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Canon 

Publié à 01:48 par dessinsagogo55 Tags : livres tube sur france mer monde center travail histoire heureux
Canon 

Le canon est la partie d'une arme à feu constituée par le tube servant à lancer un projectile.

Il existe des canons lisses et rayés. Dans ces derniers, en réalisant des rainures à l'intérieur du canon, on réduit la vitesse (et donc la portée) du projectile mais on accroît la précision.

La vitesse à la bouche exprime la vélocité du projectile à sa sortie du canon, et l'énergie à la bouche son énergie cinétique.

L'écouvillon est une brosse servant à nettoyer l'intérieur du canon.

Histoire
Les premières « bouches à feu » furent faites en fer forgé. Elles étaient composées de barres de fer soudées et assemblées en forme de douves et reliées par des cercles de même métal. En 1354, il y avait déjà des pièces en cuivre. En 1372, on coulait des pièces de bronze à Augsbourg. Vers la fin du XIVe siècle, ces pièces étaient très nombreuses en Italie. On employa le fer forgé concurremment avec le bronze pendant environ deux siècles et demi. La fabrication des pièces de bronze ou de cuivre fait supposer la connaissance des fourneaux à réverbère. Le bronze, outre l'étain et le cuivre, contenait un peu de zinc, et même du plomb, mais on ne tarda guère à adopter une composition formée de cuivre et d'étain seulement.

À partir du milieu du xve siècle l'artillerie fait de rapides progrès surtout au point de vue de la mobilité des pièces et de la rapidité du tir. Les frères Bureau font partie d'une pléiade d'officiers illustres qui ont contribué à rendre l'artillerie française la première d'Europe depuis les guerres de Charles VIII en Italie. Les nouveaux canons contribuent à faire reconquérir en une seule année (1449) la Normandie sur les Anglais. Il y a une rapide évolution dans la fonderie des canons en bronze, en laiton et plus rarement, en fer. Il arrive souvent aux canons d'exploser. Pendant le siège de Cherbourg, on célèbre le fait que quatre canons seulement aient éclaté. Les couleuvrines se développent.

La coulée de canons en fonte fut réalisée dès 1547 en Angleterre. La coulée de pièce de gros calibre exigeait le concours de plusieurs hauts fourneaux. Dans le principe les pièces étaient coulées à noyau et on ne les alésait même pas. On voit qu'en 1671, les pièces étaient encore coulées à noyau, mais avec masselottes et qu'elles étaient alésées. L'alésage se faisait autrefois verticalement. En 1744, Jean Maritz, inspecteur général de la fonderie de la marine en France, imagina de couler les bouches à feu pleines et de les forer horizontalement en les faisant tourner autour de leur axe. En 1748, ces procédés devinrent réglementaires en France.

En Angleterre on substitua dès 1712 le charbon minéral au charbon de bois dans la fabrication de la fonte. Les premiers essais ne furent pas heureux et l'entreprise fut abandonnée. Cependant on revint au procédé et, en 1740, on utilisait de la fonte au coke. Les machines à vapeur, qui furent inventées peu de temps après, mirent de grandes forces motrices à la disposition de l'industrie et permirent l'établissement de hauts fourneaux de grandes dimensions. De 1760 à 1766, l'emploi de coke dans la réduction des minerais de fer devint général en Angleterre. C'est aussi vers la même époque que l'on commença dans ce pays à fabriquer les pièces avec de la fonte au coke, mais toujours par le coulage direct au haut fourneau. Les canons en fer furent coulés en seconde fusion par le four à réverbère chauffé à la houille à partir de 1770 à 1775, en Angleterre et de 1780 à 1790, en France et en Belgique

Au XVIIIe siècle, si les armes blanches et fusils sont le travail d'artisans, les canons, boulets et mortiers s'accommodent moins du travail artisanal et se font dans les ateliers attenant aux usines sidérurgiques. L'usage de canons est déterminant dans les combats sur mer mais ne l'est pas encore dans les combats sur terre. La production de canons est souvent une activité marginale dans la production de certaines usines, même si on compte de plus en plus d'usines dédiées à la production d'armes.

Dans le courant du XIXe siècle, la production de canons en acier, mais aussi la production de blindages pour les coques de bateau qui doivent résister à l'impact produit par les obus de ces mêmes canons, contribue à part égale avec celle des rails et locomotives au renouvellement des techniques liées à l'acier. Le procédé Bessemer notamment permet d’accroître la ténacité de même que la résistance à l'éclatement des aciers employés pour les canons et, d'autre-part, d'en amoindrir le poids. En outre, les canons fabriqués dans cet acier ductile peuvent être moulés en une seule pièce et à des cadences plus importantes que le fer forgé.


La production de canons fait la prospérité de l'entreprise Krupp en Allemagne, à partir de 1859. À Essen, les deux cinquièmes de l'acier fondu qui sortent des usines Krupp sont destinés à la fabrication de canons de tous calibres, depuis la petite pièce de campagne de quatre (boulets pesant 4 livres de fer soit un peu moins de 2 kg) jusqu'à des pièces monstrueuses tirant des projectiles de 100, 150 voire 500 kg. Krupp équipe en canons les Russes, les Anglais, les Belges, les Italiens, les Turcs, les Autrichiens, les Hollandais, et même les Japonais». La bataille de Sedan, le 1er septembre 1870, consacre la supériorité des canons en acier Krupp, qui se chargent par la culasse, dans les rangs de l'armée prussienne, sur les canons en bronze de l'armée française qui eux se chargent par la gueule. Si les portées des canons sont identiques, la cadence de tir des canons prussiens est infernale. La vente de canons sera pour l'Allemagne l'un des moteurs de son expansion, et plus tard de son hégémonie sur le monde.


La révolution industrielle, entamée à la fin du XVIIIe siècle, accouche de sa première guerre industrielle, à savoir la Première Guerre mondiale. La France, qui n'avait que 300 canons au début de la guerre, en possède 5 200 en 1918 et a tiré 250 millions d'obus. La Grosse Bertha allemande, tirant des obus de 1 150 kg, est à elle seule un condensé de prouesse technologique.


Fabrication
Acier de Damas : Ce procédé a été utilisé pour forger des canons de fusil. Au début du xxe siècle, de nombreuses forges de la région liégeoise utilisaient encore ce procédé.

 

 

 

 

 

 



Pierre-Joseph Charrin

Pierre-Joseph Charrin

 

 

Pierre-Joseph Charrin né le 2 février 1784, à Lyon, et mort le 25 avril 1863 à Écouen, est un poète, chansonnier, auteur de pièces de théâtre et goguettier français.

Il est membre du Caveau moderne et fondateur, en 1813, des Soupers de Momus.

Le 14 août 1814, il est reçu au Caveau lyonnais. À cette occasion il rédige des couplets de réception.

En 1815, il est, avec César de Proisy d'Eppe, Alexis Eymery, René Perrin et Joseph Tastu, au nombre des cinq rédacteurs du Dictionnaire des girouettes, ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes … par une société de girouettes… Cet ouvrage de 444 pages qui stigmatise les opportunistes de la période 1789-1815, dont d'illustres membres du Caveau moderne comme de Piis et Dupaty, contribue à la disparition de cette société en 1817.

En 1834, à sa fondation, il rejoint la quatrième société du Caveau.

C'est probablement en 1852, que, devenu doyen des chansonniers, il en est fait président d'honneur.

Eugène Imbert écrit, en juin 1863 :

Pierre-Joseph Charrin, qui vient de s'éteindre au mois d'avril dernier, était né à Lyon le 2 février 1784. Les renseignements nous manquent sur sa jeunesse et ses premières études. Toutefois, d'après ses habitudes de style, d'après le genre généralement élevé de ses compositions, il est permis de conjecturer que dès le jeune âge il fut nourri des saines traditions de l'antiquité, et que, malgré le trouble des temps, il ne fut pas privé d'études classiques.

Depuis plusieurs années déjà il était employé au ministère de la guerre, à la direction générale des subsistances militaires, en qualité de rédacteur, de sous-chef et de garde-magasin de l'habillement, lorsqu'une de ces réformes dont l'économie fut au moins le prétexte sous la Restauration, le priva de sa place. C'était en 1814. Rappelé deux ans plus tard, il se vit atteint de nouveau en 1819, époque où Latour-Maubourg succéda à Gouvion Saint-Cyr au ministère de la guerre.

Charrin se livra dès lors à des entreprises commerciales, auxquelles il dut l'aisance et, plus tard, le repos nécessaire à la culture des lettres et de la poésie.

Il collaborait, sous la Restauration, à divers journaux politiques et littéraires ; mais ces occupations, ces travaux sérieux ne l'empêchaient pas de courtiser la Muse de la Chanson.

Charrin a fait partie des deux sociétés connues sous les noms des Dîners du Caveau moderne et des Soupers de Momus. Les Dîners du Caveau moderne, fondés en 1806, par les anciens membres des dîners du Vaudeville, furent envahis, en 1816, par la politique ; la division se mit parmi les convives; les joyeux repas du Rocher de Cancalecessèrent, et la plupart des chansonniers qui se réunissaient chez Balaine, vinrent s'asseoir à la table des Soupers de Momus, d'où la politique était rigoureusement bannie. Cette dernière société dura jusqu'en 1826.

En 1834, une nouvelle association fut fondée. Elle prit d'abord le titre des Enfants du Caveau, et trois ans plus tard, celui de Caveau.

Charrin en faisait partie depuis sa fondation.

Le premier banquet des Soupers de Momus eut lieu le 6 mars 1813, chez Letellier, rue Montorgueil, au parc d'Etretat. Charrin y chanta l'Éloge des Soupers. Nous citerons le couplet suivant :

Parfois obtenant de ma belle
Tendres rendez-vous désirés
Aux dîners qu'elle offre chez elle,
Soupers chez moi sont préférés.
Avec la nuit,
Dans mon réduit,
Tendre et discrète,
Elle vient en cachette.
Buveur joyeux,
Amant heureux,
Quand vient le jour,
Je fais encor l'amour.
Mainte affaire au dîner me presse
D'oublier tout, de tout quitter :
Vive un bon soupe pour fêter
Bacchus et sa maîtresse !

La vie de Charrin fut bien remplie, et son bagage littéraire très abondant. Faute de place pour donner ici le catalogue complet de ses œuvres, nous citerons seulement :

En poésie : Le Cimetière de village ; Tobie, ou les Captifs de Ninive ; mes Loisirs (1808) ; le Passe-temps (1817) ; Album poétique (1825).

Théâtre, drames : Les deux Forteresses (Ambigu, 1806) ; la Forêt d'Édimbourg (Gaîté, 1806) ; le Rapt, imité de Calderon (Ambigu, 1815) ; Mahomet II (Porte-Saint-Martin, 1820) ; l'Égalité devant la loi (Panthéon, 1833) ; Vingt-quatre heures d'un Duelliste (1834) ; l'Oubli du Devoir (1850).

Comédies : Un Mariage à bout portant ; Lequel des deux ? en collaboration avec M. Lesguillon (1832) ; un Roi en vacances ; cette pièce, en trois actes et six tableaux, devait être jouée sur le théâtre de l'Ambigu le 12 septembre 1834, et a été défendue par la censure le même jour; une Fleur et un Soufflet (1851).

Le dernier recueil publié par Charrin, celui même que nous offrons en prix dans le concours annoncé, forme deux forts volumes, format Charpentier, de 370-340 pages, avec portrait, fac-similé et quatre gravures. Il contient les œuvres poétiques, c'est-à-dire les Chansons, les Fables, les poésies diverses, et cinq pièces de théâtre en vers. Paris, 1857, Amyot et Garnier frères.

Charrin habitait depuis 1844, à Écouen, une maison qu'un personnage éminent et fort riche avait fait bâtir en 1784 pour Adeline, de la Comédie italienne. C'est là qu'il est mort le 25 avril 1863. Il était membre de l'Académie impériale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon depuis 1854 ; de la Société littéraire et de la Société épicurienne de la même ville; président d'honneur du Caveau, et chevalier de la Légion d'honneur. Son portrait, peint par Gosse, en 1829, a été gravé par Forster.

Nous reproduisons ici les paroles prononcées sur sa tombe, le 27 avril dernier, par M. Protat, président actuel du Caveau :

 

 

Puisque c'est à moi qu'est échu le douloureux privilège d'adresser un suprême adieu, et de payer le tribut de nos regrets à celui qui dort ici son dernier sommeil, laissez-moi vous rappeler, avant que sa tombe ne soit fermée, et qu'il ne paraisse devant Dieu qui le jugera, ce qu'il fit ici-bas pendant sa longue carrière, si noblement et si honorablement remplie.

Né en 1784, Charrin avait été employé pendant plusieurs années au ministère de la guerre, qu'il quitta en 1819, pour se livrer exclusivement à la carrière des lettres. Auteur dramatique, chansonnier, fabuliste et romancier, il a su donner à toutes ses œuvres le cachet d'une remarquable originalité, et leur imprimer le sceau d'un talent incontestable, et elles lui ont fait obtenir la décoration de la Légion d'honneur.

Après avoir été membre du Caveau moderne et des Soupers de Momus, et brillé au premier rang dans cette pléiade de spirituels chansonniers, il fit partie, en 18525, du Caveau actuel, dont il était le doyen, et dont il devint bientôt et est demeuré jusqu'à sa mort le président d'honneur. Loin que l'âge eût affaibli ses facultés, nul n'avait plus que lui d'entrain et de verve juvénile, et nul surtout ne sut mieux joindre aux charmes de l'esprit les précieuses qualités du cœur. C'est à lui qu'on peut appliquer ces vers qu'il adressait, en 1810, à Laujon, dont il devait être plus tard la si fidèle image :

Permets que je dise encore
Au doyen des troubadours,
Chantre aimable à son aurore ;
Chantre aimable en ses vieux-jour,
Nourrisson
D'Apollon,
Ce dieu t'a transmis la lyre,
L'esprit, le joyeux délire,
La grâce d'Anacréon !

Et maintenant que ce passé n'est plus qu'un rêve, et qu'il n'en reste que le pieux souvenir gravé dans nos cœurs, adieu ! mon vieil ami ! Adieu, mon bon et excellent Charrin ! À cette heure suprême, quand tu pars le premier pour un monde meilleur, où nous nous retrouverons un jour, c'est une consolation pour nous de penser que tu nous laisses tes écrits pour modèles, ta vie pour exemple.

Adieu, Charrin, adieu!

 

 

Ces éloges ne sont pas exagérés. Charrin joint à une grande verve une forme nette et très accusée. Il excelle à saisir le ridicule et le peint au vif, mais les sentiments généreux trouvent en lui un interprète ardent et convaincu.

On peut citer, dans le genre comique, les Poissons d'avril, le Cancanier, À présent, l'Enfant de troupe, Autant vous entend à l'oreille, Mme Gazette ; dans le genre philosophique, les Sept péchés capitaux, Comme on tient un serment, Peut-être, Je ne sais pas l'âge que j'ai, les Ombres. Nous reproduirons, dans un prochain numéro, une chanson de Charrin, qui a eu dans son temps une grande vogue, et que nos lecteurs seront heureux de relire.

 

 

Quelques œuvres

 

En collaboration avec César de Proisy d'Eppe, Alexis Eymery, René Perrin et Tastu : Dictionnaire des girouettes ou Nos contemporains peints d'après eux-mêmes … par une société de girouettes…, Alexis Eymery éditeur, Paris 1815.

L'Enfant lyrique du Carnaval de 1816, publié par Ourry, contient la chanson de Charrin Les Amours d'un jeune Tambour. Elle est attribuée par erreur à M. Delorme.

Les Passe-Tems d'un momusien, ou Chansons et poésies de P.-J. Charrin,… 1817

Les soirées de famille. Tome 1, contes, nouvelles, traits historiques et anecdotes ; recueil philosophique, moral et divertissant 1817

Le recueil de Théophile-Marion Dumersan et Noël Ségur, Chansons nationales et populaires de France précédées d'une Histoire de la chanson française et accompagnées de notes historiques et littéraires , 17e édition, revue et augmentée, Garnier frères éditeur, Paris 1866, contient 12 chansons de Pierre-Joseph Charrin

 

 

 

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Publié à 19:44 par dessinsagogo55 Tags : saint centerblog background gif sur monde histoire centre sommaire

Jean Baptiste Claudot : Paysage Animé - XVIIIe siècle

Publié à 17:25 par dessinsagogo55 Tags : sommaire art centerblog sur merci
Jean Baptiste Claudot : Paysage Animé - XVIIIe siècle

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Jean-Baptiste Claudot : Le bocage (1764)

Publié à 17:20 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center art centerblog sur merci
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Jean Baptiste Claudot

Publié à 17:16 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center image centerblog mort sur art merci musique blogs
Jean Baptiste Claudot

Jean Baptiste Claudot 

 

Jean-Baptiste Claudot, dit Claudot de Nancy, né à Badonviller le 1

9 septembre 1733 et mort à Nancy le 27 décembre 1805, est un peintre et décorateur lorrain, puis français après 1766.

  Biographie

 

Issu de la noblesse de robe, fils d'un avocat à la Cour souveraine de Lorraine, Jean-Baptiste-Charles Claudot fut élève de Jean Girardet et André Joly.

 

Il allie les paysages à la ruine antique, à l'image des peintres Vénitiens du xviie siècle.

 

Émule d'Hubert Robert, il diffuse son goût pour la ruine antique et les paysages mélancoliques. Il corrobore également au sentiment lorrain en peignant des villes telles Nancy, Lunéville, Bayon, Metz et Pont-à-Mousson.

 

C'est également l'un des premiers peintres français à effectuer sur demande des « portraits » de châteaux pour leur propriétaire, ceci principalement aux alentours de Nancy. Jusqu'alors cette tradition était plutôt anglaise.

 

 

 
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Publié à 17:14 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center centerblog sur art merci
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Jean-Baptiste Claudot : La colonnade en ruines (1764)

Publié à 17:02 par dessinsagogo55 Tags : sommaire center image centerblog mort sur art merci
Jean-Baptiste Claudot : La colonnade en ruines (1764)

La colonnade en ruines (1764)

 

 

 
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Saint-Mihiel

Publié à 01:07 par dessinsagogo55 Tags : paris centerblog background sur france monde mer base saint histoire argent centre sommaire
Saint-Mihiel

Saint-Mihiel (en meusien Sint-Mié) est une ville du Nord-Est de la France, située sur la Meuse, en Lorraine. Bureau centralisateur de canton du département de la Meuse, la commune fait partie de la région administrative Grand Est.

Saint-Mihiel se situe au centre du département de la Meuse, à mi-chemin entre Bar-le-Duc et Verdun ; à une distance de 233,7 km à l'est de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, à 30,1 km au nord-est de la préfecture du département, Bar-le-Duc, à 32,5 km au sud-est de Verdun et à 51,2 km au nord-ouest de Nancy

Situation géologique

Le territoire de la commune de Saint-Mihiel se situe au centre de la région naturelle du Val-de-Meuse, qui correspond à la haute vallée de la Meuse, entaillant le plateau des Côtes de Meuse, entre Barrois et Argonne, à l'ouest, et Woëvre, à l'est.

La ville en elle-même se répartit de part et d'autre du fleuve, au sud-ouest de la commune. Elle est dominée par des collines : la colline du faubourg de Bar (262 m), sur la rive gauche ; et, sur la rive droite : les collines des Capucins (291 m) et de la Garenne (386 m) sur laquelle se situait un ancien camp romain. Le reste du territoire, la partie centrale et orientale, est constituée de petites collines recouvertes de forêts : la forêt domaniale de Gaumont au nord-est, et au sud-est la forêt domaniale de Gobessart.

L'altitude minimale est de 215 m, au niveau des rives de la Meuse lorsqu'elle quitte le territoire communal, et l'altitude maximale est de 388 m, à l'est, au lieu-dit le Parc Chanois Vieux Moutier.

 

Les roches de Saint-Mihiel

Sur la rive droite de la Meuse, à la sortie nord de Saint-Mihiel, se trouvent sept roches appelées les Dames de Meuse.Elles se présentent sous la forme de restes de récifs coralliens formés durant la période jurassique supérieur, étage oxfordien, alors que sous un climat très chaud la mer recouvrait toute la région. Leur base est faite d'une énorme couche calcaire qui leur donne une assise extrêmement solide. La genèse des couches a exigé plusieurs millions d'années (deux à trois). Le dégagement des roches par la Meuse s'est produit après la seconde glaciation quaternaire, marquée par des dépôts de graviers siliceux au-dessus des roches. Pendant une phase de grandes crues, en rive concave, les eaux ont affouillé la berge, arrachant les roches les moins résistantes. Le processus a exigé plusieurs milliers d'années et s'est produit il y a environ 250 000 ans.

Ces roches ont inspiré les armoiries de la ville où sur un blason d'azur sont posées trois roches d'argent. Le blason est encadré de deux aigles tenant dans leurs griffes une banderole sur laquelle on peut lire DONEC MOVEANTUR : jusqu'à ce qu'elles bougent. La sixième roche était autrefois surmontée d'un étrange champignon de deux mètres de largeur et connu sous le nom de table du diable. Elle était due à un phénomène d'érosion éolienne différentielle. Elle a été détruite durant la première guerre mondiale au cours d'un bombardement

Hydrographie

La Meuse traverse, du sud au nord, la partie occidentale de la commune et délimite partiellement son territoire avec celui des communes de Chauvoncourt et Bislée.

Au centre de Saint-Mihiel, le pont Patton enjambe la Meuse. Unique pont qui fait la jonction entre la rive gauche et la rive droite, il possède trois arches et a été construit en 1966-1967 en béton pré-contraint. Il succède à différents édifices, le premier connu étant un pont en bois du XIe siècle propriété de l'abbaye. De 1507 à 1732, un nouveau pont en pierre de 137 mètres est construit. Il comprend treize arches. Il est détruit par les Bourguignons en 1551 puis restauré entre 1729 et 1732. Aplani et élargi en 1908, il est détruit en 1914. Reconstruit de 1922 à 1925 à trois arches, il est encore détruit en 1940. Jusqu'en 1966, la ville doit se contenter d'un pont métallique provisoire, avec une chaussée faite de planches de bois.

Le ruisseau de la Marsoupe, affluent en rive droite de la Meuse, traverse la commune d'est en ouest, et rejoint le fleuve dans le centre ville où il est en partie recouvert par les chaussées.

Voies de communication et transport

 

Saint-Mihiel est accessible par plusieurs routes départementales, dont :

la D 964 (portion de l'ancienne route nationale 64 avant son déclassement), qui traverse l'ouest de la commune du nord au sud et relie Saint-Mihiel à Verdun, au nord, Commercy puis Vaucouleurs, au sud ;

la D 901 (portion de l'ancienne route nationale 401 avant son déclassement), qui traverse la commune du nord-est au sud-ouest et relie Saint-Mihiel à Chambley-Bussières, en passant par Vigneulles-lès-Hattonchâtel au nord-est ; et Rumont, au sud-ouest où elle rejoint la Voie Sacrée ;

et la D 907, qui relie Saint-Mihiel à Bouconville-sur-Madt, au sud-est.

Transport en commun

Jusqu'en 1959, Saint-Mihiel disposait d'une gare ferroviaire établie sur la ligne de Lérouville à Pont-Maugis. La gare est fermée depuis l'arrêt des circulations des trains entre Lérouville et Ancemont. La gare la plus proche est celle de Lérouville, située à 13 km au sud (par la D 964), et desservie par les trains TER Lorraine de la relation de Bar-le-Duc à Metz. Une navette par autocars relie Saint-Mihiel à la gare de Meuse TGV sur la ligne LGV Est européenne, avec un durée de trajet d'environ 30 minutes

Toponymie

Vers le VIe siècle, la ville a pour origine le hameau du nom de Godonécourt : de Godon, grand propriétaire du territoire et le suffixe -court, du latin cohors-cohortis, qui désigne une ferme d'élevage puis l'ensemble des habitations qui l'entourent.

La plus ancienne mention de Saint-Mihiel apparaît sous le nom Sanctus-Michaelis en 674 dans le testament de Vulfoad. Il apparaît plus tard la mention Villam sancti Michaëlis, cité dans une bulle du pape Pascal II.

On retrouve également diverses autres mentions : Sancto-Micaëlo-Archangelo (756), Sanctus-Michelis (1106), Sanctus-Michaëlis (XIIe siècle), Saint-Michiel (XIIIe siècle), Saint-Mihier (1243), Sainct-Mihiel (1324), Saint-Michael ou Michal (XVe siècle), Saint-Mihel (1549, 1608, 1707), Fanum Michaëlis (1580), Sainct-Miel (1601), Saint-Michel(XVIIe siècle), San Mihiellanius (1749).

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Roche-sur-Meuse, jusqu'en 1793

 

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Saint-Mihiel : Histoire

Saint-Mihiel : Histoire

 

 

 

 

Préhistoire

 
Otil de bois de cerf, préhistoire.

Des traces importantes d'activités humaines, datées du magdalénien (Dryas I), à la fin de la dernière période glaciaire, ont été découvertes au pied de la quatrième roche de Saint-Mihiel, ou appelée roche plate. Le site a fait l'objet de recherches en 1896 par le docteur Mitour qui y trouva des cornes de grands ruminants, des traces de foyers, des silex, plus de vingt paires de bois de rennes et quelques ossements.

Dans la campagne, à l'est de la ville, se dresse un menhir (dit la Dame Schonne) érigé vers -1800 à l'orée de l'époque du bronze ancien. Il est situé sur un terrain appelé la Dame Schone.

L'outillage de ces hommes préhistoriques était constitué de pierre éclatée puis de pierre polie. Il y avait partout des fabricants d'outils qui tiraient leur matière première des carrières de silex, rares dans la région. Il existe des vestiges datés d'environ 2100 av. J.-C. (néolithique moyen) . qui concluent à la présence d'une colonie de carriers-mineurs sur la rive gauche : ils creusaient des galeries dans l'épaisseur du sous-sol de la Côte de Bar. Quelques ouvertures de galeries ont pu être mises au jour. Cette minière a été découverte en 1878 par le Docteur Ballet et s'étend sur six hectares Le mobilier abondant, uniquement macrolithique : haches, pics, ciseaux, la fit classer en campignien. Il est difficile de chiffrer le nombre d'outils trouvés en surface depuis 1878 et dispersés dans des collections privées et publiques. C'est la construction du collège qui a permis de dégager des structures jusqu'alors insoupçonnées. Les fouilles de sauvetage de 1972 et 1973 et les fouilles de juillet-août 1973 ont pu mettre au jour deux modes d'exploitation : une minière à ciel ouvert et une mine avec galeries souterraines. Les galeries de mine, hautes (2,50 mètres) et assez étroites (6x5 mètres), avec un puits d'accès peu profond (2 mètres), oblique, situé à une extrémité de la galerie du type de Saint-Mihiel, sont rares. Le puits est généralement au centre, et la galerie présente un plan étoilé. Rarement isolées, elles forment de véritables réseaux ce qui est peut-être le cas à Saint-Mihiel, mais faute de fouilles assez étendues et dans de meilleures conditions, cela n'a pu être vérifié.

Antiquité

 
Le camp des Romains - Dessin de F. Liénard (1884).

Bien qu'aucune cité n'ait été fondée avant le haut Moyen Âge, les travaux de Félix Liénard ont mis en évidence la présence celte puis gallo-romaine sur le territoire de Saint-Mihiel.

Plusieurs voies ont pu être recensées : la voie antique de Fains à Saint-Mihiel et à Woinville, la voie antique de Nasium à Gravelotte, la traverse de Verdun au Camp de Saint-Mihiel par la rive gauche de la Meuse, la voie antique de Verdun à Soulosse et à Neufchâteau et la voie de Bar-le-Duc au Montsec passant par Chauvoncourt.

Sur le plateau à hauteur de la Côte de Godoncourt, en direction de Commercyau sud de Saint-Mihiel, était implanté un imposant camp de César de forme ovale de 19 h (575 m sur 340 m). Situé à 386 m d'altitude, il disposait de quatre entrées. Des fragments d'armes, des tessons de poteries et des monnaies gauloises et romaines à l'effigie des Antonins ont été trouvées. Elles permettent de dater l'époque romaine au milieu du deuxième siècle. Au XIXe siècle, on apercevait encore un rempart de terre de deux mètres de haut précédé d'un fossé. Avec la construction du fort en 1878 et la Grande Guerre, les derniers vestiges ont été détruits.

Moyen Âge

Origines et développement de la ville

Saint-Mihiel est à l'origine le lieu d'une abbaye, dont le site primitif est situé à la ferme Saint-Christophe, environ sept kilomètres plus à l'est de la ville en direction de Woinville, vers le ruisseau de la Marsoupe. Pendant un temps, les francssont les occupants du territoire environnant le ruisseau. La région est englobée dans le royaume d'Austrasie, nom donné aux territoires de l'est après le deuxième partage entre les fils et successeurs de Clovis. C'est à cette période qu'un certain Godon (ou Godin) sur lequel il n'existe aujourd'hui aucun autre renseignement, reçoit en partage le territoire autour de la Marsoupe, en même temps qu'un nommé Calvus (le Chauve) donnait son nom au domaine de Chauvoncourt. À l'époque, le petit hameau de quelques habitations et quelques fermes est connu sous le nom de Godonécourt.

Avec le développement de la christianisation, Godonécourt se dote d'une paroisse dont l'église est dédiée aux saints Cyret Julitte. La paroisse dépend de l’évêque de Verdun, et fait partie de l'archidiaconé de la Rivière (c'est-à-dire de la vallée de la Meuse), qui, avec celui de la Woëvre, de l'Argonne et de la Princerie compose le territoire dépendant de l’évêque de Verdun.

À la fin de la période franque, ce domaine appartient au comte Vulfoad (ou Vulfoald, Vulfoade, Wulfoade), un seigneur qui habite le château de Trognon, situé sur les hauteurs de Heudicourt. Avec sa femme Adalsinde, il est à l'origine de la fondation de l'abbaye en 709, qu'il dote de nombreux biens, ce qui est attesté dans une charte de donation datée de la quinzième année du règne de Childebert, conservée jusqu'en 1791 aux archives de l'Abbaye.

En 755, Pépin le Bref donne ce domaine, qu'il vient de confisquer à Vulfoad, à Fulrad, abbé de Saint-Denis. Vulfoad avait été accusé de trahison et condamné à mort, avant d'être gracié par Fulrad. L'abbé Fulrad y installe un monastère dédié à saint Michel.

La question de l'identité de Vulfoad a fait l'objet de débats ou de confusions, faute d'informations suffisantes sur le personnage. Il existait un maire du palais d'Austrasie et de Neustrie du nom de Wulfoade, décédé en 679. Les liens de parentés sont inconnus entre les deux homonymes. Mais Wulfoade, maire du palais, était aussi connu comme étant le père de l’évêque de Toul Garilbald, mort en 706. Certains ouvrages mentionnaient alors Garilbald comme fils de Wulfoalde, fondateur de l'abbaye de Saint-Mihiel. Dans ce cas, le problème relève de l'âge de Vulfoad lors de sa condamnation à mort en 755. Joseph de L'Isle, en 1754, estime qu'il aurait eu plus de cent ans, ce qui est improbable. Il émet même l'hypothèse que le maire du palais ait pu être un parent de Garilbald, et que le comte Vulfoad soit le fils de cet évêque.

En 772, l'abbaye obtient de Charlemagne l'immunité, c'est-à-dire l'exemption du contrôle des fonctionnaires impériaux. Vers l'an 800, l'abbé Smaragde, qui était aussi un conseiller de Charlemagne, décide de transférer l'abbaye sur les bords de la Meuse. Ce transfert est effectif entre 816 et 824 à proximité de l'abbaye actuelle.

En 843, le traité de Verdun divise l'empire de Charlemagne en trois. La partie à l'ouest devient la Francie occidentale et la partie orientale englobe les territoires de langue germanique. Quant à la partie médiane, elle garde l'appellation d'Empire et appartient à Lothaire. Lorsque ce territoire est de nouveau divisé par le Traité de Prum, à la mort de Lothaire, Lothaire II obtient la partie nord qui devient la Lotharingie. À la mort de Lothaire II, ses oncles Charles le Chauve et Louis le Germanique s'emparent de la Lotharingie. Charles récupère quelques villes à l'ouest dont Verdun et Saint-Mihiel avant qu'elles ne soient prises par le fils de Louis le Germanique. Ainsi débute le morcellement féodal. La Lotharingie disparaît en tant qu'État, elle est rattachée au Saint-Empire puis se retrouve divisée en deux en 959 : Haute et basse Lotharingie. Saint-Mihiel se retrouve intégré dans le comté de Bar, indépendant du reste de la Haute-Lotharingie (équivalent de la Lorraine) jusqu'à son rattachement au XVe siècle.

 
Église Saint-Étienne

Parmi les abbés qui se succèdent à Saint-Michel au début du XIe siècle, Nantère accueille l'empereur Conrad II quand celui-ci vient camper à Saint-Mihiel avec une armée. Conrad et Henri I s'étaient rencontrés à Deville pour s'entendre contre les entreprises d'Eudes de Blois. Nantère se montre très soucieux de l'indépendance de l'abbaye. Il fait rédiger la chronique du monastère et fabriquer des documents selon lesquels le comte Vulfoad aurait de fait fondé l'abbaye en 709, donc bien avant que l'abbé Fulrad se manifeste. Nantère a également d'excellent rapports avec Rome, pour combattre les excès de la domination barroise. Il obtient du pape Étienne des reliques, qu'il place à l'église paroissiale, désormais désignée Saint-Étienne.

Le château

Entre 1078 et 1090, un château fort est construit par la comtesse Sophie de Barsur la côte boisée dominant le quartier du bourg. Il est pourvu de défenses, entouré d'un fossé et flanqué de quatre beffrois et trois tours. On y pénètre par un pont-levis. Le château a pour rôle de défendre la ville et le monastère durant la querelle des investitures, qui oppose la papauté à l'empereur du Saint-Empire entre 1075 et 1122. Sophie de Bar est en effet mariée à Louis de Montbéliard, comte de Bar et de Mousson, qui a pris le parti du pape (à l'époque Grégoire VII) contre l'empereur Henri IV du Saint-Empire. L'abbé Sigefroi (ou Sigefried) de Saint-Mihiel a aussi pris le parti du pape, s'attirant les foudres du comte-évêque de Verdun qui soutient l'empereur. À la mort de la comtesse et de son mari vers 1092, l'abbé Uldaric rachète le château au comte Renaud Ier de Bar pour 200 marks d'argent, par traité signé en 1106 à Commercy. La forteresse subit dès lors divers ravages et remises en état, avant d'être détruite définitivement en 1635 sur ordre de Louis XIII, dont les troupes occupent les duchés de Bar et de Lorraine

Toutefois, les comtes de Bar ne logent pas au château mais à la paliole, une résidence plus luxueuse, un petit palais qui se trouvait à l'emplacement de la maison de Menonville, actuelle rue des Chanoines

XIIIe siècle - XVe siècle

Le XIIIe siècle est une période néfaste pour Saint-Mihiel : la peste s'installe, le sire de Pierrefort, proche parent du comte de Bar ravage le pays, le château doit être remis en état de défense, et les séjours des comtes de Bar dans la ville se révèlent très coûteux pour les habitants, réduits alors à une grande misère.

En 1251, la construction d'une halle en bois marque le début d'une expansion de la ville. Le nouveau quartier prend forme et se soude au vieux bourg. Les enceintes sont agrandies et les accès se font par la porte à Verdun, la porte à Meuse, la porte à Metz et la porte Grougnot (ou Groinet). La halle sera reconstruite en pierre en 1587, gardant sa forme jusqu'au début du XXe siècle et la suppression des arcades. Sur les hauteurs, aux Capucins, une série de tours défendent les fortifications.

En 1301, le traité de Bruges fait de la rive gauche de la Meuse une vassalité du roi Philippe IV de France (le Barrois mouvant de la couronne de France) tandis que la rive droite du fleuve, partie orientale de la ville reste fief impérial sous la suzeraineté d'Albert de Habsbourg (Barrois dit non-mouvant.). Saint-Mihiel, située sur la rive droite, fait partie du barrois non mouvant.

 
la Maison du Roi

En 1424, le jeune duc René fait son entrée dans la ville où il loge à l'hôtel de François de Gondrecourt. En 1428, il achète la Grand'Maison de Jean de Mandres, seigneur de Mandres-aux-Quatre-Tours, pour mille livres. Cette demeure est surtout connue sous le nom de Maison du Roy. Les ducs y habitent jusqu'à ce que Charles III la délaisse et qu'elle devienne possession du bailli de Nancy, monsieur le Gournais. René exempte les bourgeois du droit d'ustensiles, usage qui obligeait les habitants à fournir tout le matériel nécessaire à leur hôte lors du séjour du souverain, ce qui "avait tendance à diminuer leur plaisir"

De 1354 à 1476, la ville compte un hôtel de la monnaie, où sont frappées les monnaies du duché de Bar. La monnaie de France ne s'introduit dans le Barrois qu'au XVIIe siècle.

Corps et métiers

La majeure partie de la population était à l'époque composée de paysans. Néanmoins, l'artisanat s'implante durablement dans la ville.

En 1203, les drapiers de Verdun s'installent près des halles où ils prospèrent. Une charte de 1386 leur accorde des privilèges et ils forment une corporation en 1449. Toutefois, avec la concurrence naissante, la qualité des draps se réduit à une étoffe grossière d'été, dite de Rouvrois. Les tisserands sont présents en nombre à l'actuelle rue des tisserands. Ils forment une confrérie sous le patronage de Saint-François. Leur industrie est réglementée par des chartes de 1570 et 1612 des ducs Charles III et Henri II de Lorraine. Les cordonniers et tanneurs forment aussi une confrérie dès 1428. Les bouchers sont établis d'abord au bourg, près de la place Châtel. Leur activité est réglementée par René d'Anjou, duc de Lorraine en 1427 puis par Antoine de Lorraine en 1517. Ils s'installent par la suite à la halle en 1595

L'administration judiciaire

La structure territoriale de la justice en Lorraine

La justice est une justice retenue, c'est-à-dire exercée par le souverain, par l'intermédiaire d'un représentant sur une portion du territoire : le bailli. Leur principale mission est la tenue des assises. Le bailliage est subdivisé en prévôtés. Le prévôt rend la justice, commande les troupes de son district, de la milice et dispose des clés de la ville. Le bailliage de Saint-Mihiel est rattaché à la Cour souveraine de Nancy. Il comprend onze prévôtés, supprimées en 1751 par Stanislas Leszczynski qui refonde alors la carte des bailliages de Lorraine mais maintient la présence d'un bailliage à Saint-Mihiel.

Les baillis ont été les suivants : Ancelin de Bouconville (1269), Collignon de Koeurs (1329), Jehan de Condé (1340), Jean des Armoises (1402), Jean de Lenoncourt (1495, Jacques du Châtelet (1533), René de Beauvau (1543), Pierre de Watronville (1557), Jean-Louis-Théodore de Lenoncourt et Enard-Florent du Châtelet aux XVIe et XVIIe siècles, De Raigecourt (1703), Du hautoy (1789).

À la suite du traité de Bruges en 1301, qui lui enlève la partie du Barrois mouvant au profit du roi de France, Saint-Mihiel devient le chef-lieu juridique du duché de Bar. Toutefois, si les comtes et ducs de Bar font foi et hommage au roi de France pour le Barrois mouvant, ils conservent sur ce territoire tous les droits régaliens au nombre desquels le pouvoir législatif. Lorsque le roi Jean érige en duché le comté de Bar en 1364, il confirme ces droits qui resteront en l'état jusqu'en 1555 et la rédaction d'une coutume de Sens. Le duc Charles porta réclamation au roi Charles IV. Le concordat du 25 janvier 1571 scella le conflit en ce qu'il restitue aux ducs les droits et la souveraineté sur le Barrois.

En 1670, les seize prévôtés suivantes dépendent du bailliage de Saint-Mihiel : Arrancy, Bournonville, Bruy ou Briey, la Chaussée, Conflans-en-Jarsy, Estain, Foug, Longuion, Longwy, Mandres, La Mothe-et-Bourmont, Noroy-le-Sec, Pont-à-Mousson, Rambercourt-aux-Pots, Sancy et Saint-Mihiel (qui s'étend sur quarante villages.

En 1710, les dix prévôtés suivantes dépendent du bailliage de Saint-Mihiel : prévôté de Saint-Mihiel, prévôté et office du comté d'Apremont, prévôté et office de Bouconville, prévôté de Briey, prévôté de Conflans-en-Jarnisy, prévôté et office de Foug, prévôté de Hattonchâtel, prévôté de Norroy-le-Sec, prévôté de embercourt-aux-Pots et prévôté de Sancy.

La Cour des Grands-Jours
 
Sceau de la Cour des Grands Jours.

Le tribunal souverain est appelé « Cour des Grands-Jours » jusqu'en 1571 où elle est transformée en « Cour permanente de parlement ». On la trouve référencée aussi sous le nom Cour des Hauts Jours. La cour se tient à Saint-Mihiel, au bourg, puis à la prévôté et enfin à la Paliole. Des prisons existent dans les basses fosses du château. Cette cour reçoit les appels des juridictions subalternes du Barrois, et jugeait aussi en premier et dernier ressort des affaires situées dans le Barrois non-mouvant, privilège de non-appellando obtenu par un traité de Nuremberg. Pour le Barrois mouvant, les habitants pouvaient, semble-t-il, choisir porter leurs appels devant le Parlement de Paris ou devant la Cour de Saint-Mihiel. Deux cas portés devant le Parlement de Paris ont été référencés en 1782. La Cour n'avait pas de magistrats permanents, ni de temps fixes pour les séances. Il pouvait même y avoir des périodes sans séances de plusieurs années. Les appels n'étaient à l'époque pas très fréquents.

À l'époque, les règles de droit en Lorraine sont coutumières et peuvent varier d'un bailliage à l'autre. Dans une ordonnance du 8 octobre 1571, le duc Charles II, qui voulait donner une plus grande importance à la Cour, profite du privilège de non-appellando pour fixer les règles de l'administration et de la justice dans l'ensemble du territoire. C'était une harmonisation des lois. La Cour est érigée en parlement. Les coutumes sont transposées à l'écrit. Elles sont réformées en 1598 puis, à la suite des exigences de Charles III, en 1607. La Cour est alors composée d'un président, de quatre conseillers (porté à huit en 1607), un greffier et deux huissiers.

En 1634, Louis XIII, qui occupe la Lorraine, établit par l'Edit de Monceaux un intendant à Saint-Mihiel pour tout le ressort du parlement, lui donnant droit d'y juger en dernier ressort tous les procès civils et militaires, criminels ou encore de finance. Mais en octobre 1635, Saint-Mihiel ayant été de nouveau obligée de se rendre à Louis XIII, ce dernier supprime entièrement le Parlement et réunit toute la juridiction au conseil souverain de Nancy qu'il supprime en 1637, transféré au ressort de Metz.

 
Charles IV de Lorraine

Par décision du 7 mai 1641, le duc Charles IV fait du parlement de Saint-Mihiel l'unique cour souveraine pour l'ensemble des deux duchés. Mais rattachant cette cour à sa personne, il la fait siéger à ses côtés dans toute la Lorraine. Saint-Mihiel y avait donc plus perdu que gagné. C'est après la Paix de Vincennes et l'avènement de Louis XIV que la ville retrouve sa cour sédentaire, mais ramenée au seul ressort du Barrois, une autre cour étant créée pour la Lorraine, d'abord à Saint-Nicolas de Port puis à Epinal, à Pont-à-Mousson puis à Nancy. Le conflit entre Charles IV et Louis XIV a pour conséquence une nouvelle occupation française de la Lorraine. la suppression de la cour et du bailliage de Saint-Mihiel, remplacés par un intendant royal entre 1670 et 1697. Cette année-là, le traité de Ryswick prévoit la restitution des duchés à Léopold de Lorraine, Saint-Mihiel récupérant ses officiers de bailliage et sa Cour.

Époque moderne

Ligier Richier et l'embélissement de la ville

Au XVIe siècle

Le xvie siècle est le siècle de la Renaissance lorraine. Les bénédictins de Saint-Mihiel encouragent la production artistique, en particulier sous l'abbatiat de René Maria (1520-1531) et René Merlin (1570-1586). De nombreux immeubles sont alors édifiés et contribuent à l'élégance de la ville. Boutiques, hôtels bourgeois, monastères, chapelles remplissent l'espace jusqu'alors peu occupé entre le vieux bourg et le quartier naissant de la Halle, où est construit un Hôtel de ville. Parmi ces immeubles, l'hôtel de Bousmard (un temps maison de la Croix-Rouge puis actuellement MECS) daté de 1520, l'hôtel de Faillonnet (rue Poincaré) qui est de 1554, la cage d'escalier de style renaissance dans la cour d'une maison place Carnot, le premier hôtel de Rosières construit par Albéric, prévôt en 1578 devenu l'hôtel du Cygne, et en face, la Maison rouge. C'est en 1588 que la halle est construite en pierre. Elle est au centre d'une cour autour de laquelle les maisons surplombent une galerie de trente arcades avec huit ouvertures voûtées. Le pont est aussi reconstruit en dur de 1507 à 1532. Il était défendu sur la rive droite par la tour de Procheville, encore debout en 1678.

 
Statue de Ligier Richier

Saint-Mihiel peut compter sur un artiste de renom : Ligier Richier, sculpteur né vers 1500. La renommée de la famille Richier vient de leur savoir-faire et de la qualité spirituelle des œuvres qu'ils réalisent. Héritiers de l'art du Moyen Âge par les thèmes qui les inspirent et leur respect du sacré, ils appartiennent à la Renaissance par la manière dont ils traitent leurs sujet. Ligier Richier travaille pour la famille ducale en sculptant le gisant de Philippe de Gueldre, aujourd'hui conservé en l'église des Cordeliers de Nancy. Il orne le tombeau de René de Chalon, prince d'Orange, dans l'église Saint-Pierre de Bar-le-Duc du célèbre écorché dit le transi, et réalise encore d'autres travaux pour les seigneurs lorrains. Il travaille aussi pour la dévotion des fidèles en diverses églises, dont celles de Saint-Mihiel : il contribue à l'ornement de l'église paroissiale Saint-Étienne, laquelle abrite sa sculpture la plus célèbre, la Mise au tombeau du Christ, aussi appelée le Sépulcre, ou à l'église abbatiale Saint-Michel qui conserve aujourd'hui une Vierge en noyer, seul élément subsistant d'un ensemble plus important.

En 1613 s'implante l'imprimerie, avec un certain retard sur Longeville et Verdun(1540) mais en avance sur Bar-le-Duc (1687).

 

 

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