Statistiques

Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour : 14.01.2025
18509 articles


Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1119)
· A à Z : Sommaire (343)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (2996)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (217)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1087)

Rechercher
Abonnement au blog
Recevez les actualités de mon blog gratuitement :

Je comprends qu’en m’abonnant, je choisis explicitement de recevoir la newsletter du blog "dessinsagogo55" et que je peux facilement et à tout moment me désinscrire.


Thèmes

afrique air amour annonce art article background base belle blogs bonne cadre

Articles les plus lus

· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)

· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara

Voir plus 

Derniers commentaires

Steve McQueen

Steve McQueen

 

   
   
Liens externes                                                  
 

 

Notes et références                                                    
RUBRIQUE   
BIOGRAPHIE  
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
  X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
CREATION (S) X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
                                                   
                                                   
   
   
    
   
   
   
   
   
   
ADRESSE(S)EXTERNE(S) X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X
DATE  
NAISSANCE  
DECES   
MISE A JOUR :   2024
                                                       
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

 

 

Robert Hossein est mort

Robert Hossein est mort
Robert Hossein, acteur et metteur en scène de la démesure, est mort

 

L’artiste, mort ce jeudi 31 décembre à l’âge de 93 ans, acquiert sa notoriété avec la série des « Angélique, marquise des anges » dans les années 1960. Passionné de scène, il dirige celle de Reims de 1971 à 1976, avant de se lancer dans des superproductions théâtrales qui connaîtront un énorme succès.

 

Par 

Publié aujourd’hui à 12h49, mis à jour à 12h58 

Il aimait les loups et se voyait tel un loup dans la steppe, aux aguets, traqué par on ne sait quelle peur, courant toujours, éperdument. Le jeudi 31 décembre 2020, au lendemain de son anniversaire, sa course s’est arrêtée : Robert Hossein est mort à l’hôpital à la suite d’« un problème respiratoire », à 93 ans, a annoncé son épouse, la comédienne Candice Patou. « La seule chose que je laisserai, disait-il, c’est la balafre de Joffrey de Peyrac dans Angélique, marquise des anges. Parfois peut-être une jeune fille viendra poser une rose sur ma tombe, en souvenir. » La balafre, oui, mais aussi la belle gueule cassée, et la voix rocailleuse disant à Michèle Mercier : « Madame, je ne force jamais une biche aux abois. »

 

En parlant ainsi de lui-même, Robert Hossein se laissait aller à une coquetterie pardonnable. Il savait bien que son rôle d’acteur dans la série triomphale des années 1960 n’effacerait pas tout à fait celui de metteur en scène, et qu’il resterait dans le théâtre comme un créateur de la démesure, inscrit au livre Guiness des records pour des chiffres de fréquentations inégalés : 700 000 spectateurs pour Jésus était son nom, une de ses productions pharaoniques, en 1991.

 

Générosité

 

Car Robert Hossein voyait tout en grand. Excessif et impétueux, idéaliste et exaspéré, croyant et blasphématoire, il était « trop », pour employer le langage d’aujourd’hui. Mais on ne pouvait en vouloir à cet homme qui savait se montrer insupportable mais délicieux, et portait haut une grande qualité : Robert Hossein avait la générosité chevillée à l’âme, cette âme slave à laquelle il revenait toujours, dans les conversations.

 

Il faut dire que ses parents lui ont légué une malle remplie d’imaginaire, de musiques et de saveurs. Son père venait de Samarcande, en Asie centrale, sa mère de Kiev, en Ukraine. Ils se rencontrent à Berlin dans les années 1920, où le père abandonne ses études de médecine pour la musique. La mère, elle, veut être comédienne.

 

Quand Robert Hossein naît, le 30 décembre 1927, ils vivent à Paris, et tirent le diable par la queue. Un logement au dernier étage, rue de Vaugirard, avec les toilettes quelques étages plus bas. Un fils qu’ils envoient dans des pensions d’où il se fait renvoyer, parce qu’ils ne peuvent pas payer. Robert Hossein arrête l’école après le certificat d’études primaires, et il regrettera toute sa vie de ne pouvoir s’appuyer que sur sa formation d’« autodidacte ».

 

Heureusement, il y a les cinémas de quartier, où le jeune homme se gave de films, et la rue, les cafés, les rencontres. A la fin de la seconde guerre mondiale, Robert Hossein navigue à Saint-Germain-des-Prés, croise Jean-Paul Sartre, Jean Genet, Boris Vian, cherche à se lancer dans le métier de comédien. Il a suivi des cours chez Simon, qui lui a conseillé d’en donner lui-même à des héritières, pour gagner un peu d’argent, et il commence à obtenir de petits rôles au cinéma, à partir de 1948 (on le voit en silhouette dans Le Diable boiteux, de Sacha Guitry).

La gloire

 

En 1949, il se fait remarquer avec Les Voyous, une première pièce qu’il écrit et met en scène au Théâtre du Vieux Colombier. A l’écran, il fait son chemin, avec des rôles de plus en plus importants, aux côtés de stars, Brigitte Bardot dans Du rififi chez les hommes, de Jules Dassin (1955) ou Sophia Loren dans Madame Sans-Gêne, de Christian Jaques (1961). En 1964, le voilà star à son tour, avec le premier des cinq films consacrés à « Angélique » par le réalisateur Bernard Borderie, d’après les livres d’Anne et Serge Golon : Angélique marquise des anges, puis Angélique et le roy (1965), Indomptable Angélique et Merveilleuse Angélique (1967), Angélique et le sultan (1968).

 

« Ce mélodrame où l’érotisme s’interpose à tout moment est à déconseiller », tranche la Centrale catholique à la sortie du premier film. Les spectateurs font fi de l’anathème. Le succès de la jeune et belle Angélique Sancé de Monteloup, cédée par son père vénal à un mari vieux, boiteux et laid, Joffrey de Peyrac, dont au début la simple vue du visage balafré la repousse, ce succès donc s’amplifie à chaque nouvel épisode, et s’amplifiera encore avec les multiples retransmissions à la télévision, au cours des décennies suivantes.

 

Pour Robert Hossein comme pour Michèle Mercier, c’est la gloire. Pendant cette période faste, l’acteur réalise ses propres films (il en retenait Toi, le venin et Le Vampire de Düsseldorf), et il tourne beaucoup, avec ses amis Roger Vadim (Le Repos du guerrierLe Vice et la Vertu…) ou Christian Marquand (Les Grands Chemins), mais aussi avec Marguerite Duras, dans La Musica, en 1967. Sur le plateau, avant le « moteur », ce n’est pas la joie : « Concentrez-vous ! Pour vous, Hossein, ça sera plus long », lance Marguerite Duras, qui dit à son acteur : « Vous êtes un Don Juan de bazar, un Casanova pour midinettes, mais je ferai de vous quelqu’un d’intelligent. » Robert Hossein se rappelait en avoir eu « gros sur la patate », mais il reconnaissait n’avoir jamais eu d’aussi bonnes critiques que pour La Musica.

 

Et puis, sur le fond, il s’en moquait. Il avait d’autres préoccupations : « Je voulais devenir riche, avoir de belles voitures, voyager à travers le monde et descendre dans les palaces. » Vivre ce qu’il n’avait pas vécu, avoir ce qu’il n’avait pas eu dans l’enfance : Robert Hossein se « vautre », telle est son expression, dans la jet-set. Jusqu’au jour où il en a assez. Son désir d’absolu et son impulsion le poussent ailleurs, loin de Saint-Tropez et de Gstaad où sa place est acquise.

 

Le théâtre

 

En 1971, Robert Hossein part diriger une scène publique à Reims. Ses amis n’y croient pas : « A la semaine prochaine », lui disent-ils quand il s’en va. Il reviendra à Paris cinq ans plus tard, après avoir mené une expérience en accord avec sa passion déferlante pour le théâtre, qu’il veut avant tout populaire. Jean Vilar, Roger Planchon ou Patrice Chéreau l’impressionnent, mais Robert Hossein ne se reconnaît pas dans leurs esthétiques. La sienne doit, dit-il, à celle des films de son enfance dans les cinémas de quartier qui sentaient le crésyl. Elle se fonde sur le partage de l’émotion, la simplicité du propos, la force du spectaculaire. Son slogan, à Reims, est explicite : « Du théâtre comme vous n’en voyez qu’au cinéma. »

 

Dostoïevski (Crime et châtiment), Gorki (Les Bas-Fonds), Shakespeare (Roméo et Juliette) : Robert Hossein donne le ton dès ses premières mises en scène, qui attirent des cars entiers de gens peu ou jamais venus au théâtre. Dans la même journée, certains dimanches, ils visitent la cathédrale et le musée, puis assistent à une représentation. En 1973, ils peuvent voir Isabelle Adjani dans La Maison de Bernarda, de Lorca. Robert Hossein l’avait repérée dans un café proche du Conservatoire, à Paris. Il a convaincu ses parents de la laisser venir à Reims, où pour elle tout a commencé.

 

Isabelle Adjani n’est pas la seule que Robert Hossein engage : Isabelle Huppert (Pour qui sonne le glas, d’après Hemingway), Anémone (La Prison, d’après Simenon), Jacques Villeret (Les Fourberies de Scapin, de Molière) et Jacques Weber (Crime et châtiment et Les Bas-Fonds) comptent parmi les comédiens dirigés par le metteur en scène, qui ouvre une école et invite des spectacles de Roger Planchon, Marcel Maréchal ou la Comédie-Française.

 

Incurablement optimiste

 

Tout cela coûte cher, Robert Hossein ne lésine pas sur les dépenses. Il revendique le luxe : « Je suis né pauvre avec une cervelle de riche », dit-il pour justifier des sommes qu’il juge nécessaires à l’édification d’un théâtre populaire. Mais les pouvoirs publics ne le suivent pas. Faute d’argent, il quitte Reims en 1976.

 

Découragé, mais incurablement optimiste, Robert Hossein crée sa compagnie, et s’appuie sur des producteurs et des mécènes pour mener ses projets. A lui désormais les grandes salles parisiennes, qu’elles soient à l’italienne ou, ce qu’il préfère, anonymes comme le Palais des sports, où il crée La Prodigieuse Aventure du Cuirassé Potemkine, dès 1975. Ce n’est pas une pièce, mais ce que Robert Hossein lui-même appelle un « grand spectacle ». Soit une superproduction, avec un cuirassé sur l’immense plateau, des voix sonorisées, des comédiens inconnus, peu de texte, des images en technicolor et des musiques expressives, de Chostakovitch à Jean Ferrat.

 

Pour « Potem », comme l’appelle Hossein, qui coupe tous les mots, Alain Decaux et Georges Soria ont veillé sur la partie historique. Avec André Castelot, ils accompagneront Robert Hossein dans ses plus grandes productions Notre-Dame-de-Paris (1978), Danton et Robespierre (1978), Les Misérables (1980), Un homme nommé Jésus (1983), La Liberté ou la Mort (1988), Je m’appelais Marie-Antoinette (1993), 1940-1945 : de Gaulle, celui qui a dit non (1999).

 

Souvent dans les chroniques, ces spectacles sont résumés en chiffres : nombre de comédiens et figurants (en moyenne, pas loin de cent), puissance des projecteurs et de la sonorisation (960 kw et 20 000 watts pour Un homme nommé Jésus), coût du montage (44 millions de francs pour La Liberté ou la Mort), et évidemment, nombre de spectateurs (par centaines de milliers). Ce qui semble avant tout compter, c’est l’exploit. Le « trop » façon Hossein : gigantisme et émotion.

 

Sur le fond, les avis sont résolument partagés entre ceux qui pensent qu’il y a là du vrai théâtre populaire, et ceux qui, non sans raison, jugent démagogiques les tableaux vivants et l’imagerie de confiserie, les personnages linéaires et les propos simplistes. « Je travaille avec ma mythologie héritée de l’enfance, répond Robert Hossein, et je raconte l’histoire des humiliés, des offensés, des laissés-pour-compte de l’avidité humaine. » Il est vrai que l’homme enrage de ne pouvoir changer le cours du monde : croyant, il vit dans l’espoir de Dieu ; autodidacte, il veut se battre pour la connaissance ; citoyen, il rêve d’être « ministre de la Misère. L’Etat serait ruiné », dit-il, toujours avec son sens épuisant de la nuance, et son regard noir anxieux à la Raskolnikov, un de ses héros.

 

Dans ces années-là, rien ne semble devoir arrêter la frénésie d’entreprises de Robert-le-loup, comme l’appelait son grand ami Frédéric Dard. L’époque s’y prête : pas de crises majeures, pas encore de report massif de l’attention sur Internet, pas de débats religieux sévères. En 1987, une nouvelle étape est franchie avec L’Affaire du courrier de Lyon : cent spectateurs, les premiers à avoir levé le doigt, forment un jury populaire ; ils prennent place sur le plateau, et, le procès achevé, ils ont dix secondes pour voter en appuyant sur un bouton : vert, c’est l’innocence de Joseph Lesurques ; jaune, la complicité ; rouge, la culpabilité. Grâce à Hewlett-Packard, qui a mis à disposition un dispositif informatique, le vote s’affiche sur des écrans.

 

La bérézina

 

Six ans plus tard, il n’y a plus de jurés pour Je m’appelais Marie-Antoinette ; à l’entracte, tous les spectateurs sont invités à voter : liberté, exil, prison ou mort pour la reine. La plupart du temps, ils choisissent l’exil, mais c’est par la scène de la guillotine que s’achève le « show », pour bien montrer la réalité. Robert Hossein reprendra ce procédé en 2010 pour L’Affaire Seznec, un procès impitoyable, et c’est l’innocence qui sera votée.

 

Mais il ne faut pas croire que Robert Hossein gagne à tous les coups. Quand il met en scène Jules César, en 1985, les spectateurs ne le suivent pas sur le terrain de Shakespeare ; quand, en 1989, il aborde la Résistance, avec Dans la nuit, la liberté, de Frédéric Dard (son indéfectible ami depuis les années 1950, qu’il pleure tous les jours), une partie du public n’a pas envie d’entendre parler de cette période, l’autre pense que les maquisards ne sont pas assez glorifiés.

 

Et quand il porte à la scène Angélique marquise des anges, en 1995, c’est la bérézina : un fauteuil sur quatre est vide. Il faut dire que Robert Hossein, à quelques jours de la première, a fait recouvrir de noir tout le décor, et qu’il apparaît en personne en Joffrey de Peyrac tel qu’il est, à 68 ans. Et puis, il y a cet automne-là les attentats et la grande grève. Le siècle tourne, et avec lui les riches heures des superproductions. S’il continue sur sa voie dans les années 2000, avec Jésus, la résurrection (2000), C’était Bonaparte (2002), On achève bien les chevaux (2004), et un gigantesque Ben-Hur avec une course de sept chars tirés par vingt-huit chevaux au Stade de France (2004, 500 figurants, 13 millions d’euros), Robert Hossein n’est plus porté par le vent de l’époque.

 

L’ayant senti venir, il a bifurqué vers le Théâtre Marigny, à Paris, dont il est devenu directeur artistique, en 2000. L’industriel François Pinault, mécène de nombre de ses spectacles, lui ouvre les portes de la salle des Champs-Elysées, qui appartient à la Mairie de Paris, mais dont il détient la concession. Entièrement rénové, le Marigny devient le « Marigny-Robert Hossein ». Il rouvre en 2000 avec Isabelle Adjani dans La Dame aux camélias, mise en scène par Alfredo Arias.

 

Comme au Théâtre Mogador, où, au début des années 1980, l’avait invité Fernand Lumbroso, le producteur de ses premiers grands spectacles, Robert Hossein monte des pièces de facture classique. Il revient à ses premières amours (Huis clos de Sartre, et Crime et châtiment, d’après Dostoïevski), et retrouve le plateau où il avait dirigé Jean-Paul Belmondo dans Kean, d’après Dumas, et Cyrano de Bergerac, de Rostand (1987 et 1990).

 

En 2008, Robert Hossein quitte la direction artistique du Marigny. Il a 80 ans, ses préoccupations le portent plus que jamais vers la foi, comme en témoignent ses deux derniers spectacles : N’ayez pas peur ! Jean Paul II, en 2007 au Palais des sports, et Une femme nommée Marie, créé pour un seul soir d’août de 2011, et joué devant 25 000 spectateurs et 1 500 malades, à Lourdes. Lui qui avait écrit plusieurs livres de souvenirs (La Sentinelle aveugle, La Nostalgie…) signe un dernier ouvrage avec François Vayne, en 2016 : Je crois en l’homme parce que je crois en Dieu (Presses de la Renaissance)Mais le loup de la steppe disait que, « au moment de crever », son dernier mot serait sûrement : « Ah, marquise… » « La Marquise des anges, c’est mon Rosebud. »

 

Robert Hossein en quelques dates

30 décembre 1927 Naissance à Paris

1964 « Angélique marquise des anges », de Bernard Borderie

1973 Dirige Isabelle Adjani dans « La Maison de Bernarda », à Reims

1987 Met en scène « L’Affaire du courrier de Lyon », au Palais des sports

1990 Dirige Jean-Paul Belmondo dans « Cyrano de Bergerac »

1993 Met en scène « Je m’appelais Marie-Antoinette », au Palais des sports

2020 Mort à 93 ans

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

Manga : Classification des mangas

Publié à 13:54 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog jeux sur roman france amour png histoire internet femmes 2010 merci blogs
Manga : Classification des mangas

 

 

Classification des mangas

 
Wikipe-tan, un exemple de dessin d'inspiration manga.
 

Par démographie

 

Les mangas sont traditionnellement classifiés en fonction de l'âge et du sexe du lectorat visé. Il existe six classes démographiques :

 

Kodomo (子供) pour un public jeune (moins de 10 ans), quel que soit son sexe.

Shōnen (少年) pour un public masculin jeune, de 8 à 18 ans.

Shōjo (少女) pour un public féminin jeune, de 8 à 18 ans.

Seinen (青年) pour un public masculin adulte, 16 ans et plus.

Josei (女性) pour un public féminin adulte, 16 ans et plus.

Seijin (成人) pour un public adulte, 18 ans et plus.

 

Ces classes démographiques sont indicatives ; de nombreux lecteurs ne les suivent pas, et certains mangas tentent de toucher plusieurs publics à la fois.

 

Ces démographies sont généralement réutilisées telles quelles par les éditeurs occidentaux afin de créer leurs collections, toutefois les stéréotypes de genre et le rapport à la violence et au sexe n'étant pas les mêmes au Japon et en Occident, il arrive que les éditeurs occidentaux changent la démographie-cible d'un manga, typiquement les shōnen romantiques sont reclassés en shōjo. Quelques rares éditeurs occidentaux préfèrent quant à eux totalement ignorer la classification japonaise à l'instar d'Akata.

 

Par genre

 

Les mangas reprennent les genres et registres littéraires usuels, du roman d'amour à l'horreur en passant par la science-fiction, et n'hésitent pas à les mélanger. En plus de cela il existe quelques genres typiques des mangas et de ses dérivés, ou dont le nom japonais a pris le pas sur le nom français auprès des éditeurs et des fans :

 

Gekiga (劇画) : manga dramatique des années 1960-70

Hentai (変態) : manga pornographique. Le terme Ecchi (エッチ) est parfois utilisé pour les mangas érotiques.

Mahō shōjo (魔法少女Magical girl) : sous-genre de la fantasy, centré sur des jeunes filles pratiquant la magie.

Mecha メカ (Meka) : sous-genre de la science-fiction, centré sur le combat de robots géants.

Nekketsu (熱血) : terme souvent confondu avec shōnen, ce genre a été l'effigie scénaristique des mangas en Occident jusqu'au début des années 2010.

Yaoi (やおい) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre hommes.

Yuri (百合) : manga centré sur les relations sentimentales et/ou sexuelles entre femmes

.

Par format de publication

 

Les mangas peuvent aussi être classifiés en fonction de leur format de publication.

Le One shot est une histoire qui tient en un seul volume voire un seul chapitre. Le Yonkoma (四コマ) est un manga en quatre cases, similaire au comic strip. Quant au Webcomic, c'est un manga publié directement sur Internet.

 

Produits dérivés

 

Souvent, les séries à succès sont adaptées en anime, sous forme de séries télévisées mais aussi de jeux vidéo. Mais parfois, ce sont les animes qui sont utilisés pour créer des bandes dessinées, soit simplement inspirées de la version animée (comme c'est le cas pour Neon Genesis Evangelion), soit directement copiées à partir des images animées. Pour cela, on met en page des images extraites de l'œuvre souhaitée, sur lesquelles on ajoute du dialogue. Ces bandes dessinées particulières sont alors appelées animekomikkusu (Anime comics).

 

De nombreux mangas ont aussi été adaptés en drama (série télévisée), dont certains sont très populaires comme Hana yori dango.

 

Associés aux mangas, on trouve les artbooks, recueils d'illustrations en couleur et d'images originales, incluant parfois des histoires courtes. De même, du fait de la popularité grandissante des mangas, les produits dérivés sont de plus en plus nombreux : figurines, cahiers, calendriers, porte-clés, peluches, habits, costumes, accessoires, etc. La naissance de ces produits dérivés est généralement associée aux séries Nonki na tōsan (1924) et Norakuro (1931).

 

On trouve également des jeux de rôle développant un riche univers post-apocalyptique ou de fantasy tels que Mekton ZAnimaFinal Fantasy et Manga BoyZ.

 

En France, de nombreux festivals appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces conventions sont des points de rassemblement pour les fans de mangas ou de culture japonaise moderne en général, proposant des projections, des jeux, des spectacles de cosplay et souvent complétées par un espace où se côtoient professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et associations exposant leurs propres œuvres). On compte parmi les conventions les plus connues : Cartoonist, Epitanime, Japan Expo, G.A.M.E. in Paris (France), Tokyo Zone (France), Polymanga (Suisse), etc.

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
    Manga : Étymologie
    Manga : Genre et nombre
    Manga : Sens de lecture
    Manga : Diffusion au Japon
    Manga : Histoire des mangas
    Manga : Exportation
    Manga : Système de prépublication
    Manga : Caractéristiques
    Manga : Classification des mangas
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2023
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                                                       

Manga : Caractéristiques

Publié à 13:30 par dessinsagogo55 Tags : center image centerblog sur vie png chez histoire sourire merci blogs
Manga : Caractéristiques

Caractéristiques de la bande dessinée japonaise

 

Techniquement parlant, les mangas sont presque toujours en noir et blanc, ce qui est directement lié au système de prépublication en magazine bon marché.

 

Les mangas comptent souvent un nombre important de pages (planches). À titre d'exemple, une bande dessinée européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, voire plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Finalement, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une bande dessinée européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où les techniques propres au manga.

 

Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition similaire du temps et de l'action. On retrouve souvent une mise en scène comme la plongée ou la contre-plongée. La perspective varie systématiquement d'une image à l'autre.

 

De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. L'étonnement est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Pour traduire l’excitation sexuelle chez un personnage masculin, un saignement de nez plus ou moins important est provoqué. Dans le manga City Hunter (connu à la télévision française sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par l'apparition inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire (ce gag est si répandu dans les mangas qu'un univers parallèle où seraient stockés les marteaux a été inventé).

 

 
Différence entre la réalité (à droite) et sa transcription dans les mangas (à gauche).
 

Il y a également une utilisation fréquente d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko (ニコニコ)), du silence (shiīn (シイーン)) ou encore du scintillement (pika pika (ピカピカ), d'où le nom de Pikachu).

 

Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise. La simple nécessité de distinguer physiquement deux personnages ne suffit pas toujours à expliquer cet aspect de la narration, puisque certains mangakas choisissent de donner à tous leurs personnages un aspect purement japonais, sans que cela pose de problème de compréhension de l'histoire. Certains y voient une façon d'afficher un attrait pour l'Occident, qui apparaît largement ailleurs dans la vie quotidienne au Japon.

 

 
Le tracé de grandes lignes pour exprimer le mouvement d'un personnage est peu utilisé dans la bande dessinée européenne.
 

Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral. Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.

 

Une autre particularité est le jeu de l'auteur avec le lecteur. Ainsi, dans Rough, on peut voir les personnages faire de la publicité pour d'autres mangas de l'auteur, ou bien ramasser des phylactères tombés sur le sol. De manière générale, on peut noter une plus grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.) Dans les mangas destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois ou sinogrammes, sont souvent accompagnés de furigana pour faciliter la lecture.

 

 

Etapes graphiques du portrait Manga

1: Esquisse Crayon

2 : Lineart

3 : Aplat de couleur

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
    Manga : Étymologie
    Manga : Genre et nombre
    Manga : Sens de lecture
    Manga : Diffusion au Japon
    Manga : Histoire des mangas
    Manga : Exportation
    Manga : Système de prépublication
    Manga : Caractéristiques
    Manga : Classification des mangas
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2023
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                                                       

Manga : Système de prépublication

Publié à 13:07 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog france sur merci papier histoire blogs
Manga : Système de prépublication

 

 

Les mangas japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés ; ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées.

 

Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une dizaine à une vingtaine de pages. À l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement les différentes séries les unes des autres.

 

Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires pour certains, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés, etc. Ils alimentent un système de lectures multiples : un même exemplaire serait lu par plusieurs personnes.

 

Principalement en noir et blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leurs séries vedettes à cet emplacement, souvent de manière que le chapitre en cours soit un début de volume.

 

Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).

 

Les magazines de prépublication hebdomadaires incluent notamment ces titres populaires :

 

Weekly Shōnen Jump (Shūeisha) ;

Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha) ;

Shōnen Sunday (Shōgakukan).

 

Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires. Weekly Shōnen Jump était vendu en 1994 à 6 millions d'exemplaires, mais son tirage pour 2008 s'établissait à 2,8 millions d'exemplaires

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
    Manga : Étymologie
    Manga : Genre et nombre
    Manga : Sens de lecture
    Manga : Diffusion au Japon
    Manga : Histoire des mangas
    Manga : Exportation
    Manga : Système de prépublication
    Manga : Caractéristiques
    Manga : Classification des mangas
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2023
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                                                       

Manga : Exportation

Manga : Exportation

Exportation

En France


 

La génération des baby-boomers français a pu lire de la BD franco-belge pendant toute son enfance et son adolescence. La génération suivante  s'est jetée sur le manga qui, selon Jean-Marie Bouissou, a vocation à être un produit global en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts, à la différence de la BD mais aussi des comics américains.

 

Avant Akira : l'impossible installation du manga

 

Il existe une volonté de la part du Japon de faire découvrir au reste du monde sa bande dessinée. À la fin de l'année 1970, une rétrospective sur les mangas est organisée au cœur même de Paris, au drugstore Publicis de St-Lazare, à la demande de l'ambassade du Japon si on en croit l'article sur les mangas paru dans le numéro 21 de la revue Phénix de 1972 et rédigé par Claude Moliterni et Kosei Ono.

 

La bande dessinée japonaise est très peu présente dans le monde francophone avant 1978 : quelques planches de Bushidou Muzanden d'Hiroshi Hirata dans Budo Magazine Europe, publication consacrée au judo, en 1969, plusieurs mangas sur les samouraïs traduits et publiés au début des années 1970 dans la nouvelle formule de Budo magazine Europe et l'article « La Bande dessinée japonaise » de Claude Moliterni et Kosei Ono qui lui est consacré en 1972 dans Phénix. En 1978, Atoss Takemoto publie le premier numéro du Cri qui tue, fanzine d'assez mauvaise qualité (impression, choix des bandes). On y retrouve dans les six numéros qui paraissent jusqu'en 1981 Golgo 13 de Takao Saito, Le Système des Super Oiseaux d'Osamu Tezuka, Good bye de Yoshihiro Tatsumi et des histoires de Shōtarō Ishinomori, Fujiko Fujio, Masashi Ueda. Toutes les planches sont adaptées au sens de lecture européen.

 

En 1979, Kesselring, associé à Takemoto, publie le premier album : Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir de Shōtarō Ishinomori. Le format choisi, supérieur à la norme européenne, met peu en valeur les particularités du format japonais, le lettrage est bâclé : comme le premier périodique, le premier album est un échec. En 1982, les éditions Télé-Guide, désireuses de profiter du succès de la série animée Candy, publient avec succès la bande dessinée originelle de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki dans les douze numéros de Candy Poche. C'est pourtant dans les années 1980 le seul manga adapté en dessin animé à faire l'objet d'une traduction, les autres adaptations étant le fait de studios français, afin d'éviter de payer des droits d'auteurs.

 

En 1983, le premier volume de Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa est publié par Les Humanoïdes associés dans la collection « Autodafé », dans une édition correcte, mais qui ne rencontre aucun succès. De même, l’Hiroshima de Yoshihiro Tatsumi édité par Artefact en 1983 ne trouve pas son public. Les éditeurs sont alors refroidis par l'expérience et, dans un contexte de récession, plus aucune bande dessinée japonaise n'est éditée en album jusqu'à Akira, hormis en 1989 chez Albin Michel le premier tome des Secrets de l'économie japonaise en bandes dessinées d'Ishinomori.

 

Les premiers mangas pornographiques sont traduits, avec la publication chez Idéogram dans les onze numéros de la revue Mutant, de janvier 1985 à janvier 1986, d'Androïde, de Sesaku Kanō et Kazuo Koike et celle dans Rebels no 3 (juin 85) à 9 (janvier 86) de Scorpia de M. Yuu et K. Kazuya.

 

L'absence de traduction de ce que les spécialistes savent être le premier marché de la bande dessinée suscite cependant les interrogations de Thierry Groensteen en 1985 et la publication de divers articles dans Les Cahiers de la bande dessinée.

 

1990, « naissance » du manga en France

 

À partir de mars 1990, encouragé par les chiffres corrects réalisés par le film Akira, Glénat décide de traduire et publier Akira, de Katsuhiro Ōtomo, en fascicules, d'après l'édition colorisée en Amérique. Le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, avec le titre Mourir pour le Japon, sans beaucoup plus de succès qu'en 1983. En 1991, Rêves d'enfants, autre série d'Ōtomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes Associés, avec beaucoup moins de succès qu'Akira (ce qu'on peut expliquer par le fait qu'il n'y a pas d'adaptation animée de ce manga).

 

En septembre 1990, s'inspirant des exemples étrangers (par exemple Protoculture Addicts au Canada en 1987 et Yamato en Italie en mars 1990), naît Mangazone, le premier fanzine d'information sur la bande dessinée japonaise en France. Il est tiré à 700 exemplaires et connaît huit numéros avant sa disparition en 1994, ses éditeurs préférant se consacrer à leur autre production Scarce. En mars 1991 naît AnimeLand, fanzine luxueux qui remplace Mangazone comme référence francophone.

 

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les animes, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, publie d'autres mangas originaux d'animes à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama en février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres mangas, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama et Sailor Moon de Naoko Takeuchi en février, Gunnm de Yukito Kishiro en mars.

 

En 1994, les éditions Tonkam sont créées et deviennent rapidement le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. Ils publient notamment les séries du groupe CLAMP (RG Veda en juin 1995) et sont les premiers à publier les mangas dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient assez rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).

 

D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga » créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées au Japon par des auteurs français (Kiro d'Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jerome Charyn et Joe Staton) avant de publier en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura et L'Homme qui marche de Jirō Taniguchi. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite. Dark Horse France publie Outlanders (en) de Johji Manabe (en) de janvier 1995 à janvier 1996. J'ai lu lance également sa collection manga en 1996, avec City Hunter et Fly. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee.

 

Des éditeurs spécialisés naissent également (en plus de Tonkam déjà cité) : Samouraï Éditions, qui publie des mangas érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d'Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Narumi Kakinouchi (en) et Toshiki Hirano), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa, Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Takeshi Okazaki ou encore Vaelber Saga de Nobuteru Yūki.

 

1996-2000, essor du marché

 

La vague est lancée : Animeland devient en 1996 avec son vingt-deuxième numéro le premier magazine consacré à l'animation et aux mangas diffusé en kiosque, de plus en plus d'éditeurs se joignent aux précurseurs, tandis que d'autres séries à grand succès sont traduites : d'une petite dizaine en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles Nicky Larson de Tsukasa Hōjō, Fly de Koji Inada, Riku Sanjo et Yuji Horii, Ghost in the Shell de Shirow, Amer Béton de Taiyō Matsumoto, Bastard !! de Kazushi Hagiwara, Le Roi LéoAstroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Détective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Sanctuary de Ryōichi Ikegami et Sho Fumimura, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi ainsi que les premières réalisations de Naoki Urasawa, en 1999 Ken le Survivant de Tetsuo Hara et Buronson, Captain Tsubasa de Yōichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP, Slam Dunk de Takehiko Inoue.

 

Le marché continue à croître à un rythme soutenu : 151 albums en 1998, 200 en 1999, 227 en 2000, 269 en 2001. À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (au début du millénaire 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball, environ 20 000 pour les séries les plus populaires), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'Internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférents, laissant inconnu du public le large patrimoine de bandes dessinées d'auteur japonaises, hormis Taniguchi. Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, Shaman King de Hiroyuki Takei, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 Great Teacher Onizuka de Tōru Fujisawa, I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, Monster de Naoki Urasawa, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto, Bleach de Tite Kubo.

 

Le premier festival de bande dessinée et d'animation japonaises, la Japan Expo, est créé en 1999. Il se tient au centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) en 2003 et 2004, puis au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, où il attire en 2012 plus de 200 000 personnes.

 

Depuis 2002, forte augmentation des ventes de manga

Principaux éditeurs
de mangas en 2014
Parts de marché
Glénat 23,6 %
Pika 19,4 %
Kana 16,5 %
Ki-oon 8,5 %
Kurokawa 8 %
Kazé Manga / Asuka 6,2 %
Delcourt / Tonkam 5,3 %
Panini 2,7 %
Soleil Manga 2,5 %
Doki-Doki 1,1 %
Taifu Comics / Ototo 1,4 %
Casterman (Sakka) 0,9 %
Komikku 0,5 %
Akata 0,4 %

 

À partir de 2002, la hausse de la part des bandes dessinées asiatiques dans le marché des nouveautés s'accélère, à la fois en valeur absolue (377 en 2002, 521 en 2003, 754 dont 614 mangas en 2004) et relativement (25 % en 2002, 30 % en 2003, 36 % en 2004, 42 % en 2005, 44 % en 2006, environ 42 % en 2007). Les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût par tome plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon. La plupart créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas « à la française ». En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 (Yu-gi-oh, et Naruto en 2004) exemplaires, en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.

 

En 2005, la forte part des mangas édités dans le marché de la bande dessinée francophone a fait écrire à Gilles Ratier que 2005 avait été en France « l'année de la mangalisation », sans qu'il s'en offusque, contrairement à d'autres acteurs du secteur. 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas, et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal Alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last OrderHunter × HunterYu-Gi-Oh!Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour Neko Majin de Toriyama, 60 000 pour Air Gear (d'Ōgure Ito, traduit à partir de 2006) et One Piece d'Eiichirō Oda. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de mangas au monde après le Japon et devant les États-Unis. Les mangas représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement dix séries mangas concentrent 50 % des ventes.

 

Parallèlement à ce succès populaire, les maisons d'éditions commencent à développer l'édition patrimoniale : Vertige Graphic réédite Gen d'Hiroshima et publie Yoshihiro Tatsumi, un des pères du gekiga à partir de 2003, Ego comme X traduit L'Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge en 2004, Cornélius publie Shigeru Mizuki depuis 2006, avec succès puisque NonNonBâ obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007, respectabilité qui avalise la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français. La bande dessinée d'auteur pour adultes, représentée d'abord par Jirō Taniguchi et Naoki Urasawa, se développe à partir de 2002, tandis que les jeunes auteurs les plus novateurs le sont, hormis Taiyō Matsumoto publié dès 1996, à partir de 2005. L'intérêt pour le manga pousse des éditeurs à s'intéresser également aux bandes dessinées coréenne et chinoise.

 

Les années 2010, un début de déclin ?

 

En 2010, Kana et Glénat sont toujours leaders dans le domaine du manga, fort du succès de Naruto et One Piece qui sont les bandes dessinées les plus vendues de l'année toutes catégories confondues, mais ils perdent du terrain à l'avantage de maisons d'édition comme Pika Édition, Ki-oon ou Kazé, qui se fait une grande place dans le marché depuis son rachat en 2009 par Shōgakukan et Shūeisha. Certains éditeurs comme Tonkam, Panini ou encore Delcourt enregistrent des baisses très importantes, tandis que la petite maison d'édition Doki-Doki enregistre la plus grande progression de l'année. PlutoBakuman. et Monster Hunter Orage (par Hiro Mashima) sont les trois nouvelles licences les plus populaires en 2010.

 

En 2011, le trio de tête reste identique, mais Glénat passe largement en tête devant Kana, du fait de la montée des ventes de One Piece et du rythme de parution plus lent (3 tomes par an) de Naruto. Glénat affiche donc une forte hausse (+13,3 %), alors que ses deux concurrents directs Kana et Pika Édition affichent des baisses (-17 % pour Kana et -2,9 % pour Pika). Kurokawa, Kazé et Ki-oon continuent leurs progressions et représentent à eux trois environ 20 % des ventes de manga en France, avec notamment la fin de Fullmetal Alchemist ou le novateur Les Vacances de Jésus & Bouddha pour Kurokawa, l'arrivée de titres comme Blue

ExorcistBeelzebub ou Toriko pour Kazé et de JudgePandora Hearts ou Bride Stories chez Ki-oon, mais également avec l'arrivée d'un catalogue pour les enfants plus important, avec notamment Pokémon Noir et Blanc ou Beyblade: Metal Fusion. Depuis le rachat de Tonkam et Soleil Manga par Delcourt, le groupe représente environ 10 % des ventes de manga en 2011, mais les trois maisons d'édition continuent leur chute. Seuls les petits éditeurs Taifu Comics et Doki-Doki sont à la hausse.

Pour autant, le secteur du manga a vu sa croissance s'arrêter et ses ventes diminuer au début des années 2010. De fait, après avoir plus que quadruplé entre 2001 et 2008, les ventes des mangas en France ont marqué un recul de 15 % en volume entre 2008 et 2011. Après deux années propices à la stagnation, 2012 marquait cependant une hausse remarquable du nombre de séries asiatiques sur le sol français. Mais la tendance des sorties s'est inversée en 2013, avec 1 575 titres parus (contre 1 621 en 2012 et 1 520 en 2011). Cependant, dans un marché général de la bande dessinée qui, pour la première fois depuis au moins 17 ans, est en baisse (-7,3 % de sorties), les sorties asiatiques se maintiennent et représentent une part des nouveautés légèrement plus importante (40,7 % du marché, contre 39,4 % l'année précédente). Cette légère baisse s'accompagne en revanche de ventes qui continuent de chuter de manière importante. En effet, alors que le marché général de la bande dessinée a bénéficié d'une hausse de 1,4 % en valeur sur la fin de l'année 2013 (porté par les best-sellers évènementiels que furent les derniers albums d'Astérix, de Blake et Mortimer ou du Chat), le secteur du manga accuse une nouvelle chute de -8,5 % de son chiffre d'affaires, et ce alors qu'il avait déjà connu un recul de -3,8 % l'année précédente.

Comme pour les années précédentes, le marché du manga reste marqué par une très forte concentration, tant au niveau des séries à succès (une dizaine de titres représente à elle seule la moitié des tirages de l'ensemble du marché) que des éditeurs. Ainsi, les dix premières séries les plus vendues en 2013 (qui sont, dans l'ordre décroissant d'importance, NarutoOne PieceFairy TailBlack ButlerBleachKing's GameL'Attaque des TitansJudgeProphecy et Soul Eater) sont portées par seulement cinq éditeurs que l'on identifiera sans surprise comme faisant partie des premiers groupes éditoriaux du secteur : Glénat, Pika Édition, Kana, Ki-oon et Kurokawa. Bien mieux, en 2013, les trois plus importants leaders éditoriaux du marché que sont Glénat, Pika Édition et Kana ont cumulé à eux seuls près de 60 % des ventes.

 

En 2015, la France représente 50 % des ventes de mangas en Europe, tandis que la bande dessinée japonaise emporte environ 40 % du marché en France, chiffre constant depuis plusieurs années. La France est deuxième plus grand consommateur de mangas au monde, derrière le Japon au point que certains éditeurs ont décidé – fait unique – de publier simultanément certains volumes dans les deux langues, japonais et français

 

Pour une grande partie des séries à succès des années 2000, les rythmes de parution en France rattrapent de plus en plus ceux du Japon et se font donc plus lents tandis que les nouveaux lecteurs se font de plus en plus rares, eu égard au grand nombre de tomes existants à rattraper (Fairy Tail et Bleach en comptent respectivement plus de 40 et 60 tandis que Naruto et One Piece ont déjà atteint les 70 tomes).

 

Or, au Japon, certaines grandes séries emblématiques des années 2000, arrivées à maturité, commencent à perdre plus de lecteurs qu'elles n'en gagnent. Ainsi, au sein du classement des quinze premières séries au Japon, Naruto est tombé à la cinquième place du fait son rythme de publication moins rapide, et surtout parce que la série n'attire plus autant de nouveaux lecteurs, voire lasse certains anciens lecteurs, au point de connaître une chute de ses ventes d'environ 15 %. Il en va de même pour Hunter × Hunter (8e du fait de son rythme de publication irrégulier), Fairy Tail (9e), Sawako (11e), Gintama (12e), Toriko (13e) ou encore Bleach (15e), qui baissent tous au profit de la nouvelle vague de titres emmenée par L'Attaque des TitansKuroko's BasketMagiSilver Spoon, disposant tous d'adaptations animées de qualité et mieux étudiées pour soutenir leurs ventes. De même, si Fairy Tail a toujours du succès en France, on constate que le premier volume n'est que 63e au sein du classement par volume, et que la série a vu ses ventes baisser de 8 %, après avoir déjà connu une baisse de 12 % l'année précédente

 

 
Liens externes                                                  
 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Manga

     
Notes et références                                                    
   
   
   
    Manga
    Manga : Étymologie
    Manga : Genre et nombre
    Manga : Sens de lecture
    Manga : Diffusion au Japon
    Manga : Histoire des mangas
    Manga : Exportation
    Manga : Système de prépublication
    Manga : Caractéristiques
    Manga : Classification des mangas
   
   
   
   
   
   
    MISE A JOUR : 2023
 
  Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                                                       

 

Sylvestre

Publié à 01:14 par dessinsagogo55 Tags : center centerblog sur merci homme art film
Sylvestre

 

 

Prénom


Sylvestre, est un prénom d'origine latine dérivé de Silva (signifiant la forêt).

Pour l'ensemble des articles sur les personnes portant ce prénom


Nom de personne


Sylvestre Ier, pape de 314 à 335
Sylvestre II (~938-1003), pape
Sylvestre III (~1000-1046), pape
Sylvestre IV (~1050-1111), antipape
Sylvestre, évêque de Sées du début du xiiie siècle
Sylvestre Ier d'Antioche, patriarche orthodoxe de 1724 à 1766
Sylvestre de Laval, théologien français du XVIIIe siècle


Patronyme


Sylvestre est un nom de famille notamment porté par :

Armand Sylvestre (1890-1972), homme politique Québécois au niveau fédéral ;
Armand Sylvestre (1910-1980), homme politique Québécois au niveau provincial ;
Armand Silvestre (1837-1901), dramaturge français ;
Claude Sylvestre (1927-2014), réalisateur québécois ;
Frédéric Sylvestre (1953-2014), guitariste et compositeur de jazz français ;
Jean-Marc Sylvestre (1946-), journaliste économique et chroniqueur ;
Jules Sylvestre (1859-1936), photographe français ;
Patrick Sylvestre (1968-), footballeur suisse ;
Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926), peintre français ;
Pierre Charles Sylvestre (1766-1843), ancien député de Lot-et-Garonne ;
Yolan Sylvestre (1993-), coureur cycliste français.


Pseudonyme


Sylvestre est un pseudonyme notamment porté par :

Anne Sylvestre (1934-2020), chanteuse française.


Personnages de fiction


Sylvestre le chat, personnage de dessin animé de la Warner Bros. Pictures
Monsieur Sylvestre, marionnette de l'émission télévisée française Les Guignols de l'info


Œuvres d'art


Sylvestre est un titre d'œuvre notamment porté par :

Sylvestre, film réalisé par João César Monteiro ;
Docteur Sylvestre, série télévisée française des années 1990 ;
Merci Sylvestre, série télévisée française des années 1980.


Biologie


Campagnol sylvestre (Microtus pinetorum)
Mauve sylvestre (Malva sylvestris)
Menthe sylvestre (Mentha longifolia)
Mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus)
Pin sylvestre (Pinus sylvestris)

 

 
Liens externes                                                  
     
     
Notes et références                                                    
   
    Prénom (Sommaire)
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
   
 
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)  
                                                       
  0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z
                                                       
SOMMAIRE  
Comment ça marche ??? Aide  
 Actu de dessinsagogo55  
Cliquez sur j'aime. Merci !                                    
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire.                                
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide.                         Faites votre pub
                     

 

31 décembre : Décès

Publié à 00:57 par dessinsagogo55 Tags : centerblog prix france homme fond femme histoire maison 2010 fille
31 décembre : Décès

 

Décès


192 : Commode, empereur romain (° 31 août 161).
335 : Sylvestre Ier, pape (° inconnue).
491 : Isaïe de Gaza, ermite (° inconnue).
1164 : Ottokar III de Styrie (° 1124).
1194 : Léopold V d'Autriche, duc d'Autriche et de Styrie (° 1157).
1298 : Humphrey de Bohun, baron anglais, comte d'Hereford et comte d'Essex (° v. 1249).
1303 : Ferry III de Lorraine, duc de Lorraine (° v. 1240).
1344 : Otto Ier de Poméranie (° v. 1280).
1384 : John Wyclif, théologien anglais et précurseur de la Réforme anglaise (° v. 1330).
1426 : Thomas Beaufort, comte de Dorset, et duc d'Exeter (° v. 1377).
1460 : Richard Neville, baron anglais, 5e comte de Salisbury (° 1400).
1705 : Catherine de Bragance, reine d'Angleterre, veuve de Charles II (° 25 novembre 1638).
1719 : John Flamsteed, astronome britannique (° 19 août 1646).
1793 : Armand Louis de Gontaut-Biron, militaire français (° 13 avril 1747).
1794 : Charles François Lhomond, prêtre, humaniste, pédagogue et grammairien français (° 1727).
1799 :
Louis Jean-Marie Daubenton, naturaliste français (° 29 mai 1716).
Jean-François Marmontel, encyclopédiste, historien, homme de lettres et philosophe français, membre de l'Académie française (° 11 juillet 1723).
1848 : Gottfried Hermann, philologue allemand (° 28 novembre 1772).
1860 : Sophie de Bawr, femme de lettres, compositrice, autrice française (° 8 octobre 1773).
1872 : Aleksis Kivi (né Alexis Stenvall), écrivain national finlandais, considéré comme le père de la littérature finnoise (° 10 octobre 1834).
1874 : Alexandre Ledru-Rollin, avocat et homme politique français (° 2 février 1807).
1876 : Catherine Labouré, religieuse française (° 2 mai 1806), Fille de la Charité, témoin d'apparitions de la Vierge Marie à Paris, rue du Bac6.
1877 : Gustave Courbet, peintre réaliste français (° 10 juin 1819).
1882 : Léon Gambetta, homme politique français (° 2 avril 1838).
1894 : Thomas Joannes Stieltjes, mathématicien néerlandais (° 29 décembre 1856).
1936 : Miguel de Unamuno, homme de lettres espagnol (° 29 septembre 1864).
1939 : Lucio D'Ambra, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma italien (° 1er septembre 1879).
1940 : Arsène d'Arsonval, physicien et inventeur français (° 8 juin 1851).
1948 : Malcolm Campbell, pilote automobile britannique (° 11 mars 1885).
1949 :
Nándor Dáni, athlète de demi-fond hongrois (° 30 mai 1871).
Howard C. Hickman, acteur, réalisateur, scénariste et dramaturge américain (° 9 février 1880).
1950 : Charles Koechlin, compositeur français (° 27 novembre 1867).
1952 : Monthéus, chanteur engagé français (° 9 juillet 1872).
1964 : Gertrude Michael, actrice américaine (° 1er juin 1911).
1966 : Raoul Lévy, producteur, scénariste et réalisateur belge (° 14 avril 1922).
1967 : Roger Ferdinand, auteur dramatique français (° 6 octobre 1898).
1968 : Wilfrid Hamel, homme politique québécois (° 16 juillet 1895).
1970 : Raymond Mondon, homme politique français, maire de Metz entre 1947 et 1970 (° 8 mars 1914).
1971 : Lucien Hubbard, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 22 décembre 1888).
1972 : Roberto Clemente, joueur de baseball portoricain (° 18 août 1934).
1973 : A. Edward Sutherland, réalisateur américain (° 5 janvier 1895).
1980 :
Marshall McLuhan, éducateur, philosophe, sociologue, enseignant et théoricien de la communication canadien (° 21 juillet 1911).
Raoul Walsh, réalisateur américain (° 11 mars 1887).
1982 : Pierre Mirault, médecin et peintre du Nivernais (° 6 octobre 1899).
1985 :
Rick Nelson, acteur et chanteur-compositeur américain (° 8 mai 1940).
Sam Spiegel, producteur de cinéma américain (° 11 novembre 1901).
1986 :
Annie Ducaux, actrice française (° 10 septembre 1908).
Piero Chiara, écrivain et scénariste italien (° 23 mars 1913).
1990 : Vassili Lazarev, cosmonaute soviétique (° 23 février 1928).
1991 : Felicja Blumental, pianiste polonaise (° 28 décembre 1928).
1993 : Bill Cowley, hockeyeur professionnel canadien (° 12 juin 1912).
1994 :
Leigh Bowery, artiste de performance, créateur de clubs et styliste anglais (° 26 mars 1961).
Woody Strode, joueur de football et acteur américain (° 28 décembre 1908).
1995 : Bill Nyrop, hockeyeur professionnel américain (° 23 juillet 1952).
1996 : Wesley Addy, acteur américain (° 4 août 1913).
1997 :
Floyd Cramer, pianiste américain (° 27 octobre 1933).
Billie Dove, actrice américaine du cinéma muet (° 14 mai 1903).
1999
Alain Gillot-Pétré, météorologue français (° 16 juin 1950).
Roger Lécureux, auteur de bandes dessinées français (° 7 avril 1925).
Elliot Richardson, homme politique américain (° 20 juillet 1920).
2000 :
Alan Cranston, journaliste et homme politique américain (° 19 juin 1914).
José Greco, danseur de flamenco américain d'origine italienne (° 23 décembre 1918).
2001 :
Eileen Heckart, actrice américaine (° 29 mars 1919).
Paul Hubschmid, acteur suisse (° 20 juillet 1917).
David Swift, scénariste, réalisateur, animateur, acteur et producteur américain (° 27 juillet 1919).
2003 : Enrique Buenaventura, metteur en scène et homme de théâtre colombien (° ca. 1925).
2004 : Gérard Debreu, mathématicien et économiste français, prix Nobel d'économie en 1983 (° 4 juillet 1921).
2005 : Phillip Whitehead, politicien, producteur et réalisateur de télévision du Royaume-Uni (° 30 mai 1937).
2006 :
Albert Denvers, homme politique français (° 21 février 1905).
Seymour Martin Lipset, sociologue américain (° 18 mars 1922).
2007 :
Milton L. Klein, avocat et homme politique canadien (° 21 février 1910).
Ettore Sottsass, designer italien (° 14 septembre 1917).
2008 :
Donald E. Westlake, écrivain et scénariste américain (° 12 juillet 1933).
Brad Sullivan, acteur américain (° 18 novembre 1931).
2009 :
Cahal Brendan Daly, cardinal irlandais (° 1er octobre 1917).
Glauco Onorato, acteur italien (° 7 décembre 1936).
2010 :
Raymond Impanis, coureur cycliste belge (° 19 octobre 1925).
Per Oscarsson, acteur suédois (° 28 janvier 1927).
2012 :
Susana Dalmás, professeure d'histoire et sénatrice du Front large (° 16 juin 1948).
Jovette Marchessault, romancière, poète, dramaturge, peintre et sculptrice québécoise (° 9 février 1938).
Tarak Mekki, homme d'affaires et homme politique tunisien (° 27 juin 1958).
James B. Reuter, prêtre jésuite américain (° 21 mai 1916).
Jean-Henri Roger, cinéaste français (° 24 janvier 1949).
2013 : James Avery, acteur américain (° 27 novembre 1945).
2014 : Edward Herrmann, acteur américain (° 21 juillet 1943).
2015 :
Natalie Cole, chanteuse américaine (° 6 février 1950).
Wayne Rogers, acteur américain (° 7 avril 1933).
2016 :
David Meltzer, écrivain, poète et musicien américain (° 17 février 1937).
Robert Taussat, historien français (° 24 juin 1920).
William Christopher, acteur américain (° 20 octobre 1932).
2017 :
Frédéric Forte, joueur de basket français, entraineur du Limoges CSP (° 27 janvier 1970).
François d'Orléans, membre de la maison d’Orléans, Dauphin de France (° 7 février 1961).
2018 :
Kader Khan, scénariste, acteur et producteur indien (° 22 octobre 1937).
Al Reinert, réalisateur, scénariste et producteur américain (° 1947).
Richard Marks, monteur et coproducteur américain (° 10 novembre 1943).

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

31 décembre : Naissances

Publié à 00:52 par dessinsagogo55 Tags : prix sur france homme fond femme centre 2010 center centerblog
31 décembre : Naissances


Naissances

 


1378 : Calixte III, pape († 6 août 1458).
1491 : Jacques Cartier, navigateur français, découvreur du Canada († 1er septembre 1557).
1514 : André Vésale, André Wytinck dit de Wesel, anatomiste et médecin brabançon († 15 octobre 1564).
1550 : Henri de Lorraine, dit le Balafré, 3e duc de Guise († 23 décembre 1588).
1572 : Go-Yōzei, 107e empereur du Japon († 25 septembre 1617).
1632 : Abbas II, septième chah Séfévide d'Iran († 25 septembre 1666).
1668 : Hermann Boerhaave, médecin et botaniste néerlandais († 23 septembre 1738).
1738 : Charles Cornwallis, général britannique († 5 octobre 1805).
1763 : Pierre Charles Silvestre de Villeneuve, officier de la Marine royale française († 22 avril 1806).
1776 : Johann Gaspar Spurzheim, neuroscientifique et phrénologue franco-allemand (° 10 novembre 1832).
1777 : Louis Henri de Saulces de Freycinet, officier de marine française († 21 mars 1840).
1805 : Marie d'Agoult, femme de lettres française († 5 mars 1876).
1838 : Jules Dalou, sculpteur français († 15 avril 1902).
1857 : King Kelly, joueur de baseball américain († 8 novembre 1894).
1869 : Henri Matisse, peintre fauviste français († 3 novembre 1954).
1878 : Elisabeth Arden, cosmétologue et femme d’affaires canadienne († 18 octobre 1966).
1880 : George Marshall, militaire et homme politique américain, Prix Nobel de la paix en 1953 († 16 octobre 1959).
1881 : Elizabeth Arden, femme d'affaires américano-canadienne († 18 octobre 1966).
1887 : Gaston Modot, acteur français († 24 février 1970).
1889 : Marcel Pilet-Golaz, homme politique suisse († 11 avril 1958).
1897 :
1899 : Silvestre Revueltas, compositeur mexicain († 5 octobre 1940).
1900 : Lothar Berger, officier militaire allemand († 5 novembre 1971).
1901 : Lionel Daunais, chanteur et compositeur québécois († 18 juillet 1982).
1903 : Nathan Milstein, violoniste de concert américain d’origine ukrainienne († 21 décembre 1992).
Orry-Kelly, costumier américain († 27 février 1964).
Rhys Williams, acteur gallois († 28 mai 1969).
1905 :
Chikako Hosokawa, actrice japonaise († 20 mars 1976).
Guy Mollet, homme politique français († 3 octobre 1975).
Jule Styne, compositeur et producteur américain d’origine britannique († 20 septembre 1994).
1908 : Simon Wiesenthal, survivant autrichien de la Shoah et fondateur du Centre de documentation juif de Vienne († 20 septembre 2005).
1909 : Jonah Jones, trompettiste de jazz américain († 30 avril 2000).
1910 :
Charles Lederer, scénariste et producteur américain († 5 mars 1976).
Fernando Carrere, directeur artistique et décorateur († 2 septembre 1998).
1913 : Jean-Paul Martin, haut fonctionnaire français († 12 décembre 1986).
1917 :
Suzy Delair, actrice et chanteuse française centenaire.
Robert Geatrex « Red » Heron, hockeyeur professionnel canadien († 14 décembre 1990).
1918 : Gunder Hägg, athlète de demi-fond suédois († 27 novembre 2004).
1920 :
Rex Allen, acteur, compositeur et chanteur américain († 17 décembre 1999).
Jean Chabbert, évêque catholique français, archevêque émérite de Perpignan († 20 septembre 2016).
1924 : Boris Koulaguine, joueur et entraîneur soviétique de hockey sur glace († 25 janvier 1988).
1928 : Siné, dessinateur français († 5 mai 2016).
1929 : Francesco Alberoni, sociologue et journaliste italien.
1931 :
Tom Rolf, monteur américain († 14 juillet 2014).
Michel Bernard, athlète français spécialiste de courses de demi-fond et de fond († 14 février 2019).
Jean Fournet-Fayard, footballeur français.
1932 : Paolo Villaggio, écrivain, animateur de télévision et comique italien († 3 juillet 2017).
1933 :
Edward Bunker, écrivain américain († 19 juillet 2005).
Mohamed Sayah, homme politique tunisien († 15 mars 2018).
1935 : Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, roi d’Arabie saoudite.
1937 :
Anthony Hopkins, acteur américain d'origine britannique.
Hal Rogers, homme politique américain.
1938 : Rosalind Cash, actrice américaine († 31 octobre 1995).
1940 : Tim Considine, acteur, scénariste et réalisateur américain.
1941 :
Alex Ferguson, entraîneur de football écossais.
Sarah Miles, actrice anglaise.
Sean S. Cunningham, réalisateur, producteur et scénariste américain.
1942 : Andy Summers, anglais, guitariste du groupe The Police.
1943 :
Roland Blanche : acteur français († 13 septembre 1999).
John Denver : chanteur américain († 12 octobre 1997).
Ben Kingsley, acteur britannique.
Patrick Pesnot, journaliste, romancier et scénariste français.
Pete Quaife, bassiste britannique du groupe The Kinks († 24 juin 2010).
1944 :
Taylor Hackford, réalisateur et producteur américain.
Marcel Rufo, pédopsychiatre et écrivain français.
1945 :
Barbara Carrera, actrice américaine "James Bond's girl".
Vernon Wells, acteur australien.
1947 :
Burton Cummings, auteur-compositeur et interprète canadien, membre du groupe The Guess Who.
Tim Matheson, acteur, réalisateur et producteur américain.
Rita Lee, chanteuse, compositrice et musicienne brésilienne.
Gerhard Müller, évêque allemand.
1948 :
Viktor M. Afanasyev, cosmonaute russe.
René Robert, hockeyeur professionnel québécois.
Donna Summer, chanteuse américaine de disco († 17 mai 2012).
Joe Dallesandro, acteur américain.
Daniel Díaz Torres, réalisateur et scénariste cubain († 16 septembre 2013).
1949 :
Guy Cotret, homme d'affaires français.
Jean-Paul Penin, chef d'orchestre français.
Flora Gomes, réalisateur bissau-guinéen.
1951 : Tom Hamilton, bassiste du groupe Aerosmith.
1952 : Jean-Pierre Rives, joueur de rugby français.
1953 :
James Remar, acteur américain.
Jane Badler, actrice américaine.
1954 :
Alex Salmond, homme politique britannique.
Stefano Madia, journaliste et acteur italien († 16 décembre 2004).
1955 : Gregor Braun, cycliste sur piste et sur route allemand.
1956 : Martin Fettman, astronaute américain.
1957 : Fabrizio Meoni, pilote moto de rallye-raid italien († 11 janvier 2005).
1958 :
Geoff Marsh, joueur de cricket australien.
Bebe Neuwirth, actrice américaine.
Tomomi Mochizuki, réalisateur japonais.
1959 :
Val Kilmer, acteur américain.
Kodjovi Mawuéna, footballeur togolais.
Ronnie del Carmen, dessinateur de bande dessinée et animateur américano-philippin.
1960 :
John Allen Muhammad, tueur en série américain.
Mio Takaki, actrice japonaise.
1961 : Joanna Johnson, actrice, scénariste et productrice américaine.
1962 :
Tyrone Corbin, basketteur américain.
Don Diamont, acteur américain.
Jeff Flake, homme politique américain.
1963 :
Katana Gégé Bukuru, femme politique congolaise.
Paul Gillis, hockeyeur professionnel canadien.
Valérie Steffen, actrice française.
1964 :
Valentina Vargas, actrice chilienne.
Andreas Prochaska, monteur, scénariste et réalisateur autrichien.
1965 : Gong Li, actrice chinoise.
1966 :
Adam Rifkin, scénariste, acteur, réalisateur et producteur américain.
Bruce Ramsay, acteur canadien.
Jean-Stéphane Sauvaire, réalisateur, producteur et scénariste français.
Nicholas Sparks, romancier, scénariste et producteur américain.
1967 : Rebecca Rigg, actrice australienne.
1968 : Lemina Mint El Kotob Ould Moma, femme politique mauritanienne.
1969 :
Emmanuel Orhant, médecin sportif.
Natalia Dontcheva, actrice bulgare ayant fait sa carrière en France.
Trent Opaloch, monteur canadien.
Lahcen Abrami, footballeur marocain.
1970 :
Mohamedou Ould Slahi, écrivain mauritanien.
Cyrille Legendre, écrivain et journaliste français.
Chandra West, actrice canadienne.
Driss Benzekri, footballeur marocain.
1971 :
Brent Barry, basketteur américain.
Vanessa Burggraf, journaliste et présentatrice française.
Liad Shoham, écrivain israélien.
Ricardo López, footballeur espagnol.
1972 :
Grégory Coupet, footballeur français.
Joe McIntyre, chanteur américain, membre du groupe New Kids on the Block.
1974 :
Véronique Cloutier, actrice et animatrice québécoise.
Tony Kanaan, pilote automobile brésilien.
Priscilla Shirer, actrice américaine.
1975 : Yann Capet, homme politique français.
1976 :
Chris Terrio, scénariste, acteur, réalisateur et producteur américain.
Steve Byers, réalisateur et scénariste américain.
Ibrahima Bakayoko, footballeur ivoirien.
Kader Ayd, réalisateur, scénariste, acteur et producteur de cinéma français.
1977 :
Marta Hazas, actrice espagnole.
Audrey Dussutour, chercheuse et biologiste française.
PSY (Park Jae-Sang (박재상), dit), chanteur sud-coréen.
Charline Vanhoenacker, humoriste belge.
Wardy Alfaro, footballeur costaricien.
1979 :
Jan Marek, hockeyeur sur glace tchèque († 7 septembre 2011).
Danny Watts, pilote de courses automobile anglais.
Josh Hawley, homme politique américain.
Elaine Cassidy, commédienne irlandaise.
Agnieszka Grochowska, actrice polonaise.
Ivica Olić, footballeur croate.
1980 : Richie McCaw, rugbyman néo-zélandais et capitaine des All Blacks.
1981 :
Francisco García, basketteur dominicain.
Amadou Makhtar N'Diaye, footballeur sénégalais.
1982 :
Craig Gordon, footballeur écossais.
Charles Judson Wallace, basketteur américain.
1983 :
Simon Astier, acteur français.
Jana Veselá, basketteuse tchèque.
Noam Jenkins, acteur américain.
1984 :
Fannette Charvier, femme politique française.
Amélie Coquet, footballeuse française.
Corey Crawford, hockeyeur canadien.
Lise Magnier, femme politique française.
Martin Millerioux, hockeyeur sur glace français.
1986 : Emmanuel Koné, footballeur ivoirien.
1987 :
Susan Wokoma, actrice britannique d'origine nigériane.
Fabricio Agosto Ramírez, footballeur espagnol.
Korcan Çelikay, footballeur turc.
Javaris Crittenton, basketteur américain.
Djavan, footballeur brésilien.
Seydou Doumbia, footballeur ivoirien.
Réginal Goreux, footballeur haïtien.
Émilie Le Pennec, gymnaste française.
Nemanja Nikolić, footballeur hongrois.
1988 :
Álex Colomé, joueur de baseball dominicain.
Joyce Cousseins-Smith, basketteuse française.
Kyle Johnson, basketteur anglais.
Alain Traoré, footballeur franco-burkinabé.
1989 :
Mamadou Bagayoko, footballeur ivoirien.
Kelvin Herrera, joueur de baseball dominicain.
Mohammed Rabiu, footballeur ghanéen.
Darwin Cerén, footballeur salvadorien.
1990 :
Patrick Chan, patineur artistique canadien.
Tjiuee Uanivi, joueur de rugby namibien.
1991 :
Kelsey Bone, basketteuse américaine.
Djené Dakonam, footballeur togolais.
Mamadou Fall, footballeur sénégalais.
Noelle Stevenson, auteure de bande dessinée, scénariste et productrice américaine.
1993 :
Christopher Tolofua, joueur de rugby français.
Amato Ciciretti, footballeur italien.
1994 :
Babacar Gueye, footballeur sénégalais.
Ngonda Muzinga, footballeur congolais.
1995 :
Gabrielle Douglas, gymnaste artistique afro-américaine.
Joher Khadim Rassoul, footballeur sénégalais.
1997 :
Ilzat Akhmetov, footballeur russe.
Cameron Carter-Vickers, footballeur américain.
Ludovic Blas, footballeur français.
Moctar Sidi El Hacen, footballeur mauritanien.
1999 : Leif Davis, footballeur anglais.
2002 : Joe Scally, footballeur américain.
2005 : Lakshmi Tatma, fillette indienne souffrant d'ischiopagus, phénomène rarissime de malformation humaine, avec quatre bras et quatre jambes.

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z

 

 

31 décembre : Événements

Publié à 00:07 par dessinsagogo55 Tags : sur bonne afrique france saint monde coup création 2010 center centerblog
31 décembre : Événements

Événements

 

 

-32 : fin du second triumvirat romain.
192 : assassinat de Commode, empereur romain.
406 : les barbares germaniques passent le Rhin et Stilicon est impuissant pour les contenir, ce qui marque le début de la chute de l'Empire romain d'Occident.
535 : le général byzantin Bélisaire célèbre la conquête de la Sicile et la clôture de son consulat à Syracuse.
1225 : Trần Thái Tông devient empereur et premier représentant de la dynastie Trần au Đại Việt (ancêtre du Viêt Nam).
1229 : lors de la conquête de Majorque, les troupes de Jacques Ier d'Aragon massacrent les habitants de Medina Mayorqua.
1494 : l'armée du roi de France Charles VIII entre à Rome.
1578 : création de l'ordre du Saint-Esprit par Henri III.
1600 : création de la Compagnie britannique des Indes orientales.
1687 : à l'instigation de la Compagnie des Indes orientales, un premier navire transportant des réfugiés huguenots d'origines françaises quitte la Hollande pour coloniser des terres du Cap de Bonne-Espérance.
1759 : Arthur Guinness signe un bail lui accordant l'usage d'une brasserie à Dublin pour fabriquer la bière Guinness.
1775 : bataille de Québec entre les forces de l'Armée continentale américaine et celles des Britanniques, dans les premiers stades de la guerre d'indépendance américaine.
1776 : arrivée à Paris de Benjamin Franklin pour demander l'aide de la France aux insurgents d'Amérique.
1790 : parution à Vienne du premier journal grec, l’Ephiméris.
1793 : quatrième bataille de Machecoul, pendant la guerre de Vendée.
1810 : les Anglais occupent la Guadeloupe.
1813 : restauration de la République de Genève.
1851 : abolition de la Constitution autrichienne.
1857 : Ottawa est choisie comme capitale de la colonie du Canada-Uni par la reine Victoria.
1862 : début de la Bataille de la Stones River pendant la guerre de Sécession.
1879 : première démonstration publique de la lampe à incandescence par Thomas Edison au Menlo Park du New Jersey.
1896 : inauguration du Théâtre Amazonas.
1904 : inauguration du siège social du New York Times, le One Times Square.
1908 : Wilbur Wright bat le record de distance parcourue avec un avion : 124,7 km.
1909 : ouverture au public du pont de Manhattan.
1913 : en France, loi sur les monuments historiques.
1923 : première émission sur la radio BBC du carillon de Big Ben.
1929 : le pape Pie XI promulgue l'encyclique Divini Illius Magistri.
1930 : Pie XI promulgue l'encyclique Casti Connubii.
1944 : lancement de l'opération Nordwind, une des dernières offensives militaires de la Wehrmacht sur le front de l'Ouest durant la Seconde Guerre mondiale.
1946 : le président américain Harry S. Truman proclame officiellement la fin de la Seconde Guerre mondiale.
1946 : sermon de la Saint-Sylvestre du cardinal Joseph Frings.
1951 : le plan Marshall d'aide à l'Europe prend fin à minuit.
1961 : échec d'une tentative de coup d'État du Parti social nationaliste syrien à Beyrouth.
1963 : dissolution de la Fédération d'Afrique centrale, formée de la Rhodésie du Nord, de la Rhodésie du Sud et du Nyassaland.
1964 : le président indonésien Soekarno menace de quitter les Nations unies, si la Malaisie est admise dans l'organisation.
1965 : coup d'État en Centrafrique par Jean-Bédel Bokassa.
1968 : vol inaugural du Tupolev Tu-144, premier avion civil supersonique.
1970 : en France, vote de la Loi instaurant l'interdiction de l'usage de stupéfiant ainsi que la provocation à l'usage, et maintenant une répression sévère concernant le trafic ainsi que l'obligation de soin en l'associant à la gratuité et à l'anonymat.
1973 : premier concert du groupe AC/DC.
1977 : le président Jimmy Carter rencontre le Shah d'Iran à Téhéran.
1978 : l'agitation anti-monarchiste se poursuit en Iran, où plus de 200 personnes auraient été tuées au cours d'une seule fin de semaine.
1980 : démission du président sénégalais Léopold Sédar Senghor, remplacé par Abdou Diouf qui nomme Habib Thiam Premier ministre.
1983 : coup d'État au Nigeria par le général Muhammadu Buhari.
1984 : les États-Unis quittent l'UNESCO.
1985 : un an après les États-Unis, la Grande-Bretagne se retire de l'UNESCO.
1991 : le gouvernement du Salvador et le FMLN signent un accord débouchant sur un traité de paix après 12 ans de guerre.
1992 : dissolution de la Tchécoslovaquie et naissance de la République tchèque et de la République slovaque.
1999 :
rétrocession du canal de Panama par les États-Unis au Panama.
le président Russe Boris Eltsine démissionne pour raisons de santé. Vladimir Poutine devient de facto le second président de la Fédération de Russie.
2004 : inauguration du Taipei 101, 3e plus grand gratte-ciel du monde.
2004 : Viktor Ianoukovytch démissionne de son poste de Premier ministre de l'Ukraine.
2009 : éclipse lunaire pendant une lune bleue.
2010 : l'Estonie est le 17e État membre de l'Union économique et monétaire à adopter l’euro.
2011 : la sonde spatiale Ebb de Gravity Recovery and Interior Laboratory est mise en orbite autour de la Lune.
2013 : la Lettonie est le 18e État membre de l'Union économique et monétaire à adopter l’euro.
2015 : les émetteurs diffusant en ondes moyennes les programmes de Radio France, de RTL Radio et de Deutschlandfunk cessent d'être utilisés
2016 : France Inter cesse d'émettre en Grandes Ondes mais le signal horaire est maintenu
2016 : signature de l'accord de la Saint-Sylvestre en république démocratique du Congo.
2018 : la RTBF arrête d'utiliser les ondes moyennes pour la diffusion de ses programmes.
2019 : arrêt définitif de l'émetteur Grandes Ondes d'Europe 15.

 

 

 

Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire)
                                                     
0-9 A B C D E F G H I J K M N O P Q R S T U V W X Y Z