatte de Henri Decoin : M. Debrun, dit : Le capitaine
Sans famille d'André Michel : Renato Garofoli
Archimède le clochard de Gilles Grangier : M. Pichon, le nouveau patron du café




1960 :
Le Bossu de Rome - (Il Gobbo) - de Carlo Lizzani : Maréchal
Chacun son alibi - (Crimen) - de Mario Camerini : le commissaire de police
Arrêtez les tambours de Georges Lautner : M. Leproux, maire de Courdimanche
La Famille Fenouillard de Yves Robert (non crédité) : simple apparition en voyageur
Vive Henri IV, vive l'amour de Claude Autant-Lara : Sully
1961 :
Le président de Henri Verneuil : Philippe Chalamont
Le Septième Juré de Georges Lautner : Grégoire Duval, pharmacien
Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier : Charles Lepicard
Le Monocle noir de Georges Lautner : le commissaire Tournemire
Chasse aux vedettes "court métrage" de Camille Chatelot : B. Blier tient son propre rôle
En plein cirage de Georges Lautner : simple apparition
Les Petits Matins ou Mademoiselle stop de Jacqueline Audry : M. Rameau, le provincial
Les Guérilleros - (I briganti Italiani) - de Mario Camerini : le colonel Breviglieri
1962 :
Germinal d'Yves Allégret : M. Hennebeau, patron de la mine
Mathias Sandorf de Georges Lampin : Toronthal
Les Saintes nitouches de Pierre Montazel : M. Bidois
Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière : le concierge de l'immeuble
1963 :
Ski du monde court-métrage de Jacques Ertaud
Cent mille dollars au soleil de Henri Verneuil : Mitch-Mitch, un camionneur
Les Camarades - (I compagni) - de Mario Monicelli : Martinelli, le délégué de l'usin
Les tontons flingueurs de Georges Lautner : Raoul Volfoni, un petit truand
L'Échiquier de Dieu "Marco Polo" - Film resté inachevé - de Christian Jaque :
L'Aigle de Florence - (Il magnifico avventuriero - Benvenuto Cellini) - de Riccardo Freda : le pape Clément VII
Haute infidélité - Sketch : "Les gens modernes". (Alta infedetta : Gente moderna) de Mario Monicelli : Sergio
1964 :
La Bonne Soupe de Robert Thomas : M. Joseph
La Chasse à l'homme d'Édouard Molinaro : M. Heurtin
Les Barbouzes de Georges Lautner : Eusébio Cafarelli, un barbouze
La Chance et l'amour Sketch: "Le jeu de la chance" ou "Une chance explosive" de Bertrand Tavernier : Camilly, le patron
Le Cocu magnifique (Il magnifico cornuto) de Antonio Pietrangeli : Mariotti
1965 :
Les Bons Vivants (Un grand seigneur) Sketchs : "La fermeture" et "Le procès" de Gilles Grangier : M. Charles La Bergerie (dans les deux sketchs)
Quand passent les faisans de Edouard Molinaro : Hyacinthe Camus
Une question d'honneur (Une questione d'onore) de Luigi Zampa : don Léandro Sanna
Un meurtre presque parfait "Rapt à Damas" (Delitto quasi perfetto) de Mario Camerini : le colonel William Derek
Duel dans le monde (Duello nel mondo) de Luigi Scattini, Arthur Scott :
Casanova 70 (Casanova 70) de Mario Monicelli : le détective
1966 :
Du mou dans la gâchette de Louis Grospierre : Nicolas Papas, tueur à gages
Le Grand Restaurant de Jacques Besnard : le commissaire
Go, go, play-boy (Bel Ami 2000 oder Wie verführt man einen Playboy?) de Michael Pfleghar
1967 :
Un idiot à Paris de Serge Korber : M. Dessertine, mandataire en viande
Le Fou du labo 4 de Jacques Besnard : M. Beauchard
Peau d'espion d'Édouard Molinaro : le commandant Rhomme
Coplan sauve sa peau d'Yves Boisset : Mascar
Si j'étais un espion (Breakdown) de Bertrand Blier : le docteur Lefèvre
L'Étranger (Lo straniero - Amare per vivere) de Luchino Visconti : l'avocat de la défense
1968 :
Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Riusciranno i nostri eroi a ritrovare l'amico misteriosamente scomparso in Africa ?) d'Ettore Scola : Ubaldo Palmerini
Caroline Chérie de Denys de La Patellière : M. Georges Berthier
Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages "Opération Léontine" de Michel Audiard : Charles Le Téméraire
La limite du pêché (Quarte parete) de Adriano Bolzoni : Andréa Brusa
1969 :
Appelez-moi Mathilde de Pierre Mondy : Charles de Blanzac
Mon oncle Benjamin "L'homme en habit rouge" d'Édouard Molinaro : le marquis de Cambise



1970 :
Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard : M. Liethard
Le Distrait de Pierre Richard : M. Guitton
Le Cri du cormoran le soir au-dessus des jonques de Michel Audiard : M. K.
1971 :
Laisse aller, c'est une valse de Georges Lautner : le commissaire Caillaud
Les Doigts croisés (Catch me a spy) de Dick Clement : M. Webb
Jo de Jean Girault : l'inspecteur Ducros
Les Performances amoureuse du Sicilien (Homo eroticus) de Marco Vicario : le docteur Mezzini
Le Tueur de Denys de La Patellière : François Tellier, directeur de la P.J
La Grosse combine (Il furto e l'anima del commercio) de Bruno Corbucci :
Baccace raconte (Boccaccio raconta) de Bruno Corbucci : le docteur Mazzéo
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne : Louis, Marcel Thulle, président
1972 :
Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : le commissaire Camille Bistingo
Moi y'en a vouloir des sous de Jean Yanne : Adrien Colbart

Le grand blond avec une chaussure noire d'Yves Robert : Bernard Milan, l'ambitieux adjoint
1973 :
Je sais rien mais je dirai tout de Pierre Richard : M. Gastié-Leroy, père
La Main à couper d'Étienne Périer : le commissaire Moureux
Les Chinois à Paris de Jean Yanne : le président de la république
Procès express (Processo per diretissima) de Lucio de Caro : le juge
Par le sang des autres de Marc Simenon : le maire
Ce cher Victor de Robin Davis : Anselme, le souffre-douleur de Victor
1974 :
C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule de Jacques Besnard : Fano
Le tapis hurle (Il piatto piange) de Paolo Nuzzi : Prête
Bons baisers à lundi de Michel Audiard : Frankie Strong
1975 :
Mes chers amis (Amici miei) de Mario Monicelli : Righi
C'est dur pour tout le monde de Christian Gion : Paul Tardel, PDG de "Publistalla"
Le Faux-cul de Roger Hanin : Maxime
1976 :
Le Corps de mon ennemi de Henri Verneuil : Jean-Baptiste Liégard
Calmos "Femmes fatales" de Bertrand Blier : le curé
Nuit d'or de Serge Moati : le commissaire Pidoux
1977 :
La Fuite en avant ou Le Compromis "film resté inachevé" de Christian Zerbib : René, le camionneur
1978 :
Série noire d'Alain Corneau : Staplin, le patron de Pouplart
1979 :
Buffet froid de Bertrand Blier : l'inspecteur Morvandieu



1980 :
Eugenio (Voltati Eugenio) de Luigi Comencini : le père de Fernanda
Le Malade imaginaire (Il malato immaginario) de Tonino Cervi : Purgone, le docteur
1981 :
Passion d'amour (Passione d'amore) de Ettore Scola : le major Tarrasso
Pétrole ! Pétrole ! de Christian Gion : l'émir Abdullah
Il Turno de Tonino Cervi : don Marcantonio
1984 :
Les Belles Années (Cuore) de Luigi Comencini : l'ingénieur Bottini
Ca n'arrive qu'à moi de Francis Perrin : Lucien Guilladou
La Double vie de Mathias Pascal (Le due vita di Mattia Pascal) de Mario Monicelli : Anselmo Paléari
Le Voyageur des quatre saisons (El viajero de las quatro estaciones) "film inédit" de Miguel Littin :
1985 :
Le Fou de guerre (Scemo di guerra) de Dino Risi : le major Bellucci
Mes chers amis (3) (Amici miei atto 3 - sketch: Vinti anni dopo) de Nanni Loy :
1986 :
Pourvu que ce soit une fille (Speriamo che sia femmina) de Mario Monicelli : l'oncle Gugo
Je hais les acteurs de Gérard Krawczyk : Jérôme B. Cobb
Twist again à Moscou de Jean-Marie Poiré : Alexei, le ministre
1987 :
Sotto il ristorante chinese de Bruno Bozzetto : le père d'Eva, professeur
Une catin pour deux larrons (I Picari) de Mario Monicelli : Il ruffiano
Paganini (Kinski, Paganini) de Klaus Kinski : le père Caffarelli
La Guerre la plus glorieuse ou Migrations (Seobe) de Aleksandar Petrovic :
1988 :
Les Possédés d'Andrzej Wajda: le gouverneur
Mangeclous de Moshé Mizrahi : Saltiel
Ada dans la jungle de Gérard Zingg : le major Collins
Les deux fanfarons (Una botta di vita) de Enrico Oldoini : Giuseppe Mondardini




Télévision

1959 : Spécial Noël / Jean Gabin, documentaire de Frédéric Rossif : participation de B. Blier
1970 : Le Mari, la femme et la mort, pièce d'André Roussin dans le cadre de l'émission Au théâtre ce soir de Pierre Sabbagh : Sébastien
1973 : L'École des femmes pièce de Molière, sur une mise en scène de Raymond Rouleau : Arnolphe
1978 : Portrait de Jacques Dufilho, documentaire de François Chatel : témoignage de Bernard Blier
1979 : Feu la mère de madame, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : Lucien
1979 : On purge bébé, pièce de Georges Feydeau, réalisée par Jeannette Hubert : M. Follavoine



Théâtre
Les Plaisirs de l'été Théâtre de Paris

 

Bernard Blier

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Bernard Blier

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Berjaya Times Square

Publié à 12:37 par dessinsagogo55 Tags : loisirs écran

Berjaya Times Square

Superficie : 700 000 m²
Ville : Kuala Lumpur (Malaisie)
Inauguration : octobre 2003

Le Berjaya Times Square de Kuala Lumpur comporte un centre commercial et deux hôtels cinq étoiles dans un seul et même bâtiment. Au total, il abrite 1 000 magasins, 1 200 suites de luxe, 65 restaurants, mais aussi de nombreux espaces dédiés aux loisirs. Le plus grand parc d'attraction couvert d'Asie se trouve notamment à l'intérieur du complexe ainsi que le plus grand écran de cinéma jamais conçu. A lui seul, il mesure 5 étages de haut !

Bénédictine

Bénédictine

 

 

La Bénédictine est une boisson alcoolisée digestive fabriquée à Fécamp en Normandie.
La société de production appartient au groupe Bacardi-Martini France.




Selon la légende maison, un élixir de santé aurait été mis au point par un moine vénitien, dom Bernardo Vincelli à l'abbaye de Fécamp en 1510. Alchimiste et herboriste, il aurait distillé quelques une des plantes médicinales qu'il trouvait en abondance sur le plateau cauchois. Le breuvage aurait été très apprécié par le roi François Ier. Au fil des ans, la recette initiale aurait été perdue, puis retrouvée en 1863 par le négociant en vin, Alexandre Le Grand.


Historiquement, il n'existe aucune trace monastique de l'existence d'un moine dénommé Bernardo Vincelli, ni du fait que François Ier ait apprécié un élixir provenant de l'abbaye de Fécamp. En réalité, il semble qu'Alexandre Le Grand ait concocté lui-même la liqueur, aidé d'un pharmacien, à partir de vieilles recettes médicinales qu'il possédait dans un livre, ayant appartenu à l'abbaye. Alexandre Le Grand entreprit la création d'un nouveau « élixir de santé » qu'il baptise « Bénédictine ».



La Bénédictine est composée à partir de 27 épices orientales et de plantes locales où entrent l'angélique, l'hysope, le genièvre, la myrrhe, le safran, le macis, la fleur de sapin, l'aloès, l'arnica, la mélisse, le thé, le thym, la coriandre, la girofle, le citron, la vanille, le zeste d'orange, le miel, les baies rouges, la cannelle et la noix de muscade



Alexandre Legrand se lance dans sa fabrication industrielle en construisant un « palais-usine » de style néo-gothique et néo-Renaissance, œuvre de l'architecte Camille Albert, le Palais Bénédictine.


Le succès immédiat de la Bénédictine, dont la production atteint près de 150 000 bouteilles par an, dès 1873, oblige son créateur à lutter contre les contrefaçons de son produit. Chaque bouteille de Bénédictine est munie d'un bouchon portant l'inscription : « Véritable Bénédictine » tout autour, avec en dessous le sigle D.O.M. (Deo Optimo Maximo, latin pour : « À Dieu, le meilleur, le plus grand »), et une large ligature de plomb autour du col des bouteilles avec l'inscription : « Véritable † Bénédictine ».
La recette actuelle est toujours tenue secrète et il en existe trois exemplaires tenus cachés en trois endroits différents de la planète. Les alambics de cuivre sont ceux d'origine du temps d'Alexandre Legrand. Le moelleux du produit fini nécessite plusieurs processus de distillation et environ deux ans de vieillissement en fût de chêne.
Ses plus gros consommateurs sont les États-Unis, la Malaisie et Singapour.


La Bénédictine est largement utilisée en Normandie dans la confection de confiseries telles que les « truffes à la Bénédictine » ou de desserts tels que les « crêpes », le « soufflé à la Bénédictine » ainsi qu'à rehausser la saveur des gâteaux. Elle peut également être utilisée avec les légumes, la viande, les fruits de mer ou le poulet.

La Bénédictine entre dans certains cocktails, dont :
Béné dégraissée (moitié Bénédictine, moitié calvados)
B & B (moitié Bénédictine, moitié cognac - le B est pour Brandy - à raison de 40 % de cognac et 60 % de Bénédictine)


Crazy Ben
Gypsy Variation
Kentucky Colonel
Moonstar
Maxim's Coffee
Orient Express
Rolls Royal Cocktail
Singapore sling
Sunny day
Tarantula
Toothfull
Winters Moon


Le B&B a été inventé par un barman à New York et est surtout vendu à l'export pour les pays anglophones, ce qui explique que le nom du produit soit en anglais.


La Bénédictine et son flacon ont inspiré des artistes comme les peintres Paul Gauguin, douanier Rousseau ou Marcel Duchamp, et des affichistes comme Mucha et Leonetto Cappiello qui l'ont représenté dans certaines de leurs œuvres.
À l'occasion du 500e anniversaire (1510-2010), 32 artistes contemporains exposent au Palais Bénédictine, les œuvres qu'ils ont conçues sur le thème des mystères de l'alchimie.


 


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Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais

 

 

Le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est un territoire marqué économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l'exploitation intensive de la houille présente dans son sous-sol. Il s'agit de la partie occidentale d'un gisement qui se prolonge au-delà de la frontière franco-belge le long du sillon Sambre-et-Meuse.


Les premiers affleurements de houille ont été découverts dans le Boulonnais vers 1660, la première fosse datée est celle du Cavrel de Tagny, commencée en 1692, et abandonnée l'année suivante. Dès lors, une multitude de petites fosses relativement éphémères sont ouvertes sur ce bassin du Boulonnais, étendu de quelques kilomètres carrés seulement, elles se comptent sur les doigts de la main au xxe siècle. La houille a donc été premièrement exploitée dans l'actuel département du Pas-de-Calais. C'est à la fin des années 1710 que des recherches de houille débutent dans l'actuel département du Nord : en 1716, Nicolas Desaubois s'associe avec Jean-Jacques Desandrouin et son frère Jean-Pierre Desandrouin, Jacques Richard et Pierre Taffin. Ils ouvrent sans succès quelques fosses rapidement inondées, avant qu'une veine de houille d'environ quatre pieds d'épaisseur ne soit atteinte à la fosse Jeanne Colard le 3 février 1720, cette fosse est elle même inondée à la fin de l'année, et n'a pas pu être réparée, mais il est désormais acquis qu'il y a du charbon dans à Fresnes-sur-Escaut. Les ouvertures de puits se succèdent, mais le succès n'est présent qu'à partir du 24 juin 1734, date à laquelle la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. Des procès se déroulent ensuite quant à la distribution des richesse, mais Emmanuel de Croÿ-Solre parvient à faire s'associer les différentes personnes le 19 novembre 1757, pour fonder la Compagnie des mines d'Anzin. Cette compagnie prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le xviiie siècle, mais les travaux les plus notables sont effectués par la Compagnie des mines d'Aniche, qui découvre la houille dans cette commune dans la nuit du 11 au 12 septembre 1778, à la fosse Sainte-Catherine - Saint-Mathias.


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.


Le début du xixe siècle est surtout marqué par des avancées technologiques, dont la machine à vapeur, qui permettre de faciliter l'extraction. Des progrès sont également réalisés dans l'épuisement des eaux. La Compagnie des mines d'Anzin découvre à la fin des années 1820 un gisement à Denain. Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui créé dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches qui effectuent des sondages, voire des puits, à l'extérieur des concessions déjà attribuées, suite au succès de la Compagnie des mines de Douchy à Lourches, qui après avoir ouvert la fosse Saint-Mathieu et d'autres fosses, s'est retrouvée en quelques années déjà bénéficiaire. Parmi toutes ces petites sociétés, la quasi-intégralité d'entre elles a disparu, mais d'autres se sont développées, à l'instar de la Compagnie des mines de Vicoigne, de la Compagnie des mines de Thivencelle et de la Compagnie des mines d'Azincourt. Des actionnaires se sont rendus maîtres de la Compagnie des mines d'Aniche en janvier 1839, ils entreprennent plusieurs sondages, dont un à Somain révèle la présence de houille. Ils commencent alors immédiatement la fosse La Renaissance qui extrait avec succès en 1841. Cette fosse permet à la compagnie d'ouvrir d'autres fosses et de se développer considérablement jusqu'à devenir une des principales compagnies françaises.
Ces recherches ont également été menées vers le Pas-de-Calais. En 1841, Henriette de Clercq fait forer un puits artésien dans le parc de son château à Oignies, celui-ci est poussé plus profondément que prévu, et démontre ainsi la présence de houille, toutefois, les résultats restent confidentiels durant quelques années. Elle s'associe alors avec Louis-Georges Mulot, et fonde une société qui devient la Compagnie des mines de Dourges. D'autre part, Eugène Soyez effectue un sondage au hameau de l'Escarpelle, à Roost-Warendin, le 13 juin 1846, et y découvre la houille. Une première fosse est alors commencée en 1847 près de la Scarpe et mise en service trois ans plus tard. Très rapidement, d'autres société se mettent à faire des sondages, et un certain nombre se met également à foncer des puits. C'est ainsi qu'au début des années 1850 naissent les compagnies minières de Courrières, Lens, Béthune, Nœux, Bruay, Marles, Ferfay, Auchy-au-Bois et Fléchinelle. Ces compagnies se voient attribuer des concessions établies en bandes parallèles sur un axe nord-sud. À partir de la seconde moitié des années 1850, des sociétés viennent s'établir au nord et au sud de ces concessions, non pas sans quelques procès. Il s'agit des compagnies minières d'Ostricourt, Carvin, Meurchin, Douvrin, Liévin, Vendin, Cauchy-à-la-Tour...


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur. C'est également à cette période que les cités minières et les corons apparaissent, afin de loger un nombre toujours plus important d'ouvriers. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du xixe siècle et dans les années 1900. Quelques compagnies, Drocourt, Marly, Flines... apparaissent durant cette période. L'année 1906 est marquée par la Catastrophe de Courrières qui a eu lieu le 10 mars et a tué 1 099 personnes. De longues grèves ont suivi, et la sécurité dans les mines a été améliorée.


Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre mondiale, toute ce qui se trouve dans les environs de Lens et à l'est est littéralement rayé de la carte. De nombreuses batailles ont eu lieu dans le bassin minier, car le charbon est une ressource cruciale. La reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920. Les fosses et les cités sont reconstruites selon une architecture propre à chaque compagnie. Cette période est marquée par l'arrivée des Polonais et des Italiens, bien que d'autres nationalités soient également présentes. Le début des années 1930 est marqué par les effets du Krach de 1929, un certain ralentissement économique, et l'arrivée du Front populaire au pouvoir en 1936. La Seconde Guerre mondiale commence en 1939, et le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent alors à l'occupant, que ce soit par un ralentissement de la production que par des sabotages réguliers. Certains en ont même payé de leur vie. Plus des deux tiers des mineurs du bassin se mettent en grève en juin 1941.


Le bassin minier présente une grande diversité architecturale et paysagère.

Après le retrait de l'occupant, les compagnies sont nationalisées. Une procédure commencée en 1944 qui se terminé le 17 mai 1946 avec la création de Charbonnages de France. Les Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais sont initialement subdivisées en huit groupes, certains fusionnent ensuite. Un vaste programme de construction de logements et de modernisation des installations est alors entrepris de la fin des années 1940 jusqu'à la fin des années 1950. L'extraction est alors regroupée sur des sièges de concentration, autour desquels sont conservées des fosses de service et d'aérage. La bataille du charbon a pour but de relever la France. La récession commence dès le début des années 1960, avec l'adoption du plan Jeanneney. Les fosses les moins rentables sont peu à peu fermées, ou arrêtée à l'extraction et concentrées sur d'autres sièges. De nombreuses grèves éclatent dans le bassin minier, les mineurs comprenant vite qu'ils vont se retrouver au chômage. Petit à petit, les industries et les fosses ferment les unes à la suite des autres. En 1980, il ne reste plus que huit sièges de concentration (accompagnés d'une pléiade de fosses de service et/ou d'aérage) : le 19 de Lens, le 3 de Courrières, le 10 d'Oignies, le 9 de l'Escarpelle, Barrois, Arenberg, Sabatier et Ledoux. Le Centre historique minier de Lewarde est ouvert au public en 1984. En 1990, ils ne subsiste plus que le 9 de l'Escarpelle et le 10 d'Oignies. Ces deux sièges ferment à la fin de l'année. La dernière gaillette est remontée dans ce second siège à la fosse de service no 9 - 9 bis le 21 décembre 1990. À peu d'exceptions près, les installations de surface sont systématiquement détruites, ainsi que de nombreuses cités. Un grand nombre de terrils a déjà été exploité depuis 1969.


Le bassin minier s'étend alors sur 1 200 km2, soit 9,5 % de la superficie de la région, et accueille à la fin des années 1980 un million deux-cent mille habitants, soit 31 % de la population régionale. Cent-mille kilomètres de galeries et huit-cent-quatre-vingt-cinq puits environ ont été entrepris en trois cent ans d'histoire. Si les années 1990 sont marquées par une volonté d'effacer toutes les traces du passé, les années 2000 sont quant à elles marquées par une prise de conscience sur l'intérêt du patrimoine bâti et naturel. Depuis 2003, Bassin Minier Uni, la Mission Bassin Minier et La Chaîne des Terrils préparent un dossier en vue de classer le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'Unesco. Ce dossier sera examiné du 24 juin au 6 juillet 2012 à Saint-Pétersbourg (en Russie). En ce sens, de nombreux vestiges avaient été classés ou inscrits aux monuments historiques en 2009 et 2010. Le samedi 30 juin 2012, 353 éléments répartis sur 109 sites sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

 

 
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Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais — Wikipédia (wikipedia.org)

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Bas : Histoire

Publié à 12:27 par dessinsagogo55 Tags : sexy collection sur vie center femmes

Bas : Histoire


À l'origine vêtement masculin porté par les Scythes et autres peuples orientaux, l'on trouve sa représentation sur les bas-reliefs de la cité de Persépolis où il fait partie des présents offerts aux souverains de l'empire dès le VIe siècle av. J.-C..

Le nylon, apparu en 1939, en révolutionne la fabrication industrielle sous l'argument qu'il était censé ne plus filer. Présent dans le paquetage des G.I. dès le débarquement en Normandie, il sert de monnaie d'échange en territoire libéré de l'occupation allemande. En 1942, les Américaines mettent leurs bas aux enchères pour soutenir l'effort de guerre et permettre l'achat de parachutes à l'armée.

Le bas sera populaire jusqu'au début des années 1960 où l'apparition des collants va le faire oublier quelque temps, d'autant plus que ces derniers permettent le port de la minijupe réinventée par Mary Quant en 1962 et connaissant dès lors un succès quasi immédiat.

Après le règne des collants, la principale motivation des femmes qui portent des bas semble être la volonté de séduction et d'élégance. Dans les années 1980, Chantal Thomass crée une collection où les bas et le porte-jarretelles apparaissent comme sexy.

Pourtant, les stéréotypes ont souvent lié par le passé les bas à la luxure ou aux femmes dites « de petite vertu » pour redevenir dans les années 1990, celui du raffinement avec l'avènement du porno-chic popularisé notamment par le photographe Helmut Newton.
 

Bas : Définition

Publié à 12:26 par dessinsagogo55 Tags : couture center femmes

Bas : Définition


Le terme bas est le diminutif du mot bas de chausse qui désignait la partie des vêtements masculins recouvrant la jambe du pied au genou.

Aujourd'hui un bas désigne une chaussette longue et fine utilisée par les femmes pour tenir chaud, par souci d'élégance ou de séduction. Généralement en soie ou en nylon, il peut être très fin (8 ou 10 deniers) et presque transparent (bas voile), avec ou sans couture, ou légèrement plus épais et élastique (15 à 20 deniers). Le bas gaine la jambe depuis le pied jusqu'en haut de la cuisse, à la différence du collant qui comporte une culotte attenante.

Au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Belgique francophone, le terme « bas » désigne aussi les chaussettes courtes.

Bas : Types de bas

Publié à 12:26 par dessinsagogo55 Tags : bande sur center

Bas : Types de bas

Il existe deux types de bas :
les bas « auto-fixants » : ils tiennent seuls en haut de la cuisse au moyen d'une bande de dentelle anti-glisse (bande caoutchoutée sur l'intérieur ou simple bande élastique) ;
les bas « simples » ou « ordinaires » : ils nécessitent un porte-jarretelles (ou un serre-taille), une guêpière ou une jarretière pour rester tendus.