Publié à 14:30 par dessinsagogo55
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Un camion malaxeur ou bétonnière portée, appelé communément camion toupie, désigne un malaxeur de béton monté sur un camion ou une remorque destiné à livrer un mélange de béton de ciment frais et homogène. Le camion est pour l'essentiel pourvu d'un réservoir rotatif en forme de toupie et incliné suivant un axe presque horizontal.
Le mouvement du réservoir, transmis généralement par un ensemble moteur-pompe hydraulique, permet le brassage continu du matériau et empêche la ségrégation du béton pendant le transport.
Contrairement à l'idée reçue, le mouvement n'empêche pas la prise du béton. Ainsi, pour garder toutes ses qualités, le béton ne doit pas séjourner durant une trop longue période dans le camion (on se fixe en général un maximum de deux heures). Des adjuvants retardateurs peuvent augmenter ce temps mais les conditions atmosphériques et notamment la température ambiante sont des contraintes importantes.
Le malaxage en continu a également pour but de compléter l'action de la centrale à béton.
L'intérieur du réservoir est pourvu d'une vis sans fin, formée par une cloison hélicoïdale, qui entraîne le béton au fond de la cuve lorsqu'elle tourne dans un sens (opération de malaxage), et vers le sommet ouvert de la cuve lorsque la "toupie" est mise en rotation dans le sens inverse (opération de vidange). Ainsi la cuve peut se vider complètement sans avoir à être inclinée
Le camion est également muni d'un entonnoir situé au-dessus de l'ouverture, pour faciliter son remplissage sous la centrale à béton, de canalisations amovibles, appelées « goulotte » qui permettent de faire couler le béton directement à l'endroit où on en a besoin, et d'une cuve d'eau, pour le nettoyage du camion et l'ajout éventuel d'eau pour fluidifier le béton à la livraison (ceci est à éviter [et même formellement interdit] pour ne pas faire chuter la résistance du béton).
Certains camions peuvent être équipés d'une cuve d'environ 60 litres contenant du fluidifiant qui évite de rajouter beaucoup trop d'eau et qui évite une chute trop importante de la résistance du béton.
Les camions toupies sont parfois équipés d'une bande transporteuse ou d'une pompe à béton1, permettant de transporter le béton directement sur le lieu de coulage.
En France, selon leur taille, les camions peuvent transporter de 4 à 10 m3 de béton. Les toupies se trouvent sous trois formes de porteurs et une semi-remorque :
le 4x2 ou 4x4 (19 tonnes maximum) pouvant transporter 4 m3 de béton (soit environ 9,2 t) ;
le 6x4 (26 t maxi) pouvant transporter 5.5 m3 de béton (soit environ 13,2 t) ;
le 8x4 (32 t maxi) pouvant transporter 7,5 m3 de béton (soit environ 18 t) ;
le semi-remorque 2 essieux (38 t maxi) pouvant transporter 10 m3 de béton (soit environ 24 t).
Le code de la route limitant le PTAC, le poids résultant de l'adjonction de matériels de déversement peut limiter le volume utile. À noter que, au tout début de l'industrie du BPE, dans les années 1930, de petits camions portaient alors 2 m3. Nb: Poids à titre indicatif sur une base moyenne de 2 400 kg/m3.)
À l'étranger, les capacités sont souvent différentes. En Italie, par exemple, un camion de chantier homologué "Mezzo d'Opera", porteur 4 essieux de type 8x4 ou 8x8 ou tracteur 6x4 ou 6x6, comme les Iveco Trakker ou Astra HD9 qui sont conçus pour un PTAC de 40 tonnes en porteur et 56 tonnes en semi-remorque, peuvent être équipés de toupies de 15 m3 sans pompe à béton intégrée ou 12 m3 avec pompe à béton sur le camion.
Il existe de petits engins, également munis d'un réservoir « toupie » mais qui ont pour rôle de fabriquer le béton et non simplement de le transporter. Ils sont nommés « autobétonnières ».
Constructeurs
Les principaux constructeurs de malaxeurs à béton sont :
Euromix MTP
Liebherr
Baryval
Cifa SpA
Stetter
Imer.
Le Viêt Nam, Viet Nam, Vietnam ou Viêtnam, en forme longue la république socialiste du Viêt Nam, est un pays d'Asie du Sud-Est situé à l'est de la péninsule indochinoise. Il partage ses frontières avec la Chine au nord, le Laos au nord-ouest et le Cambodge au sud-ouest. Sa capitale est Hanoï. La langue officielle est le vietnamien et la monnaie le dong. C'est un État communiste à parti unique, dirigé par le Parti communiste vietnamien depuis 1975.
Le pays est classé 66e pays par ordre de superficie (330 967 km2) et le 15e pays le plus peuplé du monde avec environ 96,2 millions d'habitants en 2019. Constitué d'une longue côte maritime qui s'étend sur près de 3 260 kilomètres, il est bordé du golfe de Thaïlande à l'ouest et de la mer de Chine méridionale à l'est. Environ 85 % de la population est d'ethnie viet que l'on trouve à proximité des rizières, le reste étant composé des 54 groupes minoritaires reconnus par le gouvernement vietnamien et essentiellement réparties dans les reliefs montagneux du nord, du nord-ouest et du centre.
Fruit d’une histoire longue et mouvementée, marquée par des occupations étrangères et des guerres de résistance successives, le Viêt Nam est, en 2019, avec une économie dynamique affichant l’un des taux de croissance les plus élevés de la région, un des nouveaux pays industrialisés, comptant parmi les Tigres asiatiques. Son économie repose notamment sur les services, l'agriculture et les exportations avec la Chine, les États-Unis, Singapour, la Corée du Sud et le Japon comme principaux partenaires commerciaux.
Le Viêt Nam est membre de l’Organisation des Nations unies (ONU), de l’Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC) et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vi%C3%AAt_Nam
Pour les historiens vietnamiens, le Viêt Nam est fondé en 2877 av. J.-C. La capitale de l'époque se situait à l'emplacement de l'actuelle Canton (Quảng Châu) en Chine méridionale. L'histoire du pays, dont les origines sont semi-légendaires, se confond en grande partie avec celle du peuple viêt, aussi appelé Kinh, qui, de son berceau primitif du Van Lang, aurait ensuite essaimé vers le delta du fleuve Rouge (Đồng bằng sông Hồng). Les Viêts ne prennent que très progressivement possession de l'espace géographique qui est aujourd'hui celui du Viêt Nam. En 258 av. J.-C., le Van Lang est intégré au royaume élargi d'Âu Lạc, qui passe à son tour sous la coupe de l'Empire de Chine. En 221 av. J.-C., un général chinois, Zhao Tuo (趙佗) se proclame roi d'un nouvel État indépendant, le Nam Việt (comprenant des territoires du Sud de la Chine et du Nord de l'actuel Viêt Nam), qui existe jusqu'en 111 av. J.-C., date à laquelle il est reconquis par la Chine sous le règne de l'empereur Wudi de la dynastie Han (漢武帝).
Le futur Viêt Nam demeure une possession chinoise pendant environ un millénaire, malgré des révoltes parmi lesquelles celles menées par les deux sœurs Trung (Hai Bà Trưng) et Triệu Thị Trinh sont les plus célèbres, et des périodes d'indépendance plus ou moins longues. Sous la dynastie chinoise des Tang, le pays est un protectorat désigné sous le nom d'Annam, le « Sud pacifié », nom qui servira longtemps à le désigner en Occident. Ce n'est qu'en 932 que l'effondrement du pouvoir central permet au Đại Việt, le « Grand Viêt », de devenir un royaume indépendant, qui continue cependant de payer tribut à la Chine. Au cours d'un processus séculaire appelé Nam Tiên, la « Marche vers le Sud », les Viêt conquièrent le territoire qui va devenir celui du Viêt Nam, aux dépens du Royaume de Champā et de l'Empire khmer. Plusieurs dynasties se succèdent à la tête du pays qui, au XVIIIe siècle, atteint peu ou prou la configuration de l'actuel Viêt Nam. Entre le milieu du xvie siècle et la fin du XVIIIe siècle, le pays est politiquement divisé en deux, la famille des ministres Trịnh (Chúa Trịnh) contrôlant le Nord et la famille Nguyễn (Nhà Nguyễn) le Sud, tandis que les empereurs de la dynastie Lê (Nhà Lê) ne conservent qu'un pouvoir symbolique. Les Tây Sơn (Nhà Tây Sơn) disputent ensuite le pouvoir aux deux familles, mais ce sont les Nguyễn, avec l'aide de la France, qui remportent la victoire. Au début du XIXe siècle, Gia Long (嘉隆) de la famille Nguyễn devient l'empereur du pays, qui prend le nom de Việt Nam et continue de reconnaître la Chine comme puissance suzeraine.
Au milieu du siècle, la fermeture du pays au commerce étranger et au christianisme finit par entraîner un conflit avec la France : le Second Empire intervient en 1858 et s'empare du Sud du pays, qu'il annexe pour en faire la colonie de Cochinchine. En 1883, la guerre franco-chinoise provoque une nouvelle expédition française, la France souhaitant à la fois sécuriser sa colonie et s'emparer des richesses du Tonkin au nord du pays. Des traités de protectorat aboutissent à la création de deux nouvelles entités, le Protectorat d'Annam (centre) et le Protectorat du Tonkin (nord). Le pays est désormais divisé en trois, les empereurs Nguyễn ne conservant qu'une autorité symbolique sur l'Annam et le Tonkin, tandis que la Cochinchine fait partie intégrante du territoire de la France. En 1887, les trois entités sont intégrées à l'Indochine française.
Malgré de nombreux soulèvements nationalistes, les Français maintiennent leur contrôle sur le territoire vietnamien ; dans les années 1930, le Parti communiste indochinois, dirigé par Nguyen Aï Quoc, futur Hô Chi Minh, organise à son tour des insurrections, durement réprimées. Les nationalistes vietnamiens modérés et l'empereur Bảo Đại tentent d'obtenir par la négociation une autonomie accrue, mais n'ont pas plus de succès. En 1945, le Japon, qui occupait l'Indochine française depuis 1940, démantèle l'appareil colonial français pour prendre le contrôle du territoire. La reddition japonaise, quelques mois plus tard, permet au Việt Minh, front nationaliste dirigé par le Parti communiste de Hô Chi Minh, de prendre le pouvoir lors de la révolution d'Août. Les Français ne parviennent que progressivement à reprendre le contrôle de l'Indochine ; Hô Chi Minh, dont le pouvoir est encore très fragile, tente la voie de la négociation, mais les pourparlers achoppent et, fin 1946, le conflit larvé débouche sur la guerre d'Indochine. Les Français réorganisent le pays, unifiant les trois territoires au sein de l'État du Viêt Nam (Quốc gia Việt Nam) dirigé par Bảo Đại ; le soutien de la Chine permet cependant au Việt Minh de prendre militairement l'avantage. Après leur défaite lors de la bataille de Diên Biên Phu (Chiến dịch Điện Biên Phủ), les Français renoncent à poursuivre un conflit ingagnable sans le soutien des Américains, encore affaiblis par la guerre de Corée et, lors des accords de Genève de 1954, reconnaissent l'indépendance de la partie nord du pays.
Le Viêt Nam demeure cependant provisoirement divisé en deux, les communistes ayant le contrôle du Nord et le gouvernement de Bảo Đại celui du Sud. Ngô Đình Diệm, premier ministre du Sud, refuse le référendum prévu par les accords pour réunifier le pays et prend le pouvoir, évinçant Bảo Đại et proclamant la république. Deux États ennemis, la république démocratique du Viêt Nam au Nord (Việt Nam Dân chủ Cộng hòa) et la république du Viêt Nam au Sud (Việt Nam Cộng hòa) se font désormais face, le Viêt Nam devenant l'un des fronts les plus chauds de la guerre froide. Les États-Unis, désireux d'endiguer la progression du communisme en Asie, se substituent aux Français comme protecteurs du Sud Viêt Nam et aident Diệm à combattre l'insurrection communiste. Si la politique du président sud-vietnamien en matière économique et sociale s'avère positive, avec la construction de nouvelles écoles publiques ainsi qu'une rapide croissance économique du Sud Viêt Nam, l'autoritarisme croissant de celui-ci le rend de plus en plus impopulaire, en particulier à cause de sa politique religieuse et du sentiment ressenti par une partie des bouddhistes de favoritisme envers la minorité catholique et de persécution à la suite des immolations de bonze et de leur médiatisation. En 1963, avec l'assentiment des Américains, il est renversé lors d'un putsch.
Cependant, cette politique religieuse décrite comme hostile aux bouddhistes semble n'être qu'un prétexte pour les États-Unis afin de remplacer Diệm par une junte militaire plus favorable aux intérêts américains. En effet, le président sud-vietnamien était opposé à un envoi de troupes américaines au sol et envisageait de rompre l'alliance de son pays avec les États-Unis. La responsabilité américaine dans ce coup d'État militaire fait débat, certains historiens y voyant une implication directe de la Central Intelligence Agency, voire de John Fitzgerald Kennedy lui-même. Sur le plan religieux, une enquête des Nations unies en 1963 conclut à la liberté du culte bouddhiste, tandis que selon l'historien Mark Moyar, Diệm avait mené des politiques publiques favorables aux communautés bouddhistes du Sud-Vietnam, en leur donnant la permission de mener des activités religieuses qui étaient interdites par l'ex-puissance coloniale française, et en finançant la construction d'écoles bouddhistes, l'organisation de cérémonies et la construction de nouvelles pagodes. Parmi les dix-huit membres du cabinet Diệm, il y avait cinq catholiques, cinq confucéens et huit bouddhistes, dont un vice-président et un ministre des affaires étrangères. Seuls trois des dix-neuf meilleurs responsables militaires étaient des catholiques. Par ailleurs certains auteurs franco-vietnamiens soutiennent la thèse de l'infiltration de guérilleros communistes au sein du mouvement contestataire bouddhiste, qui a ensuite permis une large instrumentalisation de ces troubles par les propagandes américaines et nord-vietnamiennes dans le but de déstabiliser et diaboliser le gouvernement sud-vietnamien. Ainsi, des perquisitions policières ont permis aux autorités sud-vietnamiennes de mettre au jour la présence d'armes de guerre dans un certain nombre de pagodes, aboutissant à la fermeture de douze d'entre elles.
Le Sud Viêt Nam demeure cependant très instable, et de plus en plus menacé par la guérilla du Front national de libération du Sud Viêt Nam (aussi appelé péjorativement Việt cộng par la république du Viêt Nam et ses alliés américains), soutenue par le Nord. Les Américains soutiennent à bout de bras l'effort de guerre sud-vietnamien et, en 1964, la résolution du golfe du Tonkin donne au président des États-Unis carte blanche pour intervenir au Viêt Nam. L'intervention américaine, ravageant les infrastructures et l'environnement du Viêt Nam, échoue non seulement à mettre un terme à l'insurrection, mais étend le conflit armé au Laos et au Cambodge. La guerre, à la fin des années 1960, est de plus en plus impopulaire en Occident et les États-Unis cherchent une porte de sortie. De longues négociations aboutissent, en 1973, aux accords de paix de Paris et au retrait américain. Deux ans plus tard, le Nord Viêt Nam réalise son offensive finale contre le Sud ; le Viêt Nam, désormais entièrement sous contrôle communiste, est réunifié en 1976.
Aligné sur l'URSS, le Viêt Nam sort ravagé de la guerre et doit, avec la réunification, affronter de multiples difficultés économiques. L'aide du Viêt Nam au Cambodge, fin 1978, pour renverser les Khmers rouges, le bref conflit contre la Chine puis le coûteux conflit cambodgien s'ajoutent aux difficultés et à l'isolement diplomatique du pays. À partir de la seconde moitié des années 1980, et après la mort du dirigeant communiste conservateur Lê Duẩn, le Viêt Nam entame sa propre perestroïka, le Đổi mới, et libéralise son économie, s'affirmant progressivement comme un pays émergent dynamique. Le système politique demeure cependant autoritaire, le Parti communiste vietnamien gouvernant en tant que parti unique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vi%C3%AAt_Nam
Avant de s'appeler « Viêt Nam », le pays a connu au moins une dizaine d’appellations nationales ponctuées de nombreux changements.
Dans la langue vietnamienne, langue monosyllabique, « Viêt Nam » s’écrit en deux mots : Việt et Nam. Le mot Việt est un nom propre qui désigne le groupe ethnique des Viets, qui vivait autrefois dans une région s'étendant du Sud du Yangzi Jiang en Chine à la partie Nord du Viêt Nam actuel. Quant au mot Nam, il signifie le sud. Le nom « Viêt Nam » peut donc être traduit littéralement par « pays des Viets du Sud ».
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Les guerres, les importantes dépenses d'armement, l'embargo des États-Unis et la planification économique ont grandement affaibli l'économie du Viêt Nam. En 1976, le congrès du Parti communiste décide de s’orienter vers le développement prioritaire de l’agriculture et de l’industrie légère, avec pour objectif d'atteindre rapidement l’autosuffisance alimentaire. En 1979 toutefois, la gravité de la crise alimentaire est encore manifeste. Au Nord, à la fin des années 1970, la terre est répartie entre onze mille coopératives et quelques centaines de fermes d’État. La production est collective et intensive et elle est connue avec une assez grande précision. L’État en perçoit une partie en nature comme impôt, qui est livrée aux magasins et en achète une autre partie. Le reste demeure la propriété des coopérateurs, qui peuvent le vendre s'ils le veulent, tout comme ce qu’ils produisent sur leurs lopins individuels. Au Sud en revanche l’économie de marché est encore dominante
La libéralisation de l’économie permit de redresser l'économie après la fin de l'embargo américain (1994), plus précisément depuis la fin des années 1980. Depuis les années 2000, on parle même d'un décollage économique puisque le taux de croissance réel du PIB passe de 4,7 % en 2001 à 7,8 % en 2007, même s'il est redescendu à 6,3 % en 2008 et 5,3 % en 2009 à cause de la crise économique. Toutefois, il est remonté en 2010 à 6,8 %
En 2011, le PIB du Viêt Nam est de 299,2 milliards de dollars ce qui le classe au 43e rang mondial. L'agriculture est très importante, avec 48 % des emplois totaux. Le secteur des services en occupe 29,6 % et celui de l'industrie 22,4 % (2011). Le secteur primaire représente 22 % du PIB, le secteur secondaire 40 % et le secteur tertiaire 38 % (2011). En 2017, les trois principaux partenaires du Viêt Nam, pour ses exportations, sont les États-Unis (20 %), la Chine (14,5 %) et le Japon (8 %)
Les ressources minières et l'industrie lourde se concentrent en revanche vers le Nord. Le principal produit d'exportation, le pétrole, représente 20 % des revenus du commerce extérieur, principalement grâce au gisement de pétrole au large de Vũng Tàu (Cap Saint-Jacques). L'agriculture d'exportation fait aussi vivre de nombreux petits paysans. Le Viêt Nam est également devenu depuis 1999 le second producteur mondial de café après le Brésil.
Le Viêt Nam fait partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) ainsi que de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) depuis le 11 janvier 2007. L'inflation s'est envolée au Viêt Nam, atteignant jusqu'à 23,1 % en 2008. Cette envolée des prix a mis à mal les habitants les plus pauvres. Elle a toutefois baissé à 7 % en 2009 pour remonter en 2010, à 11,8 %. La corruption est aussi très présente : le Viêt Nam est 116e sur 178 pays dans l'indice de perception de la corruption 2010 de Transparency International
Le pays est confronté au problème de la spéculation. Les terres étant rares, de nombreux investisseurs considèrent plus profitable de ne pas réaliser les projets promis aux autorités, ou de n’en réaliser qu’une partie, et de revendre les terrains découpés en parcelles
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En 2019, le Viêt Nam a accueilli 18 millions de touristes, en hausse de 16,2 % par rapport à l'année précédente. En 2019, les dix principaux pays d'origine des touristes étaient :
Chine : 5 806 425 visiteurs
Corée du Sud : 4 290 802 visiteurs
Japon : 951 962 visiteurs
Taïwan : 926 744 visiteurs
États-Unis : 746 171 visiteurs
Russie : 646 524 visiteurs
Malaisie : 606 206 visiteurs
Thaïlande : 509 802 visiteurs
Australie : 383 511 visiteurs
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni : 315 084 visiteurs
Principales villes visitées
Hanoï (Hà Nội), la capitale.
Hô Chi Minh-Ville, ou Thành phố Hồ Chí Minh, auparavant appelée Saïgon, la grande ville du sud.
Hué (Huế), la cité impériale, pendant de la Cité interdite en Chine, inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco.
La cité de Hội An, patrimoine mondial de l'Unesco.
La ville européenne de Đà Lạt .
Les Temples Cham, vestiges du royaume de Champā, dans la région de Da Nang.
Nha Trang, célèbre pour ses plages et sa baie.
Vung Tau, pour ses plages.
Quang Binh, avec la plus grande grotte du monde Phong Nha.
Sites naturels
Deux sites naturels remarquables sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco :
la baie d'Hạ Long, appelée Vịnh Hạ Long,
le parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, appelé Vườn quốc gia Phong Nha-Kẻ Bàng.
Le reste du Viêt Nam présente aussi des paysages magnifiques. On peut retenir les sites suivants, dont les caractéristiques touristiques facilitent l'accès :
le Mékong, appelé Đồng bằng sông Cửu Long
la baie de Nha Trang (îles de la Lune) ;
les fonds marins et récifs coralliens de Da Nang.
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