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Canon : Gif dessinsagogo55

Publié à 01:43 par dessinsagogo55 Tags : gif sommaire centerblog
Canon : Gif dessinsagogo55
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Actu de dessinsagogo55

 

Lieux importants et à visiter

Publié à 19:29 par dessinsagogo55 Tags : center centre centerblog sur homme mort background
Lieux importants et à visiter

le fort de Douaumont    

 

 

 

Lieux importants

le fort de Douaumont ;

le fort de Vaux ;

le fort de Souville ;

Fleury-Devant-Douaumont (village détruit) ;

la butte de Montfaucon ;

Les Éparges 

la cote 304 ;

le Mort-Homme (voir Cumières-le-Mort-Homme) ;

le tunnel de Tavannes ;

le bois des Caures.

À visiter

L'ossuaire de Douaumont ;

le Mémorial de Verdun ;

le fort de Douaumont, l'ouvrage de Thiaumont, le fort de Vaux, l'ouvrage de Froideterre et l'ouvrage de La Falouse ;

la citadelle souterraine de Verdun

la tranchée des Baïonnettes ; ;

l'abri des Quatre Cheminées ;

le Centre mondial de la paix ;

la Voie sacrée, reliant le front à Bar-le-Duc ;

Montfaucon ;

la tranchée de Chattancourt.

 

 

 Témoignages 

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr

 

 

  La bataille de Verdun
  Contexte militaire au début de l'année 1916
  Contexte socio-économique au début de l'année 1916
  Stratégies pour débloquer la situation
  État de la défense de Verdun début 1916
  Préparatifs sur Verdun
  L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse
  Le 24 février 1916, le commandement français réagit
  Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse
  Le sort de la bataille bascule en juillet 1916
  Bilan de la bataille de la Meuse
  Le symbole de Verdun
  Ils se sont battus à Verdun
  Lieux importants et à visiter

 

Ils se sont battus à Verdun

Publié à 18:58 par dessinsagogo55 Tags : coup saint homme france sur mort
Ils se sont battus à Verdun

Le Capitaine de Gaulle

 

 

Un certain nombre d'acteurs célèbres de la Seconde Guerre mondiale ont servi à Verdun, et les témoignages et les récits allemands sur la Seconde Guerre mondiale sur le front de l'Est se réfèrent fréquemment aux souvenirs et à l'expérience de la campagne de Verdun.

Dès 1942, certains officiers allemands notent ainsi que l'Armée rouge est capable de réunir des concentrations d'artillerie « comme on n'en a plus vu depuis la bataille de Douaumont ». Futurs experts du BlitzkriegHeinz Guderian et Erich von Manstein ont l'un et l'autre servi à Verdun, le premier à l'état-major de la 5e armée, où il était officier de renseignement adjoint, le second au sein de l'état-major de Gallwitz.

Vingt-deux ans avant de diriger la 6e armée allemande à Stalingrad, ce Verdun de la VolgaFriedrich Paulus a vécu la véritable bataille, en 1916, il était Oberleutnant au 2e régiment de chasseurs prussiens, et il a participé à la bataille de Fleury au mois de juin. Gouverneur de Paris en 1942, le général Carl-Heinrich von Stülpnagel commandait un bataillon à Verdun. Membre de la conspiration qui tenta de tuer Hitler en juillet 1944, il tenta de se suicider près du Mort-Homme, mais ne parvint qu'à s'éborgner. Il fut pendu quelques semaines plus tard.

L'un des meilleurs généraux de Hitler, le général Hans von Kluge, qui commandait le groupe d'armée B, et participa lui aussi au complot, avait été artilleur à Verdun en 1917. Démis de ses fonctions sur le front de Normandie, il fut convoqué à Berlin. Pressentant une arrestation, il se suicide en chemin, peu avant Verdun, entre Clermont-en-Argonne et Dombasle-en-Argonne.

Le chef d'état-major de Hitler, le Generaloberst Wilhelm Keitel, servait à l'état-major du 10e corps de réserve, sur la rive droite de la Meuse, pendant l'été 1916. Citons encore, parmi les autres participants allemands à la bataille, le chef de la SAErnst Röhm, et son adjoint, Rudolf Hess.

Côté français, outre le maréchal Pétain lui-même, on relève parmi les noms des vétérans français, celui de son futur protégé, puis adversaire, Charles de Gaulle. Le 2 mars 1916, le 33e régiment d'infanterie où il sert est attaqué et décimé, anéanti par l'ennemi en défendant le village de Douaumont, près de Verdun. Sa compagnie est mise à mal au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. Tentant alors une percée, De Gaulle est obligé par la violence du combat à sauter dans un trou d'obus pour se protéger, mais des Allemands le suivent et le blessent d'un coup de baïonnette à la cuisse gauche. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Cette disparition au front lui vaut d'être cité à l'ordre de l'armée.

En 1966, année du cinquantenaire de la bataille, il devait déclarer : « La gloire que le maréchal Pétain avait acquise à Verdun ne saurait être ni contestée ni méconnue par la patrie »

L'amiral Darlan (1881-1942), commandant de la flotte française et vice-président du Conseil du gouvernement de Vichy, était, quant à lui, lieutenant en 1916 ; il servait au sein d'une batterie d'artillerie navale déployée à Verdun.

Le général Raoul Salan (1899-1984), qui participa au débarquement de Provence et participera à la libération de l'Alsace y gagnant le grade de général de Brigade, connu pour avoir mené le putsch des généraux en avril 1961 à Alger, passa également par Verdun en 1918. Engagé volontaire à 18 ans en 1917, il participa comme chef de section d'une compagnie aux combats dans la région de Verdun (Saint-Mihiel, Les Éparges, fort de Bois-Bourru, côte de l’Oie, Cumières-le-Mort-Homme) et fut cité à l’ordre de la brigade.

Enfin Jean de Lattre de Tassigny (1889-1952, maréchal à titre posthume) fut capitaine au 93e régiment d'infanterie en 1916 et se battit à Verdun pendant seize mois. En 1945, ses troupes arrêteront, en Allemagne occupée, l'ancien Kronprinz, Guillaume de Prusse, qui avait commandé ses troupes à Verdun.

Le colonel Adrien Henry (1888-1963), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, l'un des soldats les plus décorés de France, a été blessé, prisonnier et évadé en mai 1916 (avec le 361e RI).

L'écrivain et député de Nancy Émile Driant est mort à Verdun le 22 février 1916.

 

 

 

Le symbole de Verdun

Publié à 18:44 par dessinsagogo55 Tags : homme sur bonne vie monde saint center centre littérature
Le symbole de Verdun

 

La résistance des combattants français à Verdun est relatée dans le monde entier. La petite ville meusienne, surtout connue pour le traité de Verdun signé en 843, acquiert une réputation mondiale. Cette victoire défensive est considérée par les combattants comme la victoire de toute l'armée française, dont la plus grande partie du contingent a participé aux combats. Sur les 95 divisions de l'armée française, 70 y ont participé. « Verdun, j'y étais ! » affirment, avec un mélange de fierté et d'horreur rétrospective, les poilus qui en sont revenus. Pour la nation tout entière, Verdun devient le symbole du courage et de l'abnégation.

Les comités du souvenir des soldats de Verdun se sont en effet rapidement forgés cette identité spécifique à la bataille. Leur construction unanimiste du discours mémoriel a volontairement omis la critique de la conduite de la guerre ou la vie quotidienne des tranchées. Elle s'est figée sur la figure symbolique du « soldat de Verdun » et adossée à une sainte hiérarchie (héroïsme, sacrifice et patriotisme du soldat, gloire de l'armée française tout entière, depuis les soldats jusqu'au génie des chefs, écorné cependant par les mémoires des officiers de tranchées) dont la bataille forme le sommet « incomparable ». C'est dans cet esprit que sont forgées les légendes patriotiques telles que la tranchée des baïonnettes et le « Debout les morts ! » de Péricard.

Cette forte symbolique a très tôt inspiré la littérature de guerre avec de grands romans de guerre comme Le Feu d'Henri BarbusseLes Croix de bois de Roland Dorgelès ou Les Hommes de bonne volonté de Jules Romains qui situent leur action à Verdun.

La symbolique guerrière de Verdun a depuis évolué. Le Conseil municipal de la ville se proclame « capitale de la paix » en 1966. Le Mémorial de Verdun inauguré en 1967 perpétue la mémoire des deux côtés. Ce tournant mémoriel se confirme dans les années 1970 et 1980. Théâtre de la réconciliation franco-allemande, la commémoration de Verdun est notamment symbolisée par la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl à Douaumont en 1984. Le Centre mondial de la paix inauguré à Verdun en 1994 se veut un lieu de promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Ce basculement se poursuit dans la production éditoriale et musicale des décennies suivantes qui voit Verdun reléguer au second plan au profit de batailles comme le Chemin des Dames. Leurs thématiques rejoignent celles de l'historiographie et de l'enseignement scolaire, « glissant du registre de l'héroïsme désuet à celui de la résistance à la guerre ou du moins à son évidente absurdité »

Verdun est même, comme toutes les grandes batailles de la Grande Guerre, l'enjeu de débats historiographiques : le fait qu'il n'y ait pas eu de mutinerie d'envergure à Verdun est expliquée par les historiens comme l'illustration du consentement patriotique ou au contraire de la contrainte.

Décoration

Verdun 1916 est inscrit sur le drapeau des régiments cités lors de cette bataille.

Commémoration

La 310e promotion (mars à octobre 2016) de sous-officiers d'active de l'ENSOA de Saint-Maixent porte le nom de Sous-officiers de Verdun 1916.

La 5e promotion (1965-1966) d’élèves officiers d'active de l’École militaire interarmes (EMIA) de Coëtquidan porte le nom de Cinquantenaire de Verdun.

 

 

 

Bilan de la bataille de la Meuse

Publié à 18:25 par dessinsagogo55 Tags : center mort homme plat france littérature
Bilan de la bataille de la Meuse

C'est une guerre de position, les pertes ont été considérables, pour un territoire conquis nul. Après 10 mois d’atroces souffrances pour les deux camps, la bataille aura coûté aux Français 378 000 hommes (62 000 tués, plus de 101 000 disparus et plus de 215 000 blessés, souvent invalides) et aux Allemands 337 000. 53 millions d’obus (30 millions d'obus allemands et 23 millions d'obus français, une estimation parmi d'autres, aucun chiffre officiel n'existant) y ont été tirés, dont un quart au moins n'ont pas explosé (obus défectueux, tombés à plat, etc.) ; 2 millions par les Allemands pour le seul 21 février 1916. Si l'on ramène ce chiffre à la superficie du champ de bataille, on obtient 6 obus par mètre carré. Ainsi, la célèbre cote 304, dont le nom vient de son altitude, 304 mètres, ne fait plus que 297 mètres d'altitude après la bataille et le Mort-Homme a perdu 10 mètres. Les Allemands ont employé à cet effet 2 200 pièces d'artillerie, les Français 1 727 .

Du fait du résultat militaire nul, cette bataille, ramenée à l'échelle du conflit, n'a pas de conséquences fondamentales. Elle reste un symbole de futilité mais la construction mythologique française d'après-guerre, à travers les cérémonies officielles, les défilés militaires, l'historiographie ou la littérature en a fait l'incarnation du sacrifice consenti pour la victoire.

Après la guerre, en France, de nombreuses associations d'anciens combattants évoquèrent un nombre de morts beaucoup plus élevé du côté des pertes françaises, car le nombre de morts de la bataille de Verdun (comme pour les autres batailles du conflit) évolue d'une source à une autre, avec souvent des différences de plusieurs dizaines de milliers de victimes. Aussi, les associations d'anciens combattants français dénonçaient les chiffres des pertes comme « étrangement ressemblantes à celles des Allemands ». Le chiffre de 250 000 morts français (en comptant les disparus) fut retenu par les associations d'anciens combattants français, après les derniers décomptes et estimations des années 1930.

 

 

Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse

Publié à 18:00 par dessinsagogo55 Tags : place center sur vie france homme mort centre pouvoir
Les combats se livrent sur les deux rives de la Meuse

Le Kronprinz supplie Falkenhayn d’attaquer la rive gauche pour faire taire les canons français. Les Allemands attaquent autour du Mort-Homme, du côté de la rive gauche, du bois des Bourrus, du bois de Cumière et du bois des Corbeaux. Puis ils attaquent sur la rive droite autour du fort de Vaux, de la côte du Poivre, etc. Ce sont à chaque fois des boucheries pour les deux camps. En ces lieux, tant du côté français qu'allemand, ces hommes ont fait preuve tout à la fois de courage, de désespoir, de sacrifice et d’abnégation.

Sur ces positions, les armées françaises et allemandes sont impitoyablement usées et saignées à blanc. Nombreuses sont les unités qui doivent être entièrement reconstituées à plusieurs reprises ou qui disparaissent.

Le 6 mars 1916, les Allemands pilonnent et attaquent le Mort-Homme sur la rive gauche. Mais le feu français les arrête. Cette « bataille dans la bataille » va durer jusqu’au 15 mars. Au cours de ces 10 jours, le secteur est transformé en désert. Les combattants des deux bords y connaissent toutes les souffrances.

Simultanément, le 7 mars, les Allemands lancent une offensive sur la rive droite, à partir de Douaumont. Cette partie du front fut le secteur le plus durement touché de la bataille. Le fort de Souville (aujourd'hui totalement en ruine), l'ouvrage de Thiaumont (totalement rayé du paysage), l'ouvrage de Froideterre (qui a bien résisté, bien que les différents organes du fort ne soient pas reliés par des souterrains) permirent à l'armée française de s'accrocher sur la dernière position haute dominant la ville de Verdun. Le village de Fleury-devant-Douaumont fut le théâtre de combats particulièrement intenses, il fut pris et repris seize fois. Mais les Allemands n'iront pas plus loin. Ce village, qui fait aujourd'hui partie des six communes mortes pour la France (qui ont un maire, mais n'ont plus d'habitants), a représenté l'avance extrême de l'armée allemande devant Verdun.

Le saillant de Verdun se transforme en une innommable boucherie où la sauvagerie l’emporte sur toute sorte de compassion.

 

Le fer, le feu et la boue forment la triade infernale composant la vie du « poilu », mais aussi celle du « Feldgrau » allemand.

Pétain réclame des renforts à Joffre. Mais ce dernier privilégie sa future offensive sur la Somme. Cela fait dire à Pétain « Le GQG me donne plus de mal que les Boches ».

La 11e division bavaroise investit, le 20 mars, la cote 304 qui couvrait de son feu le Mort-Homme. Malgré ces succès, l’offensive générale allemande sur les deux rives de la Meuse est arrêtée par les Français. « Les assauts furieux des armées du Kronprinz ont partout été brisés. Courage… on les aura ! » dira Pétain.

 

Au début de la bataille les effectifs français étaient de 150 000 hommes. En avril, ils s'élèvent à 525 000 hommes. Cette concentration humaine sur une si faible surface pourrait expliquer dans une certaine mesure le bain de sang que constitue Verdun. Cependant, les Allemands étant arrêtés, Joffre veut quelqu’un de plus offensif pour diriger la bataille. Le 1er mai 1916, il nomme Pétain chef du groupe d’armées Centre et le général Nivelle à Verdun

Ce dernier charge le général Mangin de reprendre le fort de Douaumont. La bataille s’engage par six jours de pilonnage du fort par les Français. L’infanterie prend pied sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24.

Durant ce temps, 10 000 Français tombent pour garder la cote 304 où les Allemands sont accrochés sur les pentes.

L’artillerie, pièce maîtresse de ce champ de bataille, est toujours en faveur du côté allemand avec 2 200 pièces à ce moment-là pour 1 800 pièces côté français. On dirait que Verdun agit comme catalyseur. Les belligérants ne semblent plus pouvoir renoncer et sont condamnés à investir de plus en plus de forces sur ce champ de bataille qui a déjà tant coûté.

Falkenhayn reprend l’offensive sur la rive droite de la Meuse. Sur un front de six kilomètres, les Allemands sont à quatre contre un. Ils mettent les moyens pour emporter la décision qui tarde depuis si longtemps. À trois kilomètres au sud-est de Douaumont se trouve le fort de Vaux. Il est défendu par une garnison de 600 hommes. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisante. Après une intense préparation d’artillerie, le 1er juin 1916, l’infanterie allemande se lance à l’attaque du fort. Le 2 juin, elle pénètre dans l’enceinte. Toutefois, il faut encore « nettoyer » la place. Les combats se livrent couloir par couloir. Il faut gazer la garnison pour la réduire. Une expédition de secours est anéantie le 6 juin. Finalement, le commandant Raynal, chef de la place, capitule le 7 juin car les réserves d'eau à l'intérieur du fort sont tombées à zéro.

Les Allemands sont tout près de Verdun dont ils peuvent apercevoir les spires de la cathédrale. Falkenhayn croit la victoire à sa portée. Le 18 juin 1916, il fait bombarder le secteur avec des obus au phosgène. Mais les 70 000 Allemands doivent attendre, l’arme à la bretelle, que le gaz se dissipe pour attaquer. Ce temps précieux est mis à profit par les forces françaises pour renforcer la position. Lorsque l’assaut recommence, le 23 juin, il réussit à faire une percée de 6 kilomètres et occuper la crête de Fleury.

 

 

 

L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse

Publié à 17:38 par dessinsagogo55 Tags : coup sur mort center
L’apocalypse sur la rive droite de la Meuse

Le lundi 21 février 1916 à 4 heures du matin, un obus de 380 mm explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. Ce n'est qu'un réglage de tir, le véritable déluge de feu commençant à 7 h 15 avec un obus de 420 mm. C’est le début de l’opération baptisée Gericht (mot allemand qui signifie tribunal, jugement et, assez fréquemment, lieu d'exécution) par les Allemands et d'une bataille qui va durer dix mois et faire plus de 300 000 morts et 700 000 victimes.

Sur la partie centrale, de long de 15 kilomètres, les Allemands ont installé quarante batteries de 800 canons qui pilonnent les tranchées françaises, sur un front d'environ 30 kilomètres, jusqu'à 16 heures. Au bois des Caures durant cette journée, 80 000 obus tombent en 24 heures. Le bombardement est perçu jusque dans les Vosges, à 150 km.

À 16 heures, le même jour, 60 000 soldats allemands passent à l’attaque sur un front de six kilomètres au bois des Caures, croyant s'attaquer à des troupes à l'agonie, totalement désorganisées mais ils se heurtent à une résistance inattendue. Le 7e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Johann von Zwehl, le 18e corps d'armée (Allemagne)commandé par le général Dedo von Schenck et le 3e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Ewald von Lochow effectuent une progression limitée, aménageant immédiatement le terrain afin de mettre l’artillerie de campagne en batterie. La portée ainsi augmentée, les canons allemands menacent directement les liaisons françaises entre l’arrière et le front.

Les forces françaises sont écrasées par cette pluie d’acier. Le lieutenant-colonel Driant trouve la mort le 22 février dans le bois des Caures. Avec lui, 1 120 hommes tombent. Il n’y aura que 110 rescapés parmi les 56e et 59e bataillon de chasseurs à pied. Sur le reste du secteur, les défenses sont broyées, disloquées, écrasées. En quelques heures, les massifs forestiers disparaissent, remplacés par un décor lunaire. Les massifs de Haumont, de Herbebois et des Caures sont déchiquetés, hachés, nivelés. Derrière le feu roulant, le 7e corps rhénan, le 18e hessois et le 3e brandebourgeois avancent lentement.

 

Deux millions d’obus — un obus lourd toutes les trois secondes — tombent sur les positions françaises en deux jours.

 

Le fort de Douaumont, qui n’est défendu que par une soixantaine de territoriaux, est enlevé dans la soirée du 25 février 1916 par le 24e régiment brandebourgeois. Ce succès fut immense pour la propagande allemande et une consternation pour les Français. Par la suite, 19 officiers et 79 sous-officiers et hommes de troupes de cinq compagnies différentes occupent Douaumont qui devient le point central de la défense allemande sur la rive droite de la Meuse. Par cette prise, les Allemands ne se retrouvent plus qu'à 5 km de la ville de Verdun, se rapprochant inexorablement.

Malgré tout, la progression allemande est très fortement ralentie. En effet, la préparation d’artillerie présente des inconvénients pour l’attaquant. Le sol, labouré, devient contraignant, instable, dangereux. Bien souvent, la progression des troupes doit se faire en colonne, en évitant les obstacles.

Contre toute attente, les Allemands trouvent une opposition à leur progression. Chose incroyable, dans des positions françaises disparues, des survivants surgissent. Des poignées d’hommes, souvent sans officiers, s’arment et ripostent, à l’endroit où ils se trouvent. Une mitrailleuse suffit à bloquer une colonne ou la tête d’un régiment. Les combattants français, dans un piteux état, résistent avec acharnement et parviennent à ralentir ou à bloquer l’avance des troupes allemandes.

Un semblant de front est reconstitué. Les 270 pièces d’artillerie françaises tentent de rendre coup pour coup. Deux divisions françaises sont envoyées rapidement en renfort, le 24 février 1916, sur ce qui reste du front. Avec les survivants du bombardement, elles arrêtent la progression des troupes allemandes. Joffre fait appeler en urgence le général de Castelnau à qui il donne les pleins pouvoirs afin d'éviter la rupture des lignes françaises et une éventuelle retraite des troupes en catastrophe. Le général donne l’ordre le 24 février de résister sur la rive droite de la Meuse, du côté du fort de Douaumont, au nord de Verdun. La progression des troupes allemandes est ainsi stoppée grâce aux renforts demandés par Castelnau jusqu'au lendemain, jour de la prise du fort de Douaumont.

C’est la fin de la première phase de la bataille de Verdun. Manifestement, les objectifs de Falkenhayn ne sont pas atteints. Un front trop limité, un terrain impraticable et la hargne du soldat français semblent avoir eu raison du plan allemand.

 

 

 

 

Préparatifs sur Verdun

Publié à 17:29 par dessinsagogo55 Tags : sur center
Préparatifs sur Verdun

 

Général allemand Falkenhayn

 

 

Le général allemand Falkenhayn choisit donc Verdun pour sa vulnérabilité et aussi du fait qu’il n’aura pas à déplacer beaucoup de troupes. Comptant sur la supériorité allemande en artillerie lourde, il va employer la méthode du Trommelfeuer (roulement de tambour) : les canons ne tirent pas par salves mais en feu à volonté, ce qui effectue un pilonnage continu. La préparation d’artillerie devrait permettre de détruire les défenses du terrain à conquérir. Au départ l'opération est appelée Jugement, prévue pour le 10 février, mais reportée pour cause de mauvais temps.

Les Allemands rassemblent face à Verdun quelque 1 225 pièces d’artillerie de tous calibres dont 542 obusiers lourds. En moyenne, on peut compter un obusier rapide de 210 mm tous les 150 m. Ils déploient 13 obusiers Krupp de 420 mm, 17 obusiers Škoda de 305 mm, 2 pièces de marine de 380 mm et les munitions en conséquence, environ 2 500 000 obus. Falkenhayn masse 72 bataillons d’infanterie dans des abris enterrés (Stollen) et ne prévoit que d'attaquer les forts de la rive droite de la Meuse alors que le général von Knobelsdorf, initiateur de l'opération « Gericht », avait insisté sur l'importance d'une attaque générale sur les deux rives pour « obtenir la forte impression morale désirée »

Sur les vingt divisions affectées à l'opération, dix sont prévues pour la bataille proprement dite, les dix autres étant réservées pour une éventuelle bataille décisive sur un autre secteur dégarni en conséquence.

Tous ces préparatifs ne peuvent échapper à l’attention des défenseurs de Verdun qui ne manquent pas de rapporter le renseignement aux plus hautes instances militaires. Ainsi le lieutenant-colonel Driant, commandant des 56e et 59e bataillons de chasseurs, profite de sa qualité de parlementaire, membre de la commission de la défense nationale, pour attirer l’attention du commandement sur le secteur

Joffre envoie un détachement du génie, mais il est bien tard. Le général Herr, chef de la région fortifiée de Verdun, dit lui-même « chaque fois que je demande des renforts d’artillerie, le GQG répond en me retirant deux batteries ! »

Depuis la mi-janvier, les préparatifs allemands sont confirmés par le 2e bureau (service de renseignement militaire français), par la reconnaissance aérienne qui prend des photographies inquiétantes et par des déserteurs alsaciens-lorrains. Joffre reste sourd à ces renseignements.

 

 

 

 

Camembert

Publié à 16:04 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur gif merci france monde blogs
Camembert

 

   
   
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Anche

Publié à 07:42 par dessinsagogo55 Tags : center sur vie base jeux air tube
Anche

 

Pour produire un son, certains instruments à vent utilisent une anche formée d'une lamelle (anche simple), libre ou battante, ou de deux lamelles (anche double) vibrant l'une contre l'autre, contrôlée ou non par les lèvres. Les anches sont le point commun d'une pléiade d'instruments aussi éclectiques que variés. De roseau, de métal ou de matière plastique, elles sont mises en vibration par une colonne d'air qui peut être produite :

par le souffle du musicien (duduk, clarinette, saxophone, hautbois, basson, chalumeau, chalemie, bombarde…),

par une soufflerie mécanique (orgue, positif, harmonium, accordéon, bandonéon, concertina…),

par une poche d'air alimentée par le souffle du musicien ou un soufflet (cornemuse, biniou, veuze, musette de cour…).

Anche double d'un cromorne Enfermées dans une capsule (cromorne) ou dans une poche d'air (cornemuse), libre dans la bouche (bombarde) ou contrôlées par les lèvres (hautbois), accessibles par des clapets (accordéon) ou par des mécanismes monumentaux (orgue), les anches ont des formes et des dimensions diverses et multiples, produisant des sons sourds ou stridents, voilés ou éclatants, très doux ou extrêmement puissants. Les instruments transformant cette vibration sont aussi riches et hétéroclites que les civilisations et les cultures qui les ont faits naitre.

Quelle que soit leur matière, il existe quatre sortes d'anche distinctes aux propriétés acoustiques bien différenciées :

 

l'anche simple libre, type accordéon. Une languette mise en vibration par un déplacement d'air et vibrant librement en aller/retour.

l'anche simple battante, type clarinette. Une languette mise en vibration par un déplacement d'air et "battant" plus exactement vibrant contre un bec.

l'anche double libre, type bombarde. Deux languettes mises en vibration par un déplacement d'air et vibrant librement soit dans la bouche, soit dans une chambre appelée "capsule".

l'anche double contrôlée par les lèvres, type hautbois. Deux languettes mises en vibration par un déplacement d'air et que le musicien peut contrôler par la variation de son souffle et des pressions infimes de ses lèvres et de la mâchoire.

Instrument à anche libre.

Anche d'accordéon De l'accordéon à l'harmonium ou de l’harmonica au mélodica, le son est obtenu par la mise en vibration d'une série de languettes métalliques rectangulaires ou trapézoïdales , les anches, dont la fréquence de vibration dépend de deux paramètres physiques : la raideur et la masse (analogie avec la fréquence d'oscillation d'une masse suspendue à un ressort (raideur).

Les lames sont fixées, par vis ou rivets, sur une plaque métallique (aluminium, dural, laiton) dont la fenêtre (dans laquelle l'anche peut vibrer) est de même forme et très ajustée. Elle est obtenue par un usinage ou estampage précis. Ne rencontrant pas d'obstacle, l'anche vibre donc librement : elle est dite libre.

Instrument à anche simple.

Anches simples de saxophones alto et ténor; Clarinettes et saxophones utilisent des anches formées d'une lamelle le plus souvent de roseau, et maintenue sur un bec par une ligature métallique, en cuir ou en matériau synthétique, munie d'un système de serrage par vis. De nos jours, le bec est généralement tenu en bouche l'anche en bas, le souffle de l'instrumentiste faisant vibrer la partie finement grattée.

Les anches sont classées par dureté ou force. Il s'agit en fait de la flexibilité (due à la densité du roseau utilisé). Cette dureté est à associer avec l'ouverture du bec et la longueur de la table. En règle générale, une anche faible produira un son plus criard (chargé en harmoniques aiguës) mais demandera peu de pression pour vibrer, alors qu'une anche plus forte produira un son plus doux mais demandera plus d'effort. L'anche étant fabriquée dans un matériau naturel (roseau), chaque anche donne une sonorité légèrement différente à l'instrument. Une anche doit être un peu jouée avant de donner un bon son. Certaines sont partiellement recouvertes de plastique (marque Plasticover), d'autres entièrement en plastique (marques Légère, Fibracell) ; elles ont une meilleure durée de vie et sont insensibles aux changements de température et d'humidité, étant de ce fait très appréciées des musiciens jouant en extérieur. Cependant le son obtenu est sensiblement différent des anches en roseau (marques Vandoren, Rico). Il existe aussi depuis peu des anches à base de fibres et de résine (marque S.2000 DIVA). Tout en étant très insensibles aux changements de température et d'humidité, elles possèdent une durée d'utilisation très supérieure aux anches en roseau, avec pourtant un son de très grande qualité.

instrument à anche double.Une anche double consiste en deux fines lamelles de roseau ligaturées sur un tube. La qualité de cette anche est aussi importante que celle de l’instrument.

Le plus souvent fabriquées par les instrumentistes eux-mêmes, les anches doivent être adaptées au souffle (la vitesse et le volume d’air), à l’embouchure (formes des dents et des lèvres), à la pression de la mâchoire, à la température, à l’hydrométrie et même à la pression atmosphérique.

Le roseau, choisi pour ses fibres très fines et sa souplesse sans mollesse, est séché, coupé, fendu, gougé et taillé. Plié pour être ligaturé sur un tube avec un fil de nylon, commence alors l’opération délicate : le "grattage". Après avoir séparé les deux lamelles, il faut effiler ou raboter finement l’extrémité à l’aide d’un couteau ou d'un rasoir. Pour bien vibrer, l’épaisseur et la forme de ce grattage doivent être précis et beaucoup de hautboïstes se désespèrent sur cette activité. Bien sûr, il y a dans le commerce des anches toutes faites, mais elles doivent être adaptées à la morphologie et au jeu de chacun.

Jeux d'anche.L'orgue classique à tuyau dispose de jeux produisant le son à l'aide d'une anche. Le principe de fonctionnement est le même que pour les instruments à anche simple cité ci-dessus, à la seule différence que dans l'orgue l'anche est toujours en laiton.