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Caterina Murino, née en Sardaigne à Cagliari le 15 septembre 1977, est une actrice italienne de cinéma et un ancien mannequin. Elle a joué notamment une James Bond girl dans le film Casino Royale.
Lors d'un concours de beauté, elle finit 5e dauphine de Miss Italie 1997. Elle débute des études de médecine mais échoue au concours de première année par deux fois, malgré un bon classement final.
À 18 ans, elle quitte la Sardaigne et suit en 1999 et 2000 des cours de comédie au laboratoire de théâtre de l'école de cinéma de Francesca de Sapio. Elle y joue notamment Richard III de William Shakespeare.
Elle débute au théâtre dès 1999 et fait ses débuts sur le petit écran en 2002, apparaissant notamment dans la série Don Matteo et dans le téléfilm Le Jeune Casanova.
En 2004, elle joue le rôle de Léa Léoni dans L'Enquête Corse aux côtés de Jean Reno et Christian Clavier.
En 2006, elle est une James Bond girl dans Casino Royale avec Daniel Craig.
Outre l'italien, elle parle couramment l'anglais et le français. Elle pratique l'équitation sportive et la danse. Catholique pratiquante, elle se consacre à l'Association pour la médecine et la recherche en Afrique (AMREF), dont elle est ambassadrice de bonne volonté.
Elle vit à Montmartre avec le joueur de rugby à XV Pierre Rabadan.
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Filmographie
2002 : Nowhere de Luis Sepúlveda : Mujer de los sueños
2004 : L'Enquête corse d'Alain Berbérian : Léa Léoni
2005 : L'Amour aux trousses de Philippe de Chauveron : Valeria
2006 : Les Bronzés 3 - Amis pour la vie de Patrice Leconte : Helena
2006 : Casino Royale de Martin Campbell : Solange
2007 : Ciao Stefano de Gianni Zanasi : Nadine
2007 : St. Trinian's de Oliver Parker et Barnaby Thompson : Miss Maupassant
2008 : Le Grand Alibi de Pascal Bonitzer : Lea Mantovani
2008 : Made in Italy de Stéphane Giusti : Monica
2008 : The Garden of Eden de John Irvin : Marita
2008 : Il seme della discordia de Pappi Corsicato : Veronica
2010 : Comme les cinq doigts de la main d'Alexandre Arcady : Linda
2010 : Die, le châtiment (Die) de Dominic James : Sofia Valenti
2011 : Équinoxe de Laurent Carcélès : Nathalie / la veuve
2011 : La Proie d'Éric Valette : Anna
2011 : Stainless Steel de Lorna Davis : Ramona Steel
2012 : Sunner Night, Winter Moon de Xavier Koller : Antonia Giordano
2012 : Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout (The Pirates! Band of Misfits) de Peter Lord(voix)
2015 : Antigang de Benjamin Rocher : Margaux
2016 : C'est quoi cette famille ?! de Gabriel Julien-Laferrière : Marie
2016 : Ustica: The Missing Paper de Renzo Martinelli : ?
2017 : Voice from the Stone d'Eric D. Howell : Malvina Ruvi
2018 : Et mon cœur transparent de David Vital-Durand, Raphaël Vital-Durand : Irina
2019 : Toute ressemblance de Michel Denisot : Elisa
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Télévision
Le Temps est assassin (France), 2019
Taxi : Brooklyn (France), (2014)
Odysseus (France), (2013)
XIII : La Série (France, 2011)
Zen (Italie/Angleterre, 2011)
XIII : La Conspiration (France, 2008)
Vientos de agua (Argentine/Espagne, 2006)
Part Time (Italie, 2004)
Orgoglio capitolo secondo (Italie, 2004 - 2004)
Des jours et des nuits (France, 2004)
Orgoglio (Italie, 2003)
Un sacré détective (1 épisode) (Italie, 2002)
In der Mitte eines Lebens (Allemagne, 2001)
Le Jeune Casanova (Italie/France/Allemagne 2002)
Le Ragazze di Miss Italia (Italie, 2000)
Force et honneur (France, (Série française, 2017)
Le temps est assassin (France, (Série française, 2019)
Plan B (France, (Série française, 2021)
Le robot Cue lors de la mi-temps du match entre la France et les Etats-Unis, dimanche 25 juillet 2021 à Tokyo (Japon). (THOMAS COEX / AFP)
JO 2021 : mais quel est ce robot terrifiant qui enchaînait les paniers de basket à la mi-temps de France-Etats-Unis ?
Un lancer franc, un tir à trois points, un tir depuis la moitié du terrain. Le robot basketteur a fait sensation sur le parquet de la Saitama Super Arena, à la mi-temps de France-Etats-Unis.
Fabien Magnenou
France Télévisions
Publié 13:24Mis à jour 13:34
Temps de lecture : 1 min.
Soyons honnêtes, il fait un peu peur. Avec ses gros muscles et sa tête de serpent, le robot basketteur "CUE" a créé la sensation lors de la mi-temps de France-Etats-Unis, dimanche 25 juillet à la Saitama Super Arena. Tout droit sorti d'une rencontre entre Terminator et Space Jam, ce monstre aligne les paniers avec la même facilité qu'Evan Fournier. Il faut dire que cet humanoïde répète depuis trois ans, chouchouté par les ingénieurs en robotique du groupe Toyota. Son tir à une seule main est certes atypique, mais la qualité du "fouetté" est stupéfiante. Une journaliste du San Francisco Chronicle était aux premières loges pour assister cette performance excitante et intimidante.
Cet arrière porte fièrement le numéro 95 sur son maillot. Le "9", car il s'agit d'un homonyme de "CUE" en japonais (que l'on pourrait traduire par "Signal"). Le "5", car plusieurs versions l'ont précédé dans la quête du panier parfait. Le premier "CUE", en 2018, se contentait de lancers-francs, puis son successeur s'est attaqué aux tirs à trois points. En avril 2019, "CUE 3" réussissait des shoots depuis la moitié du terrain. Ce grand-père est surtout célèbre pour avoir inscrit 2 020 lancers francs consécutifs, une performance de plus de six heures qui lui a ouvert les portes du Guiness Book des records (en anglais). "L'idée est née avec le manga Slam Dunk", expliquait alors l'ingénieur Tomohiro Nomi. "Le personnage principal, Hanamichi Sakuragi, s'entraîne à tirer 20 000 paniers."
Les coups de "CUE" ne doivent rien au hasard. De petits moteurs sont placés sur chacun des axes et une caméra enregistre les données de distance, permettant à l'intelligence artificielle d'adapter le geste. Un radar permet également d'intégrer des données en trois dimensions. Ce robot humanoïde est toutefois condamné à rester sur le banc en raison de son incroyable lenteur de déplacement et de tir, avec environ 15 secondes de préparation. Le pivot français Rudy Gobert aurait le temps de finir une grille de mots fléchés avant de claquer un contre. Pour le moment.
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Bilitis est un film de 1977 du photographe britannique David Hamilton, inspiré par les poèmes de Pierre Louÿs et scénarisé par Catherine Breillat.
Âgée de dix-sept ans, Bilitis est élève dans un internat. Peu avant les vacances d'été, qu'elle passe chez son amie Melissa, qui est mariée, elle est tombée amoureuse d'un photographe, mais n'ose pas cependant faire le premier pas. Elle est témoin de la violence avec laquelle Pierre, le mari de Melissa, la force à des rapports sexuels. Toutes deux se réfugient alors dans une brève aventure saphique, à laquelle Melissa met fin par la suite. Bilitis se rend bien compte que ce n'est pas elle mais son amie qui a besoin du photographe et elle retourne à son internat sans avoir trouvé son véritable amour.
Distribution
Patti D'Arbanville : Bilitis
Mona Kristensen : Melissa
Bernard Giraudeau : Lucas
Gilles Kohler : Pierre
Mathieu Carrière : Nikias
Bilitis est le premier film du photographe David Hamilton, qui s'est fait connaître par ses photos de très jeunes filles, des sortes de Lolitas ; et dans ses films, il utilise également, à la façon d'un photographe, des images érotiques les représentant. Comme Hamilton lui-même, le héros masculin de l'histoire est photographe.
Contrairement à la plupart de ses films qui ont suivi, Bilitis est un film consacré à la puberté et au passage à l'âge adulte. On a loué l'actrice Patti D'Arbanville pour la sensibilité de son jeu.
Catherine Breillat a participé au script d'une manière décisive et elle devait se faire connaître comme scénariste et réalisatrice de productions analogues. En 1894 Pierre Louÿs avait présenté les Chansons de Bilitis comme la traduction d'une poésie antique d'une seconde Sappho mais il les avait en réalité écrites lui-même ; Catherine Breillat a déplacé le récit à l'époque moderne. C'est de cet ensemble de poèmes que l'organisation lesbienne qui s'est fondée à San Francisco, en Californie, en 1955, Daughters of Bilitis, a pris son nom.
La musique de film, de Francis Lai, a connu un grand succès en Allemagne. Le tournage a eu lieu en partie au Château de Saint-Amé, près de Saint Tropez.
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Film américain | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film espagnol | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film français | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film hongkongais | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Film italien | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Manon Brunet a remporté la médaille de bronze au sabre lors des Jeux olympiques de Tokyo, le lundi 26 juillet 2021. (HERVIO JEAN-MARIE / KMSP via AFP)
JO 2021 - Escrime : Manon Brunet, en bronze au sabre, prend sa revanche cinq ans après la désillusion de Rio
Demi-finaliste malheureuse il y a cinq ans au Brésil, la Lyonnaise a remporté, lundi, la médaille de bronze au sabre.
franceinfo: sport - Clément Pons
France Télévisions
Publié 13:02Mis à jour il y a 56 minutes
Temps de lecture : 2 min.
Le courage et la résilience d'une compétitrice hors pair. Lundi 26 juillet à Tokyo, Manon Brunet a remporté la médaille de bronze au tournoi olympique de sabre, cinq ans après avoir terminé au pied du podium à Rio. La Française a dominé la Hongroise Anna Marton dans le match pour la troisième place (15-6) pour s'offrir sa plus belle revanche. L'une de celles qui résonneront dans la carrière de la Lyonnaise après la grosse déception brésilienne.
place aux Jeux olympiques de Rio en 2016."
Il n'y a pas eu match. Manon Brunet a dominé de la tête et des épaules son rendez-vous avec le bronze. Troisième mondiale à Tokyo, la sabreuse a tenu son rang malgré la frustration de la défaite en demi-finale face à la Russe Sofia Pozdniakova (10-15), qui semblait à sa portée. Mais l'essentiel est ailleurs : le douleureux souvenir du Brésil est rangé au placard.
"Mon copain m'a dit : 'Prouve moi que tu m'aimes'" Car elle avait pris date en 2016, et promis qu'elle reviendrait plus forte. À tout juste 20 ans et pour ses premiers Jeux, à Rio, la sabreuse créait la surprise en s'invitant en demi-finales des Jeux olympiques face à la numéro un mondiale de l'époque, la Russe Sofia Velikaya. Une demie qui restera gravée dans la mémoire de la Française et des millions de téléspectateurs présents devant leur poste de télévision. Pas forcément pour les bonnes raisons.
Exceptionnelle de précision et d'audace, Manon Brunet menait 14-12, à une touche de l'accession en finale. Elle pensait même s'imposer à 14-13 mais l'arbitrage vidéo en a décidé autrement et a invalidé la touche. Deux assauts plus tard, la championne du monde en titre sauvait sa peau et brisait le rêve de la Française, qui ne s'en est pas relevée lors du match pour le bronze. Une défaite gravée au fer rouge qui la fera "grandir mentalement" et déclenchera, quelques mois plus tard, ses premiers succès en Coupe du monde.
place frustrante aux JO de Rio, avec une belle médaille de bronze au sabre."
Cinq ans plus tard, il ne fallait pas revivre la même déconvenue. "J'étais tellement déçue après la demie", a-t-elle avoué au micro de France Télévisions, quelques minutes après avoir accroché sa première médaille olympique. "J'ai dit à tout le monde que je ne pouvais pas aller chercher le bronze. Toute l'équipe m'a dit de souffler, de pleurer, d'oublier Rio. Mon copain m'a dit : 'Prouve moi que tu m'aimes', il m'a mis la pression ! Je suis soulagée, j'ai mal de partout mais je suis contente."
Après Romain Cannone, Manon Brunet rapporte la deuxième médaille en escrime au clan tricolore.
L'appui tête au sol, formellement interdit, qui a disqualifié Sarah-Léonie Cysique. − FRANCK FIFE / AFP
JO de Tokyo : le rêve d'or envolé de la judokate Sarah-Léonie Cysique
ARGENT AMER - Pour ses premiers Jeux, Sarah-Léonie Cysique a dû se contenter de l'argent dans la catégorie des -57 kg, lundi 26 juillet, à Tokyo. La judokate, originaire de Sarcelles, a été disqualifiée en finale pour une prise dangereuse. Malgré la déception, elle offre à la délégation tricolore sa quatrième médaille.
Yohan ROBLIN - Publié hier à 12h48
Trois médailles en trois jours pour le judo tricolore. Après le bronze de Luka Mkheidze en -60 kg, samedi, et l'argent d'Amandine Buchard en -52 kg, dimanche, l'or ne devait être que la suite logique. Sarah-Léonie Cysique est passée toute proche, lundi 26 juillet, à Tokyo. Après s'être offert en demi-finales le scalp de la numéro 1 mondiale, la Canadienne Jessica Klimkait, la native de Sarcelles, disqualifiée pour une prise dangereuse, a été battue en finale des -57 kg par la Kosovare Nora Gjakova, championne d'Europe en 2018 et récente médaillée de bronze mondiale. Elle se contente de l'argent pour ses premiers Jeux.
"C'est frustrant, je trouve ça un peu injuste", a réagi la vice-championne olympique au micro de France 2, juste après son combat écourté par l'arbitre. "En regardant ma journée, je suis contente, mais ce n'est pas la médaille que je voulais, malheureusement. Toutes les médailles sont belles. Mais là, à chaud, je l'ai un peu en travers de la gorge." Si la déception est somme toute logique, tant elle était parfaitement entrée dans sa première finale olympique, le judo français confirme ses débuts tonitruants dans ces JO, à la veille de l'entrée en lice de la porte-drapeau Clarisse Agbegnenou en -63kg.
Après une nuit puis une matinée ratées, avec les échecs de Vincent Luis au triathlon, d'Enzo Lefort au fleuret et de Jordan Sarrou en VTT, la France a tout de même sauvé son lundi. Cette quatrième médaille olympique, la deuxième en argent, au lendemain de l'or de Romain Cannone à l'épée, vient redonner du baume au cœur à la délégation tricolore. La Sarcelloise de 23 ans, débarquée au Japon avec le statut d'outsider dans une catégorie ouverte, a forcé son destin au pays du judo.
Programmée pour Paris 2024
Surnommée "Cyso la découpe" par ses camarades de l'Insep, la judokate, formée au pôle Espoirs de Reims puis au pôle France à Strasbourg, a débuté son histoire sur les tatamis à l'âge de 4 ans. "Ma mère voulait que mon frère et moi pratiquions un sport de combat, ça a été le judo", racontait l'agente d'escale à la gare de Paris-Nord, ceinture noire à 15 ans. Ses parents l'ont d'ailleurs toujours incitée à continuer le judo. Ils ont bien fait puisque, après avoir intégré l'Institut national du sport en septembre 2017, la carrière de Sarah-Léonie Cysique a libéré son potentiel. La vice-championne du monde junior 2018 s'est adjugée deux médailles de bronze dans la catégorie des moins de 57 kg aux championnats d'Europe 2020 et 2021.
Une progression, par paliers, qui lui a valu d'être sélectionnée pour les JO, aux dépens de Priscilla Gneto, bronzée à Londres en 2012. "Je vais continuer de donner le meilleur de moi-même afin d'aller chercher cette médaille d'or qui me fait tant rêver !", avait-elle promis après l'annonce. Programmée pour briller à Paris en 2024, la cinquième des Mondiaux 2019 a pendant trois minutes touché son rêve du bout des doigts. Il s'est dérobé sur son appui, tête au sol, un geste formellement interdit.
Une lagune à la teinte rosée, en Argentine, le 23 juillet 2021. (DANIEL FELDMAN / AFP)
Argentine : une lagune vire au rose, polluée par des produits chimiques
Les habitants de la région signalent aussi des odeurs nauséabondes et la prolifération d'insectes autour de cette lagune.
Publié 08:34Mis à jour 08:59
Temps de lecture : 1 min.
Une couleur rose préoccupante. Une lagune de Patagonie conserve cette teinte à cause du déversement de produits chimiques par des entreprises de pêche de la région, dimanche 25 juillet. Ce phénomène inquiète les populations locales dans cette région du sud de l'Argentine. "Pour nous, c'est l'image de la négligence des autorités de la province. Ceux qui devraient contrôler sont ceux qui autorisent l'empoisonnement des populations", a dénoncé l'écologiste Pablo Lada, interrogé par l'AFP.
"La couleur rougeâtre ne cause pas de dommages et, dans quelques jours, elle disparaîtra", avait affirmé la semaine précédente Juan Micheloud, responsable du contrôle environnemental de la province, expliquant qu'une société transportant des effluents d'entreprises de pêche avait "été autorisée à déverser des liquides dans la lagune de Corfo".
Des odeurs nauséabondes "Ce n'est pas possible de minimiser quelque chose d'aussi grave", lui a rétorqué Sebastian de la Vallina, responsable de la planification au sein de la commune de Trelew. Cette lagune, qui s'étend sur 10 à 15 hectares, est située à 30 km de Trelew, ville de 120 000 habitants sur la côte Atlantique, dans la province de Chubut.
Cette teinte s'explique par la présence de sulfite de sodium, un agent de conservation antibactérien utilisé pour le stockage des langoustines avant exportation, qui a contaminé les eaux souterraines du fleuve Chubut. Les habitants de la région se sont également plaints entre autres d'odeurs nauséabondes et de la prolifération d'insectes.