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Dernière mise à jour :
02.02.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
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Fanfan la Tulipe est un film français réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1952.
Pour échapper au mariage avec une fille de paysans auquel on veut le contraindre, Fanfan s'enfuit de Paris et s'engage dans l'armée française, après qu'Adeline, une diseuse de bonne aventure, lui a prédit une brillante carrière, et même son mariage avec Henriette, la fille du roi Louis XV de France.
Mais une fois que Fanfan a signé son engagement, il se rend compte qu'Adeline est la fille du sergent-recruteur La Franchise et que la même « prédiction » a déjà fait prendre au piège beaucoup d'autres dans l'armée. Fanfan se jure tout de même qu'il accomplira la prédiction. Il sauve la vie de madame de Pompadour, la maîtresse du roi, attaquée par des voleurs de grand chemin après un accident. En remerciement, il reçoit d'elle une broche en forme de tulipe et en tire le surnom de « Fanfan la Tulipe ».
Quand un peu plus tard il veut rendre visite à Henriette et pénétrer dans son château, il est arrêté et condamné à mort. Adeline arrive à le sauver en demandant elle-même sa grâce à Louis XV... qui voudrait ses faveurs en contrepartie. Elle est enlevée et Fanfan ainsi que l'ami de celui-ci se lancent à sa poursuite. Ce qui fait qu'ils tombent par hasard au beau milieu du quartier général ennemi et arrivent à capturer les généraux adverses. Quand le roi l'apprend, il est d'abord déçu, car à son avis une victoire ne peut se concevoir sans lourdes pertes, mais il se console en se disant que ce sera pour la prochaine fois. En remerciement, Fanfan est gracié et reçoit le droit d'épouser Adeline qui devient la fille adoptive du roi.
Fiche technique
Titre : Fanfan la Tulipe
Réalisation : Christian-Jaque
Scénario : René Wheeler, René Fallet
Adaptation : Christian Jaque, René Wheeler, Henri Jeanson
Dialogues : Henri Jeanson
Assistant réalisateur : Raymond Vilette
Production : Les Films Ariane, Filsonor, Les Films Amato
Chef de production : Alexandre Mnouchkine
Producteur délégué : Francis Cosne, Georges Dancigers
Producteur exécutif : Pierre Meyrat
Musique : Maurice Thiriet, Georges Van Parys
Orchestre dirigé par P. H. Le Comte
Images : Christian Matras
Opérateur : Alain Douarinou, assisté de Albert Viguier et Ernest Bourreaud
Montage : Jacques Desagneaux, assisté de Claude Durand
Son : Lucien Lacharmoise, assisté de Guy Vilette
Réenregistrement par Jacques carrère à "Paris Studio Cinéma"
Décors : Robert Gys, assisté de Jacques Chavert et Claude Foucher
Costumes : Marcel Escoffier, Jean Zay
Script-girl : Simone Boudarias
Joailler créateur : Gaucherand
Ensemblier : Pierre Charron et Georges Kougouchoff
Chef Electricien : Marcel Policard
Éclairagiste : René Trouillaud
Maquillage : Carmen Brel
Maître d'armes : Gardère
Effets spéciaux : LAX
Perruque : Jean Lalaurette
Photographe de plateau : Léo Mirkine
Artificier : Marcel Protat
Accessoiriste : Henri Berger, Pierre Barbet
Régisseur général : Maurice Hartwig
Pays d'origine : France
Format : Pellicule 35mm, Noir et blanc - Mono
Genre : Aventures, cape et épée, comédie
Durée : 102 minutes
Date de sortie : 21 mars 1952
Distribution
Gérard Philipe : Fanfan la Tulipe
Gina Lollobrigida (VF : Claire Guibert) : Adeline La Franchise
Noël Roquevert : Fier-à-Bras, maréchal des logis
Olivier Hussenot : Tranche-Montagne
Marcel Herrand : Louis XV, roi de France
Nerio Bernardi : Le sergent La Franchise
Jean-Marc Tennberg : Lebel
Jean Parédès : Le capitaine de la Houlette
Geneviève Page : La marquise de Pompadour
Georgette Anys : Mme Tranche-Montagne
Sylvie Pelayo : Henriette de France
Irène Young : Marion Guillot
Henri Rollan : Le maréchal d'Estrées
Lucien Callamand : Le maréchal de Brandebourg
Hennery : Guillot, le père bafoué
Lolita De Silva : La dame d'honneur de la marquise de Pompadour
Jean Debucourt : La voix de l'historien
Joe Davray : Un soldat/doublure des cascades de Gérard Philipe
Gérard Buhr : Un bandit de grands chemins
Jacky Blanchot : Un soldat
Gil Delamare : Un soldat
Georges Demas : Un soldat
Guy Henry : Un soldat
Harry Max : Un soldat
Paul Violette : Un soldat
Françoise Spira :
Récompenses
Festival de Cannes 1952 : Prix de la mise en scène.
Festival de Berlin 1952 : Ours d'argent
Commentaires
C'est le premier film français à avoir été doublé en chinois.
Il a attiré lors de sa sortie en salles 6,71 millions de spectateurs alors que le remake de Gérard Krawczyk n'en a attiré à peine un peu plus de 1.5 million.
En 2003, Gérard Krawczyk sortit un remake de ce film avec Vincent Perez et Penélope Cruz dans les deux rôles principaux.
Fantômas est une comédie policière franco-italienne d'André Hunebelle sortie en 1964.
C'est le premier film de la trilogie d'André Hunebelle consacrée au criminel, avant Fantômas se déchaîne en 1965 et Fantômas contre Scotland Yard en 1967. À sa sortie, il a attiré 4,5 millions de spectateurs dans les salles françaises et 45,5 millions de spectateurs en URSS.
Synopsis
Un malfaiteur qui se fait appeler Fantômas, auteur de plusieurs méfaits, commet un vol audacieux dans une prestigieuse bijouterie parisienne, le jour même où le commissaire Juve annonce sa prochaine arrestation. FandorN 1, journaliste au quotidien Le Point du jour et fiancé d'Hélène, décide d'enquêter sur cet étrange personnage, qui se montre toujours masqué ou grimé. Il le croit une pure invention de la police, désireuse de se mettre en valeur. Pour le prouver, il fait paraître une fausse entrevue du criminel dans le quotidien qui l'emploie. Furieux, Fantômas fait enlever le journaliste et lui ordonne de révéler son imposture dans un nouvel article qu'il doit publier sous 48 heures. Mais à peine libéré, Fandor est arrêté par le commissaire Juve. Pendant sa garde à vue, un nouvel article, guère plus élogieux que le précédent à l'égard de Fantômas, paraît à l'insu de Fandor. Le malfaiteur enlève de nouveau le journaliste et le retient prisonnier dans son repaire secret, sous la garde d'hommes de main et de Lady Beltham, sa mystérieuse compagne.
Désireux d'appréhender Fantômas, Juve lui tend un piège. À la une du Point du jour, il défie le malfaiteur en annonçant que sur la terrasse MartiniN 2, aux Champs-Élysées, vont défiler des mannequins parés par les plus grands joailliers parisiens. Mais sous les traits de Fandor, Fantômas s'empare des bijoux après avoir fait inhaler un gaz soporifique aux policiers en faction. Par la même occasion, il enlève Hélène, dont il s'est épris et qu'il espère séduire. Il s'échappe en hélicoptère tandis que Juve le poursuit sur les toits puis, accroché à une grue, tombe sur le tas de sable d'un chantier voisin.
Pour Juve, Fandor et Fantômas ne font qu'un. Mais ce dernier fusille la devanture d'un cinéma puis dévalise les clients d'un casino, cette fois-ci sous les traits du commissaire. Ridiculisé et confondu par de nombreux témoins, Juve est mis en prison. Lady Beltham qui, par un subterfuge de Fandor, connaît l'infidélité de Fantômas, se venge en libérant les deux fiancés. Mais l'inspecteur Bertrand, adjoint de Juve, est convaincu de la complicité de Fandor avec Fantômas et le fait incarcérer aux côtés du commissaire. Un vieux gardien les aide à s'évader, les emmène hors de Paris puis les fait monter dans une voiture. C'est Fantômas qui, sous un nouveau déguisement, veut se débarrasser d'eux. Constatant l'évasion, Bertrand comprend son erreur et lance la recherche. Trois gendarmes à moto poursuivent Fantômas dont le véhicule, équipé de gadgets, parvient à neutraliser deux d'entre eux. Fandor assène un coup à Fantômas et provoque un accident. Mais le malfaiteur en réchappe et s'enfuit sur la moto du dernier policier, inconscient après une chute. Juve et Fandor poursuivent Fantômas sur un train de marchandises, en voiture puis en hélicoptère, au large des côtes où il a pris la mer sur une embarcation. De l'hélicoptère, Juve se fait déposer sur le sous-marin où le criminel vient de s'enfermer. L'appareil s'enfonce dans la mer. Secouru in extremis par Fandor et Hélène, le commissaire promet d'appréhender Fantômas.
Fiche technique
Titre original : Fantômas
Réalisation : André Hunebelle, assisté de Jacques Besnard
Scénario : Jean Halain et Pierre Foucaud, d'après les personnages du roman éponyme de Marcel Allain et Pierre Souvestre
Décors : Paul-Louis Boutié
Costumes : Mireille Leydet
Photographie : Marcel Grignon
Chef Électricien : Marcel Policard
Son : René-Christian Forget
Montage : Jean Feyte
Musique : Michel Magne (éditions Hortensia)
Effets spéciaux :
Cascades : Gil Delamare
Création des masques : Gérard Cogan
Production : Luciano Ercoli, Cyril Grize et Alberto Pugliese
Sociétés de production : Gaumont , Production artistique et cinématographique (France) ; Produzioni cinematografiche Mediterranee (Italie)
Société de distribution : Gaumont
Pays d'origine : France/ Italie
Langue originale : français
Format : couleur (Eastmancolor) - 35 mm - 2,35:1 (Franscope) - son Mono
Genre : comédie policière
Durée : 104 minutes
Dates de sortie :
France : 4 novembre 1964
Belgique : 5 février 1965
Distribution
Jean Marais : Fantômas / le journaliste Jérôme Fandor
Louis de Funès : le commissaire Paul Juve
Mylène Demongeot : Hélène Gurn
Jacques Dynam : l'inspecteur Michel Bertrand
Robert Dalban : le directeur du Point du jour
Marie-Hélène Arnaud : Lady Maud Beltham
Anne-Marie Peysson : la speakerine
Christian Toma : un inspecteur à la fine moustache
Michel Duplaix : un inspecteur / Léon
Andrée Tainsy : l'habilleuse
Hugues Wanner : M. Royer
Henri Attal : un garde du corps de Fantômas
Pierre Collet : un agent qui arrête le commissaire
Henri Guégan : un sbire de Fantômas
Rudy Lenoir : l'invité à la réception / le gardien-chef
Jean Minisini : un homme de main de Fantômas
Bernard Musson : l'autre agent qui arrête le commissaire
Dominique Zardi : un garde du corps de Fantômas
Raymond Pellegrin : Fantômas (voix)
et non crédités
Georges Adet : le témoin barbu au portrait robot
Jean-Louis Allibert : le ministre lisant le journal
Andrès[Qui ?] : un homme au portrait robot
Marc Arian : un invité / un joueur
André Badin : un employé de la bijouterie
Charles Bayard : le militaire lecteur du journal
André Bézu : un gardien de prison
Jean Blancheur : un homme au portrait robot
Jean-Paul Blonday : un invité
Philippe Castelli : un agent en faction
Michel Charrel : un homme de main
Yvan Chiffre : un homme de main de Fantômas
Henri Coutet : un homme au portrait robot
Albert Daumergue : un invité à la réception
Gabrielle Doulcet : une dame au portrait robot
Marius Gaidon : un agent
Rémy Julienne : le cascadeur motos
Roger Lecuyer : un spectateur au défilé de mannequins
Gaston Meunier : un joueur au casino
André Auguet : un joueur au casino
Marcel Cuminatto : le banquier du casino
Louisette Rousseau : une lectrice
Jean Sunny : le cascadeur voiture
Jacques Vandooren : un homme de main
André Dumas
André Hunebelle
Jean Marais incarne Fantômas, lorsqu'il arbore son masque vert bleu, qu'il enlève son masque devant Fandor, et qu'il se fait passer pour lord Shelton puis un vieux gardien de la prison. Christian Toma, interprète d'un inspecteur assistant Juve, revêt également le masque de Fantômas dans les scènes où Jean Marais joue Fandor, ou, inversement, tient le rôle de Fandor de dos lorsque Marais est Fantômas. Louis de Funès, portant quelques prothèses sur son visage, joue Fantômas dans les scènes où il porte le masque de Juve. Aussi dans la scène du braquage du casino, Louis de Funès apparaît sur une plate-forme plus élevée pour simuler la taille de Fantômas, supérieure à celle de Juve. Toutes ces interprétations de Fantômas sont liées par la voix de Raymond Pellegrin.
Les extérieurs du film ont été tournés de Juillet à septembre 1964 à :
à Paris :
1er arrondissement de Paris : place Vendôme et rue de Castiglione,
8e arrondissement de Paris : place de la Concorde et avenue des Champs-Élysées,
dans le Val-d'Oise sur la "route des crêtes" à proximité de la Roche Guyon;
dans les Bouches-du-Rhône ;
col de l'Espigoulier, à proximité d'Aubagne et de Cassis, et au col Sainte-Anne, entre Allauch et Mimet.
Cascades
Rémy Julienne, champion de France de moto-cross en 1957, fut engagé en 1964 par Gil Delamare (cascadeur réputé et coordinateur des effets spéciaux) pour réaliser des acrobaties à moto lors de la poursuite finale et doubler Jean Marais. L'acteur réalisa cependant lui-même la majorité des cascades.
Jean Sunny (cascadeur spécialisé sur deux-roues) accepta pour la seule fois de participer à un film, dans la vertigineuse séquence de voiture sans frein qui dévale une forte pente. La scène fut tournée au col de l'Espigoulier, à proximité d'Aubagne et de Cassis, et au col Sainte-Anne, entre Allauch et Mimet.
Soucieux de ne pas paraître physiquement inférieur à Jean Marais, Louis de Funès sauta d'un pont dans un train en marche. Réglée par Gil Delamare, la cascade se passa sans incident. En revanche, il se blessa lors de la scène où il est suspendu à une grue au-dessus de Paris. Même s'il n'était qu'à un mètre du sol, « certains troncs nerveux, étirés par cette longue suspension, avaient provoqué une paralysie des muscles de l'épaule »1. L'acteur mettra plusieurs années pour recouvrer, en partie, ses capacités.
Box-office
Avec 4,5 millions de spectateurs en salles, le film fut l'un des grands succès de 1964, année de tous les succès pour Louis de Funès, dont Le Gendarme de Saint-Tropez assit définitivement la popularité.
Le film fera 45,5 millions d'entrées en URSS, le classant 77e du box-office soviétique de tous les temps. Avec les ressorties, le film fera plus de soixante millions de spectateurs soviétiques, à tel point que vu ce succès, un Fantômas à Moscou fut un temps envisagé.
Autour du film
Juve devait être incarné par Bourvil, qui refusa le rôle peu de temps avant le début de tournage
Le film La Diablesse aux 1 000 visages de Chung Chang-wha (1969) s'inspire fortement du Fantômas de Hunebelle.
En 2002, un nouveau Fantômas fut annoncé avec Jean Reno et José Garcia dans les rôles-titres. Le projet, que devait réaliser Frédéric Forestier en 2003, fut gardé en réserve par « La Petite Reine », la société production de Thomas Langmann, avant d'être réactivé début 2009. Un budget de 50 millions d'euros est consacré au film et le réalisateur Christophe Gans est choisi, mais le projet ne verra finalement pas le jour.
Dans ce film, le nom de Fandor, n'est jamais mentionné, ni prononcé, ni écrit quelque part. Pour preuve, lorsque le commissaire Juve découvre le tatouage que Fantômas a inscrit sur le torse du journaliste, il dit « F comme Fantômas ». Or, le journaliste aurait pu dire pour se défendre « F comme Fandor ». Ce n'est que dans Fantômas se déchaîne que l'on connaîtra le nom du journaliste
Procès
Marcel Allain, le seul des auteurs de Fantômas encore en vie (Pierre Souvestre est mort en 1914), est très mécontent du résultat des trois adaptations tournées par Hunebelle. Il poursuit en justice la société Gaumont pour les torts moraux et commerciaux qu’auraient causés ces « films grotesques » à son œuvre littéraire. Le tribunal de grande instance de Paris conclut en sa faveur en janvier 1969 : « Attendu que Fantômas […] est essentiellement un être qui "fait peur" ; […] que le caractère bouffon des films litigieux révèle la dénaturation complète de l’œuvre », le tribunal rend caduque le contrat entre Marcel Allain et Gaumont, ordonne l’évaluation de son préjudice et la réévaluation de ses gains à 3 % des recettes des films.
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En 1849, Moulin ouvre un studio photographique rue du Faubourg-Montmartre à Paris et commence à réaliser des daguerréotypes de jeunes filles âgées de 14 à 16 ans. En 1851, son travail est confisqué et il est condamné à un mois de prison pour travaux obscènes, « tellement obscènes que même l'énonciation des titres (...) constituerait une atteinte à la morale publique » selon les archives judiciaires.
Une fois libéré, il poursuit ses activités plus discrètement. Il enseigne la photographie, vend des équipements. Il avait une porte à l'arrière de son échoppe afin d'éviter de nouveaux ennuis avec la justice. Ses travaux séduisirent la critique.
En 1856, Moulin entreprend un voyage photographique en Algérie, avec une tonne d'équipements et financé par le gouvernement, ce qui lui permet de bénéficier des structures des autorités coloniales. Malgré des difficultés techniques liées aux variations d'humidité, au travail en extérieur et à la qualité de l'eau, il parvient à documenter en profondeur les colonies françaises de l'Afrique du Nord. Il rentre en Europe en 1858 avec une moisson de centaines d'images, représentant les paysages, les villes, les sites archéologiques ainsi que des portraits des autochtones.. Il en publie 300 dans un livre en trois volumes In-folio intitulé L'Algérie photographiée. Ces documents devinrent des brochures officielles du colonialisme sous Napoléon III, auquel le livre avait été dédié. Ils firent le tour de l'Europe dans diverses expositions.
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