Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
10.01.2025
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Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
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écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
Les Shadoks est une série télévisée d'animation française en 208 épisodes de deux à trois minutes, créée par Jacques Rouxel et un jeune dessinateur Jean-Paul Couturier, produite par la société aaa (animation art-graphique audiovisuel). La série a été diffusée sur la Première chaîne de l'ORTF entre le 29 avril 1968 et 1973 (trois premières saisons) et la quatrième saison, produite par aaa, à partir de janvier 2000 sur Canal+.
La série relate les différentes histoires et mésaventures des Shadoks, des êtres anthropomorphes à l'apparence d'oiseaux rondouillards (à ce jour, toujours non identifiés), possédant de longues pattes et de petites ailes ridicules.
Les Shadoks ont pour antagonistes les Gibis, personnages intellectuellement supérieurs qui, par pitié, aident les Shadoks qui ne représentent pour eux aucune menace réelle. Les Gibis sont coiffés d'un chapeau melon qui leur permet de réfléchir aux problèmes en horde, de communiquer et de se moquer des inventions des Shadoks.
Les Shadoks possèdent pour tout vocabulaire quatre mots monosyllabiques : « Ga, Bu, Zo, Meu ». Ces mots servent aussi de chiffres pour compter (base 4). Les Shadoks sont extrêmement méchants et idiots. Ils construisent des machines improbables qui ne fonctionnent pas, le plus souvent sous l'impulsion du Professeur Shadoko. La liste de ses inventions est longue. La plus emblématique d'entre elles reste la Cosmopompe destinée à pomper le cosmogol 999, allusion à la propulsion à propergol solide des Gibis (série BU), les Shadoks ayant pour but de construire une fusée (la série ayant été écrite pendant la conquête spatiale), projet auquel ils consacrent de nombreux essais marqués par autant d'échecs. D'autres machines suivront comme la machine à pilules, qui manquera de leur coûter la vie dans la série ZO.
Jacques Rouxel propose un premier film d'animation « Drôles d'oiseaux », dans lequel évoluent un inventeur et un oiseau. Le projet n'est pas retenu par les studios d'animation. En 1966, inspiré par les comic strips américains, Jacques Rouxel transforme son projet en spots d'interludes qu'il présente à l'ORTF, au service de la Recherche. Les Shadoks sont des oiseaux avec de longues pattes — du genre échassier — au graphisme simple, uniquement au trait, graphisme étonnement ressemblant avec les oiseaux représentés par le peintre Paul Klee dans sa toile La machine à gazouiller (1922).
Le projet est bien accueilli par André Voisin (directeur des programmes), Michel Treguer et Pierre Mandrin (directeur de production). Débute alors la production de quelques spots sur l'animographe — une machine expérimentale qui permet de faire du dessin animé — avec l'équipe composée de René Borg (chef animateur et réalisateur), Elisabeth Savel et Jean-Paul Couturier (dessinateur d’animation)8. Le format ne convenant pas André Voisin et Jacques Rouxel décident de faire du projet un feuilleton.
Jacques Rouxel, considérant que ces volatiles sont bêtes et méchants, leur donne un nom composé de consonnes dures, comme le D et le K. Il s'inspire également d'un groupe de rock très populaire à l'époque The Shadows. Les Gibis, eux, doivent leur nom à la prononciation anglaise des initiales de la Grande-Bretagne (G.B.). Cette allusion aux Britanniques est renforcée par le port du chapeau melon par ces personnages.
La série suscite l'une des premières grandes polémiques de la télévision française. On aurait compté parmi les téléspectateurs une moitié pour, et une moitié contre ; c'est cette proportion que l'on retrouve dans les courriers reçus. En revanche, les rapports d'audience des deux premières séries sont hostiles à l'émission à près de 80 %. La quantité phénoménale de courriers de téléspectateurs (1 525 courriers conservés, et peut-être 5 000 reçus) a fait l'objet d'une émission présentée par Jean Yanne (et de temps à autre Les Charlots et Daniel Prévost) dans laquelle celui-ci lit les lettres : « Les Français écrivent aux Shadoks »
Saisons
À l'origine, les trois premières saisons n'ont jamais eu de titre officiel et la quatrième série est nommée « Les Shadoks et le Big Blank ». Les titres des trois premières saisons sont apparus, dans l'édition en VHS.
D'après Thierry Dejean, ces titres rompent avec les mathématiques shadokiennes selon lesquelles les quatre saisons auraient dû être numérotées « GA », « BU », « ZO », « MEU » (ce qui est discutable puisque « GA » correspond à zéro, or on ne commence jamais par zéro quand il s'agit de numéroter des saisons) et le titre de la première série « La préhistoire » est inadapté puisque « c'est cette série qui a fait l'histoire des Shadoks »
La première saison (numérotée « BU » et nommée La préhistoire dans l'édition VHS) comprend cinquante-deux épisodes de deux minutes chacun, en 35 mm couleur. Réalisée en 1968, c'est la seule qui a utilisé l'animographe. Elle est diffusée à partir du 29 avril de la même année, mais est interrompue lors des événements de mai 68, puis reprend au mois de septembre.
C'est ici que l'on trouve une grande partie des bases de la logique Shadok, et que sont présentés les personnages principaux. Pendant toute la saison (ou presque), les Shadoks tenteront de se rendre sur la Terre, sans succès avant la toute fin, dans des tentatives relativement répétitives.
Production : service de la Recherche de l'ORTF
Réalisation : René Borg
Textes et storyboard: Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Philippe Beetz et Robert Cohen-Solal
Musique des génériques début et fin : Ted Scotto
La deuxième saison (numérotée « ZO » et nommée Le grand déménagement de la Terre dans l'édition VHS) comprend 52 épisodes réalisés en 1969.
Cette saison a été faite à la suite de nombreuses plaintes de téléspectateurs et est plus variée que la première du fait du passage de l'animographe aux dessins réalisés à la main sur un plus grand format.
Production : service de la Recherche de l'ORTF
Réalisation : Robert Richez
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
Musique génériques de début et de fin : Ted Scotto
La troisième saison (numérotée « MEU » et nommée Les Shadoks pompent toujours dans l'édition VHS) comprend 52 épisodes réalisés entre 1972 et 1973.
Du point de vue du scénario, l'histoire se situe dans la continuité de la deuxième saison. Par la suite, cette saison a une histoire qui lui est propre et qui s'éloigne de celle des précédentes saisons, avec nombre de nouveautés : les valises à ancêtres…
Production : ORTF
Réalisation : Jacques Rouxel assisté de Jean-Paul Couturier
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
La quatrième et ultime saison, nommée Les Shadoks et le big blank (numérotée « BU-GA » dans l'édition VHS), comprend 52 épisodes réalisés en 2000.
Elle reprend pour partie quelques thèmes des saisons précédentes. Le sujet principal en est la peur de la fin du monde puis de la « Bougrinette » (la mort ou la fin inéluctable incarnée), qui est la cause de la fin de l'univers où évoluent les Shadoks (et partant, de la série).
Les graphismes sont plus colorés et détaillés que dans les saisons précédentes
Production : aaa, Canal+ et INA
Réalisation : Jacques Rouxel et Laurent Bounoure
Textes : Jacques Rouxel
Commentaires (voix) : Claude Piéplu
Musique : Robert Cohen-Solal
Univers
Le chef Shadok
Le Professeur Shadoko
Le Devin Plombier
Le Marin Shadok
L'irrécupérable ou Shadok Population
Une des caractéristiques du monde des Shadoks est sa représentation en deux dimensions. Si l'on introduit du relief, si l'on introduit une troisième dimension, ce n'est plus l'univers des Shadoks. « Je me souviens que quand on a fait des petites poupées Shadok, ça m'a fendu le cœur », a avoué Jacques Rouxel lors d'une émission télévisée. À la fin de la première série, le prototype de l'Animographe rend l'âme. Les Shadoks arboreront par la suite une autre forme de dessin mais qui reste toujours simple, avec les mêmes méthodes d'expression graphique.
« À gauche du ciel, il y avait la planète Shadok… Elle n'avait pas de forme spéciale, ou plutôt elle changeait de forme. »
Dans le monde des Shadoks, l'espace est représenté comme un plan, et comme tel il est plat. Il n'a donc pas de profondeur (comme tout l'univers shadokéen), seulement le haut et le bas, la gauche et la droite. La planète Shadok change de forme. C'est un grand danger pour les Shadoks puisque cela les fait trébucher, et ils risquent de tomber dans le grand vide interstellaire. C'est cet aspect peu pratique qui les poussera au cours de la série à émigrer vers d'autres lieux, avec difficulté toutefois.
« À droite du ciel, il y avait la planète Gibi qui était plate et qui penchait, soit d'un côté, soit de l'autre. »
Les Gibis habitent donc à droite du ciel. Leur planète est plate et déséquilibrée. En conséquence, si les Gibis ne sont pas bien répartis, la planète se met à pencher d'un côté ou de l'autre et ils risquent de tomber. C'est cela qui les poussera également à émigrer vers d'autres lieux. Les Gibis, contrairement aux Shadoks, sont très gentils et intelligents. Ils sont les inventeurs de nombre de machines utilisant les dernières technologies, quand les Shadoks se contentent de « rassembler des trucs et des machins ». Le secret de leur intelligence réside dans leur chapeau, qui leur permet de réfléchir tous ensemble à un problème. Lorsqu'un Gibi perd son chapeau, il perd son intelligence et devient fou. Ce qui permet aux auteurs de dire qu'ils « travaillent du chapeau », au sens propre.
Les Gibis évoquent les Britanniques (G.B., Great Britain) avec leurs chapeaux melons. Les Shadoks représenteraient alors le peuple français et son fameux « système D » dont on parle beaucoup dans les médias de l'époque. Cependant, dans la première série, la course à l'espace entre les occupants des deux planètes fait évidemment penser à la course à la Lune qui faisait alors rage entre les États-Unis et l'Union soviétique, et qui devait se conclure peu après par une victoire américaine. Dans cette optique, les Gibis symboliseraient tous les pays anglophones, en particulier les États-Unis et leurs hippies amateurs de fleurs et de musique, tandis que les Shadoks seraient l'Union soviétique, avec un Goulp omniprésent qui s'inspirerait du Goulag. On peut même supposer que les Shadoks d'en bas seraient les Chinois, dont les relations avec les Soviétiques étaient à l'époque franchement hostiles. Cette interprétation s'estompe rapidement au cours de la deuxième saison. Par la suite, on voit plusieurs fois la Tour Eiffel au milieu des Shadoks, ce qui les assimile sans ambiguïté possible aux Français.
« Au centre du ciel, il y avait la Terre. À cette époque, elle ne comptait qu'un seul et unique habitant, un redoutable insecte nommé Gégène (il y avait bien également quelques dinosaures à la retraite, mais comme ils le disaient eux-mêmes, ils étaient voués à disparaître) qui ne s'appelait pas vraiment Gégène puisqu'il n'y avait personne pour l'appeler. Cependant, on l'appela de cette façon pour plus de simplicité. Passons. » Les Shadoks et les Gibis, qui en eurent assez de vivre sur des « planètes qui ne marchaient pas bien », décidèrent les uns et les autres d'aller vers la Terre qui avait l'air de mieux marcher, bouleversant ainsi la vie de Gégène, qui n'allait pas s'en laisser conter.
La langue Shadok, que certains shadokophiles appelèrent par la suite la langue Gabuzomeuse, comprend quatre phonèmes de base : GA, BU, ZO, MEU. En effet, leur cerveau constitué de quatre cases ne peut en contenir plus, et s'il fallait introduire un nouveau mot dans leur langue – par exemple NI – il faudrait d'abord en enlever un des quatre qu'ils ont déjà. D'autre part, ce qui pose problème c'est qu'ils ne peuvent connaître plus de quatre choses : par exemple, un Shadok ayant appris à marcher la veille ne peut apprendre à faire du vélo sans oublier comment marcher. De plus, leur faire apprendre des mots est très long et très pénible. En fait, la langue Shadok varie un peu entre les premiers épisodes et les livres. Au début de la série, on voit que les Shadoks ne connaissent que ces quatre mots, alors que dans les livres, ils utilisent des mots composés des syllabes Ga, Bu, Zo, Meu. On apprend alors que la langue Shadok est incompréhensible tant les mots sont polysémiques. En fait, les mots peuvent tous signifier à peu près n'importe quoi, ce qui permet à chaque Shadok d'utiliser n'importe quel mot avec l'assurance que son interlocuteur comprend quelque chose qui lui convienne. Malgré cela, le texte narratif indique que les Shadoks sont capables d'échanger des idées complexes.
Quelques exemples de mots en Shadok
ZoGa signifie pomper, ZoBuGa signifie pomper avec une petite pompe et ZoBuBuGa signifie pomper avec une grosse pompe. GaMeu signifie la nuit, BuBu la mer et BuGa la terre.
Les Shadoks, au quotidien, se référent constamment à des principes et proverbes qui leur sont propres, et qui leur sont inculqués par leurs dirigeants (le devin plombier, le professeur Shadoko, ou encore le chef Shadok). Ceci est peut-être dû au fait que leur évidente stupidité les empêche intellectuellement de faire autre chose que d'obéir aveuglément à des principes. La plupart de ceux-ci reposent sur des sophismes, ou parodient des principes humains.
Malgré ses moyens intellectuels limités, le professeur Shadoko finira quand même par inventer une façon de compter en base 4 avec comme chiffres GA, BU, ZO et MEU. Le devin plombier décréta que les écoliers shadoks avaient un jour pour apprendre à compter et que si, au bout de ce délai ils s'en trouvaient incapables, on brûlerait le professeur Shadoko. Les écoliers shadoks, bien sûr, apprirent à compter, ça les intéressait beaucoup mais brûler le professeur, ça les intéressait aussi ! Finalement, le lendemain, tous les écoliers shadoks savaient compter, au-delà de quatre.
Voici donc cette fameuse méthode : « Quand on a MEU shadoks, et qu'on en ajoute BU, il n'y a plus de place. On les met alors dans une poubelle. Il y a donc BU poubelle et GA shadok à côté » Ce qui donne BU GA, soit quatre en décimal.
0 | Ga | 6 | Bu-Zo |
1 | Bu | 7 | Bu-Meu |
2 | Zo | 8 | Zo-Ga |
3 | Meu | 9 | Zo-Bu |
4 | Bu-Ga | 10 | Zo-Zo |
5 | Bu-Bu | 11 | Zo-Meu |
Un logiciel, une page web et une application android existent pour convertir un nombre de l'écriture décimale (base 10), en Shadok ou l'inverse, du Shadok en décimal.
Chez les Shadoks, la reproduction a toujours été un grand problème. Il n'y a pas de Shadoks Mesdames ou de Shadoks Messieurs. Lors de la crise démographique ayant suivi la guerre contre Gégène, il fut envisagé de confier la résolution du problème à l'Irrécupérable, nommé pour ce faire ministre de la Population, et chargé de pondre pour l'ensemble de la communauté. Compte tenu des résultats notoirement insuffisants de cette politique, il fut décidé d'autoriser à pondre tous les Shadoks sachant compter jusqu'à quatre mais au début, ils pondaient des œufs ordinaires et ceux-ci se cassaient à chaque fois en raison des grandes pattes des Shadoks. Alors, ils se mirent à pondre des œufs en fer. Mais dans la série ZO on découvre un nouvel inconvénient : les Shadoks oubliant la clé chez eux, le bébé shadok ne peut évidemment pas sortir de l’œuf. Il fut donc décidé d'attendre que celui-ci rouille, ce qui implique que quand il sort de l’œuf, le « bébé » Shadok est déjà très vieux…
Le service de contrôle des naissances a posteriori ayant conduit à la découverte d'une fraude à la loi particulièrement malhonnête — certains Shadoks se mettant à plusieurs pour compter jusqu'à quatre — il fut ensuite décidé, par synthèse de plusieurs propositions, de modifier le permis de pondre et de ne l'accorder qu'aux Shadoks sachant compter jusqu'à cinq.
Selon un cours magistral du professeur Shadoko — sur la Lune, série ZO — l'œuf est composé de trois sous-ensembles : l'intérieur, l'extérieur, et l'entre-deux (la coquille), mais l'intérieur étant composé de la même chose que l'extérieur, on en déduit donc que l'œuf est composé essentiellement de l'extérieur.
La méthode reproductive en vigueur a considérablement freiné le développement de l'arithmétique, au moins chez ceux des Shadoks qui ne souhaitaient pas pondre, et en particulier parmi les Shadoks chargés de recenser les œufs. Pour qu'une ovulation se déclenche, il faut et il suffit de savoir compter jusqu'au nombre déterminé par le règlement (donc initialement quatre, puis cinq ensuite). De sorte que lorsqu'une équipe de recenseurs se mettait à compter les œufs, le premier à compter modifiait le résultat par sa seule action de comptage puisqu'arrivé à quatre il pondait un œuf, et son travail devait être repris par un second, qui à son tour modifiait le nombre d'éléments à compter, etc. De même, de nombreux mathématiciens se limitaient à compter jusqu'à trois (voire à jusqu'à deux pour les plus prudents) alors même qu'ils avaient les capacités pour compter au-delà. Selon l'un des plus grands spécialistes mondiaux des Shadoks, Jacques Rouxel, le changement de réglementation sur le permis de pondre a « remis en cause le fondement même des mathématiques », — sujet par ailleurs tabou devant les enfants.
Sa plus notable manifestation est le cours magistral du professeur Shadoko sur les passoires, dans le cadre du grand programme d'éducation des Shadoks. La logique des Shadoks revêt, en les caricaturant, les caractéristiques propres à la logique de réalisation des programmes informatiques et des mathématiques. Cette forme d'humour provient en partie des concepteurs de l'Animographe et d'une amorce d'anti-bourbakisme. Par exemple :
tout type d'instrument est appelé passoire, sur lequel on peut définir trois sous-ensembles : l'intérieur, l'extérieur et les trous ;
les trous ne sont pas importants. En effet, on ne change pas notablement les qualités de l'instrument en réduisant de moitié le nombre des trous, puis en réduisant cette moitié de moitié etc. jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de trou du tout ;
d'où, théorème : la notion de passoire est indépendante de la notion de trou et réciproquement ;
il y a pourtant trois sortes de passoires : celles qui ne laissent passer ni les nouilles ni l'eau, celles qui laissent passer les nouilles et l'eau, et celles qui laissent passer quelquefois l'un ou l'autre et quelquefois pas. D'où les conclusions suivantes :
une passoire qui ne laisse passer ni l'eau ni les nouilles est une casserole,
une casserole sans queue est un autobus,
un autobus qui ne roule ni vers la droite ni vers la gauche est une casserole.
Citons à ce propos la découverte de Gégène : « L'insecte Gégène avait trouvé le moyen de filtrer les nouilles et pas l'eau. Pour cela il suffit que le diamètre des trous soit inférieur au diamètre de l'eau. »
Le Goulp est une sorte de trou dans la planète Shadok. Avant l'abandon de cette planète, tous les Shadoks ne donnant pas entière satisfaction y étaient entassés. Il est également appelé Enfer, puisque ceux qui sont jetés dedans sont enfermés. Seul le Chef Shadok a le pouvoir d'envoyer quiconque au Goulp. Le professeur Shadoko, parce que sa Cosmopompe produit des résultats médiocres, en fait d'ailleurs l'expérience.
Dans la dernière saison (BU-GA), les Shadoks changent de planète et le Goulp fait place au Grand Dépotoir. Il s'agit de la boîte de conserve où s'enroule le passé de la planète des Shadoks après le Big Blank. Si, à l'instar du Goulp, le Grand Dépotoir permet de se débarrasser des Shadoks n'ayant pas donné entière satisfaction, il leur permet aussi de se débarrasser de toutes leurs vieilleries. Néanmoins, cet enroulement étant inhérent au passage du temps, de nombreux accidents arrivaient : pour y remédier, un service de train fut instauré afin de ramener les Shadoks au bout du rouleau, de l'autre côté de la planète.
Expressions du langage courant issues de la série
« C'est Shadock » (variantes possibles) : décrit un dispositif ou une procédure relevant du principe Shadock « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? ».
« C'est fait à la GA BU ZO MEU » : réalisé avec des moyens simplistes ou inadaptés, peut-être dans l'espoir qu'à force d'échouer ça finira bien par marcher.
« Et les Shadocks pompaient, pompaient... » : exprimé quand on réalise une tâche fastidieuse dont on ne voit pas la fin et/ou l'efficacité/l'utilité.
Distribution
Claude Piéplu : narrateur
Robert Cohen-Solal : musique originale des Shadoks
Ted Scotto : compositeur et interprète des génériques de début et fin.
Médias
En 1971, une version allemande de la première série est diffusée en Bavière et en Allemagne du nord.
À partir de 1973, une version anglaise de la série est diffusée sur Thames Television, avec Kenneth Robinson à la narration.
En 1974, une version italienne de la première série est diffusée sur la R.A.I, avec Oreste Lionello à la narration.
En 2016, un épisode spécial les Shadoks et la Maladie mystérieuse pour la collection "Dessine toujours!" des programmes courts de Canal +.
À partir de 1994, Jacques Rouxel publie des livres illustrés des Shadoks, aux Éditions Circonflexe :
Les Shadoks GA BU ZO MEU, collection "aux couleurs du temps" (1994)
La Vengeance du marin (1996)
La Course à la lune (2000)
Les Shadoks et le désordinateur (2000)
Les Shadoks et Le Big Blank (2006)
Les Shadoks en grande pompe : textes choisis (2008).
Les Shadoks - Devises et théories (2018)
Chez d'autres éditeurs :
Les Shadoks et les Gibis, par Jacques Rouxel Et J.F.Borredon, éditions Julliard (1968)
Les Shadoks ; pompe à rebours, éditions Grasset (1975)
Les Shadoks et les Gibis Infos, BD pour l’introduction sur le second marché de la société Info Réalités (1995)
Les idées de Valeoman, BD didactique à usage interne pour la société Valéo (1996)
Abécédaire raisonné des Shadoks par Jean-Paul Dupuy, éditions Nicolas Philippe (2003).
Les Shadocks en Grande Pompe - livre + dvd, par Jacques Rouxel, 120 pages, éditions France Loisir (2009)
Les Shadoks, une vie de création - les archives, par Thierry Dejean - Marcelle Ponti-Rouxel, éditions Le Chêne (2012)
Les Shadoks Comics, par Jacques Rouxel - Thierry Dejean, 127 pages, éditions Le Chêne (2013)
Pop up les Shadoks, par Philippe UG et Thierry Dejean, éditions Les grandes personnes (2015)
Les Shadoks, calendrier perpétuel 52 semaines, par Jacques Rouxel, 108 pages, éditions Du Chêne (2016)
Les Shadoks parlent aux Shadoks, l'intégrale, 128 pages, éditions Fage (2017)
Les Shadoks de Jacques Rouxel, par Thierry Dejean, 224 pages, éditions Hoëbeke (2018)
Et Revoilà Les Shadoks - Dessein et Dessins de Jacques Rouxel, par Lucie Cabanes - Maurice Corbet - Thierry Dejean, 264 pages, éditions de l’œil (2018)
Bande dessinée Shadoks quotidienne, en collaboration avec Jean-Paul Couturier, pour France-Soir (1970)
bande dessinée hebdomadaire Les Shadoks en vacances pour le magazine Globe (1993).
Les Shadoks : Édition intégrale 5 DVD comprenant les quatre séries (BU, ZO, MEU, BU GA) et un DVD bonus (sortie le 9 novembre 2006), de René Borg avec Claude Piéplu, Archives Ina - TF1 Vidéo
Les Shadoks - N° BU-GA (volume 4) « Les Shadoks et le Big Blank » (18 avril 2000), Ina - Universal
Les Shadoks - N° BU (volume 1) « La Préhistoire » (1er juillet 2000), Ina - Universal
Jacques Rouxel, les Shadoks… autrement : triple DVD consacré à l’œuvre de Jacques Rouxel, (mai 2006), proposant l’ensemble de ses films éducatifs, environ 10 heures de programme accompagné de bonus.
Les Shadoks, N° ZO « Le grand déménagement de la terre », Polygram Vidéo - Ina
Les Shadoks, N° MEU « Les Shadoks Pompent Toujours ! », Polygram Vidéo - Ina
Les Shadoks, N° BU « La Préhistoire », Polygram Vidéo - Ina
Ces trois vidéocassettes ne sont plus éditées; mais on peut encore les trouver de la même façon que les deux DVD ci-dessus, et leur contenu intégral se trouve dans la nouvelle édition 5 DVD Ina.
En 1997, Bertrand Biss et Jean-Christophe Bardin conçoivent un jeu vidéo, Les Shadoks, Le Jeu, La Promenade ; Jacques Rouxel participe à la réalisation. Il est édité par Microfolie's, peu avant la reprise de la série par Canal+. Le but est d'emmener les Shadoks de planète en planète, en résolvant divers problèmes.
Les studio GlobZ et aaa production développent en 2015 un jeu pour iOS.
En 1981, un spot publicitaire met en scène les Shadoks et les Gibis pour vanter les mérites de la boisson fortifiante Quintonine.
En 2001 sont produits trois spots publicitaires pour Fortis Assurances.
Le 29 avril 2016, pour célébrer les 48 ans de la première diffusion des Shadoks, Google dédie 4 Doodles à cet événement sur sa page d'accueil française. C'est la première fois dans l'histoire des Google Doodles qu'un illustrateur français les réalise et il s'agit pour l'occasion d'Hélène Leroux.
L'exposition « Shadoks ! Ga Bu Zo Miam », au Musée international des arts modestes de Sète (Hérault), s'est tenue de juin à décembre 2016. Le Monde salue Le retour en grande pompe des Shadoks
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« Il est interdit d'interdire ! »
(slogan emblématique de l'époque).
Les évènements de mai-juin 1968, ou plus brièvement Mai 68, désignent une période durant laquelle se déroulent, en France, des manifestations d'étudiants, ainsi que des grèves générales et sauvages.
L'historiographie de Mai 68 a rappelé à partir des années 1990 que près de dix millions de personnes ont fait grève juste avant la négociation des accords de Grenelle qui actent un relèvement de 35% du SMIC, la révolte étudiante parisienne, ayant gagné le monde ouvrier et pratiquement toutes les catégories de population sur l'ensemble du territoire, pour constituer le plus important mouvement social du xxe siècle en France.
Prémices
Ce mouvement est caractérisé par une vaste révolte spontanée antiautoritaire (« ici et maintenant »), de nature à la fois sociale, politique et culturelle, dirigée contre le capitalisme, le consumérisme, l'impérialisme américain et, plus immédiatement, contre le pouvoir gaulliste en place.
Les évènements de mai-juin provoquent la mort d'au moins sept personnes et des centaines de blessés graves dans les affrontements, aussi bien du côté des manifestants que des forces de l'ordre.
Avec le recul des années, les évènements de mai-juin 1968 apparaissent comme une rupture fondamentale dans l'histoire de la société française, matérialisant une remise en cause des institutions traditionnelles.
Contexte
Paradoxalement, la crise de mai-juin 1968 survient au terme d'une décennie de prospérité inégalée. Sur le plan économique, c'est l'apogée des « Trente Glorieuses », avec un taux de croissance stable de l'ordre de 5 %. Le PIB par habitant en parité de pouvoir d'achat augmente lui aussi beaucoup pendant les années 1960, de l'ordre de 5 % par an. Les conditions de vie s'améliorent en parallèle : entre 1954 et 1968, le taux de foyers disposant d'une baignoire ou d'une douche passe de 10 % à la moitié, et ceux équipés d'une toilette d'un quart à la moitié. La société de consommation s'est installée dans les mœurs, sans que l'on prenne vraiment conscience de toutes ses implications ni des déséquilibres mondiaux qui se développent.
Toutefois, la société française est très inégalitaire, l'indice de Gini est élevé : certains sont exclus de cette période d'enrichissement rapide.
En outre, cette croissance est aussi liée à la concurrence internationale accrue dans le cadre du marché commun européen lancé par étapes à la suite des traités de Rome de 1957. Les barrières douanières entre les Six sont levées le 1er juillet 1968. Dans ce contexte, la pression sociale et salariale s'accroît tandis que persistent de profondes inégalités :
nombreuses fermetures d'usines dans le textile, la mécanique, la métallurgie ;
entre 470 000 et 500 000 demandeurs d'emplois ;
cinq millions de personnes sous le seuil de pauvreté ;
deux millions de personnes perçoivent des salaires de l'ordre de 400 ou 500 francs par mois.
Et depuis quelques mois, voire une année, des symptômes importants d'une détérioration de la situation économique française ont fait leur apparition. Le nombre de chômeurs s'accroît régulièrement : début 1968, ils sont déjà près de 500 000, soit un taux de chômage de 2 %. Les jeunes se trouvaient les premiers touchés et en 1967, le gouvernement doit créer l'ANPE. La grande grève des mineurs de 1963 a signalé le malaise d'un monde de la mine qui vit ses dernières années avant le début d'une crise fatale. Un nombre important de grèves se tiennent aussi entre 1966 et 1967, en région parisienne comme en province. Deux millions de travailleurs sont payés au SMIG et se sentent exclus de la prospérité, dont beaucoup d'ouvriers des usines, de femmes ou de travailleurs immigrés. Les salaires réels commencent à baisser et les travailleurs s'inquiètent pour leurs conditions de travail. Les syndicats s'opposent ainsi aux ordonnances de 1967 sur la Sécurité sociale. Des bidonvilles existent encore, dont le plus célèbre est celui de Nanterre, directement sous les yeux des étudiants.
Même les catégories les plus privilégiées ne sont pas sans motifs d'inquiétude : la massification de l'enseignement supérieur a entraîné sur les campus d'innombrables problèmes de locaux, de manque de matériel, de transports. En 1967-1968, le gouvernement reparle aussi de « sélection scolaire », ce qui inquiète les étudiants.
Sur le plan politique, le mouvement survient en une période d'usure de la République gaullienne, en place depuis 1958. En 1965, lors de la première élection présidentielle au suffrage universel direct tenue depuis 1848, le général de Gaulle a été mis en ballottage par François Mitterrand et Jean Lecanuet à la surprise générale. Aux élections législatives de 1967, sa majorité à l'Assemblée nationale se réduit à un seul siège. Les centristes tel Valéry Giscard d'Estaing assortissent de réserves critiques leur soutien au pouvoir (le « oui, mais » de 1967). Les démocrates-chrétiens tels Jean Lecanuet restent hostiles. La droite extrême et l'extrême droite ne pardonnent pas au général le procès de Vichy ni l'« abandon » de l'Algérie française. Les gaullistes s'irritent du maintien à Matignon de Georges Pompidou, jugé trop conservateur. Quant à ce dernier, une sourde rivalité l'oppose depuis 1965 au général de Gaulle, dont il lorgne en silence la succession. Le 13 mai 1968, le slogan « Dix ans, ça suffit ! » traduit dans les défilés une certaine lassitude de l'opinion.
De Gaulle était arrivé au pouvoir grâce à des tensions sociales particulières survenues autour du Coup d'État du 13 mai 1958 en jouant habilement de circonstances exceptionnelles en apparaissant comme un recours après l'émeute du 13 mai et la prise du pouvoir par l'armée à Alger. De ce fait, aux yeux de ses opposants, la légitimité de son régime reste fortement entachée par les soupçons d'un « coup d'État » originel. En dépit des succès du pouvoir (fin de la guerre d'Algérie et de la décolonisation, résorption de la crise économique, monétaire et financière, croissance soutenue) et de l'acclimatation progressive de la Constitution française du 4 octobre 1958 renforçant le pouvoir exécutif par un régime semi-présidentiel, renforcé par l'élection du président de la République au suffrage universel direct et ayant recours durant plusieurs années aux référendums (voir comme exemple le Référendum français sur l'élection au suffrage universel du président de la République), ses pratiques autoritaires suscitent une critique croissante. Ainsi l'ORTF, détentrice du monopole de l'audiovisuel, se fait ouvertement le relais de la propagande officielle. À Paris, le préfet Maurice Papon, responsable des tueries du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962, n'a été remplacé qu'en 1967 par Maurice Grimaud, lettré humaniste venu de la gauche mendésiste. D'autre part, la politique extérieure de prestige de Charles de Gaulle et son nationalisme ne répondent pas nécessairement aux attentes plus matérielles, culturelles et sociales de la majorité des Français, vu son âge (78 ans). En mars 1968, un célèbre éditorial de Pierre Viansson-Ponté dans Le Monde constate que « la France s'ennuie », reprenant le constat prophétique de Lamartine sous le gouvernement Guizot quelques années avant la révolution de 1848
Le Parti communiste français, de loin la première force de gauche, peine à se déstaliniser et a de fait cessé depuis longtemps de poursuivre des objectifs révolutionnaires. Les bureaucraties sclérosées d'URSS et d'Europe de l'Est répugnent aux jeunes militants d'extrême gauche, dont le modèle se situe désormais plutôt du côté de Cuba ou de la Chine populaire.
Parallèlement, les gauches non-communistes ne parviennent pas à sortir de leurs divisions et de leurs discrédits. Aussi un espace est-il ouvert pour que des groupes « gauchistes » (trotskistes, prochinois, etc.) se multiplient, en marge des grandes organisations officielles. La politisation et l'agitation sont entretenues dans la jeunesse, par exemple, par les comités Vietnam, formés majoritairement de lycéens et étudiants, qui dénoncent « l'impérialisme américain » visible par la guerre du Viêt Nam. La guerre froide fait aussi naître des idées antinucléaires.
Les universités de Clermont-Ferrand, Nantes, Montpellier ou Nancy sont en ébullition bien avant le Mouvement du 22 mars, qui leur fait référence dans ses premiers tracts.
Mai 68 ne se comprend que dans un monde en rapide mutation. L'accélération de l'exode rural et de l'urbanisation, l'augmentation considérable du niveau de vie, la massification de l'éducation nationale et de l'université, l'avènement de la culture des loisirs, du spectacle et des médias de masse, représentent des changements accélérés et sans précédents en moins d'une génération.
Les années 1960 sont aussi celles de l'affirmation de la jeunesse (qui représente un tiers de la population) en tant que catégorie socio-culturelle et politique à part entière. En particulier, la jeunesse a maintenant sa propre culture, avec une presse qui lui est destinée (Hara-Kiri, Actuel), des émissions de radio très suivies (Salut les copains) ou ses chanteurs attitrés (les Rolling Stones, les Beatles, Johnny Hallyday, etc.). Elle a aussi ses propres malaises et ses propres revendications (notamment en matière de liberté sexuelle) que les pouvoirs publics et le monde adulte tardent à comprendre.
Sur le plan religieux, la France, encore très catholique, vient de suivre avec passion le concile Vatican II, qui a profondément rénové — mais aussi ébranlé — le catholicisme traditionnel, et surtout les mouvements d'action catholique. En particulier, les Scouts de France représentant à l'époque une part non négligeable des jeunes chrétiens, ont modifié les rapports hiérarchiques dans leurs structures, remettant en cause, à partir de 1964, un modèle de type militaire et introduisant la collégialité des décisions au sein des équipes. La Jeunesse étudiante chrétienne en ébullition doit être reprise en main par la hiérarchie dès 1964. Le mouvement des prêtres-ouvriers, dont la condamnation est levée en 1965, reprend son essor. Beaucoup de chrétiens se préoccupent de rénover les relations des fidèles aux autorités religieuses, de revisiter les pratiques et les dogmes, voire de concilier foi et révolution.
Sur le plan sociologique, la dynamique de groupe s'est répandue pendant les années 1960 dans les formations des responsables de toutes les organisations et des entreprises. La mode est au débat.
Mais les clivages sociaux sont encore extrêmement rigides. 92 % des étudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprésent. On commence à ouvrir des lycées « mixtes », mais beaucoup d'établissements scolaires sont encore réservés aux garçons ou aux filles. Celles-ci ne sont pas autorisées à porter le pantalon. Par ailleurs, il est interdit de fumer dans un établissement ou que les garçons, dans les universités, accèdent aux internats de filles.
La France a autorisé l'usage de la pilule contraceptive en décembre 1967, mais elle est encore peu répandue. L'éducation n'a pas encore connu de réformes structurelles et le décalage est criant entre les aspirations d'une jeunesse et les cadres moraux qu'ils ressentent comme dépassés.
Sur le plan philosophique, plusieurs auteurs ont eu une influence importante au moins sur une partie du mouvement, pendant et après : le freudo-marxiste Wilhelm Reich, dont le manifeste, La révolution sexuelle (en), est paru en 1936 ; le livre d'Herbert Marcuse L'Homme unidimensionnel, sous-titré Essai sur l'idéologie de la société industrielle avancée, paru en France en 1964 puis réédité en 1968 ; le Traité de savoir vivre à l'usage des jeunes générations, de Raoul Vaneigem, paru en 1967 ; La Société du spectacle, de Guy Debord, paru en 1967 ; et, plus tard, L'Anti-Œdipe, de Gilles Deleuze et Félix Guattari, publié en 1972. À l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, le philosophe communiste Louis Althusser a formé une génération de penseurs marxistes-léninistes français, qui forment l'embryon des premières organisations maoïstes.
Cependant, peu des penseurs éminents de l'époque prennent part en personne au mouvement, dont l'explosion les surprend autant que tout le monde. En général, ils sont initialement perplexes, réservés voire hostiles.
Une partie de la jeunesse radicalisée regarde avec fascination vers les mouvements révolutionnaires du tiers-monde : Ho Chi Minh, Che Guevara, Fidel Castro servent de modèle, tandis que l'irruption sur la scène chinoise des jeunes gardes rouges donne l'impression que la jeunesse en tant que telle peut avoir un pouvoir politique dans la société et remettre en cause l'autorité des adultes et des pouvoirs. On suit aussi attentivement les luttes menées aux États-Unis par le mouvement d'émancipation des Noirs, ou encore par les sit-in et les diverses recherches du mouvement hippie et étudiant, notamment à l'université de Berkeley. En avril 1968, des incidents retentissants opposent étudiants du Mouvement des étudiants allemands socialistes (Sozialistischer Deutscher Studentenbund) et autorités ouest-allemandes. Le caractère international de ces mouvements permet de replacer les évènements français au sein d'une dynamique mondiale.
Le Mouvement du 22 Mars, prenant le relais de la contestation menée par de petits groupes (tels les situationnistes, les enragés de René Riesel et les anarchistes), se fait connaître ce jour-là en occupant la salle du conseil au dernier étage du bâtiment B, la tour administrative de la faculté de Nanterre. Sa principale revendication est la protestation contre des arrestations d'étudiants opérées deux jours plus tôt lors d'une manifestation contre la guerre du Viêt Nam. Le 2 mai 1968, une journée « anti-impérialiste » est organisée à l'université de Nanterre, conduisant notamment à l'interruption d'un cours de René Rémond. Le doyen Pierre Grappin décide alors la fermeture administrative de la faculté, ce qui provoque la diffusion du mouvement de contestation, dès le lendemain, au Quartier latin et à la Sorbonne, et le début, proprement dit, de Mai 68.
Antiautoritaire, le mouvement est porteur d'un idéal politique très libertaire au sens des libertés individuelles et très critique vis-à-vis de la société de consommation, de l'autoritarisme, de l'impérialisme. Le mouvement joue aussi de thèmes touchant à la vie de tous les jours, comme le droit d'accès pour les garçons aux résidences universitaires des filles.
Mouvement spontanéiste, le 22 mars émerge par sa pratique systématique de l'action directe (occupations de bâtiments administratifs, notamment) et se développe grâce à la démocratie directe en assemblées générales ouvertes à tous. Tout en refusant l'institutionnalisation en « organisation », il provoque un processus d'auto-organisation des étudiants « ici et maintenant ».
Il n'y a pas eu à proprement parler de « figures de proue » du mouvement, qui est demeuré « multiforme » et sans organisation centralisée. Certains sont cependant devenus, a posteriori, des emblèmes du mouvement, même si leurs discours, singuliers, ne sauraient résumer la diversité d'opinions qui existaient au sein du mouvement et si, pour certains, ce discours postérieur a parfois consisté à réécrire les évènements : parmi eux, Serge July et Daniel Cohn-Bendit.
L'écrivain Robert Merle (prix Goncourt 1949), professeur d'anglais à la faculté de Nanterre, a consacré un roman entier, Derrière la vitre, à la journée du 22 mars et à celles qui l'ont précédée. On y retrouve beaucoup de figures de l'époque, ainsi qu'une bonne analyse des causes et rêves du mouvement. Cet ouvrage sur les événements, est bien complété par celui de Kristin Ross sur les discours qui ont été tenus sur Mai 68, de 1968 à nos jours.
Les causes de ce mouvement sont diverses. Les analyses historiques tournent à la fois autour de l'idée qu'une grande rigidité cloisonnait les relations humaines et les mœurs, et de la constatation d'un début de dégradation des conditions matérielles après la période de reconstruction suivant la Seconde Guerre mondiale. À l'époque, de nombreux bidonvilles jouxtent la capitale, notamment celui de Nanterre. Les étudiants qui se rendaient dans la faculté fraîchement construite découvrirent ce milieu, la pauvreté, la condition ouvrière. Le mécontentement naissant dans le milieu étudiant sera relayé par celui qui se profilait depuis plusieurs années dans le secteur ouvrier.
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Denise Grey, née Édouardine Verthuy le 17 septembre 1896 à Châtillon, et morte le13 décembre 1996 à Paris, est une comédienne et chanteuse française.
Jeanne Marie Laurentine Édouardine Verthuy naît à Châtillon, en Vallée d'Aoste, fille de Jacques-Laurent et de Madeleine Gard. Elle a deux sœurs : Marie-Rose (1888-1979) et Marie-Madeleine (1894-1894). Sa famille est originaire de Chambave et son nom de famille figure parmi les plus répandus de la commune.
Elle exerce la profession d'apprentie modiste lorsqu'elle rencontre dans l'immeuble où vivent ses parents la femme d'un impresario qui lui dit : « Tu es jolie, tu devrais faire du cinéma », ce qui la détermine à faire du cinéma et aller frapper à la porte des studios.
Elle débute au cinéma en 1915 dans le film muet En famille, adaptation du roman d'Hector Malot, avant de se consacrer au théâtre. Elle est naturalisée française le 13 juillet 1922. Elle revient au cinéma, parlant cette fois, dans les années 1930. Elle connaît le succès dans les années 1940 avec des films comme Monsieur Hector (1940), Boléro (1942), L'Honorable Catherine (1943), Les caves du Majestic (1944) ou encore Le Diable au corps (1946), en 1953 dans Julietta et dans Dortoir des grandes.
L'âge ne met pas fin à sa carrière. Ainsi, en 1972, elle apparaît dans la série télévisée Les Rois maudits. Le film La Boum, où elle joue « Poupette », l'arrière-grand-mère de Sophie Marceau, la fait connaître aux générations des années 1980. Elle nouera par ailleurs de solides liens d'amitiés avec Sophie Marceau et aussi avec Brigitte Fossey par la suite. Pour Sophie Marceau elle était presque comme une seconde grand-mère, et l'actrice acceptera avec enthousiasme de retrouver Denise Grey pour La Boum 2 en 1982.
Elle a été pensionnaire de la Comédie-Française de 1944 à 1946, puis de 1957 à 1958.
Elle a été la compagne d'Henri Bara (mort accidentellement en 1919) dont elle a eu une fille, Suzanne Grey, également actrice.
En 1988, elle interprète la chanson Devenir vieux. Elle meurt en 1996, quelques mois avant ses cent ans. Elle repose auprès de son mari dans le cimetière d'Arradon (Morbihan). Sophie Marceau et Brigitte Fossey, très émues, étaient présentes aux obsèques.
Filmographie
1913 : Mademoiselle Etchiko d'André Hugon (court métrage)
1914 : En famille de Georges Monca
1914 : Madame Rigadin, modiste de Georges Monca
1914 : Le Voyage de Corbillon de Georges Monca
1916 : Document secret de René Navarre
1916 : Nemrod et Cie de Maurice Mariaud : Esther Nuno
1916 : Rigadin professeur de danse de Georges Monca
1918 : Les Bleus de l'amour de Henri Desfontaines : Mimi Bertin
1920 : Honneur d'artiste de Jean Kemm
1935 : Jeunes filles à marier de Jean Vallée
1937 : La Dame de Vittel de Roger Goupillières : Mme Bleu
1937 : Trois artilleurs au pensionnat de René Pujol : Hortense, la seconde institutrice
1938 : Trois artilleurs à l'opéra de André Chotin
1939 : Serge Panine de Paul Schiller et Charles Méré : Lady Harton
1940 : Monsieur Hector de Maurice Cammage : Maroussia de Dragomir
1941 : Montmartre-sur-Seine de Georges Lacombe : Moussette
1942 : L'Oasis dans la tourmente de Max Pellet et Arturo Porchet
1942 : Boléro de Jean Boyer : Anne-Marie
1942 : Romance à trois de Roger Richebé : Loys Erland
1942 : Le Voile bleu de Jean Stelli : Mme Volnar-Bussel
1943 : L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier : Mme d'Ambroisie
1943 : Des jeunes filles dans la nuit de René Le Hénaff : la mère d'Andrée
1943 : Vingt-cinq ans de bonheur de René Jayet : Elisabeth Castille
1943 : Retour de flamme de Henri Fescourt : Mme de Nogrelles
1943 : Adieu Léonard de Pierre Prévert : Bernardine Léonard, la femme insupportable et dépensière de Félicien
1944 : L'aventure est au coin de la rue de Jacques Daniel-Norman : Mme Laurat-Dossin
1945 : Les Caves du Majestic de Richard Pottier : Mme Van-Beil
1945 : L'Extravagante Mission de Henri Calef : Mme Brockseller
1946 : Madame et son flirt de Jean de Marguenat : Léa
1946 : Étrange Destin de Louis Cuny : Mme d'Evremond
1946 : Le Couple idéal de Bernard Roland et Raymond Rouleau : Antoinette
1946 : L'Insaisissable Frédéric de Richard Pottier : Miss Baxter
1946 : On demande un ménage de Maurice Cam : Sabine Robinet
1947 : Six heures à perdre de Alex Joffé et Jean Lévitte : Mme de Witt
1947 : Le Diable au corps de Claude Autant-Lara : Mme Grangier, la mère de Marthe
1947 : Carré de valets de André Berthomieu : Mme de La Bastide
1947 : Coïncidences de Serge Debecque
1948 : Et dix de der de Robert Hennion
1949 : Une femme par jour de Jean Boyer : La duchesse
1949 : Bonheur en location de Jean Wall : Gilda
1949 : La Ronde des heures de Alexandre Ryder : Mme Méry-Mirecourt
1950 : Rome-Express de Christian Stengel : Margot
1950 : Pas de week-end pour notre amour de Pierre Montazel : Gabrielle
1950 : Mon ami Sainfoin de Marc-Gilbert Sauvajon : la mère d'Eugénie
1950 : Tête blonde de Maurice Cam
1951 : Demain nous divorçons de Louis Cuny : Mme Tourelle
1951 : Les Petites Cardinal de Gilles Grangier : Mme Cardinal
1952 : Allô... je t'aime de André Berthomieu : Mme Dupuis
1952 : Violence charnelle (Art. 519 Codice Penale) de Leonardo Cortese : La mère de Clara
1953 : La Tournée des grands ducs d'André Pellenc : La baronne
1953 : Le Père de Mademoiselle de Marcel L'Herbier : Isabelle Marinier
1953 : Dortoir des grandes de Henri Decoin : Mme Hazard-Habran, la directrice du collège
1953 : Julietta de Marc Allégret : Mme Valander, la mère de Juliette et Martine
1954 : Les Corsaires du bois de Boulogne de Norbert Carbonnaux : Mme Grossac
1954 : Le Mouton à cinq pattes de Henri Verneuil : Mme Durand-Perrin, la mère
1954 : Raspoutine de Georges Combret : la princesse Dikvona
1954 : Poisson d'avril de Gilles Grangier : Clémentine Prévost
1954 : Châteaux en Espagne de René Wheeler
1954 : Escalier de service de Carlo Rim, dans le sketch : Les Béchard : Mme Thévenot, la belle-mère
1954 : Le Séducteur (Il Seduttore) de Franco Rossi : La mère de Jacqueline
1955 : Fantaisie d'un jour de Pierre Cardinal : Mme de Cédillon
1955 : Le Printemps, l'automne et l'amour de Gilles Grangier : la cliente du magasin
1955 : Villa sans souci de Maurice Labro
1955 : La Rue des bouches peintes de Robert Vernay : Winifred
1956 : Mitsou de Jacqueline Audry : Estelle
1957 : Une nuit aux Baléares de Paul Mesnier : Marguerite Vargas
1957 : L'Auberge en folie de Pierre Chevalier : la grand-mère
1957 : La Peau de l'ours de Claude Boissol : Mme Legrand, la belle-mère
1957 : À pied, à cheval et en voiture de Maurice Delbez : Marguerite Martin
1957 : Sylviane de mes nuits de Marcel Blistène : Anita de Santos
1958 : Agent secret S.Z. (Carve her name with pride) de Lewis Gilbert : Miss Bushell
1958 : C'est la faute d'Adam de Jacqueline Audry : Jeanne Saudret
1958 : Police judiciaire de Maurice de Canonge : Mme Jambert
1958 : Le Tombeur de René Delacroix : Natacha Olivaro
1958 : Mimi Pinson de Robert Darène : la grand-mère
1958 : À pied, à cheval et en spoutnik de Jean Dréville : Marguerite Martin
1959 : Le Confident de ces dames de Jean Boyer : la comtesse
1960 : Ça peut toujours servir - (Bomben auf Monte-Carlo) de Georg Jacoby : la comtesse Tamm
1960 : Le Panier à crabes de Joseph Lisbona : L'impresario
1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, dans le sketch : Le Divorce : la mère de Danielle
1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Mme Boudard, la mère
1965 : Pas de caviar pour tante Olga de Jean Becker : Mme Dumont-Fréville
1969 : La Maison de campagne de Jean Girault : La baronne de Bocquigny
1970 : Hello-Goodbye de Jean Négulesco : La concierge
1970 : Les Aristochats des Studios Disney : Mme Adélaïde de Bonnefamille (voix)
1971 : Mais qui donc m'a fait ce bébé ? de Michel Gérard
1980 : La Boum de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère
1982 : N'oublie pas ton père au vestiaire... de Richard Balducci : la dame à la moto
1982 : La Boum 2 de Claude Pinoteau : Poupette, l'arrière-grand-mère
1983 : En cas de guerre mondiale je file à l'étranger de Jacques Ardouin : Mme Toussaint, mère
1983 : Le Voleur de feuilles de Pierre Trabaud : Isabelle Debucker
1985 : Le Gaffeur de Serge Pénard : La mère de Gabriel
1988 : Les Saisons du plaisir de Jean-Pierre Mocky : Emmanuelle de La Grandière-Van Bergh
1991 : Tchin-Tchin de Gene Saks : Mme Legris
1960 : Rouge d'André Leroux
1962 : Chéri téléfilm de François Chatel : Charlotte
1967 : Le Chevalier Tempête de Yannick Andréi (série télévisée) : La Comtessa
1969 : Tout pour le mieux (Téléfilm) : Mme Barbetti
1971 : Une autre vie (Téléfilm) : la grand-mère
1972 : Les Rois maudits de Marcel Jullian et Claude Barma (série télévisée) : Mme de Hongrie
1977 et 1982 : Cinéma 16 (série télévisée) :
1982 : Comme un roseau de Alain Dhénaut - La tante Charlotte
1977 : Esprit de suite de Jean Hennin - Mamy
1978 : Un ours pas comme les autres (série télévisée) : Viviane
1979 : Les Moyens du bord (Téléfilm) : Mme Le Cormier, dit Mam
1979 : Les Dames de la côte de Nina Companeez (série télévisée) : Adélaïde
1980 : L'Esprit de famille (série télévisée) : la grand-mère
1983 : Merci Sylvestre (série télévisée) : Céleste
1985 : Les Temps difficiles (
téléfilm) : Mme Antonin-Faure
1966 : J'y suis, j'y reste de Raymond Vincy et Jean Valmy, mise en scène Jean Valmy, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1967 : Bon week-end, monsieur Bennett d'Arthur Watkin, mise en scène Michel Vitold et Henri Guisol, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1968 : Le Minotaure de Marcel Aymé, mise en scène Jean Le Poulain, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1969 : Le mari ne compte pas de Roger-Ferdinand, mise en scène Jacques Morel, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1969 : Constance de Somerset Maugham, mise en scène Michel Vitold, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1970 : Le Mari, la Femme et la Mort d'André Roussin, mise en scène Raymond Rouleau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1973 : La Venus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Alfred Pasquali, réalisation Georges Folgoas, Théâtre Marigny Alix
1979 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
1984 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, réalisation Pierre Sabbagh, Théâtre Marigny
Théâtre
1916 : Six Hommes, une femme et un singe de Pierre Veber et Yves Mirande, Théâtre Michel
1921 : Comédienne de Jacques Bousquet, Paul Armont, Théâtre des Nouveautés
1922 : La Femme de mon ami, Théâtre de l'Athénée
1922 : Atout... Cœur ! de Félix Gandera, théâtre de l'Athénée
1924 : Si je voulais... de Paul Géraldy et Robert Spitzer, théâtre du Gymnase
1926 : Passionnément opérette en 3 actes de Maurice Hennequin et Albert Willemetz, musique André Messager, Théâtre de la Michodière
1936 : Europe de Maurice Rostand, théâtre Pigalle
1938 : Le Valet maître de Paul Armont et Léopold Marchand, mise en scène Pierre Fresnay, théâtre de la Michodière
1944 : Les Fiancés du Havre d'Armand Salacrou, mise en scène Pierre Dux, Comédie-Française
1948 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre Édouard-VII
1949 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, théâtre des Célestins
1950 : George et Margaret de Marc-Gilbert Sauvajon et Jean Wall, mise en scène Jean Wall, Théâtre Daunou
1950 : Il faut marier maman comédie musicale de Marc-Cab et Serge Veber, musique Guy Lafarge, mise en scène Pierre Dux, Théâtre de Paris
1953 : Faites-moi confiance de Michel Duran, mise en scène Jean Meyer, Théâtre du Gymnase
1955 : Les Enfants d'Edouard de Frederic Jackson et Roland Bottomley, adaptation Marc-Gilbert Sauvajon, mise en scène Jean Wall, Théâtre des Célestins
1956 : La Femme du siècle de Claude Schnerb, mise en scène Jacques-Henri Duval, théâtre des Célestins, tournée Georges Herbert
1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française
1959 : Bon Week-End Mr. Bennett de Paule de Beaumont d'après Arthur Watkyn, mise en scène Michel Vitold, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1961 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre Édouard-VII
1962 : Huit Femmes de Robert Thomas, mise en scène Jean Le Poulain, théâtre des Bouffes-Parisiens
1963 : La Vénus de Milo de Jacques Deval, mise en scène Pierre Mondy, théâtre des Célestins
1965 : Assassins associés de Robert Thomas, mise en scène Jean Piat, théâtre Antoine théâtre du Palais-Royal
1966 : J'y suis, j'y reste de Jean Valmy et Raymond Vinci, mise en scène Jean Valmy, théâtre Marigny
1966 : La Fin du monde de Sacha Guitry, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre de la Madeleine
1967 : Quarante Carats de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mise en scène Jacques Charon, théâtre de la Madeleine
1971 : Le Train de l'aube de Tennessee Williams, mise en scène Jean-Pierre Laruy, théâtre Édouard-VII
1972 : En avant... toute ! de Michel André, mise en scène Michel Roux, théâtre Édouard-VII
1972 : La Bonne Adresse de Marc Camoletti, mise en scène Christian-Gérard, théâtre Michel
1973 : La Royale Performance de Marcel Mithois, mise en scène Jean-Pierre Delage, théâtre des Bouffes-Parisiens
1974 : Le Tube de Françoise Dorin, mise en scène François Périer, théâtre Antoine
1976 : Le Jardin de craie d'Enid Bagnold, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre Hébertot
1977 : Bichon de Jean de Létraz, mise en scène Jacques Valois, théâtre de Charleville-Mézières
1978 : Crime à la clef d'Alain Bernier et Roger Maridat, mise en scène Jean-Paul Cisife, théâtre Tristan-Bernard
1981 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre Daunou
1983 : La vie est trop courte d'André Roussin, mise en scène Michel Fagadau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse
1984-1985 : Les Temps difficiles d'Édouard Bourdet, mise en scène Pierre Dux, théâtre des Variétés
1985 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, Espace 44 Nantes
1987 : Harold et Maude de Colin Higgins, mise en scène Jean-Luc Tardieu, théâtre Antoine
1989 : Arsenic et vieilles dentelles de Joseph Kesselring, mise en scène Jean-Luc Tardieu, tournée
1991 : La Soupière de Robert Lamoureux, mise en scène François Joffo.
1919 : Nelly de Marcel Lattès, version parisienne du succès londonien Maggie avec Félix Oudart (Théâtre de la Gaîté-Lyrique)
1926 : Passionnément de Willemetz et André Messager, création au Théâtre de la Michodière
1950 : Il faut marier maman de Guy Lafarge, création de l'œuvre au Théâtre de Paris avec Armontel
Nominations
Césars 1983 : Nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle pour La Boum 2
1985 : Trophée Béatrix Dussane
Molières 1987 : Nomination au Molière de la comédienne pour Harold et Maude
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denise_Grey | |||||||||||||||||||||||||||
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The New York Times (prononcé en anglais : /ðə nu ˈjɔɹk taɪmz/), abrégé NYT est un quotidien new-yorkais fondé en 1851, publié en anglais, espagnol, et chinois. Il est parfois surnommé The Grey Lady.
Le New York Times est une filiale de la New York Times Company, société cotée en bourse. Il est un des trois journaux les plus lus des États-Unis avec le Washington Post et le Wall Street Journal. De par sa qualité et ses révélations, il est souvent considéré comme un journal américain de référence et ses enquêtes sont récompensées par 130 prix Pulitzer. C'est aussi le quotidien américain qui compte le plus de lecteurs à l'étranger. Le journal emploie 1 700 journalistes en 2020 et Le directeur de la rédaction est Joseph Kahn. Le journal est détenu depuis maintenant cinq générations par la famille Ochs-Sulzberger via le Trust familial Ochs-Sulzberger.
La devise du journal, affichée dans le coin supérieur gauche de la première page, « All the News That's Fit to Print » (« Toutes les nouvelles qui méritent d'être imprimées »), date du rachat du journal par Adolph Ochs en 1896. Elle fait référence à sa volonté de se différencier des quotidiens qui pratiquaient le journalisme jaune, comme le New York World et le New York Journal.
Histoire du journal
Le quotidien est fondé le 18 septembre 1851 par le banquier George Jones et le journaliste et homme politique Henry Jarvis Raymond. Il s'intitule alors New-York Daily Times. Le titre est rebaptisé New-York Times en 1857 et le tiret est abandonné en 1896.
Les éditions du dimanche du New York Times débutent en 1861 pour offrir une couverture plus complète des événements liés à la guerre de Sécession.
Après la guerre de Sécession, le New York Times dénonce les hommes politiques souhaitant redistribuer aux anciens esclaves une partie des propriétés des esclavagistes (tels le représentant Thaddeus Stevens et le sénateur Charles Sumner, accusés d’être de « mauvais Américains ») : « Tenter de justifier la confiscation de la terre sudiste par une prétendue nécessité de faire justice aux affranchis, c'est s'attaquer en fait aux racines de la propriété au Nord comme au Sud ».
Le journal gagne son premier prix Pulitzer en 1918 pour ses articles sur la Première Guerre mondiale.
En 1942, le journal commence à publier ses célèbres mots croisés dans l'édition du dimanche. À partir de 1950, leur parution devient quotidienne, la difficulté des grilles s'accroissant à mesure que la semaine avance.
Le journal acquiert la station de radio de musique classique WQXR en 1944, à la demande de son propriétaire, John V. L. Hogan (en), qui refuse la proposition de rachat du New York Post. Elle devient l'une des plus grandes et prestigieuses radios de la région new-yorkaise.
En 1946, le New York Times introduit une section mode et lance une édition internationale qui s'arrête en 1967 lors de la reprise de l'International Herald Tribune en collaboration avec le Washington Post.
En 1963, le journal prend position en faveur du coup d’État contre le président de la République dominicaine Juan Bosch. Celui-ci, premier président élu démocratiquement depuis le renversement de la dictature de Rafael Trujillo, conduisait une politique de nature réformiste jugée dangereuse dans le contexte de paranoïa anticommuniste suivant la révolution cubaine.
La section op-ed, abréviation de « opposite the editorial page », paraît à partir de 1970. Contrairement à l'éditorial, elle est signée, par des journalistes du quotidien ou des écrivains indépendants, et reflète des opinions sans liens avec le comité de rédaction du journal.
La version en ligne du New York Times est lancée en 1996. Les lecteurs du monde entier peuvent ainsi accéder gratuitement aux articles les plus récents. Le 27 juin 2012, une édition en chinois est également proposée sur internet.
Le New York Times annonce en octobre 2014 qu'il va supprimer une centaine de postes de journalistes, et ce malgré une hausse de ses résultats financiers.
En Amérique du Nord, les organes de presse écrite soutiennent traditionnellement un candidat aux élections. Lors des élections municipales de 2005 à New York, le New York Times apporte son soutien au républicain progressiste Michael Bloomberg contre le candidat démocrate Fernando Ferrer. Pour les élections présidentielles, son choix se porte généralement sur le candidat du Parti démocrate (1988, 1992, 1996, 2000, 2004 et 2008).
Lors de l'élection présidentielle de 2016, le journal soutient Hillary Clinton. Ce choix — qui est également celui de la très grande majorité de la presse — lui est vertement reproché par Donald Trump qui juge sa couverture de la campagne présidentielle « très médiocre et très imprécise » et aussi « malhonnête ». Quelques jours après l'élection, Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication, et Dean Baquet, directeur de la rédaction, promettent dans une lettre ouverte adressée à leurs lecteurs de réaffirmer la mission fondamentale du journalisme en rapportant « honnêtement ce qui se passe en Amérique et dans le monde, sans crainte ni faveur ».
Le journal publie la première enquête sur le producteur de cinéma Harvey Weinstein, qui déclenche le mouvement #metoo en 2017.
Après la victoire de Trump, le journal investit cinq millions de dollars pour créer un bureau spécial d’investigation basé à Washington, afin de couvrir exclusivement la Maison-Blanche. Ce qui est décrit comme le déploiement d'une « artillerie lourde » s’inscrit dans un contexte général de crise de la presse américaine où les plus grands titres de presse ont été fragilisés pour avoir été incapables d'anticiper la victoire du candidat républicain. Au total le journal compte, à cette époque, 1 700 journalistes. Le NYT révèle l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016 et le fait que Trump ne paye pas d’impôts sur le revenu. Le président américain qualifie le journal de « défaillant » et de « honte pour les médias », mais le suivi accru de Donald Trump est une aubaine financière pour le quotidien qui gagne nombre d'abonnés en ligne.
Depuis plusieurs années, le journal se diversifie et s'oriente clairement — avec succès — vers le numérique qui dévaste la presse écrite, attirant ainsi la publicité ayant abandonné le support papier. Durant les années de Trump à la présidence, le New York Times affronte la concurrence féroce que lui livre le Washington Post, au style plus agressif.
En 2020, dans le contexte qui suit le meurtre de George Floyd, le quotidien décide de mettre une capitale au mot « Black » pour décrire les personnes et les cultures d’origine africaine. Concernant une éventuelle capitalisation du mot « blanc », le New York Times, décide de conserver le traitement en minuscule. « Bien qu’il y ait une question évidente de parallélisme, […] il y a moins le sentiment que "blanc" décrit une culture et une histoire partagées. De plus, les groupes haineux et les suprémacistes blancs ont longtemps privilégié le style majuscule, ce qui en soi est une raison pour l’éviter ».
En juillet 2020, la journaliste Bari Weiss démissionne. Connue pour son engagement contre l'antisémitisme, ses positions conservatrices anti-Trump, sa « critique de l'extrême gauche » et sa dénonciation de la cancel culture, elle avait été engagée trois ans auparavant dans le cadre d'un effort du journal visant à élargir la gamme idéologique de son personnel d'opinion après l'investiture du président Trump, en tant que rédactrice en chef pour les sujets concernant la culture et la politique. Dans sa lettre de démission, elle affirme que « l'autocensure est devenue la norme », suscitant les réactions de plusieurs hommes politiques américains. Elle assure en outre avoir été harcelée par des confrères en désaccord avec ses prises de position, lui reprochant notamment « d'écrire encore sur les Juifs ».
Sièges successifs
Le premier siège du New York Times est situé 113 Nassau Street, dans le Financial District de Manhattan. En 1854, il se déplace au 138 Nassau Street, et en 1858, il déménage à nouveau pour le 41 Park Row, devenant le premier journal new-yorkais à s'installer dans un immeuble spécialement construit pour lui.
En 1904, le journal déménage au 1475 Broadway, à l'angle de la 42e Rue, sur une place nommée Longacre Square. Adolph Ochs, propriétaire du journal depuis 1896, convainc le maire George Brinton McClellan Jr. d'y construire une station de métro. La place est alors renommée Times Square, en référence au titre du journal. L'immeuble est aujourd'hui connu sous le nom One Times Square. En 1907, le New York Times y institue une tradition : à 23 h 59 le soir du Nouvel An, une boule horaire lumineuse, Times Square Ball, descend depuis le toit de l'immeuble.
En 1913, le journal s'installe pour près d'un siècle dans des locaux plus vastes, au 229 West de la 43e rue, toujours sur Times Square. L'immeuble One Times Square est revendu en 1961.
Au printemps 2007, le journal déménage dans le New York Times Building, situé trois blocks plus au sud, au 620 8th Avenue, entre les 40e et 41e rues. Deux ans plus tard, confronté à un manque de liquidités, le journal cède en crédit-bail 21 des 25 étages qu'il possède et reçoit 225 millions de dollars puis le rachète en 2019.
Abonnés
Pour l'année 2004, le New York Times annonce :
1 124 700 abonnés quotidiens ;
1 669 700 abonnés du dimanche.
En juin 2015, le New York Times compte un million d'abonnés au journal électronique uniquement, en plus de 1,1 million d'abonnés à l'offre mixte papier/électronique. Le nombre d'abonnés à l'offre électronique atteint 2,2 millions en mai 2017.
Les chiffres du 1er trimestre 2018 marquent une nette progression du digital. Le nombre total d'abonnés (papier et / ou Web) atteint 3,7 millions, dont 2,8 millions en ligne. La part des lecteurs dans les ressources du journal grimpe alors à 63 %, contre seulement 50 % sept ans plus tôt. Au 3e trimestre 2018, le nombre d'abonnés passe la barre des 4 millions dont trois millions pour l'offre en ligne (progression de 24,4 % en un an). Vers la fin de l'année suivante, les abonnés à la version numérique dépassent approchent la barre des cinq millions dont un peu plus de 10 % à l'étranger. Le journal est bénéficiaire.
Organisation
Le journal comporte trois sections principales, chacune contenant plusieurs sous-sections :
Informations : inclut des sections dédiées aux nouvelles internationales, aux nouvelles nationales, aux affaires, à la technologie, aux sciences, à la santé, aux sports, à la région new-yorkaise, à l'éducation, au temps, et aux annonces nécrologiques.
Opinion : inclut des pages dédiées aux éditoriaux, Op-ed et aux lettres adressées à la rédaction.
Suppléments : inclut des sections qui portent sur les arts, la littérature, le cinéma, le théâtre, les voyages, un guide de la ville de New York, les restaurants et les vins, la maison, la décoration et les dessins. Le journal publie aussi une revue hebdomadaire et une section intitulée Week in Review. Le dimanche apparaît le New York Times Best Seller list, prestigieuse liste de meilleures ventes.
Les articles du journal sont traduits et repris par plusieurs journaux d'autres pays. Le quotidien français Le Figaro publie chaque semaine une sélection d'articles du New York Times, en version française.
Prix
Entre 1918 et 2018, le New York Times a reçu 125 prix Pulitzer dont un nombre record de 7 pour l'année 2002.
Controverses
Le journal, comme beaucoup d'autres, a été accusé au cours de son histoire de donner trop ou pas assez d'importance à certains événements.
Parmi les principales controverses, celles avant et pendant la Seconde Guerre mondiale d'avoir minoré les accusations contre le Troisième Reich d'expulser puis de tuer les juifs, en partie parce que l'éditeur du New York Times, juif lui-même, craignait que le journal apparaisse comme prenant parti pour la « cause juive ».
Une autre charge portée contre le journal fut sa couverture de l'Union soviétique par son correspondant Walter Duranty, accusé d'avoir aidé à masquer la famine en Ukraine organisée par Staline dans les années 1930.
Dans les années 1980, le journal fut aussi accusé par l'organisation Fairness and Accuracy in Reporting (en) et par les spécialistes des médias Noam Chomsky et Edward Herman de donner une couverture biaisée des événements en Amérique centrale et Amérique du Sud, particulièrement en insistant sur la violation des droits de l'homme commise au Nicaragua au détriment de celles perpétrées pendant les guerres civiles au Salvador et au Guatemala ou sous la dictature au Honduras.
Le journaliste Carl Bernstein écrit en 1977 dans Rolling Stone :
Que le quotidien a fourni des cartes de presse à la CIA.
Que certains journalistes fournissaient du renseignement. Le rédacteur en chef de 1951 à 54 dit avoir « entendu de nombreuses fois » que la CIA tentait de convaincre ses journalistes de participer au renseignement mais qu'il n'a pas connaissance qu'un l'ait fait. La CIA a refusé de dévoiler les noms.
Que Cyrus Sulzberger, neveu du patron du journal à l'époque, qui couvrait les affaires étrangères, publiait des articles de la CIA quasi mot pour mot. Il dément les accusations de propagande, mais ne nie pas qu'il a signé un accord de non-divulgation « je pense que je l'ai fait mais je ne suis pas sûr », il ne nie pas avoir fait du renseignement.
Qu'Arthur Hays Sulzberger, directeur de 1935 à 1961, aurait également fait une promesse à John Foster Dulles, secrétaire d'État américain à l'époque, qu'aucun journaliste n'irait en Chine sans son accord : quand Cyrius a reçu une invitation, il n'a pu partir.
Une enquête postérieure du Times lui-même a trouvé que :
Le journal était l'un des 300 qui achetait des articles du Foreign News Service, les articles étaient rédigés par des journalistes exilés de pays d'Europe de l'Est et l'agence était « fortement » financée par la CIA, même si un ministre polonais dit que la CIA ne contrôlait pas le contenu.
Deux de leurs correspondants étaient des agents secrets
Deux s'acquittaient de tâches pour la CIA
Un agent de liaison dînait régulièrement avec des rédacteurs du journal.
Pour 3 autres employés, un était un commercial, un n'avait pas connaissance d'être un contact de la CIA, et pour le dernier ce n'était pas clair.
Un journaliste a quitté le Times pour travailler au service de la CIA.
L'article confirme qu'un débriefing par la CIA des journalistes revenant de l'étranger était fréquent, même si cela est une affirmation globale, pas spécifique au Times. Dans les debriefings, les journalistes partageaient des détails peu intéressants pour le public mais qui l'étaient pour la CIA.
Le journal est aussi accusé, par Noam Chomsky et Edward Herman, de médiatiser systématiquement les informations compromettantes pour les ennemis des États-Unis, et inversement de minorer les crimes de la politique étrangère des États-Unis et de leurs alliés.
Dans les années 1990, le journaliste américain Thomas Frank constate dans Le Monde diplomatique que les médias dominants américains présentent la France de façon dévalorisante et que le New York Times se fait « le procureur le plus constant dans sa mise en accusation de la France ».
Le New York Times, confronté à une baisse catastrophique de ses recettes publicitaires a inclus le 5 janvier 2009, pour la première fois de sa une, une annonce commerciale. Il brise ainsi le tabou qui voulait que la première page soit réservée aux informations « pures ».
En juin 2004, le journal a publié un éditorial dans lequel la rédaction reconnaît avoir diffusé des informations sans les vérifier suffisamment, et même des nouvelles fausses, en se basant sur des informations fournies par l'administration du président George W. Bush dans le cadre de la préparation de la guerre d'Irak du printemps 2003. Cinq des six articles mis en cause étaient signés ou cosignés par Judith Miller.
Considérée comme une reporter sans scrupule selon les uns ou comme la championne de la liberté d'expression selon les autres, elle avait préféré être incarcérée durant l'été 2005 plutôt que de compromettre ses sources dans l’affaire Plame-Wilson. Détenue pendant 85 jours, elle a reçu le soutien de sa rédaction pendant sa détention, notamment celui d'Arthur Ochs Sulzberger, Jr., directeur de la publication.
Elle a été désavouée publiquement après sa libération, aussi bien par les responsables de la rédaction que par des confrères du journal, qui estimaient qu'elle n'avait pas été honnête à propos de ses sources. Ainsi, trois rédacteurs dépeignirent Judith Miller comme une « semeuse de zizanie », alors que dans un courriel au personnel, Bill Keller, le directeur de la rédaction, estimait qu'elle semblait « avoir trompé » le responsable du bureau de Washington, ce qu'elle a démenti.
Dans un article, la chroniqueuse Maureen Dowd n'hésite pas à qualifier Judith Miller de « femme de destruction massive » et dénonce son manque de discernement quand elle avait relayé les affirmations de la Maison-Blanche sur l'existence d'armes de destruction massive en Irak.
Le journal reproche principalement à Judith Miller son manque de rigueur dans sa couverture de l'avant-guerre en Irak au début des années 2000.
En 2003, un des jeunes journalistes du New York Times, Jayson Blair, avait inventé et plagié plusieurs articles. Il avait été licencié entraînant avec lui ses deux rédacteurs en chef.
En juillet 2008, le New York Times refuse de publier une tribune de John McCain, candidat républicain à la présidence, une décision qui a particulièrement irrité son équipe de campagne.
En décembre 2018, le New York Times publie dans sa rubrique littéraire une interview de l'écrivaine Alice Walker dans laquelle elle déclare avoir parmi ses livres de chevet un livre complotiste antisémite de David Icke. Il est reproché au journal de ne pas avoir apporté cette précision aux lecteurs, publiant l'interview sans commentaire.
En avril 2019, le New York Times publie une caricature représentant un Donald Trump aveugle coiffé d'une kippa. Celui-ci tient en laisse un chien-guide figurant Benyamin Netanyahou, qui porte au cou l'étoile de David. La caricature fait l'objet d'une controverse qui amène la rédaction à présenter ses excuses sur Twitter, le surlendemain de la publication, évoquant une « image offensante » et une « erreur de jugement ». En juin 2019, le journal annonce qu'il ne publiera plus de caricatures politiques quotidiennes dans son édition internationale et a mis fin à ses relations avec deux caricaturistes sous contrat.
En juin 2019, la rédaction du New York Times reconnaît avoir envoyé à l'administration Trump un article portant sur les relations russo-américaines, afin de le faire approuver avant publication. D'après l’ancien journaliste du New York Times James Risen, cette pratique serait récurrente, en particulier depuis l'administration George W. Bush. Il existe selon lui un « accord informel » entre le gouvernement et la presse, par lequel des représentants du gouvernement ou de la CIA « ont régulièrement entrepris des négociations discrètes avec la presse pour empêcher la publication d’articles sensibles concernant la sécurité nationale ».
En octobre 2020, Shehroze Chaudhry, alias Abou Huzayfa, qui a été une des sources principales de la série d'articles de Rukmini Callimachi publiés le New York Times sur le fonctionnement de Daech, est arrêté par la police fédérale canadienne et mis en examen pour « incitation à craindre des activités terroristes » : il se faisait faussement passer pour infiltré dans l'organisation. Ses affabulations, publiées par le journal, qui n'avait cependant pas réussi à confirmer son engagement effectif dans Daech, ont pesé dans la décision du gouvernement canadien de refuser le rapatriement de ses ressortissants liés à Daech au Moyen-Orient. Le journal se livre alors à une auto critique très sévère. Le journal a été vivement critiqué par d'autres médias américains. Le Los Angeles Times a laissé entendre que le New York Times était coupable d'alarmer la population sur la radicalisation des musulmans : « Le Caliphate permettait aux auditeurs d'entendre ce qu'ils voulaient entendre sur les musulmans. Et la peur fait vendre ».
Responsables
Adolph Ochs (1896-1935)
Arthur Hays Sulzberger (1935-1961)
Orvil Dryfoos (en) (1961-1963)
Arthur Ochs « Punch » Sulzberger (1963-1992)
Arthur Ochs Sulzberger, Jr. (depuis 1992)
John Swinton (1860-1870)
Turner Catledge (1964-1968)
James Reston (1968-1969)
vacant (1969-1976)
A. M. Rosenthal (1977-1986)
Max Frankel (en) (1986-1994)
Joseph Lelyveld (1994-2001)
Howell Raines (en) (2001-2003)
Bill Keller (2003-2011)
Jill Abramson (2011-2014)
Dean Baquet (depuis 2014)
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Céline Émilie Seurre, dite Cécile Sorel, comtesse de Ségur par son mariage, née le 7 septembre 1873 à Paris et morte le 3 septembre 1966 à Hennequeville dans la commune de Trouville-sur-Mer (Calvados) chez M Robert Jauneaux à la villa Rejane , est une comédienne française. Jouissant d'une très grande popularité, elle côtoie les plus grandes personnalités de son temps, au nombre desquelles Clemenceau, Rostand, Guitry... Reine des planches, ses apparitions publiques, le plus souvent dans des costumes extravagants, font à son époque sensation.
Biographie
Cécile Sorel est très tôt attirée par le théâtre. Élève de Delaunay et de Mademoiselle Favart, elle est, durant les premières années de sa carrière, une représentante du théâtre dit « léger ». C'est à cette période qu'un de ses admirateurs, le jeune Vladimir Chtchoukine (il meurt à 25 ans en 1893), tombe fou amoureux d'elle ; il réussit à l'inviter à souper en lui adressant par un employé du théâtre sa carte accompagnée d'un billet de mille francs, soit environ dix mille euros actuels (Natalia Semenova et André Delocque, Chtchoukine - Le patron de l'art moderne La collection Chtchoukine, 2016 p. 49).
En 1899, elle fait son entrée à l'Odéon et, en 1901, à la Comédie-Française, où elle se spécialise dans les emplois de « grandes coquettes ». Son style est très reconnaissable et serait considéré aujourd'hui comme outré, au ton déclamatoire et à la diction « surarticulée » – c'était aussi, à la même époque, le style de Sarah Bernhardt. Comme cette dernière, elle est notamment associée au rôle de Célimène du Misanthrope de Molière. Élue 339e sociétaire de la Comédie-Française en 1904, Cécile Sorel le restera jusqu'en 1933.
Éternelle fiancée de Whitney Warren, un Américain richissime, elle se marie finalement, et contre toute attente, avec le comte de Ségur-Lamoignon, arrière-petit-fils de la comtesse de Ségur, acteur jugé médiocre, appelé Guillaume de Sax à la scène. Plus de quinze ans séparent les époux, et ce mariage donne lieu aux moqueries les plus cruelles : on appelle le couple « la fossile et le marteau », « la belle et le bête », etc. Son mari, employé au Ministère des Affaires étrangères est rebaptisé le « con d'Orsay ». Cécile conservera le titre de comtesse de Ségur jusqu'à la fin de sa vie. Elle était amoureuse de Guillaume de Ségur qui était beau et séduisant mais elle ne pouvait donner d'enfants. Il eut deux enfants, Béatrice et Victoire, avec Madeleine Monier, mais le couple ne divorcera pas.
Elle devient une amie proche de l'historien d'art Gustave Larroumet, de Maurice Escande, de Clemenceau, qui en a brossé ce savoureux portrait : « Une sorte de travesti empanaché. À travers les plumes, j'ai fini par reconnaître l'autruche. Elle s'était surpassée, ce qui me paraissait impossible. Une robe pour le Carnaval de Rio ou le couronnement du roi Pausole. », et qui sut un jour la remercier d'un envoi de... chrysanthèmes par ces mots : « Merci de vos admirables fleurs, par lesquelles il vous a plu d'humilier ma vieillesse. ».
Elle fréquente aussi Maurice Barrès, dont Clemenceau dit qu'elle fut très brièvement la maîtresse, et Félix Faure.
Le 14 mars 1933, lors de la première de la revue Vive Paris dans laquelle elle interprète Célimène, et après avoir descendu avec succès le grand escalier Dorian du Casino de Paris, elle lance à Mistinguett placée à l'avant-scène le fameux « L'ai-je bien descendu ? ». Écouter Cécile Sorel prononçant son « L'ai-je bien descendu ? » : 0:03
En 1937, elle tourne un petit rôle auto-allusif, la courtisane - très âgée - dans Les Perles de la couronne de Sacha Guitry.
En 1941, elle tourne un rôle inspiré par son propre personnage public, (La Clermont), dans Les Petits riens, un film à sketches de Raymond Leboursier.
Le 19 avril 1944, elle échappe de peu au bombardement du Théâtre-Français à Rouen où elle venait de donner une représentation du Roi Christine.
À la Libération, elle est inquiétée, peut-être parce qu'elle apparaît plusieurs fois dans le journal collaborationniste Le Matin, notamment en une du numéro du 17 octobre 1941, où on la voit en photo en train de fleurir le priant de Marie-Antoinette à la basilique Saint-Denis, mais surtout en raison d'une lettre écrite en Allemand, retrouvée dans les papiers de la Gestapo, datant du 12 juin 1942, signée « Cécile Sorel, Gräfin van Segur », dans laquelle elle demande au général commandant du Grand Paris l'attribution d'un appartement situé à Paris quai d'Orsay dont le propriétaire, juif, a fui la capitale. Dans cette lettre, elle indique mettre son « influence, en matière d'art, au service de la collaboration franco-allemande la plus étroite ». La commission d'épuration du spectacle la frappe d'une année d'interdiction d'exercer son métier. À propos de sa fréquentation des Allemands, elle dit : « Les Allemands n'auraient jamais mis les pieds chez moi si vous ne les aviez pas laissés entrer ! ».
À Biarritz, elle habite soit à la villa Mirasol, près de l'hôtel du Palais, soit dans une suite qu'elle loue à l'année à l'hôtel Continental.
À Paris, elle habite un hôtel particulier au 21 de la rue Le Sueur, qui est racheté en mai 1941 par le sinistre docteur Petiot.
Le 6 novembre 1945, son mari décède. Le 15 août 1950, elle est saisie d'une « conversion », à la suite de laquelle elle prononce ses vœux dans le tiers-ordre franciscain – comme l'avait fait l'« autre » comtesse de Ségur avant elle – à la chapelle des Carmes de Bayonne ; elle prend le nom de sœur sainte Cécile de l'Enfant-Jésus. Ses dernières années sont consacrées à l'écriture et à la foi. Elle apparaît encore, cependant, dans une émission télévisée consacrée à sa carrière en 1965.
Elle meurt en 1966, âgée de quatre-vingt-douze ans, des suites d'une fracture du col du fémur, à la villa Réjane de Hennequeville de Trouville-sur-Mer, que louait Jean Dupuy, dit le « baron Barclay » au propriétaire Robert Jauneaux ; elle s'est éteinte en murmurant au neveu de M. Jauneaux âgé de 5 ans : « Je remercie Dieu de m'avoir permis d'ensoleiller mon époque et de m'avoir donné une vie si magnifique ». On a dit d'elle : « Elle a vécu ce que vivent les roses, les roses en fer forgé ».
Elle est inhumée au cimetière du Montparnasse à Paris.
Hommages
L'actrice est représentée sur la fresque en trompe-l'œil peinte par Charles Hoffbauer au plafond de la coupole du château d'Artigny à Montbazon, ancienne propriété du richissime parfumeur François Coty.
Un collège de la commune de Mériel porte son nom.
Elle a vécu pendant vingt ans au no 7 quai Voltaire (7e arrondissement de Paris), où une plaque lui rend hommage.
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Décès
506 : Carétène, reine des Burgondes (° v. 455). |
1140 : Vulgrin II, comte d'Angoulême (° inconnue). |
1343 : Philippe III, roi de Navarre (° 27 mars 1306). |
1380 : Charles V, roi de France (° 21 janvier 1338). |
1450 : Louis Aleman, prélat français (° 1390). |
1498 : Tomás de Torquemada, Grand Inquisiteur espagnol (° 1420). |
1672 : Anne Bradstreet, femme de lettres américaine (° 1612). |
1701 : Jacques II, roi d'Angleterre et d'Écosse (Jacques VII) (° 14 octobre 1633). |
1725 : Antoine V de Grammont, militaire français (° 1671). |
1736 : Gabriel Fahrenheit, physicien allemand (° 24 mai 1686). |
1782 : Farinelli, castrat italien (° 24 janvier 1705). |
1803 : Nicolas Baudin, naturaliste français (° 17 février 1754). |
1824 : Louis XVIII, roi de France (° 17 novembre 1755). |
1834 : Antoine-Vincent Arnault, homme politique français (° 1er janvier 1766). |
1862 : Boniface de Castellane, militaire français (° 21 mars 1788). |
1875 : Louise Farrenc, compositrice, pianiste et professeure de piano française (°31 mai 1804). |
1886 : |
Jean-Baptiste Camoin, homme d'affaires français (° 25 novembre 1819). |
Joseph de Carayon-Latour, homme politique français (° 10 août 1824). |
Louis Decazes, homme politique français (° 29 mai 1819). |
1890 : Louis Aimée Augustin Le Prince, inventeur français (° 28 août 1841). |
1902 : Alexander Willem Michiel Van Hasselt, médecin et naturaliste néerlandais (° 9 août 1814). |
1931 : Omar al-Mukhṫār, cheikh libyen martyr exécuté (voir commémoration ci-après ; ° 20 août 1858). |
1936 : Jean-Baptiste Charcot, médecin et explorateur français (° 15 juillet 1867). |
1941 : Valerius De Saedeleer, peintre belge (° 7 août 1867). |
1944 : Pierre-Marie Gourtay, prélat français (° 8 mai 1874). |
1946 : Mamie Smith, danseuse, chanteuse et actrice américaine (° 26 mai 1883). |
1965 : Fred Quimby, producteur américain connu pour les séries Tex Avery (° 31 juillet 1886). |
1973 : Víctor Jara, chanteur, auteur et compositeur chilien (° 28 septembre 1932). |
1977 : |
Marc Bolan, musicien britannique du groupe T-Rex (° 30 septembre 1947). |
Maria Callas, artiste lyrique grecque (° 2 décembre 1923). |
1980 : Jean Piaget, psychologue suisse (° 9 août 1896). |
1985 : Dezső Zádor, pianiste, chef d'orchestre et compositeur hongro-ukrainien. |
1987 : Christopher Soames, gendre de Winston Churchill (° 12 octobre 1920). |
1990 : Semion Kourkotkine, Maréchal de l'Union Soviétique (° 13 février 1917). |
1991 : Olga Spessivtseva, danseuse russe (° 18 juillet 1895). |
1992 : Larbi Benbarek, footballeur franco-marocain (° 16 juin 1914). |
1994 : Albert Decourtray, prélat français, archevêque primat des Gaules à Lyon à partir de 1981, académicien français (° 9 avril 1923). |
2001 : |
François Bédarida, historien français (° 14 mars 1926). |
Jeanne-d'Arc Charlebois, chanteuse et musicienne québécoise (° 1920). |
Albert Rakoto Ratsimamanga, scientifique malgache (° 28 décembre 1907). |
2002 : |
James Gregory, acteur et producteur américain (° 23 décembre 1911). |
François-Xavier Nguyen Van Thuan, prélat vietnamien (° 17 avril 1928). |
2003 : Sheb Wooley, chanteur et acteur américain (° 10 avril 1921). |
2004 : Dolly Rathebe, chanteuse sud-africaine (° 2 avril 1928). |
2005 : Harry Freedman (en), musicien, compositeur et pédagogue canadien d'origine polonaise (° 5 avril 1922). |
2006 : Floyd Curry, hockeyeur professionnel canadien (° 11 août 1925). |
2007 : |
Robert Jordan, écrivain américain (° 17 octobre 1948). |
Pol Martin, chef gastronomique et restaurateur québécois d'origine française (° 1929). |
2008 : Norman Whitfield, compositeur, producteur et arrangeur de musique américain (° 12 mai 1940). |
2009 : |
Filip Nikolic, chanteur et comédien français (° 1er septembre 1974). |
Mary Travers, chanteuse américaine du groupe Peter, Paul and Mary (° 9 novembre 1936). |
2010 : |
Mario Rodríguez Cobos, écrivain argentin (° 6 janvier 1938). |
Bernard Collas, homme politique belge (° 27 avril 1954). |
Imran Farooq, homme politique pakistanais (° 14 juin 1960). |
2011 : |
Roger Bélanger, hockeyeur sur glace canadien (° 1er décembre 1965). |
Jordi Dauder, acteur espagnol (° 5 mars 1938). |
Lucien Jerphagnon, historien et universitaire français (° 7 septembre 1921). |
Kara Kennedy, réalisatrice et productrice de télévision américaine (° 27 février 1960). |
Jean Leclant, égyptologue français, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (° 8 août 1920). |
2012 : |
François Dilasser, peintre français (° 5 mars 1926). |
John Ingle, acteur américain (° 7 mai 1928). |
Roman Kroitor, cinéaste canadien (° 12 décembre 1926). |
Ragnhild de Norvège, princesse norvégienne (° 9 juin 1930). |
Friedrich Zimmermann, homme politique allemand (° 18 juillet 1926). |
2015 : Guy Béart, auteur-compositeur-interprète français (° 16 juillet 1930). |
2016 : |
Edward Albee, auteur dramatique américain (° 12 mars 1928). |
Carlo Azeglio Ciampi, ancien président de la république italienne de 1999 à 2006 (° 9 décembre 1920). |
2019 : Vic Vogel, pianiste, chef d’orchestre, arrangeur, tromboniste et compositeur québécois de descendance hongroise (° 3 août 1935). |
2021 : Lou Angotti, Dušan Ivković, Hlengiwe Mkhize, George Mraz, Casimir Oyé Mba, Margarita Ponomaryova, Jane Powell, Steve Riley, Clive Sinclair. |
2022 : Luciano Vassalo. |
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Naissances
1098 : Hildegarde de Bingen, religieuse allemande, sainte de l'Église catholique († 17 septembre 1179). |
1387 : Henri V, roi d'Angleterre († 31 août 1422). |
1462 : Pomponazzi, humaniste et philosophe italien († 15 mai 1525). |
1507 : Jiajing, empereur de Chine († 23 janvier 1567). |
1541 : Walter Devereux, Ier comte d'Essex († 22 septembre 1576). |
1557 : Jacques Mauduit, compositeur français († 21 août 1627). |
1615 : Heinrich Bach, compositeur allemand (✝ 10 juillet 1692). |
1647 : Benoîte Rencurel, bergère, voyante des apparitions mariales du Laus de 1664 à 1718, apparitions reconnues par l'Église catholique en 2008 (✝ 28 décembre 1718)8. |
1678 : Henri Saint Jean de Bolingbroke, homme politique et philosophe britannique († 12 décembre 1751). |
1722 : Gabriel Christie, général de la British Army († 26 janvier 1799). |
1744 : Fabrizio Dionigi Ruffo, prélat italien († 13 décembre 1827). |
1745 : Mikhaïl Koutouzov, Generalfeldmarschall de Russie, et commandant en chef des armées de Russie († 28 avril 1813). |
1777 : |
Auguste Jean-Gabriel de Caulaincourt, militaire français († 7 septembre 1812). |
Nathan Mayer Rothschild, banquier allemand, fondateur de la branche londonienne des Rothschild († 26 juillet 1836). |
1782 : Daoguang, empereur de Chine († 25 février 1850). |
1809 : Jacques Dehaene, homme d'Église et homme politique français († 15 juillet 1882). |
1823 : |
Michel III Obrenović, prince de Serbie († 10 juin 1868). |
Francis Parkman, historien américain († 8 novembre 1893). |
1827 : Albert Gaudry, géologue et paléontologue français († 27 novembre 1908). |
1837 : Pierre V, Roi du Portugal et des Algarves de 1853 à 1861 († 11 novembre 1861). |
1844 : Léonie Aviat, religieuse française, sainte chrétienne, fondatrice en 1866 de la congrégation des Oblates de Saint François de Sales, canonisée en 2001 († 10 janvier 1914). |
1853 : Albrecht Kossel, médecin allemand, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1910 († 5 juillet 1927). |
1858 : Andrew Bonar Law, homme politique britannique († 30 octobre 1923). |
1859 : Yuan Shikai, général chinois († 6 juin 1916). |
1870 : John Pius Boland, sportif et homme politique nationaliste irlandais, double médaillé d'or en tennis aux jeux olympiques de 1896 († 17 mars 1958). |
1880 : |
Raoul Dautry, ingénieur et homme politique français († 21 août 1951). |
Hermann Kusmanek von Burgneustädten, général de l'armée austro-hongroise ( † 7 août 1934). |
Plumeta (Léonce André dit), matador français († 17 février 1915) |
1881 : Madge Syers, patineuse artistique britannique († 9 septembre 1917). Première femme à concourir dans ce sport, elle est devenue la première championne du monde et championne olympique de l'histoire. |
1882 : Alexandre Koutepov, général russe († 6 mai 1930). |
1885 : Émile Lesieur, athlète de sprint et joueur de rugby à XV français († 25 janvier 1985). |
1886 : Jean Arp, sculpteur français († 7 juin 1966). |
1887 : Nadia Boulanger, musicienne et chef d'orchestre française († 22 octobre 1979). |
1888 : |
Marie-Anne Asselin, professeure de chant et mezzo-soprano québécoise († 9 mars 1972). |
Walter Owen Bentley, fondateur de la marque de voiture Bentley († 2 août 1971). |
Frans Eemil Sillanpää, écrivain finlandais († 3 juin 1964) |
1891 : |
Julie Winnefred Bertrand, centenaire québécoise, doyenne de l’humanité à 115 ans († 18 janvier 2007). |
Karl Dönitz, militaire allemand († 24 décembre 1980). |
1892 : Werner Bergengruen, romancier et journaliste allemand († 4 septembre 1964). |
1893 : |
Alexander Korda, cinéaste britannique († 23 janvier 1956). |
Albert Szent-Györgyi, scientifique hongrois,Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1937 († 22 octobre 1986). |
1895 : Karol Rathaus, compositeur polonais († 21 novembre 1954). |
1898 : Louis Jacquinot, homme politique français († 14 juin 1993). |
1901 : |
Louis Joxe, homme politique français († 6 avril 1991). |
Ugo Frigerio, marcheur italien, trois fois champion olympique († 7 juillet 1968). |
1902 : Germaine Richier, sculptrice française († 31 juillet 1959). |
1906 : |
Jack Churchill, colonel anglais († 8 août 1996). |
Françoise Élie, résistante française († 14 juillet 1968). |
Maurice Sachs, écrivain français († 14 avril 1945). |
1910 : Erich Kempka, chauffeur personnel de Hitler, et SS-Obersturmbannfürher († 24 janvier 1975). |
1913 : Félicien Marceau, scénariste et écrivain académicien français († 7 mars 2012). |
1914 : Allen Funt, homme de télévision américain († 5 septembre 1999). |
1916 : Jean Serge, metteur en scène et scénariste français († 11 janvier 1998). |
1917 : Alwyn Schlebusch, avocat et homme politique sud-africain († 7 janvier 2008). |
1918 : Herbert Ruff, musicien et chef d'orchestre polonais († 19 mai 1985). |
1919 : |
Laurence Peter, pédagogue américain († 12 janvier 1990). |
Andy Russell (en), chanteur américain († 16 avril 1992). |
1920 : Staryl C. Austin (en), Général américain de l'United States Air Force († 1er janvier 2015). |
1921 : Carlos Rubira Infante, chanteur et compositeur de musique équatorien († 14 septembre 2018). |
1922 : |
Jacques Brenner, écrivain français († 20 février 2001). |
Marcel Mouloudji, chanteur et acteur français († 14 juin 1994). |
Janis Paige (Donna Mae Tjaden dite), actrice américaine devenue centenaire. |
1924 : |
Lauren Bacall, actrice américaine († 12 août 2014). |
Raoul Coutard, directeur de la photographie et réalisateur français († 8 novembre 2016). |
Annick Pizigot, résistante française († 26 novembre 1945). |
1925 : |
Charlie Byrd, musicien américain († 2 décembre 1999). |
Christian Cabrol, chirurgien et homme politique français († 16 juin 2017). |
Charles James Haughey, homme politique irlandais († 13 juin 2006). |
B. B. King (Riley B. King dit), musicien américain († 14 mai 2015). |
Lucas Moreira Neves, prélat brésilien († 8 septembre 2002). |
1926 : |
Louis-Charles Bary, industriel et homme politique français. |
Takao Tanabe, peintre canadien. |
1927 : |
1927 : Peter Falk, acteur américain († 23 juin 2011). |
Jack Kelly, acteur américain († 7 novembre 1992). |
M. Leelavathy, écrivaine indienne. |
1929 : |
Marcel Debarge, homme politique français († 23 décembre 2015). |
Henri Lanoë, monteur, compositeur, scénariste, acteur et réalisateur français 8 fois nommé aux Césars, collaborateur de Jacques Deray ou Philippe de Broca. |
1930 : Anne Francis, actrice américaine († 2 janvier 2011). |
1934 : |
Elgin Baylor, basketteur américain († 22 mars 2021). |
George Chakiris, acteur et danseur américain. |
1935 : Carl Andre, peintre et sculpteur minimaliste américain. |
1937 : |
Marc Legault, acteur canadien. |
Aleksandr Medved, lutteur biélorusse triple champion olympique. |
1938 : Irène Jaumillot, artiste lyrique française († 7 octobre 1994). |
1939 : Lise Lasalle, actrice canadienne († 1er octobre 1979). |
1942 : Bernie Calvert (en), musicien anglais du groupe The Hollies. |
1943 : |
Alain Colas, navigateur français († 16 novembre 1978). |
Oskar Lafontaine, homme politique allemand. |
1944 : Betty Kelly (en), chanteuse américaine du groupe Martha and the Vandellas. |
1946 : Jocelyn Bérubé, acteur et musicien canadien. |
1947 : Françoise Imbert, femme politique française. |
1948 : |
Ron Blair (en), musicien américain du groupe Tom Petty and the Heartbreakers. |
Rosie Casals, joueuse de tennis américaine. |
Nicole Jamet, actrice et scénariste française. |
Kenney Jones, musicien britannique du groupe Small Faces. |
1952 : Mickey Rourke, acteur américain. |
1953 : |
Nancy Huston, romancière et essayiste canadienne. |
Jerry Pate (en), golfeur professionnel américain. |
1954 : Earl Klugh, musicien américain. |
1955 : |
Sandy Petersen, créateur de jeux américain. |
Robin Yount, joueur de baseball américain. |
1956 : |
Anatoliy Beloglazov, lutteur russe, champion olympique. |
Sergey Beloglazov, lutteur russe, champion olympique (frère jumeau du précédent). |
David Copperfield (David Seth Kotkin dit), illusionniste américain. |
Kevin R. Kregel, astronaute américain. |
1957 : |
Paul Keane (en), acteur australien. |
Dave McCreery, footballeur nord-irlandais. |
Pierre Moscovici, homme politique français et européen, ministre, commissaire européen puis président de la Cour des comptes française. |
Jean-Yves Nahmias, évêque catholique français. |
1958 : |
Orel Hershiser, joueur de baseball américain. |
Jennifer Tilly, actrice américaine. |
1959 : Tim Raines, joueur de baseball américain. |
1961 : |
Terry Blair, tueur en série américain. |
Art Mengo (Michel Armengot dit), chanteur français. |
1962 : Laurent Fontaine, animateur de télévision et de radio. |
1963 : Richard Marx, chanteur américain. |
1964 : |
Rossy de Palma, actrice espagnole. |
Nicolas Hénard, navigateur français, champion olympique. |
1965 : Jasmin Roy, acteur et animateur de télévision canadien. |
1966 : |
Louis Corte, auteur-compositeur producteur français. |
Stéphane Traineau, judoka français. |
Kevin Young, athlète américain spécialiste du 400 m haies, champion olympique. |
1968 : Marc Anthony, chanteur américain. |
1970 : |
Alberthiene Endah, biographe et romancière indonésienne. |
Cécile de Ménibus, animatrice de télévision française. |
Youri Nikiforov, footballeur russe. |
1971 : |
Amy Poehler, actrice, scénariste et productrice américaine. |
Zilla Huma Usman, femme politique pakistanaise († 20 février 2007). |
1972 : Vebjørn Rodal, athlète norvégien, champion olympique du 800 m. |
1973 : |
Natalia Lashchenova, gymnaste soviétique championne olympique. |
Alexandre Vinokourov, cycliste kazakh. |
1974 : |
Frédéric Da Rocha, footballeur français. |
Wendy Schaeffer, cavalière australienne, championne olympique. |
1975 : |
Stéphane Basson, footballeur et joueur futsal français. |
Stéphanie Neau, tireuse sportive française. |
Sat l'Artificier (Karim Haddouche dit), chanteur français. |
Tom Dolan, nageur américain, double champion olympique. |
1977 : |
Najwa Shihab, journaliste et animatrice indonésienne. |
Alireza Dabir, lutteur iranien, champion olympique. |
1979 : Fanny, chanteuse française. |
1981 : |
Fan Bingbing, chanteuse et actrice chinoise. |
Alexis Bledel, actrice américaine. |
David Castello-Lopes, journaliste humoristique français. |
1983 : |
Kirsty Coventry, nageuse zimbabwéenne. |
Da Lou (Louise Cristine Machado dite), chanteuse et auteure-compositrice de pop brésilienne. |
Brandon Moss, joueur de baseball professionnel américain. |
1984 : Katie Melua, chanteuse britannique d'origine géorgienne caucasienne ex-soviétique. |
1985 : |
Badr ben Abdullah ben Mohammed Al-Farhan, homme d'affaires et homme politique saoudien. |
Matt Harrison, lanceur de baseball américain. |
Madeline Zima, actrice américaine. |
1986 : |
Gaëtan Belaud, footballeur français. |
Ian Harding, acteur américain. |
1988 : |
Zeineb Amdouni, taekwondoïste tunisienne. |
Maret Balkestein, joueuse de volley-ball néerlandaise. |
Talor Battle, basketteur américain. |
Alexandra Bourchenkova, coureuse cycliste russe. |
Daniel Clark, basketteur anglais. |
Darlan Cunha, acteur brésilien. |
Shara Proctor, athlète britannique. |
Sliimy (Yanis Sahraoui dit), chanteur français. |
Bob de Voogd, joueur de hockey sur gazon néerlandais. |
1990 : Serri (Park Mi-yeon / 박미연 dite), chanteuse et danseuse sud-coréenne. |
1992 : Nick Jonas, auteur-compositeur-interprète et acteur américain. |
1995 : Aaron Gordon, basketteur américain. |
1997 : Sydney Payne, rameuse d'aviron canadienne. |
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Événements
1380 : avènement du roi de France Charles VI, plus tard surnommé parfois "le fou". |
1400 : Owain Glyndŵr est proclamé prince de Galles. |
1410 : Ferdinand Ier d'Aragon conquiert Antequera, dans le cadre de la Reconquista. |
1614 : le jeune roi de France Louis XIII rentre dans Paris acclamé par des Parisiens, à la tête de 5 000 hommes, après une campagne vers Poitiers contre des Grands "frondeurs". |
1658 : traité d'Hadiach. |
1701 : Jacques François Stuart devient le prétendant jacobite au trône d'Angleterre et d'Écosse. |
1776 : bataille de Harlem Heights, qui se conclut par une victoire américaine. |
1779 : début du siège de Savannah, pendant la guerre d'indépendance américaine. |
1807 : en France, Napoléon 1er crée la Cour des Comptes. |
1810 : le Grito de Dolores marque le début de la guerre d'indépendance du Mexique. |
1813 : victoire coalisée, à la bataille de la Göhrde, pendant la campagne d'Allemagne. |
1814 : Francis Scott Key achève son poème, intitulé the Star-Spangled Banner, futur texte de l'hymne patriotique fédéral des U.S.A. |
1824 : Charles X devient roi de France, à la suite de la mort de son frère Louis XVIII. |
1877 : dernière des apparitions mariales de Gietrzwałd en Pologne devant 15 000 personnes. |
1914, début de la première guerre mondiale : |
combat de la Rougemare et des Flamants. |
Le siège de Przemyśl débute. |
1920 : attentat de Wall Street, causant 38 morts et environ 200 blessés. Le principal suspect, Mario Buda, parvint à rejoindre l'Italie sans être inquiété. |
1931 : exécution d’Omar al-Mukhṫār. Fin de la résistance armée à la colonisation italienne de la Libye par les Senousis. |
1936 : naufrage du Pourquoi Pas ? IV, causant le décès de M. Charcot et de la majeure partie de son équipage. |
1939 : victoire décisive de Joukov face à Michitarō Komatsubara, à la bataille de Khalkhin Gol, en préalable à la seconde guerre mondiale. |
1940 : les forces italiennes prennent Sidi Barrani, marquant la fin de leur tentative d'invasion de l'Égypte. |
1941 : début du règne de Mohammad Reza Pahlavi, Chah d'Iran. |
1943 : l'opération Avalanche s'achève par une victoire des Alliés, qui contrôlent ainsi le sud de l'Italie. |
1950 : naufrage du La Place (F713). 51 victimes. |
1955 : un sous-marin de la Marine soviétique est le premier à lancer un missile balistique. |
1959 : Charles de Gaulle reconnaît, dans un discours, le droit des Algériens à l'autodétermination. |
1963 : union de la Malaisie, du Nord-Bornéo, de Sarawak, et de Singapour, au sein de la nouvelle fédération de Malaisie. |
1975 : indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. |
1978 : Muhammad Zia-ul-Haq est élu président du Pakistan. |
1982 : massacre de Sabra et Chatila. |
1983 : Arnold Schwarzenegger, 36 ans et après avoir passé plus de 15 ans aux États-Unis, obtient officiellement la nationalité américaine. |
1987 : signature du protocole de Montréal pour freiner voire stopper un important et inquiétant trou dans la couche d’ozone de l'atmosphère terrestre. |
1992 : Manuel Noriega, président déchu du Panama et trafiquant de drogue, est condamné à 30 ans de prison. |
2011 : |
: résolution no 2008, du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la situation en Libéria. |
: résolution no 2009, du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la situation en Libye. |
2015 : un coup d’État militaire renverse le pouvoir de transition, au Burkina Faso. |
2020 : au Japon, le libéral-démocrate Yoshihide Suga est nommé Premier ministre du pays, en remplacement de Shinzō Abe. |
2021 : aux Bahamas, les élections législatives organisées de manière anticipée sont remportées par le Parti libéral progressiste mené par Philip Davis. |
2022 : en Iran, manifestations faisant 50 morts à la suite de la mort de Mahsa Amini lors de son arrestation. |
Arts, culture et religion |
1966 : inauguration du nouveau Metropolitan Opera House, au sein du Lincoln Center de New York, aux États-Unis. |
1974 : première diffusion de l'émission francophone pour enfants L'île aux enfants à la télévision française de Paris (naissances des personnages de Casimir le gentil et gaffeur dinosaure orange, son cousin vert Hippolyte, Léonard le renard, leurs amis humains Julie du kiosque à fleurs, François, Monsieur du Snob, le facteur Émile Campagne, Mademoiselle Futaie etc., avec des enfants jouant autour d'eux en plateau et des rubriques et émissions connexes). |
Économie et société |
1620 : départ du Mayflower, à destination du Nouveau Monde. |
1908 : fondation de la compagnie automobile américaine General Motors. |
2013 : tuerie du Washington Navy Yard. 13 morts. |
2015 : un séisme majeur, de magnitude 8,3, frappe le Chili. |
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La Fête de l'Humanité, communément appelée Fête de l'Huma, est un événement organisé tous les ans par le journal L'Humanité au cours du second week-end de septembre, durant trois jours. Créée par Marcel Cachin, alors directeur de L'Humanité, sa première édition eut lieu le 7 septembre 1930 à Bezons.
Événement à la fois politique et multiculturel, la Fête de l'Humanité est traditionnellement le rassemblement de militants et de sympathisants de l’ensemble des partis de gauche et d’extrême gauche en France, mais également de syndicats et de nombreuses associations, médias ou encore ONG.
La Fête de l'Humanité a été le premier événement populaire français ayant organisé de grands concerts internationaux en plein air (Pink Floyd en 1970, Joan Baez en 1971, The Who en 1972, Chuck Berry en 1973…). La place de la musique, et plus généralement de la culture, y est aujourd'hui prépondérante avec plus de 50 concerts, mais aussi la présence d'un village du Livre, de nombreux spectacles d'arts vivants, de projections cinématographique, d'expositions artistiques mais également de plus d'une centaine de débats, tables rondes et conférences.
Historiquement organisée à La Courneuve en Seine-Saint-Denis, la 87e édition de la Fête de l’Humanité voit l’événement s’installer sur un nouveau lieu, sur l'ancienne base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge et du Plessis-Pâté, en plein cœur du département de l'Essonne. Les raisons de ce déménagement résident dans l’implantation du Village des Médias des JO 2024 sur le terrain occupé ces dernières années.
La Fête de l'Humanité est créée en 1930 par Marcel Cachin (directeur de L'Humanité de 1918 à 1958), qui souhaite en faire un événement populaire, une manifestation de « solidarité prolétarienne ». Marcel Cachin reprend une idée ancienne : le principe d'une Fête de L'Humanité avait été avancé par Marcel Sembat et adopté au conseil national du Parti socialiste du 2 février 1913, juste après le lancement de L'Humanité à six pages (Le Socialiste, 9 février 1913), décision confirmée lors du congrès socialiste de Brest (23-25 mars 1913). La guerre en avait empêché la réalisation. Une Fête du Populaire, quotidien socialiste du soir, le 22 juin 1919, avait rencontré un certain succès (10 000 participants), mais, en raison de la montée des divisions internes, ne s'était pas renouvelée pour sa seconde édition le 19 septembre 1920.
La première Fête de l'Humanité se tient le 7 septembre 1930 au parc Sacco et Vanzetti, à Bezons aujourd'hui dans le Val-d'Oise. L'objectif de cette Fête est de développer la diffusion de L'Humanité et de dégager des bénéfices pour financer le journal. De l'argent est récolté pour soutenir les mineurs en grève. L'entrée est à deux francs, mais seulement mille personnes viennent à cette première Fête, à laquelle n'est présent qu'un seul stand non parisien, celui de la ville d'Alès, hors de l'Île-de-France.
La seconde Fête de l'Humanité se déroule en 1931 à Athis-Mons (aujourd'hui en Essonne), au parc communal d'Avaucourt. Un concert radiophonique par haut-parleurs est retransmis pendant le repas.
En 1932, elle a lieu à la clairière des Quatre-Cèdres à Garches, en présence de 50 000 participants et de Jacques Prévert, auteur du chœur parlé Vive la presse.
En 1934, ce sont 80 000 participants qui se pressent à Garches.
En 1935, le chiffre de 150 000 participants est atteint. Pour la première fois, l'édition se clôture par une fête de nuit.
Dès ses premières éditions, la Fête de l’Humanité reflète l’esprit du front populaire et appelle à l’unité ouvrière. Elle se mobilise pour la lutte contre le fascisme et la guerre qui se prépare.
Les spectacles se développent au fur et à mesure que grandit la Fête. Les premiers grands concerts ont lieu en 1936 lors du Front populaire, qui voit la Fête pour la première fois dépasser le seuil de 300 000 participants.
Toujours à Garches, en 1937, le 30 août, la Fête accueille ses premiers stands d'autres pays : Suisse, Belgique, Angleterre, Union soviétique ; la vedette Marianne Oswald et le French cancan sont à l’affiche. Une grande parade de la FSGT s'y déroule. Pour la première fois, la Fête dure deux jours et demi, du samedi matin au lundi après-midi. Les organisateurs ont obtenu de la TCRP, ancêtre de la RATP, qu'elle mette à disposition des bus spéciaux. Son succès attire des délégations étrangères anglaise, belge et suisse, nous apprend L'Humanité du 2 septembre : « Pour voir Garches mais aussi apprendre la technique ardue des grandes fêtes populaires ».
En 1938, à Garches, c'est Charles Trenet et La Ronde des saisons de Paul Vaillant-Couturier (750 acteurs). « Le 4 septembre 1938, la durée de la Fête, placée sous le signe de l'union de la nation laborieuse pour la défense des conquêtes sociales du Front populaire et la sauvegarde de la sécurité du pays est revenue à un seul jour. Un service de bateaux relie le quai du Louvre à la fête pour 5 francs aller-retour. Le spectacle continue dans la recherche de la qualité. Après la projection de films militants sur les luttes du peuple espagnol, le tour de France de L'Humanité ou de dessins animés de Walt Disney, on peut assister à des danses et ballets, et applaudir les chanteurs. Quatorze danseurs de l'opéra participent au ballet. Et la grande vedette de la chanson, Charles Trenet, qui, la nuit venue, clôturera cette 9e fête, rencontre un gros succès. »
Un spectacle en 20 tableaux "La Ronde des saisons" est présenté sur la grande scène, une multitude de ballons rouges sont lancés dans le ciel, on rend hommage à Paul Vaillant-Couturier, mort dans l'année, et Cachin et Duclos prononcent leurs discours.
Interrompue pendant la guerre puis les années d’Occupation, de 1939 à 1944, la Fête de l’Huma reprend à la Libération et réunit un million de personnes en 1945, au bois de Vincennes. De 1945 à 1949, la Fête est fidèle à l’esprit du Front populaire et lance des appels à l’unité de la démocratie française alors que le contexte d’une gauche particulièrement fragmentée fait défaut. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, elle affirme la nécessité de reconstruire la France des années durant.
À partir des années 1950, la paix est brandie comme thème majeur de la Fête, notamment au travers de sujets aussi divers que la dénonciation des crimes de l’impérialisme français, la solidarité envers les victimes et la dénonciation du maccarthysme. C’est aussi à partir de ces années que de grands restaurants émergent sur la Fête, qui compte en 1951 plus de 300 stands. En 1952, la vignette, qui deviendra le bon de soutien, est créé. La Cité Internationale, qui deviendra le Village du Monde et dont la place ne cesse d’augmenter dans les années 1970, voit le jour en 1954. Cette année-là, trente départements sont représentés. Les spectacles prennent de l’ampleur durant les années 1950 et opèrent un virage international une vingtaine d’années plus tard avec la venue des Pink Floyd à la Fête.
Jusqu’en 1956, la Fête se déroule au bois de Vincennes, puis en 1957 et 1958, elle a lieu à Montreuil, au parc Montreau. En 1959, ce sont les terrasses de Meudon qui l’accueillent.
Le parc des Sports de La Courneuve accueille pour la première fois la Fête à partir de 1960 et jusqu'en 1971, où des centaines de milliers de personnes prennent son chemin, avec une escapade de 1966 à 1970 sur la pelouse de Reuilly, au bois de Vincennes, où elle ne cesse de grandir.
En 1972, l’union de la gauche est le thème central de la Fête puisque le programme commun du gouvernement est signé, et toutes les forces de gauche se retrouvent pour échanger. D’année en année, les débats prennent plus d’ampleur, soulevant des questionnements liés aux difficultés rencontrées par l’union, jusqu’en 1981 où la gauche arrive au pouvoir. De 1972 à 1998, elle se tient dans le parc Georges-Valbon (ou parc paysager de la Courneuve), dessiné par des paysagistes sur un ancien bidonville.
La journée du vendredi, auparavant réservée aux militants, est ouverte au public depuis les années 1980.
La grande vedette de l'année 1981 est le TGV qui vient de battre le record du monde de vitesse sur rail, le 26 février 1981, la rame TGV no 16 ayant atteint sur la LGV Sud-Est 380 km/h, alors que le ministre des transports Charles Fiterman, l'un des quatre communistes entrés au gouvernement après l'élection de François Mitterrand fait du lobbying pour que la SNCF investisse dans d'autres lignes afin d'en faire un levier de démocratisation des vacances.
Alors que la droite revient au pouvoir en 1986, la Fête de l’Humanité donne de la visibilité aux luttes des chantiers navals, des cheminots, d’EDF, Michelin, des mineurs de Gardanne et bien d’autres.
Le programme de la Fête est accessible sur Internet à partir de 1991.
Durant les années 1990, à la suite de l'effondrement de l'Union soviétique, la Fête tente de faire subsister l'idée révolutionnaire. Les diverses luttes internationales et multiples mouvements sociaux restent au cœur des thématiques de la Fête.
Depuis 1999, la Fête s'installe à l'Aire des Vents du parc Georges-Valbon (parc de La Courneuve-Dugny) contigu à l'aéroport du Bourget. Cette année-là, la Fête de l'Humanité prend un nouveau virage : le journal n'est plus l'organe de presse du PCF, et la Fête affronte l'enjeu majeur de demeurer le rassemblement des acteurs du mouvement social, le moment de rencontres et d'échanges des porteurs de ces combats.
À partir des années 2000, la Fête de l'Humanité accueille de plus en plus largement associations, syndicats et autres forces politiques. L'actualité reste au cœur des débats, notamment les attentats terroristes du 11 septembre 2001, les élections de 2002 et la montée de l'extrême droite, le référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir en 2007, les ravages de la crise économique dès 2009, et bien d'autres.
Les luttes sociales convergent au sein de la Fête, des salariés de LU en 2001 à ceux de Molex, Caterpillar et Continental en 2009, en passant par la crise des intermittents de 2003. La solidarité internationale est toujours affichée, notamment par le soutien au peuple palestinien, à l'Afrique avec l'UNICEF en 2007 ou encore contre la guerre en Afghanistan et en Irak.
Les débats attirent, mais la programmation musicale aussi. La Fête de l'Humanité propose une programmation musicale éclectique et internationale à petit prix, et la recette fonctionne : en 2005, c'est 600 000 personnes qui foulent le sol du Parc de La Courneuve, à l'instar de 2009 ; en 2012 le nombre de participants s'élèvent à 650 000 pour atteindre près de 800 000 personnes en 2018.
Il existe des déclinaisons régionales de la Fête de l'Humanité, comme celle de Bretagne qui se tient à Lorient, créée au début des années 1990, celle de Normandie qui a lieu à Rouen et qui existe depuis plus de 20 ans, ou encore celle de Rhône-Alpes qui prend place à Lyon depuis 2011.
En 2020, du fait du contexte sanitaire marqué par l’épidémie de Covid-19, la Fête de l’Humanité s’est déroulée dans un format particulier appelé « Fête de l’Humanité Autrement ». Plusieurs lieux ont ainsi été investis en Île-de-France, notamment La Bellevilloise, la Maroquinerie, le Kilowatt de Vitry-sur-Seine ou encore l’Espace Niemyer, pour y proposer une programmation étalée dans ces différents lieux. L’intégralité de ces débats, concerts et initiatives culturelles ont été retransmises en direct live sur les chaînes YouTube et Twitch de l’événement. Parmi la programmation musicale, on retrouvait notamment Suzane, La Fine Équipe, Niro, Bambounou, Chloé, HK, Les Grandes Bouches, Les Vulves Assassines, Micro Climat, Pardonnez-nous, ou encore Salut c'est cool, ou encore Soso Maness. Toutes ces actions sont retransmises en direct sur une plateforme numérique et le prix du billet à 25 euros comprend 5 euros reversés au Secours populaire français, afin de soutenir les actions menées par l'association auprès des populations fragilisées par la crise sanitaire.
En 2021, la Fête de l’Humanité a pu se tenir dans un format presque normal malgré l’épidémie de Covid-19. À la suite des discussions avec les autorités sanitaires, la mesure la plus influente pour l’événement fut la restriction des jauges à 40 000 personnes par jour au lieu de 130 000 habituellement. La décision de tenir la Fête de l’Humanité en 2021 a été prise tardivement, le 17 juin 2021, obligeant les organisateurs à préparer l’événement en l’espace de trois mois. Malgré cette restriction et le contexte particulier de sa préparation, l’édition 2021 fut un succès, faisant de la Fête de l’Humanité le seul événement à avoir pu rassembler plus de 100 000 participants en 2021.
Patrick Le Hyaric, dans son allocution du dimanche 12 septembre 2021 sous le chapiteau des « Amis de l'Humanité » à la Fête de l'Humanité, annonce que l'édition 2022 se déroulera du jeudi 8 au dimanche 11 septembre sur l’ex-base aérienne 217, au Plessis–Paté en Essonne.
Valeurs et principes
Le principe de démocratisation culturelle est très cher à la Fête de l'Humanité et ce depuis sa création. La première mesure pour garantir l'accès à la culture au plus grand nombre de personnes reste le prix d'entrée particulièrement modique. À ses débuts, il s'élève à deux francs, pour atteindre 60 francs en 1999, 15 euros en 2004 et 30 euros depuis 2013. Bien que nous puissions remarquer une augmentation du prix d'entrée au fil des années, qui s'explique par l'augmentation du coût de production dans le domaine du spectacle vivant comme ailleurs, il reste bien en deçà des prix moyens pour ce type d'événements.
Par ailleurs, la Fête s'attache depuis sa création à rendre la culture accessible à tous et toutes. Il s'agit alors de permettre aux participants de « mieux revendiquer leur appartenance au patrimoine intellectuel et populaire ». L'offre culturelle de la Fête de l'Humanité s'est aussi particulièrement développée en donnant de la visibilité à de nombreuses formes artistiques et culturelles. La musique y est représentée, au même titre que les arts vivants, la littérature, les arts plastiques et visuels, le jeu, le cinéma ou encore le sport. Des artistes et sportifs de grande renommée et de nationalités diverses sont ainsi à la portée de tous et toutes pour une somme modique.
Les cultures du monde entier sont aussi mises à l'honneur au sein du Village du Monde (ex-Cité Internationale), avec la participation de nombreuses associations et mouvements politiques internationaux, rendant la culture et les combats politiques accessibles par-delà les frontières.
Une aspiration demeure immuable entre chaque édition : celle de l'union des forces populaires et des forces de gauche, qu'importe le contexte politique. Que ce soit sous des gouvernements de gauche, durant des périodes de mouvements sociaux ou à l'aube de la montée de l'extrême droite, la Fête se positionne comme un lieu de résistance, un espace unique d'échanges, de débats, de réflexions ayant pour vocation première de rassembler et fédérer.
La Fête de l'Humanité affiche aussi une dimension clairement internationaliste. Pour preuve, la création de la Cité internationale en 1954, qui deviendra plus tard le Village du Monde, accueillant des partis et des représentants des luttes issus des quatre coins du monde. Elle se porte aussi garante, à plusieurs reprises, de messages de solidarité envers des engagements au-delà des frontières, avec notamment la présence de grandes personnalités internationales tel qu'Angela Davis, ou plus récemment Dilma Rousseff en 2019. La Fête de l'Humanité affiche sa solidarité avec les républicains espagnols dès 1936 ou encore affirme son soutien à l'URSS en 1938. Elle dénonce les crimes français commis en Algérie et prend parti contre la guerre du Viêt Nam et de Malaisie en 1950, soutient la Corée (1951-1953), s’oppose à la guerre d'Indochine (1951-1954), à la guerre d'Algérie (1956-1962), soutient les progressistes grecs (1961), espagnols et portugais (1962), dénonce la guerre du Vietnam (1964-1975). La Fête donne une visibilité supplémentaire et non négligeable à ces discours à travers le monde, témoignant de l’envie de faire société ensemble, de faire monde commun.
Chaque année, au regard de l’actualité, la Fête de l’Humanité prend des orientations particulières. En 1945, les mineurs sont à l’honneur au même titre que l’appel à la reconstruction du pays au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. La 33e édition affirme sa solidarité avec le peuple vietnamien tout en revenant sur les grèves de 1968 s’étant déroulées quelques mois auparavant. L’édition de 1989 a pour fil rouge les luttes pour les libertés syndicales et affiche son soutien au peuple palestinien tout en rappelant le thème de la Révolution. 2001 sera marquée par les attentats du 11 septembre puisque la Fête se tient quatre jours après, elle s’adaptera très rapidement pour mettre l’accent sur « la fraternité face au désordre du monde ». La 72e édition de 2007 était imprégnée par les élections présidentielles et se veut donc une tentative d’unir la gauche, tout en célébrant le 40e anniversaire de la mort de Che Guevara. En 2019, une marche pour le climat est organisée suivie d’un débat sur la justice climatique ainsi qu’une « Humarche des fiertés » pour revendiquer les mêmes droits pour toutes et tous alors que le projet de loi sur la PMA atteint l’Assemblée nationale. Toutes ces initiatives ont un même point commun, une même visée commune : tisser des solidarités entre toutes et tous les militants qui luttent ensemble pour une société meilleure et un monde de paix.
La Fête de l’Humanité représente aussi un moyen de soulever des fonds pour de nombreuses causes sociales, des ouvriers du Nord en grève en 1930 au fonds d’urgence solidaire pour le Secours populaire français en 2020 et 2021, en passant par une collecte de fonds pour l’Espagne en 1936.
Pour renforcer l’impact de ces actions et donner d’autant plus de visibilité aux messages revendiqués, des personnalités politiques importantes de tout horizon ont marqué la Fête de leur présence. À titre d’exemple, en 1973, Angela Davis foule les terres de la Fête comme symbole des réussites engendrées grâce à la force de la solidarité et de motivation dans la lutte pour tous les peuples opprimés. En 1996, Nelson Mandela adressait un discours à la Fête de l'Humanité à sa sortie de prison, pour encourager la jeunesse à continuer la lutte pour les libertés et contre les discriminations. En 2018, c'est la jeune militante palestinienne Ahed Tamimi qui viendra faire un discours sur la grande scène, devant plus de 80 000 personnes, pour défendre la cause palestinienne et dénoncer l'occupation des territoires palestiniens.
Les stands présents sur la Fête de l’Humanité sont montés et tenus par des militants provenant des quatre coins de la France (et du monde) et représentant nombre de professions, de l’agriculture à l’enseignement en passant par l’industrie. En cela, la Fête demeure le reflet du monde du travail et des luttes qui lui incombent. Tous les mouvements sociaux y sont à l’honneur et donnent lieu à pléthore de discussions et réflexions. « Les stands de la Fête représentent le monde qui se bat », puisqu’elle demeure un endroit propice pour faire entendre sa voix, ses luttes et mettre du sens, de la résonance dans ses actions.
Les militants des fédérations et sections locales du Parti Communiste Français comme des autres partis et mouvements de gauche de France et d’ailleurs participent à la construction de la Fête de l’Humanité en montant et tenant leur stand. Ils y proposent de la nourriture ou des boissons locales, mais ont aussi une programmation propre et sont libres d’organiser sur leur stand des expositions, des débats ou encore des concerts.
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Décès
655 : Martin Ier, 74e pape, en fonction de 649 à 655 (° v. 600). |
866, lors de la même bataille (?) : |
Ramnulf Ier, comte de Poitiers (° inconnue). |
Robert le Fort, marquis de Neustrie (° entre 815 et 830). |
1352 : Ewostatewos, ʾĒwōsṭātēwōs ou ኤዎስጣቴዎስ en guèze, personnalité religieuse sanctifiée par l'Église éthiopienne orthodoxe (° 15 juillet 1273). |
1386 : Roland de Medici, religieux italien, saint de l'Église catholique (° vers 1330). |
1559 : Isabelle Jagellon, reine de Hongrie de 1526 à 1540 (° 18 janvier 1519). |
1700 : André Le Nôtre, jardinier français du roi Louis XIV (° 12 mars 1613). |
1731 : Catherine Repond, suissesse étranglée puis brûlée à Fribourg pour hérésie (° 18 août 1663). |
1830 : François Baillairgé, peintre et sculpteur canadien (° 21 janvier 1759). |
1859 : Isambard Kingdom Brunel, ingénieur britannique (° 9 avril 1806). |
1886 : |
Blanche Feillet-Hennebutte, peintre, dessinatrice et lithographe française (° 5 novembre 1815). |
Carmine Gori-Merosi, prélat catholique italien (° 15 février 1810). |
1894 : Louis de Lyvron, écrivain français (° 29 décembre 1935). |
1915 : Ernest Gagnon, organiste et historien canadien (° 7 novembre 1834). |
1921 : Roman von Ungern-Sternberg, militaire russe (° 10 janvier 1886). |
1925 : Giuseppe Pennella, général italien (° 8 août 1864). |
1926 : Rudolf Christoph Eucken, philosophe allemand (° 5 janvier 1846). |
1930 : Abel Camille Filuzeau, architecte français (° 10 juillet 1860). |
1941 : James Allen Ward VC, pilote néo-zélandais (° 14 juin 1919) |
1945 : Anton Webern, compositeur autrichien (° 3 décembre 1883). |
1947 : Carnicerito de Méjico, matador mexicain (° 19 mars 1917). |
1953 : Erich Mendelsohn, architecte allemand (° 21 mars 1887). |
1972 : Ásgeir Ásgeirsson, homme politique islandais, président de la République d'Islande de 1952 à 1968 (° 13 mai 1894). |
1973 : |
Gustave VI Adolphe, roi de Suède de 1950 à 1973 (° 11 novembre 1882). |
Wladimir d'Ormesson, diplomate, écrivain et académicien français (° 2 août 1888). |
1978 : Willy Messerschmitt, industriel allemand (° 26 juin 1898). |
1980 : Bill Evans (William John Evans dit), musicien américain (° 16 août 1929). |
1985 : Cootie Williams (Charles Melvin Williams dit), musicien américain (° 10 juillet 1910). |
1989 : Robert Penn Warren, écrivain américain (° 24 avril 1905). |
1991 : John Hoyt, acteur américain (° 5 octobre 1905). |
1994 : Alain Bernardin, homme d'affaires et de spectacle français (° 9 janvier 1916). |
1997 : Moussa Abadi (מוסא עבאדי), homme de théâtre et résistant syro-français (° 17 septembre 1910). |
1998 : Louis Rasminsky (en), économiste canadien (° 1er février 1908). |
2000 : Dino Ferrari, peintre italien (° 29 mai 1914). |
2001 : |
Florencio Caffaratti, footballeur argentin (° 3 mai 1919). |
Mario Santini, acteur de doublage français (° 25 janvier 1945). |
2003 : Josef Hiršal, poète, romancier et traducteur tchèque (° 24 juillet 1920). |
2004 : Johnny Ramone, musicien américain, guitariste du groupe The Ramones (° 8 octobre 1948). |
2005 : |
Guy Green, réalisateur et directeur de la photographie britannique (° 5 novembre 1913). |
Jeronimas Kačinskas, compositeur américain (° 17 avril 1907). |
Dirk Reichl, cycliste sur route allemand (° 12 septembre 1981). |
2006 : |
Oriana Fallaci, journaliste et essayiste italienne (° 29 juin 1929). |
Pablo Santos, acteur mexicain (° 9 janvier 1987) |
2007 : |
Marie-Simone Capony, un temps doyenne des français (° 14 mars 1894). |
Colin McRae, pilote automobile écossais (° 5 août 1968). |
Aldemaro Romero, pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre vénézuélien (° 12 mars 1928). |
2008 : Richard Wright, musicien britannique, claviériste du groupe Pink Floyd (° 28 juillet 1943). |
2011 : Georges Fillioud, journaliste et homme politique français (° 7 juillet 1929). |
2012 : Pierre Mondy, acteur et metteur en scène français (° 10 février 1925). |
2013 : Margaret Cooper, infirmière et directrice de l'École des soins infirmiers de la Reine Elizabeth (° 23 mars 1922). |
2015 : Jean-Marc Nudant, homme politique français (° 20 janvier 1942). |
2016 : Paul Stecken, cavalier professionnel allemand (° 29 juin 1916). |
2017 : Harry Dean Stanton, acteur américain (° 14 juillet 1926). |
2020 : Moussa Traoré, militaire et homme d'État malien, président de la République de 1968 à 1991 (° 25 septembre 1936). |
2021 : Marthe Mercadier, comédienne française (° 23 octobre 1928). |
2022 : Axel Jodorowsky, acteur mexicano-français (° 24 juillet 1965). |
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