Coronavirus en Lozère : Il voulait se rendre en voiture à Paris, un an de prison ferme
CORONAVIRUSLe conducteur a tenté de prendre la fuite pour se soumettre au contrôle et multiplié les infractions. Un sursis dans une affaire précédente a été révoqué
Un couple a été arrêté et condamné à des peines de prison pour avoir bravé les mesures de confinement mises en place pour éviter la propagation du coronavirus, a appris 20 Minutes auprès de la gendarmerie nationale.
Lundi, alors que les gendarmes voulaient contrôler une voiture à hauteur de Saint-Enimie, en Lozère, le conducteur a brusquement accéléré avant de prendre la fuite. Les militaires ont alors mis en place plusieurs points de contrôle sur un rayon de 90 km.
Multiplication des infractions
Repéré, le conducteur a finalement été appréhendé après de nouveaux refus d’obtempérer et de multiples infractions au code de la route. Les gendarmes ont alors découvert qu’il n’avait pas de permis, que la voiture, appartenant à sa compagne à ses côtés, n’était pas assurée, qu’il conduisait sous l’emprise de stupéfiants et ne possédait pas d’attestation dérogatoire de circuler.
Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Mende à quatre mois de prison ferme, auquel s’est ajoutée la révocation d’un sursis de huit pour une affaire précédente. Il a été écroué dans la foulée. Sa compagne écope de quatre mois de prison avec sursis.
De nombreuses personnes en villégiature verbalisées dans le département
Depuis le début du confinement, les gendarmes ont procédé à 13.000 contrôles en Lozère et dressé 198 procès-verbaux. Parmi les personnes verbalisées, plusieurs d’entre elles habitent les départements limitrophes, venues profiter de la quiétude du département le moins peuplé de France…
Coronavirus : 2 premiers patients français évacués vers un hôpital allemand par hélicoptère militaire
Y.C.
-
28 mars 2020, 11h04 │ MAJ : 28 mars 2020, 11h04
La première évacuation par hélicoptère militaire a été réalisée ce matin dans le cadre de l’opération « Résilience ». Deux patients embarqués à Metz ont été conduits vers un hôpital en Allemagne.
Deux patients français contaminés par le coronavirus qui se trouvaient en réanimation à l’hôpital Mercy près de Metz (Moselle), ont été embarqués à bord d’un hélicoptère militaire pour être transportés dans un hôpital à Essen, près de Dortmund, au nord-ouest de l’Allemagne.
« Des hélicoptères Caïman de l’armée de Terre vont prendre en charge plusieurs patients atteints du Covid-19. Depuis Metz, ils les transporteront jusqu’en Allemagne, vers des hôpitaux en capacité de les accueillir », a annoncé Florence Parly, la ministre des Armées, sur Twitter.
Il s’agit du premier hélicoptère militaire à prendre en charge des patients, depuis le lancement de l’opération « Résilience » par Emmanuel Macron ce jeudi soir. L’appareil a décollé vers 9 heures.
Par ailleurs, plusieurs patients atteints du Covid-19 seront transportés du CHR Mercy vers la gare de Lorraine TGV ce dimanche matin, pour être amenés dans les hôpitaux de Nouvelle-Aquitaine.
Coronavirus en France : le confinement prolongé de deux semaines, jusqu’au 15 avril
Par SudOuest.fr avec AFP Publié à 17h05 Mis à jour à 17h37
Epidémie Coronavirus : la rédaction de "Sud Ouest" mobilisée Vous informer avec rigueur : nos journalistes sont engagés dans cette mission d'information d'intérêt général. Votre soutien nous est plus que jamais indispensable : plus d'informations sur l'abonnement.
Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé la prolongation du confinement pour deux nouvelles semaines, renouvelables
Comme attendu, le Premier ministre a annoncé vendredi une prolongation du confinement jusqu’au 15 avril, pour tenter d’interrompre la propagation du coronavirus dont les cas lourds déferlent en l’Ile-de-France et menacent les services hospitaliers de saturation.
"Avec l’accord du président de la République, j’annonce aujourd’hui le renouvellement de la période de confinement pour deux semaines supplémentaires à compter de mardi prochain, soit jusqu’au mercredi 15 avril", a ajouté Edouard Philippe en prévenant que les règles restaient les mêmes, mais que "cette période pourra évidement être prolongée si la situation sanitaire l’exige".
Le conseil scientifique "évalue à au moins six semaines la période totale (nécessaire) de confinement" mais "il est encore trop tôt pour le savoir avec certitude", a rapporté Edouard Philippe.
"Début de la vague épidémique"
"Au terme des dix premiers jours de confinement, il est clair que nous n’en sommes qu’au début de la vague épidémique. Elle a submergé le Grand Est depuis plusieurs jours, elle arrive en Île-de-France et dans les Hauts-de-France", a-t-il expliqué.
"Ceux qui ne respectent pas les règles de confinement sont peu nombreux et ils seront sévèrement punis, car il en va de la santé de tous et notamment des plus fragiles d’entre nous", a-t-il prévenu.
"Je remercie une nouvelle fois les Français pour leur civisme, pour leur patience et pour leur solidarité. Nous en avons besoin dans ces temps difficiles", a conclu le Premier ministre qui fera de nouveau samedi "un point complet sur la situation du pays face à cette épidémie" lors d’un point presse commun avec le ministre de la Santé Olivier Véran.
Après la chute du tsarisme et l'abdication de Nicolas II lors de la révolution de Février 1917, Staline, dès son retour de Sibérie le 12 mars 1917, prend en main la direction du Parti à Pétrograd, ainsi qu’un poste de rédacteur à la Pravda. Il prône alors la politique du « soutien critique » au gouvernement provisoire réformiste bourgeois d'Alexandre Kerenski, contrairement à Molotov, défenseur d’une politique hostile à ce gouvernement. Néanmoins, dès le retour d'exil de Lénine, il se range très rapidement aux Thèses d'avril. Celles-ci avancent l'idée que la tâche des bolcheviks est de préparer la révolution socialiste, seule à même, selon Lénine, de donner le pouvoir au peuple et d'arrêter la guerre. À l'été 1917, il est membre fondateur du Politburo avec Trotski ; il commence alors à percevoir Trotski comme un obstacle à sa carrière. Il aide Lénine lors de sa fuite en Finlande, le dissimulant et l’escortant jusqu’à sa mise en sécurité.
Exécutant dévoué, Staline ne joue aucun rôle de premier plan dans la révolution d'Octobre mais il a l'habileté, depuis son adhésion, de s'aligner systématiquement sur les positions de Lénine. Cela lui permet bien plus tard de reprocher comme des crimes à ses camarades la moindre divergence antérieure avec Lénine. Il est également intermédiaire de nombre de communications de Lénine entre les deux révolutions ; en effet, les autres bolcheviks le considèrent moins intéressant pour la police.
Staline, d'origine géorgienne, est nommé « commissaire aux nationalités » dans le Conseil des commissaires du Peuple.
Pendant la guerre civile russe, il est commissaire bolchevique à Tsaritsyne (future Stalingrad), se faisant remarquer par sa propension à attribuer à des « saboteurs » tous les problèmes rencontrés, par sa méfiance viscérale des « experts » et autres « spécialistes bourgeois » « recyclés » par le nouveau régime, méfiance qui ne le quittera jamais, et par son absence complète de sentiment lorsqu'il prend des mesures radicales et ordonne des exécutions en nombre. Il s'y heurte déjà à Léon Trotski, chef suprême de l'Armée rouge, qui défend le « recyclage » de ces spécialistes que Staline exécute dès qu’il en a l’occasion. Staline y apprend également à utiliser la mort comme instrument politique, et confie : « La mort résout tous les problèmes. Plus d’homme, plus de problème. ». Il prend le contrôle de l’armée rouge engagée à Tsaritsyne, se confrontant ainsi de plus en plus souvent à Trotski.
C'est aussi à Tsaritsyne qu'il se forge un clan de fidèles qui l'aideront vers la marche au pouvoir : les chefs de la cavalerie rouge Kliment Vorochilov et Semion Boudienny en premier lieu, bientôt rejoints par des compatriotes du Caucase (Grigory Ordjonikidze), ainsi que d'autres responsables bolcheviques unis par la détestation de Trotski. Cet épisode lui vaut d’être remarqué à nouveau et rappelé à Moscou par Lénine, qui accorde une grande valeur à l’impitoyabilité dont Staline a fait preuve, en dépit du gâchis d’hommes en découlant. C’est lors de son retour à Moscou qu’il épouse Nadia.
Pendant la guerre civile, Staline noue des relations étroites avec la police politique, la Tcheka, notamment avec son fondateur et chef suprême, Félix Dzerjinski. Cette alliance avec la police, clé du futur régime stalinien, se renforce d'année en année : par exemple, Staline confie aux tchékistes la gestion et l'éducation de sa propre famille.
En 1920, nommé commissaire politique sur le front polonais, Staline refuse de transférer sa cavalerie au général Toukhatchevski, faisant échouer la bataille de Varsovie et entraînant la défaite soviétique dans la guerre soviéto-polonaise. Staline fait payer cet échec à Toukhatchevski durant les Grandes Purges.
Bureaucrate laborieux et discret, Staline gravit silencieusement les échelons et devient secrétaire général du parti le 3 avril 1922, à la suite de manigances de Lénine et Lev Kamenev. Il transforme rapidement cette fonction, à l’origine administrative, en fonction la plus importante du pays.
Cette même année 1922, avec son compatriote Grigory Ordjonikidze et profitant de son nouveau poste de secrétaire général, Staline planifie l'invasion de leur pays d'origine, la Géorgie, dont le gouvernement menchevik était régulièrement élu et l'indépendance internationalement reconnue, y compris par Moscou. Les violences qui accompagnent ce rattachement forcé à l'Union soviétique provoquent la colère impuissante de Lénine, dont la santé se dégrade rapidement.
NEP, mort de Lénine et éviction de Trotski
Pour parvenir au pouvoir suprême, Staline s'appuie sur la bureaucratie naissante, sur la police, sur son clan de fidèles et sur un jeu habile d'alliances successives avec les diverses factions au sein du Parti. Pendant la guerre civile, Lénine apprécie Staline comme un exécutant efficace et discipliné, qui lui a assuré que « [sa] main ne tremble[rait] pas », mais leurs relations politiques et personnelles se dégradent sensiblement en 1922-1923. Face à la dégradation de son état de santé, le Politburo enjoint à Lénine de ne pas travailler plus de dix minutes par jour. Lorsque ce dernier tente de travailler davantage, Staline tance vertement Nadejda Kroupskaïa, la compagne de Lénine, l’insultant et menaçant cette dernière de trouver une autre épouse à Lénine, ce qui outrage ce dernier. Il tient également des déclarations dégradantes à son sujet devant ses camarades : « Pourquoi devrais-je me mettre sur mes pattes de derrière pour elle ? Coucher avec Lénine ne garantit pas automatiquement la compréhension du marxisme-léninisme. Juste parce qu’elle se sert des mêmes toilettes que Lénine… ».
Avant la mort de Lénine en janvier 1924, Staline exerce déjà une autorité considérable. Sa fonction, apparemment technique, de secrétaire général du Comité central, sa qualité de membre du Politburo et de l'Orgburo, lui permettent de maîtriser un nombre croissant de leviers de pouvoirs, contrôlant notamment les nominations de cadres du Parti : il peut ainsi placer ses fidèles aux postes-clé de l'appareil. Personnage en apparence terne et peu porté aux discours théoriques brillants, c'est un intriguant qui tient durant des années le rôle du modéré, et laisse aux divers groupes le soin de s'invectiver et de se discréditer les uns les autres, tout en tissant sa toile. Maints vétérans du Parti, mais plus encore les nouveaux bureaucrates d'origine plébéienne qu'il promeut en nombre, se reconnaissent facilement en ce personnage d'apparence bonhomme, bon vulgarisateur, qui se tait à la plupart des réunions et fume tranquillement sa pipe entre deux paroles apaisantes. Il leur convient mieux qu'un Trotski solitaire et trop brillant, qui les critique âprement, et qui n'a pas su se tisser de réseaux dans un Parti qu'il n'a rejoint qu'en 1917.
Cependant, Lénine redoute le clivage entre Staline et Trotski, qui pourrait mettre à mal le Parti. Mais après la mort de Lénine, Staline empêche la publication du « testament de Lénine », dans lequel ce dernier écrivait : « Staline est trop brutal, et ce défaut parfaitement tolérable dans notre milieu et dans les relations entre nous, communistes, ne l’est pas dans les fonctions de secrétaire général. Je propose donc aux camarades d’étudier un moyen pour démettre Staline de ce poste et pour nommer à sa place une autre personne qui n’aurait en toutes choses sur le camarade Staline qu’un seul avantage, celui d’être plus tolérant, plus loyal, plus poli et plus attentif envers les camarades, d’humeur moins capricieuse, etc. » En dépit des vœux de Lénine et sa famille, Staline le fait déifier, embaumer et installer dans un mausolée sur la place Rouge.
En 1926, allié à la droite du parti, regroupée autour de Boukharine, il fait écarter du Politburo et du Komintern Trotski, Zinoviev et Kamenev, réconciliés entre-temps.
Ayant battu l'opposition de gauche, il se retourne en 1928-1929 contre l'opposition de droite, qui avait notamment critiqué ses méthodes de réquisition de céréales pour lutter contre le manque de grain. Il chasse Boukharine et Rykov, respectivement de la tête du Komintern et du gouvernement. En 1929, Staline fait exiler Trotski d'URSS et achève d'installer ses hommes à tous les postes-clés. La célébration en grande pompe de ses cinquante ans, le 21 décembre 1929, marque aussi les débuts de la mise en place d'un culte de la personnalité.
18 décembre 1878 dans la ville géorgienne de Gori, alors dans le gouvernement de Tiflis (Empire russe), troisième enfant et seul survivant de sa fratrie.
Le père de Staline, Vissarion Djougachvili, est un ouvrier cordonnier qui sombre dans l'alcoolisme et qui le bat. Il est originaire d'un village du Nord de la Géorgie, Djougha (d'où son nom) et on lui prête des origines ossètes. Sa mère, Ekaterina Gavrilovna Gueladzé, est une couturière d'Ossétie. Fervente orthodoxe, abandonnée par son mari, elle pousse son fils, « garnement des rues […] d’une intelligence exceptionnelle », vers la prêtrise et finance difficilement ses études. De sa jeunesse, Staline resta « traumatisé par la violence, l’insécurité et la méfiance, mais inspiré par les traditions locales de dogmatisme religieux, de vendetta et de brigandage romantique ». À cette période, sa famille habite au 10 de la rue de la Cathédrale à Gori.
Après avoir brillamment réussi ses examens, Iossif Djougachvili entre en 1894 au séminaire de Tiflis et y reste jusqu'à l'âge de vingt ans. Il y suit un enseignement secondaire général avec une forte connotation religieuse. Surnommée le « Sac de pierre », l'école a sinistre réputation. Rapidement, le jeune Djougachvili devient athée et commence à se montrer rebelle à l'autorité du séminaire. Il reçoit de nombreuses punitions pour lecture de livres interdits (entre autres, Les Travailleurs de la Mer de Victor Hugo) et en août 1898 s'inscrit à la branche locale du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR). Malgré les faveurs que lui accorde le recteur du séminaire, il en est expulsé en mai 1899, officiellement pour absence à l'examen de lectures bibliques. « Je fus renvoyé pour propagande marxiste », se vantera par la suite l'ex-séminariste.
En décembre 1901, il quitte Tbilissi pour Batoumi et travaille pour l'organisation social-démocrate. Le 6 avril 1902, il est arrêté et emprisonné durant un an à Batoumi et six mois à la prison de Koutaïs. Il est envoyé en exil en Sibérie pour trois ans, il arrive à Ouda dans la province d'Irkoutsk en décembre 1903, il y reste en assignation à résidence jusqu'en janvier 1904.
Révolution et clandestinité
Iossif Djougachvili commence alors sa carrière de révolutionnaire sous le surnom de Koba. Il se fait arrêter à de nombreuses reprises. En 1907, il est impliqué dans des braquages de banques sanglants servant à financer le Parti, comme le braquage commis à Tbilissi, en juin, qui rapporte 250 000 ou 350 000 roubles.
Il est déporté sept fois en Sibérie, la première fois en 1902. Il s’évade six fois, notamment en 1904, année où il adhère à la faction bolchevique du POSDR. C’est également en 1904 qu’il rencontra la famille Allilouïev, dont les parents de Nadejda Allilouïeva, sa future seconde épouse, alors âgée de trois ans, et par ce biais d’autres futurs potentats soviétiques, dont Mikhaïl Kalinine, dit « papa Kalinine » et Avel Enoukidzé, parrain de Nadia.
Pavel Axelrod (à gauche), Julius Martov et Alexandre Martynov à Stockholm en 1917.
En 1905, il ne participe pas à la révolution ; il affirme ultérieurement qu’il se trouvait alors à préparer des révoltes en Kartalinie. Une fois la révolution terminée, il représente l'union caucasienne à la première conférence bolchévique à Tampere en Finlande. Il y rencontre pour la première fois Lénine. Il fait en 1924 un récit élogieux de cette rencontre, une semaine après la mort de Lénine :
« Lorsque je le comparais aux autres dirigeants de notre Parti, il me semble toujours que les compagnons de lutte de Lénine – Plekhanov, Martov, Axelrod et d’autres encore – étaient moins grands que lui d’une tête ; que Lénine comparé à eux, n’était pas simplement un des dirigeants, mais un dirigeant de type supérieur, un aigle des montagnes, sans peur dans la lutte et menant hardiment le Parti en avant, dans les chemins inexplorés du mouvement révolutionnaire russe […] »
En 1911, Lénine parle de lui comme du « merveilleux Géorgien », mais en 1915, dans une lettre à Maxime Gorki, il a oublié son nom. En novembre 1912, Staline séjourne à Cracovie, où il retrouve Lénine. Le fruit de cette rencontre est un article expliquant la position du parti bolchevique sur le problème des nationalités. Lénine, qui profite de ce travail pour évaluer Staline, lui accorde dès lors sa confiance. Staline ne quitte plus la Russie avant 1943, pour la conférence de Téhéran.
Son dernier pseudonyme, Staline, apparaît pour la première fois le 25 janvier 1913 dans le journal La Pravda, le mot stal voulant dire acier en Russe.
Le 8 mars 1913, il est arrêté à Saint-Pétersbourg, où il est détenu six mois avant d'être condamné à quatre ans de déportation en Sibérie, en juillet 1913 ; cette peine relativement légère alimente encore des soupçons : Staline était-il un des nombreux agents doubles de l’Okhrana au sein du mouvement bolchevique ? Quoi qu’il en soit, il arrive à Krasnoïarsk en 1914 puis réside à Koureïka jusqu'en octobre 1916. Les lettres qu’il envoie durant cet exil sont « pitoyables », mais il en parle ultérieurement comme de l’une des périodes les plus heureuses de sa vie, faite de pêche, de chasse et d’expéditions sauvages.
En octobre 1916, l'armée rassemble tous les déportés de la région à Monastyrskoé. En février 1917, il est réformé pour atrophie du bras gauche. Il est alors transféré à Atchinsk dans l'entretien de la ligne du Transsibérien
Joseph Staline, né le 18 décembre 1878 à Gori (Empire russe, actuelle Géorgie) et mort le 5 mars 1953 à Moscou, est un révolutionnaire bolchevik et homme d'État soviétique d'origine géorgienne. Il dirige l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) à partir de la fin des années 1920 jusqu'à sa mort en établissant un régime de dictature personnelle absolue. Les historiens le jugent responsable, à des degrés divers, de la mort de trois à plus de vingt millions de personnes.
Né Iossif Vissarionovitch Djougachvili, surnommé Sosso (diminutif de Iossif ou de Iosseb) pendant son enfance, il se fait ensuite appeler Koba (d'après un héros populaire géorgien) par ses amis proches et dans ses premières années de militantisme clandestin au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR), auquel il adhère en 1898. Il utilise ensuite le pseudonyme de Staline, formé sur le mot russe сталь (stal), qui signifie acier.
Acteur marginal de la révolution d’Octobre, il étend peu à peu son influence politique pendant la guerre civile russe, tissant des liens étroits avec la police politique, la Tcheka, et devenant, en 1922, secrétaire général du Comité central du Parti communiste. Après la mort de Lénine en 1924, il mène un jeu patient d'intrigues souterraines et d'alliances successives avec les diverses factions du Parti, et supplante un à un ses rivaux politiques, contraints à l’exil ou évincés des instances dirigeantes.
S'appuyant sur la bureaucratisation croissante du régime et la toute-puissance de l’appareil policier, la Guépéou puis le NKVD, il impose progressivement un pouvoir personnel absolu et transforme l'URSS en un État totalitaire. Le culte de la personnalité construit autour de sa personne, le secret systématiquement entretenu autour de ses faits et gestes, le travestissement de la réalité par le recours incessant à la propagande, la falsification du passé, la dénonciation délirante de complots, de saboteurs et de traîtres, l’organisation de procès truqués, la liquidation physique d’adversaires politiques ou de personnalités tombées en disgrâce sont des caractéristiques permanentes de son régime.
Il procède à la nationalisation intégrale des terres, décrétant la « liquidation des koulaks en tant que classe », et industrialise l'Union soviétique à marche forcée par des plans quinquennaux ambitieux, au prix d'un coût humain et social exorbitant. Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937. Il pratique aussi bien des déplacements de population massifs, dont la déportation intégrale d'une quinzaine de minorités nationales, que la sédentarisation forcée non moins désastreuse de nomades d'Asie centrale. Il nie aussi l'existence des famines meurtrières de 1932-1933 (Holodomor) et de 1946-1947 après les avoir en partie provoquées par une politique impitoyable de réquisitions forcées de produits agricoles dans les campagnes.
Dans un contexte international de plus en plus tendu par la montée en puissance de l'Allemagne hitlérienne, Staline engage l'Union soviétique dans des négociations avec le régime nazi qui aboutissent, en août 1939, à la signature du pacte germano-soviétique, prélude au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La coopération économique entre les deux pays entreprise après la signature des accords commerciaux germano-soviétiques est brutalement interrompue par l'invasion allemande de juin 1941, précipitant l'Union soviétique dans la guerre aux côtés des Alliés. La victoire militaire finale dans un conflit qui a mis l'URSS au bord du gouffre et dont la bataille de Stalingrad est un tournant majeur confère à Staline un prestige international retentissant et lui permet d'affirmer son emprise sur un empire s'étendant de la frontière occidentale de la RDA à l'océan Pacifique.
Joseph Staline est également l'auteur de textes exposant ses conceptions du marxisme et du léninisme, qui contribuent à fixer pour des décennies, au sein des courants communistes liés à l'URSS, l'orthodoxie marxiste-léniniste. Sa pratique politique et ses conceptions idéologiques sont désignées sous le terme de stalinisme.
Mark Blum (Crocodile Dundee, You...) est mort à 69 ans à cause du Covid-19
Comme l'a appris "The Independent", le 26 mars 2020, l'acteur américain Mark Blum est mort à l'âge de 69 ans des suites du coronavirus. Il serait décédé "dans la semaine". Il était principalement connu pour son rôle dans "Crocodile Dundee".
L'acteur Mark Blum, connu pour son rôle dans Crocodile Dundee, est mort à l'âge de 69 ans des suites du coronavirus. L'acteur américain, originaire du New Jersey est mort cette semaine, d'après la troupe de théâtre Playwrights Horizons, qui a publié un touchant hommage sur les réseaux sociaux.
"Avec le coeur lourd, Playwrights Horizons rend hommage à Mark Blum, un ami de longue date et un artiste passionné qui est décédé cette semaine. Merci Mark, pour tout ce que tu as a apporté au théâtre et au public à travers le monde. Tu vas nous manquer", est-il écrit. D'après le site The Independant, qui cite son entourage proche, Mark Blum serait mort des complications causées par le Covid-19, dont il était atteint.
Mark Blum était également connu pour le personnage de Mr Mooney, dans la série à succès You (diffusée sur la plateforme Netflix ). On a également pu l'apercevoir dans Succession (sur HBO) ou encore Almost Family, The Good Fight mais aussi dans Mozart in the Jungle (sur Amazon Prime). Notons également ses petites apparitions dans New York Police Judiciaire ou encore Les Experts Miami. Avec plus de 80 films à son actif, Mark Blum reste principalement célèbre, aux yeux du grand public, pour son rôle dans Crocodile Dundee. Un film de Peter Faiman, sorti en 1987.
Il avait notamment joué dans Desperately Seeking Susan, avec Rosanna Arquette. "Je suis si triste pour sa famille et pour ses fans. C'était un acteur merveilleux et quelqu'un de très gentil. Repose en paix Mark", a-t-elle tweeté après l'annonce de sa mort. Il laisse sa compagne, l'actrice Janet Zarish, derrière lui.
DERNIERS ARTICLES : Bienvenue sur 3 blogs en 1 Chez-Pilette-et-Filousse dessinsagogo55new Citation Avec la participation de Christne B La banque d'i Philip de László Philip de László, né Fülöp Laub, est un peintre britannique d'origine hongroise né à Pest le 30 avril 1869 et mort à Hampstead (Londres) le 22 novembre 1937. Biograph Cécile de Mecklembourg-Schwerin Cécilie Augusta Marie de Mecklembourg-Schwerin, née le 20 septembre 1886 à Schwerin et morte le 6 mai 1954 à Bad Kissingen, est une duchesse de Mecklembourg-Schwerin, dev Claude Chabrol Claude Chabrol, né le 24 juin 1930 à Paris où il est mort le 12 septembre 2010, est un réalisateur français, également producteur, scénariste, dialoguiste et à l'occasi Claude Chabrol : Filmographie Filmographie Réalisateur au cinéma 1958 : Le Beau Serge(Voile d'argent au Festival de Locarno, en 1958, et prix Jean-Vigo en 1959) 1959 : Les Cousins(Ours d'or du Festi