Date de création : 09.04.2012
Dernière mise à jour :
16.01.2025
18523 articles
>> Toutes les rubriques <<
· Cinéma (1119)
· A à Z : Sommaire (343)
· Mannequin de charme (914)
· Musique (392)
· Monde : France (3003)
· Calendrier : Événements (333)
· Département : Meuse (217)
· Cinéma : Films à classer (153)
· Calendrier : Naissances (246)
· Monde : Etats Unis (1088)
air amis amour annonce art article background base belle bleu blogs bonne
Articles les plus lus· Bienvenue sur
· Alessandra Sublet
· Lui : Célébrités nues
· 28 septembre : Naissances
· Loto (jeu de la Française des jeux)
· Feodor Vassiliev et Valentina Vassilyev : 69 enfants nés
· Renaud : Hexagone (Paroles et explications)
· Omar Sharif
· A (Sommaire)
· Mannequin de charme : Sommaire
· Culotte : Sous les jupes des filles
· Julia Channel
· Femme
· Brigitte Lahaie
· Maureen O'Hara
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
allan ehrhardt www.seucon2 vi sureu ibm.fr
Par allan ehrhardt www, le 19.12.2024
écrire votre commentaire... peka eme
Par Anonyme, le 17.12.2024
lors de mon dernier voyage j'ai eu la chance de rencontrer hugues aufray.
il est toujours aussi gentil , accu
Par cuisine2jacques, le 15.12.2024
nicole aniston
Par Anonyme, le 26.10.2024
SOMMAIRE Roselyne Bachelot
2020 | |
08/04/20 11:21 | Roselyne Bachelot interpelle Christophe Castaner |
Ministre de la Culture | |
07/07/20 18:00 | Roselyne Bachelot ministre de la Culture |
12/07/20 00:24 | Roselyne Bachelot, c’est le retour du monde d’avant |
20/07/20 21:40 | Roselyne Bachelot : “Je perds la moitié de mes revenus” |
23/07/20 14:47 | Roselyne Bachelot a-t-elle menti ? |
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
"On a trouvé un os à ronger pour le jeune Gabriel ?" Castex grillé par une note à la sortie de l'Élysée
HISTOIRE D'OS -
Le Premier ministre a malencontreusement dévoilé ce mercredi une note en sortant du conseil des ministres au Palais de l'Elysée, demandant si "un os à ronger supplémentaire" avait été trouvé pour Gabriel Attal, porte-parole de son gouvernement.
C'est une boulette qui ne passe pas inaperçu, révélée et moquée par des journalistes politiques ce mercredi sur les réseaux sociaux. Une note malencontreusement exhibée à la sortie du conseil des ministres au Palais de l'Elysée par le Premier ministre Jean Castex. Un simple zoom suffit pour la décrypter.
Les photographes l'ont captée, les journalistes l'ont évidemment déchiffrée. La note commence par une question : "Finalement, on a trouvé un os à ronger supplémentaire pour le jeune Gabriel ?", le "jeune Gabriel" nommé dans la note étant Gabriel Attal, l'actuel porte-parole de son gouvernement.
Une réponse masquée par le pouce de Jean Castex
Une personne, dont l'identité demeure inconnue, lui a répondu (avec une écriture fine et moins traduisible) un "Non", suivi de trois points de suspension, étayant une longue réponse que le pouce du Premier ministre masque partiellement.
A l'heure qu'il est, tout Twitter tente de déchiffrer ce que contient la fameuse réponse négative à cette question manifestement pressante.
|
Nommée ministre de la culture le 6 juillet dernier, Roselyne Bachelot a déjà un bad buzz au compteur.
Elle avait juré qu'elle ne reviendrait "jamais" en politique, en septembre 2017, dans l'émission de Laurent Ruquier. Finalement, la tentation était trop forte pour Roselyne Bachelot, qui a accepté le 6 juillet dernier un poste de ministre de la culture dans le gouvernement de Jean Castex. Et tandis que les critiques fusent, l'interview qu'elle a donné au Journal du dimanche il y a quelques jours ne risque pas d'arranger sa situation.
"Je perds tout de même la moitié de mes revenus"
Ancienne ministre de la santé passionnée d'opéra, Roselyne Bachelot y a fait valoir : "Nul ne peut dire que je sers mes intérêts en acceptant ce poste dans un contexte aussi terrible ; je perds tout de même la moitié de mes revenus dans cette affaire". Une déclaration qui a fait réagir sur les réseaux sociaux. Sur Twitter, le compte Destination Ciné s'est lancé dans un calcul savant en partant d'un chiffre. "Pour rappel, la rémunération d’un ministre est de 10 135€/mois (+ 12 500€/mois de frais de représentation)", explique cet internaute.
La septuagénaire laisse ainsi entendre qu'à la télévision, elle gagnait plus de 40.000 euros par mois avant sa nomination au gouvernement... Une somme peu probable quand on sait que l'ancienne chroniqueuse du Grand 8 a perdu il y a un an déjà l'émission qu'elle présentait quotidiennement (L'Heure Bachelot) sur LCI, pour redevenir intervenante dans un autre programme (Le Club Le Chatelier).
Elle qui doit prendre en main le ministère de la culture, un secteur mis à mal par la crise du coronavirus, est désormais sous le feu des critiques pour sa maitrise approximative des mathématiques élémentaires. Et ce n'est malheureusement pas tout...
Un bilan carbone catastrophique
Pour sa toute première mission, à Nantes, après l'incendie de la cathédrale, Roselyne Bachelot a privilégié l’hélicoptère au train. La sentence ne s'est pas fait attendre : on lui a reproché la pollution générée par son déplacement. Parmi les anonymes, une certaine Ségolène Royal, pas très fair play, qui a déploré : "Bonjour le bilan carbone ! Et le masque dans les transports ...Pour Nantes, il y a le TGV ... Faites ce que je dis mais pas ce que je fais".
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
L (Sommaire) comprend 6 pages
L | LA | LE | LES | x | LI | x | LO | x | x | x | x |
Date | LA | Désignation |
Laboratoire de Bure | COMMUNE | |
Lacrim, Maître Gims : Ce soir ne sors pas | MUSIQUE | |
26/01/2010 | Lady Antebellum : Need You Now | MUSIQUE |
Lady Gaga | MUSIQUE | |
Lady Gaga : Bad Romance | MUSIQUE | |
../..1938 - ../../1940 | Laffly V15 | TRANSPORT |
../../.... | Lait | ALIMENTATION |
../../.... | Lait : Production mondiale | ALIMENTATION |
../../... | Lama | FAUNE |
../../... | Lamantin des Caraïbes | FAUNE |
01/03/1946 | Lana Wood | CINEMA |
01/03/1946 | Lana Wood dans Playboy | CINEMA |
Landau (voiture d'enfant) | ||
../../... | Langur à capuchon | FAUNE |
../../... | Langur de Delacour | FAUNE |
../../... | Langur de Java | FAUNE |
../../... | Lapin de garenne | FAUNE |
Laraine Day | CINEMA | |
../../1984 | Laroche Valmont : T'as le look coco | MUSIQUE |
../../2002 | Las Ketchup - Asereje (The Ketchup Song) | MUSIQUE |
../../... | Latex | CREATION |
Latex | ||
Laura Branigan : Self Control | MUSIQUE | |
03/03/1964 | Laura Harring | |
Laure Sainclair | ACTRICE PORNO | |
16/09/1924 | Lauren Bacall | CINEMA |
16/09/1924 | Lauren Bacall | CINEMA |
16/09/1924 | Lauren Bacall : Famille | CINEMA |
16/09/1924 | Lauren Bacall : Filmographie | CINEMA |
16/09/1924 | Lauren Bacall : Vie privée | CINEMA |
15/06/1928 | Laurence Badie | CINEMA |
Laurent Fabius | POLITIQUE | |
19/06/1960 | Laurent Gamelon | CINEMA |
Laurent Gbagbo | POLITIQUE | |
Laurent Voulzy : Le Coeur Grenadine | MUSIQUE | |
Lavoir de Tronville en Barrois : Dessin | COMMUNE | |
DISCOTHEQUE | ||
FILMOGRAPHIE | ||
SERIE TV | ||
BLOG | Blog Pilette et Filousse http://197628.centerblog.net/ | |
BLOG | Blog dessinsagogo55new http://dessinsagogonew.centerblog.net/ |
L | LA | LE | LES | x | LI | x | LO | x | x | x | x |
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | ||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z |
SOMMAIRE | ||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | ||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | ||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | ||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | ||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub |
|
|
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
|
BEAUTÉ - Avant le confinement, les adeptes du “sans soutien-gorge” (no bra) se faisaient déjà entendre. Aussi bien en France, que dans certains pays anglo-saxons. Le confinement, le télétravail ont clairement popularisé cette pratique. Ne plus avoir à porter un jeans moulant, ni à contraindre sa poitrine ont été vécus comme une libération par de nombreuses femmes.
Un sondage de l’IFOP pour Xcams réalisé par questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 12 juin 2020 auprès d’un échantillon de 3 018 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine fait le point sur cette tendance pour savoir si c’est désormais devenu une nouvelle habitude. En juillet 2020, 18% des jeunes femmes de moins de 25 ans disent ne porter jamais ou presque jamais de soutien-gorge. Elles n’étaient que 4% à l’affirmer avant le confinement. Dans cette tranche d’âge, ce chiffre est presque le même que pendant le confinement (20%). L’habitude est prise.
Sur l’ensemble de la population, 7% des Françaises assurent ne plus mettre ce type de lingerie, contre 3% en février. Un ancrage plus limité mais une évolution similaire. Ne plus porter de soutien-gorge n’est pas forcément un choix, il dépend aussi de la poitrine. La question se pose plus facilement pour les femmes qui disent avoir une petite poitrine (57%) ou qui portent des prothèses mammaires (78%).
Ce qui motive en premier lieu ces femmes qui ont franchi le pas, c’est le confort. 53% des femmes mettent en avant le fait de se débarrasser de “l’inconfort procuré par le port du soutien-gorge”.Pour 32% des plus jeunes (contre 15% pour la population générale), leur choix est aussi déterminé par “le souhait de lutter contre la sexualisation des seins féminins qui impose de les cacher au regard d’autrui”.
L’étude questionne aussi les raisons qui poussent celles qui ne sautent pas le pas. Des raisons très générationnelles. Pour 65% des femmes interrogées, le soutien-gorge procure un vrai confort et il offre un bon maintien pour 54%. Les plus jeunes du panel se montrent, elles, plus réticentes à cause de “la pression sexuelle” qu’elles subissent dans l’espace public.
Comme l’explique l’Ifop dans sa synthèse, “les jeunes de moins de 25 ans, qui sont aussi les plus exposées au harcèlement de rue, semblent avoir intériorisé les risques de ‘rappel à l’ordre’ dans le cas où elles transgresseraient les injonctions à couvrir leurs poitrines - et notamment leurs tétons - dans l’espace public.”
Malheureusement, les données récoltées leur donnent raison. 48% des Français interrogés par l’Ifop assurent qu’une “femme qui ne porte pas de soutien-gorge prend le risque d’être harcelée, voire agressée”. Plus grave encore et qui signe de l’ancrage de la culture du viol, pour 20% des Français “le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle”.
Et cela se traduit très concrètement dans la vie de toutes les femmes, en particulier des plus jeunes. 40% de cette tranche d’âge a déjà récolté des remarques gênantes ou des insultes sexistes par rapport à leur poitrine. Un quart des 18-25 ans rapporte que leur poitrine a déjà fait l’objet d’attouchements sans leur consentement.
Si les seins déclenchent tant de réactions, mécaniquement cet intérêt entrave la liberté vestimentaire des femmes : 52% des femmes les plus jeunes et 32% de toutes les femmes expliquent avoir déjà dissimulé leur décolleté sous un foulard ou un gilet pour éviter le regard des hommes.
Si le confinement a libéré certaines, pour que d’autres leur emboîtent le pas, il faudra peut-être une révolution profonde de notre société.
Liens externes | |||||||||||||||||||||||||||
Notes et références | |||||||||||||||||||||||||||
Articles dessinsagogo55 par ordre alphabétique (Sommaire) | |||||||||||||||||||||||||||
0-9 | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | |
SOMMAIRE | |||||||||||||||||||||||||||
Comment ça marche ??? Aide | |||||||||||||||||||||||||||
Actu de dessinsagogo55 | |||||||||||||||||||||||||||
Cliquez sur j'aime. Merci ! | |||||||||||||||||||||||||||
Ne vous refusez pas de laisser un commentaire. | |||||||||||||||||||||||||||
Vous souhaitez savoir ? Une réponse rapide. | Faites votre pub | ||||||||||||||||||||||||||
Objectif lune
Pour avoir Marilyn Monroe nue en couverture, le patron de Playboy lâche 25 000 dollars. Il fait confiance à Larry Schiller et à son acolyte William Woodfield. Ces deux jeunes chiens fous ont déjà shooté la série mythique de Marilyn dans la piscine, ils réussiront bien à la convaincre de se déshabiller un peu plus. Fils d’un commerçant new-yorkais, dyslexique et autodidacte, Schiller est un malin. En 1962, il n’a que 25 ans mais déjà une bonne réputation. Son portrait du couple Nixon au bord des larmes, le jour de l’élection de Kennedy, lui a valu un prix et depuis, sa cote monte. Marilyn, il l’a croisée brièvement deux ans plus tôt, lorsqu’il couvrait, pour le magazine Look, le tournage du Milliardaire de George Cukor avec Yves Montand. « J’ai senti le mur invisible autour d’elle, elle m’a superbement ignoré », se souvient-il. Puis, quand l’actrice a appris qu’il était photographe, elle a salué « Larry de Look » et l’a invité à faire quelques prises dans sa loge. « J’étais intimidé, bien sûr, mais je n’étais pas fasciné par elle. Je crois qu’elle a été surprise. Contrairement à elle, je n’étais pas très expérimenté. » Marilyn lui indique les meilleurs emplacements pour une lumière flatteuse. Elle remarque au passage que l’œil gauche du jeune photographe ne cligne pas lorsqu’il déclenche son boîtier. « Elle a été la seule à s’en rendre compte, s’étonne encore Larry Schiller. Personne jusque-là n’avait remarqué cet œil, dont j’ai perdu l’usage à 7 ans, après un accident domestique. » La glace est rompue et Marilyn, qui s’y connaît en enfance malheureuse, s’intéresse aussitôt au parcours de ce nouveau venu. Le photographe et son modèle apprennent à se connaître et se trouvent vite un objectif commun : créer l’événement. Lui, pour l’argent, elle pour la gloire et l’éternité.
Bettman
Marilyn Monroe sur le tournage du film du film Something's Got to Give en janvier 1962.
Lorsqu’il retrouve Marilyn en 1962, Schiller a pris de la bouteille. Marié, père d’une petite fille, il possède son propre studio sur Sunset Boulevard, collabore régulièrement avec des titres internationaux, signe quelques campagnes publicitaires et réalise à l’occasion des séries de playmates pour Playboy. La star, elle, a traversé des moments difficiles. Le Milliardaire et Les Désaxés n’ont pas marché, elle a divorcé d’Arthur Miller, ses idylles avec Yves Montand et Frank Sinatra ont viré au fiasco, la presse l’accuse d’avoir causé indirectement la mort de Clark Gable après le tournage calamiteux des Désaxés – en le faisant attendre de longues heures sous un soleil de plomb dans le désert du Nevada – et l’académie des Oscar continue de la bouder. Elle vit seule avec son bichon maltais dans sa nouvelle maison de Brentwood et s’apprête à tourner un navet pour honorer son contrat avec la Fox.
Seule consolation, elle a perdu du poids, beaucoup, après une opération de la vésicule biliaire. Et puis, elle est bien entourée. Au côté de son psychanalyste Ralph Greenson, dont elle est dépendante depuis son retour sur la côte Ouest, une armée d’assistants – maquilleur, coiffeuse, habilleuse, gouvernante, chauffeur, masseur... – veille sur elle comme sur une enfant. Dernière recrue, Patricia Newcomb s’occupe des relations avec la presse. Cette fille athlétique issue de la bonne société de la côte, ancienne élève de Pierre Salinger (alors porte-parole des Kennedy) est devenue en quelques mois indispensable, au point d’éclipser Paula Strasberg, la fidèle répétitrice, dont l’influence en dehors des plateaux décline. C’est Patricia qui affronte les journalistes au bras de Marilyn à sa sortie de la clinique Columbia Presbyterian en mars 1961, elle qui l’accompagne pour chiner à Mexico pour décorer sa nouvelle maison. Elle est là, dans l’ombre de la star, à la cérémonie des Golden Globes le 5 mars 1962, et le 18 mai à New York pour les répétitions du gala d’anniversaire de JFK au Madison Square Garden. Son dévouement est total, son influence énorme. C’est elle qui a dû valider l’accréditation de Larry Schiller, en avril 1962, pour couvrir le tournage de Something’s Got to Give. Le jeune photographe se procure le script du film, réalise que plusieurs jours sont prévus pour tourner une séquence dans laquelle le personnage de Marilyn improvise un bain de minuit dans une piscine afin de reconquérir son ex-mari interprété par Dean Martin.
Deux autres photographes ont accès au plateau, James Mitchell, salarié du département publicité de la 20th Century Fox, et un reporter de l’agence Globe Photos. Schiller contacte Patricia Newcomb pour discuter de son reportage. Rendez-vous est pris au 12 305 Fifth Helena Drive, au fond d’un cul-de-sac de Brentwood où, derrière un portail massif, se cache la petite hacienda de Marilyn. Quand Schiller se présente, il trouve la blonde mythique et son attachée de presse occupées à choisir des céramiques pour la cuisine. Il s’en souvient, amusé : « Marilyn m’a dit : “Larry, vous tombez bien, j’ai besoin de votre bon œil pour m’aider à choisir !”» Au salon, ils discutent des photos sur le tournage. Schiller confesse son envie de couvrir la scène de la piscine, il sait que les magazines du monde entier vont se jeter dessus, il lui faut un accès privilégié au plateau. « Sur le ton de la plaisanterie, Marilyn nous a confié qu’elle envisageait de tourner cette scène... sans maillot, raconte-t-il. C’est une conversation que je n’ai pas oubliée car elle avait vraiment l’air d’hésiter. Elle me disait : “Oh, je ne sais pas, je n’ai pas encore vraiment décidé” et moi j’imaginais avec délice ce que je pourrais en faire. » L’actrice se livre et lui fait part de ses rancœurs contre la Fox. Le studio a englouti des sommes colossales dans le Cléopâtre de Mankiewicz, film pour lequel Elizabeth Taylor, la grande rivale de Marilyn, est payée un million de dollars, dix fois plus qu’elle. Une humiliation qui la pousse à proposer un marché à Schiller : si elle sortait nue de la piscine lors du tournage, il pourrait prendre des photos et les vendre aux journaux à condition d’obtenir systématiquement la couverture, assortie de la garantie qu’aucun sujet ne soit publié sur Liz Taylor.
Le jeune reporter exulte et se surprend à lancer : « Marilyn, vous êtes déjà célèbre, maintenant vous allez me rendre célèbre. » Cinquante ans plus tard, le vieil homme semble épaté par cette impertinence qui aurait pu lui coûter son reportage. Il n’a pas oublié la réplique mi-figue, mi-raisin de la star : « Ne vous emballez pas ; un photographe, ça se remplace facilement. » En le raccompagnant à la porte, Pat Newcomb lui rappelle à l’oreille les règles du jeu : « N’oubliez pas que Marilyn a un droit de validation sur toutes vos images. »
Bettman
Marilyn Monroe au bord de la piscine sur le tournage de Something's Got to Give. L'actrice ne terminera jamais le film.
Nue une fraction de seconde
Schiller l’ignore mais l’actrice et sa fidèle conseillère préparent une campagne destinée à faire pression sur la Fox. Il est vrai que le tournage de Something’s Got to Give s’annonce mal. George Cukor n’a pas daigné être présent lors des essais costumes et maquillage de son actrice principale. Les modifications qu’il a apportées au scénario atterrent Marilyn. Lors d’une réunion, elle s’emporte : « Vous avez Marilyn Monroe, tout de même. Souvenez-vous-en, vous devez vous en servir ! » À 35 ans, l’ancienne pin up de série B rêve de grands rôles. Elle voudrait prouver à tout le monde qu’elle est capable de jouer autre chose que les meneuses de revue. Mais elle ne peut pas renoncer à être Marilyn, cette créature glamour façonnée de toutes pièces avec les meilleurs magiciens de Hollywood. Une femme-enfant, à la voix ingénue et aux courbes généreuses. L’emballage est impeccable. En marketing, Marilyn fait des étincelles. Tout au long de sa carrière, elle a toujours soigné la presse. Elle peut faire croire à n’importe quel journaliste qu’il est le seul à entendre ses confessions, elle pose sans relâche pour les plus grands photographes – et les autres –, elle entretient sa proximité avec Louella Parsons, la redoutable échotière de Hollywood.
Au printemps 1962, Marilyn part à New York préparer son rôle et Schiller rumine à Los Angeles. Il apprend qu’ils seront finalement trois photographes autorisés sur le plateau, sans savoir si les autres savent que Marilyn pourrait tourner nue. Au premier jour du tournage, elle est absente. Le médecin de la Fox atteste de sa fièvre mais les producteurs sont persuadés qu’elle simule. Ensuite, ça ne s’arrange pas : retards à répétition, infections chroniques, plans de travail et dialogues modifiés sans cesse, Schiller ronge son frein en photographiant les coulisses. Un jour, il voit apparaître un quatrième confrère, George Barris, qui salue Marilyn dans sa loge. Elle le rassure, celui-là prépare un reportage chez elle pour Cosmopolitan. La star est ainsi, dévorante, capricieuse, obnubilée par son image, au point d’exiger que la teinture de sa partenaire Cyd Charisse soit plus sombre (la blonde du film, c’est elle) mais elle est aussi capable de faire livrer des fleurs à la femme de Schiller, un soir, pour s’excuser de le garder au travail. Le 18 mai, la tension sur le plateau monte encore d’un cran : Marilyn s’est éclipsée au Madison Square Garden pour un Happy Birthday to You langoureux dédié à John Kennedy. Les avocats de la Fox la menacent de rupture de contrat. Mais la star est bien là, le 28 mai, pour tourner la fameuse scène de la piscine. Elle apparaît, sublime, en peignoir bleu et glisse doucement dans l’eau, vêtue d’un deux-pièces couleur chair.
« Alors, Marilyn a ôté le haut de son maillot, rappelle Larry Schiller sans émotion particulière. Elle a gardé le bas simplement roulé sur ses hanches durant tout le tournage. On l’aperçoit d’ailleurs si on regarde attentivement certaines de mes photos. » L’actrice prend des poses suggestives. C’est elle qui, ce jour-là, sous l’œil exaspéré de Cukor, signe la mise en scène. Une fois les caméras éteintes, elle offre un bonus aux photographes : nouvelle sortie de la piscine, intégralement nue une fraction de seconde. Schiller a utilisé seize pellicules noir et blanc et trois en couleurs. Soit 684 clichés qui vont faire sa fortune. Quand Marilyn rejoint sa loge, il appelle, fébrile, son agent à Londres qui est prié de prendre le premier vol pour Los Angeles. Schiller ne veut pas prendre le risque d’envoyer ses trésors par avion, sans surveillance. Il approche aussi Woodfield et le convainc que deux jeux de photos concurrents feront baisser les prix. Ils doivent absolument s’entendre pour que les enchères grimpent. Il est décidé d’un partage des recettes à 50 / 50 et d’un copyright mentionnant leurs deux noms sur l’ensemble des parutions.
Le photographe de la Fox, James Mitchell, se montre lui aussi conciliant. Reste à obtenir la validation de Marilyn. « J’ai eu de la chance, rappelle Schiller. En huit jours, elle m’a donné son accord pour la quasi-totalité des photos noir et blanc et un peu moins d’un tiers des couleurs. Quand les clichés ne lui plaisaient pas, elle les lacérait à grands coups de ciseaux. » Quelques jours plus tard, elle revient sur sa sélection : sur certaines images, les reflets de l’eau accentuent trop, à ses yeux, les muscles de ses cuisses. Schiller ne bronche pas, d’autant qu’il sent l’agacement de Patricia Newcomb à son égard. « Elle ne m’aimait pas, reconnaît-il aujourd’hui. C’était normal, je traitais directement avec Marilyn et les attachées de presse détestent ça. » La star tergiverse encore, interroge sa coiffeuse Agnes Flanagan : la séquence de la piscine ne risque-t-elle pas d’être vulgaire ? La vieille dame la rassure : elle n’a jamais été aussi belle. La rédaction de Life est du même avis, toutes les conditions de Schiller sont acceptées. Ce sera 6 000 dollars pour six pages intérieures et la couverture. Parution le 16 juin, en exclusivité mondiale.
Bettman
Dans Something's Got to Give, Marilyn Monroe jouant le rôle d'Ellen Arden, nage nue dans la piscine
En attendant, Marilyn continue le tournage avec Wally Cox et Dean Martin. Le 1er juin 1962, à 17 heures, Cukor éteint les projecteurs, une petite fête est improvisée pour célébrer les 36 ans de Marilyn. Elle souffle ses bougies et fait mine de beaucoup s’amuser. Un peu trop sans doute. Schiller, qui a mitraillé la soirée, s’en souvient : « C’était un anniversaire assez triste organisé par sa garde rapprochée, personne ne s’est attardé. Et à un moment, Marilyn s’est exclamée : “Où sont-ils tous passés ?”» L’actrice rejoint Dean Martin dans sa loge, termine avec lui la dernière bouteille de Dom Pérignon puis s’en va. Elle a promis d’emmener le fils de Dean voir un match de baseball organisé pour une association caritative. Ce soir-là, au Dodger Stadium, alors qu’elle donne, en plein vent, le coup d’envoi, Marilyn attrape une sinusite. Le lendemain, elle se fait porter pâle. La Fox l’annonce officiellement le 8 juin : la star est virée ! Ses absences répétées ont coûté un demi-million de pertes et les rushes sont inutilisables. En clair, Marilyn est mauvaise et, par sa faute, cent quatre personnes sont au chômage. L’humiliation est totale, la presse hollywoodienne la déclare carbonisée.
Mais le 16 juin, Life sort avec cette accroche en couverture : « Marilyn Monroe, un bain de minuit que vous ne verrez pas à l’écran. » À l’intérieur, comme convenu, pas un mot sur Liz Taylor. Aussitôt, c’est une déferlante dans le monde entier, plus de trente magazines reprennent en une les photos déjà mythiques. Schiller se rend chez Marilyn et lui apporte quelques exemplaires. Il s’attend à la trouver dévastée par son licenciement, elle est enchantée par le numéro de Life. Les appels d’encouragement pleuvent, on la félicite pour sa ligne retrouvée, Dean Martin annonce qu’il refuse de reprendre le tournage sans elle et toute la profession commence à trouver la Fox idiote d’avoir viré sa plus grande star. Marilyn est de bonne humeur, Schiller en profite. Il lui parle de deux bandes de négatifs, les images les plus osées qu’il a sciemment omis de lui soumettre, de peur qu’elle refuse tout en bloc. « Je lui ai dit que j’avais oublié une bobine et que le labo venait de la développer », se souvient-il. Marilyn exige de voir les images sur le champ. Après un bref examen, elle en valide... une seule. Schiller est comblé, c’est celle qu’il voulait : un plan large de côté montrant Marilyn en train d’enfiler son peignoir, dévoilant la courbure de ses reins et son sein gauche. « La seule photo où on voyait son mamelon », précise le spécialiste, toujours aussi technique. Il sait alors à qui il peut proposer cette image : Hugh Hefner, le patron de Playboy, qui a publié en 1953 les premiers nus de Marilyn, réalisés sous pseudonyme et qui ont fait un tabac à l’époque. Il laisse un message sur le répondeur de sa résidence de Chicago. Hefner le rappelle le lendemain : il a vu Life, qu’est-ce qu’il y a de plus à se mettre sous la dent ? Justement, il y a ce que personne n’a encore vu : Marilyn dévoilant sa poitrine, une première depuis ses poses de starlette pour le calendrier de Tom Kelley en 1951. Hefner accepte aussitôt de débourser 25 000 dollars pour ce cliché et l’accès au reste de la série. Le patron de Playboy veut mettre Marilyn en couverture mais aussi au dos du magazine... légèrement vêtue devant, sans rien derrière ! Seul problème : les images de Schiller, prises de côté pour la plupart, ne s’y prêtent pas. Le photographe échafaude alors un nouveau plan : convaincre Marilyn de poser spécialement pour ce numéro. Il veut la placer au centre d’un immense cylindre de papier percé de deux trous, avec deux boîtiers, un de chaque côté, déclenchés simultanément, le premier capturant Marilyn lovée dans une fourrure blanche et le second révélant son dos et ses fesses, dans le plus simple appareil... Hefner demande un temps de réflexion et promet une proposition écrite rapide.
Schiller se rend chez Marilyn sans s’annoncer pour lui remettre des tirages. Il a la surprise de tomber dans son jardin sur Robert Kennedy et son assistant, Ed Guthman. Les trois hommes patientent dans un silence gêné lorsque Marilyn apparaît. Le photographe lui donne ses images et s’éclipse sans avoir osé lui parler de Playboy. Mi-juillet, il reçoit la lettre à en-tête du célèbre lapin. Hugh Hefner est d’un pragmatisme redoutable : le nu intégral serait bien sûr l’idéal, mais en cas de refus de Marilyn, un sous-vêtement suffisamment révélateur pourrait rendre le cliché assez sexy. Ses consignes sont d’une précision inouïe : « Toute l’astuce repose sur le verso qui, quand on l’aperçoit, doit clairement suggérer la nudité, sinon cela ne marchera pas. Mais nous pouvons obtenir cet effet avec une nuisette transparente ou un déshabillé court s’arrêtant juste au-dessus des fesses, et une petite culotte à volants échancrée remontée sur les hanches un peu comme un tutu (ou l’un de nos costumes de Bunny), si Marilyn nous donne alors un petit mouvement de hanches afin que son postérieur se soulève même très légèrement, et de façon provocante ». Dès l’introduction de la missive, il précise : « Si cette lettre ne parvient pas à la convaincre, rien ne le fera. »
Schiller retourne chez Marilyn à Brentwood. Cette fois, il la trouve en plein aménagement de son garage qu’elle souhaite transformer en studio pour ses amis de passage. L’actrice est joyeuse. Lorsqu’il lui annonce que Hugh Hefner veut lui consacrer le numéro spécial de Playboy de fin d’année, elle rétorque, d’un œil joueur : « Ne vous ai-je pas déjà permis de vous acheter une maison ? » Le photographe insiste, une couverture glamour durant les fêtes remettrait Marilyn dans l’actualité. Elle promet d’y réfléchir après avoir consulté Pat Newcomb. Les clichés de Schiller lui ont déjà fait grand bien. La Fox a abandonné toutes les poursuites contre elle et lui propose un nouveau contrat d’un million de dollars : 250 000 dollars pour terminer Something’s Got to Give en octobre (avec un nouveau réalisateur, George Cukor ayant été remercié) et 750 000 pour un second film à déterminer. « Vous voyez ce qu’on peut obtenir avec des seins et une paire de fesses », souffle le photographe à sa muse.