" You Are My Destiny " est une chanson écrite et interprétée par Paul Anka . Il a été enregistré en septembre 1957 et sorti à la fin de l'automne 1957 , atteignant la septième place du Billboard 100 américain au début de 1958 et la quatorzième place du classement R&B. La chanson a également été libérée au Royaume-Uni, où elle a atteint le numéro
La même année de la sortie de Paul Anka, Dalida sort une version française intitulée "Tu m'étais destinée".
En 1959, le groupe vocal argentin Los Cinco Latinos sort une version espagnole sous le titre "Tu eres mi destino".
Pour l'album de 2007 Classic Songs, My Way , Anka a réenregistré la chanson en duo avec Michael Bublé .
En 2009, l'artiste grec Vassilikos a sorti sa propre reprise de la chanson dans son premier album solo "Vintage: Songs I Wish I Had Written".
Paroles
Destiny
You are my destiny
You are my destiny
You share my reverie
You are my happiness
That's what you are
(You're my destiny)
You have my sweet caress
You share my loneliness
You are my dream come true
That's what you are
(You're my destiny)
Heaven and Heaven alone
Can take your love from me
'Cause I'd be a fool
To ever leave you dear
And a fool I'd never be
You are my destiny
You share my reverie
You're more than life to me
That's what you are
You are my destiny
You share my reverie
You are my happiness
That's what you are
(My destiny)
Source : Musixmatch
Paroliers : Paul Anka
Paroles de You Are My Destiny © Mam Music Publishing Corp., Chrysalis Standards Inc, Pamco Music Inc
https://en.wikipedia.org/wiki/You_Are_My_Destiny_(song)
" Crazy Love " est une chanson rendue célèbre par Paul Anka en 1958 . Il a été publié par ABC-Paramount Records en tant que single avec la chanson, " Let the Bells Keep Ringing ", sur la face Anka a interprété la chanson sur le Saturday Night Show de Dick Clark le 5 avril 1957
Paroles
Crazy love it's just a crazy love
I love you so but I still know
It's a crazy love
Crazy love it's just a crazy love
What must I do to get through to you
Oh my crazy love
Everything's wrong heaven above
Set me free from this crazy love
Don't don't don't don't you see
What you are doing to me
You upset my heart right from the start
With your crazy love
Crazy love, crazy love
Crazy love, crazy love
Source : Musixmatch
Paroliers : Paul Anka
Paroles de Crazy Love © Pw Ballads, Songs Of Universal Inc., Chrysalis Standards Inc, Epa Publishing, Pamco Music Inc
Reprise
Guy Bonnardot "Crazy love"
https://en.wikipedia.org/wiki/Crazy_Love_(Paul_Anka_song)
Blowin' in the Wind est une chanson de Bob Dylan, écrite en avril 1962, enregistrée le 9 juillet et parue sur l'album The Freewheelin' Bob Dylan. Archétype de la chanson de protestation, sa portée humaine et poétique en fit l'hymne d'une génération, et contribua, pour certains, à ériger son jeune auteur de 21 ans en porte-parole, en guide spirituel du mouvement des droits civiques.
Écriture
C'est dans un café, The Commons, appelé plus tard le Fat Black Pussycat, un après-midi d'avril 1962, que naît la chanson. Après une discussion d'ordre politique, quelques paroles sont rapidement posées sur le papier, puis quelques notes de musique.
Dylan se rend alors au Gerd's où se produisent notamment Gil Turner et les New World Singer. À l'entracte, Turner rejoint le coin des artistes, où Dylan joue sa chanson. Turner, enthousiaste, lui demande de la lui enseigner puis rejoint la scène où il annonce: « Mesdames et Messieurs, j'aimerais vous chanter maintenant une chanson de l'un de nos meilleurs auteurs-compositeurs. L'encre n'est même pas sèche et voilà à quoi ça ressemble. » Après que Turner l'a interprétée, le public est debout et l'ovationne; la chanson est un succès.
À propos de l'écriture de Blowin' in the Wind, Dylan dit au Los Angeles Times: « J'ai écrit cette chanson en 10 minutes, aligné les mots comme un chant religieux […]. C'est dans la tradition du folk. Tu prends ce qui a été transmis ».
Reprises
La chanson, inspirée d'un air traditionnel des esclaves noirs à la mélodie très simple, est, à peine quelques jours plus tard, reprise sur les pelouses universitaires, par les étudiants, les chanteurs de folk. Le texte de la chanson paraît au mois de mai dans la sixième édition de Broadside Magazine, un journal de musique folk. La chanteuse américaine Odetta, qui est l'une des influences de Janis Joplin, reprend la chanson en 1963 sur l'album Odetta Sings Folk Songs.
Les New World Singers sont les premiers à enregistrer Blowin' in the Wind, sur Broadside Ballads, Vol. 1. Dylan l'enregistre le 9 juillet 1962, lors des sessions de The Frewheelin', qui paraîtra en mars 1963. Elle est également enregistrée par le Chad Mitchell Trio sur l'album Chad Mitchell Trio in Action, en mars 1963.
Albert Grossman est le manager de Dylan, c'est aussi celui de Peter, Paul and Mary: c'est par son entremise que ces derniers découvrent Blowin' in the Wind : à l'été 1963, Peter, Paul and Mary enregistrent la chanson et leur version va alors faire connaître la chanson dans le monde entier. C'est le 18 juin 1963 que Warner Bros sort le single. Dans les huit semaines, il s'écoule à 320 000 exemplaires et atteint la seconde position des charts, derrière Finger Tips (part II), de Stevie Wonder. Certaines radios à Cleveland, Washington et Philadelphie la passent toutes les heures, tandis que Bill Randle et Bill Gavin, des hommes de radio influents, la considèrent comme la chanson de l'année. Le nombre d'exemplaires vendus dépasse les précédents hits de Peter, Paul And Mary et dans le monde, 2 millions d'exemplaires sont vendus.
La Columbia, surprise, lance le single chanté par Dylan, mais il n'entre pas dans les classements et il semble que Dylan soit plus célébré pour ses qualités d'auteur que d'interprète.
Blowin' in the Wind sera reprise de nombreuses fois, par des dizaines d'interprètes dont Joan Baez, Judy Collins, Elvis Presley, Janis Joplin, The Kingston Trio, Chet Atkins, Marie Laforêt (The answer my friend is blowing in the wind), Hugues Aufray (Dans le souffle du vent), Richard Anthony (Écoute dans le vent) ,Graeme Allwright (réponse est soufflée dans le vent)Sam Cooke, Neil Young, Stevie Wonder, Ziggy Marley, Ben Sidran, Me First and the Gimme Gimmes, ou Katie Melua (Taratata 2006). Elle inspirera également de nombreuses chansons de liberté au Nord des États-Unis, où l'intégration est devenue un sujet brûlant: on peut citer Alma Ater du Chad Mitchell Trio, ou Dogs of Alabama de Tom Paxton, qui en sont deux exemples. Les deux principaux interprètes en français sont Richard Anthony (Écoute dans le vent, adaptation de Pierre Dreyfus) en 1964 et Graeme Allwright (Soufflé par le vent, en 2008 sur son album live Des inédits... pour le plaisir)
Étude
Blowin' In The Wind est la première composition d'importance de Dylan, c'est également la plus célèbre des « protest songs ». Située dans un contexte de tension au Viêt Nam, du mouvement pour les droits civiques, la chanson ne fait pourtant allusion à aucun évènement particulier, ce qui contribue à la rendre intemporelle.
La chanson est constituée de trois strophes, chacune composée de huit vers. Chaque vers comprend une question, dont la réponse, toujours identique, constitue le refrain:
« The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind »
La brièveté du texte, ajoutée à la tournure interrogative, naïve du style, tend à souligner l'apparente simplicité de la réponse, indépendamment de la complexité des questions. Cependant, la réponse, vague, ne répond pas aux questions posées, claires et tranchées, et à l'aspect quantitatif bien marqué: il est seulement dit à l'auditeur où il peut trouver la réponse.
Interprétations du refrain
Gordon Friesen, rédacteur au Broadside Magazine, suggéra une référence elliptique au drapeau américain, en citant les « vieilles guenilles de pavillons que souffle le vent » de Ralph Waldo Emerson, qui dénonçait le patriotisme inconditionnel, symbolisé par le drapeau national
L'image métaphorique du vent peut également être une allusion au contexte de l'époque, où la violence des conflits, les morts dénotaient un accroissement perceptible de la tension politique. D'autres voient dans le « silence » du vent la nécessité de trouver la réponse en soi-même.
« Je n'ai pas grand-chose à dire sur cette chanson sinon que les réponses sont dans le souffle du vent. Elles ne sont pas dans les livres, les films, la télé ou les discussions politiques. Mec, les gens branchés prétendent me dire où se trouve la vérité, mais je n'y crois pas. Je dis toujours qu'elle est dans le souffle du vent et que, comme une feuille de papier jetée en l'air, elle retombera un jour... Mais le problème en fait, c'est que personne n'attrape la réponse au moment où elle redescend du ciel, si bien qu'il n'y a pas grand monde qui aille y voir, et savoir... et alors, elle reprend son envol à nouveau. »
— Bob Dylan pour Sing Out!, Anthony Scaduto, Bob Dylan, p. 205
Soupçon de plagiat
Dylan fut soupçonné de ne pas avoir été l'auteur des paroles de Blowin' in the Wind : il aurait acheté les paroles à un garçon de Millburn dans le New Jersey, Lorre Wyatt. Plus précisément il les aurait obtenues en échange d'un don de 1 000 dollars américains à un organisme de charité, le CARE. La rumeur continua de circuler et réapparut dans Newsweek, à l'automne 1963.
Ce n'est qu'en 1974 que les soupçons se levèrent quand Wyatt écrivit pour New Times:
« Le manteau de trucage que j'avais confectionné il y a des années est usé jusqu'à la corde: il ne m'est jamais bien allé. Il est temps à présent de payer les violons. Bien des gens étant en colère contre ce qu'ils voient comme la métamorphose récente de Dylan, le Prophète-Poète, en prophète du Profit, la poussière des rumeurs recommence à voler. Il importe d'effacer le post-scriptum insidieux aux paroles de Dylan qui demeure encore dans bien des esprits. La seule façon responsable de détruire ce post-scriptum est de mettre à disposition toute l'histoire de mes paroles... Je suis seulement désolé d'avoir mis 11 ans à dire: Je suis désolé. »
— Lorre Wyatt, Robert Shelton, Bob Dylan sa vie et sa musique : Like a Rolling Ston
e, p. 172
Paroles
How many roads must a man walk down
Before you call him a man?
How many seas must a white dove sail
Before she sleeps in the sand?
Yes, and how many times must the cannonballs fly
Before they're forever banned?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many years must a mountain exist
Before it is washed to the sea?
And how many years can some people exist
Before they're allowed to be free?
Yes, and how many times can a man turn his head
And pretend that he just doesn't see?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Yes, and how many times must a man look up
Before he can see the sky?
And how many ears must one man have
Before he can hear people cry?
Yes, and how many deaths will it take 'til he knows
That too many people have died?
The answer, my friend, is blowin' in the wind
The answer is blowin' in the wind
Source : Musixmatch
Paroliers : Bob Dylan
Paroles de Blowin’ in the Wind © Special Rider Music, Universal Tunes
Japanese Boy est une chanson d'Aneka, sortie en 1981.
Mary Sandeman est une chanteuse traditionnelle écossaise avec une certaine carrière lorsque l'auteur-compositeur Bob Heatlie et le producteur Neil Ross lui présentent une maquette de chanson pop aux sonorités exotiques. Amusée, Mary Sandeman accepte de l'interpréter bien que ce ne soit pas son registre habituel. Immédiatement, ils lui expliquent alors qu'elle doit absolument changer de nom pour correspondre à la chanson, s'emparent de l'annuaire téléphonique d'Édimbourg, et y trouvent le nom d'Aneka
Reprises
Sayonara Monsieur Kung-Fu de Marion, une version française de 1981. À noter que les paroles ont été modifiés par un certain Daniel Buisson ;
Japanese Boy de Andrea Jürgens, une version allemande de 1981 ;
La même année, une chanteuse japonaise nommée Atsuko reprend la version de Daniel Buisson pour la chanter à la fois en français et en japonais
Mimořádná linka (Praha – Tokyo) d'Hana Zagorová, une version tchèque de 1982 ;
Японско момче des Koukéri, une version bulgare de 1982 ;
Chinese Boy d'Yukano Yamaguchi, une version japonaise de 1983 ;
Dui Hao Ru Zuo (對號入座) de S.H.E, une version taïwanaise de 2004 ;
Japanese Boy de Shanadoo, une version eurodance japonaise de 2007 ;
Japanese Boy de Smile.dk, une version bubblegum dance suédoise de 2008 ;
Japanese Boy de Sahara Hotnights, une version rock suédoise de 2009 ;
Japanese Boy de Jacqueline, une version allemande de 2009 ;
La chanson apparait également dans l'anime Tenchi Muyo! et dans le jeu vidéo Grand Theft Auto: Vice City.
Paroles
He said that he loved me, never would go
Ahaaaa ahaaaa
Now I find I'm sitting here on my own
Ahaaaa ahaaaa
Was it something I've said or done
That made him pack his bags up and run?
Could it be another he's found?
It's breaking up the happy home.
Mister can you tell me where my love has gone?
He's a Japanese boy.
I woke up one morning and my love was gone
Oh, my Japanese boy, ooh
I miss my Japanese boy.
Aha aha aha aha aha aha aha aha aaaaaaa
People ask about him every day
Oh oh, oh oh.
Don't know what to tell them what can I say?
Oh oh, oh oh.
If only he would write me or call
A word of explanation, that's all.
It would stop me climbing the wall.
It's breaking up the happy home.
Mister can you tell me where my love has gone?
He's a Japanese boy.
I woke up one morning and my love was gone
Oh, my Japanese boy, ooh
I miss my Japanese boy.
Uhu uhu uhu uhu uhu uhuuuuuuuu
Uhu uhu uhu huuuu
Was it something I've said or done
That made him pack his bags up and run?
Could it be another he's found?
It's breaking up the happy home.
Mister can you tell me where my love has gone?
He's a Japanese boy.
I woke up one mornig in my love was gone, oh my japanes boy
Uhu uhu uhu uhu uhu uhuuuuuuuu
Uhu uhu uhu huuuuu
Source : Musixmatch
Paroliers : Bobby Heatlie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Japanese_Boy
https://youtu.be/YyTruRHZsFQ
La Bonne du curé est une chanson d'Annie Cordy sortie en 1974 en 45 tours sous le label CBS. Les paroles sont de Charles Level et la musique de Tony Montoya et Tony Roval
Histoire
Ce titre est le plus grand succès et la plus grosse vente de disques d'Annie Cordy (plus d'un million de disques vendus).
La Bonne du curé sera proposée sur un nombre important de compilations de la chanteuse et ressortira même en 1999 en CD single (en version originale et version techno).
Au total, le titre a été vendu à 1 million d'exemplaires
Titre incontournable de la chanteuse, La Bonne du curé est chanté jusqu'aux derniers concerts d'Annie Cordy.
Pour l'anecdote, Annie Cordy fait référence à son grand ami Claude François dans sa chanson en chantant les paroles (« Car les cantiques, ça ne vaut pas Claude Françoué ! »). Après la mort de Claude, elle changera ces paroles en concert pendant longtemps.
Reprises
En 1975, Sacha Distel a fait une reprise humoristique de cette chanson en duo avec Annie Cordy qui l'interrompait au début du 2ème couplet de la chanson.
En 2007, Yannick Noah a fait une reprise de La Bonne du curé pendant un de ses concerts au Forest National de Bruxelles.
En 2007, pendant la série de concerts de La Caravane des Enfoirés, le top-model Karen Mulder a repris cette chanson.
Paroles
J'voudrais bien
Mais j'peux point
C'est point commode d'être à la mode
Quand on est bonne du curé
C'est pas facile d'avoir du style
Quand on est une fille comm' moé
Entre la cure et les figures
Des grenouilles de bénitier
La vie est dure quand on aime rigoler
Mais quand le diable qu'est un bon diable
Me tire par les pieds
Et ça me gratouille, ça me chatouille
Ça me donne des idées
J'fais qu'des bêtises derrière l'église
J'peux point m'en empêcher
Dieu me pardonne
J'suis la bonne du curé
Et j'voudrais bien
Mais j'peux point
Je voudrais mettre une mini jupette
Et un corsage à trous-trous
Mais il paraît que pour faire la quête
Ça ne se fait pas du tout
Quand je veux faire un brin de causette
Avec les gars du pays
J'file en cachette
Derrière la sacristie
Mais quand le diable qu'est un bon diable
Me tire par les pieds
Et ça me gratouille, ça me chatouille
Ça me donne des idées
J'fais qu'des bêtises derrière l'église
J'peux point m'en empêcher
Dieu me pardonne
J'suis la bonne du curé
4444444
Et j'voudrais toujours bien
Mais j'peux toujours point
Quand c'est la fête j'en perds la tête
J'voudrais ben aller danser
J'voudrais monter en motocyclette
Pour me promener dans les prés
Et qu'un beau gars me compte fleurette
Avec des disques à succès
Car les cantiques
Ça n'vaut pas Claude Françoué
Mais quand le diable qu'est un bon diable
Me tire par les pieds
Ça me gratouille, ça me chatouille
Ça me donne des idées
J'fais qu'des bêtises derrière l'église
J'peux point m'en empêcher
Dieu me pardonne
J'suis la bonne du curé
La la la la la, la la la la la, la la la la la la
La la la la la, la la la la la, la la la la la la
La la la la la, la la la la la
La la la la la, la la la la la, la la la la la la
La la la la la, la la la la la, la la la la la la
La la la la la, la la la la la, la la la la la la
Source : LyricFind
Paroliers : Charles Level / Tony Montoya / Tony Roval
Paroles de La Bonne du curé © Warner Chappell Music, Inc
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Chanson française | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson internationale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Hymne national | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique classique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique de film | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Musique instrumentale | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Parodie | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson paillarde | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Chanson pour enfant | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Dessin animé | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Générique | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
Série TV | 0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
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Cinéma : Film hongkongais (Sommaire)
Un renne© pixabay
Un "cyclone" de rennes impressionnant filmé en Russie
Par Chloé Gurdjian - Publié le 07/04/2021 à 11h56 - Mis à jour le 07/04/2021
Grâce à un drone, le photographe russe Lev Fedoseyev a pu filmer un troupeau de rennes former une immense spirale, tel un cyclone.
Ce sont des images impressionnantes qu'a réussi à capturer le photographe Lev Fedoseyev. Il a pu observer un immense cyclone de rennes en Russie, dans la péninsule de Kola, à côté de la Finlande. La région est connue pour abriter des Samis, un peuple autochtone éleveur de rennes.
Pourquoi un tel comportement ?
Alors que les cervidés étaient en train de brouter tranquillement les rares touffes d'herbe non recouvertes de neige en toute liberté, ils ont été regroupés par des hommes sur des motoneiges. Ceux-ci ont alors dirigé le troupeau dans un enclos, afin que le service vétérinaire régional puisse vacciner les animaux contre l'anthrax.
A cause du réchauffement climatique, le permafrost fond, libérant la bactérie mortelle. En 2016, ce sont ainsi plus de 2 000 rennes qui étaient décédés, des dizaines de personnes avaient été hospitalisées, et un enfant était même décédé.
Comme on peut le voir dans la vidéo ci-dessous, les rennes se sont mis à courir, formant une immense spirale, tel un cyclone. Il s'agit d'une stratégie défensive et de protection face à un prédateur. Les mâles adultes restent à l'extérieur du cercle, alors que les biches et les jeunes restent au centre. Face à cette spirale infernale, les prédateurs comme les loups ou les ours sont désorientés et ne savent plus quel animal attaquer.
A noter que cette stratégie défensive est utilisée par d'autres animaux, comme les bisons ou certaines espèces de poissons. Les manchots utilisent également cette technique de la spirale lorsque les températures sont très basses. Serrés les uns contre les autres, ils changent ainsi constamment de place afin de ne pas avoir froid. Les individus à l'extérieur du cercle se mettent dos au vent, alors que ceux au centre peuvent bénéficier d'une température proche des 30°C !
https://www.geo.fr/environnement/un-cyclone-de-rennes-impressionnant-filme-en-russie-204325?utm_campaign=20210409&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-environnement#nlref=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&part%255name%5D=pm&part%255token%5D=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&srAuthUserId=c31a8b7b684f6a316ce829d801aa5d16&utm_campaign=20210409&utm_medium=email&utm_source=nl-geo-environnement&nlsha=190fab20c2668491288756b154c73a7d2fed63e879780c6f3f649ab1ee47fa93
https://youtu.be/fpWHs58qMkA
Étoile des neiges (Fliege mit mir in die Heimat dans sa version originale en allemand) est une chanson sous forme de valse, composée en 1930 par l'Autrichien Franz Winkler. Elle est reprise ensuite en plusieurs langues et dans plusieurs pays, dont la France, où elle a connu un grand succès sous le titre Étoile des neiges.
Historique
Version originale autrichienne : Fliege mit mir in die Heimat de Franz Winkler
En 1930, l'Autrichien Franz Winkler (de) (1906-1962) entreprend un long voyage vers l'Argentine où vivent ses deux frères. Pris du mal du pays, il compose ce que les allemands appellent Gassenhauer (une ritournelle de rue) qu'il intitule Am Strande von Rio (« Sur la plage de Rio ») d'après son premier couplet.
De retour au pays, Winkler et sa sœur Albertine Seifert (1902-1951) forment le duo Geschwister Winkler et jouent la composition sous le titre Fliege mit mir in die Heimat (« Envole-toi avec moi vers notre pays »). Ils l'enregistrent une première fois à la radio en 1940 alors que Franz est musicien aux armées.
En 1943, Franz Winkler épouse Ingeborg. Cette dernière rejoint le duo qui se renomme alors Franz Winkler Terzett. En 1948, Ingeborg participe à l'enregistrement de la chanson pour le producteur phonographique Decca (7/48 Decca 16006). Plus tard, Olga, une autre sœur de Franz, les rejoint à l'accordéon et le groupe se renomme Franz Winkler Quartett. Le quatuor procède à un nouvel enregistrement de la chanson qui sort sur 78 tours (Decca 27085, London Records P.18008).
Cette chanson sentimentale, exprimant au plus haut point le mal du pays, connut un énorme succès. Le texte de la chanson allemande se compose de deux couplets et un refrain. Les couplets rapportent l'histoire d'un aviateur allemand survolant une plage sud-américaine alors qu'une petite fille crie son mal du pays. Il répond à sa demande et l'emmène avec lui au pays. Un couplet parle du bruit des moteurs lui rappelant déjà le pays. La mélodie des couplets est celle du refrain des adaptations anglo-saxonne et française et celle du refrain devient celle des couplets.
Reprises à l'international
Perry Como : reprise anglophone
En novembre 1948, Malia Rosa écrit des paroles en anglais sous le titre Forever and Ever (en), afin que Gracie Fields l'interprète dans cette langue. Cette fois, la chanson parle de deux amants qui se sont séparés et se jurent un nouvel amour. La chanson remporte un grand succès au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Aux États-Unis, c'est Perry Como qui reprend en premier la chanson. L'enregistrement se fait très précisément le 13 janvier 1949 et sort chez RCA Victor Records sous forme de single. La version 78 tours se voit attribuer le numéro de catalogue 20-3347-A, et la version 45 tours, le numéro 47-2892-A. La face B était I Don't See Me In Your Eyes Anymore. La chanson se place directement dans le Billboard Hot 100 le 19 mars 1949 puis descend en seconde position, pour y rester 4 semaines. Au Royaume-Uni, cette reprise de la chanson est éditée par HMV en version 78 tours avec le numéro de catalogue BD-1250 en juin 1949. La face B était A - You're Adorable.
Jacques Hélian, Line Renaud : grands succès en France
Le succès de la chanson Forever and Ever n'est cependant pas immédiat en France.
En 1949, Jacques Hélian fait des recherches documentaires dans le but de trouver une idée de chanson destinée à un groupe vocal féminin, « Les Hélianes », qu'il a créé en 1949 dans le cadre de son « Grand orchestre », groupe de chanteuses qu'il a décidé de réunir autour de lui. C'est à cette occasion qu'il découvre la mélodie allemande dont les ventes n'avaient pas marqué l'année 1948 en France. Pourtant, l'air le séduit dès la première écoute, si bien que le soir même il appelle son parolier Jacques Plante et lui fait part de sa découverte.
L'été passe et le parolier reprend contact avec le chanteur pour lui présenter son texte adapté de la version anglo-saxonne, qu'il vient de titrer : Étoile des neiges. Mais les paroles ne conviennent pas à Jacques Hélian. Celui-ci, qui cherche à faire de la chanson un succès populaire en France, déclare à Jacques Plante que la mélodie lui évoque : « Je dis n'importe quoi... la montagne, la Savoie ; en Savoie, y a des ramoneurs. Un ramoneur est fauché. Comme il veut se marier, il s'en va gagner des sous, ça existe, non ? Et quand il a la bourse pleine, il radine au pays. Et c'est la noce... Ding, dong, les cloches ! ». Son parolier lui fait remarquer la naïveté, voire la niaiserie du propos, mais les deux hommes se mettent finalement d'accord. Après l'écriture des paroles, René Beaux assure l'arrangement orchestral et quelques voix masculines viennent en renfort pour ainsi former un chœur mixte.
La chanson de Jacques Hélian, accompagné donc par les Hélianes, connaît le succès en empochant un disque d'or (qui lui est remis le 3 décembre 1949) ainsi que le grand prix du disque en 1951.
À cette époque, les chansons à succès, appelées des « scies », constituent des œuvres en partage et de nombreux interprètes enregistrent ce tube en 1950 : Line Renaud, Patrice et Mario, ou encore André Claveau.
Christiane Daal-Paczewskka en Pologne
Autour de 1955, Christiane Daal-Paczewskka (Krystyna Paczewska) crée une reprise polonaise intitulée Uśmiech Montmartru (« Sourire montmartrois »). Contrairement à l'adaptation française, cette version respecte la structure couplet-refrain d'origine.
Simon et les Modanais : ultime retour
Dans le milieu des années 1980, Bernard Simon dit « Simon », cheminot dans la ville de Modane, dans le département de la Savoie, est chanteur amateur dans un petit groupe qui reprend le répertoire du rockeur français Johnny Hallyday et répète dans une chapelle désaffectée. Il demande à Louis Testardi dit « Gigi », un de ses collègues de la SNCF et ami depuis le collège, de les rejoindre à la batterie. Animant de nombreux bals dans la région de Modane, dans leur style « rock-musette », les deux amis se lancent un soir dans une reprise de Étoile des neiges.
Cette reprise devient rapidement populaire et gagne une certaine renommée dans la région, en plaisant à la fois aux Mauriennais et aux touristes parisiens. Si bien qu'une autre connaissance des deux amis, Jacques Vise, à la base carrossier au village de Bramans, monte à Paris en tant que technicien de scène pour essayer de vendre le concept, aidé dans sa tâche par un autre modanais connu dans le milieu du spectacle vivant, Jean Soulier dit « Gino Palatino », notamment guitariste de la chanteuse Sheila. En six mois, ils arrivent à se faire prêter un vieux studio qu'ils réhabilitent, pour pouvoir enfin enregistrer une maquette. Présentée au label BMG, un succès populaire est rapidement repéré par les producteurs.
Initialement, Simon, le chanteur, doit évoluer en solo mais la maison de disque dicte les règles et exige notamment l'image d'un groupe « du terroir ». Ainsi, Louis "Gigi" Testardi reste à son poste de batteur et Jacques Vise est aux claviers, on rajoute des bruits de cloche sur la bande-son (toujours dans une optique d'« authenticité »), et Véronique Vise dite « Véro », sœur de Jacques et bassiste, rejoint le groupe pour assurer la féminité du groupe (argument vendeur selon BMG). « Simon et les Modanais » sont nés, un 45 tours sort.
Le disque remporte vite le succès escompté notamment grâce à au tournage d'un clip où l'on voit Simon en perfecto et nœud papillon tenter de séduire Véro costumée en bergère des montagnes. Jugé avec le recul de « cliché et mignon » par certains ou de « kitsch » par d'autres, le clip contribue à la vente estimée de 800 000 à 1 000 000 de disques et a, selon la presse locale, « marqué toute une génération ». Pour preuve, ils font leur première apparition télévisée dans une émission présentée par Pascal Sevran en 1987, ils reçoivent le disque d'or des mains de Line Renaud dans l'émission de Michel Drucker Champs Élysées, Max Guazzini les programme en boucle sur NRJ, et la mairie de Modane les consacre même citoyens d’honneur de la commune.
Mais la discorde grandit de plus en plus parmi les membres du groupe. Simon reproche la faiblesse des textes fournis par Véro (à l'origine notamment de la face B de leur premier 45 tours, intitulé Au bar de l'edelweiss), ce qui entraîne bientôt son départ, puis rapidement la dissolution totale du groupe après plusieurs revers commerciaux suivant leurs autres tentatives (deux disques).
Culture populaire
Échos aux contextes sociaux germaniques et français de l'après-guerre
Lorsque sort la version originale Fliege mit mir in die Heimat, elle connait un grand succès ce qui peut s'expliquer par l'écho qu'elle produit parmi les millions d'Allemands expulsés des territoires perdus de l'Est et du centre de l'Europe. Il est également à noter que la mémoire collective a eu tendance à supprimer le couplet de la chanson qui traite du bruit des moteurs, ne restent plus que les allusions à Rio, l'aviateur et la petite fille ainsi que le refrain : « Envole-toi avec moi vers notre pays, monte dans l'avion, envole-toi avec moi dans le ciel... ».
Plus tard, lors de son succès en France, popularisée d'abord par Jacques Hélian, puis par de nombreux interprètes, comme Line Renaud, elle est le reflet d'un contexte politique et social particulier. Dans la France du début des Trente Glorieuses, en proie à une crise de croissance, notamment dans le domaine de l'immobilier, l'histoire du petit Savoyard et de sa fiancée participait à des lendemains meilleurs, la constitution d'une famille nucléaire autonome, un logement décent (le futur F3 des habitations à loyer modéré) et un avenir dans la grande ville. Line Renaud incarnait les idéaux de la génération des Baby boomers alors qu'une Édith Piaf perpétuait la fille perdue de l'univers chansonnier de l'entre-deux-guerres. La chanson exprimait un kitsch moderne — mais lié à un passé mythifié, qui faisait allusion au personnage du petit Savoyard et au conte d'Hans Christian Andersen La Bergère et le Ramoneur. La Savoie, dont l'industrie et le tourisme se développaient, s'est identifiée à ce kitsch français qui a fait oublier le kitsch originel, où s'exprimait une Allemagne désireuse de se replier sur elle-même, renonçant définitivement aux vastes espaces d'Europe de l'Est, d'Asie et d'Afrique. C'est cette même Allemagne qui s'identifie tout au long des années 1950 à l'idylle artificielle du Heimatfilm, dont finalement le cadre pseudo-régional n'est guère différent de celui de l'adaptation française.
Citations dans d'autres œuvres
La chanson devait être utilisée dans le film Les bronzés font du ski pour la scène où Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) se trouve seul coincé sur le télésiège. Les ayants-droit exigeant un paiement trop important, les producteurs du film demandèrent au compositeur Pierre Bachelet de créer une chansonnette originale Quand te reverrai-je pays merveilleux ?, dont la mélodie et le texte présentent une certaine ressemblance avec Étoile des neiges, mais également avec le sens originel de la chanson autrichienne, centré autour du mal du pays
Dans un coin perdu des montagnes
Un tout petit Savoyard
Chantait son amour
Dans le charme du soir
Près de sa bergère
Au doux regard
Etoile des neiges
Mon coeur amoureux
S'est pris au piège
De tes grands yeux
Je te donne en gage
Cette croix d'argent
Et de t'aimer toute ma vie j'en fais serment
Hélas, soupirait la bergère,
Que répondront nos parents?
Comment ferons-nous? Nous n'avons pas d'argent
Pour nous marier dès le printemps
Etoile des neiges
Sèche tes beaux yeux
Le ciel protège
Les amoureux
Je pars en voyage
Pour qu'à mon retour
A tout jamais, plus rien n'empêche notre amour
Et quand les beaux jours refleurirent
Il s'en revint au hameau
Et sa fiancée l'attendait tout là-haut
Parmi les clochettes des troupeaux
Etoile des neiges
Des garçons d'honneurs
Vont en cortège
Portant des fleurs
Et par un mariage
Finit notre histoire
De la bergère et de son petit Savoyard
Source : Musixmatch
Douce Violence est une chanson de Johnny Hallyday. Elle a été publiée en EP en 1961.
La chanson a été écrite par Georges Garvarentz et Clément Nicolas. L'enregistrement a été produit par Lee Hallyday et Jack Barverstock
Liste des pistes
EP 45 tours Il faut saisir sa chance / Tu peux la prendre / Nous, quand on s'embrasse / Douce Violence — 1961, 432.592 BE, France
EP CD — 2000, Mercury 1211429, France (rééditoon, pochette en carton)
1.1. Nous, quand on s'embrasse (2:38)
1.2. Tu peux la prendre ((2:40)
2.1. Il faut saisir sa chance (2:43)
2.2. Douce Violence (2:21)
Single 7" 45 tours (1964, 373 005 PF, Italie)
Douce Violence
Shake the Hand of a Fool
Paroles
Douce violence de nos jeunes amours
Tendre insouciance de nos premiers beaux jours
Quand le temps nous fait face au ciel de nos 16 ans
C'est notre enfance qui meurt doucement
Douce violence de nos cœurs éperdus
Folle impatience des joies tant attendues
Notre vie s'illumine au feu de sa chaleur
Et l'on fait taire ses peurs
Mon amour, donne-moi des nuits sans sommeil
Pour qu'enfin nos désirs se rassemblent
Mon amour, guide-moi vers les tendres réveils
Qui bientôt nous verront ensemble
Douce violence de nos premiers matins
Le monde immense soudain nous appartient
Et nos cœurs et nos lèvres
Voudront garder toujours
La douce violence de notre amour
Source : Musixmatch
Paroliers : Garvarentz Georges / Perrou Nicolas